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15 novembre 2024
IMPORTATIONS FRAUDULEUSES, UN DÉCLARANT EN DOUANE ARRÊTÉ
Cette arrestation est la prolongation d'une vaste affaire d'importations sans déclarations sur laquelle enquête la Douane. El Hadil Malick Diop est visé pour des marchandises d'une valeur de plusieurs milliards.
Sous le coup d'une opposition de sortie du territoire émise depuis le 21 aout dernier, le déclarant en Douane El Hadji Malick Diop, a été arrêté lundi 16 septembre à Rosso-Sénégal puis acheminé à Dakar. Ce, au moment où il tentait de quitter le pays.
Selon Libération, cette arrestation est la prolongation d'une vaste affaire d'importations sans déclarations sur laquelle enquête la Douane. El Hadil Malick Diop est visé pour des marchandises d'une valeur de plusieurs milliards sortis frauduleusement. Mais, renseigne le journal, le déclarant en Douane n'est que la face visible de l'iceberg et pour cause.
Dans le cadre de cette enquête, la Douane avait frappé en premier au cœur de Dubaï port world (Dpw) qui exploite le terminal à containers de la zone nord du Port. Afin de sortir des griffes de la Douane, Dpw a dû transiger à hauteur de presque 4 milliards de Fcfa. Par ailleurs, trois transitaires dont les nommés Baba Guèye et Ndiaga Diouf, visés pour les memes faits, sont actuellement en prison.
par Abdou Latif Coulibaly
LA FALSIFICATION POLITICIENNE DU RAPPORT DU FMI
Certains se sont lourdement trompés en prétendant que les remarques faites par le Fmi sur notre économie sont le fruit de « la gouvernance désastreuse » de Macky Sall
Sous nos latitudes, les politiques en charge de la conduite du destin des populations préfèrent se boucher les oreilles pour ne pas entendre les critiques intelligentes dont les auteurs n’ont aucun autre souci que d’aider les pouvoirs publics à trouver les meilleures solutions pour mieux faire face aux aspirations des peuples et à prendre en charge leurs besoins.
A la suite de la dernière visite de responsables du Fonds monétaire international (Fmi), venus évaluer la situation économique du pays, après trois mois d’exercice ouvert depuis le 2 avril 2024, certains responsables politiques n’ayant peut-être pas ou mal lu le rapport de la délégation du Fmi, ont immédiatement réagi, pour conclure, avec une terrifiante légèreté, que les constats d’échec notés par le Fmi résultent des avatars de la «gestion catastrophique» du régime sortant.
Certains parmi eux, manquant notablement de sincérité dans «l’analyse» ou bien faisant preuve d’une ignorance surprenante des règles opérationnelles sur la pratique des finances publiques, c’est selon les cas, se sont lancés dans une appréciation hasardeuse sur les conclusions de la mission du Fmi.
On rappelle que les rapports du Fmi produits sur la situation économique d’un pays se lisent et se comprennent à la fois dans une perspective diachronique et synchronique. Certains se sont lourdement trompés en prétendant que les remarques faites par le Fmi sur notre économie sont le fruit de «la gouvernance désastreuse» de Macky Sall.
Faux et archi faux ! Les plus zélés d’entre ces défenseurs de l’actuelle équipe au pouvoir en sont arrivés à des conclusions sentencieuses, en oubliant d’opérer une articulation entre les deux démarches dont nous avons parlé tantôt : diachronique et synchronique. Cela aurait permis d’aboutir à un meilleur éclairage sur le sujet qu’ils ont imprudemment abordé.
Pourquoi s’être abstenus de prendre en compte l’avant-dernier rapport produit et publié sur l’état de l’économie nationale au mois de juin dernier, qui a été l’œuvre de la même délégation du Fmi ? Cet exercice intellectuel simple aurait aisément permis de savoir que la posture affichée, en appréciant le rapport du mois de septembre, est inappropriée. Comme sont fausses également les conclusions émises.
Sous ce rapport, il me plaît de citer le chroniqueur Mamadou Sy Tounkara qui relève, avec pertinence, dans une tribune libre publiée sur le site d’actualités Seneweb : «Réagissant sur la récession économique du Sénégal constatée par le Fonds monétaire international lors de sa mission du 5 au 12 septembre 2024, madame Aminata Touré, Haut-Représentant du président de la République, écrit ceci sur ses réseaux sociaux : «Le dernier rapport de la mission du Fmi au Sénégal fait le bilan économique catastrophique des derniers mois de Macky Sall.».»
L’auteur ne manque pas d’ajouter que l’ancienne Première ministre de Macky Sall, Aminata Touré est allée très fort dans ses appréciations sentencieuses, sans apporter la moindre preuve de ce qu’elle avance, encore moins de chiffres crédibles pour soutenir ce qu’elle affirme. Nous pensons, comme lui, que le Fmi dit l’exact contraire de ses affirmations.
Nous revenons volontiers sur les résultats du rapport de la mission du Fonds menée dans notre pays deux mois plus tôt, c’est-à-dire du 6 au 19 juin 2024. Le Fmi avait conclu : «A la suite de la tenue pacifique de l’élection présidentielle de mars, les perspectives économiques se sont améliorées. La croissance économique devrait atteindre 7, 1% en 2024 et 10, 1% en 2025, avec une inflation qui devrait diminuer et rester dans la fourchette cible de la Bceao d’ici la fin de l’année 2025.»
En vérité, les résultats obtenus dans le cadre des programmes soutenus par le Fmi ont été globalement satisfaisants, malgré les tensions politiques qui ont précédé l’élection présidentielle et un environnement extérieur difficile, avait fait remarquer la délégation du Fmi dans son précédent rapport.
Rapport dans lequel il faisait valoir que «tous les critères de performance pour la fin décembre 2023 ont été respectés. Tous les objectifs indicatifs ont été atteints à l’exception d’un. En outre, des progrès ont été accomplis en matière de réformes structurelles. Trois des six repères structurels pour la deuxième revue du programme Mec/Fec ayant déjà été remplis».
Je me demande : quelles sources une intervenante dans le débat comme Aminata Touré a pu consulter pour faire les accusations aussi fausses que celles qu’elle a pu en sortir à la suite de la visite de la délégation du Fmi ? Je suis tenté de dire qu’elle n’en a consulté aucune. Elle s’est, sans aucun doute, appuyée sur sa seule volonté légitime de défendre et de justifier son appartenance nouvelle à la mouvance présidentielle.
Il faut bien justifier, je crois, son retour au pouvoir à travers sa nouvelle fonction d’Envoyée spéciale du Président Bassirou Diomaye Faye, qu’elle avait aussi assumée sous Macky Sall. Comment ne pas admettre cette vérité de Lapalisse pourtant longtemps révélée par le Fmi ?
En juin, l’institution financière internationale indiquait bien que tous les voyants économiques étaient au vert au mois de juin. Comme l’écrit Mamadou Sy Tounkara dans sa tribune : «(…) On peut ainsi souligner avec emphase que «si tout s’est détérioré en seulement deux mois», il faut regarder du côté de la gestion des actuels dirigeants.»
Je signale qu’«il n’y aurait ni tableau de bord, ni investissement, ni stratégies, ni animation, ni incitation, ni stimulation économique dans notre pays depuis six mois». On peut ajouter, pour mettre davantage à nu les allégations de certains citoyens et responsables politiques qui, à l’image de l’ancienne Première ministre, retiennent la faute de Macky Sall, comme justification, se trompent. Comme l’indique le chroniqueur qui relève : «(…) au contraire, des circulaires du chef du gouvernement ont suspendu les marchés publics, les constructions, les opérations domaniales, les conventions, les recrutements, les Cdd, les séminaires, les formations, les missions, les paiements. En plus d’une atmosphère d’incertitudes et de menaces qui sape la confiance des investisseurs et des consommateurs. C’est ce qui étouffe notre économie et que nous payons amèrement. Notre économie ne peut faire face à cette thérapie de chocs. Elle fait naufrage en ce moment.»
Voici un autre intellectuel qui, au regard de ses écrits, ne peut, en aucune façon, être suspecté de sympathie pour l’ancien régime, encore moins de connivence avec lui qui, comme pour faire écho à la critique juste d’un ancien conseiller de Macky Sall, embraye, en se montrant encore davantage plus critique, voire féroce.
Se montrant encore plus acerbe, l’auteur poursuit en indiquant : «La masse salariale mensuelle de la Fonction publique a ainsi bondi de 2 milliards de F Cfa depuis le mois d’avril 2024, passant de 114, 89 milliards de F Cfa à 116, 82 milliards de F Cfa. Clairement, nous ne sommes pas dans la rationalisation. Au contraire, les dépenses non productives sont en train d’exploser et tout ce qu’on nous avait promis sur la lutte contre le gaspillage s’est avéré inexact dans la réalité.»
Autre fait inquiétant, les dépenses d’hospitalisation des agents de l’Etat qui, sous le précédent régime, plafonnaient en moyenne autour d’un milliard de F Cfa par mois, sont brusquement passées à 1, 5 milliard de F Cfa. Soit +50% d’augmentation des frais d’hospitalisation des fonctionnaires depuis mai 2024, sans que le contexte sanitaire ne le justifie. Parlant de ces frais médicaux, j’indiquerais qu’avec une assurance annuelle de moins de cinq cents millions de primes, tous les membres du gouvernement et d’autres personnalités ont été pris en charge sous Macky Sall.
L’auteur ajoute : «Il faudra d’ailleurs vérifier si nous ne sommes pas en présence d’un cas de détournement de deniers publics maquillé dans la prise en charge médicale des fonctionnaires. La lumière doit être faite sur ce dérapage des dépenses de santé de la Fonction publique et sur d’éventuels postes de dépenses sur lesquels une telle augmentation inopinée pourrait être relevée.» Pour finir, M. Kane dit, comme pour enfoncer le clou dans le cercueil de la nouvelle gouvernance et sur celui de la rupture «(…) qu’en dépit des bonnes intentions, de la vision et des discours volontaristes, l’examen des faits et des chiffres montre que le Projet est parti pour être un échec si rien n’est fait pour modifier rapidement la trajectoire enclenchée.
Non seulement les tares des anciens régimes qu’il est censé éradiquer sont toujours là et encore plus résilientes, mais surtout, ce nouveau gouvernement, par son orientation budgétaire, ne se donne pas les moyens de réussir la transformation de l’économie et des institutions qu’il s’est fixée comme objectif. Le réveil pourrait être brutal à l’heure des comptes et le risque politique non négligeable».
Cette conclusion, à elle seule, démolit la thèse principale de tous ceux qui seraient tentés de jeter la faute sur Macky Sall, en analysant l’état de l’économie nationale au premier trimestre de l’année en cours. Ceux-là devraient tous se montrer justes avec lui et avec ce Peuple, en laissant tranquille le régime sortant. La recherche effrénée dont font montre certains, en essayant de trouver des coupables, désignés autres que le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, n’est ni juste ni réaliste. Et encore moins recevable.
PALESTINE, UNE RÉSOLUTION EXIGEANT LA FIN DE L’OCCUPATION ISRAÉLIENNE AU VOTE À L’ONU
Premier du genre depuis l’octroi de nouveaux droits et privilèges supplémentaires à l’Etat palestinien, les débats sur ce projet se sont étirés sur deux jours dans le cadre d’une session extraordinaire d’urgence.
L’Assemblée générale des Nations Unies va procéder ce mercredi à partir de 15 heures (GMT) au vote d’un projet de résolution appelant à la fin de l’occupation par Israël des terres palestiniennes de Gaza et de Cisjordanie.
Le projet de résolution introduit par la Palestine exige qu’Israël ‘’mette fin sans délai à sa présence illicite dans les territoires palestiniens et que ce soit fait au plus tard douze mois après l’adoption de cette résolution’’, ont indiqué des médias.
Ils rapportent que le projet de résolution porte notamment sur le retrait des forces israéliennes des territoires palestiniens, l’arrêt de l’érection de nouvelles colonies, la restitution des terres et propriétés saisies, ou encore la possibilité d’un retour des Palestiniens déplacés.
Premier du genre depuis l’octroi de nouveaux droits et privilèges supplémentaires à l’Etat palestinien, les débats sur ce projet se sont étirés sur deux jours dans le cadre d’une session extraordinaire d’urgence réunissant les 193 pays membres de l’ONU.
Le texte appelle aussi à la fin des importations venant des colonies, la fourniture d’armes à Israël et la prise de sanctions contre les personnes participant ‘’au maintien de la présence illicite d’Israël ‘’dans les territoires occupés, a par exemple rappelé le site d’information de Radio France international.
‘’Il incombe à l’Assemblée générale et au Conseil de sécurité de mettre fin à la présence illégale d’Israël dans le territoire palestinien occupés’’, a déclaré le président de l’assemblée générale des Nations-Unies, Philémon Yang.
Par Mamadou Mbakhé Ndiaye
DÉBAT PUBLIC, LA RENGAINE
Les vieilles habitudes politiques persistent, avec leur lot d'invectives et de querelles stériles. L'approche des élections législatives ravive les tensions, tandis que les polémiques politico-religieuses continuent de parasiter le dialogue national
Décidément, au Sénégal, les hommes passent à la tête de l'État mais le débat public reste le même. En effet, malgré l'accession à la magistrature suprême du Président Bassirou Diomaye Faye et de son équipe, les débats politiciens et les querelles politico-religieuses sont toujours en vogue, d'autant qu'une élection législative se profile encore à l'horizon.
Le Sénégal a traversé des moments de troubles marqués par des adversités voire des animosités politiques qui ont failli amener le pays au bord du gouffre. Heureusement qu'avec l'élection présidentielle de 2024, tout le monde était revenu à de meilleurs sentiments, espérant un souffle nouveau avec le nouveau régime incarné par le tandem Diomaye-Sonko et le Pastef.
Toutefois, la première mesure à prendre dans une stratégie de croissance et dans une dynamique de changement, c'est de savoir à quoi il faut renoncer, sinon les mêmes causes donneront les mêmes effets. Indubitablement. Et s'il est vrai que l'espace public est un espace de confrontation, force est de dire qu'il est aussi, pour reprendre Dominique Wolton, un espace de négociation. «Même si on n’est d'accord sur rien, il faut qu'on apprenne à ne pas se tuer et à apprendre à respecter un minimum de codes», ajoute le sociologue français, spécialiste patenté de la communication. Mais au Sénégal, les acteurs du débat public refusent de se débarrasser de «l'obsolète» et de «l'improductif». C'est la même antienne, encore et toujours. Les acteurs refusent d'élever le discours en élevant le langage. Certains tenants du pouvoir actuel et leurs acolytes, au lieu d'engager et d'orienter le débat sur les grandes réformes du «Projet», continuent leurs passes d'armes avec ceux qu'ils appellent de manière sarcastique la nouvelle opposition, survivance indépassable visiblement de leur passé d'opposants radicaux. Au grand dam ainsi de la sérénité politique qui sied à une nouvelle dynamique de changement.
Les partisans de Diomaye Faye ont besoin d'inventer un nouveau récit au sein de l'espace public où on débat de manière contradictoire mais constructive des grandes orientations de la nation, surtout dans un contexte où le FMI fait un diagnostic tout sauf reluisant de l'économie sénégalaise et que l'immigration irrégulière a repris de manière inquiétante, ces dernières semaines. Il y a vraiment matière à débattre dans l'espace public. Même son de cloche pour l'actuelle opposition qui, pour la plupart, refuse d'être objective dans ses analyses et saisit la moindre occasion pour crier «l'incompétence» d'un régime qui n'a pas encore fait une année. Il faut croire que certains opposants ont décidé d'appliquer de manière délibérée et irréfléchie la loi du talion aux actuels tenants du pouvoir. Et avec les élections législatives qui se profitent à l'horizon, les sénégalais auront droit aux mêmes querelles politiques faites d'invectives et de règlements de comptes. À cela viennent se greffer toutes les polémiques politico-religieuses qui s'incrustent dans le débat public ces derniers jours comme l'affaire Cheikhou Omar Diagne. Et certaines sorties, lors du Gamou qui est censé être un moment d'introspection et de ferveur spirituelle, maintiennent toujours l'espace public dans le statu quo. Et comme à l'accoutumée, les propos pour le moins incongrus de l'iconoclaste marabout Ahmed Khalifa Niasse occupent les médias. L'habitude est une seconde nature...
LES SOLUTIONS D'ADHA ET ENDA ECOPOLE CONTRE LA MIGRATION IRRÉGULIÈRE
Selon les deux organisations, les politiques de lutte contre la migration irrégulière continuent de révéler leurs limites malgré les efforts déployés
La tragédie de la migration irrégulière préoccupe au plus haut niveau “action pour les droits Humains et l’amitié (ADHA)” et ENDA ECOPOLE. Ces deux organisations ont entamé un fort plaidoyer pour des solutions durables et une nouvelle politique de jeunesse.
Une quarantaine de personnes ont péri dans le naufrage de leur embarcation le 8 septembre dernier au large de Mbour. Ce drame a plongé le Sénégal en état de choc. Et des organisations de la société civile parmi lesquelles “Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) et ENDA ECOPOLE” ont pris leur bâton de pèlerin pour des actions de plaidoyer envers tous les acteurs concernés.
Même si elles ont salué la présence du président de la République à Mbour pour témoigner sa solidarité aux familles des victimes, “un geste empreint de compassion et d'empathie, fort apprécié”, ADHA et ENDA ECOPOLE relèvent toutefois ces drames à répétition appellent à une introspection et une réévaluation profonde des politiques de jeunesse et de migration afin de mettre en place des solutions durables.
Elles appellent de ce fait à un changement de paradigme urgent. A les en croire, depuis plusieurs années, les politiques de lutte contre la migration irrégulière continuent de révéler leurs limites malgré les efforts déployés. “Bien que financées à hauteur de plusieurs milliards de FCFA, elles n'ont malheureusement pas permis de freiner le phénomène et des milliers de jeunes continuent de braver les intempéries. Des initiatives de lutte contre la migration irrégulière, à l’image de la migration circulaire avec l'Espagne qui a mobilisé 85 milliards de FCFA entre 2019 et 2023, restent sans incidence réelle et même méconnues des jeunes, pourtant les premiers concernés”, regrettent-elles.
ADHA et ENDA ECOPOLE pointent dans la foulée du doigt l’opacité et le manque de communication érigés en règle de gestion mettent en lumière la déconnexion entre les solutions proposées et les attentes réelles de la jeunesse. Elles estiment qu’il est grand temps de repenser les approches de la question migratoire. Dès lors, elles préconisent des solutions adaptées et efficaces doivent être envisagées et élaborées dans un esprit participatif, avec les jeunes et pour les jeunes, en intégrant les réalités locales et régionales.“ Le modèle actuel renforce le mythe selon lequel la réussite ne se trouve qu’à l’étranger, créant ainsi un « sur espoir » qui pousse de nombreux jeunes à risquer leur vie dans des conditions précaires et dramatiques”, renchérissent-elles.
Par ailleurs, les deux organisations appellent à une remise en question du mythe de la diaspora. ADHA et ENDA ECOPOLE de marteler que la glorification excessive de la diaspora et des rémittences financières renforcent une idée fausse selon laquelle la réussite est uniquement possible hors de nos frontières. Ce narratif, bien qu’encouragé par certains, disent-elles, alimente l'illusion d'un prestige à l'étranger, souvent démenti par la réalité.
Selon elles, il est crucial de valoriser les réussites locales et de montrer à notre jeunesse que réussir au Sénégal et en Afrique est possible. “De nombreux Sénégalais contribuent activement au développement national sans quitter leur pays. Il est temps de mettre en avant ces exemples positifs et d’encourager les jeunes à envisager un avenir radieux sur leur propre sol”, lit-on dans leur communiqué parvenu à “L’AS”.
APPEL A L’ACTION
En outre, ADHA et ECOPOLE recommandent un investissement dans les infrastructures régionales. Selon elles, une solution durable pour freiner l’exode rural et la migration irrégulière réside dans la transformation de notre modèle de gouvernance de nos ressources, l’investissement massif dans les infrastructures éducatives et économiques régionales.
“La valorisation des espaces artisanaux et de créativité (artisanat de service et d’art) et de production communautaires, une meilleure organisation des métiers de l’automobile, agriculture, pêche et élevage, la décentralisation des espaces de décisions etla création d’universités et de centres de formation dans des régions comme Tambacounda et la Casamance est essentielle pour offrir des alternatives crédibles à l’esprit de compétitivité régionale”, soulignent-elles. Non sans ajouter que la valorisation des opportunités des régions et les riches potentialités économiques, renforcent leur attractivité pour devenir de véritables pôles de développement et de centres de décision conformément à l’esprit d’équité territoriale. Elles sont convaincus que de telles initiatives permettraient d’éclore les talents des jeunes tout en leur offrant une masse critique de compétences nécessaires pour les accompagner, contribuant durablement au développement économique de leur terroir.
ADHA et ENDA ECOPOLE préconisent aussi la restauration de la confiance en l’avenir du pays. Leur conviction est que pour freiner l'hémorragie migratoire, il est impératif de restaurer la confiance des jeunes dans leur avenir au Sénégal. Cela passe nécessairement, disent-elles, par une réforme en profondeur du système éducatif, alignée sur les besoins du marché de l’emploi, l’égalité des chances, l’équité dans l’accès aux ressources ainsi que la promotion de projets entrepreneuriaux dans des secteurs porteurs comme l’agriculture, la technologie, l’économie verte, etc…
ADHA et ENDA ECOPOLE appellent également à la mise en place de politiques qui soutiennent l'emploi local, l'entrepreneuriat et la consommation locale, afin de renforcer le tissu économique national. Ces politiques doivent être basées sur des solutions structurelles, réalistes et durables, et conçues en concertation avec les jeunes eux-mêmes.
En définitive, ADHA et ENDA ECOPOLE exhortent l'État à mettre en place des mécanismes communautaires de veille pour prendre des mesures concrètes et prévenir de nouvelles tragédies. En investissant dans l'éducation, en renforçant les infrastructures régionales afin qu’elles soient mieux adaptées aux besoins de l’emploi, dans l’équité, la justice et la démocratie, et en offrant des perspectives d'emploi aux jeunes, il est possible de créer un environnement socio-économique où la migration ne sera plus vue comme une nécessité, mais comme un choix éclairé.
LE SÉNÉGAL PERD CHAQUE ANNÉE 80 MILLIARDS
Les conséquences des accidents de la circulation au Sénégal sont énormes. En plus de causer des pertes en vie humaine, ils occasionnent aussi d’importantes pertes économiques.
Les conséquences des accidents de la circulation au Sénégal sont énormes. En plus de causer des pertes en vie humaine, ils occasionnent aussi d’importantes pertes économiques. «L’Etat du Sénégal perd au moins 80 milliards de francs chaque année dans les accidents de la circulation», a révélé Ousseynou Cissé, expert financier au niveau des services financiers du ministère des Finances, hier lors du Forum sur la qualité des services de transport offerts aux usagers.
Selon Jean-Pierre Dieng, président d’honneur de l’Union nationale des consommateurs du Sénégal (Uncs), «ces accidents de la circulation sont le fait d’une négligence et d’’un manque de suivi». Pourtant, «les raisons de ces accidents et les solutions sont connues depuis des années, mais il n’y a pas de suivi et d’évaluation après la séparation des acteurs».
Le plaidoyer de l’Uncs
De nombreux accidents sont liés à la vétusté des véhicules et au renouvellement tardif du parc automobile. «On n’a pas identifié le nombre de fois où on a parlé du renouvellement des véhicules et les acteurs qui étaient impliqués», a-t-il remarqué. Aujourd’hui, l’Union nationale des consommateurs du Sénégal veut rompre avec cette démarche. «Ce sera différent avec nous. Nous allons mettre un comité de suivi qui va prendre en compte les évaluations et rendre compte aux Sénégalais qui nous ont mandatés. D’abord, nous devons rendre compte aux acteurs et en cas de désaccord ou de mésentente, aller au niveau des usagers pour rendre compte, pour qu’ils sachent pourquoi, ou si ça a été bien fait, les actes posés et les difficultés rencontrées pour que tous les acteurs en prennent conscience», a informé M. Dieng.
Gamou de Médina Baye : 40 accidents et trois décès enregistrés
L’Uncs, qui prône le renouvellement du parc, a montré son intention de situer les responsabilités relatives aux carences dans les visites techniques et aux assurances accordées aux «cars rapides» et aux «Ndiaga Ndiaye». «Maintenant, on va dire si c’est au niveau de l’Etat ou du patronat. Maintenant, il faut un renouvellement des véhicules. Pourquoi donne-t-on la visite technique et l’assurance à des véhicules qui ne méritent pas de circuler dans notre pays. Si cela relève de la responsabilité de la gendarmerie, on le dira dans le communiqué. Et à ce moment, la gendarmerie pourra dire, je ne fais qu’exécuter ce sur quoi tout le monde est d’accord. Mais aujourd’hui, les «cars rapides», les «Ndiaga Ndiaye», personne ne peut vous dire pourquoi ils ont l’assurance et la visite technique, parce qu’il n’y a aucune référence. Un véhicule qui circule doit avoir une visite technique, une assurance. S’ils ne les ont pas, ils sont en infraction. Mais s’ils les ont, que peut faire un gendarme contre un papier légal ?», s’interroge-t-il.
LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI 18 SEPTEMBRE 2024
Cambriolage à la Direction générale de l’ISRA
Les cambriolages sont en train de devenir le jeu favori des délinquants. Le week-end passé, c’est comme s’ils avaient opté pour ce mode opératoire. Nos sources renseignent que la Direction générale de l’Isra sise à Bel Air a fait l’objet d’un cambriolage dans la nuit du samedi au dimanche. Plus d’une quinzaine d’assaillants ont débarqué à l’Isra. Ils ont réussi à tenir en respect les quatre vigiles qui n’étaient pas armés. Alors que les vigiles étaient maîtrisés par quelques membres du gang, une dizaine a foncé dans les locaux de la direction à la recherche d’argent sans doute. Nos sources soutiennent qu’ils ont mis plusieurs bureaux sens dessus-dessous, brisé les vitres des portes et saccagé des matériels. Mais c’est le directeur général de l’Isra qui a payé le plus lourd tribut, nous dit-on, puisque les assaillants ont pris son ordinateur et celui du secrétaire général et directeur scientifique. Les cambrioleurs ont emporté de l’argent, mais la somme ne doit pas être très importante, nous souffle notre source. Saisis par la Direction générale, les limiers du commissariat de Bel Air ont débarqué hier sur les lieux pour faire des constatations. Aidés par les flics de la police scientifique, ils ont relevé des indices et des empreintes. Puisqu’il nous revient que les limiers ont trouvé des taches de sang sur les vitres cassées. L’enquête se poursuit. Affaire à suivre !
La police a interpellé 202 individus pour diverses infractions
La Police nationale tire un bilan positif de la prise en charge sécuritaire des pèlerins à Tivaouane et Kaolack lors du Gamou. La Division de la communication et des relations publiques de la police renseigne que 202 individus ont été́ interpellés pour diverses infractions. Parmi eux, 107 ont été́ présentés au parquet pour les délits et crimes dont 65 pour vols simples, 07 pour vols aggravés, 01 pour flagrant délit de vol, 14 pour détention et usage, offre et cession de stupéfiants, 07 pour coups et blessures volontaires, 01 pour tentative de meurtre, 01 pour homicide involontaire par accident de la circulation routière, 02 pour mise en danger de la vie d'autrui, 02 pour usurpation de fonction et tentative de corruption, 01 pour violence, outrage et voies de fait sur un agent de la force publique dans l'exercice de ses fonctions, 01 pour rébellion et entrave à une action de Police, 01 pour charlatanisme, 02 pour conduite de véhicule sans permis et deux 02 pour abus de confiance. Les autres personnes interpellées soit, 26 et 36 l’ont été́ respectivement pour vérification d'identité et nécessité d'enquête et 33 pour ivresse publique manifeste.
Vingt-deux accidents de la circulation constatés
Restons avec la police qui a saisi aussi quatre (04) cornets de chanvre indien et une (01) boulette de haschich ainsi que deux cent quatre-vingt-quinze (295) pièces afférentes à la conduite des véhicules. Les limiers ont également mis en fourrière (09) véhicules et immobilisé dix (10) motos dans le cadre de la lutte contre l'insécurité́ routière. Elle a constaté vingt-deux (22) accidents de la circulation dont treize (13) avec blessures corporels, huit (08) avec dégâts matériels et un (01) mortel. Dans le cadre de l’action sociale de la Police, la Police nationale a réalisé 718 consultations médicales assorties d’offres gratuites de médicaments, avec quatre (04) malades évacués. Soixante-dix-huit (78) enfants égarés ont été́ pris en charge. Treize (13) parmi eux ont retrouvé leurs familles et soixante-cinq (65) mis à la disposition des services de l'Action Éducative en milieu ouvert (AEMO). Pour rappel, il s'agissait principalement, pour la Police nationale, de garantir un bon déroulement du Mawlid à tous les fidèles, à travers une action robuste de lutte contre la délinquance et toutes les formes de criminalité, assurer une plus grande fluidité de la circulation, lutter contre les facteurs d'insécurité routière, assurer le service d'ordre dans ces cités religieuses et mettre en place des mesures d’anticipation et prévention contre toutes les formes de menaces.
Colère des éleveurs contre le maire de Dalifort
S’il y a des gens qui sont très remontés contre le maire de la commune de Dalifort, Mamadou Mbengue alias « Baye Diop », ce sont bien les éleveurs du foirail des petits ruminants. Leur président Mamadou Talla a organisé hier une assemblée générale pour dénoncer les agissements peu orthodoxes du maire au sein de leur équipement marchand. A l’en croire, ce dernier a octroyé une place d’affaire au sein de l’équipement marchand, sans concertation avec les responsables. En guise de réponse, les éleveurs ont décidé de ne plus s’acquitter de leurs taxes municipales pour dire halte aux dérives du maire qui, selon eux, est en train d’engager un bras de fer perdu d’avance au lieu de régler les problèmes de leur équipement marchand à savoir l’insécurité, la cherté des taxes entre autres. Nous avons tenté de joindre le maire Baye Diop pour avoir sa version mais en vain.
L’appel des prestataires agréés par la Senelec
La Covid-19 a durement impacté le secteur énergétique. Elle a impacté négativement les prestataires agréés par la Société nationale d’électricité (Senelec). A en croire leur président Birima Fall, plus de 1000 entreprises ont fermé durant l’avènement de cette pandémie. M. Fall invite les nouvelles autorités étatiques à les soutenir financièrement. Birima Fall, dans une déclaration devant la presse, a également présenté ses excuses aux usagers suite aux problèmes causés par la panne à la centrale de Hann tout en saluant la démarche entreprise par la Senelec pour relever le défi avec eux.
Bougane invite les populations à s’engager auprès des autorités
Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp «les jambaars» Bougane Guèye Dani a annulé son open press hier, pour marquer sa solidarité à l’endroit des populations de Touba dont les maisons sont inondées. Le patron de D-Médias invite tous les Sénégalais à s’engager auprès des autorités pour une contribution à la réponse nationale face aux inondations à Touba suite aux pluies diluviennes (140mm). A l’en croire, des milliers de citoyens sont en situation de détresse dans la ville sainte de Touba. Aux autorités, il les exhorte à mobiliser la réponse humanitaire adéquate pour un secours approprié aux victimes des inondations.
Idrissa Seck invite Diomaye à déclencher le plan orsec
Les fortes pluies qui se sont abattues à Touba et Kaolack ainsi que dans d'autres zones n'ont pas laissé indifférents les membres du Parti Rewmi. Dans un communiqué parvenu à L'As, Idrissa Seck et Cie ont exprimé leur solidarité aux populations touchées et partagent avec elles ces moments difficiles. Ils demandent au gouvernement de déclencher le Plan Orsec pour permettre aux populations de vivre cette situation avec le moins de dégâts. Par ailleurs, le Parti Rewmi invite le gouvernement à mettre en œuvre un plan national pluriannuel de lutte contre les inondations, avec un programme spécial pour Touba qui est devenue la deuxième ville la plus peuplée du Sénégal. Le patron du Rewmi estime en effet que ce plan qui devrait être élaboré de façon consensuelle, permettra de trouver une solution structurelle définitive au fléau des inondations, en s'appuyant sur des études déjà menées.
LDR/YEESAL exige la levée des interdictions de sortie du territoire
Le comité directeur du parti Les Libéraux Démocrates Réformateurs (LDR/YEESAL) s’est réuni pour analyser l'actualité politique. Il a dressé un tableau sombre de la gouvernance du duo Diomaye-Sonko. Modou Diagne Fada et Cie estiment que les déguerpissements des marchands ambulants vivement contestés, le népotisme caractérisé dans la dévolution des responsabilités étatiques au détriment du mérite, et les fortes inondations qui ont plongé certains concitoyens dans le désarroi, attestent les difficultés auxquelles sont confrontés les Sénégalais. A cela, les camarades de Modou Diagne Fada ajoutent la gouvernance socio- économique chaotique. D'après eux, la déclaration faite par la mission du FMI sur le ralentissement de l’économie sénégalaise durant le premier semestre de 2024 marquée par une baisse des recettes, une augmentation des dépenses publiques, une croissance économique plus lente que prévue, est non seulement inquiétante, mais augure des lendemains obscurs. Le comité directeur s'indigne par ailleurs des interdictions de sortie du territoire de quelques dignitaires de l’ancien régime. Pour Modou Diagne Fada et Cie, ces actes qu’ils qualifient d’arbitraires sans aucun fondement juridique légal ne sont destinés qu’à intimider des adversaires politiques. Le LDR dénonce en outre la série d’arrestations et d’emprisonnements arbitraires d’influenceurs et d’imams pour délits d’opinion, ce qui constitue une violation manifeste des droits de l’Homme et exige la libération immédiate des otages politiques et la levée des interdictions de sortie du territoire.
Les autorités invitées à accompagner les jeunes
L’Église Sainte Thérèse de Grand Dakar a refusé du monde à l’occasion de la célébration de l’anniversaire des 10 ans de la Congrégation des sœurs missionnaires de l’Évangile coïncidant également avec les vœux perpétuels de 02 autres religieuses membres de cette organisation, à savoir Nathalie Demba et Ginette Biagui. Occasion saisie par les responsables et amis de la Congrégation pour tirer un bilan satisfaisant de ses activités avec la construction d’écoles, le parrainage d’enfants pour leur insertion dans le tissu scolaire et l’érection de structures sanitaires, mais aussi pour faire un diagnostic sur la crise des valeurs et l’émigration clandestine qui ne cessent de gagner du terrain. Ils invitent à un retour aux valeurs culturelles basées sur le respect de l’ascendant et demande à l’État d’accompagner les jeunes par la formation et la promotion de l’auto-emploi.
Le fleuve Gambie déborde vers Kédougou
Le fleuve Gambie a dépassé sa cote d’alerte de 48 centimètres à la station de Kédougou, a appris l’Aps de Mamadou Diop, chef de la brigade des ressources en eau de Tambacounda et de Kédougou. Il signale un débordement du fleuve Gambie, dans la région de Kédougou. A la station de Kédougou, la cote d’alerte qui est de 7 mètres a été atteinte et dépassée de 48 centimètres. Il en a fait la révélation dans un bulletin d’information daté de ce mardi 17 septembre. Selon M. Diop, si les événements pluvio-orageux persistent dans la zone du bassin du fleuve Gambie, la cote d’alerte pourrait être atteinte au niveau de la station pendant les prochains jours. Mamadou Diop a prévenu qu’une telle situation pourrait entraîner des débordements par endroits et des inondations dans les zones basses et accentuer celles déjà en cours vers Kédougou.Il invite les populations établies sur l’axe Simenti-Gouloumbou-Nétéboulou-Guéno to à prendre des mesures préventives face à l’évolution du plan d’eau pour éviter des désagréments pour les hommes et les infrastructures. «Les apports intermédiaires provenant des affluents peuvent aussi contribuer à des débordements. Les champs de bananiers qui se trouvent sur les rives du fleuve, notamment aux environs de Gouloumbou, sont particulièrement exposés aux débordements du fleuve», a-t-il alerté.
Relance de la plateforme industrielle du textile de Louga
Le ministre du Commerce, de l’Industrie et des PME, Serigne Guèye Diop, a annoncé, mardi, que l’État allait investir plusieurs dizaines de milliards de francs CFA dans la relance de la Plateforme industrielle du textile de Louga (PITEX), une usine spécialisée dans la confection de tenues et d’accessoires vestimentaires. Serigne Gueye Diop s’exprimait devant les journalistes à l’issue d’une visite de la Plateforme industrielle du textile (PITEX) de Louga, en présence des autorités administratives, notamment la gouverneure de la région, Ndèye Ngénar Mbodj, et la préfète du département, Maude Manga. Nous allons mettre les moyens nécessaires pour en faire un leader de l’industrie, a-t-il assuré, précisant que cette nouvelle dynamique ne marque pas seulement le retour d’une infrastructure clé pour la région de Louga, mais elle s’inscrit dans la relance stratégique de l’industrie au Sénégal. Le ministre a également rappelé que le pays s’apprête à organiser des Etats généraux de l’industrie, visant à transformer durablement le secteur industriel sénégalais.
LE FLEUVE GAMBIE DÉBORDE
Le fleuve Gambie a dépassé sa cote d’alerte de 48 centimètres à la station de Kédougou (Sud-est), a appris l’Aps de Mamadou Diop, chef de la Brigade des ressources en eau de Tambacounda et de Kédougou.
Le fleuve Gambie a dépassé sa cote d’alerte de 48 centimètres à la station de Kédougou (Sud-est), a appris l’Aps de Mamadou Diop, chef de la Brigade des ressources en eau de Tambacounda et de Kédougou. «La Brigade des ressources en eau de Tambacounda a signalé un débordement du fleuve Gambie, dans la région de Kédougou. A la station de Kédougou, la cote d’alerte, qui est de 7 mètres, a été atteinte et dépassée de 48 centimètres», a signalé M. Diop.
Il en a fait la révélation dans un bulletin d’information datée de ce mardi 17 septembre et dont copie est parvenue au correspondant de l’Aps à Kédougou.
Selon M. Diop, «si les évènements pluvio-orageux persistent dans la zone du bassin du fleuve Gambie, la cote d’alerte pourrait être atteinte au niveau de la station [de Tambacounda] pendant les prochains jours». Mamadou Diop a prévenu qu’une telle situation pourrait «entraîner des débordements par endroits et des inondations dans les zones basses, et accentuer celles déjà en cours» vers Kédougou.
Il invite les populations établies sur l’axe Simenti-Gouloumbou-Nétéboulou- Guénoto à prendre des mesures préventives face à l’évolution du plan d’eau, pour éviter des désagréments pour les hommes et les infrastructures. «Les apports intermédiaires provenant des affluents peuvent aussi contribuer à des débordements. Les champs de banane qui se trouvent sur les rives du fleuve, notamment aux environs de Gouloumbou, sont particulièrement exposés aux débordements du fleuve», a-t-il alerté.
VERS UNE INTÉGRATION RENFORCÉE APRÈS LA RÉUNION DE BAMAKO
Les ministres des Affaires étrangères de l’Alliance des États du Sahel (AES) se sont réunis à Bamako pour discuter des mécanismes d’opérationnalisation de cette alliance.
Les ministres des Affaires étrangères de l’Alliance des États du Sahel (AES) se sont réunis à Bamako pour discuter des mécanismes d’opérationnalisation de cette alliance.
Cette première réunion ministérielle, coïncidant avec l’anniversaire de la Charte du Liptako-Gourma signée le 16 septembre 2023, a été présidée par le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, en présence de ses homologues burkinabé et nigérien, Karamako Jean Marie Traoré et Bakary Yaou Sangaré.
Le communiqué final souligne l’engagement des trois pays pour l’intégration socio-économique de la région et l’application des décisions prises lors du sommet de Niamey en juillet.
Le 6 juillet 2024, les chefs d’État du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont pris plusieurs décisions lors du sommet de l’AES. Ils ont transformé l’Alliance en une Confédération, adopté une feuille de route pour renforcer la coopération dans la Défense, la Diplomatie et le Développement, et coordonné leurs efforts contre le terrorisme. Ils ont aussi accéléré l’intégration économique, harmonisé leurs politiques étrangères, et exprimé leur ambition de créer une fédération entre les trois pays à long terme.
En effet, les discussions des ministres ont également porté sur la création d’une fédération entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ainsi que sur la coordination diplomatique et la sécurité régionale.
Les ministres ont condamné l’implication d’États étrangers dans le soutien à des groupes terroristes, dénonçant en particulier l’appui de l’Ukraine à des groupes armés impliqués dans l’attaque de Tinzawatène en juillet.
Un cadre de coopération diplomatique a été établi pour mieux répondre aux défis régionaux, avec des actions prioritaires visant à renforcer la diplomatie et à appliquer la Feuille de route de l’AES.
Le lendemain, Assimi Goïta a rencontré les ministres pour faire le point sur les récentes discussions, notamment autour de la Semaine nationale de la réconciliation. Ils ont également examiné la feuille de route de l’AES, qui se concentre sur la Défense, la Diplomatie et le Développement, avec 21 actions définies. La rencontre visait à renforcer la coordination diplomatique et à unifier les efforts des trois pays.
FIN DE CABALE POUR LE COLONEL CLAUDE PIVI
Claude Pivi, l'homme le plus recherché de Guinée, a été arrêté, avec son fils Verny Pivi, mardi soir au Liberia, confirme à RFI Dansa Kourouma le président du Conseil national de transition guinéen.
Dakar, 18 sept (APS) – Le colonel Claude Pivi, évadé d’une prison de Conakry en novembre dernier, a été arrêté, mardi au Liberia, a annoncé mercredi le site d’information de Radio France Internationale (RFI).
L’officier de l’armée guinéenne a été arrêté dans un village frontalier de la Guinée. Des photos montrant l’homme vêtu d’un polo et d’une courte pantalon de couleur beige ont été partagées sur les réseau sociaux.
Le colonel Pivi a été, en juillet dernier, condamné par contumace à la réclusion à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 25 ans pour sa participation au massacre du 28 septembre 2009 dans un stade de Conakry.