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18 novembre 2024
PREMIERES «NOUVELLES RASSURANTES» POUR NOAH FADIGA
Sur ses réseaux sociaux, La Gantoise a émis un communiqué pour rapidement rassurer les supporters concernant l’état de santé de Noah Fadiga. Le Sénégalais s’est effondré en plein match contre le Standard Liège.
Sur ses réseaux sociaux, La Gantoise a émis un communiqué pour rapidement rassurer les supporters concernant l’état de santé de Noah Fadiga. Le Sénégalais s’est effondré en plein match contre le Standard Liège.
Plus de peur que de mal ?
Ces dernières minutes, des nouvelles plutôt rassurantes sont arrivées via un communiqué du club de La Gantoise. « Des nouvelles rassurantes concernant Noah Fadiga. Il a brièvement perdu connaissance lors d’un arrêt de jeu, peut-être à la suite d’une collision quelques minutes plus tôt. Les premiers examens cardiologiques n’ont montré aucun problème cardiaque », peut-on lire à travers une publication sur le réseau social X.
Pour autant, le Sénégalais de 24 ans a été transféré à l’hôpital par précaution. « Pour en être totalement sûr, Noah subira quelques tests supplémentaires à l’UZ Bruxelles (un établissement hospitalier de Bruxelles, ndlr). En tout cas, il va bien et remercie tout le monde pour son soutien », précise-t-on. A cause d’une irrégularité cardiaque, Noah quittait le Stade Brestois en 2023, après avoir été interdit de jouer en France.
TEUNGUETH FC SE DETACHE, LA LINGUERE MARQUE LE PAS
Sorti victorieux de la Linguère de Saint- Louis, Teungueth Fc a conforté son fauteuil de leader au terme de la 4e journée bouclé hier, dimanche 10 novembre 2024.
Sorti victorieux de la Linguère de Saint- Louis, Teungueth Fc a conforté son fauteuil de leader au terme de la 4e journée bouclé hier, dimanche 10 novembre 2024. Avec cette troisième victoire de rang, le club rufisquois accentue son avance sur le Jaraaf qui a lâché des points après le nul concédé face aux promus rufisquois d’AJEL. Les Rufisquois et les « Vert et Blanc » sont talonnés sur le podium par l’Us Gorée qui s’est offert la 3e place après son succès sur la pelouse de la Sonacos. Au bas du tableau, le Casa Sports a lui cédé sa place de lanterne rouge aux Saint-Louisiens de la Linguère.
Teungueth FC a enchainé ce samedi un nouveau succès lors de la 4e journée de Ligue 1 bouclée hier, dimanche 10 novembre. Le champion en titre s’est imposé sur sa pelouse du stade Ngalandou Diouf, face à la Linguère de Saint – Louis (16e ; 2 points). Un succès qui permet au club de Rufisque de conforter d’occuper seul la tête du classement avec dix points (1er ; 10 points). Mais aussi d’accentuer son avance sur le Jaraaf. Les « Vert et Blanc » (2e ; 7 points) ont encore lâché des points après le match nul (1-1 concédé contre l’AJEL de Rufisque (6e ; 6 points).
L’Us Gorée a pu réaliser l’une des meilleures opérations de la journée en ramenant trois précieux points lors de son déplacement sur la pelouse du stade municipal de Mbacké. Les Insulaires ont dominé les Huiliers de la Sonacos sur le score (0- 1). Ce qui leur permet de se hisser au podium (3e ; 7 points).
De la 3e place, les promus de HLM (4e ; 4 points) perdent un rang et quittent la 3e pour la 4e place à la suite de la défaite subie (0-1) hier, sur leur pelouse du stade des HLM face à l’Us Ouakam (11e ; 4 points). Au même moment, l’autre promu Waalydaan de Thiès (5e ; 7 points) réussissait son coup en déplacement au stade Massène Séne de Fatick où il a battu (0-1) le Jamono Fatick (5e ; 7 points). Au stade Lat Dior de Thiès, Génération foot (8e ; 5 points) et son hôte Guédiawaye FC (9e ; 5 points) se sont quittés dos à dos (1-1).
De son côté, l’AS Pikine a bien profité de son retour au stade Alassane Djigo et a pu épingler sa première victoire en championnat. Le club de la banlieue a pris le meilleur (1-0) sur Oslo Football Académie (12e ; 4 points). Un court succès qui se révèle précieux puisqu’il lui permet de quitter sa position de premier relégable (15e) pour la 10e place (5 points). Après sa fulgurante entame avec un carton réussi d’entrée, Dakar Sacré Cœur ne bouge pas et peine encore à enchaîner.
Les Académiciens ont été tenus en échec (0-0) par le Casa Sports. Un résultat qui leur relègue désormais à la 7e place du classement (5 points). Quant au club ziguinchorois (9e, 5 points), il cède désormais sa place de lanterne rouge à la Linguère de Saint-Louis qui marque le pas avec deux nuls et deux défaites (16e ; 2 points)
RÉSULTATS 4E JOURNÉE
Dakar Sacré cœur Casa Sports (0-0)
Jamono Fatick WallyDaan (0-1)
Teungueth FC Linguère (2-1)
Jaraaf -AJEL de Rufisque (1-1)
AS Pikine-Oslo F.A (1-0)
Génération Foot-Guédiawaye FC (1-1)
ASC HLM-US Ouakam (0-1)
Sonacos-US Gorée (0-1)
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 11 NOVEMBRE 2024
Me Elhadji Amadou Sall dénonce une attitude jugée hostile envers toute forme de critique. "Il menace tout le monde, il ne laisse personne, dès qu'il ne supporte pas d'être attaqué, il passe son temps à attaquer"
Me Elhadji Amadou Sall, ancien ministre de la Justice et membre de la coalition d'opposition Takku Wallu Senegal, a vivement critiqué ce dimanche le comportement du Premier ministre Ousmane Sonko lors de l'émission "Objection" sur Sud FM.
L'avocat dénonce particulièrement l'attitude du leader de Pastef envers ses détracteurs : "Il menace tout le monde, il ne laisse personne, dès qu'il ne supporte pas d'être attaqué, il passe son temps à attaquer", a-t-il déclaré, rappelant notamment les récentes confrontations avec Madiambal et l'ancien président Macky Sall.
Me Sall pointe du doigt ce qu'il considère comme un manque de retenue incompatible avec la fonction de Premier ministre : "C'est un homme d'État à qui est confié la responsabilité de diriger l'exécutif de notre pays [...] Quoique sur le terrain politique, il peut s'exprimer politiquement, mais il y a la retenue de sa fonction."
L'ancien ministre évoque également le passé d'opposant d'Ousmane Sonko, rappelant "beaucoup d'outrages à l'endroit des journalistes, des militaires, des policiers, des gendarmes, des magistrats, des fonctionnaires, des juges, des avocats."
Concernant la plainte déposée contre Anta Babacar Ngom, Me Sall prédit que le Premier ministre ne se présentera pas s'il est convoqué par la justice : "Il n'y a qu'une seule chose qu'il craint, c'est de répondre à la justice. Et on le sait, on l'a vu. C'est dans son ADN."
TRUMP ÉLU, LES AMÉRICAINS CHERCHENT LA SORTIE
En moins de 24 heures, des dizaines de milliers d'Américains ont cherché comment quitter leur pays. Le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande sont les destinations privilégiées par ceux en quête d'exil afin d'échapper à la gouvernance du Républicain
(SenePlus) - La perspective d'un second mandat de Donald Trump semble provoquer une onde de choc chez de nombreux Américains, comme en témoignent les données de Google analysées par Reuters. Dans les 24 heures suivant la fermeture des bureaux de vote sur la côte Est, les recherches pour "déménager au Canada" ont bondi de 1.270%, tandis que celles concernant la Nouvelle-Zélande et l'Australie ont grimpé respectivement de 2.000% et 820%.
Le phénomène prend une ampleur inédite : le site de l'Immigration néo-zélandaise a enregistré 25.000 connexions d'utilisateurs américains le 7 novembre, contre seulement 1.500 à la même date l'année précédente.
Les professionnels de l'immigration sont submergés de demandes. "Nous recevons une nouvelle demande par email toutes les demi-heures", confie à Reuters Evan Green, associé gérant du plus ancien cabinet d'avocats spécialisé en immigration du Canada, Green and Spiegel.
Cette vague rappelle celle observée après la victoire de Trump en 2016, mais le contexte apparaît plus tendu. Selon les sondages de sortie des urnes d'Edison Research, près des trois quarts des électeurs américains estiment que la démocratie américaine est menacée.
"Trump est évidemment le déclencheur, mais c'est aussi sociétal", analyse Evan Green. "La majorité des Américains a voté pour lui et certaines personnes ne se sentent plus à l'aise de vivre dans ce type de société. Les gens ont peur de perdre leurs libertés."
Sur Reddit, le groupe "r/AmerExit" devient un forum d'échange actif où les Américains partagent conseils et destinations potentielles. Cependant, comme le souligne Heather Bell, consultante en immigration au cabinet vancouvérois Bell Alliance, peu de ces projets se concrétisent : "Immigrer au Canada n'est pas facile, particulièrement maintenant que le gouvernement réduit le nombre de migrants temporaires et permanents."
DÉMANTÈLEMENT D’UN SITE D’ORPAILLAGE CLANDESTIN À SEKHOTO
Les éléments militaires en patrouille ont saisi un important matériel utilisé pour l’exploitation illégale de l’or : 37 pompes, plusieurs groupes électrogènes...
La Zone militaire n°4 a procédé le 9 novembre au démantèlement d’un site d’orpaillage clandestin dans la localité de Sekhoto, située au bord de la Falémé, dans le cadre d’une opération de sécurisation. « Les éléments militaires en patrouille ont saisi un important matériel utilisé pour l’exploitation illégale de l’or : 37 pompes, plusieurs groupes électrogènes, des motos ainsi que divers équipements » selon la Direction de l’information et des relations publiques des Armées sénégalaises (DIRPA) sur son compte X.
Ces patrouilles, organisées de manière régulière, ont pour objectif de sécuriser cette zone frontalière sensible et de faire respecter le décret interdisant toute activité minière à proximité de la rivière Falémé. Les autorités s’inquiètent en effet des conséquences de l’orpaillage clandestin sur l’environnement et les ressources hydriques, la Falémé étant une source précieuse pour les communautés locales.
Cette nouvelle saisie témoigne de la détermination des forces de sécurité à lutter contre l’exploitation minière illégale qui menace l’écosystème local et constitue un défi pour le maintien de l’ordre. Les autorités rappellent leur engagement à renforcer la surveillance et à poursuivre les actions de démantèlement des sites clandestins, en sensibilisant les populations locales aux risques liés à l’exploitation irrégulière des ressources naturelles.
DES EXPERTS CULTURELS APPELLENT À REPENSER LES MUSÉES AFRICAINS
Diverses personnalités du monde de la culture, dont l’écrivain et Prix Nobel de littérature, Wolé Soyinka, ont préconisé, samedi, de nouvelles approches pour redéfinir les musées et s’éloigner des modèles occidentaux.
Diverses personnalités du monde de la culture, dont l’écrivain et Prix Nobel de littérature, Wolé Soyinka, ont préconisé, samedi, de nouvelles approches pour redéfinir les musées et s’éloigner des modèles occidentaux dans le contexte de restitution des objets d’arts africains.
‘’Nous n’avons pas à regarder très loin, si nous voulons être original, dynamique’’, a dit le militant politique et écrivain nigérian pour qui, il faut trouver un nouveau moyen d’accès aux musées.
Le romancier pose ‘’la nécessité profonde de musées relationnels”, en appelant à une politique de la ‘’restitution’’, voire de la ‘’réparation’’.
Il s’exprimait lors d’un symposium de deux jours (9-10 novembre) à Dakar organisé en marge de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (7novembre-7 décembre).
Pour Soyinka, ‘’il s’agit de présenter un musée dans lequel l’histoire est vraiment en plein cœur. Et c’est un défi pour ceux qui cherchent vraiment un thème dynamique pour un nouvel musée’’.
Dans son livre ‘’Le fardeau de la mémoire, muse du pardon’’ (1998), le Prix Nobel pousse cette idée de nouveaux musées au-delà des oppositions binaires entre l’esthétique des colonisateurs et celle des colonisés, en appelant à un concept de ‘’Restitution’’, sinon de ‘’Réparation’’.
‘’Qui possède le pouvoir de raviver l’effet esthétique du beau dans toutes les cultures, y compris celles qui ont été dévalorisées, rejetées ou détruites ? ‘’, s’est-il interrogé.
Selon lui, une esthétique de la ‘’restitution’’, au-delà de la simple reconnaissance des injustices historiques, est nécessaire et a le pouvoir de raviver l’effet de beauté dans toutes les cultures, permettant ainsi des modes d’engagement, de mémoire et de solidarité contre la domination culturelle répressive.
L’artiste peintre sénégalais, Viyé Diba invite quant à lui à réfléchir sur de nouveaux types de médiations entre les objets d’arts et ses populations pour redéfinir le nouveau contenu des musées.
‘’Il nous appartient d’organiser une économie parallèle avec le retour de ces objets’’, fait savoir M. Diba qui parle de ‘’délocalisation plutôt que de ‘’restitution’’ s’il s’agit de faire venir les œuvres d’art et de les mettre dans les mêmes musées comme en Occident.
La commissaire sénégalaise, Marie Hélène Pereira, qui travaille à la maison des cultures du monde à Berlin (Allemagne) estime que cette question de repenser les musées en Afrique est simplement une réflexion autour de nos espaces, de nos institutions qui sont des lieux de mémoire.
‘’Quant on dépasse l’aspect collection, création d’art, objet d’art, tangible, il est aussi important de réfléchir sur l’aspect immatériel, au patrimoine immatériel et voir comment les lieux de mémoire peuvent créer des espaces et des occasions pour apprendre de ce patrimoine immatériel’’, dit-elle.
Le symposium qui se poursuit ce dimanche est organisé par l’Université virtuelle Cheikh Hamidou Kane du Sénégal en partenariat avec l’université New York d’Abu Dhabi et le musée Guggenheim d’Abu Dhabi construit sur l’eau et dont l’inauguration est prévue en 2025.
FESTIVAL DES GRILLADES DE DAKAR, UN PONT CULINAIRE ENTRE LE SÉNÉGAL ET LA CÔTE D'IVOIRE
Plus qu’un rendez-vous gastronomique, l’événement a rassemblé près de 5000 visiteurs autour des saveurs sénégalaises et ivoiriennes, célébrant l’amitié entre les deux nations et l’impact économique de leurs échanges culturels.
Le samedi 9 novembre 2024, l’esplanade du Grand Théâtre national de Dakar a accueilli un événement haut en saveurs et en diversité : la première édition du Festival des Grillades de Dakar. Cette initiative vise à renforcer les liens économiques et culturels entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, en mettant à l'honneur la gastronomie comme vecteur d'unité.
Sous un soleil éclatant, un public enthousiaste, composé de diverses nationalités résidant au Sénégal, a profité de l’occasion pour découvrir et savourer une variété de grillades, allant des viandes (bovins, ovins, caprins) aux fruits de mer (poissons, coquillages, huîtres) en passant par les volailles (pigeons, cailles, perdrix).
Le commissaire général du Festival des grillades d'Abidjan, M. Eric Atta, a exprimé sa satisfaction quant au succès de cet événement. « Après 17 éditions à Abidjan, nous lançons aujourd’hui à Dakar la première édition du Festival des grillades de Dakar, et on est satisfait du déroulement. Près de 5000 visiteurs de différentes nationalités ont pris part à ce rendez-vous culturel », a-t-il précisé.
M. Atta souligne également l’impact économique de cette manifestation, en notant que l'approvisionnement en ressources animales et halieutiques pour le festival contribue directement au développement économique local.
Mme Maguette Diop, directrice de Thelma Business School et co-organisatrice de l’événement, a partagé la vision du festival : « Les objectifs du festival sont multiples. Il s’agit d’abord de créer cette passerelle entre la Côte d'Ivoire et le Sénégal et de renforcer les liens entre les deux peuples. Le festival est également une vitrine de notre savoir-faire culinaire, puisque le Sénégal est connu pour sa street food que nous avions envie d’exposer à la face du monde. »
Coorganisé par Thelma et le cabinet ivoirien Advantages Conseil, le Festival des Grillades de Dakar a rassemblé une vingtaine de restaurateurs de Dakar et d’Abidjan, proposant ainsi une expérience culinaire unique. De la cuisine de rue sénégalaise aux saveurs ivoiriennes, les visiteurs ont pu explorer la diversité et la richesse de la gastronomie ouest-africaine.
Cette première édition, en plus de célébrer les saveurs, pose les bases d’une collaboration entre le Sénégal et la Côte d'Ivoire, faisant de la gastronomie un puissant levier de rapprochement culturel et économique.
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SIX ÉGALITÉS POUR UN SÉNÉGAL
Vu Égal-e Vu Égalité propose une transformation radicale de la société : de la nationalisation des secteurs stratégiques à la révolution écologique, du rééquilibrage régional à l'égalité hommes-femmes, dans une perspective progressiste et panafricaine
SEEN ÉGAL-E SEEN ÉGALITÉ Projet de société de la PPP - Plateforme Progressiste Panafricaine Section Sénégal
Législatives 2024 : Infléchir les décisions vers le progrès social panafricain
See égal-e Seen égalité et sa plateforme progressiste panafricaine, demeure fidèle à sa position initiale lors des présidentielles. Nous l'avions offerte aux partis, coalitions de gauche et à toutes les bonnes volontés progressistes qui pourraient se l'approprier ou infléchir leurs programmes ou conception. Ainsi, 7 partis dont 6 candidats à la présidentielle avaient endossé sa plateforme et s'étaient engagés à s'en inspirer pour leur programme.
Seen Égal-e Seen Égalité ne présentera pas de liste aux législatives mais, soucieux de l'intérêt général et de rompre avec l'ère néo-coloniale, recommande à toutes et tous nos compatriotes de consulter son projet de société et de réclamer ces options aux 41 coalitions et aux candidat-es à la députation. Nous enjoignons les sénégalaises et sénégalais de s'en inspirer pour l'avènement d'une troisième république et un développement autocentré progressiste panafricain, écologiste et féministe.
Seen Égal-e Seen Égalité escompte la reviviscence de l'espoir révolutionnaire, encore fort ou diffus dans plusieurs tranches de notre population. Cette convergence fait aussi écho aux espérances de nos masses défavorisées, de voir résolues leurs aspirations essentielles et fondamentales et l'avènement d'une ère harmonieuse et prospère.
Le projet Seen Égal-e, Seen Égalité, pour rompre avec les structures néocoloniales, prône une assemblée constituante pour l'avènement d'une troisième république. Cette assemblée est le moyen le plus démocratique de transformation de notre société pour affronter les défis du 21e siècle et surmonter nos dysfonctionnements et déséquilibres institutionnels. Seenegal-e endosse les fondements institutionnels des Assises nationales du Sénégal, et la Charte de Gouvernance Démocratique. Cependant une nouvelle constitution améliorerait celle de 2001, et sera davantage en phase avec les aspirations populaires en intégrant, entre autres, le droit à l'eau, les droits économiques, sociaux et culturels et des modes de régulations traditionnels pour le vivre ensemble et contre le despotisme.
Cette assemblée constituante accélérera l'unification politique panafricaine, mettra fin à l'hyperprésidentialisme et permettra l'avènement d'une démocratie parlementaire résolument africaine, avec une séparation patente des pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif républicains. Le parlement ne doit être constitué que de député-es, sans cumul d'autres fonctions. 10 % des député-es peuvent même être issue-es d'un tirage au sort national. Quiconque, dès sa majorité, devrait pouvoir être conseiller-e municipal-e ou député-e et apprendre le décorum de l'Assemblée. Nous pourrions y introduire des mécanismes délibératifs et décisionnels et diverses catégories juridiques issus de nos traditions et coutumes, tout en sauvegardant le caractère laïc de la République. Il faudrait aussi amender la loi organique de 1992, qui énonce les compétences du Conseil constitutionnel, et s'assurer que l'indépendance de ses membres relève exclusivement de prérogatives hors de l'exécutif qui ne pourra nullement s'immiscer dans leur désignation et leurs décisions.
Cette gouvernementalité originale doit garantir la séparation des pouvoirs et la protection des droits et libertés des citoyen-nes. Ce mode de gouvernement est au service d'un développement national et populaire de rupture avec le dispositif néo-colonial. Il nous faudra rompre aussi avec l'adoption aveugle du principe de compétition électorale capitaliste qui impose un consensus tronqué, excluant l'imaginaire d'une autre société, fondée sur l'altruisme, l'égalité et la solidarité.
Soyons conscient-es, lucides et responsables face aux promesses incantatoires. Poursuivons la transition de rupture, en revendiquant les enjeux fondamentaux d'égalité contenus dans notre option. Ils sont préalables à tout changement qualitatif de notre développement durable.
Notre projet de société repositionnera notre pays dans une Afrique plus souveraine et contribuera audacieusement à son unité.