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7 avril 2025
LE JARAAF FACE A SON DESTIN
Le Jaraaf joue la qualification en affrontant demain dimanche 19 janvier l’USM d’Alger pour le compte de la sixième et dernier match de la phase de poules de la Coupe CAF.
Le Jaraaf joue la qualification en affrontant demain dimanche 19 janvier l’USM d’Alger pour le compte de la sixième et dernier match de la phase de poules de la Coupe CAF. Actuellement à la 2e place du groupe C avec 8 points au compteur, les « Vert et Blanc » dakarois ont besoin d’un seul point pour composter leur billet pour les quarts de finale de la compétition africaine. Comme lors de leur dernière participation en 2021.
Le Jaraaf de Dakar à Alger pour défier l’USM Alger dans le cadre de la sixième journée des phases de poules. Les « Vert et Blanc » ont l’ambition de décrocher en terre algérienne le ticket qualificatif pour les quarts de finale de la Coupe CAF. L’USM Alger leader avec 11 points + 10 est déjà qualifiée et même sûre de finir en tête du groupe C.
Après son précieux succès face à Orapa United et a l’Asec Mimosas, qui lui a permis de se replacer à la deuxième place (8 points) derrière leur adversaire du jour, les « Vert et Blanc » avaient pris une sérieuse option vers la qualification. Un point seulement leur suffit aujourd’hui pour composter le ticket. Puisque l’Asec d’Abidjan qui talonne le Jaraaf (3e ; 5 points – 2) n’a pas toutes les cartes en mains. Les Ivoiriens doivent non seulement s’imposer contre Orapa United du Botswana, déjà éliminé (4e, 2 pts), mais compter en même temps sur une défaite du Jaraaf. Ce scénario n’est pas souhaitable. Un paramètre que les coéquipiers de Almamy Mathew Fall et autre Oualy devront nécessairement intégrer pour ne pas nourrir des regrets. Les incidents du stade Abdoulaye Wade vont sans doute planer lors de la rencontre. Les scènes de violence ont, on le sait, engendré une lourde sanction et contraint le Jaraaf à disputer ses derniers matchs à huis clos à domicile. Ces événements sont annonciateurs de la périlleuse la mission et l’ambiance hostile qu’attendent les joueurs du Jaraaf au stade du 5 Juillet 1962 d’Alger.
Même si les enjeux seront moins grands pour le club algérois. Puisque les « Rouge et Noir » avaient déjà assuré avec 11 pts troisième qualification consécutive dès la 5e et avant-dernière journée de la phase de poules. C’était en faveur de leur dernière victoire à l’extérieur face aux Botswanais d’Orapa United (2-1). Pour pallier à cette éventualité, le Jaraaf devrait se prémunir et se réarmer sur le plan mental. Malgré le petit retard à leur départ à Alger et le voyage en deux groupes, les joueurs du Jaraaf sont conscients du défi qui les attend. Comme l’a indiqué l’entraîneur Malick Daff qui a relevé l’importance du mental pour ce match décisif. Il s’est dit satisfait de la solidité défensive de son équipe, qui n’a encaissé aucun but lors de ses cinq derniers matchs. « Nous sommes prêts et confiants. Nous allons tout donner pour revenir avec la qualification », a déclaré mercredi. L’heure de vérité a donc sonné pour le Jaraaf.
Par Fadel DIA
GAZA : CESSEZ-LE-FEU ET… JUGER LES GENOCIDAIRES !
Quand les journalistes indépendants feront leur entrée à Gaza, le roi Netanyahou sera nu… et la Cour Pénale Internationale disposera de toutes les preuves pour aller le cueillir avec ses complices
Ce mercredi 15 janvier aurait pu être un grand jour, puisque c’est celui au cours duquel, deux présidents américains, le sortant et l’élu, se sont livrés à une course de vitesse pour annoncer solennellement qu’Israël et le Hamas avaient « conclu un cessez le feu », après plus de quinze mois d’une guerre inégale puisqu’elle oppose une des armées les plus sophistiquées du monde à un peuple encerclé et qui n’a reçu aucune aide militaire de l’étranger.
L’accord est confirmé par le pays médiateur, le Qatar, les médias du monde entier saluent la «bonne nouvelle», les Palestiniens soulagés crient leur joie parmi les ruines… et pourtant le soir même, comme si de rien n’était, l’armée israélienne intensifie ses frappes sur Gaza, détruit 50 sites et fait plus de 80 morts. Des victimes pour la route en quelque sorte, un peu comme on prend une gorgée d’eau avant d’aller s’éclater à un match de football…
1 HABITANT TUE SUR 50 !
Toute la politique de l’état d’Israël est résumée par cette cruauté de dernière heure, par cet acte gratuit, inutile et inconvenant car pourquoi continuer à tuer des innocents quand la « paix », même provisoire, est à portée de main ? Pourquoi continuer à lancer des frappes sur une ville réduite en cendres alors que le gouvernement israélien se vante d’avoir décapité l’appareil politique qui la gouvernait et éliminé ses chefs à tous les niveaux de responsabilité ? Avant le déclenchement de cette guerre, qui est la plus longue qu’Israël n’ait jamais menée, on estimait le nombre de combattants du Hamas entre 15.000 et 30.000 hommes, les frappes de l’armée israélienne ayant déjà fait, au bas mot, près de 50.000 victimes (soit un habitant sur 50, comme si on tuait 360.000 Sénégalais en 15 mois !), on peut se demander quelles personnes elle cherche maintenant à éliminer. Ou bien elle a déjà tué tous les combattants du Hamas, puisqu’elle prétend que tous ses tirs sont parfaitement ciblés, ou bien elle a tué principalement des civils, des femmes et des enfants pour la plupart, ce qui constitue un crime de guerre. La guerre à Gaza, a dit l’Unicef, c’est d’abord « une guerre contre les enfants » !
Gaza l’armée israélienne et qui nécessite des bombes et des missiles, puisque 75% des habitations sont détruites, que 80¨% des terres agricoles sont hors d’usage, que les survivants courent tous le risque de mourir de leurs blessures, de faim de froid, de manque d’hygiène ou d’habits et… d’Alzheimer s’ils vivent plus longtemps, et qu’enfin, il n’y a plus à Gaza ni infrastructures administratives, économiques et sociales, plus d’écoles, plus d’universités ou de services de santé fonctionnels ?
INFANTICIDE, « SCOLASTICIDE », « MEDIACIDE »…
L’estimation du nombre de tués établie par les autorités de Gaza, qui ne comprend pas les disparus, est mise en doute par des experts en victimes de guerre qui dans un article publié par la célèbre revue The Lancet, ont estimé que les victimes se comptaient à des centaines de milliers de personnes. Quoiqu’il en soit, en ne prenant en compte que les estimations les plus faibles et en comparant les victimes de l’attaque menée le 7 octobre 2023 par le Hamas (1160 tués, dont 36 enfants, et3.400 blessés) et celles des frappes israéliennes à Gaza (46.000 morts mais 40 enfants tués en moyenne PAR JOUR !, et plus de 110.000 blessés) on peut, au marché de la vie humaine, dire que pour l’état hébreu qui cultive la vengeance, un israélien vaut 50 Palestiniens. C’est sans doute pour rester au même tarif que pour 33 otages qui lui seront rendus, il est prêt à libérer 1000 prisonniers palestiniens.
Gaza est la région du monde qui compte la plus forte proportion de brulés de guerre, d’unijambistes et de manchots, d’estropiés et autres handicapés et chaque jour des enfants sont opérés suite à des blessures dans des installations précaires. Il y a les morts, il y a les survivants mais il y a aussi les prisonniers Palestiniens qui ont subi pire que la mort, l’humiliation et la privation de leur dignité. La reconstruction de Gaza prendra des décennies mais les rescapés de la guerre, surtout les jeunes, resteront traumatisés pour la vie.
Antony Blinken le Secrétaire d’Etat américain qui à, en moyenne, effectué un déplacement par mois en Israël, sans jamais réussir à faire plier Netanyahou, au point d’être accusé aujourd’hui de complicité de crime, a affirmé que le Hamas a déjà recruté un nombre de combattants supérieur à celui des combattants tués par l’armée israélienne. C’est dire qu’Israël n’a pas atteint ses objectifs, mais c’est surtout reconnaitre qu’on peut tuer plus facilement des hommes que des idées et qu’Israël n’en a pas fini avec les Palestiniens. L’accord dont tout le monde se dispute la paternité et qui compte tenu du contexte dans lequel il a été rédigé, peut réserver de mauvaises surprises aux Palestiniens et dont la mise en application est laborieuse a été conclu au forceps, sous la pression de Donald Trump qui est certes un ami d’Israël, mais un ami autoritaire, pressé et bouffi d’ego dont le mandataire, pourtant officieux, ne s’est pas privé de morigéner Netanyahou qui ne connait que la force.
C’est un accord qui mécontente une partie de l’opinion israélienne et des membres du gouvernement, dont l’objectif n’a jamais été de détruire le Hamas mais de faire disparaitre le peuple palestinien. Le Premier Ministre israélien est lui-même sur ses gardes et profitera de la moindre occasion, ou de la complaisance de Trump, pour le remettre en cause. Parce que le cessez-le-feu c’est aussi le retour de l’aide humanitaire, avec sur ses pas, logiquement, la presse libre. Jusqu’ici, et alors qu’on est au siècle des médias, on n’a de cette guerre à nulle autre pareille que les rares témoignages de journalistes au service du gouvernement israélien ou « embedded », c’est-à-dire qui exercent leur métier sous son contrôle. Plus de 150 journalistes empêcheurs de tourner en rond, des Palestiniens de préférence, ont été tués à Gaza par l’armée israélienne, soit 75% des journalistes tués dans le monde pendant cette période, ce qui fait de cette guerre-là plus meurtrière pour les journalistes de toute autre guerre précédente » selon le Comité pour la Protection des Journalistes. Comme on peut le constater, Israël est aussi « médiacide » que « scolasticide » puisque son armée ne s’est pas contentée d’éliminer des journalistes, elle a aussi rasé 45 installations médiatiques !
Quand les journalistes indépendants feront leur entrée à Gaza, le roi Netanyahou sera nu… et la Cour Pénale Internationale disposera de toutes les preuves pour aller le cueillir avec ses complices
UNE CELEBRATION DU LIVRE ET DE LA SOUVERAINETE CULTURELLE
Le jeudi 17 avril 2025, la Maison de la Culture Douta Seck à Dakar accueillera la toute première édition de la Rentrée Littéraire du Sénégal, un événement qui promet de marquer durablement le paysage culturel national.
Le monde du livre au Sénégal s'apprête à vivre une première historique. Le jeudi 17 avril 2025, la Maison de la Culture Douta Seck à Dakar accueillera la toute première édition de la Rentrée Littéraire du Sénégal, un événement qui promet de marquer durablement le paysage culturel national.
Organisée par l'Association Sénégalaise des Éditeurs (ASE), en collaboration avec divers acteurs de la chaîne du livre, cette manifestation bénéficie du Haut Patronage du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et se tient sous l'égide du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture. Sous le thème central « Souveraineté littéraire : possibilités et perspectives », la leçon inaugurale de cette journée littéraire invitera à réfléchir sur le rôle crucial du livre dans la consolidation de l'identité culturelle et la promotion d'une création littéraire authentiquement sénégalaise.
Les sous-thèmes abordés lors de cette rencontre enrichiront les débats avec des réflexions sur des sujets essentiels comme la critique littéraire, perçue tour à tour comme une « béquille ou un tremplin », la problématique de l'édition scolaire, la place des langues nationales dans le champ littéraire, et les dynamiques du contrat d'édition.
LE LIVRE, PILIER DE LA CULTURE ET DE L'EDUCATION
La Rentrée Littéraire ambitionne de redonner ses lettres de noblesse au livre, véritable outil de transmission des savoirs, vecteur de culture, et moteur de développement. En promouvant les auteurs et les ouvrages publiés par les maisons d'édition sénégalaises, cet événement souligne le rôle central de la lecture dans la formation d'une citoyenneté active et d'une pensée critique. Plus qu'un simple rendez-vous littéraire, cette initiative participe à l'enrichissement de l'agenda culturel national. Elle offre une plateforme unique pour renforcer la visibilité des créateurs, tout en sensibilisant le public à l'importance d'un écosystème du livre solide et prospère.
En ce sens, la Rentrée Littéraire du Sénégal n'est pas seulement un événement annuel, mais un pas de plus vers la réalisation d'une souveraineté littéraire. Elle ouvre la voie à de nouvelles possibilités pour la littérature et l'édition, tout en réaffirmant la place du livre comme fondement de toute société éclairée.
OUVERTURE DE L’ÉCOLE AFRICAINE DE GOUVERNANCE
L’école africaine de gouvernance ouverte au Rwanda va encourager les dirigeants à stimuler le développement durable de l’Afrique en fournissant une éducation innovante en politiques publiques, une recherche de pointe et une plateforme d’engagement politik
L’école africaine de gouvernance ouverte au Rwanda va encourager les dirigeants à stimuler le développement durable de l’Afrique en fournissant une éducation innovante en politiques publiques, une recherche de pointe et une plateforme d’engagement politique.
(ASG, sigle anglais) a été officiellement ouverte le 14 janvier 2025 à Kigali, au Rwanda, en amont du recrutement de sa cohorte inaugurale 2025/2026. La cérémonie d’inauguration a rassemblé des dirigeants, des décideurs politiques, des universitaires et des parties prenantes du continent et au-delà, pour célébrer la création de l’ASG en tant qu’établissement à l’avant-garde des questions de gouvernance. L’ASG est cofondée par Paul Kagame, président du Rwanda, et Haile Mariam Desalegn, ancien premier ministre d’Éthiopie, explique un communiqué transmis vendredi à APA.
L’ASG est une institution unique et transformatrice dédiée à former une génération de dirigeants éthiques et motivés disposant des compétences et des mentalités nécessaires pour relever les défis et assurer la transformation socioéconomique sur le continent africain. La mission de l’école est d’encourager les dirigeants à stimuler le développement durable de l’Afrique en fournissant une éducation innovante en politiques publiques, une recherche de pointe et une plateforme d’engagement politique qui promeut une gouvernance transformatrice adaptée aux valeurs et aux opportunités spécifiques du continent. Au cours de l’événement, qui marque le point d’origine dans la mission de l’ASG visant à autonomiser la prochaine génération de dirigeants et d’innovateurs africains dans tous les secteurs, Haile Mariam Desalegn a déclaré : « L’ouverture de l’École africaine de gouvernance et le lancement du recrutement inaugural marquent un moment décisif dans l’engagement de l’Afrique en faveur de l’excellence en matière de leadership. En formant une nouvelle génération de leaders et d’innovateurs en recherche politique dans tous les secteurs, l’ASG crée le socle pour une gouvernance transformatrice éthique, innovante et ancrée dans les réalités de l’Afrique. Cette institution pionnière jouera un rôle central pour façonner l’avenir du continent en donnant à ses étudiants les moyens de promouvoir un développement systémique et un changement pérenne. »
Peter Materu, qui a prononcé un discours au nom de la Fondation Mastercard, a déclaré que l’ASG s’inscrit dans la stratégie Young Africa Works de la Fondation Mastercard, qui permettra à 30 millions de jeunes Africains, dont 70 pour cent de femmes, d’accéder à des opportunités de travail dignes et enrichissantes d’ici 2030. Aspect central de l’inauguration, le lancement de la première campagne de recrutement des étudiants de l’ASG a pour but de créer un groupe diversifié de talents de tout le continent africain, y compris des communautés sous-représentées, pour inscrire plus de 100 étudiants de premier cycle et professionnels de différents secteurs en première année aux programmes de master en administration publique (MPA) et de master exécutif en administration publique (EMPA).
2,5 MILLIARDS FCFA DEJA SAISIS, 91 DOSSIERS TRAITES ET 162 PERSONNES ARRETEES
Le Pool judiciaire et financier (Pjf) a déjà traité 91 dossiers, saisi 2,5 milliards FCfa et transmis 87 dossiers aux juges d’instruction, a révélé, ce vendredi soir, à Dakar, le procureur de la République financière, El Hadj Alioune Abdoulaye Sylla.
Le Pool judiciaire et financier (Pjf) a déjà traité 91 dossiers, saisi 2,5 milliards FCfa et transmis 87 dossiers aux juges d’instruction, a révélé, ce vendredi soir, à Dakar, le procureur de la République financière, El Hadj Alioune Abdoulaye Sylla. S’exprimant sur la RTS, le magistrat a également annoncé que le Pool a procédé à 162 arrestations.
C’est le mardi 17 septembre 2024 que 27 magistrats spécialisés dans la lutte contre la corruption et les crimes économiques ont été officiellement installés au sein du Pool judiciaire et financier. Cette structure sera notamment chargée d’examiner les plaintes pour corruption, détournement de deniers publics, blanchiment d’argent et financement du terrorisme.
LES PREMIERS COUPS DE FILET DU PJF
Derrière les murs du Building administratif, une équipe de 27 magistrats mène une lutte sans merci contre la criminalité économique. Les premiers résultats révèlent plus de deux milliards de francs saisis et plus de 160 arrestations effectuées
(SenePlus) - D'après un reportage de la RTS, le Pôle Judiciaire Financier (PJF) affiche un bilan considérable après seulement quatre mois d'existence. Cette nouvelle institution, créée en août 2023, s'impose déjà comme un acteur majeur dans la lutte contre la délinquance économique et financière au Sénégal.
Au sixième étage du Building administratif, vingt-sept magistrats, épaulés par leurs greffiers, travaillent sans relâche sur des dossiers sensibles. Selon le reportage de la RTS diffusée vendredi 17 janvier 2025, l'institution a déjà traité 91 affaires concernant des crimes économiques et délits financiers.
Le procureur de la République, El Hadji Aliou Abdoulaye Sylla, révèle des chiffres éloquents : "À ce jour, il y a eu 162 arrestations. Il y a 87 dossiers qui ont été transmis au juge d'instruction." Plus impressionnant encore, le montant des saisies et cautionnements s'élève à "2 milliards 500 millions", auxquels s'ajoutent divers "moyens roulants" confisqués.
Le directeur des affaires criminelles et des grâces (DACG), Yakham Leye, souligne la spécificité du PJF par rapport à son prédécesseur, la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite (CREI) : "Le pôle judiciaire et financier va connaître de la grande délinquance économique et financière. Il sera donc animé par des magistrats spécialisés et qui seront assistés [...] par des assistants de justice qui sont également des experts dans des domaines aussi divers que la finance, la banque, l'informatique, les marchés publics."
Une avancée majeure distingue le PJF : l'introduction du double degré de juridiction. Comme l'explique le DACG, cette innovation permet désormais aux personnes jugées de faire appel, un droit qui n'existait pas sous la CREI.
Le procureur du PJF insiste sur la diversité des sources des dossiers traités : "Nous avons reçu des dossiers de l'Ofnac. Nous avons également été saisis récemment de certains dossiers de la CENTIF." Il réaffirme l'engagement de l'institution envers la transparence, tout en respectant "les règles relatives à la présomption d'innocence et aux droits de la défense."
L'actualité récente du PJF a été marquée par l'annonce d'une traque portant sur 125 milliards de francs, révélée dans un communiqué le 12 janvier dernier. Cette affaire illustre l'ampleur des enjeux auxquels fait face cette nouvelle institution judiciaire.
Le fonctionnement quotidien du PJF, tel que décrit par la RTS, révèle une procédure rigoureuse. Les personnes convoquées sont entendues en présence de leur avocat, avec la possibilité de répondre ou non aux questions du juge. Si des charges sont retenues, leurs dossiers sont transmis au parquet pour la suite de la procédure.
DEEYANTE AK ADDUNA, UN VOYAGE VISUEL ET POÉTIQUE
Maya Inès Touam, photographe franco-algérienne, expose « Déeyante ak àdduna » (Les murmures du vivant). Une plongée mystique dans les liens profonds entre l’humain et son environnement
Maya Inès Touam, photographe franco-algérienne, expose « Déeyante ak àdduna » (Les murmures du vivant). Une plongée mystique dans les liens profonds entre l’humain et son environnement. À travers photographies et sculptures, cette exposition, qui se tient à la Galerie Le Manège de Dakar, propose une émotion singulière et universelle.
Parfois, les idées voguent et fendent les entrailles du cosmos. Parfois, l’obscurité enveloppe tout. Comme un étranger venu de loin, un pèlerin surpris par la postérité des lieux, la peur prend le dessus et le coeur tambourine. Par moments jaillit la lumière. Une peur entremêlée de joie suit, alors. Souvent on rit, mais parfois on pleure. Dans l’entre-deux de l’ombre et de la lumière, où la vie et la mort dansent leur éternel ballet, l’esprit navigue avec grâce. Le temps est indescriptible. Un univers mystique se dévoile. Le reflet des portraits devient des rituels entre rires et pleurs. Il tisse des récits où les joies et les tourments s’entrelacent. Mystère. Souffle… On ressent… Aucune âme vive ! Et pourtant, la curiosité, pas du tout morbide, dicte sa loi, et avancer s’impose, en effet. Puis, s’affiche un tableau de quatre portes infranchissables au bord de l’océan. Ce dernier avance sans pitié, en quête d’espace (érosion côtière).
Dans ce clair-obscur où règne un murmure silencieux, maintenant, on entend les lames sur la grève bouillonner et courir, et toujours sans trêve s’écrouler en faisant un fracas cadencé.
Sauf que ceci n’est pas un rêve. Mais un conte peint dans une atmosphère qui invite à la méditation. Ce conte, c’est celui de Louis Camara qui raconte l’histoire de Mame Coumba Bang, génie protecteur, et sa relation avec les Saint-Louisiens. Dans ce tableau qui attire les regards, c’est donc Aïssatou qui a rêvé de sa grand-mère, qui lui demande d’aller faire une offrande à Mame Coumba Bang, déesse du fleuve, afin qu’elle puisse protéger les populations contre l’avancée de la mer. Au milieu de la nuit, au moment où l’on n’entend que le son du silence, « un bruit tonitruant résonne », narre-t-on. C’est Mame Coumba Bang qui lutte contre l’avancée de la mer grâce à l’offrande d’Aïssatou.
Une technique artistique unique
C’est là que fruits, légumes, lait caillé, pommes, mangues, objets d’art, entre autres, comme offrandes, composent l’image. Des éléments qui représentent le tumulte de la région de Saint-Louis en tant que ville cosmopolite.
« Pour une oeuvre photographique, elle fait 1500 clichés avant de prendre, une par une, les images qui lui permettent ensuite de créer ses compositions », précise Ken Aïcha Sy, commissaire de l’exposition. « C’est un processus très long et une installation très technique », ajoute la directrice de la Galerie Le Manège.
Identité, mémoire
Ce voyage visuel et poétique « Déeyante ak àdduna », traduit en « Hamasset el Ahiaa » en arabe et « Les murmures du vivant » en français, est l’oeuvre de Maya Inès Touam, artiste photographe franco-algérienne. Elle puise son essence dans les contes animistes qui bercent les Sénégalais depuis l’enfance, et dans les liens profonds entre l’homme et la terre. L’artiste, reconnue pour ses oeuvres allégoriques explorant l’identité, la mémoire et la culture, nous convie à explorer ici les subtiles interconnexions entre l’humain et son environnement. Maya célèbre le monde du vivant à travers un parcours mêlant photographies et sculptures. Conçue pour offrir une expérience immersive riche en poésie, l’exposition ancre chaque projet dans le territoire traversé. Dans la région de Saint-Louis, Maya Inès Touam sculpte des fragments d’histoire. Elle ravive visuellement les récits oraux ancestraux de cette contrée. À travers des mises en scène détaillées, l’artiste rythme la rencontre entre l’homme et la nature et révèle leur influence mutuelle ainsi que leur coexistence harmonieuse.
Une invitation à la réflexion
Puisant son inspiration dans les contes animistes, elle présente des oeuvres qui réactivent visuellement des histoires transmises de génération en génération. Une de ses pièces mettant en scène une mangrove où une natte étalée invite à la réflexion sur la cohabitation entre l’homme et son environnement.
« C’est pour montrer qu’il existe véritablement une cohabitation intéressante et un lien particulier entre l’homme et la nature », explique la commissaire d’exposition.
Dans la production artistique de l’auteur, les portraits vibrants, inspirés des gestes des ouvriers agricoles, traduisent une chorégraphie du quotidien où passion et communion s’entrelacent.
Les techniques de Maya Inès Touam, comme le contre-collage et la peinture digitale, créent un dialogue subtil entre l’ombre et la lumière. Chaque oeuvre est une invitation à explorer les contrastes entre la vie et la mort, la nature et la modernité.
Plus loin, une autre pièce interroge le lien entre l’homme et la pollution à travers des feuilles de bananes mortes qui jonchent le sol, tandis qu’en arrière-plan, une nature en filigrane suggère l’urgence de sa préservation.
Maya Inès Touam ne se contente pas de capturer la nature ; elle dialogue avec elle. Les récits oraux et visuels se croisent dans une mise en scène où chaque élément, de la couleur au contraste, a son importance. « Elle recrée un univers où chaque détail résonne avec l’histoire de la région et les enjeux de son environnement », souligne la directrice. Une approche qui trouve un écho puissant dans les compositions aux accents anthropologiques et artistiques de l’exposition.
Les oeuvres, tels des fragments d’une mémoire collective, racontent aussi des histoires humaines. À travers des herbiers photographiques, des fresques vivantes ou encore des objets symboliques, inspirés d’Henri Matisse, l’artiste célèbre les hommes et les femmes qui participent à la préservation du patrimoine naturel. Une photo, par exemple, montre une scène où hommes et femmes incarnent à la fois la force et la grâce dans la végétation avec chorégraphie du labeur.
« Déeyante ak àdduna » s’inscrit dans le cadre du Partcours et des Off de la Biennale de Dak’Art. Ce projet, soutenu par le Fonds de dotation Compagnie fruitière et réalisé en collaboration avec des artisans locaux, illustre les interconnexions profondes entre l’humain et la nature. « Pour Maya Inès Touam, chaque territoire traversé est une matière vivante qu’elle transforme en poésie visuelle », confie Ken Aïcha Sy.
À travers ses œuvres, l’artiste nous rappelle avec puissance la fragilité et la beauté de notre lien avec la nature.
L’exposition ne se contente pas de montrer, elle engage. En suivant les pas de Maya Inès Touam, le spectateur devient un voyageur, invité à naviguer entre les histoires tissées par la terre et les eaux. Pour l’artiste, chaque image est une porte ouverte vers une réflexion plus large sur notre place dans l’univers.
Ainsi, « Les murmures du vivant » transcende l’art pour devenir une véritable expérience sensorielle et intellectuelle. Un voyage où la poésie de l’image et la puissance du récit se rencontrent pour célébrer la vie dans toute sa splendeur et sa complexité.
BAKARY SARR PRECONISE DES MESURES URGENTES POUR LA PRÉSERVATION DE L'ÎLE DE GORÉE
L’urgence de préserver l’île de Gorée, patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1978, a été réaffirmée, hier, par Bacary Sarr, secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, lors d’une visite de travail.
Lors d’une visite de travail, hier, sur l’île de Gorée, le secrétaire d’État à la Culture, Bacary Sarr, a mis en lumière l’urgence d’intervenir pour préserver ce site classé au patrimoine mondial de l’Unesco. L’érosion côtière et la dégradation du patrimoine bâti, dit-il, nécessitent des actions multisectorielles rapides.
L’urgence de préserver l’île de Gorée, patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1978, a été réaffirmée, hier, par Bacary Sarr, secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, lors d’une visite de travail. « L’érosion est en train de faire son travail et n’attend personne. Il faut prendre des mesures urgentes pour sauver cette île emblématique », a-t-il déclaré. Cette visite s’inscrit dans les instructions données par le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, invitant le ministère de la Culture à évaluer l’état des lieux des sites historiques tels que Gorée et Carabane, afin de déterminer les actions nécessaires à leur conservation. « Nous avons voulu répondre à ces directives en diagnostiquant les enjeux spécifiques à Gorée, un site à la fois culturel et naturel, avec une valeur unique pour les mémoires passées et actuelles », a souligné M. Sarr.
Accompagné de responsables municipaux, d’universitaires et d’experts, le secrétaire d’État a visité plusieurs lieux emblématiques, notamment l’ancien Palais du gouverneur Roume et la mosquée de Gorée, tout en constatant les dégâts causés par l’érosion côtière et l’usure du temps. Au-delà des constats techniques, cette visite a permis de mettre en lumière les difficultés sociales auxquelles sont confrontés les habitants de l’île. C’est dans ce cadre qu’une réunion d’échange avec les parties prenantes s’est tenue au Centre culturel Boubacar Joseph Ndiaye. Pina Henriette Faye, adjointe au maire de la commune, Augustin Senghor, a rappelé que le cadre de vie des populations est impacté par l’état des bâtiments, souvent anciens et délabrés.
« Nous habitons un territoire où les populations doivent vivre décemment. Le fait qu’il y ait des bâtiments appartenant encore à l’État et qui ne peuvent pas être réhabilités gêne profondément. Cela empêche nos populations d’avoir un habitat décent », a-t-elle souligné, précisant que le patrimoine communal est limité à quelques infrastructures dont la mairie et le poste de santé. Elle a également évoqué une confusion fréquente concernant la propriété des bâtiments : « Tout le monde croit que tous les bâtiments de l’île appartiennent à la commune. Pourtant, certains relèvent de l’État et d’autres sont des infrastructures privées, ce qui complique leur entretien ». Malgré ces obstacles, Mme Faye s’est dite optimiste, espérant que cette collaboration entre les autorités locales et l’État débouchera sur des actions concrètes et durables.
Oumar Badiane, directeur du Patrimoine culturel national, a insisté sur la nécessité de préserver l’authenticité de l’île tout en améliorant les conditions de vie des habitants. « Le référentiel, c’est de garder en l’état tout ce qui est à Gorée, parce que cette mémoire transcende les générations. Ce site doit rester un témoignage vivant pour enseigner aux générations futures », a-t-il expliqué. Cependant, il a reconnu que la préservation du patrimoine ne doit pas se faire au détriment des besoins actuels des populations.
Selon lui, le défi consiste à conjuguer conservation et développement local, en s’assurant que les interventions ne compromettent ni l’identité du site ni la qualité de vie des habitants. Au terme de cette rencontre, le secrétaire d’État a souligné que cette visite constitue un prélude à des mesures concrètes. À l’en croire, après cet état des lieux, suivront des actions rapides pour préserver l’île, qui représente une mémoire vivante pour le Sénégal et la diaspora. « À travers une approche multisectorielle, impliquant la restauration du patrimoine bâti, la lutte contre l’érosion côtière, et le soutien au développement socio-économique, les autorités ambitionnent de donner un nouvel élan à l’île de Gorée, tout en assurant sa préservation pour les générations à venir », a-t-il confié.
Par Daouda MANÉ
INTRODUCTION DES LANGUES NATIONALES A L’ECOLE, UN IMPERATIF
Toutefois, l’enseignement des langues requiert certains préalables : le choix de la langue dans une zone doit se faire sur la base d’une étude sérieuse afin d’éviter tout rejet du projet
En Afrique, l’introduction des langues dès l’école primaire n’est pas une nouveauté. Des pays comme la Tanzanie, le Botswana, l’Éthiopie, le Kenya, le Nigeria… l’ont bien réussie. Dans ces pays, grâce à l’introduction des langues nationales à l’école, les enfants comprennent plus vite les mathématiques, les sciences, les technologies.
N’étant pas arrachés de leur environnement culturel, ces élèves comprennent vite et mieux. Chez nous, dès le début du 20e siècle, le colon a tout fait pour briser cet élan. En effet, l’initiative prometteuse de Jean Dard, instituteur français qui avait ouvert, en 1917, à Saint-Louis, la première école d’Afrique noire francophone pour enfants en majorité de couleur appelée, à cette époque, « l’enseignement mutuel » a été vite stoppée. Sa méthode pédagogique basée sur l’enseignement de nos langues, le wolof notamment, consistait « à faire acquérir aux enfants une conscience linguistique claire de leur langue maternelle avant de les faire entrer dans une langue étrangère, le français. Mais, la voie choisie par Jean Dard – le détour par la langue maternelle des enfants – nécessite une bonne maîtrise du wolof. Il l’apprend et le maîtrise au point d’en écrire une grammaire et un vocabulaire. Ses élèves peuvent ainsi lire en wolof pour ensuite traduire en français.
En procédant de cette manière, Dard s’éloigne du fameux projet méthodologique tracé par les autorités coloniales qui, d’ailleurs, ne tardent pas à réagir. En 1822, Jean Dard est démis de ses fonctions d’enseignant sous le prétexte de son inefficacité pédagogique ». (Cf. El Hadji Abdou Aziz Faty, « Politiques linguistiques au Sénégal au lendemain de l’Indépendance. Entre idéologie et réalisme politique », Mots. Les langages du politique, 106 | 2014, 13-26).
Toute langue véhiculant du savoir, contrairement à ce que le colon a voulu nous faire croire en qualifiant nos langues de patois, notre école doit donc intégrer nos langues nationales afin qu’on se libère de l’assujettissement et permettre à nos élèves d’exceller. En effet, plusieurs études ont montré que penser dans sa langue ne fait que faciliter la compréhension. Car, cela permet de surmonter les difficultés liées à la maîtrise de la langue française. Surtout dans les mathématiques, discipline qui « aide à apprendre à raisonner », comme aimait à le rappeler le Pr Mary Teuw Niane, mathématicien. De l’avis du Pr Niane, « [les mathématiques] enveloppées de culture locale ne peuvent que faciliter leur compréhension ».
Auteur du livre écrit en wolof « Nanu Xayma », Mbaye Faye, premier lauréat du Grand Prix du chef de l’État pour les Maths (2012), renchérit que « les mathématiques sont plus faciles à comprendre lorsqu’elles sont écrites et enseignées dans la langue de l’apprenant ». (Cf. Seneweb, 5 octobre 2012). Faudrait-il le rappeler, au Sénégal, depuis quelques décennies, des expériences d’enseignement bilingue avec l’introduction des langues nationales étaient nombreuses. Elles étaient l’œuvre des Ong et projets. Les résultats obtenus dans les zones d’introduction ont montré que ces élèves sont meilleurs que les autres aussi bien en français qu’en calcul.
C’est dire que rien ne s’oppose à l’utilisation de nos langues à l’école. Il est heureux que l’État ait décidé de s’inscrire dans cette voie. Déjà, en 2024, un cadre fédérateur de toutes les interventions et initiatives en matière d’utilisation des langues nationales dans le système éducatif a été mis en place. C’est le Modèle harmonisé d’enseignement bilingue au Sénégal (Mohebs) avec six langues nationales retenues : wolof, sereer, pulaar, mandinka, soninké et joola. Toutefois, l’enseignement des langues requiert certains préalables : le choix de la langue dans une zone doit se faire sur la base d’une étude sérieuse afin d’éviter tout rejet du projet. Il faut aussi, entre autres, des matériaux suffisants pour une mise en œuvre rapide, la formation des enseignants.
par Jean Pierre Corréa
LA RÉUNION HOULEUSE DU CNP
EXCLUSIF SENEPLUS - Face au tollé suscité par ses récents propos sur la gouvernance des organisations patronales, Amadou Seck, président de l'UPIC est resté ferme sur ses positions, appelant à un renouvellement des instances
Les propos tenus lors d’une émission de la TFM par Amadou Seck, évoquant un déficit de démocratie à l’interne des organisations patronales, avaient abouti à une convocation d’une réunion du CNP, plaçant ce fait au premier rang d’un ordre du jour aux allures de règlement de comptes. Selon des sources concordantes, ce fut le cas.
En effet, plusieurs participants eurent à reprocher au président de l’UPIC ses propos jugés comme dissidents, alors que « l’accusé », a, selon nos sources, avec tranquillité, rétorqué que ses propos étaient d’une part, généraux, mais qu’il les maintenait, même si certains s’étaient sentis visés par sa sortie, appelant à un renouvellement de plusieurs instances patronales. Tous les reproches faits à Amadou Seck ont semble-t-il été balayés par le président de l’UPIC, devant un président du CNP, Baïdy Agne, quelque peu gêné aux entournures, face à la direction que prenait ce débat d’un autre temps. Car, l’évidence semble être de constater l’importance prise par l’UPIC et sa gestion, qui aura valu à Amadou Seck d’être du voyage en Gambie en compagnie du Premier ministre Ousmane Sonko, et surtout les nouvelles orientations du pouvoir en place, dans sa collaboration avec le secteur privé, désorientant un peu les personnalités d’un patronat devenu archaïque dans son fonctionnement, lequel paralyse ses objectifs d’accompagnement du pouvoir en place dans les mécanismes notamment de mise en place de stratégie liées à l’emploi, des jeunes en particulier.
Le débat fut donc houleux, même si Amadou Seck, est resté droit dans ses mocassins, avant d’être orienté sur des objectifs de changer de politiques, comme à l’IPRES ou à la Caisse de Sécurité Sociale, qui faisaient partie du même ordre du jour.
Il faut maintenant espérer que les observations de Monsieur Amadou Seck soient prises en considération pour une meilleure et plus efficace participation de nos organisations patronales aux politiques publiques qui mettront notre pays sur la voie définitive du progrès et du développement.