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15 novembre 2024
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL DESIGNE L’INSTALLATION DU BUREAU DEFINITIF
Les « Sept sages » ont pris de contrepied ceux qui prenaient la date de proclamation des résultats définitifs des législatives comme point de départ de la computation du délai de 2 ans durant lequel l’Assemblée nationale ne peut être dissoute
L’équation de la date à partir de laquelle une dissolution légale de l’Assemblée nationale peut être prononcée par le président de la République est maintenant résolue. Un des principaux sujets qui alimentaient le débat politique depuis l’avènement du nouveau régime en place à l’issue de la présidentielle du 24 mars dernier, a été tranché par le Conseil constitutionnel dans sa décision n° 2/C/2024 rendue le 12 juillet dernier en réponse à la lettre confidentielle n° 000349/PR/CAB du Président de la République le 5 juillet 2024 qui sollicitait son avis sur la date légale de la dissolution de l’Assemblée nationale et celle de la tenue des élections législatives anticipées. Les « Sept sages » ont pris le contrepied de certains spécialistes qui prenaient la date de proclamation des résultats définitifs des Législatives par le Conseil constitutionnel comme point de départ de la computation du délai de 2 ans durant lequel l’Assemblée nationale ne peut être dissoute.
En effet, considérant que les alinéas 1er et 2 de l’article 87 de la Constitution disposent que : « Le président de la République peut, après avoir recueilli l’avis du Premier ministre et celui du président de l’Assemblée nationale, prononcer par décret, la dissolution de l’Assemblée nationale. Toutefois, la dissolution ne peut intervenir durant les deux premières années de législature ». Le Conseil précise que la notion de « législature » à laquelle fait référence l’article 87 de la Constitution renvoie à la période déterminée durant laquelle l’Assemblée nationale exerce effectivement ses pouvoirs», mais aussi que, « les activités parlementaires commencent à compter de l’installation officielle des organes de fonctionnement de l’Assemblée nationale, conformément aux dispositions des articles 8, 9 et 24 de son Règlement intérieur, qui précisent que l’élection du président de l’institution parlementaire et l’installation de son bureau définitif se font « au début de la législature ». Sous ce rapport, ils soulignent qu’à la suite des élections législatives du 31 juillet 2022, l’élection du président de l’Assemblée nationale et l’installation du bureau définitif de l’institution parlementaire ont eu lieu le 12 septembre 2022, que cette date marque le début de la législature ».
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL FIXE LES NOUVELLES REGLES
Les élections législatives du 17 novembre prochain vont se tenir dans des conditions très particulières marquées par de nouvelles règles concernant la question de la mise en œuvre des dispositions du Code électoral relatives au parrainage et à la caution
Saisi par le président de la République pour un avis sur la date légale de la dissolution de l’Assemblée nationale et celle de la tenue des élections législatives anticipées, le Conseil constitutionnel a rendu une décision qui va bouleverser tout le processus électoral de ces législatives anticipées fixées au 17 novembre prochain. En effet, dans sa décision n° 2/C/2024 rendue le 12 juillet dernier en réponse à la lettre confidentielle n° 000349/PR/CAB du Président de la République le 5 juillet 2024, la haute juridiction tout en décidant qu’il n’y aura pas de parrainage pour ces législatives anticipées » a également validé la reconduction du montant de la caution des législatives du 31 juillet 2022.
Les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain vont se tenir dans des conditions très particulières marquées par de nouvelles règles concernant la question de la mise en œuvre des dispositions du Code électoral relatives au parrainage et à la caution. En effet, dans sa décision n° 2/C/2024 concernant la lettre confidentielle n° 000349/PR/CAB du Président de la République le 5 juillet 2024 qui sollicitait son avis sur les deux questions suivantes : « Quel est l’avis de votre juridiction sur la date à partir de laquelle une dissolution légale de l’Assemblée nationale peut être prononcée par le Président de la République ? », « À partir de la date de dissolution légale de l’Assemblée nationale, quelle serait la date butoir pour organiser des élections législatives anticipées ? », le Conseil constitutionnel, après avoir décidé que la dissolution de l’Assemblée nationale ne peut être légalement prononcée par le Président de la République qu’à partir du 12 septembre 2024, a également précisé que les « dispositions du Code électoral relatives au parrainage ne sont pas applicables aux élections législatives anticipées, en cas de dissolution de l’Assemblée nationale ». Autrement dit, il n’y aura pas de parrainage pour ces législatives anticipées du 17 novembre prochain.
Pour motiver cette décision conformément aux dispositions de l’article 24 de la loi organique n° 2016-23 du 14 juillet 2016 relative au Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara, président du Conseil, et ses collègues ont commencé par rappeler que l’article 87 alinéa 3 de la Constitution dispose que « Le décret de dissolution fixe la date du scrutin pour l’élection des députés. Le scrutin a lieu soixante (60) jours au moins et quatre-vingt-dix jours (90) au plus après la date de publication du décret ». Mais aussi « que d’autres délais prévus par le Code électoral sont incompatibles avec le délai maximum de 90 jours prévu par l’article 87 de la Constitution pour l’organisation du scrutin».
Poursuivant leur argumentation, les « 7 Sages » ont également fait remarquer que l’article L.176 du Code électoral dispose « qu’au plus tard 88 jours avant celui du scrutin, le Ministre chargé des élections institue par arrêté une commission de réception. Celle-ci est chargée 85 jours au plus et 60 jours au moins avant celui du scrutin de la réception matérielle de l’intégralité des listes de parrainage et des dossiers de candidature (…). A l’issue du contrôle des listes de parrainage et éventuellement des régularisations y afférentes, la commission de réception entame l’étude pour la recevabilité juridique des dossiers de candidature 75 jours avant celui du scrutin » ; Partant de ce fait, ils ont estimé que « l’articulation de ces délais avec celui prévu à l’article 87 de la Constitution ne laisse qu’une marge de temps de 5 à 30 jours, insuffisante pour la collecte et la mise en place du dispositif juridique et technique de vérification des parrainages». Et en conclusion, ils ont décidé « qu’en vertu du principe de la hiérarchie des normes qui consacre la suprématie des dispositions constitutionnelles sur celles du Code électoral, il y a lieu de dire que les dispositions relatives au parrainage ne peuvent être appliquées aux élections législatives anticipées ».
MONTANT DE LA CAUTION POUR LES LÉGISLATIVES ANTICIPÉES : Le montant des 15 millions de F CFA reconduit
Outre l’article L.176 du Code électoral relatif au parrainage, la tenue de ces législatives anticipées du 17 novembre prochain impactera également la mise en œuvre des dispositions de l’article L. 175 alinéa 2, du Code électoral relatif au montant de la caution à verser à la Caisse des dépôts et consignation par les partis politiques et les coalitions de partis de même que les entités indépendantes qui voudraient participer à ces législatives. En effet, dans cette décision n° 2/C/2024 rendue le 12 juillet dernier en réponse à la lettre confidentielle n° 000349/PR/CAB du Président de la République le 5 juillet 2024 qui sollicitait son avis sur la date légale de la dissolution de l’Assemblée nationale et celle de la tenue des élections législatives anticipées, le Conseil constitutionnel a également profité de cette saisine pour résoudre l’équation de ce montant de la caution que le ministre de l’Intérieur en charge de l’organisation des élections est appelé à fixer par arrêté, après consultation des acteurs politiques à la veille de chaque élection. Et ce, en précisant dans le considérant 16 de cette décision, : qu’« il n’y a pas lieu pour le Ministre chargé des élections de la fixer au plus tard 150 jours avant le scrutin du fait qu’en cas d’élections législatives anticipées, le montant de la dernière caution est maintenu comme le prévoit l’article L. 175 alinéa 2, du Code électoral ». Autrement dit, c’est la somme des quinze millions (15.000.000) de francs CFA fixés par l’ancien ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique, Antoine Félix Abdoulaye Diome dans l’arrêté n°4067 du 03 mars 2022 pour les élections législatives du 31 juillet dernier qui sera reconduit
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 17 SEPTEMBRE 2024
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Par Demba Moussa Dembélé
OBSERVATIONS SUR LE COMMUNIQUE DU FMI
Le 12 septembre 2024, la Mission du FMI au Sénégal a publié un communiqué, soulignant que « les perspectives demeurent difficiles pour le reste de l'année ». Sans prendre la moindre précaution, les « néo-opposants » et la presse à leur solde affirment ...
Le 12 septembre 2024, la Mission du FMI au Sénégal a publié un communiqué, soulignant que « les perspectives demeurent difficiles pour le reste de l'année ». Sans prendre la moindre précaution, les « néo-opposants » et la presse à leur solde affirment que le FMI aurait « peint un tableau très sombre » de la situation économique du Sénégal. Ce qui est archi-faux !
Savoir bien interpréter les chiffres
Le communiqué du FMI indique que le taux de croissance réel au premier trimestre 2024 était de 2,3%, comparé à celui du premier trimestre 2023. C’est un chiffre déjà publié par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD). Rappelons que le premier trimestre 2024 est le dernier trimestre du régime de Macky Sall. Le communiqué ajoute que « les indicateurs de conjoncture suggèrent un ralentissement similaire au deuxième trimestre ». Toutefois, pour l’ensemble de l’année 2024, le FMI prévoit un taux de croissance réel de 6%. Ce taux est même légèrement supérieur au taux de croissance réel de 5,9% prévu pour les pays de l’UEMOA par la BCEAO, selon la déclaration du gouverneur faite le 11 septembre, à la fin de la réunion du Comité de politique monétaire.
Le communiqué du FMI indique que l'inflation globale a atteint une moyenne de 2,2% par rapport au premier semestre de 2023. Pour l’ensemble de l’année 2024, il prévoit un taux d’inflation globale de 1,5%, bien en dessous de celui de 3,7% prévu par la BCEAO pour les pays de l’UEMOA. Le FMI prévoit également une baisse du déficit du compte courant. Donc, à la lumière de ces prévisions, on voit bien que le Sénégal est parmi les pays ayant les meilleurs indicateurs macroéconomiques au sein de l’UEMOA.
En dehors de l’UEMOA, le taux de croissance de 6% est supérieur au taux de croissance moyen prévu pour l’Afrique qui serait de 3,7% en 2024 et au taux de croissance mondial projeté à 3,2% par la Banque mondiale. En fait, le taux de croissance du Sénégal prévu par le FMI fait partie des meilleurs taux de croissance dans le monde. Cependant, il aura peu d’impact réel pour les populations, étant donné la nature extravertie de l’économie sénégalaise.
Certes, le communiqué du FMI dit que «les perspectives macroéconomiques pour le reste de l’année 2024 restent difficiles ». Le Sénégal n’est pas un cas isolé. Comme les autres pays africains, il va subir les chocs exogènes liés aux difficultés que traverse l’économie mondiale, difficultés qui n’épargnent pas les grandes économies. Par exemple, dans la zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé le 12 septembre sa décision de réduire son taux directeur de 25 points de base, du fait de données signalant une dégradation de la situation économique de la zone, dont le taux de croissance réel était de 0,3% au premier trimestre. Il serait de 0,4% au second trimestre. Si bien que le taux annuel serait en dessous de 1% Aux Etats-Unis également les derniers indicateurs économiques inquiètent la Réserve fédérale (Banque centrale) qui redoute un fort ralentissement de l’économie, dont le taux de croissance réel était d’un peu plus de 2,0% au premier semestre 2024
Donc, les difficultés du Sénégal dont parle le FMI sont à relativiser et à placer dans un contexte africain et mondial morose. En tout état de cause, les chiffres donnés par le FMI sont des prévisions, des projections qui seront probablement différentes de la réalité.
Le communiqué du FMI a surtout mis l’accent sur la situation des finances publiques.
La situation des finances publiques
En effet, le communiqué parle d’une prévision du déficit budgétaire à hauteur de 7,5% en 2024 contre un déficit de 3,9% prévu dans le budget initial, proposé par l’ancien régime. En fait, la mauvaise tenue des finances publique est un constat fait par le nouveau régime après avoir pris connaissance de l’état réel du pays. Dans son adresse à la Nation le 12 septembre, le président de la République Bassirou Diomaye Faye l’a souligné, en évoquant des « dérapages » dans plusieurs domaines. Il confirme ainsi les propos de son Premier ministre Monsieur Ousmane Sonko selon lesquels ils avaient trouvé « un pays en ruines ».
En réalité, ils ont hérité d’un pays abîmé par un régime libéral et despotique dont la gestion des finances publiques était calamiteuse, tant au niveau de l’Etat central qu’au niveau des sociétés publiques et parapubliques. Les audits et rapports des corps de contrôle rendus publics par les nouvelles autorités ont révélé des détournements de deniers publics à une échelle insoupçonnée. Si bien que l’une des tâches prioritaires du gouvernement a été de procéder à l’assainissement des finances publiques par la rationalisation des dépenses et une meilleure mobilisation des ressources internes.
Côté dépenses, le régime a cherché à éliminer des institutions inutiles comme le CESE et le HCCT. Mais l’ex-majorité parlementaire ne voulait pas en entendre parler. Côté mobilisation des ressources internes, le gouvernement a entrepris une série de redressements fiscaux en ciblant plusieurs multinationales qui, pendant des années, ont échappé à l’impôt, faisant perdre ainsi au Trésor public des dizaines de milliards, avec la complicité du régime déchu. Certaines de ces multinationales, comme Woodside, ont porté leurs cas devant la justice.
Tout cela montre que des efforts louables sont faits par le nouveau régime pour assainir les finances publiques dans le but à la fois de réduire le déficit budgétaire et les besoins d’endettement extérieur. L’une des sources importantes de dépenses relevées par le communiqué du FMI est le coût élevé du service de la dette extérieure. Avec le régime précédent, le niveau de celle-ci avait atteint 75,5% du PIB, bien supérieur à la norme UEMOA de 70%. Donc, la détérioration des finances publiques est un héritage du régime déchu.
Des réactions irrationnelles
Cependant, les « néo-opposants », l’armée mexicaine du régime défunt et leurs mercenaires essaient de faire croire que le gouvernement est responsable de la situation économique du pays. Eux et les médias à leur solde semblent même se réjouir des « sombres perspectives économiques » qui n’existent que dans leur imagination. Cela prouve que pour la plupart d’entre eux, les critiques ne sont pas fondées sur des faits avérés mais plutôt basées sur une certaine jalousie, voire de la haine, à l’égard des nouvelles autorités, avec comme principale cible le Premier ministre Ousmane Sonko. Par exemple, ils vont jusqu’à imputer au régime la responsabilité des accidents de la route et les chavirements de pirogues ! C’est pourquoi, leurs réactions sont irrationnelles et leurs critiques dépourvues d’arguments sérieux. En fait, les partisans et mercenaires du régime déchu, les « néo-opposants » et certains patrons de presse font partie d’un même système usé et corrompu qui ne veut pas mourir !
Eviter le piège néolibéral
Faut-il rafraichir la mémoire à toute cette meute que le programme en cours est hérité du régime précédent, qui a signé en mai 2023 un accord avec le FMI, assorti d’engagements de la part du gouvernement contre des promesses de financement. Si le nouveau régime veut rester fidèle à sa promesse de rupture, il doit s’éloigner des « recommandations » du FMI dont les politiques ont toujours été à la base du recul des indicateurs de développement humain dans tous les pays. L’expérience du Sénégal est là pour en témoigner. Après 20 ans d’application sans nuance des politiques dictées par le FMI et la Banque mondiale dans les années 1980 et 1990, le Sénégal s’était retrouvé sur la liste des « pays les moins avancés » (PMA) en 2001. Il y est toujours, en compagnie d’autres pays africains qui avaient suivi les mêmes « recommandations ».
Donc, le nouveau régime a intérêt à mettre fin au programme hérité du régime de Macky Sall et le remplacer par son propre programme de rupture. Sinon, il n’y aura pas de souveraineté alimentaire, encore moins d’industrialisation. En somme, il faudra éviter le piège néolibéral dans lequel le FMI risque d’enfermer les nouvelles autorités. Une politique de rupture est incompatible avec un accord avec le FMI.
Baadoolo - Coup dougouna !
Ndaw campagne bou neex ! Des alliances se font et se défont. Déjà avec ces coups de poing comme ceux de Serigne Moustapha Sy contre Sonko, c’est presque un chant de course pour le contrôle de l’Assemblée. Coup dougouna nak ! Mais une chose est sûre : c’est une rupture à l’état Pur dans le cadre de Yewwi askan wi. Mais Mimi Touré aussi a ouvert les fronts contre l’ancien régime. Elle a dansé, hier, «on accélère… on accélère…» sur Macky, puis Amadou Ba. Son camarade de fortune de l’Apr dont elle attaque la fortune. Mbir mi du yomb dé ! xamnaa yoole dina bari pour le Pool judiciaire financier qui sera installé ce mardi.
Cambriolage à Keur Ndiaye Lô Le cerveau et 3 autres membres de la bande arrêtés
Des hommes encagoulés ont pris d’assaut un point de retrait d’argent à Keur Ndiaye Lô, dans le département de Rufisque, dans la nuit du 13 au 14 septembre. Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on voit une dizaine de personnes bien équipées, défoncer la porte du magasin pour commettre leur forfait. Ils ont ainsi pu emporter tout l’argent qui était dans le coffre-fort ainsi que tous les téléphones exposés dans le magasin. Un préjudice estimé à au moins 30 millions de francs. Selon Dakaractu, le cerveau et 3 autres membres de la bande de 8 personnes ont été interpellés par la gendarmerie ce lundi à Keur Ndiaye Lo. L’enquête se poursuit.
Dissolution, sorties de Ibrahima Sy et de Cheikh Omar Diagne… La Cds tire sur Diomaye et appelle à un «grand front républicain»
La Confédération pour la démocratie et le socialisme (Cds) dénonce certaines pratiques au sommet de l’Etat, comme la déclaration du ministre de la Santé qui dit privilégier les militants de Pastef dans ses recrutements et les propos de Cheikh Omar Diagne contre les religieux. Dans un communiqué, cette organisation de partis de gauche fustige «la démarche politique» du Président Diomaye qui avait pris un décret convoquant ainsi les députés pour les besoins de la Déclaration de politique générale le 13 septembre avant de se «dédire publiquement» par une dissolution de l’Assemblée nationale. And Jëf/A, le Pit, la Ld, le Rta-S, Udf/Mboolo-mi et Cie appellent, par conséquent, à la constitution d’un «grand front républicain sans exclusive pour faire face» en vue des élections prochaines.
Mbacké, Taïf, Ourossogui… - Au moins 9 morts dans des accidents de la route
Lundi cauchemardesque sur les routes. Un accident a eu lieu ce lundi 16 septembre à Mbacké, précisément dans la commune de Dalla Ngabou, à hauteur de Digane. Il s’agit d’une collision entre un bus et un car qui a occasionné 5 morts sur le coup et 37 blessés. Un autre accident a eu lieu, vers Taïf. Un car s’est en effet renversé et a fait 1 mort et 34 blessés. Un accident de la route fait trois morts sur le coup et plusieurs blessés. Et en fin de journée, c’est un mini car transportant des passagers en provenance de Kaolack après le Gamou de Médina Baye qui roulait à vive allure qui s’est renversé sur la Rn3 à la sortie de Dandialy, dans la commune de Ogo. Bilan de l’accident 16 victimes dont 3 morts sur le coup et 13 blessés dont 6 graves.
Ndioum 3 individus arrêtés avec du chanvre indien et des billets de banque
La Brigade de gendarmerie de Ndioum a arrêté, dans la nuit de dimanche à lundi, trois individus en possession de près 2 kilogrammes de chanvre indien et d’une somme d’argent. Selon l’Aps, les mis en cause, dont deux de nationalité sénégalaise et un citoyen mauritanien, ont été appréhendés au quartier Base, à Ndioum. Le trio circulait à bord de deux motos et tentaient de se rendre en Mauritanie. Ils détenaient également par devers eux un total 480 cornets et des billets de banque dont la devise et le montant n’ont pas été révélés.
Sokhna Aïda Diallo aux candidats à l’émigration irrégulière - «Restez chez vous !»
Sokhna Aida Diallo s’est dit émue par cette tragédie qui a frappé la ville de Mbour, après le chavirement d’une pirogue. Après avoir présenté ses condoléances aux familles éplorées, la dame de Médinatou Salam, l’une des veuve de Cheikh Béthio Thioune, s’est adressée aux jeunes en ces termes : «Si vous voulez voyager, allez chercher des visas. La pirogue n’est pas du tout la solution car c’est suicidaire. Vous êtes l’espoir du pays et de vos parents. Si vous partez et que vous mourez en mer, vos parents vont en souffrir atrocement. Soyez patients et restez chez vous, surtout que l’Europe n’est plus ce qu’elle était. Ce n’est pas l’Eldorado. D’ailleurs, beaucoup ne pensent qu’à rentrer au bercail.»
CAN BEACH SOCCER 2024, LE TIRAGE AU SORT DE LA PHASE DE GROUPES PREVU JEUDI
Le tirage au sort final de la phase de groupes de la Coupe d’Afrique des nations de Beach Soccer prévue à Hurghada en Egypte (19-26 octobre 2024) aura lieu, jeudi à 14h GMT, au Caire
Dakar, 16 sept (APS) – Le tirage au sort final de la phase de groupes de la Coupe d’Afrique des nations de Beach Soccer prévue à Hurghada en Egypte (19-26 octobre 2024) aura lieu, jeudi à 14h GMT, au Caire, a annoncé, dans un communiqué, la Confédération africaine de football (CAF).
Le tirage au sort sera diffusé en direct sur les plateformes numériques de la CAF, a précisé la même source.
Huit pays dont l’Egypte (hôte) et le Sénégal participeront à cette sixième édition de la CAN de Beach Soccer. Les autres nations sont le Ghana, le Malawi, le Maroc, la Mauritanie, le Mozambique et la Tanzanie.
Elles seront réparties en deux groupes de quatre.
Les Lions du Sénégal, septuples champions d’Afrique, sont les tenants du titre.
La CAN de Beach Soccer est qualificative pour les finalistes à la Coupe du monde de la discipline prévue en 2025 à Victoria, aux Seychelles, (1er-11 mai).
L’Égypte accueille, pour la deuxième fois, la Coupe d’Afrique des nations, après l’édition de 2018 à Sharm El Sheikh.
GÀMMU GI
Weeru Gàmmu La Buur Yàlla taamu Ngir gane àddina Yonent bi Yàlla def mu gën ci mbindeef yi
defuwaxu |
Ndey Koddu Faal |
Publication 17/09/2024
Ngir gane àddina Yonent bi
Yàlla def mu gën ci mbindeef yi
Gënal ko ñépp moom Rasululaahi
Moo tax looy def bëgg mu saf Yàlla
Jiital ci Yonent bi te ube ko ko ngalla
Bés bii rekk a ñor Sëydi Àllaaji Maalig Si
Mu woo ci mag ak ndaw ñépp wuyusi
Dundal bés bi ni ko lislaam soppe
Lépp rafet bijjiy yiw lépp ci diine
Tey képp ku fi waxal Yàlla nag
Xam nga ni fi Gàmmu gi egg
Muy feneen di Senegaal
Mawdo moo ko waral
Kuy yatt te mënoo, yàq nga bant kon
Kuy jàngale xamoo, réerale nga kon
Koo bëgg a xamal dangay fexe
Ba gën koo xam mooy pexe
Ndax boo réeree réerale
Doo jot dara bay jotale
Am njàng nga woote
Ci yow la nuy roote
Si Maalig jërëjëf
Ci yile jëf
Yaay ki tax nu xam li nu war a moytu
Yaa nu gindi it ci li nu war a saytu
Yaw gëlëmalaatewoo mukk
Bind nga ba fi lu amul sikk
Ngir nu jub te fegu
Ragal Yàlla tegu
Yaa jar a woy
Yaa jar a roy
Ku màggal guddi Gàmmu
Say aajo biir ak biti faju
UN ACCIDENT FAIT TROIS MORTS ET TREIZE BLESSES
Trois personnes ont perdu la vie, lundi, dans un accident de la route survenu entre les villages de Dianthady et Trawo Dendoudy, dans la commune de Ogo, faisant également 13 blessés.
Dianthady (Matam), 16 sept (APS) – Trois personnes ont perdu la vie, lundi, dans un accident de la route survenu entre les villages de Dianthady et Trawo Dendoudy, dans la commune de Ogo, faisant également 13 blessés.
Ces passagers revenaient de Kaolack où ils ont célébré, dans la nuit du dimanche à lundi, le Maouloud, l’évènement religieux commémorant la naissance du Prophète Mouhamed (PSL).
Selon un des blessés, l’accident a été causé par l’explosion d’un des pneus avant de la voiture, qui s’est ensuite renversée sur le bord de la route nationale 3.
Une des personnes décédées dans l’accident est originaire de Nabadji Covol, dans le département de Matam. Les deux autres de celui de Podor.
Toutes les victimes ont été acheminées au Centre hospitalier régional de Ourossogui par le Sapeurs-pompiers.
LES FINANCES D'AMADOU BA DANS LE COLLIMATEUR DE MIMI TOURÉ
Aminata Touré soulève des contradictions dans le discours de l'ancien argentier national. L'ex-candidat malheureux à la présidentielle devenu opposant aurait selon elle, des comptes à rendre sur de nombreux dossiers financiers
L'ancienne Première ministre et actuelle haute représentante du président Bassirou Diomaye Faye, Aminata Touré, a lancé une offensive médiatique cinglante ce lundi 16 septembre 2024. Dans une déclaration face à la presse, elle a directement visé Amadou Ba, ancien ministre des Finances et candidat malheureux à la dernière élection présidentielle.
(SenePlus) - Réagissant à un récent communiqué d'Amadou Ba critiquant le président Faye, Mme Touré a d'abord reconnu le rôle d'opposant que tente d'endosser son ancien collègue. Cependant, elle n'a pas tardé à rappeler leur passé commun, affirmant : "Lui, je le connais tout aussi bien. J'ai justement été son patron dans l'administration et en politique."
La haute représentante a ensuite mis en lumière le passé d'Amadou Ba au sein du gouvernement, pointant du doigt ses responsabilités antérieures : "Amadou Ba fut responsable de nos finances publiques pendant plusieurs années." Elle a souligné l'ironie du nom choisi pour son mouvement politique, "Nouvelle Responsabilité", suggérant qu'il devrait plutôt s'expliquer sur ses "anciennes responsabilités de ministre des Finances sous Macky Sall."
Dans une attaque plus personnelle, Mme Touré a évoqué la situation financière d'Amadou Ba : "Au-delà de sa fortune personnelle, qui serait immense pour un simple fonctionnaire de l'État du Sénégal, il sait, et il le sait très bien, qu'il a des explications à fournir sur de nombreux dossiers financiers."