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7 avril 2025
Par Sidy DIOP
LE GLAIVE DE MANSOUR
« Je n’ai pas peur », a-t-il affirmé. Ces mots, simples en apparence, résonnent dans un climat politique où le fracas des enquêtes et des accusations enflamme les débats. Mais de quoi aurait-il peur ?
Dans la torpeur d’un après-midi sénégalais, Mansour Faye, ancien ministre et beau-frère de l’ex-président Macky Sall, a fait une déclaration qui, si elle n’a pas surpris, a néanmoins retenu l’attention.
« Je n’ai pas peur », a-t-il affirmé. Ces mots, simples en apparence, résonnent dans un climat politique où le fracas des enquêtes et des accusations enflamme les débats. Mais de quoi aurait-il peur ? Des accusations évoquant des irrégularités sous son ministère ? Des appels incessants à rendre des comptes lancés par un pouvoir galvanisé par les dernières élections ? Mansour Faye semble, en tout cas, lire l’avenir : « Il apparaît clairement que ce régime et ses sbires ont prévu de surpeupler davantage les prisons ».
Son assurance, certains la lisent comme de l’arrogance. D’autres y voient une posture d’homme politique aguerri, qui a appris à naviguer dans les eaux troubles du pouvoir. En tout cas, sa déclaration a le mérite de souligner un contraste frappant dans le paysage politique sénégalais : entre ceux qui esquivent et ceux qui affrontent, Mansour Faye choisit la ligne droite. Reste à savoir si cette audace lui servira ou si elle précipitera sa chute. Car en politique, comme dans la vie, l’absence de peur n’a jamais été une garantie d’immunité.
BAYE MOCTAR DIOP, UN PARCOURS DIPLOMATIQUE EXCEPTIONNEL
Né à Dakar en 1972, le Conseiller des Affaires étrangères principal, a été nommé Ambassadeur de la République du Sénégal en France par le président de la République, ce mercredi 15 janvier 2025
Né à Dakar en 1972, Baye Moctar Diop, Conseiller des Affaires étrangères principal, a été nommé Ambassadeur de la République du Sénégal en France par le président de la République, ce mercredi 15 janvier 2025. Ce diplomate chevronné va, à travers ce poste, consolider son expérience riche et diversifiée acquise au cours de plus de deux décennies de carrière au service de la diplomatie sénégalaise.
Avant sa nomination en France, Baye Moctar Diop a représenté le Sénégal dans plusieurs pays et organisations internationales.
De 2016 à 2021, il a occupé les fonctions d’Ambassadeur en Éthiopie et de Représentant permanent auprès de l’Union africaine. Précédemment, il avait été Ambassadeur au Royaume de Belgique, au Luxembourg et auprès de l’Union européenne.
Son expérience inclut également des fonctions stratégiques dans les missions diplomatiques sénégalaises en tant que Chef de mission adjoint à l’Ambassade en Italie (2014-2016), missionnaire à l’Ambassade en Espagne (2013-2014), premier Conseiller à l’Ambassade au Canada (2007-2010) et deuxième Conseiller à l’Ambassade en Côte d’Ivoire (2004-2007).
Au niveau central, Baye Moctar Diop a été Chef de la Division Afrique au ministère des Affaires étrangères (2001-2004) et Conseiller technique en charge des affaires africaines (2010-2012).
Un expert de la diplomatie africaine et internationale
Reconu pour son expertise en matière d’intégration africaine, il est l’auteur de l’ouvrage « L’unité africaine entre ambition et volonté », publié aux éditions Harmattan-Sénégal en janvier 2022. Ce livre explore les défis et opportunités liés à l’unité du continent africain.
Titulaire du Brevet de l’École nationale d’administration (ENA), section Diplomatie, obtenu en 2001, il est également diplômé d’un Master d’anglais de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (1998), avec une spécialisation en littérature et civilisation africaine. En 2010, il a enrichi sa formation en obtenant un certificat en administration publique et gouvernance de l’Université d’Ottawa, au Canada.
Polyglotte, Baye Moctar Diop parle couramment le français et l’anglais, ce qui lui confère une aisance dans ses missions internationales. Marié et père de trois enfants, il conjugue ses responsabilités diplomatiques avec une vie personnelle équilibrée. Il est également un fervent adepte du sport, notamment de la marche, du vélo et du yoga, qu’il pratique régulièrement.
BABACAR MBAYE, UN EXPERT CHEVRONNÉ À LA TÊTE DES DOUANES SÉNÉGALAISES
L’inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle Babacar Mbaye a été nommé, hier en Conseil des ministres, directeur général des douanes
L’inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle Babacar Mbaye a été nommé, hier en Conseil des ministres, directeur général des douanes.
Il remplace à ce poste Dr Mbaye Ndiaye. Né à Thiès en 1975, le nouveau patron des douanes est titulaire d’une maîtrise en sociologie des organisations. Fort d’une expérience de plus de 21 ans, il occupait, depuis janvier 2023, le poste stratégique de directeur des opérations douanières (Dod). Une fonction essentielle pour superviser et coordonner les activités douanières à l’échelle nationale.
Auparavant il a été successivement vérificateur au bureau de Dakar-Port-sud, chef de division de Tambacounda, Kaolack et Dakar-Port, puis chef du bureau Dakar-Port sud, directeur régional des douanes du nord et directeur régional de Dakar-Port. Ces différentes affectations, lui ont permis d’acquérir une expertise globale des défis et des opportunités liés à la gestion douanière dans un contexte de mondialisation croissante.
La carrière de Babacar Mbaye est jalonnée de distinctions qui témoignent de son professionnalisme et de sa contribution. Officier de l’Ordre du mérite, il a également été décoré de la médaille d’honneur des douanes ainsi que de la médaille de l’Organisation mondiale des douanes.
Le successeur de Mbaye Ndiaye devra relever le défi de diriger une institution essentielle à l’économie sénégalaise. Les douanes occupent une place stratégique en assurant la mobilisation des ressources financières de l’État, en facilitant les échanges commerciaux et en luttant activement contre la fraude et la contrebande.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 16 JANVIER 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil,
LE COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 15 JANVIER 2025
Le chef de l’Etat a demandé au gouvernement de finaliser, avant fin mars 2025, la nouvelle politique maritime et portuaire du Sénégal, en tenant compte de la vocation maritime de notre pays
Le chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye a présidé, ce mercredi 15 janvier 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.
En introduction de sa communication, le président de la République a mis l’accent sur l’urgence d’accélérer la modernisation des transports dans tous ses compartiments suite aux conclusions des Etats généraux du secteur. Il a demandé au Premier ministre et au ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, de finaliser le Plan d’Action du gouvernement pour la modernisation des transports terrestres, en tenant compte, dans l’agenda d’exécution, de toutes les contraintes juridiques, logistiques, administratives, fiscales et financières liées à l’atteinte des objectifs collectifs définis. Il a rappelé au gouvernement, dans le cadre de l’exécution des mesures d’amélioration de la sécurité routière, la nécessité d’adopter un dispositif spécial de réglementation de la circulation des cyclomoteurs, conformément au code de la route et aux mesures prescrites pour le transport des personnes dans des zones et localités bien ciblées.
Par ailleurs, le chef de l’Etat a invité le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens à intensifier le processus de renouvellement des gros porteurs, des véhicules de transports urbains et interurbains de toutes les catégories. Il a demandé au gouvernement d’intégrer le secteur des transports comme domaine prioritaire dans le déploiement des incitations devant promouvoir l’employabilité et l’emploi décent des jeunes. A ce sujet, le gouvernement devra accentuer le développement des instruments de formation professionnelle (des chauffeurs, des mécaniciens, etc.) et une meilleure sécurisation « des emplois informels » du secteur à travers l’organisation des acteurs, leur financement adéquat, mais également la conclusion progressive de contrats de travail réguliers, assortis d’une couverture sociale systématique. Les dispositifs de la Convention nationale Etat-Employeur et de la Couverture sanitaire universelle doivent être mis à contribution dans ce sens.
Revenant sur le Programme « Xeyu ndaw ñi », mis en œuvre depuis 2021 et qui connaît des manquements majeurs, le président de la République a demandé au Premier ministre d’engager avec les ministres impliqués toutes les diligences nécessaires à l’évaluation et au recadrage avant fin mars 2025 dudit programme. Ce dernier doit évoluer vers un nouveau concept « Emploi des jeunes » plus efficient et fortement intégrateur de toutes les cibles. Cette revue pragmatique du Programme, devra permettre un recadrage rapide de ses composantes et de ses objectifs sectoriels en termes de création d’emplois et de promotion de l’entreprenariat à travers l’optimisation des financements alloués et les différentes activités génératrices de revenus.
La mise en œuvre de la «Vision Sénégal 2050 » doit accorder une priorité spéciale au développement des infrastructures maritimes et portuaires. A ce sujet, le chef de l’Etat a demandé au Premier ministre et au ministre en charge des Infrastructures maritimes et portuaires de finaliser, avant fin mars 2025, la nouvelle politique maritime et portuaire du Sénégal, en tenant compte de la vocation maritime de notre pays et des différents projets réceptionnés, en cours ou en perspective. A ce titre, il a souligné la nécessité, en termes de réformes d’actualiser et d’élargir le cadre de gouvernance des ports publics et privés du Sénégal mais également de renforcer l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), au regard des enjeux nouveaux liés à la navigation maritime. Par ailleurs, il a demandé au ministre des Infrastructures portuaires et maritimes, d’accentuer la modernisation des ports et quais de pêche. Ces établissements doivent bénéficier d’un programme élargi de modernisation sur l’étendue du territoire national.
Le président de la République a indiqué, en outre, l’urgence de réviser le partenariat entre l’Etat et le Consortium sénégalais d’Activités maritimes (COSAMA), ainsi que la nécessité d’asseoir une souveraineté nationale intégrale sur la gestion et le développement des chantiers navals de Dakar, avec le repositionnement stratégique de la Société des Infrastructures de Réparation navale (SIRN), renforcée par la montée en puissance de la Marine nationale. Dans la même lancée, il a invité le ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires à procéder avec le ministre des Finances et du Budget et le ministre de l’Industrie et du Commerce, à l’évaluation et à la réorientation des missions et activités du Conseil sénégalais des Chargeurs (COSEC).
Evoquant le renforcement des relations entre l’Etat et les religions, le chef de l’Etat a rappelé au gouvernement le rôle central des foyers religieux dans la consolidation de l’unité nationale et la stabilité sociale du Sénégal. Il a réitéré sa volonté de hisser ces relations à un niveau institutionnel élevé avec la création prochaine, après consultation de toutes les parties prenantes, de la Délégation générale aux Affaires religieuses.
Dans cet esprit, il a demandé au Premier ministre d’engager davantage le gouvernement à accélérer la modernisation des cités religieuses et le développement du tourisme religieux.
Par ailleurs, le président de la République a invité le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères à prendre toutes les mesures nécessaires, sous la supervision du Premier ministre, afin d’assurer une bonne organisation de l’édition 2025 du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam ainsi qu’aux lieux saints de la Chrétienté. Il a enfin demandé au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique de veiller à la bonne préparation du Magal « Kazu Rajab », prévu le 27 janvier 2025 et de la 145ème édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye, prévu les 30 et 31 janvier 2025.
Dans sa communication le Premier ministre a tout d’abord rendu compte du déroulement et des principales conclusions de sa visite en République islamique de Mauritanie du 12 au 14 janvier 2025. Il a souligné les avancées significatives de la coopération entre les deux pays, en particulier sur les dossiers relatifs au développement du projet gazier GTA et ceux des secteurs de la pêche et du transport terrestre.
Le Premier ministre s’est ensuite félicité des conclusions de l’atelier de mise en œuvre opérationnelle de l’Agenda national de Transformation « Vision Sénégal 2050 », en exhortant les membres du gouvernement à veiller au strict respect du chronogramme arrêté, notamment la validation de la liste des programmes, projets et réformes prioritaires ainsi que les dispositifs de pilotage et de suivi-évaluation. Il a insisté sur la prise en charge structurée de la conduite du changement, de la formation continue ainsi que du renforcement et de la valorisation des Cellules d’Etudes et de Planification.
Revenant sur la nécessité d’un suivi minutieux des crédits budgétaires affectés aux dépenses d’investissement dans l’attente de la maturation des programmes et projets prioritaires de la Feuille de route 2025 du plan quinquennal 2025-2029, le Premier ministre a demandé au ministre des Finances et du Budget, en rapport avec le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et le ministre, Secrétaire général du gouvernement, de lui soumettre dans les plus brefs délais, la liste des programmes et projets à retenir au titre des dépenses à engager au cours du premier trimestre 2025, en vue de leur approbation par Monsieur le président de la République.
Enfin, le Premier ministre a informé le Conseil, dans le cadre des mesures de réduction du train de vie de l’Etat, des nouvelles modalités qui encadreront désormais l’approbation des missions à l’étranger des agents de l’Etat.
Au titre des communications des ministres :
· Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait une communication sur la nouvelle stratégie numérique du Sénégal dénommée « le New Deal technologique » ;
· Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait le point sur les préparatifs des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ Dakar 2026).
Au titre des mesures individuelles, le président de la République a pris les décisions suivantes :
Au titre du Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires étrangères
· Monsieur Baye Moctar Diop, Conseiller des Affaires étrangères Principal de Classe exceptionnelle, matricule de Solde 604 129/B, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Belgique, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Emmanuel Macron, président de la République française, en remplacement de Monsieur El Hadji Magatte Seye, appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur El Hadji Magatte Seye, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de Solde 515 893/G, précédemment Ambassadeur du Sénégal en France, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président de la République islamique de Mauritanie, en remplacement de Monsieur Birame Mbagnick Diagne, appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Serigne Dieye, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 518 082/R, précédemment Ambassadeur, Directeur de Cabinet du Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Marcelo Rebelo De Sousa, président de la République portugaise, en remplacement de Madame Fatoumata Binetou Rassoul Correa, appelée à d’autres fonctions ;
· Madame Mariame Sy, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 514 789/Z, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Espagne, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Adama Barrow, président de la République de Gambie, en remplacement de Monsieur Bassirou Sene, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
· Monsieur Mbaba Coura Ndiaye, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 513 808/I, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Burkina Faso, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Abdelmadjid Tebboune, président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, en remplacement de Monsieur Serigne Dieye, appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Amadou Ndéné Ndoye, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 606 903/ Z, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à New Dehli, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur John Dramani Mahama, président de la République du Ghana, en remplacement de Monsieur Aboubacar Sadikh Barry, appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Stéphan Sylvain Sambou, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 611 465 / C, précédemment Ambassadeur, Directeur Afrique et Union Africaine au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, en remplacement du Général Jean-Baptiste Tine, appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Ousmane Diop, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 616 548/E, précédemment Ambassadeur, Directeur Asie, Pacifique, Moyen-Orient au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Denis Sassou-Nguesso, président de la République du Congo, en remplacement de Monsieur Abou Lo.
· Monsieur Djibril Fofana, Chancelier des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 519 138 / G, est nommé Consul général du Sénégal à Milan, en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine Diouf.
Au titre du Ministère des Finances et du Budget
· Monsieur Babacar Mbaye, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 604444/F, précédemment Directeur des Opérations douanières, est nommé Directeur général des douanes, en remplacement de Monsieur Mbaye Ndiaye appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Ousmane Kane, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606888/D, précédemment Directeur régional du Nord, est nommé Directeur des Opérations douanières, en remplacement de Monsieur Babacar Mbaye appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Papa Thialaw Fall, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 604442/H, précédemment Directeur du Contrôle interne de la Douane, est nommé Directeur de la Réglementation et de la Coopération internationale, en remplacement de Monsieur Pape Ndiaye appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Soulé Ciré Bocoum, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611491/J précédemment Inspecteur des finances à l’IGF, est nommé Directeur du Contrôle interne de la Douanes, en remplacement de Monsieur Papa Thialaw Fall appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Amidou Ndiaye, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606880/L, précédemment Directeur du Renseignement, de l’Analyse du Risque et de la Valeur, est nommé Directeur des Systèmes d’informations des douanes, en remplacement de Monsieur Abdourahmane Wade appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Ibrahima Faye, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606890/M, précédemment Directeur régional de Dakar-Port, est nommé Directeur du Renseignement, de l’Analyse du Risque et de la Valeur, en remplacement de Monsieur Amidou Ndiaye appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Ndiaga Soumaré, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608850/K, précédemment Chef du Bureau des Hydrocarbures à la Direction des Opérations douanières, est nommé Directeur des Enquêtes douanières, en remplacement de Monsieur Issa Niang appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Malang Diedhiou Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608859/ B, précédemment Directeur régional du Sud, est nommé Directeur de la Facilitation et du Partenariat avec l’Entreprise, en remplacement de Monsieur Mouhamadine Oumar Ba appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Cheikh Diouf, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 624497/F, précédemment Chef du Bureau du Personnel et de la Gestion des Carrières à la Direction des Ressources humaines, est nommé Directeur régional du Sud, en remplacement de Monsieur Malang Diedhiou appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Bourama Dieme, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 616277/I, précédemment Directeur régional du Sud-Est, est nommé Directeur régional de l’Ouest, en remplacement de Monsieur Ahmadou Thiouye appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Issa Ndiaye, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611433/B, précédemment Conseiller technique du Directeur général des Douanes, est nommé Directeur régional du Sud-Est, en remplacement de Monsieur Bourama Dieme appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Saliou Diouf, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608856/E, précédemment Directeur régional du Centre, est nommé Directeur régional des Unités maritimes, en remplacement de Monsieur Ousmane Faye appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Ibrahima Thiam, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611464/D, précédemment Chef du Bureau particulier, est nommé Directeur régional du Centre, en remplacement de Monsieur Saliou Diouf appelé à d’autres fonctions ;
· Madame Fary Sene, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611452/E, précédemment Chef de la Section contrôle en entreprise à la Direction des Enquêtes douanières, est nommée Directeur
de la Logistique et des Finances, en remplacement de Monsieur Abdou Khadre Dieylani Niang appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Babacar Mbagnick Fall, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606887/E, précédemment chef du Bureau des douanes de Dakar-Port Sud à la Direction des Opérations douanières, est nommé Directeur régional de Dakar-Port, en remplacement de Monsieur Ibrahima Faye appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Mamadou Diame, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 616196/M, précédemment chef du Bureau Transit, Transbordement et Réexportation à la Direction des Opérations douanières, est nommé Directeur régional des Hydrocarbures, en remplacement de Monsieur Abdourahmane Ba appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Ahmadou Thiouye, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606906/C, précédemment Directeur régional de l’Ouest, est nommé Directeur régional du Nord, en remplacement de Monsieur Ousmane Kane appelé à d’autres fonctions.
CHAN 2024, LE SÉNÉGAL DANS LA POULE D
Les Lions, tenants du titre, affronteront le Nigéria, le Congo et le Soudan.
Le tirage au sort du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2024 s’est tenu ce mercredi 15 janvier au Kenyatta International Convention Centre à Nairobi, au Kenya. Le Sénégal, tenant du titre, a été placé dans la poule D, où il affrontera le Nigeria, le Congo et le Soudan.
Contrairement aux autres poules qui comptent cinq équipes, la poule D est composée de seulement quatre équipes. Cette édition marquera la quatrième participation du Sénégal à cette compétition réservée aux joueurs évoluant dans les championnats locaux d’Afrique.
La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé un report de la compétition, initialement prévue du 1er au 28 février 2024. Elle se tiendra désormais en août 2025 et sera organisée conjointement par le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie.
Composition des groupes du CHAN 2024 :
– Groupe A : Kenya, Maroc, Angola, RD Congo, Zambie
– Groupe B : Tanzanie, Madagascar, Mauritanie, Burkina Faso, Centrafrique
– Groupe C : Ouganda, Niger, Guinée, 1er et 2e qualifiés du second tournoi qualificatif
– Groupe D : Sénégal, Congo, Soudan, Nigeria
Le Sénégal, champion en titre, entamera cette édition avec l’ambition de défendre son trophée face à des adversaires redoutables, notamment le Nigeria, habitué des grandes compétitions africaines.
LE PROGRAMME « XËYU NDAW ÑI » EN ÉVALUATION POUR UN RECADRAGE EFFICIENT
Mis en œuvre depuis 2021 pour créer des emplois pour les jeunes, ce programme doit évoluer vers un modèle plus efficace et inclusif. Une révision est prévue pour optimiser les financements et redéfinir les objectifs.
Dakar, 15 jan (APS) – Le président de la République a demandé au gouvernement de procéder à l’évaluation et au ‘’recadrage’’ du programme ‘’Xëyu ndaw ñi’’ avant la fin du mois de mars prochain, afin de le rendre ‘’plus efficient’’, annonce le communiqué du Conseil des ministres.
Concernant ‘’le programme ‘Xëyu ndaw ñi’ mis en œuvre depuis 2021, qui connaît des manquements majeurs, le président de la République a demandé au Premier ministre d’engager, avec les ministres impliqués, toutes les diligences nécessaires à l’évaluation et au recadrage avant fin mars 2025 dudit programme’’, lit-on dans le texte.
Bassirou Diomaye Faye pense que ce programme chargé de trouver des emplois aux jeunes ‘’doit évoluer vers un nouveau concept (…) plus efficient et fortement intégrateur de toutes les cibles’’.
La ‘’revue pragmatique’’ du programme ‘’Xëyu ndaw ñi’’ doit déboucher sur ‘’un recadrage rapide de ses composantes et de ses objectifs sectoriels en termes de création d’emplois et de promotion de l’entrepreneuriat’’, affirme le communiqué du Conseil des ministres en citant le chef de l’État.
Il préconise une ‘’optimisation’’ des financements alloués aux bénéficiaires dudit programme lancé le 22 avril 2021 par Macky Sall pour créer 65.000 jeunes, dans les secteurs de l’éducation, de la protection de l’environnement, de l’hygiène publique, de la sécurité, de l’entretien des routes, etc.
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AMINATA TOURE SE FIXE LE PARI DE SOUTENIR LES FILLES
Journée nationale de l'éducation des filles: Aminata Touré se fixe le pari de soutenir les filles
CE QUE DIT LE RAPPORT QUI ACCABLE L'AMNISTIE
Un recours effectif impossible, la vérité enterrée, l'impunité garantie. Tel est le triple constat dressé par le document publié ce mercredi 15 janvier par le Rule of Law Impact Lab de Stanford et l'Afrikajom Center
(SenePlus) - Dans un rapport publié ce mercredi 15 janvier 2025, le Rule of Law Impact Lab de la Stanford Law School et le think-tank Afrikajom Center livrent une analyse juridique approfondie de la loi d'amnistie adoptée en mars 2024. Leur conclusion est sans appel : cette législation contrevient aux obligations internationales du pays.
Le document revient d'abord sur le contexte troublé ayant conduit à cette loi. Entre février 2021 et février 2024, le Sénégal a traversé une période de fortes tensions politiques. Selon Amnesty International, cité dans le rdocument, plus de 60 personnes ont été tuées lors de manifestations durant cette période. Human Rights Watch, également cité, fait état d'environ un millier d'arrestations, dont beaucoup auraient été accompagnées de détentions arbitraires et de mauvais traitements.
Le rapport documente plusieurs cas précis. Ainsi, lors des manifestations des 9 et 10 février 2024 contre le report des élections, "les forces de sécurité sénégalaises ont tué trois personnes, dont un garçon de 16 ans", selon Amnesty International. Les 1er et 2 juin 2023, "au moins 23 personnes dont trois enfants auraient été tuées et 390 autres auraient été blessées à Dakar et à Ziguinchor", rapporte le texte.
C'est dans ce contexte que le parlement sénégalais a adopté, le 6 mars 2024, une loi d'amnistie couvrant l'ensemble des faits liés aux manifestations politiques survenus entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024. Le texte, promulgué le 13 mars, s'applique tant aux manifestants qu'aux forces de l'ordre.
Les auteurs du rapport identifient quatre violations majeures du droit international :
Premièrement, la loi ne garantit pas aux victimes un recours effectif. Si l'article 3 précise que "l'amnistie ne préjudicie pas aux droits des tiers", les juristes soulignent qu'en interdisant les enquêtes pénales, le texte prive en pratique les victimes des moyens d'établir les responsabilités, même dans le cadre de procédures civiles.
"En procédure civile, la charge de la preuve incombe au plaignant", explique le rapport. "En l'absence d'une enquête pénale visant à recueillir des preuves [...] une victime de violations des droits de l'homme perpétrées par des agents de l'État sénégalais aurait du mal à fournir des preuves suffisantes."
Deuxièmement, selon l'analyse, la loi viole le droit à la vérité, tant pour les victimes que pour la société sénégalaise dans son ensemble. Le rapport s'appuie notamment sur la jurisprudence de la Cour de justice de la CEDEAO, qui a établi que "les lois d'amnistie ne sauraient constituer un voilage forcené du passé".
Troisièmement, le texte contrevient à l'obligation du Sénégal d'enquêter et de poursuivre les auteurs de violations flagrantes des droits humains. Les analystes citent l'Observation générale n°36 du Comité des droits de l'homme de l'ONU, selon laquelle "les immunités et amnisties accordées aux auteurs d'homicides intentionnels [...] sont, en règle générale, incompatibles avec l'obligation de respecter et de garantir le droit à la vie".
Enfin, les juristes critiquent le caractère général et inconditionnel de l'amnistie, qui n'exige aucune contrepartie des bénéficiaires, notamment en termes de divulgation de la vérité.
Le rapport conclut par trois recommandations principales à l'État sénégalais : garantir un recours effectif aux victimes, assurer le droit à la vérité, et permettre des poursuites pénales contre les auteurs de violations graves.
Une évolution pourrait être en vue : le 27 décembre 2024, comme le relève le document, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé qu'un projet de loi visant à rapporter cette amnistie serait soumis à l'Assemblée nationale. Il a également évoqué l'inscription au budget de crédits destinés à l'indemnisation des victimes.