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15 novembre 2024
LE SENEGALAIS ABDOURAHMANE DIALLO CONFIRMÉ À LA TÊTE DU FSA
Nommé Directeur général par intérim après le décès en juin 2023 de son prédécesseur, le Malien Ahmadou Abdoulaye Diallo, le Sénégalais Abdourahmane Diallo a été confirmé au poste de Directeur général du Fonds de Solidarité Africain (FSA).
Nommé Directeur général par intérim après le décès en juin 2023 de son prédécesseur, le Malien Ahmadou Abdoulaye Diallo, le Sénégalais Abdourahmane Diallo a été confirmé au poste de Directeur général du Fonds de Solidarité Africain (FSA).
À l’issue d’un long processus d’appel à candidatures, de sélection et d’audition devant les administrateurs, notre compatriote Abdourahmane Diallo a été confirmé dans ses fonctions de Directeur général du Fonds de Solidarité Africain (FSA), selon un communiqué reçu hier, jeudi 12 septembre 2024. Le cadre sénégalais assurait l’intérim depuis le décès de son prédécesseur en juin 2023.
Pièce maîtresse du FSA au cours des dernières années en tant que Directeur central en charge des Finances, et numéro deux du Fonds, M. Diallo était responsable de la mobilisation des ressources et de l’élargissement de la base actionnariale du FSA. Il a été l’artisan principal de la certification du Fonds à la norme ISO 9001 Version 2015, et a conduit l’institution à une notation financière internationale. Le FSA bénéficie actuellement d’une notation Investment Grade, délivrée par Moody’s, ainsi que d’une notation régionale AAA (WU) attribuée par GCR West Africa, filiale de Moody’s.
Diplômé d’un Executive MBA de l’IAE Paris Sorbonne, d’un Master en Économie Internationale et Globalisation de l’Université Pierre Mendès France de Grenoble, et d’un Master en Finance et Ingénierie Financière, entre autres, Abdourahmane Diallo combine une solide formation académique avec une expérience reconnue dans les levées de fonds, l’ingénierie financière et l’organisation. Sa nomination à ce poste, qui illustre, s’il en était encore besoin, l’excellence de l’expertise sénégalaise au sein des institutions internationales, contribue ainsi au rayonnement de notre pays. Véritable outil d’intégration africaine, compte tenu de son envergure géographique (CEDEAO, CEEAC, COMESA et UMA), le Fonds de Solidarité Africain contribue de manière significative au développement économique et au progrès social dans ses États membres.
Le Fonds compte actuellement vingt-trois pays membres. Il est observateur à l’Union africaine (UA) et membre de l’Alliance des Institutions Financières Multilatérales Africaines (AAMFI), créée sous les auspices de l’UA pour jouer un rôle de catalyseur dans le développement économique durable et l’autonomie financière en Afrique. L’AAMFI regroupe notamment : la Société Financière Africaine (AFC), la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank), le Fonds de Solidarité Africain (FSA), le Groupe de la Banque de Commerce et de Développement (TDB Group), la Société Africaine de Réassurance (Africa Re), l’Agence pour l’Assurance du Commerce et des Investissements en Afrique (ATIDI), la Banque de Développement Shelter Afrique (SHAFDB) et ZEP – RE (PTA Reinsurance Co.).
GOREE PLAIDE POUR LA DIVERSIFICATION DE L’OFFRE TOURISTIQUE
Le maire de la commune de Gorée, Me Augustin Senghor, a appelé, jeudi, à la diversification de l’offre touristique afin de proposer de nouveaux produits aux visiteurs de l’Ile-mémoire.
Dakar, 13 sept (APS) – Le maire de la commune de Gorée, Me Augustin Senghor, a appelé, jeudi, à la diversification de l’offre touristique afin de proposer de nouveaux produits aux visiteurs de l’Ile-mémoire.
‘’Pour développer un tourisme dans un espace aussi réduit, il faut avoir la capacité de se recréer, pouvoir toujours proposer quelque chose de nouveau aux visiteurs’’, a-t-il préconisé.
Il s’exprimait à l’occasion de l’inauguration des ‘’sentiers culturels et naturels du castel’’, une série de dédalles et de marches, située derrière le fort du Castel, le point culminant de l’île qui s’élève à 36 mètres.
Selon le maire de Gorée, si les visiteurs viennent toujours pour la Maison des esclaves ou pour la plage, à un moment donné ils ne viendront plus.
‘’A chaque fois qu’ils voient dans les réseaux sociaux de nouveaux espaces à découvrir, ils viendront et surtout ils feront venir d’autres visiteurs’’, a-t-il déclaré, ajoutant que le viatique de la municipalité est d’‘’améliorer notre environnement et notre espace culturel pour mieux y vivre’’.
Cette inauguration marque une étape majeure du projet d’amélioration des infrastructures locales et de préservation du cadre de vie sur l’île. Elle a été rendue possible grâce au partenariat entre la Commune de l’Île de Gorée, l’Agence Française de Développement (AFD), Small Islands Organisation (SMILO) et le Conservatoire du littoral, selon un document de la municipalité.
CETTE ANNEE, NOUS AVONS EU UNE CAMPAGNE CATASTROPHIQUE
D’année en année, les campagnes qui se succèdent deviennent de plus en plus mauvaises. Pis, celle de cette année a été «catastrophique», selon Mamou Gueye, vice-président de l’Interprofession du secteur
La filière mangue est aujourd’hui confrontée à d’énormes difficultés notamment le coût élevé de la production, la présence de la mouche qui contamine le produit, ainsi que la rude concurrence avec d’autres pays exportateurs. Du coup, d’année en année, les campagnes qui se succèdent deviennent de plus en plus mauvaises. Pis, celle de cette année a été «catastrophique», selon Mamou Gueye, vice-président de l’Interprofession mangue.
Le Sénégal est un grand producteur de mangues, avec trois grandes zones de production de mangues que sont notamment les Niayes, le Centre et le Sud. Ces sites regorgent d’énormes potentialités. Mais on assiste de plus en plus à une perte de vitesse au niveau de la filière. Pour cette année, la campagne d’exportation du produit a été très mauvaise. Ce qui a causé d’énormes pertes aussi bien aux producteurs qu’aux exportateurs. «Cette année, nous avons eu une campagne catastrophique, parce que la première génération de mangues est arrivée prématurément avec un lot de soucis. Il y avait la chute des mangues. Ce qui fait que la production n’était pas en grande quantité. Nous avons pu récolter ce qui était à point.
On a eu un décalage d’une vingtaine de jours pour reprendre la deuxième génération. Et cette deuxième génération est arrivée en abondance durant la saison des pluies, période où il y a une prolifération de la mouche des fruits. Ce fléau perturbe d’année en année les campagnes d’exportation», a expliqué Mamou Guèye, viceprésident de l’Interprofession mangue et président de la Plateforme d’innovation mangue zone des Niayes.
Cette situation a causé beaucoup de préjudices aux acteurs de la filière, car l’Union européenne, qui est le premier pays d’exportation de la mangue sénégalaise, a ses exigences. «Comme la mouche de la mangue est une mouche de quarantaine, une fois qu’une expédition arrive en Europe et qu’on trouve sur une mangue une piqûre, toute la cargaison sera détruite. Parce que les Européens évitent que cette mangue contamine les autres fruits. L’Union européenne a ses exigences par rapport au nombre d’intersections qui sont dues aux piqûres de mouches. Arrivés à un lot de 10 intersections, nous sommes au rouge. Avec la Direction de la protection des végétaux (Dpv) pour éviter que le Sénégal arrive à ce stade, dès qu’on accède au seuil de 10 intersections, on arrête la campagne. Cela se passe toujours au mois d’août qui est la période où la mangue arrive à un niveau très abondant», a-t-il indiqué.
Pour contourner toutes ces difficultés liées aux exigences de l’UE, les exportateurs ont ouvert une fenêtre avec le Maroc qui était moins exigeant par rapport à ces intersections. Malheureusement, cette année, cela n’a pas eu les effets escomptés à cause de la concurrence avec d’autres pays. «Presque les deux tiers de la production sont allés sur le Maroc et il y avait beaucoup de camions qui sont arrivés au Maroc. Mais la malchance que nous avons, c’est que l’Egypte et l’Espagne ont déversé beaucoup de mangues dans ce pays. Ils nous ont concurrencés. Ce qui a fait que notre campagne est arrêtée. Nous avons une bonne partie de la production sur les plantations. Des cargaisons sont restées dans nos chambres froides et nous étions obligés de vendre à perte», se désole M. Guèye.
Selon lui, la campagne de cette année n’a même pas atteint les 80 mille tonnes ; alors qu’elle a une fois atteint les 240 mille tonnes durant ces dernières années. «On s’attendait vraiment, cette année, à faire les 240 mille tonnes. La production et l’exploitation ont subi un revers catastrophique. Ce qui restait devrait pouvoir aller vers la transformation», a-t-il laissé entendre.
Seulement, a-t-il souligné, le Sénégal manque d’unités de transformation qui pouvaient capter la production non-exportée, parce que le marché local ne peut pas consommer toute cette quantité de mangues. «Personnellement, j’étais en train de tester un marché sur Dubaï. J’ai fait une expédition dans ce pays. C’est bien de tenter d’autres parts de marchés pour que, si l’Union européenne avec ses exigences freinent nos exportations, qu’on puisse entrer dans d’autres marchés», a confié Mamour Guèye. Pour garder la mangue au frais, des unités de conservation existent à Noflaye où il y a 5 compartiments que les exportateurs utilisent. Il y a un autre à Sangalkam. C’est au niveau de ces unités que le produit est traité et conservé, avant son expédition vers l’étranger.
LE SENEGAL AFFRONTERA LE MALI EN DEMI-FINALE DE L'AFROBASKET MASCULIN U18
Le Sénégal s’est qualifié pour les demi-finales de l’Afrobasket masculin des moins de 18 ans (U18), en battant l’Égypte, 68 points à 61, jeudi, à Pretoria, lors des quarts de finale
L’équipe nationale masculine de basket du Sénégal va affronter, vendredi à 18h GMT, celle du Mali, en demi-finale de l’Afrobasket U18, à Pretoria.
Le Sénégal s’est qualifié pour les demi-finales de l’Afrobasket masculin des moins de 18 ans (U18), en battant l’Égypte, 68 points à 61, jeudi, à Pretoria, lors des quarts de finale.
Les Sénégalais ont dominé les Égyptiens durant les quatre quarts-temps du match (19-16, 32-28, 47-43, 68-61).
Ils affrontent en demi-finale les Maliens qui les avaient battus en matchs de poules de la compétition (50-64).
”Nous allons nous concentrer sur notre match de demi-finale. Nous devons jouer calme et rester sereins pour éviter de faire des erreurs. Nous avons à travailler nos rebonds et lancer francs’’, a déclaré l’entraîneur du Sénégal, Parfait Adjivon.
Selon Adjivon, ‘’cette rencontre a un double enjeu. En plus d’une place en finale, elle est qualificative pour la Coupe du monde. L’enjeu mérite que nous nous battions et donnions tout pour nous imposer”.
Il a demandé à ses joueurs de ‘’rester humbles et faire profil bas’’. ‘’Nous devons remettre le drapeau national aux autorités du pays avec dignité et honneur. Pour cela, nous devons nous faire respecter. Nous ne devons pas nous laisser dominer par la pression’’, a-t-il dit.
L’autre demi-finale va opposer le Maroc au Cameroun, le même jour à 15h30mn.
Les finalistes de l’Afrobasket masculin U18 se qualifieront directement à la phase finale de la Coupe du monde des moins de 19 ans prévue du 28 juin au 6 juillet 2025 en Suisse.
L’Égypte est le champion en titre de l’Afrobasket U18.
UNE FILIÈRE EN PERTE DE VITESSE
Malgré son statut de premier produit horticole d'exportation, l'industrie de la mangue connaît des difficultés. Des exportations en baisse, une transformation encore artisanale et des défis logistiques freinent son essor
Au Sénégal, la mangue est le premier produit horticole d’exportation. Elle est l’un des fruits les plus consommés et une des filières les plus dynamiques du secteur horticole du Sénégal. La mangue enregistre annuellement une production qui se situe entre 150 000 à 200 000 tonnes ; ce qui équivaut à 65% de la production totale de fruits et légumes. Il reste néanmoins des opportunités à saisir pour améliorer la chaîne de valeur de la mangue et exploiter pleinement son potentiel économique dans la région.
L 'Afrique de l'Ouest reste la zone principale d'approvisionnement des pays européens en mangue, avec une production annuelle de mangues estimée à 1,4 million de tonnes. Cela représente environ 4% de la production mondiale, selon le Conseil de l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour la recherche et le développement agricole. Cette proportion témoigne de l'importance de la culture de la mangue dans la région et de son potentiel économique. La mangue est un produit agricole essentiel pour l'économie de la région.
En plus de l'exportation, la mangue est également destinée à la consommation locale et joue ainsi un rôle essentiel dans la sécurité alimentaire et l'économie locale. De fait, la mangue occupe une place significative dans l'économie en tant que produit d'exportation, de consommation locale et de valeur ajoutée. Néanmoins, il reste des opportunités à saisir pour améliorer la chaîne de valeur de la mangue et exploiter pleinement son potentiel économique dans la région.
Au Sénégal, la mangue est le premier produit horticole d’exportation. Elle est l’un des fruits les plus consommés. Cependant, son potentiel de valorisation pour l’exportation et la transformation reste largement inexploité. La mangue fraiche du Sénégal se positionne de mieux en mieux dans les marchés internationaux. Elle est une des filières les plus dynamiques du secteur horticole du Sénégal. Elle enregistre annuellement une production qui se situe entre 150 000 à 200 000 tonnes ; ce qui équivaut à 65% de la production totale de fruits et légumes.
Les exportations de mangues, quant à elles, ont fait des bonds importants entre 1998 et 2021. Ainsi, de 288 tonnes, elles sont comprises maintenant entre 21 000 tonnes en année favorable à 13 000 tonnes pour une production totale de 200.000 tonnes. Ces exportations sont essentiellement destinées aux marchés de l’Union européenne (UE) : Allemagne, Pays-Bas, France, Belgique qui représentent 65% des exportations de la mangue sénégalaise. Ensuite, il y a les destinations sous régionales (Mauritanie, Ghana, Maroc) et enfin le Moyen-Orient (Dubaï). Malgré les nombreux efforts consentis, la filière est aujourd’hui confrontée à beaucoup de problèmes. En effet, chaque année, plusieurs milliers de tonnes de mangues sont perdues à cause des mauvaises pratiques agricoles, de l’absence de pistes de production, d’une logistique insuffisante et inappropriée, de l’insuffisance des infrastructures de collecte, de conditionnement et de transformation. Par ailleurs, la transformation de la mangue qui est assurée par de Petites et moyennes entreprises (PME), reste au stade secondaire et artisanal. Il y a aussi la mouche des fruits, la concurrence des fruits d’origine latino-américaine et le renforcement des normes phytosanitaires dans les pays importateurs qui constituent une barrière pour les exportations. Au Sénégal, les exportations de mangues se sont élevées à 12 000 tonnes au cours de la campagne 2023, selon les données officielles. Ce stock est en recul de 25% par rapport aux 16000 tonnes expédiées un an plus tôt. Donc, la filière est sur une pente descendante depuis le record de 24 581 tonnes de mangues expédiées sur le marché international en 2021. L’Union européenne est la principale destination pour les mangues sénégalaises. Mais surle marché du bloc économique, la concurrence est rude avec la forte présence des fournisseurs sud-américains comme le Brésil et le Pérou.
VERS UNE FEUILLE DE ROUTE D’EVALUATION DES PERTES ET DOMMAGES
La Direction du Changement climatique, de la transition écologique et des financement verts a organisé, jeudi, à Dakar, un atelier consacré à l’élaboration d’une feuille de route nationale sur les pertes et dommages liés aux changement climatiques.
La Direction du Changement climatique, de la transition écologique et des financement verts a organisé, jeudi, à Dakar, un atelier consacré à l’élaboration d’une feuille de route nationale sur les pertes et dommages liés aux changement climatiques.
”Face aux limites de l’adaptation, nous devons mettre en place des techniques d’évaluation des pertes et dommages causés par le réchauffement climatique’’, a déclaré Madeleine Diouf Sarr, directrice du Changement Climatique, de la Transition Ecologique et des Financement Verts.
Elle a expliqué que cet atelier vise à réfléchir sur la prise en charge au niveau national de la problématique des pertes et dommages causés par le changement climatique, après la mise en place du fonds dédié à ce phénomène.
S’exprimant au nom du ministre de l’Environnement et de la Transition Ecologique, Sana Diop Dieng, a déclaré s’attendre, à la fin de cette rencontre, à ”une feuille de route” qui servira de référentiel pour mesurer l’ampleur des pertes et dommages et pouvoir ainsi mobiliser des fonds”.
”Le Sénégal, malgré les efforts d’adaptation et d’atténuation, subit des pertes et dommages considérables liés au réchauffement climatique du fait, notamment, de sa façade Atlantique de 700 km’’, a souligné la conseillère technique.
Selon Boubacar Fall, vice-président du Comité national sur les changements climatiques (COMNACC), ”la question des pertes et dommages s’est invitée comme un troisième pilier, en plus de l’adaptation et de l’atténuation”, estimant qu’il ”est donc impératif de trouver les voies et moyens de quantifier ces pertes et dommages’’.
Des fonds existent au niveau international, mais pour y accéder, a t-il expliqué, il faut des documents bien structurés. ‘’Il faut évaluer, il faut quantifier pour prouver que notre adaptation à atteint ses limites et qu’en conséquence nous voulons des ressources pour pouvoir prendre en charge les pertes et dommages causés par le changement climatique’’, a-t-il soutenu.
LE DOCUMENTAIRE ”20 ANS APRES” DE MOUSSA TOURE PRIME AU FESTIVAL DU FILM DE KAZAN
Le film ‘’20 ans après’’ du réalisateur sénégalais Moussa Touré a été primé à la vingtième édition du festival international du film de Kazan dénommé ‘’Altyn Minbar’’ qui s’est déroulé du 6 au 11 septembre dans la capitale du Tatarstan, en Russie
Le film ‘’20 ans après’’ du réalisateur sénégalais Moussa Touré a été primé à la vingtième édition du festival international du film de Kazan dénommé ‘’Altyn Minbar’’ qui s’est déroulé du 6 au 11 septembre dans la capitale du Tatarstan, en Russie, a appris, jeudi, l’APS des organisateurs.
Le long métrage de Touré, président de l’Association des cinéastes sénégalais et associés (Cinéseas), a reçu le prix du meilleur documentaire.
”Cette année, le débat du jury a porté sur trois œuvres. La commission a réussi à déterminer le gagnant. Il s’agissait du film +20 ans après+ de Moussa Touré du Sénégal’’, a dit le Saoudien Misphera Almusa membre du jury sur le site du festival.
Le documentaire gagnant est une ode à la résilience consacrée à Francine, un ancien enfant soldat de la République démocratique du Congo ex Zaire qui, à l’âge de 12 ans, s’est engagé pendant la guerre de 1997 dans l’armée et démobilisé quelques années plus tard.
Dans une vidéo publiée sur le réseau social Watshapp, Moussa Touré a dédié son prix à sa défunte mère, décédée en 2022, six mois avant la fin de la réalisation du film.
‘’je voudrais remercier aussi le cinéma sénégalais parce que c’est le cinéma sénégalais qui m’a façonné’’, a dit le réalisateur tout en remerciant la direction de la cinématographie.
Pour lui, ‘’le Kazan, le Tatarstan et l’Afrique ont quelque chose de commun’’.
Le cinéaste était accompagné du secrétaire permanent du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel (Fopica) Alioune Kéba Badiane.
Le festival connu aussi sous le nom de ‘’Festival international du cinéma musulman de Kazan’’ a reçu la participation de cinéastes de 47 pays avec une sélection de 144 films dont 51 étaient en compétition dans les différentes catégories.
Selon les organisateurs, tous les films présentés reflètent ‘’des valeurs spirituelles et morales universelles et des traditions culturelles qui véhiculent les idées de rétablissement de la paix, de tolérance religieuse et d’humanisme’’.
Avec sa devise ‘’Par le dialogue des cultures – vers une culture du dialogue’’, le festival du film de Kazan créé en 2005 appelle ‘’le monde entier, dans le langage du cinéma, à l’amitié et à la coopération entre les représentants de toutes les nationalités et religions’’.
LA DISSOLUTION DE L’ASSEMBLEE NATIONALE A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les parutions de ce mercredi comment la dissolution de l’Assemblée nationale et la convocation d’élections législatives anticipées le 17 novembre
Dakar, 13 sept (APS) – La dissolution de l’Assemblée nationale et la convocation d’élections législatives anticipées le 17 novembre sont largement commentées par les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Il n’y a pas eu de surprise. Le président de la République a dissous l’Assemblée nationale. Dans un message à la nation de 13 minutes, dans son costume africain sombre, il a donc décidé de rebattre les cartes. Mais d’abord en procédant à une véritable plaidoirie pour justifier sa décision. Il a fait état de blocage de sa politique par la majorité parlementaire qui a +décidé de ramer à contrecourant de la volonté du peuple Sénégalais, pourtant clairement exprimée au soir du 24 mars 2024’’, note le quotidien Bës Bi.
‘’Diomaye met fin au suspense’’, selon Sud Quotidien qui écrit : ‘’Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a finalement mis fin au suspense en annonçant lors de son message à la Nation d’hier, jeudi, la dissolution de l’Assemblée nationale et la tenue des élections législatives anticipées le 17 novembre. Annonçant également la publication d’un rapport validé par la Cour des comptes sur la mauvaise gestion de son prédécesseur. Le chef de l’Etat a accusé l’Assemblée nationale de se détourner du Peuple pour promouvoir le culte du blocage et ainsi entraver la mise en œuvre d base duquel il a été élu’’.
EnQuête parle d’une ‘’première historique’’ au Sénégal.
‘’Si la dissolution est une prérogative constitutionnelle du chef de l’État et que tout le monde s’attendait à une dissolution de la présente législature, il faut noter que la méthode a été fortement décriée. En tous les cas, par son acte, le Président Diomaye entre dans les annales en devenant le premier président de la République au Sénégal à dissoudre l’Assemblée nationale. Souvent cité comme étant le seul précédent, 2001 est un mauvais exemple. À l’époque, Abdoulaye Wade avait fait adopter par référendum une nouvelle Constitution et avait profité des dispositions transitoires qui lui avaient permis d’aller aux législatives sans dissolution préalable de l’Assemblée nationale. C’est donc pour la première fois de son histoire que le Sénégal va rester soixante jour sans Assemblée nationale’’, souligne le journal.
L’Info voit cette dissolution comme ‘’le coup de grâce de Diomaye à Benno’’, majoritaire à l’Assemblée nationale. ‘’Sans aucune surprise, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a prononcé la dissolution de l’Assemblée nationale et convoqué par la même occasion, les prochaines législatives le dimanche 17 novembre 2024’’, dit le journal.
Selon cette publication, ‘’c’est un Bassirou Diomaye Diakhar Faye visiblement revanchard qui s’est adressé hier à la nation, pour porter publiquement le coup de grâce au régime déchu de Macky Sall. Tout dans la gestuelle du chef de l’Etat s’est révélée grave, pour annoncer dès le départ, ce qui devait être les derniers instants de la représentation nationale. Et ce que tout le monde redoutait, arriva enfin. Le président de la République, sans sourciller, a prononcé la dissolution de la représentation nationale’’.
Pour Le Quotidien, ‘’Bassirou Diomaye Faye valide la volonté de Ousmane Sonko’’. ‘’Si certains avaient espéré que la dissolution de l’Assemblée allait être prise après la Déclaration de politique générale, la divine surprise ne s’est pas produite : le Président a acté la dissolution de l’institution et validé le refus du Premier ministre de se soumettre à cet exercice constitutionnel. Si BDF se défend d’avoir +dupé+ le Peuple sénégalais, cet engagement non respecté va le poursuivre durant on quinquennat, comme Macky Sall qui n’avait pas réduit son mandat après avoir pris un tel engagement. On lui a toujours rappelé qu’une parole présidentielle est sacrée’’, note la publication.
La dissolution de l’Assemblée nationale ‘’était devenue un secret de Polichinelle’’, selon le quotidien L’As sur fond d’interrogation : ‘’’’Mais dans un contexte politico-social peu reluisant, surtout avec la recrudescence de l’émigration irrégulière, le Président Bassirou Diomaye Faye ne prend-il pas un risque avec ces prochaines élections législatives prévues le 17 novembre prochain?’’.
‘’Aux urnes, le 17 novembre !’’, s’exclame à la Une Le Soleil, qui rappelle, dans un éditorial intitulé ‘’Clarifications’’ : ”Un pouvoir qui s’installe, c’est toujours un nouveau départ. En mettant le bulletin du nouvel élu dans l’urne, les électeurs ont aussi pris le soin de glisser dans l’enveloppe leurs frustrations et leurs espoirs. Ils élisent pour changer. Ils élisent pour fixer un autre cap. Ils élisent pour prendre un… nouveau départ’’,
‘’Or, souligne l’éditorialiste, comment changer les choses quand une ancienne majorité, en rupture avec la nouvelle confiance exprimée par nos compatriotes, en mars dernier, s’accroche à ses privilèges et plante des clous sur le chemin de cette espérance de mieux-être ? La majorité sortante a montré, par son rejet du projet de loi visant la dissolution du Conseil économique sociale et environnemental et du Haut conseil des collectivités territoriales et par son refus, auparavant, du débat d’orientation budgétaire, toute sa capacité d’obstruction. Le président de la République a besoin d’une majorité confortable pour dérouler son programme’’.
KEEMTAAN GI - DANSE SUR DES CADAVRES
Dans mon si beau pays, la vie y est tout sauf morose. On s’y « enjaille » et s’y encanaille joyeusement. Il est l’un des rares au monde où l’on peut s’éclater en boite la nuit jusqu’à l’aube, reluquant d’admirables popotins de dames au rythme d’un savoureux et ensorceleur «Lembël », et se diriger gaillardement le lendemain à la grande prière en bonne place près de l’imam et tirant un chapelet kilométrique que l’on échangera le soir avec de phosphorescentes perles qui vous feront perdre le peu qu’il vous reste de respectabilité. Vous voulez un dessin ? Nos rues sont un kaléidoscope de couleurs sensuelles avec de gracieuses dames marchant avec poésie. Et gare aux yeux qui pourraient sortir de leurs orbites. Passons ! Tout cela pour résumer le caractère contorsionniste et reptilien d’une société en putréfaction morale et intellectuelle et où tout fout le camp. La dignité, la discrétion, la loyauté, le respect de la parole donnée et où personne ne se suffit de ce qu’il possède, tout le monde se livrant à une course effrénée aux jouissances. Plus on s’enrichit, plus on en veut encore et encore. Conséquence :tout s’est désagrégé. On regarde par-dessus l’épaule ou le mur du voisin, convoitant ce qu’il a ou ce qu’il bouffe et que l’on ne possède pas. On se met dans une folle concurrence avec lui. Nous avons une société exhibitionniste et du m’as-tu vu à outrance et où chacun veut être à la place de l’autre. Sauf si cet autre est en prison où à l’hôpital, bien sûr ! C’est symptomatique qu’après tout ce que ce pays a vécu, des néo-opposants nombrilistes viennent danser sur des cadavres encore chauds de victimes de l’émigration irrégulière pour se positionner. Le problème de l’émigration irrégulière, plus qu’une question politique ou économique, est plutôt le reflet d’une de nos vilaines tares. Beaucoup de ces personnes qui meurent au fond de l’océan ou qui tentent leur vie sur les routes du Nicaragua sont loin d’être des crève la-faim. Ce sont pour la plupart des gens dévorés par la cupidité et ne se suffisant pas de ce qu’ils possèdent. Des victimes d’une société de réjouissances excessives avec ce fameux « Pukare » qui tue et brise des vies. Post Scriptum. A tous ces messieurs et dames qui vocifèrent parlant de choses qu’ils ignorent comme ce parjure prêté à Serigne Bass et qui n’a fait aucun serment, on leur dit d’aller se rhabiller en citoyens ordinaires. A ces parlementaires d’une opposition aigrie, bête et méchante, bon débarras ! Pour le reste, nous conseillons à Diomaye et Sonko de desserrer l’étau et faire respirer l’économie nationale très mal en point avec des entreprises à l’agonie et des prix qui montent de façon vertigineuse ! Ils doivent redonner confiance pour ne pas briser l’espoir. Le 17 novembre, c’est déjà maintenant ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
MINISTERE AFFAIRES RELIGIEUSES DIOMAYE FAYE VA NOMMER UNE PERSONNE UNANIMEMENT ACCEPTEE
Devant le Khalife général des Tijanes, Serigne Babacar Sy Mansour, ce jeudi 12 septembre 2024, à Tivaouane, le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye a dit avoir, enfin, trouvé la personne idéale, qui fait l’unanimité, pour coordonner la pratique religieuse au Sénégal. « Nous sommes, au sortir d’une très large concertation en train de mettre la dernière touche pour, sous peu, officialiser ce choix unanime qui fera le tour des foyers religieux pour susciter une démarche commune susceptible de conduire une vision qui rassemble en rassurant », a indiqué le chef de l’Etat qui a réaffirmé ses ambitions pour tous les foyers religieux. Décidément, il n’y en que pour ceux-là ! Serigne Maodo Sy Dabakh, s’exprimant au nom du Khalife général des Tijanes, de souligner : « Président, le Khalife est fier de vous, nous avons une bonne impression de vous. Cheikh Babacar Sy Mansour promet de faire de son mieux pour vous aider à réussir vos projets, à la satisfaction du peuple sénégalais ». Serigne Babacar Sy Mansour a indiqué au président de la République son souhait de la saisir dans les tous prochains jours de son intention de recommander 48 heures de prières aux Sénégalais. Une occasion pour Bassirou Diomaye Faye, face à ce qu’il qualifie de « suicide en mer, sur les côtes espagnoles », de solliciter davantage les prières des hommes de Dieu pour la conscientisation des jeunes candidats à l’émigration irrégulière afin qu’ils sachent qu’ils sont partie prenante de la construction de leur pays. Au nom du Khalife général et du comité d’organisation du Mawlid, Serigne Habib Sy Borom Daradji a exprimé sa satisfaction au chef de l’Etat par rapport au respect de l’ensemble des engagements pris pour un bon déroulement de l’événement ». Diomaye Faye et sa délégation se sont ensuite recueillis au mausolée de Cheikh Al Seydi Hadji Malick Sy (RTA), avant d’aller prier dans la mosquée Cheikh Al Seydi Khalifa Aboubacar Sy.
LEGISLATIVES DE NOVEMBRE : ARC D’ANTA BABACAR NGOM VEUT UNE COHABITATION
La fixation des élections législatives au 17 novembre prochain a fait sortir la candidate à la Présidentielle de 2024 Anta Babacar Ngom de sa retraite politique. A travers sa formation politique Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC), elle appelle d’ores et déjà à la mobilisation pour « barrer la route à ces manœuvres de force et de protéger nos institutions en imposant la COHABITATION au régime actuel ». ARC et Anta Babacar Ngom estiment que « le 17 novembre 2024, il ne s’agira pas simplement d’une élection. Il s’agira de l’avenir de notre démocratie. Il s’agira de dire que nous, citoyens sénégalais, refusons des pratiques qui mettent en péril nos acquis républicains. Mobilisons-nous pour un Sénégal où le pouvoir n’est plus un monopole, mais une responsabilité partagée, contrôlée et équilibrée ! ». Ils ajoutent qu’ « en choisissant la date du 17 novembre 2024, le chef de l’État a pris le minimum de ce que la loi lui conférait pour organiser des élections transparentes et apaisées. Mais malheureusement, là encore, la ruse politique a pris le dessus sur le compromis politique et le dialogue inclusif. Ce qui s’est produit aujourd’hui est un signal d’alarme. Le moment est venu de dire “Non” à la dérive autoritaire en gestation. Les Sénégalais sont mis devant leurs responsabilités. La démocratie, pour être équilibrée et juste, doit être en mesure de s’autoréguler. C’est pourquoi l’Alternative pour la Relève Citoyenne appelle à la mobilisation sans précédent ». Evoquant la dissolution de l’Assemblée nationale, ARC pense que « si la légalité de l’acte posé par le Président de la République ne souffre d’aucune contestation, la forme rompt de façon flagrante avec les principes d’éthique républicaine et d’élégance démocratique que nous sommes en droit d’attendre de la plus haute magistrature de notre pays. Le précédent est dangereux et inquiétant. Il s’agit de la remise en cause de la valeur de la « Parole présidentielle » et mieux de la « signature Présidentielle ». Un Président de la République ne ruse pas!
MARCHE UEMOA LE SENEGAL RECHERCHE 40 MILLIARDS
Le Sénégal va à nouveau, ce vendredi 13 septembre, sur le marché financier de l’Uemoa pour chercher un pactole de 40 milliards de frs. L’émission est constituée de bons et obligations de Trésor émis par voie d’adjudication. 25% du montant mis en adjudication est offert sous forme d’offres non compétitives. La date d’échéance est fixée au dimanche 16 septembre 2024.
GUY MARIUS,LE POLICIER ET LE GENERAL TINE
Le policier dont le véhicule est immatriculé DK-7578-W se maudira ce jeudi 12 septembre d’avoir eu sur son chemin un certain Guy Marius Sagna. L’ex-député l’a pris en flagrant délit de corruption vis-à-vis par un conducteur de taxi immatriculé AA-374-RL. « Un policier garé sur le pont de l‘Emergence aujourd’hui arrête un taxi. Il lui demande des pièces. Il s’en va puis le chauffeur prend de l’argent et le suit. Il revient et rallume sa voiture. Le chauffeur dit lui avoir remis de l’argent. Je n’ai aucune raison d’en douter. Nous sommes des millions à en être témoins tous les jours devant notre indifférence. Il y a eu corruption. Tant que ces corruptions de certains agents des forces de défense et de sécurité, du service des visites techniques, du passage du permis de conduire continueront, nous continuerons à compter nos morts dans les accidents » écrit Guy Marius Sagna. Qui a réussi à faire parler le général Jean Baptiste Tine. « Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique remercie l’honorable député Guy Marius Sagna pour avoir signalé un acte de corruption impliquant un policier. Une enquête est en cours pour identifier les personnes en cause et appliquer les sanctions nécessaires le cas échéant. Nous restons fermement engagés contre la corruption et invitons les citoyens à signaler de tels actes sur notre ligne dédiée. Ensemble, construisons une société plus juste et transparente » a réagi le ministre de l’Intérieur sur X. Bravo, général Jean-Baptiste Tine !
LA SENELEC PLONGE LE PAYS DANS LE NOIR
Pendant plus de six heures ce jeudi, le Sénégal est resté sans électricité. Un incident majeur est survenu au poste électrique de la centrale de 90 000 volts de Hann, provoquant la perte temporaire du réseau interconnecté de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Cet incident a entraîné des perturbations importantes dans la fourniture d’électricité, affectant les clients desservis par ce réseau un peu partout à travers le pays. En réponse à la coupure d’électricité à Dakar et dans certaines régions, la Société nationale d’électricité (Senelec) a communiqué que l’incident a été causé par un problème survenu hier matin au poste de Hann, entraînant la perte du réseau interconnecté de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et des perturbations dans la distribution de l’électricité. La Senelec a présenté ses excuses pour les désagréments occasionnés et a précisé que « conformément au plan de reprise de service, les équipes sont déployées sur le terrain pour une gestion efficace de cet incident et pour réalimenter les clients impactés dans les meilleurs délais ». Finalement, c’est vers 19 heures, et alors que les Sénégalais se demandaient s’ils allaient pouvoir suivre l’adresse à la Nation du président de la République, que l’électricité est revenue.
CAPITAL HUMAIN ET ENJEUX DE GOUVERNANCE AU COEUR DE LA DEUXIÈME UNIVERSITÉ D’HIVERNAGE DU SUTSAS
Le Syndicat unitaire des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) a démarré, lundi à Rufisque, son Université d’hivernage sur le thème : «Le capital humain et les enjeux de gouvernance sanitaire et sociale : contribution du Sutsas.»
Le Syndicat unitaire des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) a démarré, lundi à Rufisque, son Université d’hivernage sur le thème : «Le capital humain et les enjeux de gouvernance sanitaire et sociale : contribution du Sutsas.» Cette deuxième édition va permettre de confronter les idées des différentes personnalités pour faire évoluer le secteur.
Le Syndicat unitaire des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) a démarré, lundi à Rufisque, son Université d’hivernage sur le thème : «Le capital humain et les enjeux de gouvernance sanitaire et sociale : contribution du Sutsas.» Une seconde édition qui intervient après une première auréolée de succès en 2023, selon les organisateurs. Spécialistes de la santé, universitaires, acteurs de la Société civile et responsables en provenance des 14 régions ont ainsi pris part à la cérémonie inaugurale à la salle du Cnfa baptisée, pour la circonstance, «Amphithéâtre Sidya Ndiaye», en hommage au défunt syndicaliste. Le discours d’ouverture a été prononcé par Samba Cor Sarr, directeur de Cabinet du ministre de la Santé et de l’action sociale. «L’Université d’hivernage est un espace libre de confrontation d’idées en vue de s’enrichir mutuellement, de combler des gaps et de partager des idées, des connaissances et des compétences s’il y a lieu», a indiqué Mballo Dia Thiam, à la fin de la leçon inaugurale prononcée par l’ancien ministre de la Santé Abdou Fall. «En tant que ministre de la Santé, Abdou Fall a joué un rôle crucial dans la mise en place de réformes visant à améliorer le système de santé du Sénégal», a témoigné M. Thiam, citant, entre autres, l’organisation des 1ères Assises de la santé, l’octroi des frais de mémoire, l’augmentation de la motivation nationale. «Les travailleurs de la santé et leurs organisations représentatives ont le devoir d’envisager l’avenir du mouvement syndical dans le secteur sous de nouveaux auspices», a souligné l’ancien ministre, prônant pour ce faire une réunification du mouvement syndical. «Dans ce cadre, le Sutsas, qui est héritier d’une histoire et d’une culture syndicales (…), a un grand rôle à jouer dans l’actualisation d’une démarche syndicale rénovée. D’abord dans le cadre de la réunification des travailleurs du secteur de la santé et de l’action sociale, et en même temps jeter les bases de la reconstruction de l’unité des membres de tous les corps dans une entité nationale fédérée», a ainsi exhorté M. Fall, appelant les syndicats à s’inspirer des modèles syndicaux occidentaux et des pays africains anglo-saxons. «Le syndicalisme de développement, l’option doctrinale du Sutsas, pourrait marquer une évolution qualitative dans ce sens de se faire au syndicalisme d’investissements», a relevé dans cette dynamique l’ancien ministre sous Abdoulaye Wade. C’est sur cette question et d’autres aussi que vont tourner les sessions de cette édition qui va se poursuivre jusqu’au 12 septembre.