La Ligue 1 va engager sa 4ème journée ce week-end avec le duel à distance qui oppose Teungueth FC et Jaraaf, coleaders au classement. Les Rufisquois tenteront ce samedi à domicile de consolider le fauteuil de leader face à la Linguère de Saint-Louis. Le Jaraaf poursuivra le même but lors du déplacement qu’il fera demain dimanche sur la pelouse des promus de l’Ajel de Rufisque.
Le championnat de Ligue 1 se poursuit ce week-end avec la quatrième journée. Après qu’il s’est emparé du fauteuil de leader, Teungueth FC (7 points), tentera de le consolider à domicile lors le duel qui l’opposera à la Linguère de Saint-Louis. Une équipe de Saint-Louis qui, après une défaite subie sur sa pelouse du stade Alboury Ndiaye de Louga, face au Jaraaf (1-3) sera soucieuse de se dégager de sa place de première équipe relégable (14e ; 2 points). Le Jaraaf gardera un bon œil sur leader rufisquois.
Deuxième au classement avec le même nombre de points (7), les « Vert et Blanc » accueillent demain dimanche au stade municipal de Yoff, l’AJEL de Rufisque. La formation de Malick Daff voudra surfer sur leur bonne forme du moment et enchaîner par une deuxième victoire. Ce qui ne sera pas cependant une simple promenade devant le promu rufisquois qui s’est déjà signalé par une bonne entame de saison (4e, 5 points).
Troisième au classement, l'Asc HLM (6 points) retourne ce samedi 9 novembre au stade municipal des HLM. Devant leur public, les promus auront à cœur de confirmer et d’asseoir un peu plus leur excellent début de saison lors de la réception de l’US Ouakam (11e, 4 points).
Leader lors des deux premières, Dakar Sacré-Cœur reçoit au stade Municipal de Yoff, le Casa Sports, lanterne rouge (16e, 1 point). Au stade Massène Sène, Jamono Fatick (12e, 2 points) croisera le promu Wallydaan de Thiés (7e, 4 points).
De son côté, l’As Pikine (15ème, 2 points) sera à la recherche de sa première victoire pour donner un véritable envol à leur saison. Les Pikinois accueillent demain dimanche au stade Alassane Djigo, Oslo FA de Grand Yoff (10e, 4 points).
Au même moment, Génération Foot (8e, 4 points) accueille sur la pelouse du stade Lat Dior, le Guédiawaye FC (9ème, 4 points). Cinquième au tableau, l’US Gorée (4 points), se rendra au stade Iba Gueye de Mbacké où il fera face à la SONACOS (13e, 2 points).
PROGRAMME 4ÈME JOURNÉE
SAMEDI 9 NOVEMBRE
(16H45) Stade municipal de Yoff
Dakar Sacré Cœur-Casa Sports
Le Comité International Olympique s’est réjoui du travail abattu par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026 (COJOJ).
Le Comité International Olympique s’est réjoui du travail abattu par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026 (COJOJ). A désormais moins de deux ans des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026, le Sénégal s’attelle plus que jamais à réussir le défi de l’organisation pour cet événement qui se déroulera pour la première fois en Afrique.
A cet effet, le Comité International Olympique (CIO) et le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026 (COJOJ) ont tenu une conférence de presse conjointe ce vendredi pour faire le point de la situation après la 6ème réunion de la Commission de Coordination des JOJ 2026.
Présidente de la dite commission, Nawal El Moutawakel n’a pas caché sa satisfaction face à l’avancée notée dans l’organisation de ces Jeux. « Nous avons dépassé le cap des deux ans avant les JOJ. Nous y sommes presque. Le rythme des progrès et les exigences liées à l’organisation vont s’intensifier au fur et à mesure que la date approche. Nous allons bientôt lancer le programme des volontaires, le relais de la flamme, l’hymne, la mascotte. Nous sommes heureux de voir que le COJOJ est sur une bonne dynamique. Nous avons été informés que les membres du COJOJ vont passer 70 personnes en 2024 pour 330 collaborateurs d’ici la fin de l’année 2025. Le COJOJ a mis en place son programme de marketing, communication et mobilisation. Les choses avancent très bien. L’académie Dakar 2026 nous a été présentée. Elle vise à créer des talents pouvant intégrer les différentes organisations. Elle contribuera à la. création d’héritage en formant plus de 400 personnes», a fait savoir El Moutawakel, vice-présidente du CIO. Cette dernière, qui a également visité les sites devant abriter les JOJ, a réitéré sa satisfaction face au travail réalisé tout en rappelant l’importance de cet événement pour le continent africain. «Les compétitions se déroulent sur 3 sites : Saly, Dakar, Diamniadio. La Piscine Olympique et Iba Mar seront les deux sites qui vont accueillir les compétitions à Dakar. Ce sont des installations et les travaux avancent très bien. Ibrahima Wade va passer chaque semaine pour faire le suivi. Le stade Abdoulaye Wade, le centre équestre, les autres infrastructures seront livrées à temps… Le COJO met tout en œuvre pour une bonne organisation des JOJ. (…) On a convenu d’une date officielle qui se trouve être le lancement officiel des JOJ. Le succès de Dakar sera celui du CIO et de tous nos partenaires. Voir Dakar accueillir ces JOJ est exceptionnel. Le projet est porté par une équipe soudée et dynamique. La plateforme est inestimable pour les jeunes. Ils ont l’occasion de briller et de progresser. C’est un moment historique de voir l’Afrique célébrée cet évènement. En 2036, l’Inde, l’Indonésie, bref une liste de 10 pays sont intéressés par l’organisation des JOJ», a ajouté Nawal El Moutawakel.
«NOUS SOMMES PRÊTS À ACCUEILLIR LE MONDE»
Mamadou Diagna Ndiaye, président du Comité National Olympique Sportif et Sénégalais (CNOSS), est resté dans la même dynamique et indique que le pays de la Téranga sera prêt à accueillir le monde pour une fête de l’Afrique. «Ils ont visité l’état d’avancement des travaux. Ils ont eu une idée. On a 24 mois avant les JOJ. Je peux dire que nous sommes prêts à accueillir le monde. Il est clair qu’on sera prêt avant 2026 mais il peut y avoir des imprévus et on ne le souhaite pas. C’est une belle image de voir l’Afrique recevoir ces JOJ. On voit toujours les Africains briller dans les grands évènements sous d’autres bannières. Aujourd’hui, c’est super de voir cet événement sur nos terres», a affirmé Mamadou Diagna Ndiaye.
LES INFRASTRUCTURES DES JOJ SERONT LIVRÉES EN DÉCEMBRE 2025
Coordonnateur du Comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (COJOJ), Ibrahima Wade, rassure par rapport à la livraison des infrastructures et la participation du Sénégal, dont les 35 fédérations ont déjà dégagé leur programme de préparation
Coordonnateur du Comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (COJOJ), Ibrahima Wade, rassure par rapport à la livraison des infrastructures et la participation du Sénégal, dont les 35 fédérations ont déjà dégagé leur programme de préparation. Le vice-président du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) a souligné la dimension inclusive et culturelle des JOJ.
Lancement préparation en Janvier 2025
«Les infrastructures seront livrées en décembre 2025. Les athlètes pourront participer à des épreuves tests. Les installations ne seront pas ouvertes au grand public car on sera à un an des JOJ. Les fédérations sportives ont un programme de préparation pour leurs athlètes. Il y avait un travail de détection effectué en 2022 par les fédérations. Le Covid est passé par là mais les 35 fédérations ont fait ce qu’il faut. Elles ont remis leurs plans de préparation pour 2025 et 2026. Le plan de préparation sera lancé en janvier 2025. Cela va regrouper 400 à 450 athlètes avant de se refermer sur 150.»
« Les femmes parties intégrantes des JOJ »
« On a tendance à oublier que les JOJ, c’est aussi la culture. Il y aura un concours de mascotte et ce sera lancé dans les prochains jours par le président Mamadou Diagna Ndiaye. On sera dans une alliance entre sport et culture. Les jeunes seront au cœur du processus. 60% des volontaires sont des jeunes. Les femmes aussi font partie intégrante des JOJ. On est dans une démarche inclusive… Dakar En Jeux est une manière de garder le momentum. On a fait une simulation avec une cérémonie d’ouverture. En 2024, nous avons innové avec l’organisation en mode test. On a reçu des pays comme l’Algérie, le Kenya, la Gambie, le Nigeria et le Sénégal. Nous sommes en pleine compétition avec des horaires d’entraînement comme si les JOJ ont débuté. On fera tout pour évaluer l’année prochaine. On va s’ouvrir au monde et ce sera plus intense. »
(JOLOF.COM)
Par Fadel DIA
TRUMP: LE TRIOMPHE DE LA BOUFFONNERIE !
Comment expliquer que dans le pays où on est le mieux informé du monde, plus de 70 millions de citoyens aient, aussi inconsidérément, accordé leurs votes à un homme au discours décousu et au ras des pâquerettes, truffé d’âneries et de non-sens ?
C’était l’évènement médiatique - et pas seulement- du moment, scruté par des centaines de millions de personnes dans le monde, dont certaines avaient la boule au ventre, et voilà qu’il s’achève par la victoire de Donald Trump ! Il a donc gagné, plus vite et plus largement que prévu par les instituts de sondage, et son retour ne nous rassure guère, ne serait-ce que parce que le premier à s’en réjouir est Benyamin Netanyahou qui est comme lui, sous le coup de poursuites judiciaires, si enthousiaste qu’il affirme que c’est « le plus grand retour de l’histoire ».
La victoire de Trump nous surprend et nous laisse sur notre faim, et avec des questions dont nous n’avons pas les réponses. Comment expliquer que dans le pays où on est le mieux informé du monde, plus de 70 millions de citoyens aient, aussi inconsidérément, accordé leurs votes à un homme qui n’est pas seulement le plus vieux président élu à la tête de leur pays, mais un homme au discours décousu et au ras des pâquerettes, truffé d’âneries et de non-sens ? Même si Trump a fait ses meilleurs scores chez ses concitoyens les moins instruits, tous ceux qui ont voté pour lui ont fait ce choix en connaissance de cause. Ils l’avaient vu à l’œuvre pendant quatre ans s’amuser à ébranler les fondements de leur démocratie et à saper leur cohésion, à renier tous les engagements souscrits par leur pays et à donner des cauchemars au climat et à la science.
Comment comprendre que Trump ait été porté au pouvoir par un vote populaire et recueilli l’adhésion des jeunes et celle, comme jamais avant lui, des minorités afro-américaine et hispanique ? Pourtant ce milliardaire, né avec une cuillère en argent dans la bouche, ne s’intéresse qu’à lui-même et est incapable d’appréhender la détresse des plus démunis et il a martelé des diatribes contre les immigrés traités « d’animaux qui souillent le sang des Américains » et les a menacés d’expulsions massives, quitte à enfreindre la loi et les règles humanitaires !
Comment comprendre que le jeu électoral se soit autant dégradé aux Etats-Unis, au point de se transformer en foire d’empoigne et en bataille de chiffonniers ? Tout au long de la campagne électorale, longue et ennuyeuse, rien pratiquement n’a été dit sur la nécessité de préserver la paix dans le monde et de mettre fin aux injustices quand on est la première puissance du monde, sur la jeunesse ou sur la culture, sur les menaces qui pèsent sur notre environnement, alors que nous vivons les plus grandes catastrophes naturelles de ces dernières années. Elle n’a pas été l’occasion d’un débat d’idées, d’une confrontation de projets comme il sied à une démocratie mais, du moins de la part de Trump, celle de déverser des injures, des insanités ou des arguments phalliques, par la parole et les gestes, des mensonges grossiers et des accusations sans fondement. Le plus étonnant c’est que Trump n’a pas pâti de ses excès de langages, sans doute parce qu’il est, avec Netanyahu, le seul homme politique dont les outrances passent comme lettres à la poste. Il a en tout cas fait la preuve qu’en politique, du moins avec lui aux Etats-Unis, les c......., ça marche ! A ce jeu-là, Kamala Harris ne pouvait que perdre, elle, partie si tard avec le triple handicap d’être femme, noire et fille d’immigrés !
Comment comprendre ce dévoiement de la démocratie qui fait que de plus en plus aux Etats-Unis, ce n’est pas celui qui a le meilleur programme, le plus honnête ou le plus compétent, qui a des chances d’être élu, mais qu’il faut d’abord être riche à millions ? Plus de 17 milliards de dollars (soit plus d’une fois et demi le budget du Sénégal ) ont été dilapidés pendant la campagne électorale, dont un tiers dans la publicité, 1 milliard pour la bataille électorale dans le « swing state » le plus disputé, la Pennsylvanie ! La victoire de Trump c’est le résultat de la coalition de deux milliardaires : l’homme le plus riche du monde, l’ancien immigré irrégulier Elon Musk, n’est pas seulement l’homme qui murmure à l’oreille de Trump, il a mis à son service son réseau X et ses 200.000 followers, il a injecté à lui seul 200 millions de dollars dans sa campagne qu’il a tenté de transformer en jeu de course hippique.
Comment comprendre, enfin, qu’au moins depuis l’intrusion de Donald Trump sur la scène politique, que ce soit la démocratie américaine tout entière qui se décrédibilise au point que ses citoyens ont l’impression de vivre dans une vulgaire république bananière ? La campagne électorale comme le vote, se sont déroulés dans la violence et le déni dans un pays qui compte autant d’armes que de citoyens, marqués de tentatives d’assassinat, de paranoïa de la fraude électorale, de querelles d’avocats, d’infox et de fake news, avec caméras de surveillance, snipers sur les toits et déploiement du FBI... Il y a quatre ans les Etats-Unis n’ont pas pu faire ce que le Cap-Vert ou Maurice font depuis leur indépendance, ce que le Botswana a fait il y a quelques jours : une transition courtoise, un passage de pouvoirs respectueux des règles de la démocratie.
Donald Trump avait promis que s’il était réélu, il se ferait « dictateur » pendant un jour, et force est de lui reconnaitre qu’il fait souvent ce qu’il avait dit qu’il ferait. Mais ça, c’était avant. C’était avant qu’il ne se retrouve à la Maison Blanche avec une majorité populaire alors qu’il se préparait à contester les résultats, et qu’il a l’assurance d’avoir à sa botte le Sénat, la Chambre des Représentants et la Cour Suprême, cela peut donner des idées quand on a un ego comme le sien. Alors si Wall Street jubile, après avoir retenu son souffle, nous n’avons pour notre part, nous le reste du monde, mais aussi les femmes américaines et les étrangers installés aux Etats-Unis, et de manière générale tous ceux qui sont épris de paix, de liberté et de justice, aucune raison de sauter de joie…
A moins qu’un grand miracle ne se produise : Donald Trump est fondamentalement un homme imprévisible, il est capable du pire et il l’a prouvé, et s’il faisait son Thomas Beckett et devenait capable du meilleur ?
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, Yoor-Yoor Bi, Vox Populi, Libération, EnQuête, L'Observateur, Le Quotidien, L'AS
Par téléphone et messages WhatsApp, l'ex-président tente de garder la main sur son parti à 3000 kilomètres de distance. Une stratégie qui déstabilise ses troupes. "En politique, le contact et la chaleur humaine comptent", confie un membre de l'APR
(SenePlus) - L'ancien président Macky Sall, qui avait pourtant promis de se retirer de la vie politique en quittant ses fonctions en mars dernier, mène aujourd'hui une campagne électorale inédite depuis le Maroc. Désigné tête de liste de la coalition d'opposition Takku Wallu pour les législatives du 17 novembre, il tente de maintenir son influence à distance.
Le Monde rapporte une scène révélatrice survenue le 26 octobre à Thiès, près de Dakar : des militants de l'Alliance pour la République (APR) sont regroupés autour d'un téléphone, écoutant leur leader s'exprimer via le député sortant Abdou Mbow qui fait office de relais. Cette situation a suscité des commentaires ironiques dans les médias sénégalais qui ont baptisé l'initiative "campagne WhatsApp", relate le quotidien français.
Le journal précise que le 30 septembre, la coalition Takku Wallu, rassemblant notamment l'APR et le Parti démocratique sénégalais (PDS), avait officialisé la candidature de Macky Sall comme tête de liste nationale, démontrant ainsi son influence persistante malgré son exil marocain.
Le Monde cite la "Lettre à mes compatriotes" diffusée le 6 novembre, dans laquelle Macky Sall justifie son retour politique : "Nous constatons que l'économie est en berne", écrit-il, critiquant "le populisme" et les "contre-vérités [qui] tiennent lieu de mode de gouvernance." Il y explique son retrait initial par "courtoisie républicaine", s'étant "imposé un temps de recul et de réserve."
Toutefois, rapporte le quotidien français, l'ancien président reste évasif sur les raisons de sa campagne à distance. Un cadre de l'APR confie au Monde, sous couvert d'anonymat : "Nous étudions les possibilités, mais l'hypothèse de sa présence sur le territoire pour la campagne des législatives est peu probable."
Selon les témoignages recueillis par Le Monde, Macky Sall maintient fermement le contrôle des opérations malgré son éloignement. "Il suit tout de très près", affirme Omar Youm, proche et cadre de l'APR, cité par le journal. Sa stratégie se concentre sur la défense de son bilan présidentiel (2012-2024) et l'attaque frontale des premiers mois de gouvernance du Pastef.
Face à cette situation sans précédent, Le Monde rapporte que l'APR a dû repenser sa stratégie. "On parie sur le porte-à-porte plus que sur les meetings. On pousse les militants de base à aller à la rencontre des citoyens", confie un député sortant au quotidien français. Le journal cite également Mamadou Lamine Sarr, chercheur en sciences politiques, qui rappelle : "L'APR a longtemps été une machine électorale d'une grande efficacité. Il leur reste un savoir-faire en la matière. Leur présence dans le Sénégal profond est forte."
Le Monde fait état d'un malaise croissant au sein du parti. "En politique, le contact et la chaleur humaine comptent. Là, cette dimension est absente", avoue un militant dans les colonnes du journal. Un autre membre du parti confie : "Malheureusement, on ne trouve personne qui remplace vraiment Macky dans ce rôle de leader. Il a fondé l'APR et dirigé le pays pendant douze ans."
Pendant ce temps, son adversaire Ousmane Sonko, Premier ministre et cofondateur du Pastef, profite de cette absence pour multiplier les apparitions publiques, allant jusqu'à organiser le 29 octobre une démonstration de force à Fatick, fief historique de Macky Sall.
UN BALLON D'OR AU COUTEAU
Quarante et un points, c'est l'infime marge qui sépare Rodri de Vinicius Jr.. Le milieu de terrain de Manchester City s'impose avec 1 170 points sur 1 485 possibles, devant le Brésilien du Real Madrid (1 129 points)
(SenePlus) - France Football et L'Équipe révèlent ce samedi les détails du vote du Ballon d'Or 2024, marqué par un duel haletant entre Rodri et Vinicius Jr.
Le verdict est tombé avec une marge infime : seulement 41 points séparent le lauréat espagnol Rodri (1 170 points) de son dauphin brésilien Vinicius Jr. (1 129 points), sur un total possible de 1 485 points. Cette faible différence témoigne de l'intensité de la bataille pour le prestigieux trophée.
Le podium est complété par Jude Bellingham (917 points), autre pensionnaire du Real Madrid, qui devance largement son coéquipier Dani Carvajal (550 points). Le Real Madrid place d'ailleurs quatre joueurs dans le top 10, avec également Toni Kroos en neuvième position.
La surprise vient peut-être de Kylian Mbappé, sixième avec 420 points, qui recule de trois places par rapport à l'édition précédente, tout comme Erling Haaland, cinquième avec 432 points. L'écart est saisissant entre le trio de tête et le reste des nommés : plus de 620 points séparent Rodri du quatrième, Carvajal.
L'Espagne, championne d'Europe, domine le classement avec cinq joueurs dans le top 15 : Rodri, Carvajal, le prodige Lamine Yamal (8e), Dani Olmo (13e) et Nico Williams (15e). L'Angleterre suit avec trois représentants : Bellingham, Kane (10e) et Foden (11e).
Fait notable, deux des trente nommés n'ont reçu aucun point : Artem Dovbik, pourtant meilleur buteur de Liga avec Gérone, et Mats Hummels, finaliste de la Ligue des champions avec Dortmund. L'autre Français de la liste, William Saliba, termine 24e avec 8 points.
Le classement reflète une saison marquée par les performances exceptionnelles de Manchester City et du Real Madrid, avec une domination espagnole qui s'explique notamment par le sacre de la Roja à l'Euro 2024. La mince différence de points entre Rodri et Vinicius Jr. restera comme l'une des plus serrées de l'histoire du trophée.
LES PRÉCISIONS D’AYIB DAFFÉ SUR LA VAGUE DE SOUTIEN À PASTEF
Le secrétaire général du parti a souligné que Pastef participera aux élections sous sa propre bannière, dissociant ainsi son mouvement de toute notion de coalition
Le secrétaire général du parti Pastef, Ayib Daffé, a clarifié la situation concernant les vagues de soutien observées en faveur de son parti à l’approche des élections législatives prévues pour le 17 novembre prochain.
Dans une déclaration, Ayib Daffé a souligné que Pastef participera aux élections sous sa propre bannière, dissociant ainsi son mouvement de toute notion de coalition.
« Il n’existe donc pas, à proprement parler, de coalition Pastef comme on l’entend souvent », a-t-il affirmé, précisant que les listes départementales de Pastef sont composées exclusivement de membres du parti, à 100 %.
Il a également mentionné que certains alliés de Diomaye Président figurent sur la liste nationale, mais uniquement suite à des investitures réalisées à la base.
La tête de liste départementale de Sédhiou a également évoqué le processus d’adhésion au parti, qui se concrétise par l’acquisition d’une carte de membre.
Il a ajouté, avec un sourire, que « Pastef a suspendu la vente des cartes de membre depuis mai 2024 pour finaliser son règlement intérieur ».
Il a tenu à rappeler que soutenir la liste de Pastef Les Patriotes lors des élections législatives ne signifie pas nécessairement adhérer au parti.
«Il s’agit de procédures différentes qui n’ont pas la même portée et le même sens », a-t-il conclu, insistant sur la distinction entre soutien électoral et adhésion au mouvement.
AMADOU BA, L'ÉMANCIPATION D'UN EX-PREMIER MINISTRE
Les législatives du 17 novembre sont devenues son terrain de reconquête politique, loin de l'ombre de son ancien mentor Macky Sall. Face aux escarmouches d'Ousmane Sonko, l'ancien Premier ministre révèle une combativité insoupçonnée
(SenePlus) - L'ancien chef du gouvernement tente de s'imposer comme le véritable leader de l'opposition. Les élections législatives anticipées du 17 novembre pourraient marquer sa rupture définitive avec l'ombre tutélaire de Macky Sall.
Le ton est donné dès le 21 octobre, quand Ousmane Sonko lance un défi inattendu à son prédécesseur à la primature : un débat public contradictoire. Contre toute attente, Amadou Ba accepte, non sans ironie : "Manifestement, j'ai vu juste en affirmant que M. Ousmane Sonko éprouve une nostalgie sans doute légitime de ma modeste personne."
Bien que le débat n'ait finalement pas eu lieu - le CNRA y ayant mis son veto - cette séquence révèle, comme le rapprorte Jeune Afrique (JA), une nouvelle facette d'Amadou Ba. L'homme réputé discret et mesuré montre désormais les crocs. Quand Sonko le traite de "voleur", il réplique en le qualifiant "d'éternel opposant lent et incompétent, ne faisant que du bavardage."
"Nous sommes en train de découvrir un autre Amadou Ba, qui est plus libre et se met de plus en plus dans la peau du leader de l'opposition", se réjouit Oumar Sow, ancien conseiller présidentiel devenu cadre de la coalition Jamm Ak Njariñ, cité par JA.
Cette métamorphose s'explique par une rupture majeure : Amadou Ba a quitté l'Alliance pour la République (APR) et la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), emmenant avec lui le Parti socialiste et l'Alliance des forces de progrès. Mi-septembre, il lance son propre mouvement, "Nouvelle responsabilité", destiné à devenir un parti politique.
"C'est quelqu'un qui n'a plus de contraintes. Il n'a plus les mains liées et peut maintenant tracer sa voie", confie À Jeune Afrique, un ancien collaborateur à la primature. Un autre allié renchérit : "C'est un mal pour un bien qu'il ait échoué à la présidentielle. Cela lui a donné l'occasion de prendre davantage son destin en main."
Toutefois, cette émancipation n'est pas sans obstacles. Selon le magazine panafricain, les investitures pour les législatives ont créé des frustrations, notamment chez Oumar Sow, relégué à la 27e place sur la liste nationale : "Je fais partie des rares personnes qui ont soutenu Amadou Ba et je me sens trahi", confite-t-il à JA.
À en croire Jeune Afrique, l'enjeu de ces législatives dépasse la simple confrontation avec Sonko. "Ce que veulent Amadou Ba et ses nouveaux alliés, ce n'est pas de battre Ousmane Sonko. C'est arriver devant Macky Sall", analyse un observateur. Une affirmation que réfute Oumar Sow, toujours dans les colonnes de JA : "Nous n'avons que faire des leaders qui sont hors du pays et s'adressent aux Sénégalais depuis WhatsApp. Nous, nous sommes sur le terrain et notre objectif, c'est d'être les premiers."
Pour l'ancien Premier ministre, qui avait obtenu 35% des suffrages à la présidentielle, ces législatives représentent une opportunité de renaissance politique. Reste à voir si cette stratégie d'émancipation portera ses fruits dans les urnes.