SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
8 avril 2025
LE TIRAGE AU SORT DE LA CAN 2025 PREVU LUNDI PROCHAIN
Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations CAF Maroc 2025 (21 décembre-18 janvier 2026) se tiendra à Rabat le lundi 27 janvier 2025, annonce la Confédération africaine de football (CAF).
Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations CAF Maroc 2025 (21 décembre-18 janvier 2026) se tiendra à Rabat le lundi 27 janvier 2025, annonce la Confédération africaine de football (CAF).
La cérémonie va démarrer à 18 heures et verra la participation des délégations des 24 nations qualifiées, selon l’instance du football africain.
La CAF informe que cette cérémonie »offre aux équipes nationales l’opportunité d’évaluer les superbes infrastructures sportives du Maroc, incluant des stades modernes, des centres d’entraînement de pointe et des complexes hôteliers d’excellence ».
Les 24 équipes qualifiées seront réparties en six groupes de quatre. À l’issue de la phase de groupes, les deux meilleures équipes de chaque poule ainsi que les quatre meilleures troisièmes accéderont aux huitièmes de finale.
Le coup d’envoi de la CAN 2025 sera donné le 21 décembre 2025, tandis que la finale aura lieu le 18 janvier 2026.
Voici la liste des 24 équipes qualifiées pour cette édition : Afrique du Sud, Algérie, Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Cameroun, Comores, Côte d’Ivoire, Egypte, Gabon, Guinée équatoriale, Mali, Maroc, Mozambique, Nigeria, Ouganda, République démocratique du Congo, Sénégal, Soudan, Tanzanie, Tunisie, Zambie, Zimbabwe.
L’ETAT DE L’ADMINISTRATION ET DES FINANCES PUBLIQUES AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les parutions de ce mardi reviennent sur la conférence des administrateurs et managers publics tenue la veille et au cours de laquelle le président de la République a dressé un diagnostic jugé alarmant de l’état des finances publiques ...
la conférence des administrateurs et managers publics tenue la veille et au cours de laquelle le président de la République a dressé un diagnostic jugé alarmant de l’état des finances publiques et du fonctionnement de l’administration sénégalaise.
Bassirou Diomaye Faye, qui présidait cette rencontre au centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), « a rappelé la nécessité de mettre sur pied une administration de rupture, plus efficiente et mieux à même de répondre aux exigences des citoyens », rapporte le quotidien Le Soleil.
« Dans cette optique, il demande au gouvernement la mise en place d’une politique de réformes innovantes et transparentes visant à faire de l’administration publique un élément central de la stratégie de développement Sénégal 2050 », ajoute Le Soleil.
Selon Sud Quotidien, Bassirou Diomaye Faye a livré, à l’occasion de cette conférence, « les grandes orientations de son mandat en matière de gouvernance publique », parmi lesquelles « la création prochaine de l’Agence de centralisation de la commande publique ».
« Le tableau de bord pour un renouveau de l’administration a été affichée […] par le président de la République [lors de cette rencontre]. Plus d’efficacité et d’orthodoxie, de la rigueur et un contrôle strict des ressources, une revitalisation de la décentralisation et de la déconcentration…Bassirou Diomaye Faye s’engage », résume Le Quotidien.
La situation des finances publiques « alarmante »
Le chef de l’Etat « a insisté sur la nécessité de renforcer l’efficacité de l’action des pouvoirs publics, de lutter contre la mauvaise gouvernance », jugeant qu’il est impératif de « recentrer l’administration en évitant les doublons entre le secteur public et parapublic », lit-on dans les colonnes de L’As.
L’Info revient à son tour sur les points soulignés par le président de la République, évoquant des « constats alarmants sur la gouvernance du pays, mais aussi sur la nécessité d’inverser les tendances, avec une réforme et une modernisation de l’administration publique tournée uniquement vers son devoir de servir les populations, le pays et son développement, dans la rigueur, la transparence, l’éthique… ».
Après le chef de l’Etat, c’est le vérificateur général, Lamine Diom, qui « a mis le doigt sur les nombreux manquements et irrégularités constatés lors des nombreuses missions des inspecteurs généraux d’Etat », dont « la plupart ont été constatés à l’occasion des dernières passations de service et des missions de vérification en cours dans les différentes administrations », rapporte le quotidien Enquête.
Le chef de l’Etat a aussi exposé « ses craintes » concernant l’état des finances publiques, une « situation alarmante » qui « est partie pour créer un avenir sombre du fonctionnement de l’administration », si l’on croit Walfquotidien. Des prédictions renforcées par le quotidien L’Observateur, sur la base de déclarations du chef de l’Etat : « Nous sommes dans un Etat contraint dont les marges de manœuvres budgétaire et financière n’existent quasiment plus ».
Le Premier ministre Ousmane Sonko « avait annoncé un pays en ruines ». Le président [de la République] est venu en rajouter une couche en parlant d’un »Etat contraint » sans presque de »marge de manœuvre », écrit le billettiste du Quotidien.
« Détournements de deniers publics et soupçons de collusions politiques »
»Ceux qui ont écouté le discours hier du président de la République n’ont sans doute pas dormi à poings fermés, surtout dans un contexte d’inflation avec les prix des denrées qui ont pris l’ascenseur. Le panier de la ménagère sonne creux, les entreprises sont devenues moribondes », ajoute-t-il.
Comme un cas pratique, Libération ouvre sur « une mafia au cœur des services fiscaux de Grand-Dakar », où le Trésor public a été « délesté de plusieurs millions de FCFA avec la confection de fausses quittances ».
L’agent judiciaire de l’Etat a porté plainte et un agent d’assiette a déjà été arrêté, signale le journal, selon lequel « des scandales similaires [ont été] étouffées en 2009 puis en 2014 ».
Et puis il y a l’affaire du moment, liée à une enquête de la Division des investigations criminelles portant sur un détournement présumé de deniers publics et de blanchiment de capitaux impliquant l’inspectrice du Trésor Tabaski Ngom, ex-agent comptable particulier (ACP) de la Commission de régulation du secteur de l’électricité (CRSE).
Dans le cadre de cette affaire, l’ancien directeur général de l’APROSI, agence d’aménagement et de promotion des sites industriels, Momath Bâ a été placé en garde-à-vue, hier, lundi. »Ce scandale présumé, qui éclabousse également l’ancien ministre Moustapha Diop, révèle un vaste réseau de transactions financières douteuses ».
»Tabaski Ngom fait tomber Momath Bâ », titre le quotidien Les Echos. »Des audios et documents compromettants entre les mains des autorités judiciaires pourraient être confrontés aux mis en cause dans les prochaines étapes de l’enquête », renseigne L’Observateur. Le journal précise que cette affaire porte sur un »vaste réseau de transactions financières douteuses, mêlant détournements de deniers publics, prêts non remboursés et soupçons de collusions politiques ».
Par Birane GAYE
UN APPETIT A PEINE DISSIMULE POUR LES RESSOURCES NATURELLES AFRICAINES
Tournée africaine du ministre chinois des Affaires étrangères : L’expansion rapide de la présence chinoise sur le sol africain soulève de sérieuses inquiétudes quant à ses conséquences pour les pays-hôtes
L’expansion rapide de la présence chinoise sur le sol africain soulève de sérieuses inquiétudes quant à ses conséquences pour les pays-hôtes. Bien que présentée comme un partenariat stratégique et sincère, par certains dirigeants africains, cette relation asymétrique cache une réalité bien plus douteuse.
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a commencé à l’année diplomatique 2025 par une tournée en Afrique. Il s’est rendu en Namibie, en Rdc, au Tchad et au Nigeria, en vue de renforcer les liens diplomatiques et commerciaux entre la Chine et plusieurs pays du continent. Ce voyage témoigne d’un intérêt stratégique de la Chine pour l’Afrique pour satisfaire un appétit croissant pour les ressources naturelles et les avantages économiques qu’y nourrissent ses industries.
Plusieurs médias et experts ont à cet égard analysé la visite du ministre chinois en Afrique en montrant comment chaque étape suivait une logique d’exploitation de ressources locales pour servir les intérêts de Pékin. Alors que la Chine continue de s’implanter plus profondément en Afrique, des critiques émergent sur les méthodes employées, souvent perçues comme des formes d’exploitation, parfois allant jusqu’à des pratiques douteuses, voire de pillage.
L’Afrique, un réservoir de ressources pour la Chine
La tournée de Wang Yi intervient à un moment où la Chine intensifie ses efforts pour sécuriser l’approvisionnement en ressources naturelles essentielles à son modèle économique. En effet, la Chine dépend largement des ressources naturelles africaines pour alimenter ses industries, en particulier dans les secteurs de l’énergie et des technologies de pointe. Le cobalt, le lithium, le cuivre et d’autres minéraux, présents en grande quantité en Afrique, notamment dans un pays comme la Rdc, sont vitaux pour les industries chinoises, notamment celles liées à la fabrication de batteries et de véhicules électriques.
La stratégie de la Chine repose en grande partie sur l’exploitation de ces ressources en Afrique, dans le cadre de contrats commerciaux et de projets d’infrastructure, souvent à travers des entreprises d’Etat. Ce modèle permet à Pékin de contrôler une part significative des matières premières nécessaires à sa croissance industrielle. Mais cette recherche incessante de ressources n’est pas sans conséquences, tant pour l’environnement que pour les populations locales.
Par cette visite de Wang Yi, en Namibie, au Congo, au Tchad et au Nigeria, la Chine cible ainsi stratégiquement les minerais critiques (lithium, uranium, pétrole), les terres rares et les ressources énergétiques, proposant des investissements massifs en infrastructures (projets ferroviaires, centrales électriques, barrages) comme monnaie d’échange pour un accès privilégié aux matières premières. Cet impérialisme économique où les pays africains deviennent progressivement dépendants des investissements chinois, sans réel bénéfice à long terme.
Les projets d’infrastructure servent principalement les intérêts de Pékin : sécuriser des routes commerciales, faciliter l’extraction des ressources et étendre son influence géopolitique, tout en maintenant ces Etats dans une situation de subordination économique subtile mais efficace.
Une exploitation des ressources souvent critiquée
Les investissements chinois en Afrique sont présentés comme un moyen de soutenir le développement du continent. Ceci a été rappelé encore lors du dernier Forum Chine-Afrique dont les travaux ont été co-présidés par Bassirou Diomaye Faye. A l’issue de cette rencontre, la Chine a encore promis de sortir à nouveau le chéquier pour appâter des économies faibles et largement secouées par la pandémie et la guerre en Ukraine. Pékin annonce 50 milliards de dollars pour l’Afrique, pour les trois ans à venir dont 29 milliards de prêts, 11 milliards d’aide et 10 milliards d’investissements. Soit 10 milliards supplémentaires par rapport au sommet de 2021. Mais la coopération chinoise, notamment en termes d’impact, soulève des inquiétudes croissantes. Des pratiques d’extraction peu scrupuleuses et une gestion négligente des ressources naturelles sont fréquemment signalées. Des rapports soulignent que certaines entreprises chinoises ne respectent pas toujours les normes environnementales ou sociales en vigueur dans les pays africains, notamment ceux au sud du Sahara. Ces pratiques incluent, entre autres, des conditions de travail précaires, un faible respect des droits des travailleurs et des dégâts environnementaux importants, notamment dans les mines de cobalt en République Démocratique du Congo.
Par surcroit, des accords commerciaux entre la Chine et certains pays africains sont souvent accusés de favoriser les intérêts chinois au détriment des bénéfices pour les populations locales. Les autorités africaines, en quête de financement pour leurs projets d’infrastructure, signent parfois des contrats qui ne garantissent pas une gestion équitable des ressources. Dans certains cas, ces accords sont même perçus comme des formes de «pillage légal» des ressources naturelles de l’Afrique, sans que les pays producteurs en tirent des bénéfices durables. L’exploitation des ressources se fait souvent dans des conditions où la part revenant aux populations locales est marginale, et où les retombées économiques pour les pays-hôtes sont limitées.
Des préoccupations ont également été soulevées concernant la transparence des accords, souvent opaques, qui permettent à des entreprises chinoises d’obtenir des concessions de manière douteuse. Une étude du New Lines Institute pointe du doigt la gestion de la corruption, la faiblesse des contrôles locaux et l’absence de réciprocité dans les échanges commerciaux. La Chine, bien qu’investissant massivement en Afrique, n’hésite pas à privilégier ses intérêts nationaux, quitte à fermer les yeux sur des pratiques corruptrices ou nuisibles aux pays africains.
Des relations dominées par les intérêts chinois
La visite de Wang Yi souligne également un autre aspect des relations sino-africaines : la manière dont la Chine façonne les partenariats économiques en fonction de ses propres intérêts. En effet, la Chine a intérêt à renforcer les chaînes de valeur régionales en Afrique, mais en mettant en place des structures qui lui permettent de contrôler directement l’accès aux ressources stratégiques. Cette approche favorise un système où les gains économiques sont orientés principalement vers les entreprises chinoises, renforçant la position dominante de la Chine sur le continent.
Dans ce cadre, la Chine ne se contente pas de bénéficier des ressources naturelles. Elle s’assure également un accès privilégié à des secteurs-clés de l’industrie africaine, tels que la construction, l’énergie et les télécommunications, en imposant des conditions favorables à ses entreprises. Ce modèle s’apparente davantage à une relation de dépendance économique qu’à une coopération équilibrée.
La tournée de Wang Yi en Afrique met ainsi en lumière un modèle de coopération qui sert avant tout les intérêts économiques et stratégiques de la Chine. Surtout que Pékin se soucie si peu, voire pas du tout, du sort des démocraties et des libertés malmenées dans de nombreux pays africains, alors qu’elle a le pouvoir d’exercer une pression sur le sujet. Son refus de se soucier de démocratie est un blanc-seing pour de nombreux autocrates et un permis d’agir en toute impunité, surtout lorsqu’on fleure en plus avec les annonces souverainistes voire anti-occidentales.
L’exploitation des ressources naturelles du continent africain soulève aussi des questions cruciales sur la durabilité de ces relations. Si les promesses de développement et de soutien sont régulièrement avancées, la réalité des investissements chinois en Afrique révèle une logique de domination économique et d’exploitation des ressources, parfois au détriment de l’environnement et des conditions de vie des populations locales.
Une emprise sur les consciences et les économies africaines
Cette exploitation chinoise effrénée compromet aussi bien l’écologie que le développement économique des nations africaines alors que la Cop de Bakou vient de s’achever. La Chine détient désormais 20% de la dette totale des pays africains, soit 134 milliards de dollars. Cette dépendance financière croissante place les nations africaines dans une position vulnérable, limitant leur capacité à négocier des accords équitables.
Autant de révélations qui inquiètent quant à la stabilité future de certains Etats, déjà confrontés à des défis sécuritaires et économiques de taille. En proie depuis plusieurs années à l’influence russe, les Etats putschistes du Sahel rangés sous la nouvelle bannière de l’Aes (Alliance des Etats du Sahel), par exemple, renforcent désormais leur partenariat avec la Chine dont les intentions ne semblent pas plus louables que celles de la Russie de Poutine et ses miliciens de Wagner.
Une nouvelle forme de colonialisme ?
A l’heure où sur le continent la rengaine France-Dégage est sans cesse agitée et où le discours souverainiste sans contenance technique prend de l’ampleur, sont célébrés militants et leaders dont le discours tend au changement de maître. Virer Jean pour adouber Sergueï ou Lee.
La Chine s’infiltre dans cette faille et place ses pions tout en ne reniant rien de ses visées impérialistes. La stratégie chinoise a évolué d’une simple prise de participation minoritaire à un contrôle total de projets miniers majeurs. Cette approche agressive s’apparente à une forme moderne de colonialisme économique, où les ressources africaines sont exploitées au profit principal de l’industrie chinoise.
Alors que la Chine se présente comme un partenaire de développement, la réalité sur le terrain raconte une histoire différente. L’exploitation minière chinoise en Afrique, souvent menée sans respect des lois locales ni considération pour l’environnement et les communautés, pose de sérieuses questions sur la durabilité et l’équité de ce partenariat.
En plus d’être préjudiciable aux populations africaines et à leur environnement, cette stratégie chinoise fait donc de l’ombre aux intérêts russes sur le continent et laisse présager une nouvelle guerre d’influence entre les deux compétiteurs. Il est crucial que les nations africaines réévaluent ces relations et exigent des accords plus équitables qui protègent véritablement leurs intérêts à long terme.
Birane GAYE Expert en géopolitique
Par Mor Ndiaye MBAYE
LE CONTROLE DE LA PRODUCTION A L’AUNE DU FIRST OIL/FIRST GAZ
Dans le cadre de l’exploitation des champs pétroliers, il est essentiel, dès le début, de mettre en place des systèmes de contrôle de production efficaces afin de maximiser les rendements et assurer la sécurité des opérations.
Le Sénégal est entré dans l’ère de la production de pétrole et de gaz avec les démarrages presque simultanés des champs de Sangomar pour le pétrole et de Gta pour le gaz que nous partageons avec la Mauritanie. En cette période cruciale devant marquer le début d’une transformation profonde de notre économie du fait de l’importance des ressources budgétaires attendues, la maximisation du contenu local et le contrôle autonome de la production constituent un impératif auquel les autorités devraient très rapidement se focaliser.
Dans le cadre de l’exploitation des champs pétroliers, il est essentiel, dès le début, de mettre en place des systèmes de contrôle de production efficaces afin de maximiser les rendements et assurer la sécurité des opérations. Ce processus permet de surveiller en temps réel les paramètres de production, de détecter les éventuels problèmes et de prendre des mesures correctives. Il s’agit d’une étape cruciale pour garantir la rentabilité et la durabilité des activités pétrolières, mais aussi et surtout la sincérité des chiffres. Il en va de même pour assurer l’efficacité opérationnelle, la sécurité des travailleurs et la protection de l’environnement. Il importe dès lors de voir comment un contrôle efficace de la production peut influencer la rentabilité et la durabilité des activités pétrolières.
Les opérateurs disposent de systèmes éprouvés de contrôle de la production et des divers paramètres liés au produit et mettent à la disposition des membres de la Joint-venture et de l’Etat, des rapports périodiques de production, mais un Etat avisé ne devrait pas se contenter d’un système déclaratif.
Nos représentants, investis de cette mission de contrôle, que sont Petrosen et la Direction des hydrocarbures ont certes la possibilité de placer des agents sur les plateformes pour prélever eux-mêmes les données à partir des compteurs et ainsi pouvoir les comparer avec les rapports fournis, mais cela n’est pas comparable avec le fait de disposer d’outils, j’allais dire d’un système personnel, de contrôle propre à l’Etat qui prélèvent les données depuis les têtes de puits et les autres compteurs installés à différents endroits du Fpso (usine flottante de production et de stockage).
Quand bien même les outils de mesure sont calibrés et certifiés par des organismes mondialement reconnus, ils doivent périodiquement être soumis à des tests de métrologie qui vérifient leur fiabilité. Il s’y ajoute que les données produites sont reprises par de puissants systèmes informatiques conçus pour en faire les traitements souhaités et restituer les informations produites.
Les fondements du contrôle de la production
Le contrôle de la production renvoie à l’ensemble des processus visant à superviser, réguler et optimiser l’extraction du pétrole sur les champs pétroliers. Cela inclut la surveillance des débits de production et leur régulation, la gestion des pressions dans les puits, ainsi que la mise en place de stratégies pour maximiser l’efficacité des opérations. Il est essentiel pour garantir l’efficacité et la sécurité des opérations. Sans un contrôle adéquat, il y aurait des risques de défaillance des équipements et d’accidents. Il vise ainsi des objectifs multiples allant de l’optimisation des rendements à la réduction des risques opérationnels. En effet, en régulant la production, on peut mieux prévenir les ruptures d’équipements, assurer la sécurité des travailleurs et minimiser les pertes de production. Les enjeux sont donc très importants, car un contrôle inadéquat pourrait avoir des conséquences graves pour l’ensemble du processus d’extraction du pétrole.
Les principes et les outils du contrôle de la production
Comme tout process, le contrôle de production repose sur des principes et des outils. Il s’agit des différentes méthodes et technologies utilisées pour surveiller et réguler la production de manière efficace et efficiente, afin de garantir un processus de production optimal. Parmi ceux-ci, la régulation de la pression et de la température occupe une place prépondérante.
Les méthodes de contrôle de la production sont variées et jouent un rôle crucial dans la gestion des opérations sur les champs pétroliers. La surveillance en temps réel, les capteurs avancés et les systèmes de régulation permettent de garantir une production de pétrole stable et fiable.
Les technologies avancées
L’utilisation des technologies avancées joue un rôle crucial dans l’optimisation des opérations et la maximisation du rendement. Ces dernières permettent de surveiller en temps réel les paramètres de production, d’anticiper les problèmes potentiels et de prendre des décisions éclairées.
Les systèmes de surveillance en temps réel fournissent une visibilité instantanée sur les opérations de production. Ils permettent de collecter, d’analyser et d’interpréter les données en temps réel, ce qui est essentiel pour détecter les fluctuations et les anomalies dans le processus de production. Grâce à ces systèmes, l’Etat est à mesure de faire une injonction aux opérateurs de réagir rapidement aux changements et prendre des mesures correctives, contribuant ainsi à une production plus stable et cohérente.
Il en va de même de l’utilisation de l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique qui transforment le contrôle de la production en permettant aux systèmes de s’adapter et d’apprendre des modèles de production. Grâce aux modèles prédictifs qui intègrent des systèmes experts, ces technologies permettent de prévoir des résultats, des événements, des comportements des puits ou des tendances de production, par l’analyse de données et l’utilisation d’algorithmes évolués d’apprentissage.
Ces technologies permettent d’analyser de vastes ensembles de données, des big data, pour identifier des schémas et des tendances qui échappent souvent à l’œil humain. Elles permettent de prédire les pannes, optimiser les processus de production et minimiser les pertes tout en maximisant la production et réduisant les coûts opérationnels.
Les défis du contrôle de la production
La gestion des risques et des incidents constitue l’un des principaux défis du contrôle de la production sur les champs pétroliers. Il est essentiel de développer des stratégies solides pour anticiper et gérer les risques liés aux opérations de production, afin de garantir la sécurité des travailleurs et la protection de l’environnement. Cela implique la mise en place de mesures préventives, la formation du personnel, ainsi qu’une gestion efficace des situations d’urgence. En outre, la collaboration avec les autorités chargées de la réglementation est cruciale pour assurer la conformité aux normes et réglementations en matière de sécurité et de protection de l’environnement.
Gestion des risques et des incidents
Dans le cadre du contrôle de la production sur les champs pétroliers, la gestion des risques et des incidents revêt une importance capitale. Il est nécessaire de mettre en place des protocoles et des processus rigoureux pour évaluer, prévenir et gérer les risques potentiels liés aux opérations de production. Cela implique la mise en œuvre de programmes de sécurité, la formation du personnel, ainsi que la surveillance continue des installations. De plus, il est essentiel d’établir des plans d’intervention d’urgence pour faire face aux incidents éventuels et limiter leur impact sur l’environnement et les personnes impliquées.
Les questions environnementales
La durabilité et l’impact environnemental doivent être au cœur des préoccupations en matière de contrôle de la production sur les champs pétroliers. Il est essentiel de trouver un équilibre entre les impératifs de production et la préservation de l’environnement. Cela implique l’adoption de technologies et de pratiques respectueuses de l’environnement, telles que la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la gestion responsable de l’eau et des déchets, ainsi que la remise en état des sites après l’exploitation. Parallèlement, il est important de s’engager dans une démarche d’amélioration continue pour minimiser l’empreinte environnementale des activités de production.
Conclusion
Comme on le voit, le contrôle de la production sur les champs pétroliers est un élément crucial pour assurer l’efficacité et la rentabilité des opérations. Il permet de maintenir une production optimale tout en minimisant les risques et en assurant la durabilité environnementale. Les avancées technologiques, telles que les systèmes de surveillance en temps réel et l’intelligence artificielle, offrent des solutions innovantes pour relever les défis liés au contrôle de la production.
En outre, il assure à l’Etat la possibilité d’obtenir des données fiables, exactement les mêmes que celles que prélèvent les opérateurs à la source et ainsi pouvoir valablement challenger ces derniers sur la détermination des parts de production, entre autres aspects hautement stratégiques.
Le partage de production dans les projets en cours étant basé sur un modèle en cinq tranches utilisant des intervalles de production journalière dont chacune détermine la part de l’Etat et celle des opérateurs. Ces parts de production qui reviennent à l’Etat et celles qui reviennent aux opérateurs évoluent généralement en parts de 5 points de pourcentage de la cagnotte à se partager. Cela signifie en d’autres termes que, pour une petite variation d’un baril de la production journalière sur les bornes supérieures des intervalles, l’Etat gagne ou perd 5% dans le partage de production. Dit autrement sur Sangomar, la production déclarée est de 100 000 barils par jour, si on produisait 101 000 barils/jour, les parts de l’Etat augmenteraient de 5%. L’Opérateur a-t-il intérêt à rajouter ce baril ? L’Etat doit-il rester muet sur cette question quand on peut supposer que qui peut produire 100 000/jour devrait pouvoir raisonnablement faire 101 000 ?
Voici entres autres questions qui mériteraient une prise en charge diligente au lieu de se focaliser sur une dénonciation des contrats qui mèneraient inéluctablement vers une impasse désastreuse pour notre industrie pétrolière et partant pour l’image de notre pays.
En définitive, une approche proactive, intégrée, lucide et responsable est essentielle pour garantir le succès à long terme dans ce domaine.
LE CONTROVERSE DECRET D’AOUT 2023 !
La commune de Palmarin dont la douceur est secouée par un litige foncier provoqué par un décret pris en août 2023 pour un déclassement de dépendances du domaine public maritime et fluvial au profit de François Ndiaye
La commune de Palmarin dont la douceur est secouée par un litige foncier provoqué par un décret pris en août 2023 pour un déclassement de dépendances du domaine public maritime et fluvial au profit de François Ndiaye. Or, la polémique en cours a débordé au niveau du domaine national.
La commune de Palmarin, connue pour sa douceur, est aujourd’hui au cœur d’un litige foncier suscité par un décret pris en août 2023, censé déclasser des dépendances du domaine public maritime et fluvial au profit de François Ndiaye, père de Maxime Jean Simon Ndiaye, ancien Secrétaire général du gouvernement. Mais, il a provoqué des remous : le décret n°2023- 1775 du 29 août 2023, qui vise à déclasser des terrains à Palmarin, dans le département de Fatick, et à les immatriculer au nom de l’Etat sans formalités préalables, en vue de leur concession sous forme de baux. Selon la note présidentielle, il s’agit de six parcelles d’une superficie totale de plusieurs milliers de mètres carrés. Toutefois, il apparaît que des terrains relèvent en réalité du domaine national et sont occupés depuis longtemps. L’un des terrains concernés, situé au village de Diakhanor, est au centre des contestations. D’une superficie de 92 ares 06 centiares, il avait été cédé en 2005 par M. Emmanuel Faye à M. Toumani Touré et Mme Nadia Christelle Jumelle pour un projet de campement touristique. Une délibération du Conseil rural de Palmarin, approuvée par un arrêté du sous-préfet en 2010, avait officialisé cette acquisition. Mme Jumelle avait ensuite obtenu une autorisation de construire.
L’historique des cessions
Après avoir exploité le terrain pendant plusieurs années, Mme Jumelle l’a cédé en 2022 à M. Amo Bey et Mme Wafane Reugeueg. Ce couple a régularisé la propriété avec une délibération municipale et un arrêté sous-préfectoral. En décembre 2023, ils l’ont cédée à la Société immobilière Yas, qui a enregistré l’acte de cession en janvier 2024. Selon la mairie de Palmarin, toutes ces «transactions se sont déroulées de manière régulière et conformément aux lois sur le domaine national».
François Ndiaye au cœur de la controverse
Pour clarifier la situation, la Société immobilière Yas a déposé une demande de régularisation par voie de bail auprès du ministère des Finances en janvier 2024. Les investigations menées par le Cadastre, l’Urbanisme et les Domaines de Fatick ont confirmé que la parcelle en question fait bien partie du domaine national.
Alors que François Ndiaye, bénéficiaire du décret controversé, est accusé d’avoir obtenu cette décision sans délibération municipale. La mairie de Palmarin dénonce un «recours frauduleux» au décret et appelle l’Etat du Sénégal à diligenter une enquête. L’objectif, selon elle, est d’annuler le décret, de rétablir les droits des investisseurs honnêtes qui contribuent au développement du tourisme et de protéger les emplois menacés par cette affaire.
Comment a-t-il pu passer des terres habitées et bâties du domaine national comme des dépendances du domaine maritime ? L’influence de son fils Maxime Jean Simon Ndiaye a-t-elle joué dans la prise de ce décret ?
En tout cas, cette affaire relance le débat sur la gouvernance et la transparence dans la gestion foncière, dans un contexte où les terres constituent une ressource essentielle pour les communautés locales et le développement économique.
L’AVIS DE FRANÇOIS NDIAYE
Pendant quatre jours, l’on a tenté d’entrer en contact avec la famille Ndiaye. Interpellés, plusieurs proches n’ont pas réussi à établir la mise en relation. Bénéficiaire du décret en question, M. François Ndiaye, qui dispose d’un arrêté du ministre des Finances et du budget l’autorisant à occuper à titre précaire et révocable ce domaine public maritime, a estimé le long de la procédure que la parcelle fait du domaine public fluvial et maritime et qu’aucune autorité locale n’est compétente pour l’attribution d’un lopin de terre.
Par Mohamed GUEYE
FAIRE ÉMERGER DES CAPITAINES NATIONAUX
Le recyclage des anciens programmes sous de nouvelles appellations ne suffira pas à relancer l'économie sénégalaise. De la Sonatel aux ressources pétrolières et gazières, le pays continue de voir ses richesses contrôlées par des intérêts étrangers
Même en faisant dans le déni incantatoire, les autorités de ce pays sont obligées de se rendre compte que le coût des produits de première nécessité ne baisse pas, et que le moral de la population de manière globale n’est pas à l’enthousiasme. Il ne s’agit pour autant pas de se contenter de remarquer que les choses ne bougent pas, ou que les promesses d’avant les élections n’ont pas encore vu un début d’exécution – sauf en ce qui concerne la fameuse «reddition des comptes», clone hideuse la Crei avec ses poursuites à l’emporte-pièce qui, on s’en est rendu compte après, n’ont visé qu’une seule personne.
Ce qui intéresse les Sénégalais actuellement, et nos autorités en tête, c’est de permettre aux jeunes Sénégalais de trouver un emploi, et de pouvoir se prendre en charge. Après avoir fait le constat d que le programme «Xeyu ndaw nyi» n’a pas rempli toutes ses missions, malgré les millions qui y ont été placés, le Président Diomaye Faye a décidé de le remplacer par «L’Emploi des jeunes». Un joli coup de sabot à la promotion des langues nationales. Mais passons. Qu’est-ce qui fera marcher l’Emploi des jeunes mieux que «Xeyu Ndaw nyi» ? Même les partisans de Pastef sont pressés de le savoir.
Jusqu’à présent, comme avec le Référentiel «Vision 2050», l’opinion a le sentiment que les idées et les projets de Macky Sall sont réchauffés et servis sous une autre appellation, alors que le fond reste le même. Or, si l’on se dit que ces fameux projets n’ont pas permis de croître le nombre d’emplois dans le secteur non étatique, il faudrait peut-être changer de méthode.
Il a pu être reproché beaucoup de choses à Abdoulaye Wade dans sa gouvernance. Et à juste titre. Néanmoins, personne ne peut effacer les efforts qu’il a accomplis pour garder les bijoux de la famille, au sein de la famille. Déjà, dès son arrivée au pouvoir, et contre l’avis des partenaires techniques et financiers, il n’a pas hésité à saboter le processus de privatisation de la Senelec. Le consortium Elyo-Hydro Quebec, qui prenait déjà ses quartiers dans l’entreprise, a été contraint de faire ses bagages. Le Sénégal y a laissé quelques plumes sans doute. Mais quand on regarde où nous en sommes, surtout par rapport à certains pays africains qui se sont confiés à ces entreprises étrangères, on ne peut quelque part, que se féliciter de la clairvoyance de notre ancien Président.
Les usagers du bateau Aline Sitoé Diatta qui se rendent en Casamance, ont pu se rendre compte avec le temps, que le consortium sénégalais qui gère le navire ne s’en tire pas trop mal. Il s’en tire d’ailleurs si bien qu’il a pu, avec l’appui de l’Etat, ajouter deux navires de transport de marchandises, à celui offert par la Coopération allemande pour uniquement transporter des passagers. La valeur de l’expertise nationale a pu se faire apprécier dans le secteur de l’hôtellerie également, avec la cession de l’hôtel King Fahd Palace au groupe dirigé par Mamadou Racine Sy. Comme avec le navire reliant Dakar à la Casamance, le président Abdoulaye Wade n’avait nullement jugé bon de consulter les anciens gestionnaires de l’hôtel pour décider de reprendre le patrimoine de l’Etat et le confier à des privés nationaux. Plus de 15 ans après ces décisions hardies du chef de l’Etat de l’époque, le Sénégal n’a toujours pas eu à se plaindre de cette gestion. Ces entrepreneurs montrent qu’avec l’appui de la puissance publique, ils sont en mesure de créer des emplois, de produire de la valeur ajoutée et de contribuer à la croissance du Pib. Il y a donc lieu d’étendre leurs expériences à d’autres pans de l’économie nationale.
Tout le monde se vante de la découverte au Sénégal, du pétrole et du gaz. Des rêveurs agitent parfois l’idée saugrenue de se débarrasser des étrangers qui exploitent ces gisements qu’ils ont pu extraire des profondeurs par leur savoir-faire et par leurs moyens financiers. Il y a pourtant des secteurs connexes où l’expertise nationale peut montrer ses pleines capacités et permettre au pays de tirer d’énormes profits de ses ressources gazières et pétrolières. Ce serait assez impardonnable que les autorités politiques regardent le capital étranger accaparer les retombées du «contenu local» dans ce secteur.
C’est d’ailleurs ce que disait il y a quelques années, un dirigeant de confédération patronale sénégalaise. Ce chef d’entreprise se plaignait que l’Etat n’associe que très rarement les investisseurs nationaux dans le capital des grandes entreprises sénégalaises, ou qu’il les écarte des appels d’offres concernant des marchés publics d’envergure. Depuis les années qu’ils crient maintenant pour réclamer le «Patriotisme économique», un régime qui met son patriotisme en bandoulière ne devrait pas ignorer leurs cris. Mieux, il devrait mettre en place un cadre dans lequel devraient pouvoir s’épanouir dans tout leur potentiel, les idées d’innovations sénégalaises.
Aujourd’hui, il n’est plus normal que les Français puissent encore contrôler le fleuron des Télécoms au Sénégal, au point d’entraver sa volonté d’expansion dans d’autres pays. Si l’essentiel du corps dirigeant est essentiel, le pouvoir de décision à la Sonatel, niche toujours à Paris. Il devrait être possible, pour ceux qui prônent le «patriotisme économique», de mettre gentiment à la porte une entreprise qui a pu très largement récupérer ses billes depuis 1997 quand elle est arrivée. Depuis ces années, malgré toutes ses performances, cette société n’a pu développer des emplois dans ce pays, ni permis un développement de start-ups dans son secteur, parce qu’elle les a toujours traitées en concurrentes.
On peut aussi éviter la critique facile qui voudrait que les nationaux ne cherchent qu’à s’engouffrer dans des secteurs mis en valeur par des étrangers. Il y a des secteurs où l’Etat gaspille chaque année des milliards de francs, avec de très faibles retombées pour l’économie nationale. Celui du mobilier national en fait partie. Si l’Etat organisait le secteur, il trouverait des entrepreneurs qui pourraient équiper tous les services de l’Etat avec des produits faits au Sénégal, et qui feraient la fierté du «Consommer local», en permettant d’aider à rééquilibrer la balance commerciale du pays. Tous les pays que nous appelons développés sont passés par ces phases
Aujourd’hui, le Sénégal a les moyens de tenir la dragée haute aux étrangers dans certains domaines. Il suffit d’une ferme volonté politique pour changer les choses. Dans tous les domaines de la production, le pays pourrait trouver des chefs d’entreprise qui soient en mesure de développer le secteur. Et l’Etat ne devrait pas avoir des scrupules à appuyer des entrepreneurs de ce genre. De nombreux pays, comme le Japon, la Corée, la France et même les Etats-Unis d’Amérique, ne se sont jamais gênés pour recourir à des pratiques ce genre. Des pays émergents comme la Turquie s’y adonnent.
Et il y a des mécanismes qui permettent d’éviter que les entrepreneurs ainsi soutenus pervertissent le système en se servant des facilités offertes par l’Etat pour leur seul bénéfice exclusif. Les dirigeants du géant Samsung en Corée, ont été sanctionnés dans leur pays pour des abus de biens sociaux, entre autres. Les dirigeants coréens n’ont jamais oublié que cette entreprise a pu naître grâce à la sollicitude des pouvoirs publics. Et ils le font comprendre à qui de droit en cas de besoin.
Le Nigeria a entamé, depuis quelques années, de faire la promotion de ses «champions économiques» nationaux. Ce qui lui a permis de créer des géants de la nature de Dangote, dans l’industrie et l’agriculture, de Tony Elumelu dans la banque, entre autres. Il a suffi aux dirigeants de mettre en place un cadre qui permette à ces petits entrepreneurs de devenir de grands capitaines. Le Nigéria fonctionne à son rythme et à sa manière. Le Sénégal pourrait s’inspirer de son modèle, et l’adapter à son savoir-faire.
L’US GOREE FREINEE MAIS TOUJOURS HAUT PERCHEE
Après quatre victoires consécutives, le club insulaire a été freiné hier, lundi, au stade de Kébémer dans le duel des « extrêmes » face à la Linguère de Saint-Louis.
L’Union sportive Goréenne s’est contentée d’un petit point lors de la 12e journée du championnat de Ligue 1. Après quatre victoires consécutives, le club insulaire a été freiné hier, lundi, au stade de Kébémer dans le duel des « extrêmes » face à la Linguère de Saint-Louis. Un match nul qui ne le maintient pas moins solide à la tête du classement avec 27 points. Alors que les Saint-Louisiens stagnent à l’avant-dernière place du classement.
L ’Us Goréenne n’a pas réussi à enchaîner sa bonne série de victoires en Ligue 1. Après quatre succès d’affilée, le club insulaire a été freiné hier, lundi 20 janvier, au stade Issa Mbaye Samb de Kébémer, par la Linguère de SaintLouis. La rencontre s’est soldée par un score nul et vierge (0-0). Un petit point nul qui permet à l’US Gorée de se maintenir toujours en tête du classement avec 27 points. Soit sept points d’avance sur son suivant immédiat. Avec ce résultat, le club goréen maintient le rythme et semble bien parti pour le symbolique titre de champion à mi-parcours.
En difficulté au sortir des deux défaites et contrainte d’opérer des changements d’entraineur, la Linguère stagne et reste encore à l’avant-dernière place du classement (15e, 10 points) à 2 points de Jamono Fatick, lanterne rouge. Dans le duel des « académiciens » disputé au stade municipal des Parcelles assainies, Oslo FA de Grand Yoff et Génération Foot se sont également quitté dos à dos (2-2). Avec ce partage des points, les Académiciens dakarois conservent leur place au podium (3e ; 18 points) tandis que Génération Foot gagne un rang à l’issue de la journée (9e, 14 points). La 12e journée sera clôturée par le dernier duel qui opposera ce mardi 21 janvier, au stade Lat Dior, les Thiéssois de Wally Daan (2e, 20 pts) aux HLM Dakar, première équipe non relégable (14e, 11 pts)
A noter que le match entre Guédiawaye FC et Jaraaf est reporté en raison du déplacement des Médinois à Alger, en Coupe de la CAF.
UNE PREMIERE HISTORIQUE POUR LA COTE D'IVOIRE
La Côte d’Ivoire a été officiellement désignée pays hôte de la 27ème édition de l’Afrobasket Féminin, prévue du 25 juillet au 3 août 2025. L’accord-cadre validant cette décision a été signé le 17 janvier 2024 à Abidjan
Un accord-cadre et une lettre de confirmation ont été signés à Abidjan, officialisant la désignation de la Côte d’Ivoire comme pays hôte de l’Afrobasket Féminin 2025. Cette signature marque un tournant pour le sport ivoirien, qui confirme son statut de destination de premier plan pour les grandes compétitions africaines, après avoir accueilli avec succès la CAN 2023.
La Côte d’Ivoire a été officiellement désignée pays hôte de la 27ème édition de l’Afrobasket Féminin, prévue du 25 juillet au 3 août 2025. L’accord-cadre validant cette décision a été signé le 17 janvier 2024 à Abidjan entre le ministère ivoirien des Sports, FIBA Afrique et la Fédération ivoirienne de basketball (FIBB).
REUSSIR A NOUVEAU LE PARI DE L'ORGANISATION
Avec l'organisation de cet Afrobasket Féminin 2025, c’est la première fois que la Côte d’Ivoire accueillera cette compétition continentale majeure. Lors de la cérémonie, Dr. Alphonse Bilé, secrétaire général de FIBA Afrique, a exprimé sa confiance en la capacité de son pays à relever ce défi. « Nous souhaitons que cette compétition devienne une référence. Le basket féminin africain a un grand potentiel et cette édition sera différente, mieux organisée », a-til affirmé. Pour répondre à cette ambition, les autorités ivoiriennes s’engagent à faire de cet événement un succès. Adjé Silas Metch, ministre délégué des Sports, a rappelé l’importance stratégique de cette organisation pour la Côte d’Ivoire : « Nous allons mettre en place toutes les conditions nécessaires pour garantir une organisation sans faille. La Côte d’Ivoire n’a plus le droit de reculer sur la scène sportive continentale. »
UNE DYNAMIQUE CONFIRMEE APRES LA CAN 2023
La FIBB, présidée par Moussa Diarra, a déjà entamé les préparatifs pour constituer une équipe nationale capable de rivaliser avec les meilleures nations. « Nous avons recensé nos joueuses en Côte d’Ivoire, en Europe et aux États-Unis. Une première rencontre avec le groupe européen est prévue le 9 février à Paris. L’objectif est clair : ramener une médaille », a-t-il déclaré. Les phases finales de l’Afrobasket Féminin 2025 se tiendront au Palais des Sports de Treichville, à Abidjan. Déjà qualifiées, des équipes de haut niveau comme le Nigeria, le Sénégal, le Mali, le Rwanda, le Cameroun et la Côte d’Ivoire s’affronteront pour le titre continental. Après avoir accueilli la CAN 2023 ou encore la Coupe du monde de Maracana, la Côte d’Ivoire confirme son attractivité pour les compétitions sportives majeures. L’organisation de l’Afrobasket Féminin 2025 s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer le positionnement du pays comme une référence sportive en Afrique. Ce rendez-vous constituera un test important pour le basketball féminin africain et une opportunité pour la Côte d’Ivoire de briller à la fois sur le plan sportif et organisationnel.
PATRON ET DEJA TOUT D'UN FUTUR GRAND
Habib Diarra milieu de terrain de Strasbourg et du Sénégal, est devenu un indéboulonnable à son poste, dégageant une grosse maturité dans son jeu. Aussi, il est un leader incontournable malgré son jeune âge.
Fort balle au pied, polyvalent, précieux dans l'entre jeu, Habib Diarra est un véritable diamant à polir. Agé de 21 ans, le milieu offensif international sénégalais s'est imposé au RC Strasbourg. Il est devenu un indéboulonnable à son poste, dégageant une grosse maturité dans son jeu. Aussi, il est un leader incontournable malgré son jeune âge.
Habib Diarra est né le 3 janvier 2004 à Guédiawaye au Sénégal. Très jeune, il s'était rendu en France et a débuté sa formation au FC Mulhouse. Après, il rejoint l'Académie du RC Strasbourg afin de mieux s'aguerrir. Il a tout appris dans ce centre et devient aujourd'hui un des meilleurs milieux de terrain de Ligue 1. Cette saison, le Sénégalais est auteur de 4 buts et 2 passes décisives en 19 rencontres avec les Alsaciens.
DEBUTS PROFESSIONNELS AU RC STRASBOURG
Habib Diarra est passé par toutes les catégories au Racing Club de Strasbourg. Il a évolué avec les Jugend, les U17, les U19 avant de faire ses débuts professionnels le 17 octobre 2021. Il entre en jeu en remplacement d'Ibrahima Sissoko face à Saint-Etienne en Ligue 1. Et c'est le début d'une ascension fulgurante du Lion.
HABIB DIARRA, UN JOUEUR IMPORTANT CHEZ LES ALSACIENS
Depuis ses débuts professionnels, Habib Diarra n'a cessé de progresser. Le milieu de terrain sénégalais, très rapidement, est devenu un joueur indispensable à son équipe. Avec tous les entraîneurs, il a toujours eu la même confiance, enchaînant des matchs semaine après semaine. En août 2024, Diarra a été récompensé de ses belles prestations en club.
A l'époque, âgé de 20 ans, il est promu capitaine du RC Strasbourg par son entraîneur Liam Rosenior. « Regarder l’âge, ce n’est pas ce qu’il faudrait faire. Il peut y avoir des joueurs qui ont 20 ans mais qui ont plus d’expérience que des joueurs de 27 ou 30 ans. On a une équipe jeune, mais avec beaucoup de qualité. Je suis quelqu’un qui aime beaucoup prendre ses responsabilités, et c’est ce que je vais faire durant cette saison. Avoir le brassard en équipe première, c’est encourageant et une fierté, surtout que je suis formé ici. C’est une responsabilité, mais je reste moi-même, j’aime beaucoup prendre mes responsabilités. », a-t-il déclaré face à la presse. Cette saison, le Lion reste constant dans ses performances. Il a disputé 19 rencontres toutes compétitions confondues pour 4 buts et 2 passes décisives. D'après Whoscored, il a réalisé 86,8% de passes réussies, 0,8 passe clé en moyenne par match. Des statistiques qui ont tapé dans l'œil de grosses écuries européennes. Selon les informations de L'Equipe, des clubs anglais et l'AC Milan se sont positionnés enrôler Habib Diarra lors de ce mercato hivernal.
HABIB DIARRA, LA MONTEE EN PUISSANCE AVEC LE SENEGAL
Etincelant avec le RC Strasbourg, Habib Diarra connaît désormais la même performance avec le Sénégal. Depuis ses débuts avec les Lions le 22 mars 2024, le joueur de 21 ans monte en régime. En fin d'éliminatoires de la CAN 2025, il a rayonné, marquant ses 3 premiers buts en sélection. Il a inscrit un but contre le Burkina Faso et claqué un doublé devant le Burundi. Jouer pour le Sénégal, c'est un rêve devenu réalité pour Habib Diarra. Ce dernier compte s'inspirer d'Idrissa Gana Gueye et de Cheikhou Kouyaté, deux références à son poste en équipe nationale. « Le coach m’a appelé et nous avons beaucoup discuté. Il m’a dit qu’il voulait me convoquer pour la prochaine liste et j’ai accepté avec enthousiasme. C’est un rêve pour moi de jouer avec la sélection du Sénégal, et il se réalise maintenant. Je suis très fier d’être ici. Je suis encore un jeune joueur. Il y a de grands joueurs présents, et je suis là pour apprendre auprès d’eux. Des joueurs comme Idrissa Gueye et Kouyaté ont beaucoup à m’enseigner, et je vais tout faire pour les écouter et progresser. », a-t-il déclaré.
HABIB DIARRA, UN STYLE A LA "STEVEN GERRARD"
Habib Diarra est un jeune joueur qui incarne l'avenir à son poste dans le football. Avec ses nombreuses qualités, excellent balle au pied, buteur, passeur décisif et capable de jouer comme ailier, milieu ou latéral, l'international sénégalais fait penser à la légende anglaise Steven Gerrard. Ce dernier a aussi récupérer le brassard de capitaine de Liverpool très jeune. Il était un milieu de terrain qui prenait ses responsabilités sur et en dehors du terrain. Il était très précieux dans le dispositif tactique des Reds.Le jeune sénégalais a le profil pour monter plus haut. Il dispose des qualités pour s'imposer en Premier League dans un avenir proche et remporter plusieurs trophées.
LE GRAND BALAYAGE DE TRUMP
Le nouveau président américain a signé une avalanche de décrets touchant à tous les domaines, de l'immigration au climat en passant par la fonction publique. Pas moins de 78 mesures de l'administration précédente ont été annulées d'un trait de plume
(SenePlus) - Dès son installation à la Maison Blanche pour son second mandat lundi, Donald Trump, 47e président des États-Unis, a engagé une série de mesures spectaculaires visant à détricoter l'héritage de Joe Biden et à mettre en œuvre ses promesses de campagne les plus controversées, rapporte le Washington Post.
Installé derrière un bureau de signature au Capital One Arena de Washington, entouré de sa famille et de ses alliés, le nouveau président a commencé par abroger pas moins de 78 décrets signés par l'administration Biden. Ces annulations touchent un large éventail de domaines, des politiques environnementales aux droits des personnes transgenres dans l'armée, en passant par la lutte contre les discriminations raciales et de genre.
Parmi les mesures les plus radicales figure une réinterprétation du 14e amendement de la Constitution américaine concernant le droit du sol. Selon le Post, cette directive présidentielle vise à ne plus accorder automatiquement la citoyenneté américaine aux enfants nés sur le sol américain de parents en situation irrégulière ou détenteurs de visas temporaires.
La question migratoire occupe une place centrale dans ces premières décisions. Trump a déclaré "l'état d'urgence nationale" à la frontière mexicaine et ordonné la suspension du programme de réinstallation des réfugiés "pour au moins quatre mois". Le quotidien américain précise que le président a également chargé les ministères de la Défense et de la Sécurité intérieure de "déployer et construire des barrières physiques temporaires et permanentes" à la frontière sud.
La politique du "Remain in Mexico", qui oblige les demandeurs d'asile à attendre au Mexique l'examen de leur dossier, fait son retour. Plus controversé encore, le ministre de la Justice est désormais autorisé à "requérir la peine de mort pour tous les crimes d'une gravité justifiant son usage", y compris ceux commis par des migrants.
Sur le plan international, Trump a engagé le retrait des États-Unis de l'accord de Paris sur le climat et de l'Organisation mondiale de la santé, démontant ainsi deux engagements majeurs de son prédécesseur, selon le Washington Post.
La fonction publique n'est pas épargnée : le télétravail est aboli, un gel des embauches est décrété (sauf pour les forces armées et la sécurité nationale), et les protections de l'emploi sont levées pour des dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux.
Dans un geste particulièrement controversé, Trump a accordé la grâce présidentielle à 14 personnes impliquées dans l'assaut du Capitole du 6 janvier 2021, étendant cette clémence à tous les autres individus condamnés pour des délits liés à cet événement. Le Washington Post souligne que le président a même ordonné au ministre de la Justice de "demander l'abandon avec préjudice de tous les actes d'accusation en cours" concernant le 6 janvier.
Concernant TikTok, le président a fait en reporter l'application de l'interdiction fédérale contre l'application chinoise, une décision qui, selon le journal, risque d'être contestée juridiquement car elle outrepasse une loi votée par le Congrès et confirmée par la Cour suprême.
Le Washington Post précise que nombre de ces décrets présidentiels devraient faire l'objet de contestations judiciaires, ce qui pourrait ralentir ou bloquer leur mise en œuvre.