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16 novembre 2024
MOHAMED ABDALLAH LY ANNONCE UNE NOUVELLE ÈRE POUR LE MUSÉE DES CIVILISATIONS NOIRES
Lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, le nouveau directeur général a dévoilé sa vision pour l'institution. Il compte axer sa politique sur la démocratie, le dynamisme et la décolonisation.
Dakar, 11 sept (APS) – Le nouveau directeur général du Musée des civilisations noires (MCN), Mohamed Abdallah Ly, a exprimé, mercredi, sa volonté de baser sa politique muséale sur la démocratie, le dynamisme et la décolonisation.
‘’ (…) la politique muséale entre le projet et le document de préfiguration dont il a été question se basera sur trois +D+ comme démocratie, dynamisme et décolonisation (…)’’, a-t-il dit.
Il s’exprimait lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, Professeur Hamady Bocoum, qui a dirigé le MCN pendant huit ans.
Concernant le cachet démocratique qu’il compte donner au MCN, le professeur Ly a souligné que les nouvelles autorités comptent multiplier les initiatives créatives pour faciliter l’appropriation du musée par les populations en général et la jeunesse en particulier.
Quant au dynamisme qu’il souhaite impulser dans le cadre de la politique muséale, il a indiqué l’objectif de créer des options plus fortes dans plusieurs domaines, notamment la création, la formation, la culture, tout en ouvrant l’espace des performances.
‘’Je pense que le musée des civilisations est une belle aventure qui a commencé bien avant nous. Il est venu à Dakar en 1966’’, a quant lui rappelé le directeur général sortant, le chercheur archéologue et historien-géographe, Hamady Bocoum.
NOUVEAUX CHANGEMENTS DANS LE SYSTÈME DE RENDEZ-VOUS POUR L'OBTENTION DU VISA AMÉRICAIN
Ce changement permettra aux demandeurs de gérer plus facilement leurs rendez-vous, de payer les frais et de bénéficier de services de livraison de documents. Tous les rendez-vous déjà programmés avant cette date resteront valides.
Les voyageurs sénégalais souhaitant se rendre aux Etats Unis d’Amérique sont prévenus. Les procédure pour l’obtention du visa vont changer dès la fin de ce mois.
Au moment où trouver un "rendez-vous visa" à l’Ambassade de France au Sénégal, ou encore à l’Ambassade d’Espagne à Dakar, est un véritable «Casse-tête», la représentation diplomatique des Etats Unis d’Amérique à Dakar annonce des changements. En effet,elle annonce «un nouveau système de rendez-vous pour les visas proposé par un nouveau prestataire de services de visa à partir du 30 septembre 2024.»
L’ambassade des Etats Unis à Dakar renseigne que ce nouveau service devra permettre aux demandeurs de visa d’obtenir des informations sur les visas, de payer les frais de demande de visa, planifier et reprogrammer des rendez-vous pour un entretien de visa ou encore bénéficier de services de livraison de documents. Elle ne précise, cependant pas, si les frais vont évoluer.
«Tous les rendez-vous pour entretiens de visa non-immigrant et immigrant qui ont déjà été programmés ou seront programmés avant le 20 septembre 2024, resteront valables même après le lancement du nouveau système de rendez-vous. Les demandeurs de visa doivent prévoir d’assister à leurs rendez-vous aux dates et heures prévues», précise, cependant, l’Ambassade.
VERS LA STANDARDISATION DE LA MÉDECINE TRADITIONNELLE
Lors d'un atelier marquant la 22e journée africaine de la médecine traditionnelle, le professeur Yérim Mbagnick Diop a souligné l'importance d'une approche concertée pour atteindre l'objectif de développer dix médicaments à base de plantes d'ici 2030.
Dakar, 11 sept (APS) – Le professeur Yérim Mbagnick Diop, coordonnateur de la Delivery Unit, structure en charge de la relance de l’industrie pharmaceutique sénégalaise, a souligné mercredi l’importance de promouvoir une approche concertée en vue d’atteindre l’objectif de fabrication de médicaments à base de plantes à l’horizon 2030.
‘’Dans notre objectif à l’horizon 2030, on voudrait enregistrer au moins dix médicaments à base de plantes. C’est un processus qui est long, mais il faut une acceptation de tout le monde’’, a déclaré le pharmacien.
Il prenait part à un atelier organisé dans le cadre la célébration de la 22e journée africaine de la médecine traditionnelle.
‘’Soutenir une médecine traditionnelle de qualité et sûre à travers des mécanismes réglementaires appropriés’’ est le thème sur lequel a été célébrée cette journée.
‘’En termes de cartographie des pathologies les plus visées par l’utilisation de ces plantes, c’est au niveau de la Delivery Unit d’orienter maintenant la stratégie vers des priorités, parce qu’on ne peut pas tout faire d’un coup’’, a-t-il précisé.
Il annonce que la Delivery Unit va ‘’adresser les maladies, comme le diabète ou l’hypertension’’. ’’’On va avoir la panoplie de plantes utilisées par les pratiquants pour les traiter’’, a-t-il indiqué.
Le responsable de Delivery Unit a également assuré les plantes utilisées par les pratiquants vont être soumises à la rigueur de la science pour les évaluer et les valider avant de les proposer à l’utilisation par les populations.
Il estime que ‘’les pratiquants doivent s’ouvrir’’, car étant ‘’un peu jaloux de leurs connaissances’’. Les pratiquants modernes doivent eux aussi cultiver ce même état d’esprit, a-t-il indiqué.
Il ajoute que sa structure souhaite, ‘’avec les praticiens de la médecine traditionnelle, sur la base de leurs préparations, de leurs présentations, les accompagner à standardiser, à assurer la qualité et la sécurité’’.
Il s’agit de manière pratique, souligne Yérim Mbagnick Diop, de ‘’quitter les préparations qui sont faites dans les cuisines’’, pour aller ‘’vers des préparations encadrées avec les bonnes pratiques de fabrication’’.
C’est certes ‘’un challenge’’, mais l’’ambition existant et les autorités accompagnant ce processus, il est possible de réaliser cet objectif, a-t-il martelé.
Emmanuel Bassène, professeur d’université et coordonnateur de la cellule de médecine traditionnelle, souligne la nécessité ‘’d’avoir des textes réglementaires pour promouvoir et accompagner ceux qui ont l’initiative de produire avec les conditions qu’on leur a promis dans la restructuration (…)’’.
Il pense que ‘’des conditions particulières’’ sont nécessaires, pour ce genre de médicaments qui ‘’sont fabriqués localement avec des plantes (…)’’. Il ajoute qu’’’il faut’’ également ‘’des conditions juridiques particulières pour cette autorisation, il faut les finaliser et en déduire un arrêté ministériel’’.
D’après le responsable de la cellule de la médecine traditionnelle, l’Agence de régulation pharmaceutique (ARP) a mis en place les outils appropriés.
Ce travail étant fait, il faut y aller de façon très intelligente avec la protection de la propriété intellectuelle de ce savoir-faire endogène, a-t-il suggéré.
‘’C’est pour rassurer les pratiquants de la médecine traditionnelle qu’ils ne vont rien perdre dans la chose. On va protéger notre savoir’’, a-t-il promis aux acteurs de la médecine traditionnelle.
DIOMAYE ANNONCE LA TRAQUE DES PASSEURS
Le chef de l'Etat a exprimé sa profonde tristesse et présenté ses condoléances aux familles endeuillées. Il a appelé à la responsabilité collective pour lutter contre l’émigration irrégulière
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu à Mbour où le chavirement d’une pirogue d’émigrants a fait plusieurs dizaines de morts. Le chef de l’Etat a abordé la lancinante question de l’émigration clandestine et a appelé à la responsabilité.
«C’est avec une immense tristesse que je me tiens ici aujourd’hui face à cette tragédie humaine qui nous bouleverse tous. La nation est en deuil et la situation est particulièrement insoutenable. Je voudrais au nom de la nation sénégalaise présenter mes condoléances aux familles éplorées et leur dire toute la solidarité de l’Etat et de l’ensemble du gouvernement, face à la tragédie qui les frappe et nous frappe tous.»
La guerre aux passeurs
«Ce qui s’est passé ici est le fait des filières de migration qui sont, il faut le dire, dans le trafic d’êtres humains, qui exploitent le désespoir de cette jeunesse et qui leur vendent le rêve d’un avenir meilleur. Je voudrais dire que la traque sans répit de ces vendeurs d’illusions, ces vendeurs de la mort, va s’intensifier dès à présent.»
Appel à la responsabilité
« Il faut appeler à la responsabilité et dire aux jeunes que dans les pays où ils vont, ce sont des pays construits par des êtres humains, des citoyens, qui ont cru au changement dans leur propre pays et qui ont réussi à faire de ces pays, ce qui les y attire au risque de la mort. Il nous appartient tous, hommes et femmes, jeunes et adultes, gouvernants et citoyens, de nous mettre autour d’un projet de construction de ce pays et de croire à l’espoir, à la possibilité de changer par nous-mêmes et pour nous-mêmes, le visage de notre pays.»
Ce que l’Etat compte faire
« Le gouvernement travaille d’arrache-pied à mettre en œuvre des politiques publiques adéquates pour donner du travail aux jeunes ici au Sénégal et de les inviter à la construction du pays. Il y va de notre responsabilité à tous. Je voudrais aussi appeler les familles à mettre moins de pression à ces jeunes. Lou khew fii moussibeu leu. Moussibeu meunouko wessou.»
LE PRINCIPAL TAUX DIRECTEUR DE LA BCEAO MAINTENU À 3,5%
La situation extérieure de l’Union s’est améliorée grâce à ‘’l’évolution favorable des termes de l’échange et à la mobilisation plus importante de ressources extérieures par les États membres de l’Union’’.
Dakar, 11 sept (APS) – Le Comité de politique monétaire de la BCEAO a décidé de maintenir à 3,50% le principal taux directeur auquel la BCEAO prête ses ressources aux banques, et à 5,50% le taux d’intérêt sur le guichet de prêt marginal, niveau en vigueur depuis le 16 décembre 2023, a appris l’APS de l’institut d’émission de l’UEMOA.
L’annonce émane du gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest Jean Claude Kassi Brou.
Il intervenait à l’issue de la troisième réunion ordinaire du comité de politique monétaire, tenue ce mercredi 11 septembre 2024, à Dakar.
“Cette décision résulte de l’analyse récente des prix, de l’activité économique et de la situation extérieure de l’Union”, a-t-il expliqué.
Il a rappelé qu’‘’au deuxième trimestre 2024, l’inflation a atteint 4,1% contre 2,9% le trimestre précédent’’.
“Cette accélération de la hausse des prix est principalement due à une campagne agricole 2023-2024 moins favorable, aux difficultés d’approvisionnement des marchés consécutifs à la situation sécuritaire (…)’’, a fait savoir Jean Claude Kassi Brou.
Le gouverneur de la BCEAO a cité en même temps cité ‘’l’augmentation des coûts de produits alimentaires importés et le renchérissement de l’énergie dans certains pays” comme faisant partie des principaux facteurs à l’origine de cette situation.
Selon les dernières prévisions, l’inflation s’établirait à 3,7% en 2024 au même niveau qu’en 2023, renseigne M. Brou.
Il relève, en outre, que le taux d’inflation devrait revenir dans la fourchette cible de 1% à 3% en 2025. Une situation devant résulter de ‘’l’anticipation d’une campagne agricole 2024-2025 plus favorable’’, de ‘’la baisse attendue des prix mondiaux des produits alimentaires importés’’ et des ‘’mesures prises par certains États pour lutter contre la vie chère”.
“Toutefois, l’inflation reste sujette à des risques haussiers’’, a-t-il prévenu. Ceux sont liés notamment à la ‘’persistance de la situation sécuritaire dans certains pays, à l’impact des conditions climatiques défavorables sur la production agricole et à l’effet d’une accentuation des tensions géopolitiques sur les prix mondiaux des prix énergétiques et alimentaires”, a-t-il précisé.
M. Kassi Brou indique que la situation extérieure de l’Union s’est améliorée grâce à ‘’l’évolution favorable des termes de l’échange et à la mobilisation plus importante de ressources extérieures par les États membres de l’Union’’.
Il note que l’activité économique est restée ‘’dynamique avec une progression du PIB réel de 3,5% au deuxième trimestre 2024’’.
Sur l’année 2024, ‘’la croissance de l’Union est prévue à 5,9% contre une réalisation de 5,3% en 2023″, relève-t-il.
Il informe que la hausse des crédits à l’économie est ressortie à ‘’5,3% en rythme annuel à fin juin 2024’’.
QUAND LE FOUTA INVENTAIT LA DÉMOCRATIE
Une révolution oubliée refait surface sur les écrans sénégalais. Le docufiction de Moe Sow sur la révolution Toorodo de 1776 ébranle les consciences à Dakar et suscite un vif débat sur l'identité politique du pays
(SenePlus) - Le cinéma sénégalais s'apprête à offrir au public une plongée dans un pan méconnu de son histoire. Comme le rapporte Le Monde, le docufiction "1776, Thierno Souleymane Baal et la révolution du Fouta", réalisé par Moe Sow, a fait l'objet d'une avant-première très remarquée le 3 septembre au cinéma Pathé de Dakar.
Le film, qui doit sortir en salles en octobre au Sénégal et en novembre en Mauritanie, retrace un épisode historique d'une grande portée symbolique : la révolution Toorodo dans le Fouta, région à cheval entre le Sénégal et la Mauritanie. Cette révolution, menée par Thierno Souleymane Baal vers 1776 à la création de l'Almamiyat, est une forme de théocratie islamique dotée de garanties démocratiques avant-gardistes.
Le réalisateur Moe Sow explique sa démarche dans les colonnes du Monde : "Ce que je voulais, c'était rétablir une vérité : nos sociétés n'ont pas attendu une modernité occidentale pour accoucher de systèmes politiques précurseurs de nos démocraties." Cette volonté de réappropriation historique a trouvé un écho favorable auprès de nombreuses personnalités politiques et intellectuelles présentes à l'avant-première.
Parmi les spectateurs de marque, on notait la présence de l'ancienne premier ministre Aminata Touré, du conseiller mémoire du président Dialo Diop, et même du Premier ministre Ousmane Sonko. Le député panafricaniste Guy Marius Sagna a réagi avec enthousiasme, désincarné sur sa boucle WhatsApp : "Nous avons chez nous nos modèles qui n'ont rien à envier à personne", soulignant que cet épisode historique peut "constituer une boussole politique" pour l'avenir.
Le film mêle reconstitutions historiques et entretiens d'intellectuels, offrant différentes perspectives sur cet événement. Certains y voient un fait démocratique inscrivant le Sénégal dans une modernité globale, d'autres l'analysent comme un phénomène islamique et abolitionniste.
Cheikh Tidiane Gadio, député et descendant d'un dirigeant de l'Almamiyat, affirme : « Il y a une fierté qui s'exprime lors de la découverte par le grand public d'un événement comme la révolution Toorodo."
Malgré son importance historique, cette révolution reste peu connue au Sénégal. Absente des manuels scolaires, elle commence elle cependant à susciter l'intérêt, selon Le Monde. Ousmane Kane, président de l'Association Thierno Souleymane Baal, a appelé lors de l'avant-première à "célébrer nos héros" et a proposé l'érection d'une statue à Dakar en l'honneur du leader révolutionnaire.
Le film pourrait bien jouer un rôle éducatif important. Le ministre de l'éducation, Moustapha Mamba Guirassy, s'est engagé à le diffuser dans les écoles du pays, ouvrant ainsi la voie à une meilleure connaissance de cet héritage historique et démocratique.
DIOMAYE FAYE EN VISITE À MÉDINA BAYE EN PRÉLUDE AU GAMOU
Accueilli par le Khalife général Cheikh Mahi Niass, cette visite marque un hommage à l'héritage religieux et souligne l'engagement du Président envers le soutien de la communauté et le développement de la cité religieuse.
Le président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a effectué, merctredi, une visite hautement symbolique à Médina Baye, centre spirituel de la Faydha Tijaaniya. Cette visite, la première depuis son accession à la présidence, souligne l’importance des relations entre les autorités politiques et religieuses du Sénégal, un pays profondément ancré dans ses traditions spirituelles.
Accueilli par le Khalife général de la Faydha, Son Éminence Shaykh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, le président Faye s’est rendu dans la chambre de Shaykh Al Islam El Hadj Ibrahima Niass, une figure centrale de l’islam en Afrique de l’Ouest. Ce moment fort marque un hommage solennel à l’héritage de ce grand leader religieux, dont l’influence continue d’inspirer des millions de fidèles à travers le monde.
Lors de cette visite, le Khalife général Cheikh Mahi Niass a salué la présence du président à Médina Baye, mettant en avant son engagement envers les foyers religieux et sa volonté de soutenir la communauté sur divers plans, notamment infrastructurel. Il a rappelé que la construction de la mosquée de Médina Baye avait coïncidé avec le mandat de l’ancien Président Abdoulaye Wade, tandis que celui de Bassirou Diomaye Faye est marqué par le projet de construction d’une université à Médina Baye.
Le Khalife a également loué la jeunesse et la détermination du président à relever les défis actuels, en particulier ceux liés au développement infrastructurel de la cité religieuse. Il a profité de cette occasion pour partager son espoir que les jeunes n’aient plus recours aux migrations clandestines, souvent dangereuses, et a informé le Président de la mise en place d’un projet agricole de 400 hectares destiné à la culture dans la région.
La visite s’est achevée par des prières ferventes du Khalife en faveur du président Bassirou Diomaye Faye, afin que Dieu l’assiste dans sa mission à la tête du pays, lui permettant de mener à bien les réformes nécessaires pour le développement du Sénégal et de Médina Baye.
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DUEL ÉLECTRIQUE HARRIS-TRUMP
Dans un contexte politique incertain, les deux candidats ont croisé le fer sur tous les sujets brûlants de la campagne. À 50 jours du scrutin, ce face-à-face pourrait bien rebattre les cartes de la course à la Maison Blanche
Dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 septembre 2024, à seulement 50 jours du scrutin présidentiel américain, Kamala Harris et Donald Trump se sont livrés à un duel électrique sur le plateau d'ABC News à Philadelphie. Ce face-à-face, tant attendu par les électeurs, a tenu toutes ses promesses en matière d'intensité et de confrontation.
Dès les premières minutes, l'atmosphère s'est électrisée. La vice-présidente Harris, visiblement bien préparée, a adopté une posture offensive, martelant son programme et n'hésitant pas à qualifier son adversaire de menteur à plusieurs reprises. Face à elle, Donald Trump, inhabituellement sur la défensive, a tenté de contre-attaquer en accusant l'administration actuelle d'incompétence et de mener le pays au désastre.
Les échanges ont couvert un large éventail de sujets brûlants, de l'économie à l'immigration, en passant par l'avortement et la politique étrangère. Chaque thème a été l'occasion d'une passe d'armes féroce, révélant deux visions diamétralement opposées pour l'avenir des États-Unis.
Particulièrement remarquée, l'intervention de Harris sur l'avortement avec un Trump en difficulté, ce dernier peinant à clarifier sa position. De son côté, l'ancien président a tenté de reprendre la main sur les questions économiques, martelant le thème de l'inflation.
Au terme de ces 90 minutes d'affrontement, les deux camps ont, sans surprise, revendiqué la victoire. Cependant, de l'avis de nombreux observateurs, Kamala Harris semble avoir marqué des points précieux dans cette première manche cruciale de la course à la Maison Blanche.
Alors que les sondages annoncent un examen serré, ce débat pourrait bien s'avérer décisif dans la dernière ligne droite de la campagne.
TRAGÉDIE DE MBOUR, LE BILAN PROVISOIRE PASSE À 39 CORPS SANS VIE
Les cérémonies d'inhumation sont nombreuses. Le préfet Amadou Diop a tenu une réunion de crise avec les différents services de l’Etat. La ministre Khady Diene est annoncée dans la cité.
La mer continue de refouler les corps sans vie à Mbour, depuis le chavirement, dimanche, d’une pirogue chargée de candidats à l’immigration irrégulière.
À Mbour, la douleur est interminable. En effet, de nouveaux corps se sont ajoutés aux trente-six repêchés hier. À l’heure actuelle, le bilan provisoire fait état de 39 corps sans vie, renseigne le coorrespondant local de Gfm.
Les cérémonies d'inhumation sont nombreuses à Mbour. Le préfet Amadou Diop a, de son côté, tenu une réunion de crise avec les différents services de l’Etat. La ministre Khady Diene est même annoncée dans la cité, renseigne la Rfm.
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LE FRÈRE D'ISSA SALL ET L'ODYSSÉE FATALE
L'ancien directeur général de la Caisse de dépôt et consignation a révélé que son frère, loin d'être dans le besoin, était aux commandes de l'embarcation qui a sombré au large de Mbour, faisant au moins 26 morts
(SenePlus) - Le naufrage d'une pirogue au large de Mbour le 8 septembre 2024, qui a coûté la vie à au moins 26 personnes, a pris une tournure inattendue avec les révélations d'Issa Sall, ancien directeur général de la Caisse de dépôt et consignation et actuel maire de Mbour. Lors d'une intervention sur la chaîne TFM le 11 septembre, il a dévoilé un lien personnel bouleversant avec cette tragédie.
"Le capitaine présume du bateau, récemment arrêté, est mon propre frère", a déclaré Issa Sall. Cette révélation jette rappelle la complexité du phénomène de l'émigration clandestine au Sénégal, montrant qu'il ne touche pas uniquement les plus démunis.
Sall a exprimé son incompréhension face à l'implication de son frère dans cette traversée périlleuse. "Il gagne des millions", a-t-il affirmé, décrivant son frère comme un pêcheur expérimenté depuis 1998, possédant un équipement moderne et une pirogue de grande valeur. "Il exerce régulièrement dans des pays voisins comme la Guinée-Bissau et la Gambie, voire jusqu'à Dakar. Il a même réussi à construire sa propre maison", a ajouté le maire de Mbour.
Le drame prend une dimension encore plus tragique lorsque Sall révèle que son frère avait embarqué avec ses quatre enfants et 12 de leurs neveux et nièces. «Je m'apprête à assister à l'enterrement de l'un d'entre eux», a-t-il confié, soulignant l'étendue du deuil qui frappe sa famille.
Malgré l'ampleur de la tragédie, Issa Sall a exprimé un soulagement partiel : "Deux des enfants de mon frère ont été retrouvés vivants", a-t-il annoncé. Cependant, la famille reste dans l'attente d'informations concernant les autres passagers, dont plusieurs sont toujours portés disparus.