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18 novembre 2024
L'ESPERANCE DES VULNERABLES
Les habitants déplacés de la cité Tobago, après la destruction de leurs maisons, continuent de se battre pour obtenir des compensations et rétablir leurs droits.
Les habitants déplacés de la cité Tobago, après la destruction de leurs maisons, continuent de se battre pour obtenir des compensations et rétablir leurs droits. Réattribués à de nouveaux lotissements (Hangar Pèlerin, Recasement 2, BOA), ces citoyens, qui attendent depuis près de dix ans, ont vu leurs travaux suspendus depuis le 31 juillet en raison de problèmes administratifs liés à des attributions supposées illégales de parcelles.
Le Collectif des Impactés de Tobago, qui regroupe ces familles, a exprimé sa satisfaction suite à un communiqué du Secrétariat du Gouvernement, qui apporte des clarifications sur la situation. L’initiative est perçue comme une lueur d’espoir, mais le Collectif reste préoccupé par les retards et l’absence de compensations financières promises.
Les familles espèrent que la prorogation de 45 jours, accordée par les autorités, marquera enfin la fin de leur souffrance et leur permettra de reprendre la reconstruction de leurs maisons dès la mi-décembre. En outre, elles demandent la mise en place d’infrastructures essentielles, comme l’eau, l’électricité, les routes, ainsi que des équipements publics tels qu’une école et un centre de santé, pour garantir des conditions de vie décentes.
Le Collectif appelle également à une prise en charge des victimes n’ayant pas encore reçu leur terrain et plaide pour l’indulgence du président de la République, afin de finaliser les compensations et permettre aux sinistrés de retrouver une vie normale dans leurs nouveaux logements.
1 000 CAS DE CANCER DE LA PROSTATE DIAGNOSTIQUES CHAQUE ANNEE
Après Octobre rose, c’est «novembre bleu» qui est consacré à la sensibilisation au cancer de la prostate. cette pathologie est en train de faire des ravages chez les hommes.
Après Octobre rose, c’est «novembre bleu» qui est consacré à la sensibilisation au cancer de la prostate. cette pathologie est en train de faire des ravages chez les hommes. L’association sénégalaise d’urologie (Asu) a organisé un enseignement post universitaire qui avait pour thème : cancer avancé de la prostate : défis de l’accessibilité au traitement hormonal.
Le cancer de la prostate est une maladie qui se développe à partir des cellules de la prostate normales qui vont se transformer et se multiplier de façon anarchique et donner une masse appelée tumeur maligne qui peut, quand elle évolue, se propager et atteindre d'autres parties du corps humain, notamment les os et les poumons. C’est pour sensibiliser sur cette pathologie que l’association sénégalaise d’urologie (Asu) est largement revenue sur cette maladie. Selon le président de l'association, Pr Papa Ahmed Fall, c’est le premier cancer chez l'homme. «Il y a au moins 1 000 cas de cancer qui sont diagnostiqués chaque année. Mais ces données sont probablement sous-estimées et pour avoir une meilleure prise en charge du cancer de la prostate, il faudrait que le diagnostic soit fait de la manière la plus précoce possible. Parce que lorsque le cancer est diagnostiqué, la personne peut en guérir et les moyens pour les traiter existent au Sénégal. Par contre, lorsque le cancer est détecté beaucoup plus tard, la personne peut être prise en charge mais le traitement est extrêmement onéreux et parfois ils peuvent ne pas être disponibles sur place», renseigne l’urologue.
Interpellé sur la prise en charge du cancer de la prostate au Sénégal, Pr Papa Ahmed Fall estime qu’il y a une volonté politique qui est là mais il faut qu'elle soit traduite par des actes. «Nous avons eu des rencontres avec le ministère de la Santé. Nous avons eu des contacts avec la pharmacie nationale d'approvisionnement, il y a une volonté réelle qui est là. Mais nous attendons quelque chose de concret pour que de manière formelle, nous puissions faire en sorte, même si le traitement n'est pas gratuit pour les hommes, qu'il soit réduit pour une meilleure prise en charge. Parce que la plupart des patients sont âgés et ils ne sont plus en activité sur le plan professionnel», se désole-t-il.
PR PAPA AHMED FALL : «NOUS AVONS DES PERDUS DE VUE VOLONTAIRES»
Cependant, il souligne que lorsque la maladie est métastatique, il y a deux phases. «C'est la phase localisée et la phase métastatique, mais quand au début de la phase métastatique, il y a une forme de traitement que l'on va proposer et qui va revenir en moyenne à 250 000, 300 000 tous les trois mois. Mais ce traitement-là peut rester efficace pendant une période, mais à un moment, il y a ce qu'on appelle un échappement sur le plan thérapeutique. Donc ce traitement ne sera plus efficace. Et là, on va avoir recours à un autre type de traitement qui est extrêmement onéreux, c'est de l'ordre de 800 000 voire un million ou même beaucoup plus tous les mois. Cette situation n'est pas sans conséquences : il y a des pertes de vue volontaires», soutient-il. «Il y a des perdus de vue volontaires car lorsque la personne n'a pas les moyens de se prendre en charge, elle n'a pas de couverture qui lui permet d'acheter ses médicaments ; lorsque cette personne-là parfois a été prise en charge, parce qu'il y a des associations comme la LISCA qui prennent en charge certains de ses patients et qui arrivent à leur procurer ces médicaments-là, la LISCA aussi a des limites. Elle prend en charge énormément de patients et à un certain moment, il y a peut-être des problèmes de budget qui font qu'ils ne peuvent plus suivre. Et donc ces patients-là ne pouvant plus être traités, ne veulent pas être une charge pour leur famille, vont se retirer tout simplement. Et donc, soyez certains qu'un patient qui a un cancer de la prostate qui ne se fait pas traiter, l'issue sera inéluctablement fatale et dans des conditions de souffrance qui seront assez fortes», dit Pr Fall.
PR RACINE KANE : «80% DES CANCERS DE LA PROSTATE SONT DIAGNOSTIQUES A UN STADE AVANCE»
Pour sa part, le chirurgien urologue à l’hôpital Principal et vice-président de l’association sénégalaise d’urologie (Asu), Pr Racine Kane, précise que lorsque le cancer est au début, d'où l'intérêt du dépistage, il n'y a aucun signe, juste un toucher rectal anormal ou surtout un bilan sanguin, le Psa plus élevé que la normale retenue. «Lorsque les signes surviennent, c'est souvent à un stade avancé de la maladie avec des troubles urinaires : difficultés à uriner, augmentation de la fréquence, rétention d'urine, présence de sang dans les urines, douleurs osseuses, amaigrissement », annonce-t-il.
Revenant sur les causes du cancer de la prostate, Pr Kane soutient qu’il n’y a pas de causes mais plutôt des facteurs de risque. A l’en croire, l'ethnie noire est plus exposée. «Il y a aussi les antécédents familiaux c’est-à-dire le père ou le frère atteint augmente les risques par 3. Avec l’âge aussi, l’incidence augmente fortement après 70 ans. C 'est encore une situation où le dépistage n'est pas encore très répandu où 80% des cancers de la prostate sont diagnostiqués à un stade avancé», révèle-t-il. Cependant, il affirme que du point de vue épidémiologie sur les dernières études réalisées au Sénégal, la tranche d'âge la plus touchée reste la soixantaine avec une incidence qui va augmenter avec l'âge. En outre, il souligne que les jeunes sont de plus en plus touchés par le cancer de la prostate. «Les jeunes sont touchés surtout certaines formes héréditaires qui surviennent précocement et cette tranche qui a des antécédents familiaux de cancer doit être particulièrement vigilante et commencer le dépistage assez tôt», dit-il. A cet effet, il demande aux hommes de se dépister assez tôt pour se prévenir. «La prévention repose essentiellement sur le dépistage qui se fera par une consultation avec l'urologue qui, après l’examen du patient, demandera un bilan, essentiellement le taux de Psa qu’il analysera pour évaluer la nécessité de pousser les explorations», explique-t-il. Ce dépistage devrait commencer chez le noir, renseigne-t-il, à partir de 45 ans et doit être réalisé annuellement.
LA LOI D’AMNISTIE NE COUVRE PAS LES CRIMES INTERNATIONAUX
La matinale Salam Sénégal de RSI a comme invité, ce lundi 11 novembre, Alioune Tine fondateur du think tank Afrikajom Center. Beaucoup de sujets ont été abordé au cours de cet entretien.
La matinale Salam Sénégal de RSI a comme invité, ce lundi 11 novembre, Alioune Tine fondateur du think tank Afrikajom Center. Beaucoup de sujets ont été abordé au cours de cet entretien. La disparition du ministre des finances et du budget Mamadou Moustapha Bâ ainsi que l’abrogation de loi d’amnistie voté en avril ont occupé le devant de la discussion.
« Il nous faut savoir la vérité »
Dans ses propos, Alioune Tine a tenu à rendre un hommage au défunt ministre. Il qualifie celui-ci « d’homme généreux, bien, souriant, humaniste ». Pour lui, son décès est une « tragédie pour le pays et sa famille » et il faut dire « que c’est une peine énorme pour la famille qui a demandé à l’enterrer à Dakar ». Mais les polémiques qui entourent le décès du Moustapha Bâ ont suscité le doute à tel point que le procureur a ordonné une autopsie. Pour Alioune Tine « c’est une double tragédie puisqu’il a été déclaré mort naturelle, en France ». Une deuxième tragédie ajoute-t-il puisque « l’intéressé veut être enterré le plus rapidement possible comme le veut la famille et les traditions ». Par contre ajoute-t-il « le procureur a bien fait d’ouvrir une enquête parce qu’il nous faut savoir la vérité car nous sommes dans des périodes assez floues, il y a eu assez de confusions, de polémiques, de tensions ». Donc « savoir la vérité serait une bonne chose » selon le fondateur de Afrikajom Center. Il faut dit-il « concilier cet impératif de vérité et le besoin de faire le nécessaire c’est-à-dire prier et enterrer celui qui vient de quitter ».
« C’était un remède et un poison »
Revenant sur une possible loi d’abrogation de l’amnistie agitée par beaucoup de politiques, Alioune Tine dit que cette loi nous a sorti d’une impasse. Il estime que si « on a été obligé de recourir à une loi d’amnistie cela veut dire que notre societé et notre démocratie étaient profondément malades ». Pour lui « cela a été un remède et en même temps un poison puisque c’est l’impunité de crimes extrêmement graves ». Ce qu’il savoir, explique-t-il « la loi d’amnistie ne couvre pas les crimes internationaux, comme la torture et les exécutions extra judiciaire ».
LA SANTE À L'ARRÊT
À partir du 11 novembre 2024, les Docteurs en Spécialisation (DES) du Sénégal déclenchent une grève illimitée, suspendant toutes leurs activités hospitalières. Ce mouvement fait suite à des mois de négociations infructueuses et de promesses non tenues
À partir du 11 novembre 2024, les Docteurs en Spécialisation (DES) du Sénégal déclenchent une grève illimitée, suspendant toutes leurs activités hospitalières. Ce mouvement fait suite à des mois de négociations infructueuses et de promesses non tenues de la part des autorités concernant l’amélioration de leurs conditions de travail et le respect de leurs droits.
Dans un communiqué, les DES affirment que la situation actuelle est devenue intenable : « Nous refusons de continuer à travailler dans des conditions déplorables, sans reconnaissance de notre statut et de notre engagement. » Le Comité des Médecins en Spécialisation (COMES) précise que cette grève est une réponse à l’indifférence des autorités, et qu’aucune forme d’intimidation ne brisera leur détermination.
Les Docteurs en Spécialisation lancent un appel à l’unité, à leurs collègues médecins, à leurs mentors et à tous les acteurs de la société civile : « Ce combat est celui de l’avenir de notre système de santé », insistent-ils. Ils demandent simplement le respect de leurs droits et une amélioration tangible de leurs conditions de travail.
La mobilisation des DES, si elle perdure, pourrait avoir des conséquences importantes pour le système de santé sénégalais. Les autorités sont appelées à prendre des mesures concrètes pour éviter une crise qui pourrait affecter le pays à long terme.
UNE JONCTION ENTRE LE REWMI ET LA REPUBLIQUE DES VALEURS SE DESSINE
Après la triple victoire de l’opposition d’alors lors des élections locales et législatives de 2022, mais aussi à la dernière présidentielle, une nouvelle carte politique s’est dessinée à Thiès, après un règne de près de 20 ans du Rewmi
Après la triple victoire de l’opposition d’alors lors des élections locales et législatives de 2022, mais aussi à la dernière présidentielle, une nouvelle carte politique s’est dessinée à Thiès, après un règne de près de 20 ans du Rewmi. Cette nouvelle carte va inéluctablement se préciser au soir du 17 novembre 2024. Et d’ores et déjà, l’idée d’une jonction entre le Rewmi et la république des Valeurs (RV) est de plus en plus agitée pour, au-delà des législatives, aller vers d’autres conquêtes électorales.
Les dernières victoires électorales de l’opposition d’alors à Thiès marquent une nouvelle étape dans la configuration politique à Thiès. En effet, depuis que l’hégémonie du puissant Parti Socialiste (PS) alors au pouvoir a commencé à basculer en 1996, la capitale du Rail est restée fidèle à l’opposition. Après la victoire euphorique des libéraux en 2000, le cité est restée dans le giron du pouvoir, mais suite aux démêlées politiques entre Idrissa Seck et Me Abdoulaye Wade, elle a retrouvé le camp de l’opposition où elle est restée pendant près de 20 ans. Cette tradition politique collée à la cité du Rail va-t-elle être bouleversée avec l’avènement du nouveau régime ? C’est pour le moment difficile d’apporter une réponse précise à cette question. Mais ce qui est sûr, c’est que les choses commencent à bouger dans l’arène politique locale. C’est dans ce cadre que nos sources révèlent que Thierno Alassane Sall président de la République des Valeurs (RV) a rencontré une frange de Rewmi, notamment de la commune de Thiès-Ouest, pour un soutien lors du scrutin du 17 novembre.
Et au-delà des législatives, une option est annoncée, allant dans le sens de la construction d’une nouvelle coalition vers les rendez-vous électoraux à venir, précisément les prochaines élections locales. Certains ont marqué leur intérêt tandis que d’autres ont soutenu l’idée qu’ils aillent d’abord discuter avec Idrissa Seck pour une éventuelle orientation à donner à la base, dans ce sens. Les mêmes sources renseignent d’ailleurs qu’avant les législatives, Thierno Alassane Sall a eu à rencontrer Idrissa Seck, pour une éventuelle alliance lors de ces législatives, mais ce dernier avait déjà donné sa parole ailleurs. Cependant, à l’issue de la rencontre entre Thierno Alassane Sall et cette frange de Rewmi, aucune décision n’a été prise, mais l’idée est de poursuivre la réflexion, pour éventuellement sceller prochainement une entente.
En tout cas, aux yeux de plusieurs acteurs politiques de Thiès, la mise d’un terme à la carrière politique du président Idrissa Seck serait un véritable gâchis, car il n’a posé aucun acte qui mérite un tel sort, «d’autant plus que ceux qui s’agitent aujourd’hui ont faire pire que ce qui lui est reproché. Et de telles reproches sont seulement liées au fait que le président Idrissa Seck a toujours préféré mettre le focus sur l’intérêt du pays, en acceptant de répondre à la main tendue de Me Abdoulaye Wade d’abord, puis du Président Macky Sall. Malheureusement, une telle démarche a été transformée en souillures sur sa trajectoire par des politiciens mal intentionnés».
En attendant cette mise à jour de la carte politique, les différents leaders locaux poursuivent leur randonnée dans le cadre de la campagne électorale, chacun voulant que sa famille politique se taille une place de choix dans cette inéluctable reconfiguration. C’est pourquoi, lors de visites de proximité ce week-end, Abdou Mbow a tiré sur le camp présidentiel. Il a déclaré que dans le contexte actuel, l’intérêt personnel doit être banni et que toutes les énergies soient orientées vers les défis de développement du pays. C’est tout le sens, à ses yeux, de la mise en place réussie de l’inter-coalition, dont le seul objectif est le progrès du Sénégal. Et pour ce faire, dit-il, beaucoup de leaders ont renoncé aux privilèges personnels pour se mettre exclusivement au service des aspirations des populations.
Selon lui, pour redorer son blason, le parti au pouvoir n’a trouvé rien de mieux à faire que de recourir à une vaste campagne de transhumance, parce que tout simplement ses 8 mois de gouvernance ne sont marqués que par un recul dans tous les domaines, le désespoir, notamment dans les rangs de la jeunesse, ce qui exacerbe le phénomène de l’émigration clandestine. C’est la raison pour laquelle, il souligne qu’il n’est pas exclu qu’il se tourne vers des fraudes massives, car il sait qu’il a été lâché par les populations. Abdou Mbow est d’avis que la transhumance est de nature à détruire la morale et la dignité dans la politique.
En meeting à Mékhé, Thierno Alassane Sall tête de liste de la coalition Sénégal Kese a quant à lui assimilé les transhumants à des criquets pèlerins. Il ajoute que ceux qui étaient jetés en pâture, accusés de détournements, sont en train de se ruer vers les rangs de PASTEF. Pour lui, c’est nauséabond d’autant plus que certains étaient déjà investis dans les listes de l’opposition.
LIGUE 1 : AJEL DE RUFISQUE FREINE LE JARAAF, TEUNGUETH FC RESTE LEADER
Le Jaraaf de Dakar occupe la deuxième place de la ligue 1 sénégalaise malgré son match nul, 1-1, devant le promu AJEL de Rufisque, lors de la quatrième journée, au terme de laquelle Teungueth FC est resté leader, grâce à sa victoire
Le Jaraaf de Dakar occupe la deuxième place de la ligue 1 sénégalaise malgré son match nul, 1-1, devant le promu AJEL de Rufisque, lors de la quatrième journée, au terme de laquelle Teungueth FC est resté leader, grâce à sa victoire sur la Linguère de Saint-Louis, 2-1.
Almamy Fall a ouvert le score à la 40e mn pour le Jaraaf. AJEL a réussi la prouesse d’égaliser dans la dernière minute du temps règlementaire.
Le club dakarois a perdu des points au profit de Teungueth FC (10 points), le leader et champion en titre qui, sur sa pelouse, a dominé le club saint-louisien.
Le Jaraaf, son dauphin de la précédente saison, passée est deuxième avec huit points.
Dans les autres matchs de la quatrième journée, l’AS Pikine a signé sa première victoire de la saison en battant Oslo FA, 1-0. Adama Diaw a marqué le but de cette rencontre. L’AS Pikine occupe la 10e place avec 5 points (-2).
L’US Gorée a fait la plus belle opération de cette journée en dominant la Sonacos, qui tient la 15e place, grâce à un but de Mamadou Sow marqué pendant le temps additionnel de la seconde période. Cette victoire a permis aux insulaires de se hisser à la troisième place avec 7 points (+2).
Tenue en échec sur sa pelouse par l’US Ouakam, 1-1, l’ASC HLM est quatrième avec sept points (+1).
Wally Daan de Thiès occupe la cinquième place avec le même nombre de points, grâce à son succès contre le 14e, Jamono de Fatick, 1-0.
Le Casa Sports n’est plus lanterne rouge. Le club ziguinchorois, avec 2 points (-2), est 13e. Il a fait un match nul contre Dakar Sacré-Cœur, qui est septième avec 5 points, 0-0.
Voici les résultats de la 4e journée :
– Dimanche
Génération Foot 1 – 1 Guédiawaye FC
Jaraaf 1 – 1 AJEL
Sonacos 0 – 1 US Gorée
HLM 1 – 1 US Ouakam
AS Pikine 1 – 0 Oslo FA
– Samedi
Teungueth FC 2 – 1 Linguère
Jamono de Fatick 0 – 1 Wally Daan
Dakar Sacré-Cœur 0 – 0 Casa Sports
TABLEAU SOMBRE DU TRAVAIL DOMESTIQUE
La situation des Travailleurs domestiques (Td) est préoccupante. Malgré les efforts des différents Etats, ils vivent dans une précarité absolue. Leurs droits économiques, sociaux et culturels sont quotidiennement foulés aux pieds.
En Afrique de l’Ouest, le travail domestique demeure informel. Malgré les cadres juridiques internationaux pour encadrer le secteur, les travailleurs domestiques vivent dans une précarité absolue. La plupart n’ont ni accès à des contrats ni à la protection sociale dans le cadre de leur travail, selon une étude menée par le Centre de recherche et d’action sur les droits économiques, sociaux et culturels (Cradesc), avec l’appui de la Fondation pour une société juste (Fjs).
La situation des Travailleurs domestiques (Td) est préoccupante. Malgré les efforts des différents Etats, ils vivent dans une précarité absolue. Leurs droits économiques, sociaux et culturels sont quotidiennement foulés aux pieds.
«Plus de 85% des Td n’ont pas de contrat écrit en bonne et due forme. Plus de 85% ne perçoivent même pas l’équivalent du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig). Ils gagnent moins de 27 200 francs Cfa par mois. Beaucoup ne bénéficient pas de congés payés ni d’indemnités de licenciement, et travaillent plus de 8 heures par jour. La quasi-totalité n’est pas déclarée à la Sécurité sociale. Sans allègements de travail, les femmes sont souvent victimes de licenciements durant la grossesse», révèle une étude menée par le Centre de recherche et d’action sur les droits économiques, sociaux et culturels (Cradesc), avec l’appui de la Fondation pour une société juste (Fjs).
Laquelle a pour objectif de «documenter les violations des droits économiques sociaux et culturels des travailleurs domestiques, et évaluer l’efficacité des appuis dont ils bénéficient en vue de renforcer le plaidoyer visant leur protection et leur émancipation économique, et de contribuer à la réduction de la vulnérabilité».
Les résultats de cette étude qui ont été présentés la semaine dernière, font ainsi état de «9, 6 millions de Td en Afrique dont 6, 6 millions de femmes, soit 68, 4% de cette main-d’œuvre informelle (Oit, 2021)».
La majorité des travailleurs domestiques est âgée de 15 à 25 ans. Le niveau d’instruction est faible, avec moins de 2% des Td ayant fait des études supérieures. La majorité n’a pas dépassé le primaire. Les Td sont en majorité célibataires. On retrouve aussi des femmes mariées dans le secteur. Plus de 70% des Td trouvent un emploi par voie informelle, selon l’étude.
Violences subies par les Td
Dans les pays de la sous-région, il a été aussi noté une forte présence des femmes dans le secteur. Au Bénin par exemple, les travailleuses représentent 84, 27% en 2011, au Togo 80, 29% en 2017, en Mauritanie 68, 52% en 2017 et en Gambie 48, 08% en 2018 (Oit 2022).
Entre 50% et 90% des Td subissent des violences, principalement verbales. Prévalence particulièrement élevée chez les filles (mineures). Plus de 90% des victimes ne sont pas syndiqués, restreignant l’accès à la Justice.
Les femmes sont également confrontées à des Violences basées sur le genre (Vbg). Et pour y faire face, elles se tournent principalement vers leurs proches pour obtenir un soutien. Les conflits avec les employeurs sont souvent résolus par des mécanismes non juridictionnels, laissant de nombreux cas non résolus et des niveaux de satisfaction variables.
Faible ratification de la Convention 189 de l’Oit
Pour la directrice du Cradesc, ces violations peuvent être imputables à «l’absence de contrôle de la part quasiment des inspections du Travail qui devraient être activées par nos gouvernements en vue de protéger les travailleurs domestiques». En effet, indique Dr Fatimata Diallo, «le travail domestique est un travail à part entière qu’il faut encadrer». La directrice du Cradesc relève également «une faible ratification de la Convention 189 de l’Organisation internationale du travail (Oit) sur le continent africain». Cette convention promeut le renforcement de la protection des travailleurs.
«Les gouvernements hésitent à ratifier un certain nombre de conventions, parce que cela leur impose un certain nombre d’obligations, et ça pose problème. Il faut vraiment une réelle volonté politique pour qu’on change cette situation», considère Mme Diallo.
En Afrique de l’Ouest, seule la République de Guinée l’a ratifiée. Mais, souligne Mme Diallo, «la Guinée n’arrive pas encore à donner le traitement le plus approprié à ces travailleurs domestiques».
Pour un pays comme le Sénégal, renseigne-t-elle, «la question de la ratification de la Convention 189 a été agitée dans les années 2011, en Côte d’Ivoire, ça a été agité dans les années 2015. Au Bénin, c’est une actualité assez intéressante en raison du travail que font les syndicats et les autres acteurs de la Société civile. Lors de nos interventions, nous avons eu la garantie que le gouvernement va procéder à la ratification de la Convention 189. Au Sénégal, c’est un débat qu’il faut réactualiser, et c’est l’enjeu de ces interventions dans les différents pays. Le travail des syndicats et des organisations de la Société civile doit être renforcé pour qu’on arrive à avoir une ratification de la Convention 189. La ratification c’est une chose, l’application c’est une autre chose. Il faut qu’on mette en place les mécanismes nécessaires, qu’on renforce les inspections du Travail, qu’on sensibilise davantage les patronats. Nous tous, nous sommes d’une certaine manière membres du patronat, parce que la plupart des gens ont des travailleurs domestiques dans leur foyer. Il faut davantage une sensibilisation pour que tous les acteurs, toute la société d’une manière générale, puissent être sensibles à leurs conditions».
Pour rappel, cette étude a été menée dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui stratégique aux travailleuses domestiques. Le Pastdom a été initié pour contribuer à la production de nouvelles connaissances sur le travail domestique. Car, expliquent les chercheurs, «ce secteur reste largement sous-exploré et n’est pas suffisamment pris en compte dans les priorités du monde scientifique et de la recherche. Cette absence d’attention contribue à la persistance des problématiques auxquelles les travailleurs domestiques sont confrontés.
En outre, le manque persistant de protection légale et adaptée à la réalité du travail domestique, la faiblesse des mécanismes de mise en œuvre des lois existantes dans les pays africains, en particulier en Afrique de l’Ouest, et le besoin de renforcer l’organisation et les intérêts des travailleurs domestiques constituent des défis majeurs».
Au cours des deux premières phases d’exécution (2021 et 2024), le projet a, d’après le Cradesc, «contribué à renforcer la mobilisation des acteurs-clés en créant des plateformes multi-acteurs et à documenter les cas de violation, les mécanismes de protection existants pour mieux défendre leurs droits socio-économiques et culturels»
Pr Amsatou Sow Sidibé, présidente de la Cndh : «LES TRAVAILLEURS DOMESTIQUES MERITENT UNE ATTENTION PARTICULIERE»
«Les travailleurs domestiques représentent une part significative de la main-d’œuvre informelle, avec une majorité de femmes évoluant dans des conditions précaires et souvent sans protection sociale ni garantie de leurs droits fondamentaux. Les travailleurs domestiques méritent une attention particulière. Ce sont des personnes que l’on peut classer parmi les personnes vulnérables. Et alors le contexte, il faut le préciser. C’est l’Afrique qui compte environ 9, 6 millions de travailleurs domestiques dont 68% sont des femmes, et ce sont des femmes qui sont exposées à une double vulnérabilité ; d’abord parce qu’elles travaillent avec un statut d’informel et ensuite elles sont isolées géographiquement et socialement. Elles quittent leurs familles pour venir dans les grandes villes. Le Projet d’appui stratégique aux travailleuses domestiques (Pastdom) nous a fourni des données essentielles qui montrent que malgré les engagements internationaux, la mise en œuvre des mécanismes de protection pour ces travailleurs reste très insuffisante. Alors que quand on cite la Convention 189 de l’Oit, qui demande le renforcement de la protection des travailleurs, nous nous rendons compte que cette Convention 189 n’est presque pas ratifiée par les Etats. Les Etats qui l’ont ratifiée sont exceptionnels. En tant qu’Institution nationale des droits de l’Homme (Indh), notre rôle est d’assurer la promotion et la protection des droits de tous sans exception, y compris les droits des travailleurs domestiques. Nous devons nous engager ensemble (Indh) à leur offrir un environnement de travail digne, sûr et respectueux de leurs droits. Le rôle des Indh est essentiel pour assurer l’éducation des parties prenantes sur le caractère fondamental de la protection et de la promotion des travailleurs domestiques. Les Indh militent en général pour l’adoption, la réforme et la mise en œuvre de lois nationales spécifiques qui protègent les travailleurs domestiques. Elles plaident pour que les pays ratifient et appliquent la Convention 189 qui concerne les travailleurs domestiques et qui établit des normes minimales de protection et de droits pour ces travailleurs.»
LE REPORT DE L’INHUMATION DE MAMADOU MOUSTAPHA BA A LA UNE DE LA PRESSE
Les livraisons de ce lundi reviennent sur le décès de Mamadou Moustapha Ba après la décision du procureur de la République d’ordonner une autopsie visant à déterminer la cause de la mort de l’ancien ministre des Finances et du Budget.
Dakar, 11 nov (APS) – Le décès de Mamadou Moustapha Ba reste le sujet dominant de l’actualité, après la décision du procureur de la République d’ordonner une autopsie visant à déterminer la cause de la mort de l’ancien ministre des Finances et du Budget.
“Suspicions autour d’un décès”, titre Le Soleil en ajoutant qu’une autopsie ordonnée par le procureur de la République a révélé “plusieurs éléments qui sont de nature à attester que la mort [de Mamadou Moustapha Ba] n’est pas naturelle”.
Par conséquent, la levée du corps et l’inhumation de l’ancien ministre rappelé à Dieu le 4 novembre dernier à Paris ont été reportées.
“La famille du défunt, mécontente, réclame la dépouille”, annonce Le Soleil. “On est en train de tergiverser […] Mamadou Moustapha Ba ne mérite pas ce traitement”, rapporte Vox Populi en citant l’avocat El Hadj Diouf, conseil de la famille du défunt.
WalfQuotidien, citant également Me Diouf, se fait à son tour l’écho des préoccupations de la famille. “Ça vire en affaire d’État”, fait observer le même journal.
D’autres quotidiens, dont Tribune, annoncent que le parquet a ordonné une enquête, qui est confiée à la Division des investigations criminelles (DIC).
Libération annonce l’envoi d’une commission rogatoire de la DIC en France. La Division des investigations criminelles et la police scientifique “ont été chargées de ‘certaines diligences'”, indique le même journal, ajoutant qu'”on s’achemine vers l’ouverture d’une information judiciaire qui pourrait aboutir à une commission rogatoire en France, où est décédé l’ancien ministre”.
“Une tournure inattendue”
“Entre les rebondissements sur les causes ‘pas naturelles’ de la mort du dernier ministre des Finances et du Budget [de] Macky Sall et l’ouverture d’une enquête par le parquet de Dakar, le décès de Mamadou Moustapha Ba semble encore loin de livrer tous ses secrets”, commente Sud Quotidien.
Le Quotidien souligne que son décès “est en train de prendre une tournure inattendue”, L’Observateur faisant état de “nombreuses questions” soulevées à la suite de l’autopsie ordonnée par le parquet de Dakar.
Mamadou Moustapha Ba a été “retrouvé sans vie à Paris, après plusieurs jours de recherches”, écrit L’Observateur, selon lequel l’épouse de l’ancien ministre des Finances et du Budget “sera l’une des premières personnes à faire face aux enquêteurs” de la DIC.
“Sa convocation est sur la table du patron de la DIC. Étant parmi les premières personnes à voir le corps sans vie de son mari, les enquêteurs veulent en savoir davantage sur les fréquentations de son mari en France, le contenu de leurs dernières conversations et l’état de santé” de l’ex-ministre des Finances et du Budget, poursuit L’Observateur.
”Mamadou Moustapha Ba ne mérite certainement pas ce qui lui arrive. Son décès brutal en France avait ému tous ceux qui le connaissaient, mais voilà que son inhumation est l’objet d’une polémique”, note le journal Les Échos.
Si ce journal estime que les zones d’ombre liées à ce décès doivent certes être éclairées, il note que “c’est une épreuve difficile infligée à la famille qui, en plus de porter son deuil prolongé, doit faire face à des suspicions sur les circonstances de cette mort”.
Par Mamadou BAAL
DONALD TRUMP, ETATS-UNIS, ET TRANSFORMATIONS GEOPOLITIQUES
Le poste ministériel le plus crucial dans le prochain gouvernement sénégalais ne sera pas la Primature, mais bien le ministère des Affaires étrangères.
Le poste ministériel le plus crucial dans le prochain gouvernement sénégalais ne sera pas la Primature, mais bien le ministère des Affaires étrangères.
Ne nous y trompons pas : Donald Trump va accélérer la cadence des transformations politiques et économiques mondiales, redéfinissant la géopolitique à un rythme inédit. Les citoyens américains en ont ainsi décidé, et les répercussions de cette dynamique seront ressenties partout.
L’ambiance de sectarisme croissant en Europe et l’affirmation sans complexe des «extrêmes droites» laissent entrevoir une disparition progressive des idéologies traditionnelles. Nous sommes face à une mutation profonde, un monde où les anciennes alliances se fragiliseront et où chacun agira d’abord dans son propre intérêt, pour sans doute encore plusieurs décennies.
Trump va précipiter cette reconfiguration géopolitique et économique en instaurant un réalisme économique plus brutal dans les relations internationales. En ce sens, le présent sera toujours façonné par nos actions, mais ce seront toujours les générations futures qui porteront leurs conséquences.
L’élection de Donald Trump annonce quatre années de douleur pour asseoir ce nouveau monde bipolaire. Les victimes immédiates seront l’Europe, Volodymyr Zelensky et les Palestiniens. Poutine et Netanyahou pourraient bien s’en réjouir, mais les Européens eux, paieront un lourd tribut, pris entre le fardeau de la bataille économique que les Etats-Unis et la Chine imposeront au reste du monde, et le coût de la guerre en Ukraine.
A travers des alliances comme les Brics, la Chine et la Russie formeront un front face aux Etats-Unis, forçant les grandes puissances à se repositionner dans cette reconfiguration mondiale.
Si les Brics, menés par la Chine, l’Inde, la Russie, le Brésil, l’Afrique du Sud et la Turquie, favorisent l’émergence d’un Front face aux Etats-Unis, les laissés-pour-compte qui devront se repositionner, est-ce les puissances intermédiaires (Allemagne, Japon, France) ou bien la masse critique des pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine ?
Dans la première moitié de ce siècle, les bases d’un nouvel ordre politique mondial seront, à n’en point douter, établies.
Dans la seconde moitié, l’économie numérique dominera et la technologie prendra de plus en plus de place. Le prochain siècle pourrait bien être celui du règne des machines, où les humains se contenteront d’observer un monde transformé.
Nous assistons à une fracture imminente
Les Etats-Unis et l’Europe d’un côté, les Brics de l’autre, chaque entité avec sa monnaie électronique et ses circuits économiques. Deux institutions mondiales émergeront pour coordonner les échanges : les Nations unies (refondées) et une organisation parallèle qui pourrait bien émaner des Brics.
L’Afrique se retrouvera au centre de cette rivalité pour les richesses naturelles de son sous-sol. Seule une unité politique africaine forte pourrait permettre au continent de faire face à ces puissances économiques dans un monde bipolaire.
La mission diplomatique à venir pour le Sénégal sera complexe et cruciale, marquée par une diplomatie économique subtile et stratégique. Il ne faudra surtout pas se tromper dans le choix du ministre qui dirigera ce poste.
Mamadou BAAL
Expert Communication Audiovisuel Consultant
Décès de Samba Mballo du groupe Gélongal
Le groupe Gélongal est à nouveau frappé par un deuil. Samba Mballo, un des membres fondateurs du groupe, a été rappelé à Dieu hier, à Dakar. Une nouvelle qui a plongé le fouladou dans la consternation. Selon le maire de Kolda, Mame Boye Diao, le Fouladou perd un autre de ses plus grands ambassadeurs. A l’en croire, ce trio a su porter haut le flambeau de notre terroir et jamais ils n’ont eu de cesse de clamer leur appartenance à la belle région de Kolda. Il présente ses condoléances à Moussa Mballo qui est orphelin de ses deux compagnons à savoir Samba Mballo et Papis Baba Diallo décédé le 4 mai 2018, suite à un accident sur l’autoroute à péage.
ONU-Femmes renforce les candidates aux législatives
La loi instituant la parité absolue a permis la présence à l’Assemblée nationale de 44% de femmes. Malgré cette performance, d’autres défis restent à être relevés, notamment le respect de la loi dans les instances de l'Institution, les contraintes politiques, sociales et culturelles. Dans ce cadre, Onu-Femmes vient d’organiser à Thiès, en collaboration avec les organisations partenaires, l'accompagnement des candidates aux élections législatives du 17 novembre 2024 et des parties prenantes, un atelier de sensibilisation et de renforcement de capacités. Il s'agit de renforcer les compétences des candidates sur les enjeux de la communication en période électorale à travers des stratégies de plaidoyer, l’efficacité et la persuasion de la cible, mais aussi permettre aux candidates de comprendre le cadre juridique des élections législatives. Il s’y ajoute une sensibilisation sur l'importance d'une campagne électorale dans un environnement non violent, de paix et de sécurité.
Le mouvement ETIR apporte aussi son soutien à Pastef
La liste des nouveaux soutiens à la liste Pastef continue de s’allonger à Thiès. C’est ainsi que le mouvement Ensemble pour le Travail et l’Intégrité Républicaine (ETIR) de l'ingénieur en Génie Civil Moussa Sarr a également décidé de rouler pour cette liste à l’occasion des élections législatives du 17 novembre 2024. «Depuis la victoire de Diomaye-Président, ETIR est resté attentif aux importantes mutations sociopolitiques dans le pays et s’est ensuite inscrit dans la dynamique d’une large concertation inclusive dans ses rangs, pour avoir une bonne appréciation globale», a-t-il indiqué. Selon lui, les constats tournent autour du caractère souverain du nouveau pouvoir, la séparation effective des trois pouvoirs, le caractère volontariste sur le plan économique. C’est fort de tout cela, dit-il, que le «le mouvement ETIR a unanimement décidé de soutenir la liste PASTEF et demande à tous ses membres de ne ménager aucun effort pour qu’elle obtienne une majorité confortable à l’Assemblée Nationale.
Accompagnement financier des artistes photographes
En partenariat avec l’ambassade de Côte d’Ivoire à Dakar et le cabinet Éthique Art Conseils, l'association Afrique Art Up a organisé ce samedi une exposition dénommée «Connexions Culturelles». C’est en présence de certains artistes dont les œuvres incarnent la richesse, la diversité et la créativité qui caractérisent le paysage artistique africain. Parmi eux, l’artiste photographe Ly la Gazelle qui a fustigé le manque d’accompagnement des États. «Nous n’avons pas du tout le soutien des autorités pour la photographie. Les artistes photographes sont dans une galère pas possible. Quand un peintre demande des accompagnements, le gouvernement l’accompagne. Alors qu'on ne considère même pas les photographes. On peut vendre une œuvre d’art à 5 millions mais la même œuvre en photographie, les gens vont dire ; c’est de la photo. Tout le monde fait de la photo», affirme la photographe originaire de Côte d’Ivoire. Ly La Gazelle invite ainsi les autorités à mettre en place des financements pour les photographes. «Il y a des gens qui veulent s'investir dans ce créneau mais comme ils n'ont pas d'accompagnement, ils font autre chose au lieu de faire de la photo», regrette l’artiste qui dénonce aussi la discrimination liée au genre dans le monde.
Grève illimitée des Docteurs en spécialisation
Les docteurs en spécialisation (DES) sont plus que jamais déterminés dans leur combat pour l'amélioration de leurs conditions de travail. Dans un communiqué parvenu à «L'As», ils dénoncent l'indifférence des autorités par rapport à cette revendication. Par conséquent, ils ont décrété une grève totale (arrêt de toutes les activités hospitalières) illimitée à compter du lundi 11 novembre 2024. Ces blouses blanches précisent que ce mot d'ordre de grève totale illimitée est l'expression de leur détermination à se mobiliser et à se sacrifier pour obtenir justice et dignité. Le COMES souligne d'ailleurs qu'il fera face à toute forme d'intimidation de quelque bord que ce soit et n'hésitera pas à adopter des mesures de lutte qu'il jugera nécessaire pour la défense de ses membres.
L'Apdh exige des éclaircissements sur la libération de Nabou Lèye
La libération provisoire de Nabou Lèye, l'une des mises en cause dans le double meurtre d’Abdou Aziz Ba dit Aziz Dabala et du jeune Boubacar Gano alias Waly continue de susciter des polémiques. Après sa famille, c'est au tour de l'association pour la protection des droits humains (APDH) de solliciter des éclaircissements sur ces chefs d'accusation. Dans un communiqué parvenu à «L'As», l’association souligne que cette libération provisoire est intervenue sans aucun acte de procédure posé depuis le début de l'instruction. Nonobstant le caractère secrète de l'instruction prévu par les dispositions de l'article 11 du Code de procédure pénale, les membres Apdh rappellent que le droit à l'information comme un droit universel et l'organisation de points de presse et les reconstitutions des faits dans certains dossiers criminels, attribuent à cette disposition un caractère supplétif.
Caravane de l'inter-coalition de l’opposition
La caravane de l'inter-coalition Samm Sa Kaddu, avec Takku Wallu et Jamm Ak Njariñ a sillonné hier la banlieue. Barthélémy Dias et Cie sont allés à Pikine et à Guédiawaye où ils ont été accueillis par l’ancien maire Aliou Sall. Selon la tête de liste nationale de Samm Sa Kaddu, cette caravane montre que l'unité de leurs coalitions est leur plus grande force, unissant toutes les voix pour une représentation honnête et engagée. A l’en croire, cette mobilisation dépasse le cadre d'une campagne puisqu’elle incarne l'alternative dont notre pays a besoin. « Dans chaque quartier, les Sénégalais nous rappellent à quel point leur confiance a été trahie et leurs espoirs déçus par ce régime. Mais ce que nous voyons également, c'est leur aspiration profonde à un avenir meilleur. Pikine et Guédiawaye demandent justice sociale, sécurité, et des opportunités réelles pour notre jeunesse – un appel auquel nous répondrons avec engagement et intégrité», déclare M. Dias.
Diomaye au sommet de l’Oci
Le Chef de l’État Bassirou Diomaye Faye est à Riyadh depuis hier, où il participe au Sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) consacré à la situation en Palestine et au Liban. Ce sommet, prévu aujourd’hui, vise à renforcer le soutien et la solidarité de la Oumma islamique envers ces deux pays et à promouvoir une paix durable dans la région.
Fin des accords de pêche
Avec l'arrivée à terme du protocole d'application de l'accord de partenariat dans le domaine de la pêche avec l’Union Européenne, Dr Fatou Diouf, ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires fera prochainement face à la presse. Elle va clarifier les nouvelles orientations stratégiques du gouvernement pour une gestion durable de nos ressources halieutiques, tout en mettant en avant les intérêts nationaux. Pour rappel, le protocole signé le 18 novembre 2019 pour une durée de cinq ans, arrive à terme le 17 novembre 2024 à minuit.
Les travailleurs d’Emedias toujours en grève
Les employés du Groupe EMedia Invest entament une nouvelle semaine de grève, face à une situation salariale qui s'aggrave. Malgré les médiations, aucune solution n'a été trouvée pour régler définitivement le problème des employés, déplorent-ils. Dans un communiqué, les travailleurs de ce groupe dénonce « l'inaction persistante et inquiétante de la direction générale face à notre seule et légitime revendication: les salaires !» A les en croire, depuis le début de leur mouvement, ils ont exprimé de manière claire et précise leurs attentes en matière de régularisation des salaires que le personnel peine à recevoir depuis 5 mois. Ainsi ils ont répondu présent à toutes les rencontres pour trouver une issue heureuse à cette crise. Mais force est de constater, regrettent les travailleurs, que la direction générale ne tient pas, encore une fois, ses engagements. Selon eux, cette situation «n'est plus seulement intenable, elle est de plus en plus insupportable». Et face à cette violation flagrante de leur droit, les travailleurs ont décidé de durcir le ton avec des actions plus concrètes, plus déterminées et plus engagées.
Birima Mangara pour le développement de la culture
Birima Mangara, tête de liste nationale de la coalition Pôle alternatif 3e voie – Kiiraay ak Natangué, aux élections législatives de dimanche prochain, a promis, samedi, en cas de victoire, le vote de lois permettant de faire du Sénégal un pôle culturel internationalement reconnu. «Ndiambour est connu pour sa culture. Si nous sommes élus, nous allons faire des propositions de loi qui rendront notre culture plus dynamique, permettant au Sénégal de rayonner dans le monde grâce à la région de Louga», a-t-il déclaré d’après l’Aps, lors de son meeting à Louga. Il a mis «un accent particulier sur le développement culturel, plaidant pour la mise en place d’une industrie valorisant les richesses artistiques locales». Selon lui, la coalition Kiiraay ak Natangué se positionne en faveur d’un avenir inclusif et prometteur. La tête de liste départementale, Fatoumata Bintou Rassoul, a défendu les priorités sociales de leur programme, insistant sur l’emploi des jeunes et l’autonomisation des femmes comme axes centraux. Voter pour la coalition Kiiraay ak Natangué, c’est choisir une Assemblée nationale de rupture, où les préoccupations des populations seront au cœur des politiques publiques, a-t-elle soutenu. Elle a également lancé un appel à la mobilisation des jeunes pour garantir une victoire décisive, le soir du 17 novembre.