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15 novembre 2024
Par Amadou Tidiane Wone
AUX URNES, CITOYENS !
Notre pays est à l’image de l’un de ces « Grand-Place » qui font le charme de nos quartiers et où ne se retrouvent, généralement, que des hommes (Tiens, tiens…) pour jouer…aux dames (re-tiens tiens)…
Notre pays est à l’image de l’un de ces « Grand-Place » qui font le charme de nos quartiers et où ne se retrouvent, généralement, que des hommes (Tiens, tiens…) pour jouer…aux dames (re-tiens tiens)… On y joue aussi à la belote, mais on y va surtout pour débattre de tout et bien souvent de…rien ! De l’actualité politique et sportive aux commentaires, et médisances, sur tout ce qui traverse leur espace visuel, des « espécialistes » (écrit comme cela se prononce au Sénégal) disent et se contredisent systématiquement. Tous les jours, ces joutes oratoires se tiennent avec une rage telle que l’on croirait qu’ils en arriveraient aux mains. Que non ! Ce sont juste des poussées d’adrénaline qui drainent les colères rentrées et les frustrations contenues ! Des espaces de catharsis salutaires pour un pays où parler soulage.
Signe des temps ? L’occurrence des smartphones et la vulgarisation des réseaux sociaux est en train de tuer, à petit feu, ces espaces d’échanges qui avaient leur charme et une certaine forme d’humanité. Le paradoxe étant que l’esprit Grand-Place se reproduit sous la pire des formes pour nous hanter à travers les groupes WhatsApp et les live sur Facebook et autres plateformes. Avec l’inconvénient suivant : on peut parler pendant des années avec des personnes que l’on ne connaît pas. Que l’on n’a jamais vues. Et si, comme bien des fois, aucune photo de profil ne permet de se faire une idée de l’interlocuteur et si, en prime, celui-ci utilise un pseudo pour garder l’anonymat, le Grand-Place devient un cyberespace périlleux et, quant au fond, dangereux pour la cohésion sociale.
On voit ainsi se développer des méprises, on côtoie des usurpateurs d’identité. Des prétentions insensées cherchent à se légitimer, au travers de conflits verbaux qui rappellent les combats de Sancho Panca contre les moulins à vent. Des inconnus dans leur quartier se taillent un audimat à coup de propos indigents, fugaces et inutiles.
Je le disais dans un billet précédent : à défaut d’une modération technique et/ou juridique, les applications qui essaiment et qui brisent allègrement les équilibres socio-culturels doivent faire l’objet d’apprentissage. Pour le moins ! Une éducation à la culture des réseaux sociaux, ainsi qu’à l’utilisation intelligente des immenses opportunités qu’ils pourraient offrir à une jeunesse curieuse et volontaire s’impose. Malheureusement, le divertissement est passé pour être la principale attraction des jeunes, en plus des « shorts » ou la mégalomanie et la mise en scène de soi est la règle. Tout cela finira par créer une armée de malades mentaux qui vont, un jour ou l’autre, être complètement en déphasage avec le réel. Les éducateurs de notre pays ont du pain sur la planche !
A titre d’illustration, les débats récents sur la déclaration de politique générale du Premier Ministre , son opportunité et sa temporalité, sa place dans l’agenda républicain et sa justification, les pouvoirs attribuées aux différentes Institutions, leur portée et leurs limites, la dissolution de certaines institutions, qui figurait en bonne place dans les engagements du Président de la République élu, la résistance des députés de la majorité, toutes ces questions et bien d’autres, dans l’ordre mais surtout dans le désordre ont failli faire exploser le thermomètre social… dans les réseaux sociaux. On se croyait à la veille d’un conflit… nucléaire !
Et le Président de la République de siffler la fin de la récréation ! Dissolution et convocation du corps électoral pour le 17 novembre prochain Inch’Allah !
Pour changer le Sénégal, toutes les institutions doivent regarder dans la même direction. Le débat contradictoire constructif n’est pas une guerre des tranchées, ni un combat d’arrière-garde. La jeunesse sénégalaise a pris un pari sur l’avenir en tournant la page sur des dizaines d’années de mauvaises habitudes prises sur la gestion du bien commun ! Nous avons un besoin impérieux de nous rassembler autour de l’essentiel : l’avenir de nos enfants dans une Afrique libre, décomplexée et conquérante.
Tout le reste nous distrait. Aux urnes, citoyens !
SIX SENEGALAIS SUR LA GRILLE DE DEPART
Six footballeurs sénégalais prendront part à la Ligue des champions de l’UEFA. Il s’agit de Lamine Camara, Krépin Diatta, Cheikh Niasse, Cherif Ndiaye, Abdallah Sima et Abdoulaye Niakhaté Ndiaye.
Six footballeurs sénégalais prendront part à la Ligue des champions de l’UEFA. Il s’agit de Lamine Camara, Krépin Diatta, Cheikh Niasse, Cherif Ndiaye, Abdallah Sima et Abdoulaye Niakhaté Ndiaye. Ils sont en selle pour la première phase de la compétition européenne qui a débuté hier, mardi 17 septembre. Pour populariser la nouvelle formule, le programme de la première journée est exceptionnellement étalée sur trois journées avec trois matchs de gala. Après le choc AC Milan-Liverpool (1-3) d’hier, mardi 17 septembre 2024, place sera faite ce mercredi avec les duels qui opposeront Manchester City -Inter Mila, Atlético Madrid – Leipzig et enfin l’affiche tant attendue demain jeudi 19 septembre entre l’As Monaco de Krépin Diatta et Lamine Camara au FC Barcelone.
L e coup d’envoi de la Ligue des champions a été donné hier, mardi 17 septembre 2024 avec sa nouvelle formule lancée par l’UEFA. La compétition se jouera désormais dans une poule unique de 36 équipes. Chacune d’entre elles va jouer contre huit autres. Six joueurs sénégalais vont se lancer cette saison 2024-2025 dans la prestigieuse compétition européenne. Il s’agit de Lamine Camara, Krépin Diatta, Cheikh Niasse, Cherif Ndiaye, Abdallah Sima et Abdoulaye Niakhaté. Pour populariser la nouvelle formule, le programme de la compétition s’étale exceptionnellement sur trois soirées. La première journée qui a démarré hier, mardi 17 septembre 2024 avec les affiches phares AC Milan – Liverpool, se poursuit ce mercredi avec les duels qui opposent Manchester City et Inter Milan et Atlético Madrid – Leipzig. L’As Monaco de Krépin Diatta et de Lamine Camara effectueront leur premières sortie demain jeudi avec le choc qui l’opposera, au stade Louis II, au FC Barcelone.
Pour son début en ligue des champions, l’équipe monégasque pourra bien compter sur Lamine Camara. Sorti sur civière suite à une blessure au cou le weekend, lors de la victoire de son club face à l’Auxerre (3-0), le milieu de terrain des Lions a finalement été déclaré apte par la Ligue après les examens qu’il a subis ce lundi. Il est passé par le protocole commotion conformément au règlement de compétitions de la Fédération Française de Football.
Pour son entrée en matière, le Stade Brestois devrait s’appuyer sur l’attaquant Abdallah Sima et le défenseur Abdoulaye Niakhaté Ndiaye. Nouvellement recrues dans l’effectif bretons, les deux internationaux sénégalais devront disputer leur premier match de Ligue des Champions demain jeudi 19 septembre contre les Autrichiens de Sturm Graz (à 19h00 GMT). Avec l’Etoile de Belgrade, Cherif Ndiaye fera ses premiers pas ce jeudi face aux Portugais de Benfica. Quant à Cheikh Niasse, il représentera le Sénégal dans le club suisse de Young Boys qui a entamé la compétition avec au bout une défaite à domicile face aux Anglais de Aston Villa (0-3). Il faut souligner que la deuxième journée de cette Ligue des champions 2024- 2025, comme les six qui suivront, vont se tenir sur les deux jours habituels, les 1e et 2 octobre prochains. Seule la 8e journée de la phase de ligue se jouera en multiplex sur une seule et même journée, le 29 janvier 2025.
2 MORTS ET DES BLESSES EVACUES A L'HOPITAL NDAMATOU
Les fortes pluies tombées, ces dernières 24 heures, ont occasionné des inondations dans la cité religieuse de Touba. Plusieurs quartiers dont Guédé, Keur Niang, Darou Marnane et même aux alentours de la Grande mosquée, sont dans les eaux
Les fortes pluies tombées, ces dernières 24 heures, ont occasionné des inondations dans la cité religieuse de Touba. Plusieurs quartiers sont dans les eaux. Il s'agit des quartiers de Guédé, Keur Niang, Darou Marnane et même aux alentours de la Grande mosquée. Les eaux de pluies dans leur furie n’ont pas épargné les domiciles de certains chefs religieux comme celui de Serigne Bassirou Abdoul Khadre Mbacké, porte-parole du Khalife général des Mourides.
Le maire de la commune de Touba Mosquée, Abdoulahat Ka, explique : "C'est toute la ville de Touba qui est complètement inondée. Beaucoup de quartiers sont dans les eaux de pluies. Le bassin de Keur Niang est trop plein, la situation dépasse nos compétences ; c'est une catastrophe naturelle. Les populations sont dans les eaux. Toutes les maisons des Guédé, Keur Serigne Souhaïbou, sont atteintes. Nous réclamons un plan Orsec. Il y a eu un mort, son corps est à la morgue de Ndamatou. Un bâtiment s'est affaissé". Il en appelle à l’aide des autorités.
« LA SITUATION EST “TROP COMPLIQUEE », SELON LE SOUSPREFET DE NDAME
La situation est “trop compliquée” dans la ville de Touba où les fortes pluies enregistrées dans la nuit de lundi à mardi ont entrainé la mort d’un habitant, des inondations et des dégâts matériels, selon le sous-préfet de l’arrondissement de Ndame, Abdoulaye Kharma. ”Le tour effectué dans la commune avec le maire nous a permis de constater que la situation est trop compliquée, notamment autour de la Grande mosquée de Touba et au niveau des maisons des fils de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké”, a-t-il notamment déclaré, au terme d’une visite dans quelques quartiers de la ville. Selon lui, aucune partie de la ville n’a été épargnée par les inondations. ”Dans la nuit de lundi à mardi, nous avons reçu 140,1 millimètres de pluie et cela a occasionné des inondations dans beaucoup de quartiers avec, malheureusement, un immeuble qui s’est effondré à Keur Niang et qui a occasionné une perte en vie humaine”, a expliqué l’autorité administrative. Aux dernières nouvelles, un autre corps sans vie a été découvert suite à ces fortes pluies. ce qui porte le bilan a 2 morts
L'OBSESSION PRÉSIDENTIELLE DU CONSENSUS RELIGIEUX
L'annonce récente de Diomaye marque une nouvelle étape dans la longue tradition de coordination des affaires religieuses au sommet de l'État. Cette quête de l'équilibre entre politique et religion reflète la complexité du paysage spirituel sénégalais
Les pouvoirs qui se sont succédé au Sénégal ont essayé de trouver un élément fédérateur par la création d’une structure de coordination des affaires religieuses. Du président Abdoulaye Wade à Bassirou Diomaye Faye, en passant par Macky Sall, chaque chef d’Etat a essayé d’imprimer son label à la gestion très spéciale des affaires religieuses au Sénégal.
«D’ici quelque temps, je mettrai la dernière touche sur le choix de la personnalité qui fera, j’en suis sûr, l’unanimité pour coordonner la pratique religieuse au Sénégal », a déclaré le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en visite dans la cité religieuse de Tivaouane qui s’apprêtait à célébrer la naissance du prophète Mouhamed, le dimanche 15 septembre 2024.
Selon Bassirou Diomaye Faye, « il s’agit de nommer une personnalité qui va parcourir tous les foyers religieux, afin de susciter une démarche commune, qui conduit une vision qui rassemble en rassurant”, a indiqué le chef de l’Etat. Le 17 avril dernier, en Conseil des ministres, il a été décidé la création d’une Direction des Affaires religieuses logée à la Présidence. La création d’une direction pour les affaires a toujours été constatée au fil des régimes. Macky Sall avait ainsi créé une Inspection des daara au sein du ministère de l’Éducation nationale qu’il a par la suite transformée en Direction logée au sein du même ministère, quelques semaines avant son départ, à l’issue de la deuxième édition de la Journée des daara qu’il a présidée à Diamniadio.
Créée par un décret du 6 décembre 2023, cette Direction avait pour objectif de matérialiser « la volonté de l’État de faire de la modernisation des daara un levier d’inclusion et un socle primordial de valorisation du capital humain national », selon le communiqué du Conseil des ministres. Elle devrait ainsi dérouler un programme de renforcement de capacités des acteurs professionnels pour « donner des outils pédagogiques aux maîtres coraniques », avait indiqué Macky Sall. Mieux, l’ancien président de la République, Macky Sall, pour maintenir de bons rapports avec les différentes familles religieuses, avait un programme spécialement destiné à la modernisation des cités religieuses. Plusieurs infrastructures sont ainsi construites à Tivaouane, Ndiassane, Kaolack, Popenguine entre autres. Les villes à connotation religieuse ont également bénéficié du programme d’assainissement.
A Touba plusieurs milliards ont été investis dans la lutte contre les inondations et l’assainissement. Abdoulaye Wade, président de la République avait également nommé un ministre conseiller chargé des Affaires religieuses en la personne de Feu Mamadou Bamba Ndiaye, journaliste. C’était une première au Sénégal. Cette décision avait été prise dans un contexte de controverse entre le chef de l’Etat et des religieux, en rapport notamment avec la construction du monument de la Renaissance africaine. La création de ce ministère sous Abdoulaye Wade est intervenue après que Jean Paul Diaz, leader politique et opposant au régime, avait été arrêté à la cathédrale alors qu’il assistait à une messe du vendredi saint.
LE PROCUREUR GÉNÉRAL, MBACKE FALL, APPELLE LE POOL FINANCIER A LA PROBITE ET À LA VÉRIFICATION
S’adressant aux magistrats du dit pool, Mbacké Fall les exhorte « à faire leur travail conformément à la loi, mais dans le respect de la dignité de la personne humaine et des droits de la défense »
«La mise en place du pool judiciaire financier vient affirmer au plan local, la volonté de lutter plus efficacement contre l’impunité des crimes et délits à caractère économique ou financier », trouve le procureur Général près de la Cour d’Appel de Dakar, Mbacké Fall.
Mieux, ajoute-t-il, « la création d’un pool financier va en droite ligne avec le respect des engagements découlant des conventions internationales signées et ratifiées par les États-parties ».
S’adressant aux magistrats du dit pool, Mbacké Fall les exhorte « à faire leur travail conformément à la loi, mais dans le respect de la dignité de la personne humaine et des droits de la défense ». Il les appelle aussi « à garantir le respect des secrets des enquêtes et le respect de l’instruction pour éviter de porter atteinte à l’honorabilité des personnes suspectées mais toujours présumées innocentes tant que le tribunal compétent et impartial ne les aura pas déclaré coupables sur la base d’éléments de preuves apportées et discutées au cours des débats d’audience ».
Il appartient ainsi aux magistrats, dit-il, « de vérifier les renseignements qui vous sont fournis quelle qu’en soit leur source. Et ils doivent les vérifier avant de prendre des décisions. « Ne vous lassez jamais de procéder ou de faire procéder à tous les actes utiles à la manifestation de la vérité. C’est parce que l’honneur, la liberté et le patrimoine des personnes sont en jeu », conseille-t-il.
Mbacké Fall rappelle aussi que « s’adressant au croyant, le Coran dit, « si un pervers (littéralement) vous apporte une nouvelle, vérifiez bien clair de crainte par inadvertance vous ne portez atteinte à des gens et que vous le regrettez par la suite ». Ce principe de précaution est à son avis « de portée universelle » et « son exigence est presque impérative dans l’œuvre de justice ».
Mbacké Fall se dit convaincu que « les juges nommés au pool financier judiciaire vont mesurer « la lourdeur de vos responsabilités et qu’ils feront leur sacerdoce, la vérification des faits avant de prendre des décisions contre les personnes ».
Selon toujours le procureur général, « il ne s’agira pas d’un règlement de comptes au sens péjoratif du terme mais plutôt d’une reddition des comptes », car il est impératif, dit-il, « que les prévaricateurs des faibles ressources puissent rendre compte de leur gestion. Ils devront régler leurs comptes avec l’Etat et ce ne sera que justice ».
Le président de la Cour d’Appel de Dakar, Abdoulaye Ba, a appelé les juges à appliquer la loi, toute la loi, mais rien que la loi. Il juge que les magistrats nommés disposent de tous les atouts pour mener à bien leur sacerdoce et qu’ils s’y attèleront avec efficacité, sans tambour ni trompette.
Pour rappel, le pool judiciaire financier a été instauré sous le régime du président Macky Sall. L’Assemblée nationale a voté la loi l’instituant le 23 juillet 2023 sous la présence du professeur Ismaïla Madior Fall alors Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Les vingt-sept magistrats qui le composent ont été choisis par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) du 9 août 2024.
VINGT-SEPT MAGISTRATS POUR RECOUVRER LES AVOIRS ILLICITES
La traque des biens supposés mal acquis a franchi un nouveau palier hier, mardi 17 septembre, avec le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, M. Ousmane Diagne, qui a installé les magistrats devant composer le pool judiciaire financier.
La traque des biens supposés mal acquis a franchi un nouveau palier hier, mardi 17 septembre, avec le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, M. Ousmane Diagne, qui a installé les magistrats devant composer le pool judiciaire financier. Au nombre de vingt-sept, ces juges sont chargés de diligenter, entre autres missions, la reddition des comptes face à la délinquance financière et au crime économique.
On peut considérer que la traque des biens supposés mal acquis annoncée par le Premier ministre, Ousmane Sonko, lors de la réception des agents de la Primature en début septembre, est lancée. Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a installé hier, mardi 17 septembre, les vingt-sept (27) magistrats qui composent ce pool judiciaire financier.
La juridiction répond au besoin de « réprimer les infractions à caractère économique et financier», a dit le ministre de la Justice. Ce pool financier institué au sein de la Cour d'appel et du Tribunal de grande Instance hors classe de Dakar est, ajoute-t-il, « une réponse aux nombreux défis posés par l'exigence citoyenne de redevabilité, la mondialisation de l'économie, les flux rapides de capitaux, le développement des technologies de l'information et de la communication, ainsi que les multiples réseaux criminels qui ne connaissent pas de frontières et ne sauraient donc être démantelés que par des mécanismes judiciaires adaptés ».
Le pool financier s’inscrit en partie dans la même perspective que les autres organes de lutte contre la délinquance financière comme l’ancienne Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), la Cour des comptes, l’Inspection générale d’Etat, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption et la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif). M. Ousmane Diagne l’explique en ces termes : « la loi sur le pool judiciaire financière s'inscrit dans la même dynamique, en ce qu'elle hérite des dispositions pertinentes de la loi relative à la CREI, prend en compte les critiques formulées contre celle-ci et intègre les engagements internationaux d'autres pays en matière de lutte contre les pires formes de criminalité transnationale organisée».
Cependant, précise-t-il, « le pôle judiciaire financier allie les besoins d'efficacité dans la répression et l'efficience dans la gestion des ressources humaines. Il ne se limite pas seulement à remplacer la CREI, mais se veut plus innovant et conforme aux exigences du moment ». Le Garde des Sceaux rappelle aussi que la juridiction, « dispose d'un domaine de compétences plus élargi. En ce sens, outre l'enrichissement illicite, le pôle prend en compte d'autres incriminations telles que la corruption et pratiques assimilées, les détournements, escroqueries et soustractions de deniers publics, le faux monnayage, les infractions liées aux technologies de l'information et de la communication, les infractions liées à la réglementation des marchés publics, la piraterie maritime, le financement du terrorisme, le trafic de migrants, les infractions liées à la réglementation bancaire».
Pour certaines de ces infractions, le pool partage la compétence avec les juridictions de droit commun et, pour d'autres, il l'exerce de manière exclusive. Le Garde des Sceaux informe en outre que « des mécanismes sont aménagés pour prévenir ou résoudre les éventuels conflits de compétences ». En invitant les magistrats nommés à ce pool au culte de l’excellence, le ministre de la Justice promet un accompagnement sans faille de l’autorité. « L'État, de son côté, ne ménagera aucun effort pour vous mettre dans les conditions optimales de performance et d'épanouissement professionnel. Les moyens appropriés seront déployés, au besoin, en rapport avec les partenaires au développement ».
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 1 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Soleil, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Libération, L'As, Le Quotidien, L'Observateur, EnQuete, Révélation Quotidien, Bes Bi le jour
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Soleil, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Libération, L'As, Le Quotidien, L'Observateur, EnQuete, Révélation Quotidien, Bes Bi le jour
Baadoolo - Peuple, billay yaay seef !
Le 17 novembre, vous êtes appelés à trancher : donner la majorité aux hommes du Projet. Ou aux hommes du rejet du 24 mars. Ou alors faire comme en 2022 avec un équilibre des forces... Peuple, billaay yaay seef ! Et c’est seulement quand vient ton tour qu’on te respecte. Kenn dou yow ! Tu as dégagé ces “3e mandatistes” et “reportistes”, et de la plus moche des manières. Tu es capable de donner une majorité mécanique aussi. Mais sokhla wouniou ay mécaniciens. Sinon Assemblée ferrailléé ngay am foofou. Le 17 na set rek.
Paix, vivre-ensemble enseignées par l’Islam et Cheikh A. Bamba Une grande conférence animée par Pr Ibrahima Thioub à Genève
A l’occasion de la Journée mondiale de la paix, le «Gingembre Littéraire» du magazine panafricain Continent Premier et l’Institut Africalab de l’Université de Genève organisent ce samedi 21 septembre, une grande conférence inaugurale. Ce sera à la salle MR070 Unimail de l’Université de Genève, de 15h30 à 17h30 et elle sera animée par le professeur Ibrahima Thioub, historien et ancien Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Cette conférence inédite dédiée à l’apport de l’Islam confrérique et notamment de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké à la stabilité de la Sénégambie sera présidée par Dr Abdourahmane Diouf, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Cette rencontre entend promouvoir les valeurs de paix, de tolérance et de vivre-ensemble enseignées par l’Islam et revivifiées par le grand maître soufi sénégalais Cheikh A. Bamba, conclut la note. «Je suis très fier, c’est une “Hadiyaa” que j’offre humblement à Serigne Touba. Je remercie l’Université pour l’ouverture d’esprit. Je remercie le Professeur Thioub pour ce déplacement exceptionnel en Suisse», a réagi El Hadj Gorgui Wade Ndoye.
Conférence sur l’eau co-organisée avec le Sénégal Les Émirats arabes unis saluent l’adoption de la résolution de l’Onu
Les Émirats arabes unis ont salué, vendredi dernier, l’adoption de la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le cadre de la Conférence sur l’eau. Coorganisée avec le Sénégal, la Conférence se tiendra aux Émirats arabes unis en 2026 et vise à fournir une plate-forme à la communauté internationale pour se concentrer sur l’accélération de la réalisation de l’Objectif de développement durable 6 et renforcer les efforts visant à assurer la disponibilité et la gestion durable de l’eau et de l’assainissement pour tous. Dans un communiqué, le Président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, a déclaré que son pays reste déterminé «à identifier des solutions innovantes et pratiques pour relever les défis que la crise mondiale de l’eau pose à l’humanité». En outre, il ajoute que «les Émirats arabes unis se réjouissent de collaborer avec tous les partenaires pour faire progresser les efforts mondiaux durables en faveur de l’eau pour les générations actuelles et futures». Les deux pays souhaitent organiser une série de consultations mondiales pour engager la communauté internationale dans l’identification d’ambitions et de priorités communes.
Coopération entre Jokko Teranga et la ville du Havre - Diamaguene Sicap Mbao et Keur Massar nord récoltent deux Centres de formation
Dans le cadre d’une coopération décentralisée entre l’association Jokko Teranga et Le Havre, les communes de Diamaguene Sicap Mbao et Keur Massar nord vont bénéficier de deux centres de formation professionnelle. D’ailleurs, une délégation d’élus de la ville, conduite par Agnès Cnayer, sénatrice de la Seine-maritime et Présidente de la mission locale, séjourne au Sénégal. À la rencontre des collectivités territoriales partenaires du Festival Jokko Teranga, la mission composée entre autres de l’adjointe au maire, chargée des relations internationales, Caroline Le Claire, et Clotaire N’dah, directeur de «la mission locale» du Havre a rencontré tout à tour le Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur, Chérif Diouf, et le directeur de l’Office national de la formation professionnelle (Onfp), Mouhamadou Lamine Bara Lo. «Des échanges fructueux durant ces deux rencontres ont permis de jeter les bases d’une coopération impactante axée sur la formation des jeunes et à l’accompagnement des Sénégalais de la diaspora sénégalaise basée au Havre. Nous avons aussi un autre projet intitulé ‘’Service civique’’ à travers lequel des jeunes seront formés au Havre sur la base d’un stage d’impression», a confié Ibrahim Diallo, un des initiateurs du projet.
Podor Les Badiénou gokh fêtent «le bébé Maouloud»
L’Association des Badiénou gokh de la ville de Podor a organisé pour une première «le bébé Maouloud», comme le «bébé de l’année». Dans la nuit du dimanche à lundi, alors que les chants religieux mettaient en veille les populations podoroises, ces actrices communautaires avaient les yeux rivés et les oreilles tendus sur le service de maternité du district sanitaire. Ainsi, avant l’appel à la prière de l’aube, 4 naissances ont été enregistrées. Les mamans et leur nouveau-né ont été gratifiés de cadeaux lors d’une cérémonie organisée le lendemain du Gamou. Les agents communautaires de la ville de Podor ont reçu les félicitations des chefs religieux surtout pour cette innovation pour des bébés nés la nuit de l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (Psl).
par Ousseynou Nar Gueye
EN FAVEUR DE GRANDS ARCS DE COALITIONS POUR DIOMAYE
Si les attelages gouvernementaux à venir à partir des législatives échouent, "l'espérance sera tuée" pour au moins une génération dans ce pays, soit pour les 20 prochaines années. Il est plus que temps de "finir de commencer !"
En exorde, entrée en matière donc, je dis : pour un "Sénégal 2024-2029 : avec des réformes (r)évolutionnaires, à partir du 18 novembre 2024.
La bonne expression en wolof, pour traduire la situation actuelle, je le dis avec ce vieil adage, qui est : "Pënd Bi Wuri Na".
En clair, en français : "la poussière est définitivement retombée".
Dès lors, il est temps de se déterminer. De faire savoir que l'on (s') est déterminé. Si tant qu'on ne l'avait pas fait. Se déterminer, le faire savoir, et travailler à faire prévaloir, par sa contribution, la victoire définitive de son choix politique, de son choix de projet de société, à construire collectivement.
Je me suis déterminé publiquement en février 2022, après avoir rompu ma collaboration professionnelle de 4 ans (dont deux ans comme consultant senior (ce que j'ai repris en juin 2024, avec la même entité) et deux ans comme salarié) avec une agence publique de l'État sénégalais : pour être à l'aise dans mon soutien pour la présidentielle du 24 mars 2024, à un candidat de l'opposition.
Et avant le scrutin du 24 mars 2024, j'ai publiquement appelé à élire et faire élire Bassirou Diomaye Faye, à qui également sont allés mon bulletin de vote, celui de toute ma famille proche et large, parents et alliés ; de tous les autres sympathisants ou indécis que j'ai pu convaincre. Dans une ambiance enthousiaste et optimiste, avec le soutien unanime de mes enfants, neveux et nièces, notre jeunesse, futurs responsables de notre pays : "Nous n'héritons pas de la terre - et du Sénégal - de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants." Prenons toujours notre jeunesse en compte, dans le choix de nos engagements et la décision sur nos options.
Depuis lors, j'ai pu, peut-être (mais à tort !), être perçu comme une voix trop critique des actions de ce que j'appelle le GOS (Gouvernement Ousmane Sonko) et j'ai pu même être perçu comme un néo-opposant au Projet présidentiel de Jub, Jubal, Jubbanti du président Diomaye. Que nenni ! C'est une erreur d'appréciation sur mes valeurs et sur ma cohérence idéologique : c'est tout simplement parce que, "qui aime bien châtie bien". Et "qui aime beaucoup, châtie beaucoup !". Et parce que je souhaite ardemment le succès de ce GOS du président Diomaye.
Car, si Diomaye, son gouvernement actuel dirigé par mon voisin à la cité Keur Gorgui, Ousmane Sonko, et les futurs attelages gouvernementaux à venir à partir des législatives, si ceux-ci échouent : "l'espérance sera tuée" pour au moins une génération dans ce pays, soit pour les 20 prochaines années. C'est en tout cas ma conviction et celle de bon nombre de mes interlocuteurs. GOS du président donc, qui n'a jamais eu les moyens législatifs (obligation institutionnelle et républicaine incontournable!) de "livraison" (delivery) du "Projet" présidentiel diomayesque de "Jub, Jubal, Jubanti". Parce que je souhaite que le GOS n'ait pas eu les pieds, constamment ou en tout cas souvent, empêtrés, comme ces six derniers mois, un peu trop m'a-t-il semblé, dans des "conversations politiciennes" nationales et internationales brouillant le cap tenu, soulevant beaucoup de poussière et qui auront donné un rhume de cerveau, peu ou prou, à beaucoup d'entre nous autres Sénégalaises et Sénégalais, adultes, jeunes et seniors, depuis un bon semestre.
La 14e législature congédiée jeudi 12 septembre 2024 a fait dans l'obstruction systématique. Nous avons été dans un tourbillon institutionnel avec beaucoup de poussière. Même l'administration (ayant l'obligation contractuelle, en tant que fonctionnaires au service de l'État, d'être neutre et coopérative avec le nouveau régime politique choisi par les Sénégalais dès un premier tour au résultat historique, car inédit), cette administration sénégalaise a traîné des pieds, dans la mise en œuvre et l'exécution des décrets du président Diomaye et les directives du GOS : par exemple, dans l'agence gouvernementale que j'ai quitté en février 2024 de mon plein gré alors que mon contrat courait encore jusqu'en octobre 2024, il a été mis fin aux fonction du Directeur général le 24 avril dernier. Toutefois, la personnalité qui a été nommée le 24 avril pour le remplacer à cette haute fonction, n'a pu faire la passation de service et prendre officiellement fonction que... mi-juin dernier ! Du fait de lenteurs (pas toujours innocentes) dans le circuit administratif.
Beaucoup de poussière, oui, qui nous aura pratiquement fait perdre huit mois (avril-novembre) fait perdre du temps à notre belle jeunesse en attente de solutions structurelles, fait perdre du temps à nos enfants si ardemment motivés par le duo formé par Diomaye et par PROS, Premier ministre Ousmane Sonko.
"Pënd Bi Wuri Na, nak", comme l'écrirait notre cher ami écrivain en wolof Bubakar Boris Joob.
Oui, la poussière qui nous a embrumé si longtemps est retombée définitivement, au soir du jeudi 12 septembre 2024, avec la fixation de la date du 17 novembre 2024, pour les élections législatives, devant mettre en cohérence, ce qui est tout naturel, la plus récente légitimité de l'incarnation républicaine et humaine de la présidence de la République (celle exprimée par nos compatriotes d'ici et de la diaspora, le 24 mars) ; mettre en cohérence donc, cette légitimité supérieure principielle, avec le corps parlementaire à venir et à advenir, qui doit refléter cette légitime présidentielle la plus proche de nous dans le temps, pour l'adoption des lois appliquant les projets et programmes réformateurs du président Diomaye, jusqu'en mars 2029.
La poussière est retombée. Remercions-en les mânes de nos ancêtres. "Car, il est plus que temps de "finir de commencer ! ".
Aussi, tel que je me suis déterminé depuis... août 2023 (...), dans le compagnonnage avec un candidat de l'opposition d'alors, devenu depuis décembre 2023, membre du futur camp présidentiel plébiscité par le peuple ; autant, depuis ce jeudi 12 septembre 2024 à 20h07 (heure de fin de l'adresse à la Nation du président Diomaye), j'indique, je renouvelle et reconfirme mon adhésion confiante, mon espérance et mon "adhérence" en faveur de la majorité parlementaire diomayesque qui doit être portée à l'Assemblée nationale, à la sortie des urnes, au soir du dimanche 17 novembre 2024, inch'Allah.
J'appelle, je plaide et je travaille, en faveur d'une nouvelle et large coalition de "grands arcs de coalitions parlementaires", se réunissant pour former la majorité présidentielle élargie, en un beau patchwork de "diversité dans l'union" - car, l'union est un combat -, soutenant l'action réformatrice de Diomaye, à travers des nouveaux députés à élire, dont l'action parlementaire se devra majoritairement de refléter le "Projet" plébiscité de Jub, Jubal, Jubanti.
Avec aussi ce credo, qui est mien et dont je travaille à ce qu'il soit le plus largement partagé et majoritairement nôtre, dans ce qui sera réglé au fond des urnes au soir des élections législatives du dimanche 17 novembre 2024 : "Sénégal 2024-2029 : pour des réformes (r)évolutionnaires !"
Ne me demandez pas la neutralité partisane : je suis éditorialiste-communicant et non journaliste, depuis au moins l'année 2018.
J'ai été journaliste, à temps plein ou à temps partiel, de 1997 à 2018 : radio Nostalgie, quotidien Le Matin, hebdo Le Témoin, magazine Notre Afrik (Bruxelles), quotidien Tract (première formule tabloïd, de 2000 à 2002), service de communication du ministère de la Communication (2010-2012).
Pour ce qui est, au jour d'aujourd'hui, de mon média numérique Tract.sn, dont je suis fondateur-éditeur depuis le 8 mars 2018, il est dirigé depuis 5 ans, de main de maître par mon cher ami et frère, l'excellent journaliste Cheikh Tidiane Coly, 25 ans de métier, Directeur des Publications, pour notre média numérique Tract.sn, comme pour notre journal périodique numérique "Tract hebdo" (disponible chaque jeudi sur "Youscribe proposé par Orange" (Youscribe.com), la librairie digitale au 1 millions de titres de presse, livres et podcasts.
Cheikh Tidiane Coly, Directeur des publications donc, est très à cheval sur l'éthique et la déontologie, dans notre média numérique indépendant Tract (adresse e-mail pour joindre la rédaction de Tract.sn et de Tract Hebdo : contact@axes-et-cibles.com), ce qui est attesté, si besoin en est, par notre intégration depuis décembre 2023, au sein du processus de certification JTI initié par l'ONG "RSF" (Reporters Sans Frontières). Ce qui est également attesté par notre obtention de notre part de l'Aide à la presse annuelle de l'État sénégalais, depuis 4 années consécutives.
Pour en revenir au sujet principal : au titre de mon engagement résolu, et parce qu’il n'y aura pas assez de places sur la liste principale (nationale et départementales) des candidats à la députation du camp présidentiel Diomaye et ceci, pour plusieurs facteurs, dont ceux-ci :
- les suppléants, élus députés de Yewwi Askan Wi (YAW) en juin 2022 à la place des titulaires forclos, ces députés-là devant être légitimement reconduits comme candidats.
- la Coalition Diomaye Président, autour du Projet, ayant été composée de plus de 100 organisations politiques alliées en mars 2024. Alors qu'en juin 2022, YAW avait dans sa coalition pour les législatives, "seulement" une vingtaine d'alliés.
Aussi, j'en appelle à une large ouverture des listes de "Grands Arcs de Coalitions pour la Victoire Parlementaire Majoritaire Présidentielle", soutenant l'action réformatrice du président Diomaye, y compris donc, par la présence dans la compétition aux élections législatives d'organisations politiques alliés de Diomaye, sur d'autres listes ou coalitions, dans l'émulation, pour aller dans le sens de l'élargissement et du renforcement de la base sociologique du président de la République Bassirou Diomaye Faye dans nos villes et dans nos communautés rurales, partout au Sénégal; Listes coalitions jumelles, qui composeront - c'est, en tous les cas, mon vœu et l'objectif auquel j'apporterai ma contribution personnelle - la prochaine majorité parlementaire de Diomaye.
De ce point de vue, je pense notamment à des listes ou coalitions du camp présidentiel Diomaye Faye (dont le nom et l'image ne devront pas être utilisés pendant la campagne électorale, étant donné qu'il incarne l'Institution Républicaine présidentielle et est la clé de voûtes des institutions de notre République) qui pourraient venir de - ou être inspirées par-, ces leaders confirmés que sont, par exemple, celui du parti SET (Sénégal en Tête), de mon frère le ministre Moustapha Guirassy, parti dont j'ai été membre-fondateur en 2017, parti qui a fait gagner le président Diomaye dans la région de Kédougou, parti SET promoteur du "talibéship".
Ou encore, le parti UDP Kiraay de mon grand frère, le probe ministre (il a cornaqué le Budget de notre pays avec une exemplarité sans failles, pendant cinq ans) et Inspecteur Général d'État Birima Mangara, qui a fait gagner Diomaye dans la région de Diourbel. Parti UDP Kiraay, que j'accompagne.
Ou enfin, le parti Awalé du Dr Abdourahmane Diouf, ce dernier avec lequel j'ai partagé le pôle de Coalition du candidat Idrissa Seck en 2019, alors soutenu par le parti SET de Moustapha Guirassy, dont j'étais alors le secrétaire national en charge de la Communication, des Questions Éducatives et de la Coopération Africaine. Au titre de ce pôle de communication Idy 2019, j'ai encore le bon souvenir d'un duel télévisé de 60 mn et en direct live entre moi-même Ousseynou Nar Gueye (pour Idrissa Seck) et Idrissa Diabira, coordonnateur de l'élaboration du programme Yonnu Yokkuté (pour Macky Sall), sur la SEN-TV, un vendredi soir de fin janvier 2019, à trois semaines de l'élection présidentielle du 24 février 2019, duel politique modéré par l'excellent journaliste Ben Mactar Diop*
Je m'en arrête là, tant il est vrai que : "ku liim juum" (adage sénégalais qui signifie : "quand on cite des noms, on risque toujours d'en omettre").
Je m'engage résolument, je le répète, pour un "Sénégal 2024-2029 : avec des réformes (r)évolutionnaires dès novembre 2024 !".
Jub, Jubal, Jubbanti, nous en sommes d'accord et confiants. Mais, aucune œuvre ne sera parfaite, car, "Juumte du wees. Juumte du wéy. Mag di na juum, ndaw di na juum, Kilifa dina juum ak surgaam dina juum... ! Nit Ku dul juum, aamul!
Jub, Jubal, Jubbanti : y compris – c’est même souhaitable, opportun, sinon nécessaire ! - en apportant au président Diomaye Faye, dans sa future majorité parlementaire de novembre 2024, la force d'impact et la qualité de vision de porteurs d'une "troisième voie", appartenant toutefois au camp présidentiel Diomaye, et veillant à maintenir les équilibres pour préserver notre pays de la survenance, de la permanence ou de la récurrence d'affrontements socio-politiques clivants, qui déchirent possiblement notre tissu social.
Que les grâces divines abondent dans "Sunugaal", notre pirogue à tous, qu'on ne laissera personne faire chavirer.
Et pour reprendre la fin de cet adage sénégalais, tel que dans la fin de la chanson "Juum" de Youssou Ndour à lui consacré": "Ngeen baalma...,.man mii sax, da méy juum".
Vive la patrie.
Vive la République.
Vive le Sénégal.
Ousseynou Nar Gueye est fondateur-éditeur du média numérique Tract (depuis 6 ans, www.tract.sn), Directeur Général d'Axes & Cibles Com (depuis 5 ans, www.axes-cibles-com.sn).