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15 novembre 2024
CAPITAL HUMAIN ET ENJEUX DE GOUVERNANCE AU COEUR DE LA DEUXIÈME UNIVERSITÉ D’HIVERNAGE DU SUTSAS
Le Syndicat unitaire des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) a démarré, lundi à Rufisque, son Université d’hivernage sur le thème : «Le capital humain et les enjeux de gouvernance sanitaire et sociale : contribution du Sutsas.»
Le Syndicat unitaire des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) a démarré, lundi à Rufisque, son Université d’hivernage sur le thème : «Le capital humain et les enjeux de gouvernance sanitaire et sociale : contribution du Sutsas.» Cette deuxième édition va permettre de confronter les idées des différentes personnalités pour faire évoluer le secteur.
Le Syndicat unitaire des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) a démarré, lundi à Rufisque, son Université d’hivernage sur le thème : «Le capital humain et les enjeux de gouvernance sanitaire et sociale : contribution du Sutsas.» Une seconde édition qui intervient après une première auréolée de succès en 2023, selon les organisateurs. Spécialistes de la santé, universitaires, acteurs de la Société civile et responsables en provenance des 14 régions ont ainsi pris part à la cérémonie inaugurale à la salle du Cnfa baptisée, pour la circonstance, «Amphithéâtre Sidya Ndiaye», en hommage au défunt syndicaliste. Le discours d’ouverture a été prononcé par Samba Cor Sarr, directeur de Cabinet du ministre de la Santé et de l’action sociale. «L’Université d’hivernage est un espace libre de confrontation d’idées en vue de s’enrichir mutuellement, de combler des gaps et de partager des idées, des connaissances et des compétences s’il y a lieu», a indiqué Mballo Dia Thiam, à la fin de la leçon inaugurale prononcée par l’ancien ministre de la Santé Abdou Fall. «En tant que ministre de la Santé, Abdou Fall a joué un rôle crucial dans la mise en place de réformes visant à améliorer le système de santé du Sénégal», a témoigné M. Thiam, citant, entre autres, l’organisation des 1ères Assises de la santé, l’octroi des frais de mémoire, l’augmentation de la motivation nationale. «Les travailleurs de la santé et leurs organisations représentatives ont le devoir d’envisager l’avenir du mouvement syndical dans le secteur sous de nouveaux auspices», a souligné l’ancien ministre, prônant pour ce faire une réunification du mouvement syndical. «Dans ce cadre, le Sutsas, qui est héritier d’une histoire et d’une culture syndicales (…), a un grand rôle à jouer dans l’actualisation d’une démarche syndicale rénovée. D’abord dans le cadre de la réunification des travailleurs du secteur de la santé et de l’action sociale, et en même temps jeter les bases de la reconstruction de l’unité des membres de tous les corps dans une entité nationale fédérée», a ainsi exhorté M. Fall, appelant les syndicats à s’inspirer des modèles syndicaux occidentaux et des pays africains anglo-saxons. «Le syndicalisme de développement, l’option doctrinale du Sutsas, pourrait marquer une évolution qualitative dans ce sens de se faire au syndicalisme d’investissements», a relevé dans cette dynamique l’ancien ministre sous Abdoulaye Wade. C’est sur cette question et d’autres aussi que vont tourner les sessions de cette édition qui va se poursuivre jusqu’au 12 septembre.
ADIEU DIDIER, ON T’AIMAIT BIEN
Didier Roustan nous a quittés dans la nuit de mardi à mercredi à 66 ans. Le journaliste novateur et passionné a inspiré depuis ses débuts en 1976 à Téléfoot des générations de suiveurs. ...
Didier Roustan nous a quittés dans la nuit de mardi à mercredi à 66 ans. Le journaliste novateur et passionné a inspiré depuis ses débuts en 1976 à Téléfoot des générations de suiveurs. So Foot lui doit beaucoup. Sa triste disparition nous laisse un peu orphelins.
S’il existe un « esprit So Foot », alors Didier Roustan y a beaucoup contribué. Directement ou de façon plus subliminale. La transversalité Foot et Culture (musique, cinéma, littérature, médias, politique, anthropologie) chère à So Foot, Didier l’avait déjà promue dès la fin des années 1970 quand il officiait à l’émission Télé Foot 1.
Révolution Rock !
Avec une bonne dose d’humour et de rock en stock, le maverick arrivé de Cannes à 18 ans en 1976 avait tout simplement dynamité le sport à la télé de papa, bien coiffée avec la raie au milieu. Avec Queen, les Who ou Led Zep en fond sonore, Didier scénarisait les résumés de finales de la FA Cup en images accélérées ou en arrêtant pile sur un plan fixe un tir de Stapleton… « Et alors ? But ou pas but ? Suspense… » Et but, bien sûr, sur le riff de Whole Lotta Love ! Delio Onnis est dans la surface de réparation adverse comme dans son salon ? Et bingo ! Didier, le beau gosse au teint mat, interviewe le goleador argentin sur la pelouse du stade de la Vallée du Cher du FC Tours, dans les 16 mètres aménagés comme une salle de séjour ! Avec sofa, table basse, téléviseur, commode, luminaire et téléphone. On était très, très loin de la tisane dominicale de Stade 2.
La pratique du ballon rond exercée comme libéro à un niveau plus qu’honorable au niveau régional avec les Cadets de l’AS Cannes (champions du Sud-Est), avec même un appel du pied de Robert Domergue, le coach des A de Cannes alors en D2, pour aller s’entraîner avec les pros, lui apportera à la télé l’expertise affûtée du ballon rond. Parce que c’est la voie du journalisme qu’il choisira plutôt que de passer pro, une ambition qu’il n’a jamais eue. Dans un entretien pour So Foot dans le numéro 194 paru en mars 2022, Didier s’était penché avec introspection sur ce poste de libéro qui dépassait son admiration pour le classieux Franz Beckenbauer : « Libéro, parce que je suis Balance, un signe d’air, avec un besoin permanent de liberté et comme le mot libéro veut dire “libre”… C’est celui qui doit plus qu’un autre analyser l’ensemble du jeu et qui doit compenser, assumer de grandes responsabilités à un poste où on est gardien bis, l’avant-dernier rempart. Libre et responsable, ça convenait bien à mon caractère, car je suis très collectif. J’ai toujours été un peu “révolté”, contre toutes formes d’injustice, j’ai passé ma vie à me dévouer pour les autres et pour aider chaque fois que j’ai pu aider. J’aime bien m’occuper des autres. » Et il le prouvera plus tard au sein de l’AIFP et à la tête de Foot Citoyen.
La Roustanie
À sa passion enragée du football, le libéro fan de Kaiser Franz, donc, cultive le goût du beau football offensif incarné par Pelé, son idole d’enfance, et par Johan Cruyff, son héros d’adolescence. La révolution Roustan, admirateur de Che Guevara, tenait aussi au fait que Didier était un enfant du rock, de la télé et de mai 68. Ce cocktail détonnant a fait germer une culture foot à la française originale, esthétique et rock’n’roll. Avec lui, parmi d’autres innovateurs, notre passion foot est devenue « sensibilité » foot. Un univers commun où on se retrouve à vibrer de joie ou de tristesse à travers les dribbles de Diego, le col relevé de Canto, l’Ajax 2019, l’OM de Bielsa, les larmes de Baggio, le Ballon d’or de Modrić, les bitures de Grealish, le Don’t Look Back in Anger jouée par la Garde républicaine au Stade de France, la Bombonera sous la pluie, les pitreries de Yamal et Williams ou les punchlines d’Omar da Fonseca… Didier était porteur de toute cette poésie foot partagée entre initiés et forcément incomprise du grand public.
‘’J’ai toujours été un peu “révolté”, contre toutes formes d’injustice, j’ai passé ma vie à me dévouer pour les autres et pour aider chaque fois que j’ai pu aider. J’aime bien m’occuper des autres’’. Didier Roustan dans So Foot en mars 2022
Didier a été un compagnon de route du So Foot des tout débuts. Tout comme Pierre-Louis Basse (Europe 1), Darren Tulett (Canal +) ou Christophe Crénel (Ouï-FM), il a été une sorte de parrain un peu distant, mais souvent bienveillant à faire la promo de ce magazine nouveau et footraque dans lequel il se reconnaissait sans doute un peu. En 2022, avant de lancer son application sur la Roustanie, il avait émis le souhait de cet entretien à So Foot et sa bande d’allumés connectés à la même « sensibilité foot ». Pour nous, il avait balayé sa vie, son œuvre, plutôt que sa « carrière », un mot qui le définissait si mal malgré un parcours majeur à TF1, Canal + et France Télévision.
Rare journaliste à s’être opposé à Bernard Tapie du temps de Téléfoot qu’il dirigeait (« Tapie voulait avoir Téléfoot avec lui »), il a aussi féminisé son service des sports en imposant Marianne Mako, la protégeant ensuite des critiques. Sur Canal, on se souviendra de ses reportages omnisports au long cours, Mag Max, sur le foot, la boxe, le cyclisme ou la NBA, et lors du Mondial US 1994, il avait eu l’idée sensas de commenter les matchs avec son pote Éric Cantona, tous deux casquettes à l’envers. Pas mal pour un gars qui ne parlait aucune langue étrangère, mais qui baragouinait à merveille l’anglais, l’espagnol et l’italien ! Sa situation professionnelle majuscule, il l’a abandonnée pour se lancer en 1995 avec Cantona et Maradona dans l’aventure de l’AIFP (Association internationale des footballeurs professionnels), syndicat de joueurs éphémère qui s’est achevé dans l’échec et la dépression en 1999…
Foot Citoyen, sa fierté
Revanche posthume : Didier nous a quittés à l’orée de la saison 2024-2025 démentielle et surchargée, fustigée par beaucoup de grands coachs et joueurs, tel Kevin De Bruyne. En 1995, Diego et Canto dénonçaient déjà au sein de l’AIFP les cadences infernales… Mais comme Didier a le goût des autres, il lance en 2003 l’association Foot Citoyen, sans doute l’engagement public personnel dont il était le plus fier et dont il voulait qu’on se souvienne : « Comme je suis con comme la lune, je sors épuisé d’un combat pour repartir dans un autre combat ! Mon côté Don Quichotte, oui. Y a une forme de naïveté… Foot Citoyen, c’était une association qui prône les valeurs de respect, de fair-play et de tolérance dans le football amateur, notamment auprès des jeunes. Foot Citoyen s’est arrêté en 2017 : 15 ans de bénévolat intense, à dormir souvent sur la moquette, comme du temps de l’AIFP, et qui m’a coûté l’autre bras. J’y croyais et j’ai fait de nombreux dons, presque 250 000 de ma poche… J’ai pris beaucoup de risques pour ces deux “combats”, l’AIFP et Foot Citoyen. C’est mon côté engagé et ça représente près de 20 ans de ma vie quand même. »
L’Équipe TV avait fini par le canoniser de son vivant avec le titre de président à vie de L’Équipe du soir. El Presidente aurait mieux convenu à ce dingue de foot sud-américain (« La Roustanie, c’est un pays virtuel vers les côtes Atlantique de l’Amérique du Sud, aux environs de Montevideo, Buenos Aires, São Paulo ») qui allait constamment se ressourcer en Argentine, humer l’atmosphère populaire des stades du pays. On l’a souvent caricaturé en pépé grincheux du football actuel, soi-disant nostalgique invétéré du football « d’avant ». Mais derrière cette posture de Tatie Danielle qu’il surjouait avec humour, Didier neutralisait plutôt la dictature de l’instant, intolérante et versatile, pour s’inscrire dans le temps long et établir à travers les héros et les grandes équipes du passé la permanence du talent, du beau. Avec le souci fétichiste des beaux maillots ou des beaux gestes !
Didier vénérait ainsi Pelé et Maradona, mais sans jamais sous-évaluer les cracks plus actuels comme Messi, Iniesta, Pirlo ou Benzema. En 2023, la sortie de son livre Puzzle (Editions Marabout) et la longue tournée promotionnelle qui a suivi auront été l’occasion pour lui de rencontrer ses nombreux admirateurs, ses « braves » comme il les appelait au moment de ses vidéos fourmillant de digressions sur le site de L’Équipe tout au long des années 2010. « Au fond de moi, je suis toujours comme le titre de la chanson de Paul Simon ‘Still crazy after all these years », glissait-il l’œil malicieux. Filant les métaphores musicales, Didier citait souvent une autre de ses chansons préférées, Long Time Gone, de Crosby, Stills & Nash, qui « parle de ce long moment difficile avant l’aube où tu revisites le long chemin parcouru et celui qui reste à accomplir ». Le long chemin parcouru de Didier aura été un accomplissement.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 13 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, EnQuête, Libération, L'As, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le jour
Baadoolo - Ça nara dpgera !
Bon, bettoul kenn nak ! Dpg dou am. Té Ousmane waxonna ko. Tioowli tioowli, Diomaye savait qu’il n’y aurait pas de grand oral. Les députés de Benno et tous les Sénégalais aussi. Ils ont décidé daal que ça nara dpgera ! Il faudra remixer «Signature» de Ndèye Seck parce que la main de Diomaye n’a pas tremblé quand il imposait le 13, quand il rappelait ses prérogatives constitutionnelles. OK. Aytia nous dem élections. Que le meilleur gagne !
Corruption présumée d’un policier Le «yoolé» de Guy Marius salué par le ministère de l’Intérieur
C’est le premier gros poisson qui a mordu à l’hameçon de la lutte contre la corruption. Il s’agit d’un policier qui a été dénoncé par Guy Marius Sagna et que les services de Jean Baptiste Tine ont salué. «Le ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique remercie l’honorable député Guy Marius Sagna pour avoir signalé un acte de corruption impliquant un policier. Une enquête est en cours pour identifier les personnes en cause et appliquer les sanctions nécessaires le cas échéant», a posté le ministère. Avant d’ajouter : «Nous restons fermement engagés contre la corruption et invitons les citoyens à signaler de tels actes sur notre ligne dédiée.» Un chauffeur de taxi aurait remis de l’argent à un agent de la circulation à hauteur du pont de l’émergence ce jeudi.
Coupure générale d’électricité Les explications de la Senelec
Une coupure d’électricité de plus de 6h de temps a touché plusieurs localités du pays, ce jeudi 12 septembre. Dans un communiqué, la Société nationale d’électricité (Senelec) a fait savoir qu’il s’agit d’un incident. «Senelec informe son aimable clientèle qu’un incident survenu ce matin au poste de Hann a entraîné la perte du réseau interconnecté de l’Omvs et des perturbations sur la distribution de l’électricité. Senelec présente ses excuses à sa clientèle pour ces désagréments indépendants de sa volonté», lit-on dans la note. Finalement, c’est un peu avant 19h que l’électricité a été rétabli, causant ainsi beaucoup de désagréments aux usagers.
Dissolution de l’Assemblée - Malick Gakou applaudit et attend une majorité absolue aux Législatives
Depuis Londres, Malick Gakou soutient «parfaitement la décision du président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale». Selon le leader du Grand parti, «en choisissant le changement systémique» à travers l’élection du Président Bassirou Diomaye Faye au premier tour, le peuple sénégalais a décidé «d’amorcer les mutations et transformations pour changer le Sénégal de manière irréversible». Il trouve donc cette décision «historique» qui «appelle à la responsabilité du peuple sénégalais à donner la majorité absolue au président de la République et à sa majorité politique sous la conduite du Premier ministre Ousmane Sonko avec une victoire éclatante aux prochaines élections législatives».
Fonds de solidarité africain Abdourhamane Diallo confirmé au poste de Directeur général
Assurant depuis 2023 l’intérim, après le décès de son prédécesseur malien, Abdourhamane Diallo a été confirmé au poste de Directeur général du Fonds de solidarité Africain (Fsa). Il a été choisi au terme d’un long processus d’appel à candidatures, de sélection et d’audition devant les administrateurs. Le cadre sénégalais a été, ces dernières années, la pièce maîtresse du Fsa, en tant que Directeur central en charge des Finances. Il avait par ailleurs, en charge la mobilisation des ressources et l’élargissement de la base actionnariale du Fsa. Ayant une expérience éprouvée dans les levées de fonds, l’ingénierie et l’organisation, il a été le principal artisan de la certification du Fonds à la norme ISO 9001 Version 2015. M. Diallo a également mené l’Institution à la notation financière internationale. Sa nomination à cette fonction, illustre ainsi la qualité excellente de l’expertise sénégalaise au sein des Institutions internationales et contribue au rayonnement de notre pays.
Affaire Cheikh Omar Diagne Le préfet de Dakar interdit la manifestation de ce vendredi
Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et ses camarades, qui avaient prévu pour ce vendredi, une manifestation pour dénoncer les propos tenus par Cheikh Omar Diagne contre des chefs religieux du Sénégal, dont Serigne Touba et Mame El Hadj Malick Sy, vont devoir déchanter. Le préfet de Dakar a en effet, interdit la manifestation. Et pour motiver sa décision, il a évoqué des «risques réels de troubles à l’ordre public, entrave à la libre circulation des personnes et des biens». Pour rappel, la manifestation était prévue après la grande prière du vendredi à la mosquée Massalikoul Djinane de Colobane.
LES ETATS-UNIS SOUTIENNENT DEUX SIÈGES PERMANENTS POUR L'AFRIQUE AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU
Cette proposition s'inscrit dans la volonté d'offrir une plus grande représentativité à l'Afrique au sein de cet organe clé des Nations unies, mais se heurte aux défis liés à l'avenir du droit de veto et à l'équilibre des pouvoirs.
Les Etats-Unis ont annoncé jeudi leur soutien à la création de deux sièges permanents au Conseil de sécurité de l'ONU pour des pays africains, mais sans droit de veto, dans le cadre d'une réforme hypothétique de cet organe clé des Nations unies.
"Les Etats-Unis soutiennent la création de deux sièges permanents pour l'Afrique au Conseil", a déclaré l'ambassadrice américaine à l'ONU Linda Thomas-Greenfield lors d'une conférence organisée par le centre de réflexion Council on Foreign relations. En septembre 2022, le président Joe Biden avait donné un nouvel élan aux discussions sur la réforme du Conseil, soutenant à la tribune de l'Assemblée générale la revendication de sièges permanents pour l'Afrique et l'Amérique latine, sans autre précision à l'époque.
Cela s'ajoute à leur soutien pour des sièges permanents réclamés par le Japon, l'Allemagne et l'Inde. Le Conseil de sécurité compte 15 membres: cinq permanents (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Chine, Russie) qui détiennent un droit de veto et dix élus pour deux ans qui représentent les différentes régions géographiques, dont trois pour l'Afrique. "Le problème est que ces sièges élus ne permettent pas aux pays africains d'apporter le bénéfice de leur connaissance et de leur voix au travail du Conseil", a estimé Linda Thomas-Greenfield.
Elle a par ailleurs plaidé pour un siège non permanent pour les petits Etats insulaires en développement, sans préciser le nombre total de membres permanents et non permanents que pourrait compter le Conseil. Si la plupart des Etats membres de l'ONU reconnaissent l'injustice de la représentation au Conseil de sécurité largement héritée de l'après-Seconde Guerre mondiale, la question de sa réforme est un véritable serpent de mer à l'aboutissement plus qu'incertain compte tenu des vues diverses sur la future composition et l'avenir du droit de véto.
Cette réforme nécessiterait l'adoption puis la ratification par deux-tiers des 193 Etats membres, dont les cinq membres permanents du Conseil. Un des points les plus délicats est l'avenir du droit de véto des membres permanents. "Nous avons dit par le passé que nous ne soutenons pas l'extension du véto et que nous ne soutenons pas l'abolition du véto, et cette position n'a pas changé", a insisté un haut responsable américain jeudi.
LE GROUPE PARLEMENTAIRE BENNO RÉAGIT À LA DISSOLUTION DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE
Benno Bokk Yakaar estime que cette décision vise à empêcher le dépôt d'une motion de censure par la majorité parlementaire, une manœuvre perçue comme un détournement des institutions démocratiques du pays
Le 12 septembre 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a pris une décision qui bouleverse l'équilibre politique du Sénégal en prononçant la dissolution de l'Assemblée nationale. Cette action met fin au mandat des députés de la 14ème législature, suscitant des réactions fortes, notamment du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY).
Le groupe BBY, majoritaire à l'Assemblée nationale depuis les élections législatives de 2022, a pris acte de la décision présidentielle, mais ne cache pas son indignation. Dans un communiqué officiel, Abdou Mbow, Président du groupe parlementaire BBY, a dénoncé ce qu'il qualifie de "parjure" de la part du Président Faye. Le groupe fustige le timing de la dissolution, survenant en pleine session extraordinaire et à la veille de la déclaration de politique générale que le Président avait lui-même convoquée.
BBY estime que cette décision vise à empêcher le dépôt d'une motion de censure par la majorité parlementaire, une manœuvre perçue comme un détournement des institutions démocratiques du pays.
Des accusations d’abus de pouvoir
Le communiqué du groupe BBY va plus loin en accusant le Président et son Premier ministre de manipuler les institutions pour servir leurs propres intérêts politiques. Ces derniers, selon BBY, cherchent à dissimuler leur incapacité à résoudre les problèmes des citoyens sénégalais tout en consolidant leur pouvoir à travers des tactiques jugées "cyniques".
Pour Abdou Mbow, cette dissolution est une tentative flagrante de faire taire l'opposition parlementaire et d'éviter tout débat démocratique sur la gestion du pays. "Ces deux hommes s'amusent de nos institutions pour satisfaire leurs besoins politiques urgents", a déclaré Mbow.
Appel à la mobilisation citoyenne
Le groupe BBY a lancé un appel aux Sénégalais, les invitant à se mobiliser contre ce qu'il qualifie de dérive autoritaire. Ils encouragent les citoyens à utiliser les prochaines élections législatives comme une opportunité pour sanctionner ce qu’ils considèrent être une "gouvernance irresponsable".
Cette situation place le Sénégal à un carrefour politique important, où les choix des citoyens dans les prochains mois seront déterminants pour l'avenir démocratique du pays.
Cela correspond mieux au format d'un article, avec une structure plus journalistique.
ANTA BABACAR NGOM APPELLE À UNE RÉPONSE URGENTE APRÈS LES DRAMES DE MBOUR ET DE NDANGALMA
Lors d’un point de presse tenu aux Almadies, la présidente du mouvement ARC a dénoncé les tragédies répétées sur les routes et en mer. Elle exige une mobilisation collective pour mettre fin à cette « hécatombe »
Les réactions des politiques s’enchainent après le chavirement d’une pirogue au large de Mbour. Lors d’un point de presse tenu ce mercredi, en marge de la réception de la communauté mandingue aux Almadies, Anta Babacar Ngom Diack a dénoncé les drames répétés sur les routes et en mer et exigé une «réponse nationale urgente face à cette hécatombe».
Après avoir rappelé les tragédies précédentes, la présidente du mouvement Alternative pour une relève citoyenne (Arc) a indiqué que «le drame de Mbour et l’accident de Ndangalma n’en sont que les plus récentes illustrations », soulignant que «nous ne devons jamais nous habituer à ce décompte macabre».
La candidate malheureuse à la dernière Présidentielle a dénoncé «l’inefficacité des mesures actuelles» et souligné «la nécessité d’une mobilisation immédiate et collective». Face à «ces vies perdues», «ces familles brisées et ces destins fauchés», elle dit : «Nous devons prendre nos responsabilités et agir de manière décisive.»
Anta Babacar Ngom a, par ailleurs, déploré la «politisation stérile de ces tragédies». Elle a ainsi appelé le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye à «convoquer d’urgence une concertation nationale, impliquant tous les acteurs de la société civile, les experts en sécurité, ainsi que les forces vives de la nation. Les mesures préconisées devront être mises en œuvre avec la plus grande rigueur. Cela demandera de la détermination, du courage, de la constance et un suivi sans faille».
DIOMAYE BRANDIT LA FORCE DU DROIT
Face à une opposition qu'il accuse de violer la Constitution, le président de la République dit utiliser les outils légaux à sa disposition pour imposer son agenda, à travers la dissolution de l'Assemblée nationale
Le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé jeudi la dissolution de l'Assemblée nationale, invoquant "la force du droit" face à ce qu'il qualifie d'obstruction systématique de l'opposition.
Dans son allocution, il a déclaré : "L'ordre politique sous mon magistère ne supplantera jamais l'ordre légal." Le chef de l'État a ensuite énuméré une série de griefs contre la majorité parlementaire, dont "le refus" d'organiser le débat d'orientation budgétaire le 29 juin, le rejet, le 29 août, d'un projet de loi constitutionnel visant à supprimer le Haut Conseil des collectivités territoriales et le Conseil économique, social et environnemental, l'usurpation présumée des prérogatives présidentielles en fixant unilatéralement la date de la déclaration de politique générale.
Face à ces actions, Diomaye Faye affirme qu'il est allé de son devoir juridique, éthique et moral de ne céder la moindre parcelle de tolérance aux "contempteurs de la loi."
Il ainsi a invoqué l'article 87 de la Constitution pour dissoudre l'Assemblée. De nouvelles élections législatives sont prévues pour le 17 novembre 2024.
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LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES FIXÉES AU 17 NOVEMBRE
Le président de la République en a fait l’annonce à l’occasion d’un discours à la nation annonçant la dissolution de l'Assemblée nationale.
Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale et la tenue le 17 novembre prochains d’élections législatives anticipées.
Le président de la République en a fait l’annonce à l’occasion d’un discours à la nation.
”En vertu des pouvoirs qui me sont conférés par l’article 87 de la Constitution, et après avoir consulté le Conseil Constitutionnel sur la bonne date, le Premier Ministre et le Président de l’Assemblée nationale, sur l’opportunité, je dissous l’Assemblée nationale. La date des élections législatives est ainsi fixée au dimanche 17 novembre 2024”, a dit le chef de l’Etat.