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18 novembre 2024
INQUIÉTUDE AUTOUR DE LA RECRUDESCENCE DES CAS DE TUBERCULOSE À KEUR SAMBA KANE
Le poste de santé de ce village dans la région de Bambey, connaît une augmentation alarmante des cas, suscitant des préoccupations parmi les professionnels de santé. Les autorités sanitaires appellent à des actions immédiates.
Le poste de santé de Keur Samba Kane, une structure sanitaire rattachée au district sanitaire de Bambey (Diourbel, centre), a enregistré ces dernières semaines plusieurs cas de tuberculose, suscitant l’inquiétude des professionnels de santé, a confié son infirmier chef de poste, Mbaye Thiam.
“Nous avons constaté ces temps-ci un taux de prévalence alarmant de tuberculose au niveau du poste de santé de Keur Samba Kane. Et comme vous le savez, la tuberculose est une maladie contagieuse et mortelle”, a-t-il déclaré dans un entretien avec des journalistes.
Dans ce poste de santé, a-t-il dit, les consultations effectuées ces derniers jours ont montré une augmentation dans la zone du nombre de personnes touchées par la maladie.
Fort de ce constat, Mbaye Thiam a souligné l’urgence de mener des activités de communication pour inciter à un changement de comportement chez les populations.
Il a annoncé à cet effet l’arrivée prochaine d’une radio mobile à Keur Samba Kane, à travers le Programme national de lutte contre la tuberculose (PNT) pour coopter les cas contacts et suspects de tuberculose, afin de limiter la propagation de la maladie dans la circonscription.
L’infirmier chef de poste de Keur Samba Kane a en outre plaidé auprès des autorités et des partenaires pour la construction d’un ou de deux nouveaux postes de santé dans la commune afin d’améliorer la prise en charge sanitaire des populations. Il a aussi demandé le renforcement du personnel technique et communautaire du poste de santé.
En outre, Mbaye Thiam a sollicité le renforcement des moyens roulants du poste de santé, notamment la dotation d’une deuxième ambulance et d’une moto, pour faciliter le transfert des malades vers le centre de santé de Bambey et les activités de vaccination avancées dans les villages reculés.
DÉBUT DU REGROUPEMENT DES LIONS, CE LUNDI
Peu avant le regroupement, la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a annoncé avoir a reçu une notification des dirigeants du Club AL Gharafa relative à la blessure du joueur Seydou Sano lors de leur match contre Persepolis le 4 Novembre 2024.
L'équipe du Sénégal débute son rassemblement, ce lundi à Diamniadio, en vue des deux dernières journées des éliminatoires de la CAN 2025.
Peu avant le regroupement, la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a annoncé avoir a reçu une notification des dirigeants du Club AL Gharafa relative à la blessure du joueur Seydou Sano lors de leur match contre Persepolis le 4 Novembre 2024. Le rapport médical envoyé par les médecins du Club révèle une entorse de moyenne gravité de la cheville droite lui entraînant une indisponibilité de deux semaines.
Ce qui signifie que le jeune défenseur central sera forfait pour les deux matchs contre le Burkina Faso (14 novembre) et le Burundi (19 novembre).
La première séance des Lions est prevue ce lundi à 17h30 au terrain annexe du Stade Me Abdoumaye Wade.
CAMPAGNE 2.0, LA BONNE AFFAIRE DES INFLUENCEURS ET CRÉATEURS DE CONTENUS
Les acteurs politiques se tournent vers ces créateurs pour maximiser leur impact électoral, à coups de contrats publicitaires. Mais au-delà de l'aspect lucratif, ces créateurs, comme Seck, naviguent aussi entre les opportunités financières et leurs convic
En plus des médias classiques de masse et d’autres supports de communication, les réseaux sociaux constituent un théâtre d’expression favori des acteurs politiques au bonheur des influenceurs et créateurs de contenus plus que jamais sollicités en période électorale. Les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain ne font pas exception.
Pour s’attirer l’électorat en grand nombre au soir de ce scrutin législatif, les acteurs politiques sollicitent les influenceurs et créateurs de contenus digitaux, comme Amary Seck, un jeune étudiant régulièrement convoité.
Inscrit en licence de droit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le jeune Seck dit être suivi par plus de 60 000 followers (suiveurs) et revendique une couverture mensuelle avoisinant trois millions de vues grâce à ses vidéos et textes d’humour. Grâce à ces productions digitales virales, il est ‘’régulièrement sollicité depuis le lancement de la campagne’’, dit-il.
‘’On me contacte directement pour des contrats à caractère publicitaire. Je propose un package de services cédés souvent à plus de 500 000 francs CFA. Des fois, le montant varie entre 100 000 francs CFA et 400 000 francs CFA, suivant les catégories d’influence’’, explique-t-il.
Amary Seck fait en outre savoir qu’il lui arrive de décliner certaines propositions en raison de ses convictions. Récemment contacté par un politicien via un intermédiaire, il déclare avoir ‘’refusé une proposition alléchante pour des raisons personnelles’’.
A l’image de beaucoup de créateurs, Amary, comme l’appellent ses connaissances, met en avant ses talents d’humoriste par des histoires simples et drôles inspirées de l’actualité qui font mouche auprès de ses followers.
‘’Mes contenus sont souvent axés sur l’humour, la motivation, l’actualité parfois’’, confirme-t-il, en admettant perdre souvent des abonnés à la suite de la publication de contenus ne répondant pas à leurs attentes.
Il affirme avoir reçu des critiques de son public selon lesquelles ‘’un créateur de contenu ne doit pas prendre parti.’’
De son côté, Mountaga Cissé, blogueur et formateur en médias sociaux, vante les avantages que peuvent tirer les acteurs politiques en recourant aux influenceurs et créateurs de contenus.
‘’Le recours aux créateurs de contenus digitaux est prisé par les politiques, surtout en cette période de campagne électorale. Ils sont prêts à décaisser des sommes importantes d’argent’’, assure-t-il en faisant valoir que la visibilité des acteurs politiques sur les réseaux sociaux peut influencer le choix des électeurs.
Il signale que les acteurs politiques ayant investi ces dernières années les réseaux sociaux ont davantage bénéficié du soutien de l’électorat.
M. Cissé cite le cas d’Ousmane Sonko, tête de liste du parti PASTEF – Patriotes africains du Sénégal pour le travail l’éthique et la fraternité, très influent sur ls réseaux sociaux, et qui a l’habitude de les utiliser pour s’adresser à ses militants, sympithisants et le public.
Pour Mountaga Cissé, les Sénégalais sont très connectés et suivent tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux.
Il fait observer à partir d’études qu’il mène depuis le début de la campagne électorale pour les législatives de dimanche que les sorties du Premier ministre sont les plus suivies. Il a en même temps relevé une montée en puissance des contenus sur Tahirou Sarr, un candidat aux idées nationalistes.
LA DIASPORA AU CŒUR DES ENJEUX POLITIQUES
Avec quinze sièges parlementaires réservés aux Sénégalais de l’étranger, les communautés sénégalaises de pays comme la France, les États-Unis, l’Italie, et le Maroc saisissent l’opportunité d’influencer l’avenir politique de la nation.
La campagne électorale pour les Législatives au Sénégal bat son plein et la diaspora sénégalaise, répartie dans le monde entier, ne reste pas en marge de cette effervescence politique. Avec la création de quinze sièges parlementaires réservés aux Sénégalais de l’étranger, l’engagement des communautés sénégalaises dans les pays comme l’Italie, les États-Unis, la Belgique, l’Espagne, la France et le Maroc prend une importance sans précédent. Partout, l’objectif est clair : mobiliser les électeurs de la diaspora pour influencer l’issue des élections.
À Bergame, la scène électorale s’anime sous un ciel européen. La salle est comble et l’enthousiasme palpable, avec l’hymne national sénégalais retentissant dans la liesse. Le maire de Keur Massar, Bilal Diatta, a fait le déplacement pour soutenir la campagne de Pastef, à des milliers de kilomètres de son pays. Les partisans, en majorité des jeunes et des familles, scandent les noms de Pastef et de son leader charismatique Ousmane Sonko. Pour Sadibou Diakhaté, un militant de Turin, la ferveur est sans équivoque. "Il y a des dizaines de manifestations de ce genre depuis le début de la campagne en Italie", explique-t-il, ajoutant que Pastef est "le seul parti capable de mobiliser un grand nombre de militants".
De l’autre côté de l’Atlantique, l’ambiance est plus modérée. À Cincinnati, les Sénégalais se réunissent dans un espace communautaire appelé Store Market Darou Salam pour mener leurs activités de campagne. Aïcha Diallo, investie par Pastef pour les États-Unis et le Canada, a fait une visite remarquée. "La campagne est plus active dans les grandes villes comme New York et Atlanta, mais ici, c’est plus discret", confie Pape Moussa Sow, un habitant de Cincinnati. Il déplore un certain manque d'enthousiasme, mais note que les actions de Pastef restent les plus visibles, par rapport aux autres coalitions.
La Belgique, un terrain de débats passionnés
À Bruxelles, au cœur du quartier de Matonge, la communauté sénégalaise se réunit pour des meetings électoraux souvent animés. Mamadou Diop, président de l’association Senebel et membre de Pastef, décrit l’atmosphère : "Il y a parfois des frictions entre militants, mais cela fait partie du jeu démocratique." Ici, les actions de campagne incluent le porte-à-porte et des interventions lors d'événements religieux, toujours accompagnées d’une présence significative sur les réseaux sociaux. Malgré quelques tensions, l’engagement reste fort.
En Espagne, Moustapha Guèye, qui vit à Lérida depuis 2006, évoque une campagne électorale qui rappelle celle des présidentielles, même si l’engouement est moindre. "Les militants organisent des marches les week-ends, mais les foules ne dépassent pas quelques centaines de personnes", explique-t-il. Cependant, il admet que la dynamique de Pastef reste plus vigoureuse que celle des autres coalitions, bien que les contributions financières aient diminué par rapport aux précédentes campagnes présidentielles. "Les cotisations sont en baisse, mais la ferveur reste palpable", précise-t-il.
La France, foyer de réunions intenses
En France, des réunions se tiennent régulièrement, notamment à Paris et à Lyon. Wande Tounkara, résidant en région parisienne, mentionne que les manifestations se déroulent principalement dans des salles. "Il y a quelques actions menées par les coalitions comme Jàmm ak Njaarin et Takku Wallu, mais elles n’ont pas la même ampleur que celles de Pastef", rapporte-t-il. Les militants parcourent les quartiers pour sensibiliser les Sénégalais aux enjeux des Législatives, souvent par le biais de réunions de proximité.
Le Maroc, une campagne discrète, mais engagée
Au Maroc, la campagne se concentre principalement à Casablanca, selon Abdou Welle. "Il n’y a quasiment pas d’activités dans d’autres régions comme Marrakech ou Fès", observe-t-il. Ici, les militants privilégient les réseaux sociaux pour mobiliser, faute de pouvoir organiser des événements de grande envergure. "La campagne est surtout virtuelle", ajoute-t-il, soulignant le manque de dynamisme comparé aux manifestations observées au Sénégal.
Dans le cadre de ces élections législatives, 112 sièges seront pourvus, dont 90 élus dans les départements sénégalais et 15 pour la diaspora. Ce découpage électoral depuis 2017 accorde une place stratégique à la communauté sénégalaise de l’étranger. Chaque zone électorale, de l’Afrique du Nord à l’Europe de l’Ouest, désignera ses représentants selon un scrutin majoritaire. Ce système favorise les listes qui obtiendront le plus de suffrages, un enjeu crucial pour des coalitions comme Pastef, qui mise sur sa mobilisation internationale.
À l’époque, le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, rappelait l’importance économique de la diaspora, qui injectait plus de 900 milliards de francs CFA (environ 1,38 milliard d’euros) dans l’économie sénégalaise, chaque année. Cela représente près du tiers du budget national. Ces quinze sièges pour la diaspora répondaient d’après lui, à une demande de reconnaissance accrue de la contribution des Sénégalais de l’étranger.
Toutefois, la Direction des Sénégalais de l’extérieur notait qu’il n’existait pas de recensement officiel des expatriés. "Les projections estiment leur nombre entre 2,5 et 3 millions", selon des sources officielles.
La campagne législative des Sénégalais de la diaspora est un phénomène inédit qui témoigne de l’engagement croissant de cette communauté. Si l’enthousiasme est débordant dans des villes comme Bergame et Bruxelles, la campagne reste plus modeste dans des régions comme le Maroc ou l’intérieur des États-Unis. Pourtant, l’influence de la diaspora pourrait se révéler déterminante pour le résultat final, en particulier pour des partis qui misent sur un engagement mondial.
La diaspora sénégalaise s’organise, débat et s’implique, témoignant d’un attachement profond aux enjeux politiques du pays d’origine. Que ce soit à travers des marches, des réunions, ou une campagne sur les réseaux sociaux, la communauté sénégalaise dans le monde entier joue un rôle clé dans ces élections législatives. Reste à savoir si cette mobilisation se traduira par un impact électoral significatif et si la voix de la diaspora résonnera avec force à l’Assemblée nationale.
LES ACTEURS DE SAINT-LOUIS S'ENGAGENT DANS LA RÉVISION DE LA LOI AGRO-SYLVO-PASTORALE
Lors des journées de consultations citoyennes à Podor, les autorités locales et les experts se sont penchés sur les avancées et les obstacles rencontrés dans l’application de cette loi et ont examiné les axes prioritaires.
Des acteurs du secteur agro-sylvo-pastoral de la région de Saint-Louis participent, depuis lundi, à des journées de consultations citoyennes, axées sur la révision et l’actualisation de la Loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP), a constaté l’APS.
”Il s’agit d’évaluer les 20 ans d’application de la loi pour relever les avancées significatives et pointer du doigt les obstacles. Les acteurs de la région sont invités à présenter une contribution pertinente pendant ces trois jours’’, a indiqué le préfet du département de Podor, Mactar Diop, lors de la cérémonie d’ouverture de la rencontre.
Le directeur de la modernisation et de l’équipement rural, Bounama Dièye, coordonnateur du comité d’évaluation, de révision et d’actualisation de la loi (CERAL) participe à ces journées.
Le président de la Fédération des ONG du Sénégal (FONGS), Nadjirou Sall, également à la tête du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), et plusieurs chefs de services techniques régionaux étaient aussi présents à l’ouverture des activités.
‘’Sur les 52 engagements contenus dans la loi, seuls 18 ont été réalisés, 34 n’ont toujours pas été réalisés’’, a relevé Nadjirou Sall, président du CNCR et du Groupe de dialogue social et politique (GDSP).
Pour ces journées de consultations citoyennes, trois groupes de travail ont été constitués pour élargir la réflexion, à travers trois grandes préoccupations.
Elles seront, entre autres, axées sur le professionnalisme, la reconnaissance des métiers, le statut des exploitations familiales et de l’exploitant, les infrastructures, les équipements, le conseil agricole, les résultats de la recherche ou encore de la gouvernance et le dialogue.
DAKAR ET NOUAKCHOTT RÉAFFIRMENT LEUR ENGAGEMENT À RENFORCER LEUR COOPÉRATION
En marge du sommet extraordinaire de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à Riyad, Bassirou Diomaye Faye et Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani ont exprimé leur solidarité et leur engagement mutuel pour un avenir commun plus prospère.
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye et son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, ont réaffirmé, lundi, à Riyad en Arabie Saoudite, leur engagement à renforcer les relations de coopération entre les deux pays.
‘’Ensemble, ils [Faye et El Ghazouani] ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération entre le Sénégal et la Mauritanie pour une stabilité et un développement mutuels’’, indique la présidence de la République sur le réseau social X.
Les deux chefs d’État ont échangé en marge du sommet extraordinaire conjoint de suivi arabo-islamique, consacré à la situation en Palestine et au Liban, qui s’est ouvert ce lundi dans la capitale saoudienne.
Ce sommet de l’Organisation de coopération islamique (OCI) ‘’vise à renforcer le soutien et la solidarité de la Oumma islamique envers ces deux pays et à promouvoir une paix durable dans la région’’, renseigne la présidence sénégalaise.
LÉGISLATIVES 2024, LES JEUNES AU CŒUR DE L’ENGAGEMENT ÉLECTORAL
Portée par une aspiration de changement, la jeunesse de Yoff se mobilise et exprime ses attentes pour une représentation politique authentique. Jeunes étudiants, artisans et entrepreneurs partagent leurs espoirs et leurs doutes.
« C’est le moment pour nous, les jeunes, de prendre notre destin en main ! », s’exclame Marième Diop, 22 ans, étudiante en sciences politiques à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Son regard s’illumine alors qu’elle évoque ses espoirs d’un changement tangible. En cette matinée du samedi 09, le soleil se lève doucement au Yoff. Au marché central de ce populeux quartier, les jeunes se rassemblent, animés par des discussions vives devant les boutiques . Le bruit des voitures se mêle aux éclats de voix des vendeurs et clients. Des jeunes discutent des derniers développements politiques du pays. Le débat fait rage autour de l’arrivée de nouveaux visages, jeunes, sur les listes électorales. Les jeunes rencontrés semblent unanimes : cette nouvelle génération de candidats incarne une opportunité de balayer les idées reçues et d’apporter un souffle nouveau à une politique souvent jugée déconnectée des réalités quotidiennes. « Nous avons des idées, des projets qui répondent vraiment aux besoins de notre société », témoigne Marième.
Pour d’autres, l’investiture des jeunes est synonyme de renouveau et de dynamisme. Ibrahima Sylla, 19 ans, élève en terminale, exprime son enthousiasme : « je me sens représenté pour la première fois. Ces candidats parlent de nos luttes, de nos rêves. Ils comprennent ce que c’est que d’être jeune au Sénégal aujourd’hui. Les jeunes, souvent en première ligne des mouvements sociaux, ressentent le besoin d’être entendus dans un monde où les décisions les concernant sont souvent prises sans leur consultation ». Non loin de Ibrahima Sylla, nous retrouvons quatre jeunes hommes assissent autour d’une table en bois usé. Ils échangent déjà leurs avis sur la question. Modou Tine, menuiser de formation confie : « je trouve ça inspirant que des jeunes comme nous prennent l’initiative de se lancer en politique ! Ça montre qu’ils veulent faire entendre notre voix ». Son ami Moussa Fall, un passionné du rap, acquiesce : « oui, mais il ne suffit pas de s’inscrire sur les listes. Il faut qu’on sache réellement ce qu’ils vont faire une fois élus ! ». À quelques mètres de là, Fatou Kébé, une jeune entrepreneure, se joint à nous. Pour elle, il y a vraiment une dynamique nouvelle dans notre génération, dit-elle avec enthousiasme : « beaucoup de jeunes veulent changer les choses, qu’il s’agisse d’accès à l’éducation ou de la création d’emplois. C’est un bon signe ! ». Il est clair que cet engagement résonne fort dans le cœur de cette jeunesse en quête de changement.
« Il y a beaucoup d’espoir, oui, mais aussi des doutes »
Cependant, au milieu de cette euphorie, certains expriment des réserves. « Il y a beaucoup d’espoir, oui, mais aussi des doutes. Est-ce que ces jeunes candidats auront vraiment le pouvoir de changer les choses ou seront-ils vite englués dans le système ? » questionne Babacar Diouf, étudiant en journalisme et un fervent observateur de la scène politique. Cette interrogation résonne au sein d’une génération qui a soif de changements mais craint la désillusion. Omar, un jeune ingénieur, prend la parole. « Oui, mais je me méfie. Combien de promesses n’ont jamais été tenues ? Regarde ce qui s’est passé avec les derniers élus. Beaucoup d’entre eux ont oublié d’où ils viennent une fois qu’ils sont en poste. », déclare le jeune âgé de 26ans. Ses mots résonnent, et un silence complice s’installe autour de la table. Pour Sokhna Sène, passionnée de Slam propose une solution : « ils devraient venir dans nos quartiers, écouter nos préoccupations, pas seulement pendant la campagne ! ».
Des jeunes de Yoff semblent se rassembler autour d’une conclusion : l’engagement élu de leurs pairs est un reflet de leur désir de changement. Ils aspirent à une représentation authentique, qui va au-delà des promesses électorales. Ce moment de partage, de réflexions et de rêves laisse entrevoir un futur où la voix des jeunes est entendue et valorisée. La passion et l’enthousiasme sont palpables, suscitant un véritable mouvement de changement au sein de cette communauté. Au quartier de Yoff, des jeunes fort de leurs réflexions, montrent qu’ils sont prêts à s’impliquer, à investir leur énergie et à défendre leurs idéaux. Un engagement nécessaire, pour un avenir qui leur ressemble.
LA COP 29 S’EST OUVERTE A BAKOU
La 29e conférence des parties (COP 29) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) s’est ouverte ce lundi à Bakou, en Azerbaïdjan
La 29e conférence des parties (COP 29) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) s’est ouverte ce lundi à Bakou, en Azerbaïdjan, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.
L’un des buts principaux de cette présente COP consiste à mettre en place un ”objectif chiffré et ambitieux sur le financement climatique”.
‘’La première priorité de la présidence de la COP 29, c’est de se mettre d’accord sur un nouvel objectif mondial chiffré et ambitieux sur le financement climatique’’, a dit Mukhtar Babayev, lors de la cérémonie officielle d’ouverture de cette édition de la 29e Conférence des parties.
M. Babayev est le président élu de cette 29e Conférence des parties qui se tient à Bakou, en Azerbaïdjan.
‘’Notre objectif principal pour les négociations de cette COP, c’est d’arriver à des objectifs chiffrés sur le financement climatique. Et ce financement doit être effectif et conforme à l’urgence actuelle et à l’ampleur du problème’’, a-t-il affirmé.
Il s’exprimait en présence du secrétaire exécutif du secrétariat des Nations unies sur les changements climatiques, Simon Stiell, et du président sortant de la COP 28 de Dubaï, Dr. Sultan Ahmed Al Jaber.
‘’Ce financement doit venir en solution aux problèmes des pays en développement. Nous savons que ce sont des milliards qu’il faut et l’objectif réaliste du secteur public se chiffre à des centaines de millions’’, a-t-il rappelé.
Mukhtar Babayev a assuré que la présidence de la COP 29 a déployé tous les moyens pour rapprocher les parties. ‘’Cependant, il reste beaucoup à faire et durant 12 jours pour résoudre nos différences et s’entendre sur des contributions’’, a-t-il ajouté.
‘’Nous comprenons les limites politiques et financières, mais ce n’est rien à côté du coût de l’inaction. Ces investissements ont pour but de lutter contre le changement climatique. Il faut investir aujourd’hui pour préserver l’avenir’’, a-t-il lancé.
Un peu plus tôt, il a transmis le témoin de la présidence de la COP à Mukhtar Babayev, sous les acclamations du public.
La 29e conférence des parties, ouverte ce lundi à Bakou, se poursuivra jusqu’ au 22 novembre 2024.
Les conférences des parties ont lieu chaque année dans l’un des 198 États membres de la CCNUCC.
La COP est un moment de négociations politiques, et d’événements parallèles : colloques, expositions, débats, side events pour lutter contre le changement climatique.
Les gouvernements ET des acteurs non-gouvernementaux (ONG, entreprises, villes, citoyens, collectivités territoriales, syndicalistes, militants en faveur du climat) participent aux COP afin de mieux représenter la société civile. Des médias du monde entier sont également présents.
PERFORMANCES DES LIONS EN CLUB
L’international sénégalais d’Al Nassr (Arabie Saoudite), Sadio Mané, a inscrit le quatrième but en Saudi Pro League, lors de la 10e journée, ce week-end.
L’international sénégalais d’Al Nassr (Arabie Saoudite), Sadio Mané, a inscrit le quatrième but en Saudi Pro League, lors de la 10e journée, ce week-end.
L’ailier des Lions est l’un des rares joueurs sénégalais à avoir marqué au cours de ce week-end. Vendredi, contre Al Riyadh, l’ailier d’Al-Nassr (3e) signé son cinquième but de la saison, toutes compétitions confondues. Le club de Sadio Mané a battu Al Riyadh, 1-0.
Mané, double buteur des Lions du Sénégal, lors des deux matchs contre le Malawi, fin octobre, pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025, n’avait plus marqué en club depuis la sixième journée du championnat saoudien, le 5 octobre, contre Al Orubah. Il avait inscrit un doublé.
Le Sénégalais retrouve le chemin des filets à quatre jours du match de la cinquième journée des éliminatoires de la CAN 2025, une rencontre décisive pour la première place du groupe L, à jouer contre le Burkina Faso, à Bamako.
Son compatriote Habib Diallo, pensionnaire de Damac FC (10e), a enchaîné une sixième titularisation avec ce club saoudien.
Kalidou Koulibaly et Al-Hilal (1er) sont restés invincibles (aucune défaite en 45 matchs au moins). Ils ont battu Al-Ettifaq, 3-1.
En Arabie Saoudite, Édouard Mendy d’Al-Ahly (8e), après une longue pause causée par une blessure, a préservé ses filets des assauts d’Al-Raed, que son club a battu par 2 buts à 0.
En Premier League anglaise, Crystal Palace (18e) d’Ismaïla Sarr s’est incliné devant Fulham, 0-2, lors de la 11e journée. Titulaire, Sarr est sorti à la 88e mn.
Idrissa Gana Gueye et Iliman Ndiaye ont fait match nul contre West Ham, 0-0. Les deux joueurs d’Everton (16e) n’ont pas gagné leurs trois derniers matchs.
Nicolas Jackson a joué tout le derby londonien entre son club et Arsenal, 1-1.
Tottenham (10e), le club de Pape Matar Sarr, a perdu contre Ipswich, un promu en Premier League, 1-2. Sarr est sorti à la 66e mn.
Explosifs le week-end dernier, les Sénégalais de la Turquie ont été muets…
En Ligue 1 française, Monaco (2e) de Lamine Camara et Krépin Diatta, a battu Strasbourg (11e) d’Habib Diarra et Daouda Diongue, 3-1, lors de la 11e journée. Diarra est sorti à la 90e mn. Diatta et Diongue sont rentrés à une minute de la fin du match.
Lens (7e), le club de Nampalys Mendy, a battu Nantes, 3-2. Mendy était sur le banc. Le milieu de terrain de 32 ans est confronté à un manque de temps de jeu.
Le Sénégal n’a pas fait appel à lui pour les derniers matchs des éliminatoires de la CAN 2025. Lens a joué trois matchs sans l’ancien joueur de Leicester.
Angers, le club de Bamba Dieng et d’Ibrahima Niane, a été dominé par le leader de la Ligue 1, le Paris Saint-Germain, 2-4. Niane a été titularisé cinq fois de suite. Dieng, lui, a foulé la pelouse à douze minutes de la fin du match.
Abdallah Sima est revenu dans les stades, après la guérison d’une blessure. Son club, Brest (12e), a été battu par Montpellier, 1-3. Sima n’a joué que les vingt-huit dernières minutes.
En Ligue 2 française, Sambou Soumano a inscrit le troisième but de Lorient sur pénalty, contre Guingamp, 3-1, lors de la 13e journée. C’est son sixième but au cours de cette saison.
Metz (4e), le club de Cheikh Sabaly, a dominé Caen, 1-0. Sabaly est sorti à la 82e mn. Avec huit buts, l’attaquant de 25 ans est le deuxième meilleur buteur de la Ligue 2, derrière son compatriote Pape Meïssa Ba. Sabaly fera son baptême du feu en équipe nationale, lors des deux prochains matchs du Sénégal aux éliminatoires de la CAN 2025.
En Espagne, Pape Gueye et Villarreal ont largement dominé Alavés (3-0). Le milieu de terrain sénégalais est sorti à la 73e mn.
En Italie, Boulaye Dia a pris part à la victoire de la Lazio contre Monza, 1-0. Il a été convoqué par Pape Thiaw, le sélectionneur national par intérim des Lions du Sénégal, pour les deux prochains matchs des éliminatoires de la CAN 2025.
Explosifs le week-end dernier, les Sénégalais de la Turquie ont été muets lors de la 11e journée du championnat dominé par le Galatasaray d’Ismail Jakobs. Titulaire, le défenseur des Lions est sorti au début de la seconde période.
CRUE DU FLEUVE SÉNÉGAL, 18 000 ENFANTS PRIVÉS D’ÉCOLE
Sur la base des « estimations du gouvernement », le journal 'Les Echos' indique que 456 ménages, soit environ 3667 personnes, ont été touchés par cette catastrophe, avec plus de 56 000 individus déplacés en raison des inondations.
Le mois d’octobre a été marqué par de violentes pluies entraînant le débordement des fleuves Sénégal et Gambie, provoquant des destructions majeures dans les régions de Bakel, Matam, Kédougou et Podor. Selon le journal « Les Échos », de nombreuses maisons, champs et infrastructures publiques, y compris des centres de santé et des écoles, ont été gravement endommagés.
Sur la base des « estimations du gouvernement », le journal indique que 456 ménages, soit environ 3667 personnes, ont été touchés par cette catastrophe, avec plus de 56 000 individus déplacés en raison des inondations. Dans un bulletin daté du 4 novembre, rapporté par le même quotidien, l’Unicef a fait état de 24 écoles à Bakel, 19 à Matam et 30 à Podor étant sous les eaux, privant ainsi plus de 18 000 enfants de l’accès à l’éducation, un mois après la rentrée scolaire.
Le quotidien ne connaît pas le nombre total de structures de santé affectées par les débordements, mais mentionne que six centres de santé à Tamba, ainsi que le poste de santé de Diamel (Matam) et la case de santé de Gourikisamba Diom (Kanel) sont inondés. Cette situation compromet l’accès aux soins médicaux de base pour des centaines d’enfants et de femmes. En outre, les inondations ont entraîné l’altération ou la disparition des certificats de naissance des enfants de familles vivant dans les zones sinistrées, ce qui pourrait engendrer de sérieuses difficultés pour l’accès aux services de santé, d’éducation et de protection sociale.
Les populations des localités touchées font face à une crise économique et alimentaire qui s’annonce préoccupante. Des milliers de familles dépendent de leurs terres agricoles, encore submergées par les eaux. Le journal évalue que 913,5 hectares de rizières et 200 hectares de cultures telles que le sorgho, le maïs et le haricot sont affectés par les inondations.