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15 novembre 2024
UN BILAN POSITIF POUR LE SALON INTERNATIONAL DU LIVRE DE JEUNESSE ET POUR ENFANTS
Au-delà de l'aspect commercial, le salon a joué un rôle éducatif crucial, impliquant 16 établissements scolaires et organisant diverses activités pédagogiques
Bés Bi le Jour |
Adama Aïdara KANTE |
Publication 19/09/2024
La 1ère édition du Salon international du livre de Jeunesse et pour enfants, Dakar-Livres s’est tenue du 15 au 18 novembre 2023. Avant d’entamer la 2e édition, prévue du 20 au 24 novembre prochain, le journaliste culturel Alassane Cissé tire un bilan satisfaisant.
Au sortir d’un évènement majeur, il est nécessaire de tirer un bilan. Les organisateurs de la première édition du Salon international Dakar-livres n’ont pas dérogé à cette règle. Avant de se lancer dans la prochaine édition, ils ont présenté une documentation du bilan en chiffres et en lettres. Le coordonnateur Alassane Cissé, journaliste culturel, souligne que le Salon Dakar-Livres a réuni 150 auteurs du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Togo, de la France, de la Suisse dont 50 jeunes auteurs sénégalais (15 à 35 ans), 24 exposants (maisons d’édition) du Sénégal, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de la Tunisie, de la France, du Canada, 16 établissements scolaires (préscolaires, élémentaires, secondaires, supérieurs) de Dakar, de Mbour, de Tivaouane, de Thiès et de Saint-Louis, 3 500 visiteurs et participants (élèves, étudiants, familles, parents, professionnels du livre, acteurs culturels, représentants d’associations, d’organisations non gouvernementales, d’institutions étatiques et internationales, etc.).
Dakar-Livres a organisé 5 panels thématiques sur «Auteurs, éditeurs, libraires, lecteurs : Les attentes», «Les bibliothèques, espaces d’apprentissage et d’éducation», «Forum des 50 jeunes auteurs», «Cheveux noirs-cheveux blancs : dialogue intergénérationnel entre écrivains confirmés et jeunes auteurs», «L’éducation inclusive», «la lecture numérique», des cérémonies de dédicace du livre «Diambars, une école de vie» de Aly Sileymane Ly, «Merci Maman» de Sokhna Ami Mbow, etc. «A cela s’ajoutent des activités pédagogiques autour du livre, des séances de dessin, des ateliers d’écriture, des concours de lecture, des spectacles de conte, de slam, de poésie et de théâtre. Et aussi un concours de dictée initié par la Bibliothèque du Centre culturel Blaise Senghor», détaille-t-il.
Le Salon a pu décerner 4 Prix, à savoir le Prix Dakar Livres pour la littérature enfantine, décerné à Mor Mbengue dit El Hadj Leeboon, pour son ouvrage «Les Contes de El Hadj Leeboon» (Saaraba Editions), le Prix Dakar Livres pour la littérature de jeunesse à Sokhna Ami Mbow pour son livre «Merci Maman» (Baobab Edition), le Prix Batoula pour la promotion de la littérature africaine à l’écrivain-éditeur Alioune Badara Bèye, le Prix Fatou Ndiaye Sow pour la promotion d’ouvrages pour enfants à l’éditrice Antoinette Fall Corréa, fondatrice de Bibliothèque-Lecture Développement. La 2ème édition du Salon international du livre de jeunesse et pour enfants, Dakar Livres, est prévue du 20 au 24 novembre 2024.
UN RAPPORT PROUVE L’IMPORTANCE DES DONNEES CARTOGRAPHIQUES
Gestion des catastrophes naturelles, Lancé en mars 2022, le hub de cartographie collaborative de l’Afrique de l’Ouest et du Nord a présenté, hier, son premier rapport.
Après 2 ans d’activités, l’équipe du hub de cartographie collaborative de l’Afrique de l’Ouest et du Nord a présenté les résultats de ses interventions sur le terrain. Une occasion pour son directeur régional, Dr Ibrahima Cissé, d’expliquer l’impact de la cartographie et des données ouvertes dans la réponse aux catastrophes naturelles et dans les processus de prise de décisions.
Lancé en mars 2022, le hub de cartographie collaborative de l’Afrique de l’Ouest et du Nord a présenté, hier, son premier rapport. Une étude d’impact qui met en lumière plusieurs projets réalisés en près de deux ans, et qui est une opportunité pour les partenaires et les collaborateurs, de prendre connaissance des réalisations du hub, mais encore les procédés utilisés jusque-là. Cette rencontre a également été une occasion pour le directeur régional du hub de démontrer aux participants, l’impact de la cartographie et des données ouvertes dans la réponse aux catastrophes naturelles, mais aussi sur les communautés et les institutions. Ayant pu couvrir en deux ans, plus d’une vingtaine de pays, le directeur régional du hub, Dr Ibrahima Cissé, a expliqué qu’ils ont jusque-là mené beaucoup de projets. «Les catastrophes naturelles sont des événements complexes qui nécessitent des données pour soutenir efficacement les intervenants. Au milieu de ces tragédies, dont les pays peinent à se remettre, Open Street Map continue de prouver l’importance de la cartographie et des données ouvertes dans la réponse aux catastrophes, mais aussi dans la réponse à l’action anticipative et aux défis du développement», a-t-il dit.
C’est ainsi qu’au Sénégal, explique Dr Cissé, «on a travaillé sur un projet sur la santé, et avec les autorités compétentes, on a pu cartographier toute la région de Matam et particulièrement les structures sanitaires». Dans la sous-région également, le hub a couvert plusieurs pays, dont le Libéria, le Togo... «On a cartographié sur Morovia, les zones inondables et ces cartes ont permis aux autorités et à la Croix Rouge de pouvoir intervenir et aider les sinistrés qui sont affectés par les inondations. Idem à Lomé, au Togo, où le hub a fait un projet sur les villes durables. D’ailleurs, on a été primé par le Togo Digital Award, l’année dernière», a indiqué le Directeur régional. Au Maroc, aussi, souligne-t-il, ils ont eu à intervenir dès les premières heures du tremblement de terre. Selon lui, ils ont pu mobiliser les communautés de la région et du monde entier pour identifier les besoins urgents en matière de cartographie, afin de combler les lacunes en matière de données et d’apporter une réponse efficace.
LES RETOMBEES HUMANITAIRES DU RALLYE AÉRIEN TOULOUSE-SAINT-LOUIS
Grâce à l'Association des Ailes pour Saint-Louis du Sénégal, l'événement contribue à apporter des fournitures scolaires, du matériel médical et à former des médecins sénégalais
La 40ème édition du Rallye aérien Toulouse-Saint-Louis du Sénégal se tient du 21 septembre au 4 octobre 2024. Au-delà de la compétition, l’événement comporte aussi un volet humanitaire. D’après aerocontact.com, chaque année, en complément des initiatives individuelles, des équipages apportent aux populations locales des fournitures scolaires ou médicales et formation des médecins sénégalais, grâce à «l’Association des Ailes pour Saint-Louis du Sénégal».
La 40ème édition, la 40ème édition du Rallye aérien Toulouse-Saint-Louis du Sénégal se tient du 21 septembre au 4 octobre 2024. Selon le site aerocontact.com, tous les pilotes, de tous les pays, peuvent participer, à la condition que chaque équipage compte au moins un pilote ayant plus de 250 heures de vol. «Le samedi 21 septembre, au matin, 25 avions s’élanceront, depuis la piste de l’aérodrome de Toulouse Lasbordes, emportant 65 pilotes sur les traces des Lignes Latécoère et Aéropostale, à l’occasion du plus long et plus ancien rallye aérien au monde, créé en 1983», lit-on. Il est prévu que de 10h00 à 12h00, les avions s’aligneront en bout de piste pour décoller vers l’Espagne, direction Alicante, la première des 20 étapes à travers l’Espagne, le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal. «La destination finale étant la ville de Saint-Louis au Sénégal, via un parcours de plus de 10 000 km qui suivra rigoureusement la route aérienne ouverte en 1918 par Pierre Georges Latécoère. Une route rendue célèbre par de grands noms comme Antoine de Saint-Exupéry, Jean Mermoz, Henri Guillaumet, pour ne citer qu’eux. Cette année sera d’ailleurs célébré le centenaire de l’arrivée sur ‘’La Ligne’’ de Jean Mermoz, en octobre 1924», ajoute le site.
Au-delà de la compétition, le Rallye comporte aussi un volet humanitaire. D’après aerocontact.com, chaque année, en complément des initiatives individuelles des équipages qui apportent aux populations locales des fournitures scolaires ou médicales, des opérations humanitaires d’envergure se font grâce aux contacts noués depuis des années par le Rallye. Grâce à «l’association des Ailes pour Saint-Louis du Sénégal», un partenariat a été noué entre l’hôpital de Saint-Louis et l’IuctOncopôle de Toulouse, qui permet à des médecins et infirmiers toulousains de se rendre chaque année au Sénégal pour former leurs confrères sur place, tandis que des médecins sénégalais sont accueillis en retour à Toulouse pour parfaire leur formation. «En parallèle, depuis 2013, ce sont plus de 35 tonnes d’équipement médical qui ont été acheminées au Sénégal, soit par les avions du Rallye, soit par des avions livrés par Airbus à Air Sénégal, soit par des containers maritimes».
KEEMTAAN Gi - METTRE FIN AU CIRQUE
Allez, c’est parti ! Le 17 novembre, c’est déjà maintenant. L’Assemblée nationale qui sortira de ces consultations devra incarner la vraie rupture. Il s’agira impérieusement de revenir aux fondamentaux qui avaient cours avant que Père Wade ne vienne tout brouiller. Quant à l’ex-Chef, il avait perfidement réussi la clochardisation de cette institution en envoyant y siéger des individus qui n’auraient jamais dû y mettre les pieds. Des députés d’une sidérante vacuité intellectuelle en plus de leur manque de tenue et de retenue. Des mégères aux comportements dignes de vieilles catins des faubourgs de Paris — ou, plus simplement, de nos bornes-fontaines — y faisaient le spectacle. Le Parlement qui a été dissous, il y a quelques jours, était affligeant par la qualité de ses membres. Des personnages du genre d’une Coura Macky avaient réussi à en faire une sorte de basse-cour avec des disputes de femmes au puits voire des attaques en dessous de la ceinture. Sa dissolution était devenue une exigence de salubrité publique. Cette Assemblée procédait de la volonté de l’ex-Chef qui choisissait lui-même « ses » députés qui lui devaient respect et obéissance en plus de voter sans récriminations ni murmures ses lois les plus scélérates. Une Chambre d’enregistrement à la majorité mécanique dont le président a été installé sous forte protection de la gendarmerie. Un président choisi également pour sa docilité et servilité à la famille de celle qui était considérée comme la vice-présidente de la République. Le 17 novembre prochain, les députés élus devront être des hommes et femmes détachés de la servitude du Prince pour être de vrais représentants d’un peuple souvent dégoûté par le comportement peu digne de ceux qui étaient censés le représenter. Il faudra à la 15ème législature des femmes et hommes rompus à la tâche et qui pourront lire et décortiquer les textes de lois et autres documents budgétaires pour ne pas voter aveuglement tout ce qu’on leur présentera. Au soir du 17 novembre, il faudra surtout mettre fin au verbiage stérile de néo-opposants sans aucune consistance électorale et qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter, pérorant sur tous les sujets en dévoilant leur indigence intellectuelle. Bref que les électeurs fassent en sorte que ceux qui se donnent le droit de l’ouvrir à tout propos sans disposer d’un quelconque poids électoral la ferment définitivement ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
SORTIE DE SERIGNE MOUSTAPHA SY OBJECTION SUR FEU PR WADE ?
Lors du Gamou de Tivaouane, le guide religieux des Moustarchidines Serigne Moustapha Sy a fait une conférence aux allures d’un sermon politique pour tenter de solder ses comptes avec le Premier ministre Ousmane Sonko. Evidemment pour réclamer sa part du gâteau « Pastef » alors qu’il n’avait pas soutenu la coalition Diomaye-Président lors de la présidentielle 2024. Mieux, Serigne-Bi n’a jamais cru à la victoire de Bassirou Diomaye Faye. Comme la plupart des guides religieux d’ailleurs. Ni en chapelet, ni en rêve ! Poursuivant, Serigne Moustapha Sy a déclaré ceci : « Lorsque Ousmane Sonko était tombé dans le coma puis évacué à l’hôpital Principal, j’ai aussitôt téléphoné à mon talibé Pr Babacar Wade, le médecin-chef, pour lui demander de veiller sur sa sécurité. Pour mieux le protéger, Pr Wade avait même décidé de ne plus rentrer chez lui. Car j’avais des informations que le régime voulait le liquider. De même que Pape Allé Niang…» a déclaré Serigne Moustapha Sy avec certitude devant des milliers de talibés. Pour devoir de vérité, « Le Témoin » quotidien fait une objection : Serigne-Bi a dû oublier que le Médecin-général Boubacar Wade — qui n’était pas médecin-chef mais directeur de l’hôpital Principal de Dakar — est décédé le dimanche 30 août 2020. C’est-à-dire trois (03) ans avant l’arrestation suivie de l’internement de l’opposant Ousmane Sonko dans ce même hôpital Principal de Dakar. C’était le 28 juillet 2023. Mieux, l’ancien directeur de l’Hôpital Principal Professeur Boubacar Wade avait pris sa retraite bien avant l’arrestation d’Ousmane Sonko. « Le Témoin » se demande alors si Serigne-Bi Moustapha Sy n’aurait pas vu dans ses rêves spirituels un autre…Professeur Wade. EUSKEY! LEGISLATIVES BASSIROU DIOMAYE APPELLE A DE LARGES CONCERTATIONS
Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a informé le Conseil avoir pris deux décrets portant convocation du corps électoral et répartition dessièges des députés à élire au scrutin majoritaire départemental. Ainsi, il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions afin d’assurer la bonne tenue du scrutin pour les électeurs sénégalais établis sur le territoire national et ceux résidant à l’étranger. Sur ce, le président de la République a invité le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en charge des élections, à engager des concertations avec la Commission électorale nationale autonome (CENA), les acteurs politiques et les organisations impliquées afin de partager toutes les informations techniques, administratives et financières relatives aux élections législatives anticipées du dimanche 17 novembre 2024, informe le communiqué du Conseil des Ministres. Enfin, le chef de l’Etat a demandé au ministre chargé des élections de déployer une vaste campagne de communication auprès des acteurs politiques et du public pour préciser, dans la transparence, les règles d’organisation du scrutin et de déroulement de la campagne électorale. A propos de ces élections législatives, Le Témoin a appris que la date limite de dépôt des listes est fixée au 29 de ce mois de septembre. C’est dire que les partis et coalitions n’auront guère de temps pour les confectionner !
LE JUGE SOULEYMANE TELIKO NOMME DG DU CENTRE DE FORMATION JUDICIAIRE
Selon le communiqué du Conseil des Ministres de ce mercredi 18 septembre 2024, Monsieur Souleymane TELIKO, Magistrat, matricule de solde n°516 912/Z, est nommé Directeur général du Centre de Formation judiciaire (CFJ) au Ministère de la Justice. Il remplace à ce poste Monsieur Mademba GUEYE, appelé à d’autres fonctions, informe le document. Un autre magistrat Madame Aïssé Gassama TALL est nommée Directeur général de la Protection judiciaire et sociale au Ministère de la Justice, poste vacant. Autres nominations. Monsieur Ibrahima TINE, Ingénieur en Génie civil, est nommé Directeur des Constructions des Palais de Justice et autres édifices au Ministère de la Justice, en remplacement de Monsieur Mohamed WANE. Madame Marième Pouye ANNE, Administrateur civil, précédemment adjoint au Gouverneur de la Région de Kolda, chargé des Affaires administratives, est nommée Préfet du Département de Guinguinéo, région de Kaolack, poste vacant. Monsieur Cheikh SAMB, Administrateur civil principal, est nommé Secrétaire général de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité, en remplacement de Monsieur Babacar BA, appelé à d’autres fonctions. La Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) a un nouveau patron. Il s’agit de Mouhamadou Bamba Sidy, Inspecteur des impôts et domaines de classe exceptionnelle nommé président de la CENTIF. Il remplace à ce poste Madame Ramatoulaye Gadio Agne. Enfin Monsieur Djim DRAME, maître de recherches titulaire à l’IFAN, est nommé directeur des Affairesreligieuses et de l’Insertion des diplômés en langue arabe.
NOMINATION MOR NDIAYE REMPLACE MALICK LAMOTTE ET RETROUVE SON POSTE DE DG DE L’ONRAC
Restons avec les nominations du Conseil des ministres de ce mercredi 18 septembre pour s’arrêter à une décision qui rassemble fort à du « Jubanti ». En effet le magistrat Mor NDIAYE nommé Directeur général de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels(ONRAC) au Ministère de la Justice en remplacement de Monsieur Malick LAMOTTE, fait un retour à son fauteuil. Il remplace son remplaçant. Mor Ndiaye, qui occupait cette fonction, aurait été limogé en cours de mandat à la surprise générale par l’ancien président de la République Macky Sall en juillet 2023. Ce alors que le brillant magistrat Mor Ndiaye était en train de faire un excellent travail à la tête de cet office qu’il avait créé à partir de rien avant de le rendre opérationnel et très efficace. C’est en violation flagrante de l’art 8 de l’Onrac qui indique que le directeur général de l’Office est nommé pour un mandat unique de 6 ans non renouvelable que l’ancien président de la République avait limogé Mor Ndiaye. Nommé en 2021, il devait terminer son mandat en 2027. A la suite de magouilles au sein du ministère de la Justice, il avait été écarté injustement alors qu’il lui restait encore près de quatre ans à faire à la tête de l’ONRAC. Il vient de bénéficier de l’effet « Jubanti » grâce au président de la République, au Premier ministre et au ministre de la Justice. Car, pour le cas de Mor Ndiaye, c’est une injustice flagrante qui vient d’être réparée !
LEGISLATIVES LA DGE RAPPELLE LES REGLES DU JEU AUX PARTIS ET COALITIONS
Le Directeur général des élections a tenu à rappeler les règles du jeu aux partis politiques légalement constitués, aux coalitions de partis politiques légalement constituées et aux entités regroupant des personnes indépendantes. En application de la décision du Conseil constitutionnel n° 2/C/2024 du 10 juillet 2024 et conformément aux dispositions des articles L.37 alinéa 6, L.175 alinéa 2 du Code électoral et des articles 4, 5 et 6 du décret n° 2024-1981 du 13 septembre 2024, il informe que pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 : « les dispositions du Code électoral relatives au parrainage ne sont pas applicables. Aussi, rappelle la DGE, le montant de la caution aux dernières élections législatives est maintenu ainsi que l’adoption du fichier de la dernière élection, base de l’organisation des élections législatives anticipées. La répartition des sièges au scrutin majoritaire départemental appliquée lors des élections législatives du 31 juillet 2022, aussi, reste maintenue ».
LEGISLATIVES LE PDS INSTALLE SES COMITES ELECTORAUX AU PLUS TARD LE DIMANCHE 22 SEPTEMBRE
C’est le branle-bas au sein des états-majors politiques pour ne pas rater le virage des législatives de novembre 2024. C’est dans ce cadre que le Parti démocratique sénégalais (Pds) va mettre en place ses comités électoraux au plus tard le dimanche 22 septembre. En attendant d’apprécier s’il va aller en coalition parce que les Libéraux se disent ouverts à toutes les alliances conformes à ses objectifs, le PDS monte ses comités électoraux dont la principale mission, souligne le SG Me Abdoulaye Wade dans une circulaire, est la prise en charge de toutes les opérations électorales au niveau de la commune ou du département. Outre les délégués communaux, chaque comité électoral aura comme membre de droit les députés, le Président et les vice-présidents du Conseil départemental et les maires ainsi que leurs adjoints.
SINISTRES DE TOUBA : SERIGNE MOUNTAKHA MBACKE OFFRE 200 MILLIONS DE FRS
Face aux inondations qui ont durement frappé la ville sainte de Touba, le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a mobilisé une aide financière de 200 millions FCFA pour venir en aide aux victimes. Cette annonce a été faite ce mercredi par son porte-parole, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, lors d’une déclaration publique. En plus de cette contribution, le Khalife a lancé un appel à toutes les bonnes volontés, les exhortant à faire preuve de solidarité et de soutien envers les sinistrés de la cité religieuse. Dans un geste de générosité, Serigne Mountakha Mbacké a également annoncé qu’il entreprendra la construction gratuite de maisons pour les familles touchées par ces intempéries. Ce geste témoigne de l’engagement du khalife général des mourides à soutenir la communauté dans ces moments de difficulté, en plaçant l’entraide et la fraternité au cœur de l’action humanitaire. Face à la presse, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, le chef religieux de Guédé a précisé qu’il s’agit d’un premier geste. La gestion de ce fonds destiné aux familles nécessiteuses a été confiée à l’association Touba Ca Kanam, au dahira Hizbut Tarquiyah et à la commune de Touba.
TOUBA 03 MORTS DESORMAIS … SANGUE TALL ELECTROCUTE
La pluie n’a décidément pas fini de causer des malheurs aux populations de Touba. Un jeune est décédé hier suite à une électrocution. Sangue Tall, habitait le quartier Keur Niang. De bonne volonté, il était en train de venir en aide à des sinistrés. S. Tall est mort par électrocution au moment où il tentait de pomper les eaux pluviales. « Il était en train de manipuler l’appareil. Malheureusement, il a reçu une décharge électrique», confie le témoin Maka Thiamà Seneweb. Malgré les tentatives de secours, Sangue Tall a fini par rendre l’âme. Son corps sans vie a été déposé à la morgue de la localité.
LES LIONCEAUX ATTAQUENT LE DERBY DECISIF
L’équipe du Sénégal des moins de 20 ans affronte ce jeudi 19 septembre au stade Samuel Do de Monrovia, la Gambie pour le compte de la deuxième journée.
L’équipe du Sénégal des moins de 20 ans affronte ce jeudi 19 septembre au stade Samuel Do de Monrovia, la Gambie pour le compte de la deuxième journée. Une victoire dans ce derby permettrait aux Lionceaux de valider leur place en demi-finale du tournoi. Mais aussi de bien se projeter vers la finale qualificative pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations U20.
L ’équipe du Sénégal U20 dispute ce jeudi 19 septembre au Stade Samuel Kanyon Do de Monrovia (Libéria), la Gambie. Ce sera pour le compte de la dernière journée du groupe B du tournoi U20 masculin de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA), Zone A.
Après une belle entame et un probant succès devant le Mali, les Lionceaux ont déjà pris une bonne option. Cette victoire leur permet de se mettre déjà à l’abri dans un groupe B finalement réduit à trois équipes après le retrait de la Mauritanie. En direction du derby contre les Scorpions, finalistes malheureux du dernier tournoi, le sélectionneur Serigne Saliou estime que ses joueurs seront concentrés et aborderont la rencontre avec la même détermination que contre le Mali. « Le nombre de match est extrêmement important sur le plan pour les jeunes qui doivent progresser. Ce sont ces matchs qui font qu’ils seront prêts demain (ce jeudi, Ndlr) pour le haut niveau. Si on avait commencé par une défaite, c’aurait été un inconvénient. On remercie Dieu de nous avoir donner la victoire. Il faut désormais se concentrer sur le deuxième match avec la même détermination. C’est un match qui nous permettra de se qualifier », a-t-il indiqué.
A Serigne Fallou Diouf, Abdourahmane Dia et compagnie de faire le job. En plus de la défense du titre régional pour le Sénégal, le tournoi du Libéria sert également de qualification pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations des 20 ans et moins, prévue de 2025. Les 2 finalistes décrocheront leur place pour la prochaine CAN U20, un objectif primordial pour les Lionceaux actuels détenteurs du trophée continental.
DES ARTISTES D’AFRIQUE ET DE LA DIASPORA SE REUNISSENT A HARLEM
Dans le cadre du programme « Let Art Speak », Harlem (New York) accueille à partir de ce jeudi 19 septembre et ce, jusqu’au 21 septembre prochain des artistes d’Afrique et de la diaspora,
Des artistes d’Afrique et de la diaspora vont se réunir à Harlem pour le programme Let Art Speak afin de participer au dialogue et de présenter leurs idées aux leaders mondiaux lors du Sommet de l'ONU. C’est du 19 au 21 septembre 2024 avec au menu des lectures d’écrivains, de la poésie, de la danse, entre autres.
Dans le cadre du programme « Let Art Speak », Harlem (New York) accueille à partir de ce jeudi 19 septembre et ce, jusqu’au 21 septembre prochain des artistes d’Afrique et de la diaspora, renseigne un communiqué rendu public. Il s’agit d’un événement pré-sommet des Nations Unies sur le futur organisé par un collectif d’organisations panafricaines..
« L'objectif est de rassembler des écrivains, artistes, poètes, musiciens, danseurs, réalisateurs, artistes visuels et d'autres genres pour s'asseoir ensemble et créer une vision pour l'avenir », précise le document. « En septembre, les leaders du monde entier se réuniront à New York lors du Sommet du futur pour adopter le Pacte du futur dans le monde. Nous travaillons avec AU Ecosocc, Priority Africa Network et d'autres organisations panafricaines pour convoquer des leaders de la société civile du continent à venir également à New York et participer à cette même conversation sur l’avenir du monde. Nous avons voulu le faire avant le Sommet de l'ONU et nous voulions entendre d'abord la voix des artistes », a expliqué la présidente de Trust Africa, Coumba Touré.
Et d’ajouter: « Alors que nous parlons de l'avenir du monde, il est temps pour nous d'imaginer un futur différent. Un avenir qui ira au-delà de tout ce que nous connaissons aujourd'hui et qui ne fonctionne pas pour la majorité des habitants du monde, en imaginant quelque chose de différent. Nous devons imaginer un autre type de gouvernance, de gouvernance mondiale, des relations entre les différents pays et les peuples. Qui mieux que les artistes pour nous aider à créer une société juste ? C’est pourquoi nous avons créé Let Art Speak»
Le Sommet l'ONU sur le futur est, en effet, « un événement de haut niveau qui rassemble des parties prenantes mondiales pour forger un nouveau consensus international sur la manière dont, collectivement, en tant que communauté mondiale, nous pouvons offrir un présent meilleur et protéger l'avenir ».
Au programme, il y aura des discussions au coin du feu avec des artistes africains, des lectures d'écrivains, de la poésie, de la danse et des performances musicales spéciales clôtureront l'événement. Il est également prévu des panels sur des thèmes tels que : la jeunesse, leader du futur, le renforcement de la paix, de la sécurité internationale, le financement durable pour le développement durable, la place de la diaspora dans la réinvention du futur, et bien plus encore. Les conférenciers principaux invités incluent le professeur Bayo Olukoshi (professeur distingué, WITS University School of Governance), Brian Kagoro (directeur général, Open Society Foundations), Chido Mpembwa (envoyée de la jeunesse de l'UA), Dr. Krista Johnson (professeur et directrice du Centre d'études africaines, Howard University), entre autres.
Cette initiative est une collaboration entre Trust Africa, le Conseil économique, social et culturel de l'Union africaine (AU ECOSOCC), la Mission d'observation permanente de l'Union africaine auprès des Nations Unies à New York, le projet USAfrica Bridge Building, Kuumbati Productions, Geantesinvisible.com, Priority Africa Network, la Fédération des journalistes africains, Teaching Arts Institute, Artful Walls, Advocacy Network for Africa, et Oxfam, précise le document.
LE CHAMPIONNAT NATIONAL DE LIGUE 1 ET LIGUE 2 DÉMARRE LE 19 OCTOBRE
La saison 2024-2025 du championnat national de football de Ligue 1 et Ligue 2 va débuter le 19 octobre, a annoncé, la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), dans une lettre circulaire rendue publique, mercredi.
Dakar, 18 sept (APS) – La saison 2024-2025 du championnat national de football de Ligue 1 et Ligue 2 va débuter le 19 octobre, a annoncé, la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), dans une lettre circulaire rendue publique, mercredi.
La LSFP a fait savoir que les clubs de Ligue 1 ont jusqu’au 5 octobre 2024 pour déposer auprès de la Fédération sénégalaise de football leurs demandes de candidatures pour obtenir la licence de clubs nationale.
La Ligue professionnelle rappelle que ‘’cette licence est obligatoire pour participer au championnat de Ligue 1’’.
Le vice-président chargé des affaires juridiques, Pape Sidy Lô avait fait savoir, mercredi dernier, lors de la cérémonie de tirage au sort du calendrier de cette nouvelle saison 2024-2025 ‘’que tout club de Ligue 1, qui souhaite déposer une homologation de contrat et participer au championnat, doit obligatoirement avoir, au préalable, la licence de club délivrée par la Fédération sénégalaise de football.
Il avait aussi précisé que la Ligue professionnelle ‘’a reçu notification de la Direction technique nationale de l’impossibilité cette année d’avoir des dérogations pour les entraîneurs’’ à propos des licences.
Pape Sidy Lô avait expliqué que ‘’les détenteurs de licence D CAF sont des éducateurs formés pour aller dans les écoles de football. Ce ne sont pas des entraîneurs. Ils ne peuvent pas être sur les bancs de touche des matchs de championnats professionnels’’.
Pour le championnat de la Ligue 1, ‘’il y a l’exigence d’avoir la licence B ou d’être en formation pour la licence B ou encore d’être dans le circuit des entraîneurs qui sont en instance de commencer leurs formations’’.
M. Lô avait averti qu’‘’un dispositif ferme est en place pour vérifier tout cela. Aucune permission ne sera accordée sur les bancs de touche qui seront vérifiés et contrôlés.
Une formation pour les préparateurs de gardiens de buts des clubs de la Ligue 1 et Ligue 2 sera organisée à Toubab Dialao les 25, 26 et 27 septembre prochains. La rencontre servira de cadre pour la délivrance d’une attestation autorisant la présence des titulaires sur le banc.
Des changements majeurs ont été apportés au niveau du championnat national de la Ligue 1 et Ligue 2. Pour cette saison, seize équipes, au lieu des quatorze habituelles, seront en lice pour chaque division.
AMADOU HOTT VEUT LA BAD
L’ancien ministre sénégalais sera candidat à l’élection du président de la Banque africaine de développement (BAD) prévue en mai 2025, a-t-on appris mercredi de cette institution financière.
L’ancien ministre sénégalais Amadou Hott sera candidat à l’élection du président de la Banque africaine de développement (BAD) prévue en mai 2025, a-t-on appris mercredi de cette institution financière.
En raison de la candidature qu’il prépare, M. Hott a démissionné de ses fonctions d’envoyé spécial du président de la BAD, chargé de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique. ‘’Cette décision est motivée par mon intention de briguer la présidence de la Banque africaine de développement, ce qui pourrait créer un conflit avec mon rôle actuel à la banque’’, écrit la banque sur son site Internet en citant l’ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération.
M. Hott ‘’a démissionné de son poste avec effet immédiat’’, précise la même source.
Il a rendu hommage au ‘’leadership visionnaire exceptionnel’’ d’Akinwumi Adesina, le Nigérian qui dirige la BAD depuis une dizaine d’années.
Amadou Hott a exprimé sa gratitude pour l’opportunité qui lui a été donnée de contribuer à la mobilisation des ressources au profit de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique.
Il avait été nommé envoyé spécial du président de la Banque africaine de développement en décembre 2022, dans le but d’aider l’institution financière à assurer la transition de l’Afrique vers le ‘’zéro émission nette’’, par des investissements dans les infrastructures vertes.
Auparavant, Amadou Hott a exercé les fonctions de vice-président de la BAD, chargé de l’électricité, de l’énergie, de la croissance verte et du changement climatique.
Il avait quitté ce poste après sa nomination au poste de ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération au sein du gouvernement sénégalais.
‘’Je le (Amadou Hott) remercie pour son travail exemplaire et les services qu’il a rendus à la Banque africaine de développement et à l’[Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique]’’, rapporte le site Internet de la BAD en citant Akinwumi Adesina.
Au Sénégal, l’économiste et banquier Amadou Hott, âgé de 51 ans, a exercé aussi les fonctions de conseiller spécial du président de la République, Macky Sall (avril 2012-avril 2024), et de directeur général du Fonds de garantie des investissements prioritaires.
UNE QUARANTAINE D’ENTREPRISES BRITANNIQUES EN PROSPECTION A DAKAR
Les perspectives d’affaires du marché sénégalais inspirent de plus en plus confiance aux investisseurs britanniques
Des investisseurs britanniques prospectent le marché sénégalais depuis hier, mercredi 18 septembre 2024, pour une durée de trois jours. Au total, une quarantaine de chefs d’entreprise opérant dans les secteurs de l’énergie, de la finance, de l’agriculture, de l’éducation, de la santé et des infrastructures échangent avec les autorités publiques et le secteur privé national sur les opportunités d’affaires.
Les perspectives d’affaires du marché sénégalais inspirent de plus en plus confiance aux investisseurs britanniques. En effet, depuis hier, mercredi 18 septembre, une quarantaine de chefs d’entreprise du Royaume-Uni s’imprègnent des avantages d’investir au Sénégal.
Cette mission commerciale, la deuxième du genre, organisée par l’ambassade du Royaume-Uni au Sénégal et son partenaire DMA Invest, constitue pour certaines entreprises britanniques un moyen de consolider leurs investissements, tandis que pour d’autres, il s’agit de découvrir de nouvelles opportunités d’affaires.
Prenant part à cette rencontre aux côtés des décideurs publics et des membres du secteur privé sénégalais, Juliette John, ambassadrice du Royaume-Uni au Sénégal, salue la présence remarquable des investisseurs britanniques dans plusieurs secteurs. « Nous comptons parmi nous plus de 40 entreprises issues d’un large éventail de secteurs, notamment l’énergie, la finance, l’agriculture, l’éducation, la santé et les infrastructures », a-t-elle énuméré.
Selon elle, la diversité de ces secteurs reflète « les priorités des gouvernements des deux pays ainsi que l’importance des opportunités existant de part et d’autre », a ajouté la diplomate. Mme John a précisé que, cette année, les échanges entre les deux pays portent essentiellement sur l’accès au financement et les solutions énergétiques, deux grandes préoccupations des partenaires. Convaincue que l’accès au financement constitue un pilier fondamental pour tout écosystème commercial florissant, Juliette John a affirmé que « les solutions en matière de financement, ainsi que les partenariats public-privé, peuvent combler les lacunes et ouvrir de nouvelles opportunités ».
L’ambassadrice a également souligné que l’énergie est la pierre angulaire du développement économique et un moteur essentiel du progrès. À ce sujet, elle a déclaré : « Sans une énergie fiable et abordable, même les idées les plus innovantes et les projets les plus ambitieux peuvent échouer ». D’où l’importance, selon elle, pour le Sénégal et le Royaume-Uni de travailler ensemble. La particularité de la coopération sénégalo-britannique repose sur des investissements mutuellement bénéfiques.
En clair, Mme John a assuré : «Nous souhaitons vraiment que les investissements britanniques aient un impact positif sur l’économie, le développement, la création d’emplois et le transfert de technologies ». L’ambassadeur du Sénégal au Royaume-Uni, le général Cheikh Wade, a qualifié le Royaume-Uni de «partenaire stratégique» pour les autorités publiques et le secteur privé sénégalais. Selon lui, les investissements britanniques au Sénégal en font le premier partenaire économique du pays.
Le directeur général adjoint de l’APIX, le colonel Mamadou Diallo a, pour sa part, affirmé que l’engagement du gouvernement à créer un environnement favorable aux affaires fait du Sénégal une destination attrayante pour les investisseurs désireux d’avoir un impact positif tout en réussissant financièrement. Il a également invité les hommes d’affaires britanniques à explorer les opportunités d’investissement au Sénégal et à envisager des collaborations avec des partenaires locaux, notamment dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures, du tourisme et de la culture.
Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, ouvrant les travaux de cette mission de prospection et d’investissement, a également encouragé les hommes d’affaires britanniques à investir dans les secteurs de l’agriculture et de l’industrie.
LES PREPARATIFS DES LÉGISLATIVES ANTICIPÉS DU 17 NOVEMBRE AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les quotidiens parus ce jeudi, s’intéressent aux préparatifs des législatives du 17 novembre prochain
Dakar, 19 sept (APS) – Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS s’intéressent pour la plupart aux préparatifs des législatives du 17 novembre prochain, sujet qui alimente le plus la livraison du jour des journaux.
Le Soleil, par exemple, annonce qu’en perspective de ces législatives convoquées suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, le 12 septembre dernier, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, dont les services ont en charge le processus électoral, va ouvrir ‘’des concertations avec la Cena [la Commission électorale nationale autonome], les acteurs politiques et les organisations impliquées’’.
‘’l’Etat accélère la cadence’’, titre Sud Quotidien, suite à la publication en considérant des décrets, portant convocation du corps électoral et répartition des sièges de députés à élire au scrutin majoritaire départemental pour ces législatives anticipées.
Concernant le dépôt des listes, Les Echos font observer que les états-majors ‘’n’ont qu’une dizaine de jours pour déposer leurs listes’’. L’Observateur redoute ‘’le présage d’une période contentieuse pré-électorale et le piège du temps pour l’opposition’’.
‘’La réduction des délais par le président Bassirou Diomaye Faye soulève déjà des vagues et laisse présager une période contentieuse pré-électorale, en plus d’une opposition prise dans le piège du temps’’, indique cette publication.
‘’L’opposition face à des alliances et investitures en 10 jours’’, fait observer le quotidien Bès Bi Le Jour, pointant également le raccourcissement des délais de dépôt des candidatures. ‘’La loi du fait accompli’’, affiche à ce sujet le journal.
L’As précise justement que le dépôt des listes ‘’commence le 28 septembre’’, la caution de 15 millions de francs CFA restant ‘’inchangée par rapport à la dernière présidentielle’’, alors que ‘’le parrainage a été abandonné pour ces joutes’’.
Le quotidien Enquête constate à son tour que les choses ‘’s’accélèrent’’, alors que le processus électoral pour ces législatives anticipées ‘’entre dans une phase décisive’’. ‘’Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé au ministre chargé des élections de déployer une vaste campagne de communication auprès des acteurs politiques et du public’’, informe le journal.
Il ajoute que l’objectif poursuivi à travers cette initiative est de ‘’préciser, dans la transparence, les règles d’organisation du scrutin et le déroulement de la campagne électorale’’.
Pendant ce temps, le duo au pouvoir essuie les critiques de l’opposition, au sujet des inondations et de l’émigration clandestine notamment, des sujets sur lesquels surfe par exemple Bougane Guèye Dany.
Le président de Gueum Sa Bopp Les Jambars ‘’se défoule sur Sonko, Diomaye, Mimi…’’, en dénonçant une ‘’confusion des rôles au sommet de l’Etat’’, rapporte Vox Populi.
Bougane Guèye Dany a animé mercredi un ‘’open presse’’, au cours duquel il ‘’n’a pas mâché ses mots pour exprimer une opposition ferme à ce qu’il qualifie de +totalitarisme rampant + et de manipulation des institutions de la République pour servir les intérêts d’un homme, Ousmane Sonko’’.
‘’Bougane, volcan XXXL’’, affiche sur ce sujet Source A, Tribune titrant : ‘’Bougane détruit le système, menace Sonko et Diomaye’’. Le Mandat souligne que lors de cette rencontre avec les journalistes, Bougane Guèye Dany ‘’a livré un discours virulent contre le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement’’.
Il a notamment ‘’dénoncé la gestion des catastrophes naturelles’’, non sans exprimer ‘’sa solidarité avec les victimes des inondations récentes à Touba et Kaolack, avant de critiquer sévèrement la gestion gouvernementale’’ de ce problème, ajoute Le Mandat.
Sur ce même sujet, Le Quotidien rapporte que le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, ‘’appelle au secours’’ et ‘’débloque 200 millions’’ de francs CFA au profit des sinistrés des inondations à Touba.