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15 novembre 2024
LES FAMILLES DES VICTIMES DU NAUFRAGE DU JOOLA INSATISFAITES MALGRE LES TRAVAUX DU MEMORIAL-MUSEE
Le comité d’Initiative pour l’érection d’un mémorial musée le « Joola », a tenu une conférence de presse hier, jeudi 19 septembre, pour porter ses doléances à quelques jours du souvenir de ce drame
Les familles des victimes du naufrage du bateau le Joola du 26 septembre 2022 marqueront le souvenir de leurs disparus avec une empreinte de doléances non satisfaites malgré les travaux du mémorial musée. Il est conçu, selon elles, sans la prise en compte de leurs avis. Le comité d’initiative pour l’érection du mémorial musée le « Joola » a tenu une conférence de presse hier, jeudi 19 septembre.
Le 26 septembre prochain, marquera la 22éme anniversaire du naufrage du bateau le Joola. Le comité d’Initiative pour l’érection d’un mémorial musée le « Joola », a tenu une conférence de presse hier, jeudi 19 septembre, pour porter ses doléances à quelques jours du souvenir de ce drame.
Malgré l’érection d’un musée mémorial le « Joola » à Ziguinchor, les familles ne décolèrent pas. « Des discussions, parfois très passionnées, des concessions souvent accompagnées d’autoritarisme, ont abouti au compromis avec l’Etat de réaliser un mémorial musée à Ziguinchor, avec une réplique à Dakar.
Le lancement des activités du Mémorial musée Le Joola de Ziguinchor pourrait laisser penser que « tout est bien qui finit bien », alors que le plus difficile reste à venir », a soutenu le coordonnateur du collectif Chamsidine Aïdara. Pour lui, « le projet mémorial, c’est-à-dire le contenu, et sa réplique à Dakar, restent à faire ». Chamsidine Aïdara trouve que « les familles des victimes sont exclues de la Commission Scientifique sous le faux prétexte qu’elles réagissent avec de l’émotion et la demande de leur intégration n’a pas reçu de réponse ».
Le collectif juge par ailleurs que « le mémorial, à l’instar de ceux qui existent à travers le monde, doit s’insérer dans un cadre plus vaste comprenant un musée et un centre de recherche sur la sécurité humaine, sur la prévention des risques et catastrophes ».
En outre, « il doit permettre de célébrer l’avenir en se souvenant des pans importants de sa propre histoire, mais également il doit être centre de réflexion et de prospective pour un véritable changement de comportement en prenant également en charge le défi sécuritaire ». Les familles des victimes veulent aussi l’insertion de tous les orphelins du Joola. Les familles réclament toujours justice en refusant que la responsabilité du naufrage soit imputée exclusivement au capitaine du navire. Les familles des victimes disent aussi être préoccupées par la réforme de la justice. Elles se demandent si elle peut contribuer à avoir la justice qu’elles réclament depuis plus de vingt ans.
Le collectif dénonce aussi la persistance des mauvais comportements qui ont été à l’origine du naufrage du bateau. « L’incivisme, l’indiscipline et la corruption sont devenus des règles, des normes sociales, les risques dans les services de transport sont toujours très élevés, ceux qui sont chargés de veiller à la sécurité des populations ne sont pas encore en mesure d’endiguer le fléau. Les évènements tragiques sur nos routes impliquant des véhicules de transport en commun au cours de ces trois dernières années sont là pour l’illustrer, signe que les leçons du naufrage de 2002 n’ont toujours pas été tirées ». Enfin, les familles exigent toujours le renflouement de l’épave du bateau pour une « justice sociale ».
PLAIDOYER POUR OPTIMISER L’EXPLOITATION DES INFRASTRUCTURES DU POLE
Dame Mbodj, DG de la SOGIP, a mis en avant l'importance des nouvelles infrastructures au Sénégal, notamment la gare des Gros porteurs, Dakar Arena, le Centre des Expositions et le Stade Abdoulaye Wade.
M Dame Mbodj, Directeur de la Société de gestion des Infrastructures publiques dans les pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP), a appelé à l'optimisation des nouvelles infrastructures nationales pour le développement, lors de sa conférence de presse organisée, mercredi dernier, dans les pôles urbains de Diamniadio.
Dame Mbodj, DG de la SOGIP, a mis en avant l'importance des nouvelles infrastructures au Sénégal, notamment la gare des Gros porteurs, Dakar Arena, le Centre des Expositions et le Stade Abdoulaye Wade. Selon lui, ces infrastructures visent à résoudre plusieurs problèmes majeurs, tels que les embouteillages et le désordre en centre-ville, tout en contribuant au développement économique national. Dame Mbodj a d'abord évoqué la gare des Gros porteurs, qui peut accueillirjusqu'à 210 marchands, et joue un rôle crucial dans la réorganisation urbaine en facilitant l'approvisionnement des détaillants et en réduisant la congestion dans la capitale. Il a également souligné que ces infrastructures sont gérées par des entités nationales comme la SIP et la SOGIP. Ensuite, il a détaillé les atouts de Dakar Arena, une salle multifonctionnelle d’une capacité modulable allant de 15 149 à 18 000 places, qui peut accueillir des événements culturels et sportifs de grande envergure. De nombreux événements y ont déjà été organisés, comme des cérémonies de graduation, des concerts et des rencontres sportives. Mbodj a même suggéré que le concours général puisse être déplacé à Dakar Arena pour bénéficier de sa plus grande capacité par rapport au Grand Théâtre.
Il a abordé également le Centre des Expositions, qui offre un espace total de 21 000 m², avec des salles modulables pouvant accueillir divers événements nationaux et internationaux. Le centre a déjà été utilisé pour des événements majeurs comme le Forum de l'eau et la prestation de serment de deux présidents du Sénégal. Enfin, le Dg de la Sogip a mis en lumière le stade Abdoulaye Wade, une infrastructure polyvalente de 50 000 places, adaptée non seulement aux événements sportifs, mais aussi aux concerts, séminaires, et autres événements professionnels. Mbodj a remercié les entreprises et ministères qui ont déjà utilisé ces infrastructures, comme Dangote et le ministère des Infrastructures et des Transports. Il a conclu en encourageant les institutions publiques et privées, ainsi que les Sénégalais, à profiter de ces infrastructures modernes, soulignant leur coût abordable et leur potentiel pour soutenir le développement économique et social du pays.
DIAMNIADIO, LE RÊVE INACHEVÉ
Malgré des installations comme le Stade Abdoulaye Wade et le Dakar Arena, la ville nouvelle fait face à des défis d'exploitation et de rentabilité. Le constat sur place révèle un écart flagrant entre les aspirations du projet et sa réalité
Diamniadio, situé à quelques dizaines de kilomètres de Dakar, est un projet ambitieux qui vise à transformer l’économie sénégalaise. Ce pôle urbain en pleine expansion accueille des infrastructures majeures telles que le Marché d’Intérêt National (MIN), la Gare des Gros Porteurs, le Stade Abdoulaye Wade et le Dakar Arena, ainsi que le Centre des Expositions. Ces infrastructures sont censées jouer un rôle clé dans le développement du Sénégal. Cependant, plusieurs d'entre elles restent sous-exploitées en raison de problèmes d'accessibilité et de mobilité.
En visite diligentée par la Sogip (Société de gestion des infrastructures publiques dans les pôles urbains de Diamniadio et du Lac rose) mercredi, les professionnels des médias ont eu droit à se familiariser, dès le début, avec le Marché d’Intérêt National (MIN) de Diamniadio, conçu pour structurer la distribution des produits agroalimentaires au Sénégal. Inspiré du célèbre marché de Rungis en France, cet espace impressionnant comprend des chambres froides, des magasins et des espaces de stockage modernes. Cependant, malgré ces infrastructures de pointe, une partie du marché reste vide et sous-utilisée. M. Osem Diallo, le directeur d’exploitation et des partenariats du MIN, souligne que le potentiel du marché est encore loin d’être atteint. « Nous avons de grandes capacités de stockage, mais l’affluence n’est pas encore à la hauteur de nos attentes. Il est crucial d'améliorer l'accès pour attirer davantage de commerçants".
Les problèmes de décontamination représentent des enjeux majeurs pouvant impacter l'économie d'un pays. Pour cette raison, un laboratoire a été mis en place pour assurer des analyses efficaces et des résultats rapides. Ce laboratoire peut traiter jusqu'à 90 échantillons alimentaires par jour, ce qui représente 450 échantillons par semaine, 1 800 par mois, et environ 21 000 par an. Cela revêt une importance capitale pour le contrôle des produits alimentaires au niveau national. Le laboratoire a été conçu pour éviter toute contamination entre les produits entrants, en respectant le concept de "la marche en avant".
Monsieur Touré, responsable de l'infrastructure, explique : « Différentes salles sont dédiées à divers types d'échantillons. Ces échantillons doivent être conservés dans des conditions idéales afin d'éviter leur détérioration. Certaines salles sont spécialisées dans la décontamination des produits avant qu'ils ne soient éliminés. D'autres salles, comme celles de biologie moléculaire, permettent de détecter des bactéries via des équipements sophistiqués tels que des spectromètres. Le laboratoire s'intéresse également à la chimie, la microbiologie et le phytosanitaire, afin de garantir la maturité des produits testés ».
Le marché d’intérêt national a été construit selon une forme en U, inspirée du modèle français du marché international de Rungis, avec pour objectif d’organiser la distribution des produits agroalimentaires et de décongestionner Dakar. Le gouverneur de Dakar a récemment pris un arrêté (02-144) fixant le marché d’intérêt national comme site exclusif de déchargement et de stationnement des véhicules transportant des fruits et légumes vers la capitale.
Le marché dispose de plusieurs types de magasins de stockage : 45 magasins de 150 m², avec mezzanine de 75 m² et chambres froides de 35 m² ; des magasins modulables de 150 m², sans chambre froide ; 72 magasins de 75 m² destinés au stockage de produits secs ; deux grandes chambres froides de 350 m², chacune capable de stocker 400 tonnes de marchandises. « Ces infrastructures permettent de mieux organiser la distribution des produits agroalimentaires à Dakar, en optimisant le stockage, la conservation, et la commercialisation des marchandises », a révélé le directeur des exploitations et des partenariats.
Juste à côté du marché, on trouve la Gare des Gros Porteurs qui vise à fluidifier la circulation des camions transportant des marchandises à grande échelle. Cependant, elle connaît également des difficultés. Tous les responsables sur place semblent déplorer la lenteur des travaux d’infrastructure. « Le concept de cette gare est bon, mais tant que les routes ne sont pas terminées, il sera difficile d’atteindre une pleine exploitation de cet espace », relève-t-on.
Stade Abdoulaye Wade et Dakar arena, deux infrastructures emblématiques
Diamniadio abrite également des infrastructures sportives emblématiques: le Stade Abdoulaye Wade et le Dakar Arena. Le stade, qui peut accueillir plus de 50 000 spectateurs, est un joyau de l'architecture sportive sénégalaise. Cependant, il reste souvent vide, en dehors des grands événements sportifs. « Le coût d'entretien est élevé, et nous devons organiser davantage d'événements diversifiés comme des concerts et des expositions pour rentabiliser ces infrastructures », explique la directrice des exploitations de la Sogip, Mme Diop Tabara Diallo. Le Dakar Arena, quant à lui, est un espace moderne dédié aux sports en salle et aux spectacles. Il a une capacité de 15000 places modulables et est polyvalent. Il répond aux normes internationales les plus exigeantes. Ses équipements de dernière génération permettent d’accueillir des événements sportifs et culturels avec la même efficacité en compétition nationale et internationale de basket Ball, boxe, judo entre autres, a révélé la Directrice des exploitations Mme Tabara Diallo. Tout comme le stade, il fait face à des défis similaires liés à son accessibilité.
Le Centre des Expositions, l’avant-dernière étape de la visite des journalistes, est conçu pour devenir un carrefour des échanges internationaux. Il a été pensé pour accueillir des foires, des salons et des événements commerciaux de grande envergure. Pourtant, le centre n'est pas encore pleinement opérationnel en raison des routes non terminées et du manque de transports publics dans la zone. « Les infrastructures sont là, mais sans accès facile. Elles ne pourront jamais être exploitées pleinement », affirment les responsables. La visite du pôle de Diamniadio met en lumière les défis auxquels ces infrastructures sont confrontées. La plupart des routes sont inachevées, et les embouteillages autour des principaux points d'intérêt, comme le MIN et la Gare des Gros Porteurs, limitent leur exploitation. Le gouvernement doit impérativement accélérer les travaux routiers et améliorer les transports publics pour garantir une rentabilité optimale.
LA JUSTICE S'EMPARE DE L'ÉPINEUSE QUESTION DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE L'ASSEMBLÉE
La Section de recherches de la Gendarmerie nationale a entamé son enquête, auditionnant les députés Mamadou Lamine Diallo et Abass Fall, à l'origine de la plainte
La machine judiciaire s’emballe dans l’affaire de falsification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. La Section de recherches de la Gendarmerie nationale basée à Colobane qui a hérité de cette affaire a commencé le travail.
Hier, jeudi 19 septembre, Mamadou Lamine Diallo, septième vice-président dans le précédant bureau de l’Assemblée nationale qui a été dissout le 12 septembre par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et son collègue député, Abass Fall membre du groupe parlementaire Yewwi askan wi, co-auteurs de la plainte à l’origine de cette affaire ont été entendus.
Dans un court message posté sur son profil Meta (ex Facebook) hier, jeudi 19 septembre, le député membre du groupe parlementaire : Liberté, démocratie et changement de la coalition Wallu Sénégal initiée par le Pds, lors des dernières législatives, a annoncé avoir été entendu par les éléments de la Section de Recherches de la gendarmerie dans le cadre de cette affaire dans la matinée.
Pour rappel, c’est le 9 septembre dernier que les deux parlementaires avaient déposé leur plainte auprès du Procureur de la République pour faux, usage de faux et falsification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cette saisine de la justice sur cette question de faux Règlement intérieur de l’Assemblée nationale fait suite à une campagne de dénonciation menée par le député Mamadou Lamine Diallo depuis l’installation de la 14e législature contre cette version de la charte fondamentale de la deuxième institution de la République distribuée aux députés alors que cette dernière n’a pas fait objet d’approbation de la plénière comme le recommande la procédure. « Nous avons déposé aujourd’hui, le président Mamadou Lamine Diallo et moi-même, une plainte auprès du Procureur de la République pour faux, usage de faux et falsification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cette plainte vise tout simplement à situer les responsabilités sur les graves retouches faites sur le règlement intérieur sans que les députés ne soient au courant. Plus jamais ça à l’Assemblée nationale ! » avait pour sa part annoncé le député Abass Fall.
MABOUBA DIAGNE INVITE LES PAYSANS A ELABORER LEUR PLAN D’AFFAIRE
A pas de charge et dans les vastes étendues de parcelles de Séfa tout comme à Touba Fall dans le Bogal et à Kandialon, le ministre et toute la forte délégation qui l’accompagne ont posé le regard sur la bonne levée végétative des cultures
Le ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage a effectué une visite de travail de quelques heures dans le département de Sédhiou et de Bounkiling et fera l’étape de Goudomp aujourd’hui, vendredi. Mabouba Diagne exprime sa satisfaction de constater une bonne levée végétative des cultures et s’engage à mieux accompagner les producteurs. Il leur demande d’élaborer un plan d’affaire pour optimiser leurs rendements suivant une bonne planification.
A pas de charge et dans les vastes étendues de parcelles de Séfa tout comme à Touba Fall dans le Bogal et à Kandialon, le ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage et toute la forte délégation qui l’accompagne ont posé le regard sur la bonne levée végétative des cultures. « C’est avec une satisfaction totale que j’ai visité les périmètres agricoles de Sédhiou. C’est la cinquième station agricole avec des spéculations comme le maïs, le sorgho, le mil, le riz. Et si nous formons ces jeunes, ces femmes et ces populations, ils vont faire le travail attendu », dixit le ministre Mabouba Diagne.
Une pluviométrie abondante et la situation phytosanitaire calme ont été constatées : « c’est une situation phytosanitaire calme. Aucune attaque n’a été constatée. Il suffit juste de poser le regard sur ces cultures-là pour s’en rendre compte ».
A Séfa, le jeune Jean Mendy chef des ouvriers agricoles déclare au ministre qu’avec un peu de soutien et d’encadrement technique, le chemin de la migration irrégulière ne va plus enchanter les jeunes. « Nous avons dit au ministre que nous avons une bonne disponibilité des terres ici et avec un accompagnement de qualité, nous, jeunes, n’aurons plu le goût de risquer nos vies dans des embarcations de fortunes », explique le jeune homme manifestement très averti.
Dans les domaines agricoles communautaires (DAC) de Séfa, le ministre a fait beaucoup de recommandations dans le sens de l’amélioration des productions en vue d’une autosuffisance alimentaire. Partout où est passé la délégation du ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage, la satisfaction est grande de voir la tutelle à côté sans toutefois inhiber les doléances ici relevées par le ministre Mabouba Diagne. « Ils demandent d’être accompagnés, d’être formés, d’être financés, de disposer des équipements agricoles et des engrais dès le mois de décembre ou janvier et des semences certifiées pour faire le job », rappelle-t-il. Et de s’engager à les accompagner : « il y a 557 communes au Sénégal, dites-nous le nombre de tracteurs et de semoirs que vous voulez et nous, Etat, avec un plan d’affaire à l’appui, cela va nous aider dans la planification ». Le ministre et sa délégation ont pris la direction de Ziguinchor et feront l’étape du département de Goudomp ce vendredi dans l’extrême sud de Sédhiou.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 20 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, ENQuête, Walf Quotidien, Révélation Quotidien, L'As, Libération, Le Quotieien, Bes Bi le jour, L'Observateur
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, ENQuête, Walf Quotidien, Révélation Quotidien, L'As, Libération, Le Quotieien, Bes Bi le jour, L'Observateur
Baadoolo - Sunu nawet bii… sunu nawet bii
Reewmi daal nii laniou koy baayee ! On attend des solutions, ministre di daw ress. Il ne faut pas que le Projet tombe à l’eau. C’est vrai que Bilan day tiiteul, surtout quand on va vers des élections. Nawet moom, Yallaa ko moom. Après, l’eau de pluie peut être source de bonheur pour nos paysans notamment. Ou source de malheur pour ceux qui sont exposés à des inondations. Mais «nawet bi dou souniou nawet», c’est tuer la continuité. Alors, Brt bi dou sen Brt... Sunu Brt nioun nieupp leu. Hamnaa 2025, on va chanter «sunu nawet bii… sunu nawet bii», comme «sunu mandat bi».
Inondations à Touba Un enfant de 4 ans tué par l’affaissement d’un mur
Un quatrième mort a été enregistré à Touba, ce jeudi. Après les fortes pluies qui se sont abattues tout dernièrement sur la capitale du mouridisme, un enfant d’environ quatre ans a perdu la vie à Touba Guédé, suite à l’affaissement d’un mur. L’enfant, qui était évacué au centre de santé de Guédé, a finalement succombé à ses blessures. Ce qui porte le bilan à 4 décès.
«Malade mental armé» tué lors d’une opération à Bounkiling La Dirpa apporte des précisions
La Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa) a apporté des précisions, suite à l’affaire du «malade mental armé», abattu par balle à Bounkiling. «Lors d’une patrouille régulière de sécurisation le 16 septembre 2024, les militaires déployés dans le secteur de Kandion Mangana ont été alertés par le chef dudit village leur demandant de porter secours à des habitants menacés par un individu armé d’une machette et d’un couteau. Arrivés sur les lieux, les militaires l’ont interpelé pour lui demander de déposer ses armes, ce qu’il a catégoriquement refusé», indique le communiqué. L’Armée d’ajouter : «L’individu a brusquement foncé sur l’un des éléments de la patrouille. C’est dans ce contexte que ce dernier a ouvert le feu, le touchant mortellement». La Dirpa assure que l’enquête a été confiée à la Gendarmerie nationale pour établir «les circonstances exactes de ce malheureux incident».
Inondations à Touba - La Plateforme Nay lér déterre l’affaire Onas
Les inondations meurtrières qui frappent la ville de Touba sont, selon la Plateforme Nay lér, une occasion de «s’interroger sur l’effectivité des travaux de curage des canaux préhivernaux» confiés à l’Onas. Babacar Mbaye Ngaraf et ses camarades estiment que «si ces opérations sont faites dans les règles on ne doit pas connaître de stagnation des eaux dans les coins bénéficiaires de canalisation» comme les alentours de la grande mosquée de cette ville sainte. «Voilà pourquoi les accusations de l’ex-Dg Cheikh Dieng portant sur une mafia, un système, qui maintient les inondations au Sénégal, ne doivent pas être passées sous silence. Le ministre en charge du secteur continue de narguer les Sénégalais sous le regard indifférent, impuissant et inactif du président de la République. On ne sait d’où est-ce que ce ministre tire sa puissance», ont-ils raillé dans un communiqué.
Attaques terroristes au Mali Le Sénégal «condamne avec la plus grande fermeté»
Après les attaques terroristes survenues à Bamako le mardi 17 septembre, dans une école de gendarmerie et à l’aéroport militaire de Bamako et qui ont occasionné des pertes en vies humaines et des blessés, l’État du Sénégal a réagi à travers le ministère de l’Intégration africaine et des affaires étrangères. Dans un communiqué daté du 18 septembre, Dakar a exprimé sa tristesse face à cette situation avant de «condamner avec la plus grande fermeté, toutes les tentatives visant à porter atteinte à l’intégrité du Mali». Le régime du Président Bassirou Diomaye Faye a, par ailleurs, «réitéré toute sa solidarité» au gouvernement et présente ses condoléances au peuple malien.
Agence de promotion de la Cedeao Le Dg de l’Apix, Bakary Séga Bathily, nouveau Sg
L’Assemblée générale de l’Agence de promotion de la Cedeao (Ipawas) s’est déroulée à Banjul du 17 au 19 septembre. Lors de cette rencontre, le Directeur général de l’Apix, Bakary Séga Bathily, a été élu Secrétaire général de l’association. La présidence est assurée par le Nigéria et le Cap-Vert occupe la vice-présidence. Ils sont tous élus pour un mandat d’un an renouvelable. Pour rappel, l’Ipawas regroupe l’ensemble des agences en charge de la promotion des investissements dans les États membres. Cette nouvelle organisation devrait permettre à nos pays de mieux tirer parti des chaînes de valeur régionales et d’attirer davantage d’investissements privés, indique le communiqué.
Saisie de médicaments et devises Une contrevaleur de 620 millions de FCFA
Des médicaments d’une contrevaleur de 455 millions Cfa ont été interceptés en haute mer par la brigade maritime des douanes de Mbour. L’opération réalisée, mardi dernier, s’est soldée par la saisie d’antibiotiques, d’anti-inflammatoires, d’antipyrétiques et d’aphrodisiaques conditionnés dans plusieurs cartons. Il résulte du communiqué de la Douane que ces produits etaient soigneusement dissimilés à bord d’une pirogue arraisonnée par la patrouille. Quatre individus ont été arrêtés au cours de l’opération. Alors que le lendemain, les soldats de l’économie ont aussi mis la main sur 226 Kg de médicaments entre Mbéné Mamour et Loumene, dans la commune de Ndiognick, département de Birkilane dont la contrevaleur se chiffre à 80 millions.
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LE MARABOUT ET L'ÉTAT, UNE DANSE SÉNÉGALAISE MILLÉNAIRE
Il y a l'exécutif, le législatif, le judiciaire... et puis il y a eux. Les marabouts, gardiens d'une spiritualité ancestrale, sont devenus les arbitres officieux de la politique nationale. Ils ont su tisser une toile d'influence aussi discrète qu'efficace
Dans la symphonie du pouvoir sénégalais, un instrument résonne plus fort que les autres : le chapelet du marabout. Loin d'être une simple relique du passé, le pouvoir maraboutique s'est imposé comme le quatrième pilier d'un État en perpétuelle négociation avec ses racines.
De l'ombre des mosquées aux salons feutrés du palais présidentiel, les marabouts ont su tisser une toile d'influence aussi discrète qu'efficace. Leur force ? Une patience millénaire et un pragmatisme à toute épreuve. Là où d'autres auraient brandi le sabre, ils ont choisi la plume et la parole, sculptant l'âme du peuple à petits coups de sermons et de bénédictions.
Aujourd'hui, alors que le vent du changement souffle sur le Sénégal, certains prédisaient la fin de cette alliance tacite entre turban et cravate. Erreur ! Le pouvoir réaffirme son attachement à cette force tranquille qui a traversé les siècles.
SAISIE DE FAUX MÉDICAMENTS D’UNE CONTREVALEUR DE 620 MILLIONS DE FCFA
Il s’agit essentiellement d’antibiotiques, d’anti-inflammatoires, d’antipyrétiques et d’aphrodisiaques conditionnés dans plusieurs cartons. La saisie fait suite à une opération de bouclage qui a permis d’intercepter la pirogue transportant ces produits.
L’Administration des Douanes a annoncé la saisie, durant le mois de septembre, de faux médicaments d’une contrevaleur de 620 millions de francs CFA, dans le cadre de opérations de contrôle et de lutte contre ce trafic illicite, menées sur toute l’étendue du territoire national.
La plus grosse saisie de faux médicaments d’une contrevaleur de 620 millions de francs CFA a été effectuée, mardi, vers 19h, par la Brigade maritime de Mbour, précise un communiqué de la Division de la Communication et des Relations publiques des Douanes.
Il s’agit essentiellement d’antibiotiques, d’anti-inflammatoires, d’antipyrétiques et d’aphrodisiaques conditionnés dans plusieurs cartons. La saisie fait suite à une opération de bouclage qui a permis d’intercepter et d’arraisonner la pirogue transportant les médicaments. Quatre individus ont été arrêtés au cours de l’opération, indique la même source.
Elle ajoute qu’au lendemain de cette importante saisie, la Brigade mobile des Douanes de Kaffrine a filé et immobilisé une berline de type Peugeot 504 remplie de faux médicaments.
L’opération qui a eu lieu aux environs de 6h 30mn entre Mbéné Mamour et Loumène, dans la Commune de Ndiognick, (Birkilane) a permis de mettre la main sur la cargaison composée de centaines de cartons de DYCLOSA 50 d’un poids total de 226 kg dont la contrevaleur est estimée à près de 80 millions de francs CFA.
Toujours dans le cadre de cette surveillance renforcée et ciblée pour protéger le pays contre le trafic de faux médicaments, la Brigade commerciale des Douanes de Kidira (Tambacounda) a saisi des médicaments dont des produits vétérinaires d’une contrevaleur totale estimée à 21 millions de francs CFA.
Selon les douanes sénégalaises, la saisie fait suite à un renseignement qui a permis de découvrir la marchandise frauduleuse, le mercredi 04 septembre, vers 19h, dans une cabane de fortune non loin de la localité de Sinthiou Diohé à quelques encablures de Kidira.
Les douaniers disent par ailleurs avoir appréhendé lors d’un contrôle de véhicules de transport en commun, effectué le 15 septembre 2024 par les agents de la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum, un individu de nationalité étrangère qui dissimulait dans ses habits 86 305 en plusieurs coupure d’Euros et de 8 millions en francs CFA soit un total 64 612 368 francs CFA.