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8 avril 2025
LAMINE SANE PREND LA TÊTE ANRSA
Le nouveau directeur général de l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée (ANRSA), Lamine Sané, compte mettre en œuvre des mécanismes et cadres de coordination innovants, dans l’optique d’une plus grande valorisation des résultats ...
Le nouveau directeur général de l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée (ANRSA), Lamine Sané, compte mettre en œuvre des mécanismes et cadres de coordination innovants, dans l’optique d’une plus grande valorisation des résultats de la recherche intégrant plus concrètement les aspects liés aux questions de développement.
L’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée « doit être un puissant instrument de valorisation des résultats de la recherche permettant d’adresser les problèmes auxquels font face les Sénégalais dans les domaines industriel, agricole, médical, numérique, entre autres », a dit son nouveau directeur général, chercheur en technologies numériques.
« Au-delà du champ limité de la recherche scientifique appliquée », l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée « devra s’adapter aux exigences de l’heure en intégrant concrètement l’aspect développement de la recherche et l’innovation technologique », a souligné Lamine Sané, cité dans une note parvenue à l’APS.
Dans ce cadre, il promet de « contribuer, en collaboration avec la tutelle et les acteurs de l’écosystème de la recherche scientifique appliquée, aux réformes du système national de la recherche et particulièrement aux nouvelles orientations de l’ANRSA adaptées aux ambitions de la Vision 2050 », le nouveau référentiel des politiques publiques.
Lamine Sané ambitionne de mettre en place « des mécanismes et cadres de coordination innovants entre les acteurs du secteur », en lien avec sa mission de coordonnateur de la recherche scientifique appliquée, se disant conscient de « l’importance stratégique et des énormes défis de l’ANRSA dans le développement socio-économique de notre pays dans un contexte marqué par l’impératif d’un nouveau modèle de développement ».
Le nouveau directeur de l’ANRSA, natif de Kaolack (centre), enseignait à l’Institut des sciences appliquées et de technologie (INSAT) dont il était le directeur des études avant sa nomination en Conseil des ministres.
Il a fait son cycle supérieur à la faculté des sciences et techniques de l’université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), où il a obtenu une licence en physique, chimie, sciences de la matière en 2012, puis une maitrise en physique appliquée en 2014.
Lamine Sané a ensuite obtenu, en 2015, un master 2 en sciences de l’ingénieur, option informatique, modélisation et simulation des systèmes Complexes à l’Ecole supérieure polytechnique de l’UCAD, avant d’y soutenir un doctorat en télécommunications en 2020.
Ses travaux, portant sur le sujet « Antennes miniatures multi-bandes adaptatives pour les futurs réseaux 5G », ont été sanctionnés par une dizaine de publications scientifiques.
M. Sané, qui n’a pas encore pris service en tant que directeur général de l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée, a proposé, dans le cadre de ses travaux, « une approche innovante dans la conception d’antennes intelligentes pour les réseaux mobiles de cinquième génération ».
Il s’est activement impliqué, pendant la préparation de sa thèse, dans l’animation scientifique, à travers la coordination des jeunes chercheurs de l’ESP dont il fut successivement le secrétaire général, le président puis le chargé des relations extérieures.
Il intervenait en tant qu’enseignant en électronique, en télécommunications et en réseaux dans plusieurs établissements publics et privés d’enseignement supérieur du Sénégal depuis 2016.
En 2021, dans le cadre du programme européen d’échanges d’étudiants « Erasmus », il a effectué un séjour de recherche postdoctoral au centre de traitement de l’information et des télécommunications de l’université polytechnique de Madrid, en Espagne.
AU RIU BAOBAB A POINTE SARENE, LA VIE RETROUVE SON COURS NORMAL
L’hôtel Riu Baobab retrouve une vie normale, au lendemain de l’attaque qu’il avait subie dans la nuit du samedi au dimanche, de la part d’une bande armée, emportant dans sa fuite plus de 12 millions de francs CFA
L’hôtel Riu Baobab retrouve une vie normale, au lendemain de l’attaque qu’il avait subie dans la nuit du samedi au dimanche, de la part d’une bande armée, emportant dans sa fuite plus de 12 millions de francs CFA, a constaté l’APS.
Une vingtaine de personnes armées de fusils de chasse s’étaient introduites ce weekend, dans ce réceptif hôtelier, implanté à Pointe Sarène, dans le département de Mbour.
Après des échanges de tirs avec les gendarmes, venus à la rescousse, les brigands avaient pris la fuite, avec de l’argent qu’ils ont pris à la réception de l’hôtel.
Cette parenthèse s’est vite refermée, laissant place au train-train quotidien d’un réceptif implanté dans une zone de grande promotion du tourisme balnéaire.
« C’est un événement malheureux que nous avons tous vécu. Mais actuellement, tout est revenu à la normale. On est en train de continuer nos activités tranquillement. Les clients arrivent et ceux qui doivent partir sont en train de partir », déclare à l’APS la directrice des ressources humaines de l’hôtel, Ramatoulaye Mbacké.
« L’événement n’a eu aucun impact sur le fonctionnement normal de l’hôtel. On continue de fonctionner tranquillement et à recevoir des clients », précise Mme Mbacké.
« Là, on est en train de recevoir un groupe de 141 personnes de nationalité anglaise », explique la responsable, pendant que plusieurs touristes, qui viennent de descendre d’un bus provenant de l’aéroport international Blaise de Diagne, s’activaient aux formalités d’usage à la réception, lundi, peu après 20 heures.
Dimanche, au lendemain de l’attaque, « nous avons reçu 180 entrées toute la journée et aujourd’hui [lundi], on en a eu 163 », signale-t-elle, ajoutant que « plus de 300 visiteurs ont été reçus dans l’hôtel depuis l’incident ».
A l’intérieur de l’hôtel, juste après le portail, des éléments de la gendarmerie lourdement armés veillent au grain.
« La gendarmerie est présente H24 depuis le jour de l’incident. La situation est maîtrisée, le calme et la sérénité règnent actuellement dans l’hôtel et au niveau des clients, du personnel », se réjouit Ramatoulaye Mbacké.
Dans le principal restaurant du site, règne une belle ambiance autour de plats copieux et divers.
« C’est l’heure du dîner ! », lance Mme Mbacké, lors d’une visite guidée à l’intérieur de l’hôtel, alors que des serveurs font le tour des tables où une centaine de clients attendent patiemment d’être servis.
« Vous avez vu l’ambiance dans l’hôtel. On dirait que rien ne s’est jamais passé », fait constater la DRH, après un tour dans un second réfectoire, qui offre un décor similaire.
« Il y a eu certes des craintes et c’est très normal. Ça se comprend que des clients aient envoyé des mails pour s’enquérir de la situation par rapport à la sécurité et aux mesures nécessaires prises pour qu’ils puissent venir », admet-elle.
Dimanche soir, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mountaga Diao, à la tête d’une forte délégation, s’était rendu sur les lieux. Une visite au cours de laquelle, il avait annoncé des mesures, dont notamment l’érection d’une brigade de gendarmerie, pour renforcer la sécurité dans la station touristique de Pointe Sarène.
« Nous accueillons cette annonce avec beaucoup de plaisir. On attend que cette brigade soit mise en place dans les plus brefs délais. Nous espérons que cela va répondre à toutes les préoccupations sécuritaires que nous avons », réagit la responsable des ressources humaines. Elle se dit confiante quant à l’aboutissement de l’enquête ouverte par la gendarmerie.
PAR KHADY GADIAGA
LE TEMPS DE LA DÉCONSTRUCTION DE NOS IMPOSTURES SOCIALES
"Il y a beaucoup à apprendre de cette confrontation entre l'ONG Jamra et les féministes sénégalaises tant le déni de la violence faite quotidiennement aux femmes électrise et soulève des vérités crues que personne ne veut endosser..."
Il y a beaucoup à apprendre de cette confrontation entre l'ONG Jamra et les féministes sénégalaises tant le déni de la violence faite quotidiennement aux femmes électrise et soulève des vérités crues que personne ne veut endosser car elles mettent le doigt sur la face hideuse de nos impostures, devenue le reflet de nos âmes.
Aujourd’hui, grâce à la scolarisation et à leur entrée sur le marché du travail, les femmes parviennent en de nombreux endroits à secouer le joug. Mais cette aspiration à l’égalité, devenue une manifestation planétaire, ne va pas sans déchaîner en retour la colère ni sans alimenter un désir de représailles.
La lutte pour l’émancipation est âpre. Aucun groupe dirigeant ne renonce à sa position de supériorité sans combattre.
C’est cette résistance acharnée, parfois sanglante, qui se manifeste de manière implacable, d’un bout à l’autre du monde. Régimes politiques masculinistes, djihadisme, fondamentalisme religieux, courants réactionnaires, mouvements d’extrême droite… : son attention se porte sur tous les groupes qui, quand il s’agit des femmes et du féminisme, montrent une parfaite identité de vue.
Tous les torts que subissent les femmes peuvent allègrement alimenter des encyclopédies de la misogynie.
L' ONG Jamra dont la mission est dixit de préserver les valeurs, autrement "samm jikku yi" gagnerait à être moins sélective dans ses indignations et à porter le combat des femmes pour une égale dignité des membres de la société. Le prophète de l'islam dont nos moralisateurs se réclament n'a cessé de son vivant à faire la promotion de la condition féminine. Le prophète Mohammed n’a pas fait qu’aimer les femmes dans un sens idéaliste, il a démontré qu’il les aimait profondément en ébranlant complètement les fondations de la société misogyne de l’époque. Il a tout fait pour leur donner un statut légal de femmes indépendantes et autonomes au sein de la société islamique naissante et ce malgré les réticences voire les résistances de ses propres compagnons et des plus fidèles d’entre eux qui n’arrivaient pas à concevoir que les femmes puissent avoir des droits !
Il est clair quà vouloir refuser la conflictualité sans laquelle aucune vérité ne peut être mise au jour, notre société risque beaucoup plus. Ce qu'on a attendu pendant longtemps de ces soit-disant "directeurs de conscience" n'était plus, ni moins qu'une égale condamnation pour tous les crimes économiques et autres dérives d'ordre politicien qui ont perduré pendant tout le règne libéral et comme me le soulignait un ami, un engagement non feint pour secouer une société en déliquescence dont presque tous les remparts semblaient s'effondrer pour laisser usurpateurs, marchands d'illusions et autres illuminés brouiller les perspectives déjà grandement compromises par une classe d'affairistes et d'opportunistes aux commandes.
De quoi se demander s'il ne faudrait pas en définitive protéger les hommes d’un patriarcat qui les met en position de domination mais, ce faisant les oblige à s’inscrire dans une masculinité toxique, dangereuse pour eux comme pour les autres ?
C’est là toute l’importance de la relecture du texte coranique afin de réhabiliter la compréhension des concepts clés fournis par les sources et de revenir ainsi au souffle premier, celui qui a été enterré et enfouie dans les bas fonds d’une compilation savante surannée et exclusivement masculine.
Mais pour cela, il lui faudrait saisir la portée d’une approche véhiculant un projet réaliste et un autre idéologique et proposer son adhésion à un contre-discours.
PAR ATOUMANE TRAORÉ
TIKTOK, LE SYMBOLE D’UN NUMÉRIQUE QUI CHANGE LES RÈGLES DU JEU POLITIQUE
"En exigeant que les États-Unis détiennent 50 % de TikTok dans une coentreprise, Trump affirme un principe fondamental : aucune technologie étrangère ne doit prospérer sur le territoire américain sans un contrôle direct ou indirect des États-Unis."
Donald Trump ne parle jamais sans stratégie. Derrière sa déclaration sur TikTok se cache une ambition claire : préserver la souveraineté des États-Unis dans un monde numérique de plus en plus compétitif. Cette publication ne concerne pas seulement une application de divertissement. Elle symbolise une bataille pour le contrôle des données, des marchés et, par extension, du pouvoir mondial.
En exigeant que les États-Unis détiennent 50 % de TikTok dans une coentreprise, Trump affirme un principe fondamental : aucune technologie étrangère ne doit prospérer sur le territoire américain sans un contrôle direct ou indirect des États-Unis. Cela va au-delà de la sécurité nationale. C’est une question de domination économique.
TikTok, avec ses milliards d’utilisateurs, génère une immense quantité de données. Ces informations, lorsqu’elles sont centralisées et analysées, deviennent une ressource stratégique. Dans un contexte où l’intelligence économique est au cœur des rivalités entre grandes puissances, permettre à une entité étrangère (notamment chinoise) de collecter ces données est vu comme une menace majeure.
Trump agit ici comme un entrepreneur stratégique. Il identifie un actif stratégique – TikTok – et l’intègre dans un cadre économique nationaliste. Il ne propose pas seulement de protéger, mais aussi de monétiser ce contrôle. Les États-Unis, en détenant une part significative de l’entreprise, garantiraient des revenus massifs pour l’économie nationale tout en renforçant leur position stratégique.
Ce type d’approche s’inscrit dans une logique d’éclatement des chaînes de valeur mondiales. Trump veut montrer que les États-Unis sont capables de briser les monopoles technologiques étrangers et de les restructurer à leur avantage. C’est un message clair aux entreprises et aux États étrangers : opérer sur le marché américain implique des conditions strictes.
Enfin, cette déclaration envoie un message politique fort. Elle rappelle que les données, les plateformes technologiques et les infrastructures numériques sont désormais des armes économiques.
Les États-Unis, en s'imposant comme le régulateur ultime de TikTok, montrent qu'ils n’hésiteront pas à utiliser leur pouvoir pour protéger leurs intérêts stratégiques.
Le Président Trump ne cherche pas simplement à sauver TikTok. Il veut redéfinir les règles du jeu numérique mondial. Un mélange de protectionnisme, de stratégie économique et de diplomatie agressive. La souveraineté numérique devient ici une arme de puissance.
Au Sénégal, nos dirigeants perçoivent-ils que le numérique s’affirme comme une nouvelle force stratégique, redéfinissant les réalités et les équilibres géopolitiques à l’échelle mondiale ?
PAR MAGAYE GAYE
ENJEUX ET IMPLICATIONS DU SECOND MANDAT DE TRUMP POUR L'AFRIQUE
Fidèle à sa doctrine, Trump pourrait s'attaquer à des leviers tels que l'AGOA et l’aide publique au développement. Cela pourrait ouvrir la voie à des programmes moins avantageux pour les pays africains...
Le premier mandat de Donald Trump a démontré une doctrine pragmatique centrée sur le principe de "America First".
La poursuite de ce positionnement pourrait constituer une menace majeure pour les relations traditionnelles entre les États-Unis et l'Afrique, en raison d’un désintérêt possible pour le continent.
Fidèle à sa doctrine, Trump pourrait s'attaquer à des leviers tels que l'AGOA et l’aide publique au développement. Cela pourrait ouvrir la voie à des programmes moins avantageux pour les pays africains, dans un contexte de rivalité croissante avec la Chine.
Au plan diplomatique et commercial, une politique d’écrémage sélective pourrait être privilégiée au lieu d’une politique de pénétration massive en Afrique.Trump pourrait opter pour une approche ciblée, en privilégiant des pays comme le Ghana, le Nigeria, l’Éthiopie, le Kenya, le Maroc et l’Afrique du Sud. Pourquoi pas le Sénégal, au nom de son alternance démocratique et de sa position géopolitique stratégique
La rivalité sino-américaine et le retrait des bases françaises pourraient pousser Trump à conclure des accords bilatéraux de libre-échange avec ces nations clés.
Au plan commercial, Trump pourrait maintenir une approche axée sur la convoitise des matières premières
La rivalité États-Unis/Chine
Il est évident que le Président Trump ne ménagera aucun effort pour contrer la Chine sur l'échiquier africain.
La Chine, premier partenaire commercial du continent africain, exporte une grande partie de ses produits et biens d'équipement vers l'Afrique.
Évidemment, au nom de cette guerre commerciale contre la Chine, le nouveau locataire de la Maison Blanche cherchera inévitablement à casser ce cercle commercial sino-africain.
Je crains qu'il n'accentue certaines pressions sur les gouvernements africains.
Cette rivalité pourrait aussi se traduire par une dénonciation des conditions non transparentes entourant les stratégies d'endettement de l'Afrique.
L'Afrique, exportatrice de matières premières pourrait être affectée par une telle rivalité, notamment par une baisse de la demande chinoise et des cours des matières premières plus volatiles si la rivalité commerciale ralentit l'économie mondiale.
Cependant, une telle rivalité pourrait également faire naître de nouvelles opportunités de négociation pour les pays africains.
Sur la question migratoire, le deuxième mandat de Trump pourrait durcir les conditions d’accès aux États-Unis
Une lecture alternative : Un Trump transformé
Un Trump conscient des enjeux mondiaux après quatre ans hors du pouvoir pourrait adopter une posture plus constructive face aux défis mondiaux tels que la guerre russo-ukrainienne, les conflits au Proche-Orient et le sous-développement persistant de l’Afrique.
En tant qu'homme de défis, il pourrait vouloir initier un véritable "Plan Marshall" pour l’Afrique afin de faire du continent un partenaire stratégique privilégié.
PAR SAMBOUDIAN KAMARA
LES INGÉNIEURS DU STATU QUO
"Il est vrai qu’une « grande dépression » attend les (nombreux) « ingénieurs du statu quo », ceux-là qui voudraient que l’Administration reste en format « print » (idéal pour maintenir des étapes dans les procédures administratives..."
Trois sujets ont bipé sur le tableau de bord ces derniers jours, dont le dernier, il y a seulement quelques heures. Le président de la République a annoncé, lundi 20 janvier, à Diamniadio, le lancement d’un « new deal » technologique censé bâtir « un service public moderne, agile et tourné vers l’avenir », via la transformation numérique de l’Administration, la dématérialisation de ses formalités et leur accessibilité simplifiée. New deal ? Initié aux Usa par le président Roosevelt entre 1933 et 1938, c’était un vaste programme de relance économique visant à contrer les effets de « la Grande dépression » causée par le krach boursier de 1929.
Il comprenait des réformes financières, des programmes d’assistance sociale et des grands travaux publics pour réduire le chômage et revitaliser l’économie américaine. Un « new deal » serait effectivement le bienvenu dans le service aux usagers de l’administration sénégalaise. Passons sur l’accueil (le ton acrimonieux ou débonnaire, le mâchage du chewing-gum, le téléphone portable, le dédain), les postes de travail inoccupés, le manque d’orientation et tout le reste, et faisons focus sur l’idée fondatrice du service public : le principe de l’intérêt général.
Cela signifie que les services publics sont conçus pour répondre aux besoins de la société dans son ensemble, plutôt qu’à ceux d’individus ou de groupes spécifiques. L’objectif est de garantir l’égalité d’accès aux services essentiels, tels que l’éducation, la santé, la sécurité et les infrastructures, afin de promouvoir le bien-être collectif et de renforcer la cohésion sociale. Cela renforce le sentiment d’appartenance à la collectivité ; et le Sénégalais, quel que soit son rang social, se sent moins seul après la satisfaction de sa requête auprès de l’Administration.
Il est vrai qu’une « grande dépression » attend les (nombreux) « ingénieurs du statu quo », ceux-là qui voudraient que l’Administration reste en format « print » (idéal pour maintenir des étapes dans les procédures administratives comme autant d’occasions de « fiscaliser » en dehors des impôts), car le changement est inéluctable à ce niveau. L’informatique lève les barrières, supprime les goulots d’étranglement, assure la traçabilité, fait économiser de l’argent et, surtout, raccourcit le temps entre la demande de l’usager et sa satisfaction. Il ne s’agit plus de savoir si on doit le faire ou pas. Mais combien nous coûte chaque jour de retard…. – « Vous avez un superbe ministère ! » C’est un ancien président de groupe parlementaire du Ps qui encourageait ainsi dans les années 90 un ministre chahuté dans l’hémicycle par l’opposition (alors le Pds). Motif ?
Abdou Diouf venait de le nommer ministre de… la Ville et des députés ont estimé que sa présence au conseil des ministres ne s’expliquait que par « le dosage régional », vous savez cette ancienne pratique consistant à faire en sorte que chaque région ait au moins un représentant au gouvernement, une ancienne règle qui n’a pas engagé Ousmane Sonko lors de la formation de son gouvernement. Autre temps, autres mœurs. Cette évocation mémorielle fait écho à la création du Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan. « Un superbe secrétariat d’État » serait-on tenté de répéter !
Je pense que les coopératives agricoles pourraient être pertinentes dans la conduite d’une politique de souveraineté alimentaire pour un pays comme le Sénégal. Un Dac (Domaine agricole communautaire) dans chaque département, combien de tonnes de maïs ? Moins de céréales importées, et le poulet coûterait moins cher… – Comme prévu, l’Afrique est en rade dans le débat sur les nouveaux maîtres du monde ici-bas : les industriels du numérique. Donald Trump a finalement décidé que Tik-Tok ne sera pas interdit aux Usa. Et nous alors ? Une loi dans ce monde régi par des algorithmes : quand c’est gratuit, c’est toi la marchandise. Ces gens-là, Zuckerberg, Bezos et Musk, c’est même pipe, même tabac, la religion du fric. En 2050, l’Afrique sera l’une des puissances démographiques mondiales. Avec quel réseau social ?
GEL DES IMPORTATIONS D'OIGNONS À PARTIR DU 25 JANVIER
Cette mesure a été prise à l’issue de la réunion du comité de pilotage des accords de gel des importations dans le cadre de la régulation des marchés agricoles et du développement de la production locale.
Le gouvernement a annoncé le gel des importations d’oignons à partir du 25 janvier 2025 . Cette mesure a été prise à l’issue de la réunion du comité de pilotage des accords de gel des importations dans le cadre de la régulation des marchés agricoles et du développement de la production locale.
La rencontre a également été l’occasion de faire le point sur la situation de la production nationale et de dégager les perspectives pour le gel des importations d’oignons 2025. Les prévisions des premières récoltes d’oignons sont attendues sur le marché au mois de Février 2025.
Pour rappel, la lettre circulaire N° 00000621/MIC/ARM/SG/SP, du 23 septembre 2024 relatif à la levée de gel des importations d’oignons avait fixé la date limite des importations au 31 décembre 2024.
UN PROJET DE 2,4 MILLIARDS DE FCFA POUR L’APPAREILLAGE ORTHOPÉDIQUE DES PERSONNES HANDICAPÉES
L’État du Sénégal a alloué une enveloppe de 2,4 milliards de francs CFA pour la mise en œuvre d’un projet d’appareillage orthopédique sur la période 2024-2026 ...
L’État du Sénégal a alloué une enveloppe de 2,4 milliards de francs CFA pour la mise en œuvre d’un projet d’appareillage orthopédique sur la période 2024-2026, a annoncé Mamadou Lamine Faty, directeur de la promotion et de la protection des personnes vivant avec un handicap, lors d’une réunion à Kaolack.
Ce projet s’inscrit dans le cadre des initiatives visant à renforcer l’inclusion sociale des personnes handicapées. M. Faty a précisé que les Comités régionaux multisectoriels de gestion du handicap, récemment réactivés, intègrent fortement la dimension appareillage.
La rencontre, en présence de Mamadou Habib Kamara, adjoint au gouverneur de Kaolack, a également permis de partager des informations sur d’autres projets comme la carte d’égalité des chances. Cette carte, délivrée à plus de 98 000 personnes, est associée à divers services sociaux, y compris les bourses de sécurité familiale et la couverture médicale universelle.
Le médecin-colonel Seydina Ousmane Bâ, directeur du Centre national d’appareillage orthopédique (CNAO), a souligné l’importance de redynamiser ces comités pour un meilleur suivi. La réunion visait à revigorer les efforts dans la gestion du handicap, confronté à un taux de prévalence de 7,3% au niveau national, avec une augmentation significative des bénéficiaires d’appareillages orthopédiques.
Dans la région de Kaolack, où le taux de prévalence atteint 7,5%, des efforts sont également consentis pour élargir la couverture des programmes sociaux aux personnes handicapées, notamment à travers les cartes d’égalité des chances et les aides sociales.
FARBA NGOM AUDITIONNE CE MARDI
Le député-maire des Agnam, Farba Ngom, face à son destin. Le secrétaire national de l’organisation et de la mobilisation de l'Apr est convoqué ce mardi après-midi, à 16 heures précisément, par la Commission ad hoc.
Le député-maire des Agnam, Farba Ngom, face à son destin. Le secrétaire national de l’organisation et de la mobilisation de l'Apr est convoqué ce mardi après-midi, à 16 heures précisément, par la Commission ad hoc.
Celle-ci statuera sur la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba dans le cadre du dossier de blanchiment de capitaux supposé de plus de 125 milliards de francs Cfa dans lequel le mis en cause est cité par un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) transmis au parquet du Pool judiciaire financier (Pjf).
Le membre du Groupe parlementaire Takku Wallu a la possibilité de déférer lui-même à la convocation ou de se faire représenter par un collègue, rappelle L'Observateur. Le journal signale que dans tous les cas le rapport de ladite commission sera soumis à un vote de la plénière pour la levée ou non de l’immunité parlementaire du député de la 15e législature et collaborateur de l'ancien Président Macky Sall.
DIFFICILE DECOLLAGE DE LA FILIERE GOMBO
Le président de l’association départementale des producteurs de gombo de Podor, Silèye Thiène, a évoqué plusieurs difficultés et obstacles au développement de la filière dans cette circonscription administrative, située au nord du pays.
Le président de l’association départementale des producteurs de gombo de Podor, Silèye Thiène, a évoqué plusieurs difficultés et obstacles au développement de la filière dans cette circonscription administrative, située au nord du pays.
Parmi ces difficultés, »nous connaissons de grands retards dans la mise en place des semences, des engrais et produits phytosanitaires. L’accès au financement pose aussi problème », a-t-il dit, au cours d’un entretien, lundi, avec l’APS.
‘’Ces difficultés perturbent notre calendrier cultural », a-t-il ajouté .
Faisait le bilan de la précédente campagne, il a indiqué que 1000 hectares de champs de gombo avaient été mis en valeur dans les différents casiers du département de Podor, lors de ladite campagne.
« Les producteurs avaient enregistré un rendement de 16 tonnes à l’hectare », a-t-il rappelé.
Concernant la présente campagne, Silèye Thiène, a indiqué que trois hectares ont été déjà mis en valeur par des producteurs.
Les producteurs des casiers du Ngallenka, un site agricole à cheval entre les communes de Ndiayène Pendao, Guédé Village et Fanaye, d sont entrain de faire leurs récoltes, a-t-il renseigné.
»Les premières récoltes issues des champs de gombo qui concernent 276 hectares sont déjà sur le marché », a-t-il fait savoir, précisant que »le prix du kilogramme de gombo est à 900 francs CFA ».
»C’est un prix intéressant, si l’on sait que l’on peut récolter tous les deux mois », a estimé le producteur de gombo.