SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
7 avril 2025
VIDEO
YAFERA, LE COMBAT QUOTIDIEN D’UN VILLAGE POUR LA RECONSTRUCTION
À Yaféra, la terre est le socle de tout. Les champs d’arachides et de riz nourrissent les familles et constituent leur principale source de revenus. Mais cette année, les récoltes ont disparu sous les eaux.
Papa Abdoulaye SY, envoyé spécial à Bakel |
Publication 18/01/2025
Il y a trois mois, le calme qui définissait Yaféra, un petit village agricole niché à quelques kilomètres de Bakel, a été violemment perturbé par des inondations d’une ampleur sans précédent. Si les habitants ont eu la chance de ne pas déplorer de pertes humaines, les conséquences matérielles ont été dévastatrices. Depuis, la vie de cette communauté s’est transformée en un combat quotidien, où chaque jour est un pas de plus vers la reconstruction.
À Yaféra, la terre est le socle de tout. Les champs d’arachides et de riz nourrissent les familles et constituent leur principale source de revenus. Mais cette année, les récoltes ont disparu sous les eaux.
Adama Timéra, fils du chef du village et agriculteur, décrit la situation avec une profonde tristesse : « Nous n’avons rien pu sauver. Pas une seule cacahuète. Même le foin, que les femmes ramassent pour les animaux, a été emporté. » Sans récoltes à mettre de côté, les greniers restent désespérément vides, et l’insécurité alimentaire s’installe. Pour aggraver les choses, le prix des arachides, désormais fixé à 1 000 FCFA le kilo, rend l’accès à la nourriture encore plus difficile.
Malgré tout, certains habitants tentent de se relever en se tournant vers des cultures de contre-saison, comme les patates douces ou les haricots. Mais ces efforts, bien que louables, sont loin de combler les besoins croissants de la communauté.
Les habitations, construites en banco, n’ont pas résisté à la violence des intempéries. Sur 74 maisons endommagées, 26 sont devenues inhabitables, tandis que les autres sont marquées de profondes fissures, menaçant à tout moment de s’effondrer. Beaucoup de familles vivent aujourd’hui sous des tentes fournies par des associations locales et l’État du Sénégal. « Ces tentes ne sont pas faites pour durer », raconte Khalilou Keita, un sinistré. « La nuit, il fait un froid glacial, et le jour, c’est une véritable fournaise. »
Ces conditions de vie précaires exposent les habitants à des problèmes sanitaires croissants. Une seule toilette est disponible pour toutes les familles vivant sous les tentes, ce qui favorise l’apparition de maladies comme la diarrhée ou les infections cutanées. Pourtant, la solidarité entre les villageois reste forte. Les familles partagent le peu qu’elles possèdent, et malgré les difficultés, les enfants continuent de se rendre à l’école.
Inquiétudes
Mais avec le Ramadan qui approche, les inquiétudes se font plus pressantes. « Nous n’avons aucun moyen de conserver les aliments. Avoir un réfrigérateur changerait tout », confie Ibrahima Traoré, qui, comme beaucoup d’autres, lutte pour maintenir une lueur d’espoir sous ces bâches de fortune.
Dans ce contexte difficile, la communauté s’organise. Amada Timéra, à la tête de la commission inondation, travaille sans relâche pour mobiliser des ressources et répondre aux besoins les plus urgents. « Nous faisons de notre mieux, mais nos moyens sont limités », explique-t-il. Des experts et fils du village, comme Mamadou Bouna Timéra, géographe à l’Université Cheikh Anta Diop, ont proposé des solutions durables : construction de bassins de rétention, amélioration des infrastructures et réorganisation des zones résidentielles. Cependant, ces projets nécessitent des financements conséquents, qui se font attendre.
À l’approche de la prochaine saison des pluies, l’angoisse grandit. « Si rien n’est fait, nous risquons de revivre le même cauchemar », avertit Adama Timéra. Les priorités sont claires : reconstruire des maisons solides, améliorer les conditions sanitaires et sécuriser l’accès à l’eau potable. Mais pour cela, la communauté a besoin de soutien.
Malgré tout, les habitants de Yaféra gardent foi en l’avenir. Ils puisent leur force dans leur solidarité et dans l’aide de proches vivant à l’étranger. « L’État a apporté un début de solution, mais cela ne suffit pas », déclare Boubacar Babi, agriculteur et sinistré. « Ce que nous voulons, ce n’est pas de la charité, mais les moyens de nous relever. »
Dans ce village marqué par les épreuves, la volonté de reconstruire est palpable. Khalilou Keita résume l’état d’esprit de ses voisins : « Nous ne demandons pas grand-chose. Juste une chance de reprendre le cours de nos vies. »
Yafféra est aujourd’hui un symbole de résilience et d’espoir. Avec un soutien adapté et des actions concrètes, ce village pourrait redevenir le havre paisible qu’il était autrefois.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil,
BALLOU, LA NOUVELLE VIE, TROIS MOIS APRÈS LA CRUE DU FLEUVE
Plus de 210 maisons détruites, des terres fertiles submergées et des infrastructures anéanties ont laissé place à un décor de désolation. Trois mois après, les habitants, livrés à eux-mêmes, luttent pour reconstruire leur vie.
Certaines tragédies s’écrivent dans le silence des ruines, où chaque mur effondré raconte un chapitre de désolation. C’est le cas de Ballou, un paisible village situé à 35 kilomètres de Bakel, brutalement frappé par une crue dévastatrice. Le 12 octobre dernier, des eaux incontrôlables ont bouleversé le quotidien de ses habitants, plongeant la communauté dans une crise sans précédent.
En quelques heures, plus de 210 maisons ont été réduites en décombres, des champs fertiles engloutis, et des infrastructures fragiles balayées. Depuis, les jours passent, marqués par l’absence de secours. Les villageois n’ont d’autre choix que de s’appuyer sur leur solidarité et leur espoir pour survivre à cette épreuve.
Au cœur de ce désastre, une figure familière se dresse : Sourakhata « Tchioula » Nianghane. Casquette bien en place, il arpente les rues inondées sur sa moto. À chaque halte, il prête une oreille attentive, réconforte ou partage une histoire marquée par la douleur.
« Cette maison-là abritait une famille de plus de 10 personnes. Aujourd’hui, ils dorment sous une tente de fortune, » confie-t-il d’une voix chargée d’émotion, en désignant ce qui reste d’une habitation : des murs lézardés, un toit à terre. Tout autour, le même tableau de désolation.
Les nuits sont froides et interminables. Les enfants, exposés aux maladies, dorment dans des tentes, entourés de chiens errants, tandis que les femmes, piliers de leurs foyers, tentent de maintenir une apparence de normalité malgré la pénurie de nourriture et d’eau potable.
« Nous avons attendu de l’aide, mais elle n’est jamais venue, » déplore Sourakhata, sans détour. Ni provisions, ni abris, ni promesses concrètes n’ont été apportés. Ballou semble effacé des cartes. Les rares magasins du village sont vides, et les biens essentiels ont été emportés par les eaux.
Pire encore, la mairie a vu ses archives administratives détruites. Ces pertes invisibles accentuent l’incertitude, laissant les habitants désemparés face à l’avenir.
Malgré tout, des signes d’espoir subsistent. Les jeunes, notamment ceux partis étudier à Dakar, ont répondu à l’appel. « Ils sont revenus, laissant tout derrière eux pour nous aider, » témoigne Sourakhata, entre fierté et reconnaissance. Leur soutien a ravivé l’espoir des sinistrés.
« On ne peut pas revivre ça »
Ils ont retroussé leurs manches pour déblayer les débris, distribuer les maigres ressources disponibles et, surtout, rappeler aux villageois qu’ils ne sont pas seuls. Pourtant, leur énergie et leur détermination ne suffiront pas à combler l’urgence criante de moyens extérieurs.
« Ce que nous traversons aujourd’hui est un échec collectif, » admet Sourakhata. Selon lui, reconstruire Ballou ne doit pas se limiter à rebâtir des murs. Il appelle à des solutions durables : des infrastructures adaptées, un système de drainage efficace et une meilleure anticipation des catastrophes naturelles. « On ne peut pas revivre ça. Des mesures doivent être prises, » insiste-t-il.
Malgré les épreuves, les habitants de Ballou gardent la tête haute. Leur résilience est une source d’inspiration. « Nous avons tout perdu, sauf notre espoir. Avec de l’aide, nous pourrons tout recommencer, » affirme Sourakhata, déterminé, le regard tourné vers l’avenir.
Ballou, bien que meurtri, refuse de céder. Ce village attend un geste concret, un soutien pour renaître de ses cendres. Car derrière chaque maison détruite se cachent des vies, des rêves et une communauté qui ne demande qu’une chose : une seconde chance.
LES AVOCATS DE FARBA NGOM DÉNONCENT UN FLOU AUTOUR DES ACCUSATIONS
Lors d’un point de presse tenu ce vendredi, Me Doudou Ndoye, avocat du député a souligné l’absence de charges formelles contre son client, cité dans une affaire portant sur 125 milliards de FCFA.
iGFM (Dakar) "Nous sommes quatre avocats et personne ne sait de quoi on lui reproche", a déclaré, ce vendredi, Me Doudou Ndoye, un des avocats du député Farba Ngom cité dans l'affaire des 125 milliards CFA.
"Farba Ngom n'est pas encore dans la justice. Chacun dit ce qu'il veut, dans les médias, mais il faut préciser qu'il n'est pas entre les mains de la justice. On voit que l'assemblée nationale parle de levée d'immunité parlementaire. Comme il est député, qui relève des suffrages universelles, c'est tous les Sénégalais qui ont voté pour lui. C'est le peuple qui a voté pour qu'il soit son représentant.
C'est une voix autorisée et sa liberté a fait l'objet d'un débat et donc il a le droit d'être défendu, c'est la constitution qui l'a dit. C'est la procédure judiciaire, il a le droit d'être défendu. C'est notre devoir nous avocats de défendre qui que ce soit.
Il n'a reçu aucun papier avec lequel il est dit on vous reproche d'avoir fait telle ou telle chose. Nous les avocats, on n'a rien reçu, la presse parle de rapport CENTIF, alors qu'il n'a pas été appelé pour qu'il réponde. Notre rôle n'est pas de passer à lire les communiqués. Nous sommes quatre avocats et personne ne sait de quoi on lui reproche si ce n'est une lettre du ministère de la justice, qui a demandé la levée de son immunité. Pourquoi je lève ? Il faut un dossier complet. Mais parce que le ministère l'a demandé, quel que soit votre camp, gagner mais gagner proprement, décider mais décider proprement.
Nous ne faisons que notre travail, nous ignorons ce qui se passe, Farba Ngom n'a jamais vu quelque chose qu'on lui reproche. S'il est coupable, il sera poursuivi, mais attendez qu'il ait tord ou qu'il soit coupable", a-t-il déclaré, ce vendredi lors d'un point de presse.
Son collègue, Me Baboucar Cissé a également abondé dans le même sens, précisant que Farba Ngom n'a jamais eu connaissance d'un report de la CENTIF qui l'a épinglé. "C'est un homme d'affaire, car il n'a jamais dirigé un denier public. Il a le droit de faire des affaires pour s'enrichir, a soutenu Me Cissé, indiquant que Farba a décidé de trouver des avocats au cas où il serait poursuivi.
A noter que les deux autres avocats sont : Me Jacques Pascal Gomis et Me Alassane Cissé.
VIDEO
LA RICHESSE N'EST PAS UN DÉLIT, PLAIDENT LES AVOCATS DE FARBA NGOM
Les conseils du député dénoncent une justice expéditive qui n'aurait même pas pris la peine d'entendre leur client avant de lancer les poursuites. La défense dénonce ce qu'elle qualifie de "procès de la réussite"
Dans une conférence de presse tenue ce 17 janvier 2025 à Dakar, le collectif d'avocats constitué pour la défense du député Farba Ngom a fait le point sur la procédure de levée d'immunité parlementaire visant leur client.
Selon les révélations des avocats, cette procédure fait suite à une demande du procureur général près la cour d'appel de Dakar, transmise au ministre de la Justice le 3 janvier 2025. Cette requête serait fondée sur un rapport de la Cellule de Traitement des Informations Financières (CENTIF), dont ni le député ni ses conseils n'auraient encore eu connaissance.
Les avocats ont particulièrement insisté sur l'absence totale d'audition préalable de leur client par la CENTIF. "Monsieur Farba Ngom n'a jamais été entendu dans le cadre d'une enquête de la CTIF, il n'a jamais été confronté aux agents de la CENTIF", ont-ils souligné, déplorant que leur client ait été "jeté en pâture" à l'opinion publique.
Au cœur de cette affaire, des allégations médiatiques font état de transactions d'un montant de 125 milliards. Face à ces accusations, les avocats ont tenu à rappeler le statut d'homme d'affaires de leur client, précisant qu'il n'a "jamais eu à gérer des deniers publics" ni "occupé un poste ministériel" sous le régime précédent de Macky Sall.
Dans un communiqué signé par Maîtres Pascal Jacques Pascal Gomis, Guedel et associés, ainsi que plusieurs autres avocats, le collectif a formellement demandé le respect des procédures judiciaires. Ils réclament notamment la conduite d'une enquête préliminaire conforme à l'article 77-98 du code de procédure pénale, issu de la loi 2023-14 du 2 août 2023.
Les défenseurs du député ont par ailleurs affirmé que leur client reste à la disposition des autorités pour répondre à toute convocation, tout en mettant en garde contre ce qu'ils considèrent comme une possible instrumentalisation politique de l'affaire. "Que l'État de droit qui garantit les droits de tous les Sénégalais soit respecté scrupuleusement et à la lettre", ont-ils plaidé.
Face aux enjeux de cette procédure, le collectif d'avocats reste ouvert à l'arrivée de nouveaux membres pour renforcer la défense du député Farba Ngom, qui continue de bénéficier de la présomption d'innocence à ce stade de la procédure.
LES MINISTRES DU DÉVELOPPEMENT DE L’AES CHEZ ASSIMI GOITA
La rencontre de 3 jours au Mali entre Assimi Goïta et les ministres de l’AES s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route adoptée par les Chefs d’État de la Confédération en juin dernier à Niamey.
La rencontre de 3 jours au Mali entre Assimi Goïta et les ministres de l’AES s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route adoptée par les Chefs d’État de la Confédération en juin dernier à Niamey. Parmi les projets clés abordés, la création d’une banque régionale d’investissement, destinée à soutenir le développement économique et les infrastructures des pays membres, a été largement discutée. Des experts du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont déjà entamé des travaux préparatoires pour établir les bases de cette nouvelle institution financière.
Nacanabo Aboubacar, ministre burkinabè de l’Économie, des Finances et de la Prospective, a souligné que l’Alliance des États du Sahel repose sur trois piliers fondamentaux : La défense, la diplomatie et le développement. Il a précisé que cette réunion de trois jours à Bamako, en présence des experts, vise à concrétiser les actions définies dans la feuille de route, notamment pour le pilier du développement. La rencontre avec le Président de la Confédération, le général Assimi Goïta, a permis de recevoir des instructions claires pour accélérer la mise en œuvre des actions concrètes au bénéfice des populations.
Le président Goïta a réaffirmé sa vision claire pour le développement de l’espace sahélien, exhortant les ministres à travailler de manière résolue afin d’assurer le développement pour le bien-être des populations. Cette initiative s’inscrit dans la continuité des efforts déployés depuis la création de l’AES en septembre 2023, visant à renforcer la coopération entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
La concrétisation de ces projets ambitieux témoigne de la volonté des États membres de l’AES de promouvoir un développement socioéconomique durable et de renforcer leur souveraineté face aux défis régionaux, à l’approche du retrait effectif de la Cédéao prévu pour le 29 janvier prochain.
FENERBAHÇE DEGAINE UN MILLIARD CFA POUR AMARA DIOUF
Actuellement en phase de convalescence après une opération du genou subie en juillet 2024, le jeune joueur reste au cœur des discussions sur le marché des transferts. Cette blessure n’a en rien diminué l’intérêt que lui portent les recruteurs européens
Un club européen, Fenerbahçe, a proposé la somme d’un milliard de F Cfa pour s’attacher les services de Amara Diouf. Formé à Génération Foot, le jeune prodige sénégalais, âgé de 16 ans, est déjà considéré comme l’un des plus grands espoirs du football africain.
Actuellement en phase de convalescence après une opération du genou subie en juillet 2024, le jeune joueur reste au cœur des discussions sur le marché des transferts. Cette blessure n’a en rien diminué l’intérêt que lui portent les recruteurs européens.
Sa situation contractuelle a récemment évolué. Initialement engagé avec Génération Foot jusqu’en 2028, un litige a réduit son contrat à 2025, ce qui ouvre la porte à un transfert dès la fin de la saison en cours.
Outre le club turc, des géants tels que le Fc Barcelone et Chelsea surveillent également de près l’évolution du jeune joueur qui a récemment perdu son père. La concurrence entre ces clubs témoigne de l’importance accordée aux talents africains émergents dans le football mondial.
Pour autant, la famille de Amara Diouf n’a pas encore répondu à l’offre turque. Privilégiant une réflexion approfondie, elle évalue les différentes options afin de garantir un développement optimal à la fois sportif et personnel pour la jeune pépite.
A seulement 16 ans, Amara Diouf se trouve à un moment charnière de sa carrière. Le choix de son futur club pourrait influencer son ascension sur la scène internationale. Les clubs intéressés rivalisent d’arguments en mettant en avant leurs infrastructures modernes et leurs projets sportifs pour séduire le joueur et son entourage.
Ce dossier illustre une tendance croissante : l’intérêt accru des clubs européens pour les jeunes talents africains. Les investissements massifs témoignent de la reconnaissance de leur potentiel.
Pour Amara Diouf, l’avenir reste prometteur. En attendant une décision, le jeune Sénégalais continue de capter l’attention des observateurs du football international, qui suivent avec intérêt chaque étape de son parcours. Ce transfert potentiel pourrait bien devenir un exemple inspirant pour d’autres jeunes Africains aspirant à atteindre les sommets du football mondial.
LA PAIX EST LE MEILLEUR DES REMÈDES
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé jeudi que 12 patients en provenance de Gaza ont atteint leurs pays de destination pour recevoir des soins médicaux spécialisés.
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé jeudi que 12 patients en provenance de Gaza ont atteint leurs pays de destination pour recevoir des soins médicaux spécialisés.
Les patients sont arrivés en Albanie, en France, en Norvège et en Roumanie, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus sur X, ajoutant qu'ils étaient accompagnés de 35 membres de leur famille et soignants.
Remerciant tous les pays pour leur coopération, Tedros a indiqué que "l'accord de cessez-le-feu offre une opportunité pour des évacuations médicales accélérées pour plus de 12 000 personnes, y compris de nombreux enfants, qui ont besoin de soins vitaux en dehors de Gaza."
"Nous espérons que cet accord sera maintenu, car des vies en dépendent", a-t-il ajouté. "La paix est le meilleur des remèdes !"
Le Premier ministre qatari, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman, avait annoncé mercredi soir la conclusion d'un accord portant sur un cessez-le-feu en trois phases à Gaza et sur l'échange de prisonniers entre Israël et le Hamas, et dont l'entrée en vigueur est prévue à partir de dimanche.
LE NOUVEAU PRESIDENT GHANEEN A DAKAR CE VENDREDI
Le président ghanéen John Dramani Mahama, effectue, ce vendredi, dans l’après-midi, une visite de courtoisie au Sénégal, a-t-on appris auprès de la présidence sénégalaise.
Le président ghanéen John Dramani Mahama, effectue, ce vendredi, dans l’après-midi, une visite de courtoisie au Sénégal, a-t-on appris auprès de la présidence sénégalaise.
‘’Le président de la République du Ghana nouvellement élu, Son Excellence John Dramani Mahama, effectuera, ce vendredi 17 janvier 2025 dans l’après-midi, une visite de courtoisie à son homologue le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye’’, indique un communiqué transmis à l’APS.
La même source ajoute que ‘’cette visite, la première depuis sa prise de fonction, traduit l’excellente qualité des relations entre nos deux pays et la volonté commune de raffermir la coopération dans des domaines d’intérêt mutuel’’.
Le président Bassirou Diomaye Faye a participé, le 6 janvier, à Accra, à l’investiture du nouveau chef de l’Etat ghanéen, John Dramani Mahama.
Jon Dramani Mahama à remporté l’élection présidentielle ghanéenne du 7 décembre dernier avec de 56 % des suffrages devant le candidat du pouvoir, le vice-président sortant, Mahamudu Bawumia.
Le chef de l’Etat sortant Nana Akufo-Ado n’était pas candidat après avoir effectué deux mandats à la tête de ce pays d’Afrique de l’ouest.