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7 avril 2025
AFFAIRE TABASKI NGOM, LA SECTION DE RECHERCHES OUVRE UNE NOUVELLE ENQUÊTE
Si l’on en croit Libération, il existe une affaire dans l’affaire Tabaski Ngom, cette inspectrice du Trésor arrêtée pour détournement de deniers publics présumé portant sur 700 millions de francs Cfa.
Si l’on en croit Libération, il existe une affaire dans l’affaire Tabaski Ngom, cette inspectrice du Trésor arrêtée pour détournement de deniers publics présumé portant sur 700 millions de francs Cfa.
«En effet, la Section de recherches a ouvert une enquête concernant un autre volet de ce dossier qui est loin d’être clôturé», avance le journal, sans plus de détails.
Le dossier était jusque-là entre les mains de la Dic. Les policiers enquêteurs ont arrêté et placé Tabaski Ngom en garde à vue. Ils devraient la présenter au parquet financier dans les prochaines heures, souffle Libération.
Dans le cadre de ses investigations, la Dic a convoqué pour ce lundi le chauffeur de l’ancien ministre et actuel maire de Louga, Moustapha Diop. «Tabaski Ngom a déclaré avoir remis de l'argent à [ce dernier] par le biais de son chauffeur», rappelle le site d’information.
PAR PAPA MALICK NDOUR
DIOMAYE, LA DETTE VOUS POSE PROBLÈME ?
"Vous manquez de marge budgétaire ? Cela fait dix ans que vous promettez d'élargir le champ budgétaire en vous attaquant aux exonérations fiscales. Je n'ai jamais été d'accord avec cette idée, mais puisque vous persistez à la proposer..."
Reforme de l'administration publique, il n'est pas question de se lamenter, il faut agir.
J'ai suivi ce matin la première édition de la Conférence des Administrateurs et Managers Publics (CAMP) présidée par le Chef de l'Etat. J'ai deux (2) commentaires à faire :
1. Vous manquez de marge budgétaire ? Cela fait dix ans que vous promettez d'élargir le champ budgétaire en vous attaquant aux exonérations fiscales. Je n'ai jamais été d'accord avec cette idée, mais puisque vous persistez à la proposer dans votre loi de finances, c’est simple à mettre en place : accélérez la réforme des codes des impôts et des douanes, sans oublier celui des investissements.
La dette est un problème ? Jusqu’à présent, vous n'avez fait qu'aggraver la situation. Votre remède, «Plus de dettes pour faire face à la dette», ne peut pas être la solution. Si la dette vous pose vraiment problème, restructurez-la. Utilisez vos «compétences», votre "intégrité", votre "crédibilité" et la confiance du peuple pour convaincre les créanciers du Sénégal à trouver les moyens d'alléger la charge annuelle de la dette. Cela ne devrait pas être insurmontable et vous donnera plus de marge dans vos lois de finances.
2. Le secteur parapublic est trop hypertrophié et redondant par rapport à l'administration centrale ? Vous nous l'avez répété pendant dix ans. Vous en êtes vraiment convaincu ?
Je n'en suis pas sûr sinon pourquoi vous n’êtes pas gêné de nous annoncer la création de l'Agence de centralisation des marchés public pour régler un problème dont la Direction du matériel et du Transit administratif (DMTA) peut être la solution ? Mais bon ! Passez à l’action. Plus de 75% des agences et directions du secteur parapublic ont été créées par décret; un décret suffit pour supprimer, fusionner ou dissoudre celles qui sont trop coûteuses. Pour cela, arrêtez vos nominations et donnez au Bureau des Organisations et Méthodes (BOM) un délai d'un mois, en collaboration avec la direction du secteur parapublic, pour vous proposer un plan de rationalisation que vous appliquerez rigoureusement. N'oubliez pas : plus vous nommez, plus il devient difficile de supprimer. En effet, la mise en œuvre de cette réforme est complexe et elle nécessite avant tout une volonté politique et la capacité de surmonter les résistances internes au sein de votre propre Parti (Pastef), où certaines figures établies sont déjà confortablement installées dans des directions que vous jugez désormais inutiles.
Ecoutons le President Nicolas Sarkozy, c'était le 14 janvier 2007 à villepinte, commune de la banlieue parisienne. Ecoutez le parler:
"Un président de la République ne doit pas être un spectateur de la situation, mais un acteur central qui porte des réformes ambitieuses. Le président doit incarner une vision claire, prendre des responsabilités sur des enjeux fondamentaux et ne pas se dérober face aux difficultés"
Bonne semaine à tous...Gatsa gatsa d'idée....
JE N’AI JAMAIS PENSÉ QUE LA PREMIÈRE VICTIME SERAIT FARBA NGOM
Modou Diagne Fada, président de LDR YESSAL, était l’invité de l’émission « Point de vue » sur la RTS1. Au cours de l’émission, il a abordé plusieurs sujets d’actualité, notamment la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, ...
Modou Diagne Fada, président de LDR YESSAL, était l’invité de l’émission « Point de vue » sur la RTS1. Au cours de l’émission, il a abordé plusieurs sujets d’actualité, notamment la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, la gestion de la dette publique et le projet de pôles territoires.
Lors de son intervention, Modou Diagne Fada a exprimé sa surprise quant au fait que Farba Ngom soit la première victime d’une procédure de levée d’immunité parlementaire. « Je n’ai jamais pensé que la première victime serait Farba Ngom, » a-t-il déclaré, soulignant que ce dernier n’a jamais géré les deniers publics, mais est un homme d’affaires et un haut responsable de l’APR. Fada a interprété cette procédure comme un possible règlement de comptes politique, faisant écho aux déclarations passées du chef de PASTEF. Il a rappelé que la CENTIF, créée en 2004 et renforcée sous Macky Sall, est un outil de transparence.
Sur le plan économique, Modou Diagne Fada a critiqué la gestion actuelle, accusant les nouvelles autorités de ne pas avoir réduit le déficit. Il a expliqué que les dépenses de fonctionnement augmentent tandis que les recettes baissent, ce qui pourrait creuser le déficit en 2025. Le président de LDR YESSAL a également pointé du doigt les emprunts à court terme et à taux élevés, les qualifiant d’inefficaces. Il a également questionné la cohérence des données financières fournies par les institutions, mettant en doute la capacité des nouvelles autorités à gérer la situation économique du pays.
Concernant le projet de pôles territoires, il a reconnu l’intérêt de l’idée mais a mis en garde contre l’utilisation de noms traditionnels, qui pourraient poser des problèmes. Il a suggéré de se limiter aux noms des régions pour éviter des controverses inutiles, rappelant l’expérience passée du président Abdoulaye Wade.
LA CONFÉRENCE DES ADMINISTRATEURS ET MANAGERS PUBLICS EST UN RENDEZ-VOUS INÉDIT
Le président de la République a lancé, lundi, à Diamniadio (ouest), les travaux de la conférence des administrateurs et managers publics, qu’il considère comme un ‘’rendez-vous inédit’’ visant à moderniser profondément les secteurs public...
Le président de la République a lancé, lundi, à Diamniadio (ouest), les travaux de la conférence des administrateurs et managers publics, qu’il considère comme un ‘’rendez-vous inédit’’ visant à moderniser profondément les secteurs public et parapublic sénégalais et de les rendre beaucoup plus efficaces.
Cette rencontre de l’Administration publique est un ‘’rendez-vous inédit par son format, qui réunit l’ensemble des secteurs public et parapublic, un rendez-vous inédit aussi par l’esprit qui le sous-tend’’, a dit Bassirou Diomaye Faye en présence de plusieurs personnalités, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, les autres membres du gouvernement.
Des centaines de personnes, dont des directeurs généraux et des administrateurs de sociétés nationales et d’entreprises du secteur parapublic, des fonctionnaires et des agents de l’État prennent part à cette rencontre.
Des hauts fonctionnaires de la présidence de la République, de la Cour des comptes, des ministères et d’autres démembrements de l’Administration publique vont présenter aux participants les innovations attendues par le chef de l’État de cette rencontre.
Le président de la République a parlé de l’‘’impérieuse nécessité de réinventer notre administration’’, qu’il considère comme la ‘’boussole de l’action publique’’.
Il dit avoir relevé ‘’des constats alarmants’’ dans le fonctionnement de l’Administration publique, dont ‘’les marges de manœuvre n’existent plus’’.
Bassirou Diomaye Faye estime que les secteurs public et parapublic sénégalais sont ‘’figés dans des schémas dépassés’’.
Il a évoqué un ‘’secteur parapublic hypertrophié’’ et des services administratifs ‘’complexes et coûteux’’.
‘’Il est impératif de refonder cette administration pour la rendre plus moderne et plus efficiente dans ses missions’’, a soutenu M. Faye en rappelant aux fonctionnaires et employés du secteur public ‘’trois principes directeurs’’, à savoir ‘’le respect de la hiérarchie’’, ‘’la primauté de l’intérêt général’’ et ‘’la solidarité gouvernementale’’.
‘’Un espace de partage, d’orientation stratégique…’’
Le dernier principe inclut, entre autres dimensions, ‘’le respect capital dû aux membres du gouvernement et aux dirigeants des administrations centrales et du secteur parapublic’’, a souligné le chef de l’État.
Le but de la conférence des administrateurs et managers publics est de ‘’renforcer la cohérence et l’efficacité de l’action publique’’, affirme le Bureau de l’information et de la communication du gouvernement (BIC-GOUV).
‘’Il a été décidé d’instituer, au premier trimestre de chaque année, une rencontre nationale regroupant l’ensemble des administrateurs et managers publics’’, ajoute le BIC-GOUV.
‘’Cette rencontre […] constituera un espace de partage, d’orientation stratégique et de mobilisation autour des grands défis de la gouvernance et du pilotage des politiques publiques’’, explique-t-il.
DES RÉFORMES EN MATIÈRE DE DÉCONCENTRATION ET DE DÉCENTRALISATION PRÉVUES POUR LA GESTION DES FUTURS PÔLES ÉCONOMIQUES
L’administration des huit pôles économiques à créer à travers le territoire national va s’accompagner de réformes publiques en matière de déconcentration et de décentralisation des pouvoirs de l’État, a assuré le président de la République, lundi...
L’administration des huit pôles économiques à créer à travers le territoire national va s’accompagner de réformes publiques en matière de déconcentration et de décentralisation des pouvoirs de l’État, a assuré le président de la République, lundi, à Diamniadio (ouest).
« Je signale l’importance de la refondation de l’action des pouvoirs publics, qui doit être conforme aux besoins et aspirations des populations, en repensant la déconcentration et en revitalisant la décentralisation », a dit Bassirou Diomaye Faye à l’ouverture de la conférence des administrateurs et managers publics.
« Repenser la déconcentration, c’est évaluer la mise en œuvre de la charte de la déconcentration de 2020 », a expliqué M. Faye.
« Repenser la déconcentration, a-t-il souligné, c’est évoluer vers une nouvelle doctrine de déconcentration plus avancée, qui impulse un État central cohérent dans son organisation et ses processus de prise de décision et d’action ».
Plusieurs personnalités, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, les autres membres du gouvernement, ainsi que des directeurs généraux, des administrateurs de sociétés nationales et d’entreprises du secteur parapublic, des fonctionnaires et des agents de l’État prennent part à la conférence.
Le président de la République estime que « repenser la déconcentration » va consister en même temps à « développer un État territorial performant, mieux coordonné, avec des services restructurés et optimisés dirigés par des autorités administratives (gouverneurs, préfets et sous-préfets) davantage responsabilisées et évaluées annuellement sur la base d’objectifs assignés ».
« À ce titre, je demande au Premier ministre de définir un nouveau dispositif d’approfondissement de la déconcentration au sein des ministères et au niveau territorial », a-t-il annoncé.
« Parallèlement, nous devrons revitaliser la décentralisation en réexaminant le découpage administratif, les compétences transférées et la fiscalité locale, tout en prévoyant des mécanismes de financement plus adaptés aux besoins des collectivités », a ajouté le chef de l’État.
Il précise que « ce travail de révision se fera en concertation avec les élus locaux et les acteurs territoriaux, de manière à promouvoir une subsidiarité efficace et un développement territorial équilibré ».
Le gouvernement va « activer » cette année les huit pôles économiques prévus dans son programme national de développement du pays, selon M. Faye.
Ces pôles seront les « assises stratégiques de la territorialisation des politiques publiques », a-t-il dit, affirmant souhaiter « instaurer une gouvernance de proximité, attentive à chaque collectivité territoriale, apte à déployer des politiques équitables dans l’hydraulique, l’électrification, la santé, l’éducation et la formation ».
« La performance de l’État se mesure à la cohérence de ses méthodes et à l’efficacité de ses interventions, en particulier pour accompagner l’industrialisation de nos territoires et le développement de filières stratégiques créatrices d’emplois », a ajouté Bassirou Diomaye Faye.
Des hauts fonctionnaires de la présidence de la République, de la Cour des comptes, des ministères et d’autres démembrements de l’Administration publique vont présenter aux participants les innovations attendues par le chef de l’État.
Le but de la conférence des administrateurs et managers publics est de « renforcer la cohérence et l’efficacité de l’action publique », affirme le Bureau de l’information et de la communication du gouvernement (BIC-GOUV).
« Il a été décidé d’instituer, au premier trimestre de chaque année, une rencontre nationale regroupant l’ensemble des administrateurs et managers publics », ajoute le BIC-GOUV.
« Cette rencontre […] constituera un espace de partage, d’orientation stratégique et de mobilisation autour des grands défis de la gouvernance et du pilotage des politiques publiques », explique-t-il.
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COMMENT L'OCCIDENT LAVE LES CERVEAUX AUX AFRICAINS ?
Après la colonisation, le moyen par lequel l’occident continue d’avoir l’influence sur les Africains est l’éducation, plus précisément des curricula de formation qui ne sont nullement fait pour servir les Africains au contraire pour les dominer. Malheureusement en dépit des constats implacables faits çà et là, les dirigeants ne prennent pas la décision politique radicale de rompre et proposer des systèmes qui sont en adéquation avec les besoins des africains. C’est l’avis du Professeur Ousmane Ba, spécialiste des curricula de formation.
Le système éducatif légué par la colonisation n’a jamais été conçu pour répondre aux besoins des pays africains. Au contraire, il visait à conditionner les esprits au service des intérêts des anciennes puissances coloniales. Les dirigeants africains en ont pleinement conscience.
Pourtant, pourquoi hésitent-ils encore à entreprendre une réforme en profondeur de ce système afin de mettre en place des curricula de formation capables d’accompagner le continent vers un véritable développement ? Telles sont les interrogations soulevées par le Pr Ousmane Ba, enseignant-chercheur spécialisé dans les curricula de formation. Il s’est exprimé à ce sujet lors d’un panel tenu en marge de la première édition d’Africa Diaspora, organisée fin décembre à Dakar.
LE PIED DE NEZ DE SOULEYMANE BACHIR DIAGNE
Le philosophe, confronté à des reproches sur son prétendu silence durant les crises récentes, choisit la voie de l'engagement intellectuel plutôt que celle de la polémique. "Je vais continuer à les agacer", promet-il à ses détracteurs
Le philosophe Souleymane Bachir Diagne n’y est pas allé de main morte pour répondre à ceux qui pensent qu’il n’a plus le droit à la parole au Sénégal. Invité de « Face aux lecteurs », un événement organisé par la librairie l’Harmattan et animé par le journaliste Pape Aliou Sarr, le penseur sénégalais souligne qu’il continuera à agacer les gens qui ne veulent plus le voir intervenir dans l’espace médiatique sénégalais.
Certains activistes sénégalais et militants du Pastef reprochent au philosophe sénégalais son mutisme durant les crises socio-politiques qui ont secoué le pays ces dernières années. Ils pensent qu’ils pouvaient user de son rayonnement planétaire pour prêter main forte à leur « Révolution ». Par conséquent, les détracteurs du Professeur Souleymane Bachir Diagne sont d’avis qu’il n’a plus son mot à dire concernant les affaires du Sénégal. Mais pour le brillant philosophe, ces derniers peuvent déchanter. « Il semble qu’il y a des gens que cela agace que je parle ici », soutient-il avec humour.
Mais devant un public venu l’écouter parler de philosophie et de son dernier ouvrage *Ubuntu*, Pr Diagne, connu pour sa tempérance, n’a pas pour autant fait l’autruche pour répondre à ces critiques : « Je vais continuer à les agacer », déclare-t-il avec véhémence. À l’en croire en effet, le paradoxe serait qu’il ne parle de son travail et de ce qu’il a fait qu’à l’extérieur. « Et que je ne le fasse pas ici chez nous », renchérit le penseur sénégalais.
S’exprimant en outre sur son livre et sur le concept *Ubuntu*, mot bantou devenu, d’après lui, un concept éthique et politique, Pr Diagne indique qu’il y a deux choses qui sont importantes avec ce mot devenu par la force des choses un concept philosophique.
L’humain n’est pas un état mais un devenir
« Que l’humain n’est pas un état mais un devenir. On devient humain. Naître humain, c’est avoir la responsabilité de se faire soi-même un humain, de s’inventer comme humain », renseigne l’auteur de l’essai *Universaliser*. La deuxième composante, estime-t-il, est que l’humanité qu’il faut construire se fait dans la réciprocité et la relation. « Nous co-construisons nos humanités. Une des traductions possibles d’*Ubuntu* c’est une co-humanité. C’est l’idée que nous avons à devenir humain et que nous le devenons ensemble », a fait savoir Souleymane Bachir Diagne.
Dans le même ordre d’idées, le penseur sénégalais a fait une comparaison entre ce mot bantou *Ubuntu*, et le mot wolof « Nitté ». « C’est l’analogue fonctionnel de ce qui est entendu par *Ubuntu*. Il est tout à fait logique de voir en effet que *Ubuntu* a dans la langue wolof un analogue fonctionnel qui est ‘‘Nitté’’. Car ‘‘Nitté’’ signifie aussi que l’homme a la responsabilité et la tâche de devenir ‘‘Nitt’’ », renseigne-t-il.
Faire de mon identité une politique, c’est absurde, c’est une impasse
Devant « ses » lecteurs, et parlant de la complémentarité qui pourrait exister entre ce concept *Ubuntu* et l’action politique, Pr Souleymane Bachir Diagne trouve aussi qu’il n’y a aucune urgence d’agir qui vaille de mettre entre parenthèses le temps de la réflexion. « Le temps de la réflexion est toujours nécessaire quand les urgences sont là, il faut pouvoir savoir prendre la distance philosophique que la réflexion elle-même nous impose malgré la pression de ces urgences », prône-t-il non sans rappeler que la finalité d’*Ubuntu*, c’est finalement rendre la communauté meilleure.
Toutefois, il affirme qu’être ensemble, cela suppose aussi l’affirmation des identités. « Il ne s’agit pas de transformer nos identités en identitarisme. Le problème, c’est les identitarismes. Faire de mon identité une politique, c’est absurde, c’est une impasse », prévient-il. Poursuivant son argumentation, il signale que malheureusement, dans le monde actuel de la fragmentation, chacun fait de sa tribu et de son particularisme l’alpha et l’oméga de sa politique. « Mais pour faire communauté, cela ne veut pas dire qu’il faille effacer qui nous sommes. Au contraire, comprendre que le monde est pluriel, qu’il est tissé de différences, c’est la condition même d’une orientation commune vers un horizon de l’universalité », note le philosophe avec toujours la même pertinence.
TOUTES LES DISPOSITIONS SERONT PRISES POUR LA SÉCURITÉ DES HÔTELS ET DES TOURISTES
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mountaga Diao, réagissant à l’attaque armée contre l’hôtel Riu Baobab de Pointe Sarène dans la nuit de samedi à dimanche, a assuré à l’APS que les autorités prendront toutes les mesures nécessaires ...
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mountaga Diao, réagissant à l’attaque armée contre l’hôtel Riu Baobab de Pointe Sarène dans la nuit de samedi à dimanche, a assuré à l’APS que les autorités prendront toutes les nécessaires pour assurer la sécurité des réceptifs hôteliers et des touristes.
Des malfaiteurs ont attaqué l’hôtel Riu Baobab de Pointe Sarène (Mbour), dans la nuit de samedi à dimanche, emportant un butin de plus de 12 millions de francs CFA.
« Les autorités vont prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité des hôtels et des touristes […], que ce soit (avec) le ministère de l’Intérieur ou le ministère des Forces armées, toutes les dispositions nécessaires seront prises pour renforcer le dispositif sécuritaire de Riu et des touristes », a-t-il déclaré, au terme d’une rencontre avec les responsables de l’hôtel.
« Ce qui est certain, c’est que cela ne va plus se répéter, car ce n’est pas en ce moment que la saison touristique va s’arrêter », a martelé le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, accompagnée d’une délégation comprenant le secrétaire général de son département et la directrice de la promotion touristique (DPT).
Il y avait aussi le gouverneur de la région de Thiès, Saer Ndao, le préfet du département Mbour, Amadou Diop, le sous-préfet de Sindia, et le maire de Malicounda, Maguette Sène.
Le ministre du Tourisme a visionné sur place les vidéos de l’attaque, qui montrent des gens encagoulés, armés de coupe-coupe et de fusil s’introduire dans l’hôtel, conduisant à la caisse quelques employés menottés par derrière.
Une fois arrivée à l’intérieur, certains malfrats ont enfermé les employés dans une pièce, pendant que d’autres tentaient de défoncer avec un gros marteau une armoire contenant de l’argent.
« Nous n’allons plus permettre ces situations, parce tout simplement, nous avons pour ambition de faire du Sénégal la plus grande station balnéaire en Afrique », a réagi le ministre du Tourisme et de l’Artisanat.
Se félicitant de la réaction des forces de défense et de sécurité, venus à la rescousse, Mountaga Diao a relevé que « le tourisme est l’un des moteurs de la croissance économique qui a une bonne place dans le référentiel » des politiques publiques du pays.
Dans cette optique, il a annoncé plusieurs mesures, dont la construction prochaine d’un commissariat chargé du tourisme aux environs de Pointe Sarène et d’une station d’épuration, ainsi que la réalisation d’une voie de 15 kilomètres pour contourner Mbour.
« Tout cela constitue des contraintes levées pour que Riu puisse construire son deuxième hôtel pour amener le nombre de chambres à mille, car on en a besoin en perspective des JOJ 2026 », a-t-il relevé.
Mountaga Diao a invité cette chaîne hôtelière à « construire au Sénégal d’autres hôtels pour avoir une capacité de cinq mille lits pour pouvoir organiser la Coupe d’Afrique ».
Les responsables de l’hôtel se sont félicités de cette visite du ministre, plaidant pour le renforcement de la sécurité.
Selon un des responsables de l’hôtel, « 12 100.000 francs CFA ont été emportés », lors de cette attaque à main armée.
PERFORMANCES DES LIONS
Les internationaux sénégalais d’Everton, Iliman Ndiaye et Idrissa Gana Guèye, ont grandement contribué à la première victoire de leur club en Premier League anglaise depuis six matchs...
Les internationaux sénégalais d’Everton, Iliman Ndiaye et Idrissa Gana Guèye, ont grandement contribué à la première victoire de leur club en Premier League anglaise depuis six matchs, pendant que leur compatriote Pape Amadou Diallo portait à bout de bras le FC de Metz, en Ligue 2 française.
Iliman Ndiaye a fait sensation ce week-end en Premier League, en inscrivant un but sensationnel face à Tottenham de Pape Matar Sarr, un chef d’œuvre mémorable qui restera dans les mémoires cette saison, selon de nombreux observateurs.
Cerise sur le gâteau, cette réalisation est venue conforter la victoire d’Everton en six matchs de championnat. Un succès qui porta aussi la marque de son compatriote Idrissa Gana Guèye, double passeur décisif.
La dernière victoire d’Everton en Premier League remonte au 4 décembre 2024, lors de la 14e journée contre Wolverhampton 4-0.
Iliman Ndiaye a inscrit le deuxième but des Toffees sur une passe décisive d’Idrissa Gana Guèye, déjà passeur décisif sur le premier but marqué par l’Anglais Dominic Calvert-Lewin. Ndiaye compte désormais quatre buts en Premier League, son sixième toutes compétitions confondues.
Cette victoire met fin à une série de trois revers consécutifs en championnat pour la deuxième équipe de la ville de Liverpool.
Tottenham, en ce qui le concerne, ne gagne plus en Premier League depuis sa victoire contre Southampton (5-0), pour le compte de la 16e journée, jouée le 15 décembre 2024. Les Spurs ont perdu cinq de leurs six derniers matchs en championnat.
Crystal Palace (12e) de l’ailier sénégalais Ismaila Sarr a battu West Ham, 2-0, et enchaîne avec un deuxième succès de suite, en autant de journées. Jusque-là auteur de quatre buts en Premier League, Sarr a cédé sa place à la 68e mn de ce match. Il n’a plus marqué depuis la 17e journée de la Premier League.
Nicolas Jackson est en lice avec son équipe Chelsea ce lundi, à 20h GMT, contre Wolverhampton.
En Série A italienne, Boulaye Dia s’est illustré avec la Lazio de Rome, qui a battu Hellas Vérone (3-0), en match comptant pour la 21e journée.
L’attaquant sénégalais enchaîne du coup avec une deuxième réalisation en autant de journées de championnat, en plus de sa passe décisive sur le troisième but de son équipe.
En Ligue 1 française, Arouna Sangante du Havre a inscrit le but d’égalisation de son équipe contre Reims, lors de la 18e journée.
Monaco de Krépin Diarra et Lamine Camara a perdu (1-2) devant Montpellier. Camara a été passeur décisif sur l’unique but de son équipe. Il a joué tout le match. Diatta, par contre, n’était pas sur la feuille de match.
En Ligue 2 française, deux des Sénégalais de Metz (2e), Papa Amadou Diallo et Idrissa Guèye, se sont fortement distingués, lors de la victoire (3-1) contre Paris FC, dans le cadre de la 19e journée. Diallo a été double buteur (16e et 71e m), son compatriote Guèye est également l’auteur d’une réalisation (55e).
Pathé Mboup a été aussi décisif avec Pau. Il a marqué son quatrième but de la saison. Le joueur de 21 ans est dans le même temps crédité de deux passes décisives depuis le début du championnat.
En Arabie Saoudite, Kalidou Koulibaly a inscrit un but lors de la démonstration de son équipe Al-Hilal contre Al Fateh, 9-0, en Saudi Pro League.
Le capitaine de l’équipe nationale du Sénégal a montré la voie à ses coéquipiers à la 20e mn. Il s’en est suivi une véritable avalanche de buts au profit de son équipe.
Al-Hilal (40 points) est leader du championnat saoudien devant Al-Ittihad qu’il devance grâce à un meilleur goal-average.
En Super Lig turque, Mame Baba Thiam d’Eyupspor a été buteur, lors du match victorieux (3-0) de son équipe, pour le compte de la 20e journée contre Alanyaspor.
DIOMAYE FAYE À DIAMNIADIO POUR LA CONFÉRENCE DES ADMINISTRATEURS ET MANAGERS PUBLICS
Le président de la République est arrivé à 10 heures au centre international de conférences Abdou-Diouf de Diamniadio (ouest), pour lancer les travaux de la conférence des administrateurs et managers publics.
Le président de la République est arrivé à 10 heures au centre international de conférences Abdou-Diouf de Diamniadio (ouest), pour lancer les travaux de la conférence des administrateurs et managers publics.
Des centaines de personnes sont venues prendre part à cette rencontre. Parmi elles figurent de nombreux directeurs généraux et administrateurs de sociétés nationales, des fonctionnaires, des agents du secteur parapublic.
Le but de cette rencontre est de ‘’renforcer la cohérence et l’efficacité de l’action publique’’, affirme le Bureau de l’information et de la communication du gouvernement (BIC-GOUV).
‘’Il a été décidé d’instituer, au premier trimestre de chaque année, une rencontre nationale regroupant l’ensemble des administrateurs et managers publics’’, ajoute le BIC-GOUV.
‘’Cette rencontre […] constituera un espace de partage, d’orientation stratégique et de mobilisation autour des grands défis de la gouvernance et du pilotage des politiques publiques’’, explique-t-il.