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16 novembre 2024
LES COMMERÇANTS DE BAMBEY BIENTÔT RECASÉS
Quelque 400 commerçants de la commune de Bambey (Centre) seront relogés d’ici deux mois dans les deux hangars aménagés par la municipalité pour assainir de ”manière durable” le marché de la ville
Quelque 400 commerçants de la commune de Bambey (Centre) seront relogés d’ici deux mois dans les deux hangars aménagés par la municipalité pour assainir de ”manière durable” le marché de la ville, a-t-on appris samedi du maire Assane Dia. “La mairie a construit deux hangars pour y loger les commerçants qui occupent de manière anarchique les alentours du marché.
Les travaux sont presque bouclés et les commerçants sont déployés d’ici deux mois dans les deux sites”, a déclaré le maire de Bambey. Il prenait part à la journée d’investissement humain “Sétal Sunu Réew” en présence du ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Alioune Dione, des autorités administratives et des services techniques déconcentrés de l’État.
Assane Dia a indiqué que les deux hangars pourront accueillir 400 commerçants de la commune de Bambey. Il a annoncé que la commune travaille avec un partenaire pour installer des bacs à ordures au niveau du marché et du stade municipal de Bambey pour limiter les dépôts sauvages d’ordures. Le ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire Alioune Dione a, pour sa part, salué cette initiative qui, selon lui, ”va assainir le marché de manière durable”.
Il a annoncé que son département est en train de mener des actions pour appuyer l’ensemble des opérateurs économiques qui sont dans l’économie réelle. La quatrième édition de la journée d’investissement humain “Sétal Sunu Réew” a permis de déboucher le trajet du marché qui fait face à la mairie de Bambey. Plusieurs populations étaient mobilisées aux côtés des agents de la Société nationale de gestion intégrée des déchets pour nettoyer les allées du marché de la commune de Bambey.
REGRESSION DROITS HUMAINS
Le Collectif des avocats républicains dénonce la régression des libertés au Sénégal. Dans un communiqué publié hier, le collectif a ‘’exprimé son profond regret face à ce qu'il considère comme une régression significative des droits humains...
Le Collectif des avocats républicains dénonce la régression des libertés au Sénégal. Dans un communiqué publié hier, le collectif a ‘’exprimé son profond regret face à ce qu'il considère comme une régression significative des droits humains et de la liberté d'expression au Sénégal’’. Il alerte sur ‘’l'augmentation des arrestations arbitraires, des violations des libertés individuelles et des atteintes graves à la liberté d'expression, pourtant garanties par la Constitution’’.
En effet, l'un des points majeurs de ce communiqué est la dénonciation des mesures restrictives à l'encontre de citoyens sénégalais, souvent reconduits depuis l'aéroport. Selon le collectif, ces individus, dont le seul ‘’tort’’ serait leur appartenance à l’ancien régime, sont empêchés de quitter le pays sans aucune base légale. Ces interdictions de sortie du territoire, jugées illégales, portent atteinte à la liberté fondamentale d’aller et venir. De plus, elles ‘’constituent une mesure illégale, injuste et sont manifestement attentatoires à la liberté fondamentale d’aller et de venir, mère de toutes les libertés’’.
Par ailleurs, le collectif accuse le gouvernement de mettre en place ‘’des mesures antidémocratiques, despotiques et arbitraires sans fondement juridique’’ qu’il dénonce vigoureusement et exige des autorités compétentes le respect scrupuleux des droits de ces citoyens. Il dit également s'inquiéter de l'absence de poursuites judiciaires à l’encontre de ces citoyens, ce qui rend d'autant plus illégitime l’interdiction de leur libre circulation. Face à ce qu'il qualifie de ‘’pratiques totalitaires’’, le Collectif des avocats républicains a annoncé son intention d'engager des actions juridiques et judiciaires immédiates pour mettre fin à cette situation, qu’il considère comme un signe alarmant de l’érosion de l'État de droit au Sénégal. ‘’Ces pratiques totalitaires d’un autre âge, injustes et dangereuses incarnent, malheureusement, le symbole d’un État de droit malmené et à l’agonie’’, ont-ils insisté.
KEEMTAAN GI - DE CHARYBDE EN SCYLLA
Il aura donc fallu 72 heures pour qu’une autorité — il est vrai que c’est le président de la République lui-même ! — daigne enfin se rendre à Mbour où le chavirement d’une pirogue à bord de laquelle avaient pris place quelque 200 personnes a fait une trentaine de morts. Du moins est-ce le nombre de corps repêchés, les disparusse comptant par dizaines. Et pourtant, la capitale de la Petite-Côte n’est située qu’à quatre-vingt kilomètres environ de Dakar. Cette indifférence, voire ce manque d’empathie du gouvernement est d’autant plus scandaleuse et incompréhensible que la région de Thiès, dont Mbour est un des trois départements, est celle qui compte le plus de ministres au sein du gouvernement. Et le président de la République lui-même, d’ailleurs, est originaire de ce même département et a effectué ses études secondaires au lycée Demba Diop de sa capitale ! Mais voilà, pendant que l’émotion s’emparait du Sénégal tout entier, que les familles des victimes pleuraient leurs proches et portaient le deuil, que dans la presse et les réseaux sociaux on ne parlait que de ce drame, ni le Premier ministre, ni le ministre de la Jeunesse — tous les morts apprenaient à cette couche juvénile —, encore moins le ministre des Pêches n’ont daigné se rendre à Mbour. Il a fallu que les journalistes dénoncent cette indifférence pour que le président de la République — tout occupé à faire la tournée des popotes, pardon des familles religieuses — daigne enfin y faire un détour de retour d’une visite de courtoisie dans un énième foyer religieux ! En fait, depuis que le nouveau pouvoir est aux affaires, on a l’impression qu’il n’y en a que pour les familles religieuses. En cinq mois, le Président s’est rendu trois fois à Touba et s’apprête à effectuer sa deuxième visite à Tivaouane. Quant aux séjours dans la capitale du mouridisme d’Oscar Sierra, on ne les comptes plus, la dernière en date s’étant faite cette semaine. Pis, comme si toutes les villes de ce pays n’étaient pas d’égale dignité et ne méritaient pas pareillement l’attention de l’Etat, ce dernier n’est aux petits soins que des seules cités dites religieuses. D’ailleurs, le programme de modernisation des cités religieuses du Chef est remis au goût du jour et un directeur des Affaires religieuses va même être nommé. Les besoins desdites cités sont des ordres pour le Président Diomaye et son Pm. Pendant ce temps, les Sénégalais qui avaient bravé les consignes des khalifes desdites familles pour voter pour le « Projet » sont laissés en rade et leurs préoccupations oubliées. Drôle de pays laïc où le sacro-saint Conseil des ministres hebdomadaire a été « sauté » une semaine parce que le Premier ministre se rendait à Touba ! Et cette semaine, il a été avancé d’un jour pour cause de visite présidentielle…dans les familles religieuses. Bref, dans ce domaine des rapports Etat/ familles religieuses, la rupture n’est non seulement pas au rendez-vous mais encore c’est même pire que sous le régime du Chef ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
TRANSACTION
Ousmane Sonko l’avait annoncée pour cette semaine et le peuple sénégalais attend. Le démarrage de la reddition des comptes pour faire rendre gorge aux détourneurs de l’ancien régime est imminent. Les redoutables magistrats du Pool judiciaire financier vont entrer en action et bientôt les premières convocations — voire les mandats d’amener — seront lancés. Pour éviter un inévitable emprisonnement, des dignitaires de l’ancien régime ont déjà entrepris de transiger. Parmi eux, un ancien ministre originaire de la capitale (nous ne voulons pas donner trop de détails !) et cité dans le casse du siècle est déjà passé à la caisse en « remboursant » une très forte somme d’argent provenant de ses rapines. On préfère s’en arrêter là pour le moment.
MAROC MAME MBAYE NIANG GEOLOCALISE CHEZ MACKY
Après avoir « bradé » le pouvoir et négocié son « exil », l’ancien président de la République Macky Sall vit comme un pacha dans sa résidence de Marrakech (Maroc). Une bastille devenue un haut lieu où se préparent tous les complots « apéristes » visant à fragiliser le pouvoir de Diomaye-Sonko ! C’est du moins ce que soutiennent les partisans des nouvelles autorités. Toujours est-il que « Le Témoin » quotidien a appris que l’ancien ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, a été aperçu chez Macky Sall à Marrakech. C’était la semaine dernière, persiste et signe notre système de géolocalisation chérifienne. Mame Mbaye Niang a été un élément central dans la neutralisation politique de l’opposant Ousmane Sonko et c’est sa plainte pour « diffamation » contre le leader de Pastef qui avait été utilisée par des magistrats aux ordres de l’ancien régime pour disqualifier la candidature à la présidentielle d’Oscar Sierra. Curieusement, c’est juste au moment où le rapport du Prodac (Programme des domaines agricoles communautaires dans la gestion duquel il a été accusé d’avoir puisé des milliard) est transmis à la justice que Mame Mbaye Niang, dont la mère est marocaine, refait son apparition au royaume chérifien !
DR BABACAR NIANG «SUMA»: UN MEDECIN DU PEUPLE RECLAME A L’ASSEMBLEE
Aujourd’hui, le peuple sénégalais va sans doute sortir les chapelets pour que cette 14e piètre législature finissante soit enterrée par un décret de dissolution. Et que la prochaine 15e législature ait comme députés de dignes élus de la trempe du Dr Babacar Niang, médecin-chef et propriétaire de la clinique « Suma-Assistance ». Gardé à vue, persécuté et harcelé par l’ancien régime du Président Macky Sall, Dr Babacar Niang surnommé « médecin du peuple » n’a jamais plié ni failli à sa mission citoyenne. Pour ce faire, il s’était transformé en lanceur d’alerte pour dénoncer les dérives autoritaires et dictatoriales du Président Macky Sall et signaler des faits portant gravement atteinte à l’intérêt général. Et surtout, la persécution et la traque policière contre les malades et blessés de Pastef, jusque dans sa clinique sise Sacré-Cœur/Keur Gorgui. Aussi bien sous le régime d’Abdoulaye Wade que sous l’ère Macky Sall, Dr Niang a toujours prouvé qu’il reste et demeure le médecin du peuple en portant secours gratuitement aux citoyens blessés lors des manifestations de masse. Avec un médecin du peuple élu à l’Assemblée nationale, le slogan « Santé pour tous » pourra devenir une réalité.
DRAME DE MBOUR AMADOU BA ET IDRISSA SECK FORTEMENT INDIGNES
Les réactions fusent au sein de la classe politique suite au tragique naufrage d’une pirogue de migrants à Mbour, dont le bilan provisoire fait état de 38 morts. Les Premiers ministres Amadou Ba et Idrissa Seck se sont fortement indignés par ce énième drame de l’émigration clandestine. « Je suis particulièrement meurtri par le naufrage de l’embarcation à hauteur de Mbour et les circonstances tragiques de l’accident de la circulation à Ndangalma », a déclaré Amadou Ba à travers une note publiée dans les réseaux sociaux. Poursuivant, l’ancien Premier ministre « encourage les éléments de la marine nationale et toutes les personnes impliquées dans les secours ». « Je prie pour que les disparus soient retrouvés en vie. Je souhaite un prompt rétablissement aux rescapés et aux blessés et présente mes sincères condoléances aux familles des personnes décédées ainsi qu’à la nation tout entière », conclut-il. Idrissa Seck et le Parti Rewmi demandent au gouvernement d’engager toutes les mesures conjoncturelles et structurelles nécessaires pour endiguer de pareilles catastrophes. « Le Sénégal vient de vivre encore une fois un drame lié à l’émigration irrégulière, avec le naufrage d’une pirogue à Mbour qui a fait des dizaines de victimes. Ce drame est la dernière d’une longue série d’accidents sur les routes et de naufrages d’embarcations de fortune voulant rallier l’Europe » rappelle l’également ancien Premier ministre Idrissa Seck. Le Parti RÉÉW MI demande « au gouvernement d’engager toutes les mesures conjoncturelles et structurelles nécessaires pour endiguer de pareilles catastrophes, d’accorder aux familles toute l’assistance dont elles ont besoin dans ces moments difficiles et de situer toutes les responsabilités » conclut le communiqué.
AFFAIRE CHEIKH OUMAR DIAGNE LES MOURIDES DE DAKAR MAINTIENNENT LEURMARCHEDUVENDREDI
Au sein de la communauté mouride de Dakar, on ne décolère pas contre Cheikh Oumar Diagne. Interdits de marche vendredi dernier, les Mourides de Dakar ont décidé de tenir ce vendredi 13 septembre après la prière collective à la mosquée Massalikoul Djinane une marche populaire. Serigne Sidy Mbacké ibn Serigne Modou Mactar et Serigne Abdou Bara Dolly Mbacké, qui portent l’initiative, selon eux ont annoncé avoir déposé une demande d’autorisation auprès des autorités compétentes. D’ailleurs, les deux religieux renseignent avoir été entendus, ce mercredi, au commissariat de Grand-Dakar sur cette marche initiée pour dénoncer les propos désobligeants tenus par le directeur des moyens généraux de la Présidence, Cheikh Oumar Diagne. Lundi, le Premier ministre, Ousmane Sonko en compagnie d’une délégation restreinte a rendu visite au khalife des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, pour s’entretenir avec lui sur cette affaire qui suscite une indignation collective. Les initiateurs de la manifestation ont invité tous les fidèles à se réunir vendredi pour exprimer pacifiquement leur mécontentement sur les attaques contre la confrérie.
EAU ET ASSAINISSEMENT TIVAOUANE RASSURE PAR L’ETAT
« Le président de la République aura le plaisir, sans doute, lors de sa visite à Tivaouane, d’informer ou de dire au Khalife général Serigne Babacar Sy Mansour, que l’ouvrage qu’il avait demandé, c’est à dire le forage que nous avons réalisé dans la mosquée, par la Sones, sera rétrocédé à l’Etat ». Ces propos émanent du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, en visite à Tivaouane, dans le cadre des préparatifs du Gamou. « Nous avons déjà pris toutes les dispositions au niveau du Ministère, toutes les procédures administratives sont en train d’être accélérées pour que le processus soit terminé avant le Gamou afin que le président de la République puisse avoir le plaisir de donner cet ouvrage important qui, non seulement va régler définitivement la question de l’eau dans la mosquée, mais aussi pouvoir injecter cette eau dans le réseau de distribution de la ville pour le renforcer et permettre aux populations de Tivaouane d’avoir en permanence de l’eau potable », a dit M. Dièye. A Tivaouane, indique le ministre, « tout est en train d’être mis en œuvre et en place », et de rassurer : « d’ici le Gamou tout sera prêt, nous allons pouvoir livrer tous les travaux qui ont été faits afin que nos compatriotes qui viendront à Tivaouane puissent passer un Gamou dans d’excellentes conditions et qu’ils puissent prier pour le Sénégal, prier pour les projets que porte le président de la République, au premier rang desquels se trouvent l’eau et l’assainissement ».
BLANCHIMENT DE CAPITAUX LE SENEGAL, UN BON ELEVE
Les autorités sénégalaises ont été félicitées par « les mesures très fortes, exigeantes et fermes » prises pour lutter contre le blanchiment de capitaux. Ce satisfécit est du gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Jean-Claude Kassi Brou. ‘’Je voudrais féliciter le Sénégal. Les autorités […] ont pris des mesures très fortes, exigeantes et fermes’’ en matière de lutte contre l’injection de fonds d’origine criminelle dans le circuit économique et financier, a souligné le patron de la Bceao qui tenait hier un point de presse, au terme de la troisième réunion ordinaire annuelle du Comité de politique monétaire de la Banque centrale des huit pays de l’UEMOA. Une étude de l’Institut d’études de sécurité publiée en 2022 classait le Sénégal en huitième position d’une vingtaine de pays où ‘’les risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme’’ étaient préoccupants. Le Sénégal a pris des ‘’mesures très fortes […] pour vraiment sortir de cette liste’’, a reconnu le gouverneur de la BCEAO. ‘’Je pense que l’une des mesures clés a été la nouvelle loi contre le blanchiment d’argent et la lutte contre le financement du terrorisme’’, a-t-il expliqué. ‘’Nous ne pouvons être que satisfaits’’ a ajouté Jean-Claude Kassi Brou qui a rappelé que le souhait de la BCEAO est qu’aucun de ses pays membres ne figure dans une liste comme celle publiée par l’Institut d’études de sécurité en 2022. ‘’Cela a un impact très négatif en termes de perception et ça joue sur le risque crédit et les investissements, sur la mobilisation des ressources et l’épargne’’, a souligné le gouverneur de la Bceao. Selon lui, la Banque centrale travaille ‘’de manière très étroite avec les autorités’’ des pays membres pour les aider à éviter la zone ‘’grise’’ des risques de blanchiment de capitaux.
UMARO SISSOCO EMBALO RENONCE À BRIGUER UN NOUVEAU MANDAT
Alors que son premier mandat arrive à son terme, le président Bissau-guinéen a déclaré mercredi qu’il ne se représentera pas à la présidentielle qui devrait se tenir en 2025
Alors que son premier mandat arrive à son terme, le président Bissau-guinéen a déclaré mercredi qu’il ne se représentera pas à la présidentielle qui devrait se tenir en 2025.
Le président de Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embalo, dont l’élection avait été contestée par ses opposants, a déclaré mercredi qu’il ne briguerait pas de second mandat après celui en cours jusqu’en 2025.
« Je ne serai pas candidat en 2025. Mon épouse m’a conseillé de ne pas me présenter. Je respecte donc ses conseils », at-il déclaré à des journalistes après le Conseil des ministres.
Cette déclaration est inattendue, car des mouvements s’étaient formés en faveur de sa candidature.
La durée du mandat actuel et la date de la prochaine présidentielle sont sujettes à controverse.
Après l’élection de décembre 2019, M. Embalo, général de réserve de 51 ans dont la candidature avait été portée par le Madem G-15, revendiquant la victoire, s’était fait investir en février 2020, pour cinq ans, à la tête de ce petit pays lusophone d’Afrique de l’Ouest à l’instabilité chronique. Il a remplacé José Mario Vaz dont le magistère a été marqué par plusieurs crises.
La communauté internationale a fini par entériner son élection. Mais le résultat du contrôle avait donné lieu à des mois de contestation, même après l’investiture, devant les organes de validation.
Le principal adversaire de M. Embalo, Domingos Simoes Pereira du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (Paigc), a toujours refusé de reconnaître la victoire de son opposant, frauduleuse selon lui.
M. Embalo s’est déclaré mercredi opposé à ce que certains de ses rivaux lui succèdent.
« Ce ne sera ni Domingos Simoes Pereira, ni Nuno Gomes Nabiam, ni Braima Camara qui me remplaceront », at-il déclaré sans préciser son propos.
« Je ne serai pas remplacé par un bandit », at-il dit à propos de ces opposants.
Depuis son indépendance vis-à-vis du Portugal en 1974, le pays a connu une multitude de putschs et de tentatives de coup de force.
Avec la présidentielle de 2014, la Guinée-Bissau s’est engagée sur la voie d’un retour à l’ordre constitutionnel, ce qui ne l’a pas préservée des turbulences qui se sont poursuivies sous la présidence de M. Embalo.
La Guinée-Bissau est l’un des pays les plus pauvres au monde et considérée comme l’un des plus gangrénés par la corruption.
L’instabilité et la pauvreté révèlent les activités de narcotrafiquants qui utilisent la situation géographique de la Guinée-Bissau, sur la côte Atlantique de l’Afrique, pour faire transiter la cocaïne d’Amérique latine vers l’Europe, avec la complicité suspectée de cadres de l’armée et d’officiels.
PATROUILLES TRANSFRONTALIÈRES
Sénégal, le Mali et la Mauritanie, des opérations de patrouilles transfrontalières et des actions civilo-militaires ont été menées au profit des populations locales.
Sénégal, le Mali et la Mauritanie, des opérations de patrouilles transfrontalières et des actions civilo-militaires ont été menées au profit des populations locales. Ces initiatives s’inscrivent dans le programme d’activités opérationnelles planifiées conjointement par les trois pays, renforçant ainsi leur collaboration dans la sécurisation des zones frontalières et le soutien aux communautés selon la Direction des Relations Publiques des Armées sur son compte X.
Le 10 septembre 2024, les unités de la Zone militaire N°4 du Sénégal ont effectué des patrouilles terrestres et fluviales conjointes avec leurs homologues mauritaniennes dans la région de Diogountourou, en Mauritanie. Le lendemain, le 11 septembre, des opérations similaires ont eu lieu du côté de Aroundou, au Sénégal, témoignant de l’engagement commun des deux pays à garantir la sécurité et la stabilité le long de leurs frontières.
En parallèle de ces opérations de patrouilles, des actions civilo-militaires ont été organisées au profit des populations locales. Lors de ces missions, des consultations médicales gratuites ont été offertes, permettant aux habitants de bénéficier de soins de santé de base et de conseils médicaux. Ces actions visent à renforcer le lien entre les forces de défense et de sécurité et les populations locales, tout en répondant à des besoins essentiels dans des zones souvent éloignées des infrastructures médicales.
La coopération militaire entre le Sénégal, le Mali et la Mauritanie vise non seulement à renforcer la sécurité transfrontalière, mais aussi à lutter contre les menaces communes telles que le terrorisme, le trafic d’armes, et d’autres activités illicites. En multipliant les patrouilles conjointes, les trois pays entendent sécuriser les zones sensibles tout en soutenant les populations locales à travers des initiatives civilo-militaires.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 12 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Libération, Le Quotidien, Libération, L'As, Révélation Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le Jour
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Libération, Le Quotidien, Libération, L'As, Révélation Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le Jour
LA SOCIETE CIVILE CONTRE L'INTERDICTION DE SORTIE DU TERRITOIRE
Baadoolo - Sunu gaal qui chavire
Reewmi moo soxla niaan. Mbour est en deuil avec ses jeunes habitués à ce grand bleu comme une piscine. Mais le Sénégal est en deuil permanent. Tous ces corps sans vie, entre accidents de la route, mer, agressions, sont le fait de cœurs sans vie. Xol you xat. Xel you fatt. Une société qui juge et condamne, pire que la peine judiciaire. Des jeunes embarqués par des politiques et leurs promesses. Nit you weng ni sunu gaal. Espoirs noyés. Au fond, c’est un pays qui est en train de chavirer. Au secours !
Diffusion de fausses nouvelles L’ex-commissaire Keita envoyé en prison
Arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic) sur ordre du procureur de la République, l’ancien commissaire de police, Cheikhouna Keita a finalement été placé sous mandat de dépôt, ce mercredi, par le juge du 10e cabinet, pour diffusion de fausses nouvelles. D’ailleurs une information judiciaire a été ouverte. Le procureur de la République avait donné le ton en demandant son inculpation et son placement sous mandat de dépôt. L’ex-commissaire va ainsi passer sa première nuit en prison. Pour rappel, Cheikhouna Keita, connu pour ses critiques à l’encontre du gouvernement avait fait une sortie faisant état d’une supposée altercation entre le président de la République Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko au palais de la République. Une information qui avait d’ailleurs été reprise par les réseaux sociaux.
Birahim Seck dénonce les propos du ministre de la Santé «C’est l’apologie de la patrimonialisation du pouvoir»
Le coordonnateur national du Forum civil n’a pas apprécié la sortie du ministre de la Santé et de l’action sociale qui disait privilégier les Cv de Pastef dans ces recrutements. Une sortie qui a, d’ailleurs, suscité une vague de réactions. Sur le réseau social X, Birahim Seck, a lui aussi condamné les propos de Ibrahima Sy, balayant d’un revers de la main son communiqué. «Ni les propos du ministre de la Santé dans la vidéo, ni les précisions de son communiqué n’entrent dans le cadre de la gouvernance de rupture prônée», a-t-il écrit. Et selon Birahim Seck qui a directement interpellé le Président Bassirou Diomaye Faye, «il s’agit simplement de l’apologie de la patrimonialisation du pouvoir et d’une gestion clanique».
Accident sur l’autoroute Ila Touba - Un mort et 11 blessés dénombrés
Alors qu’on n’a pas encore fini d’épiloguer sur le tragique accident de Ndangalma qui a coûté la vie à 16 personnes, un nouvel accident mortel est survenu, ce mercredi, vers les coups de 15h. Selon Seneweb, un minicar roulant à vive allure a dérapé avant de se renverser sur l’autoroute Ila Touba. Le bilan fait état d’un mort et de 11 blessés dont 3 graves. Après le constat effectué par les gendarmes de l’escadron routier, les sapeurs-pompiers de Thiès ont évacué les victimes à l’hôpital.
Tivaouane Le nouvel hôpital sort de terre
À l’instar des projets d’hôpitaux Aristide Le Dantec et Matlaboul Fawzaini de Touba, le Fonsis pilote la construction du nouvel hôpital de Tivaouane. C’est du moins ce que nous apprend une vidéo postée par la RTS 1 sur son compte X. Cet établissement de 300 lits, s’étendant sur 24 000 m², comprend 6 salles d’opération et plusieurs pôles médicaux spécialisés : mèreenfant, urologie-gériatrie, cardio-pneumologie, chirurgie, oncologie, neurologie, etc., explique la même source.
HYPOTHÉTIQUE DPG
À 48 heures de la date fixée pour la Déclaration de Politique Générale et à la veille d'une éventuelle dissolution de l'Assemblée nationale, l'incertitude règne. Le Premier ministre Ousmane Sonko fera-t-il face à la représentation nationale ?
À 48 heures de la date fixée par le président de la République pour la DPG et à 24 heures de la date fatidique du 12 septembre annoncée par le Premier ministre Ousmane Sonko comme le dernier jour de la présente législature, la polémique enfle et les Sénégalais ne savent toujours pas si le PM va faire face à la représentation nationale, encore moins si l’Assemblée sera dissoute demain ou pas.
Le Premier ministre Ousmane Sonko fera-t-il sa déclaration de politique générale ? La question suscite pas mal de débats au sein de la classe politique. Si, au départ, beaucoup d’observateurs étaient très pessimistes, les tendances ont été renversées depuis quelque temps, avec l’intervention du président de la République. Alors que les députés s’entredéchiraient autour de la date de la DPG, Diomaye est monté au créneau pour fixer, en des termes non équivoques, que la DPG aura lieu le 13 septembre.
Et c’est le ministre chargé des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé, qui a livré la bonne nouvelle à l’Agence de presse sénégalaise (APS). "Le président de la République, conformément à ses prérogatives constitutionnelles et à l’histoire du Sénégal, a informé l’Assemblée nationale dans une lettre en date du 6 septembre 2024 de la tenue, le vendredi 13 septembre, de la DPG, conformément au règlement intérieur de l’institution parlementaire en son article 97", avait annoncé le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions.
Dans la foulée, l’Assemblée nationale est montée au créneau pour réajuster son calendrier pour la session extraordinaire, en vue de se conformer au vœu du chef de l’État.
Malgré ces actes posés par les uns et les autres, ils sont encore nombreux les Sénégalais à s’interroger sur la tenue de la déclaration de politique générale. La plupart se fondent sur la sortie d’Ousmane Sonko annonçant, dans une allusion à peine voilée, que l’Assemblée sera dissoute le 12, c’est-à-dire demain.
Dans une de ses récentes sorties, l’ancien député responsable au Parti démocratique sénégalais, Doudou Wade, prévenait : ‘’Le président ayant la priorité a dit que ce sera le 13 ce sera le 13 (septembre). Maintenant, vous me demandez si Sonko sera à l’Assemblée nationale pour faire sa DPG ; je le pense. Si le président de la République reste l’autorité suprême qui a nommé Ousmane Sonko comme Premier ministre, Ousmane y sera. Si maintenant c’est Ousmane le chef, il peut décider de ne pas y aller.’’
L’Assemblée sera-t-elle dissoute demain ?
Comme pour en rajouter à la polémique et aux suspicions, le Premier ministre est encore revenu à la charge, récemment à Matam, pour annoncer une adresse à la nation du président de la République. Il affirmait : ‘’Nous avons trouvé ce pays dans un état critique ! Je l'avais déjà mentionné précédemment, mais certains ont choisi de mal interpréter mes propos. Le président s'adressera aux Sénégalais dès son retour et leur expliquera la situation dans laquelle nous avons trouvé ce pays.’’ Après cette intervention du président Diomaye Faye, ajoutait-il, ‘’les ministres prendront le relais pour approfondir les explications’’. Il est essentiel, selon le PM, de dresser un état des lieux. ‘’Nous entamerons ensuite une phase de redressement, suivie d’une phase de décollage, avant d'arriver à la stabilisation du pays’’, a-t-il relevé.
Autant d’actes contribuent à alimenter la polémique sur sa volonté de faire face à la représentation nationale.
Ce qui est sûr, c’est que tout ne tient qu’à la volonté du chef de l’État, patron d’Ousmane Sonko. Soit il rejoint son PM dans sa volonté de ne pas faire la DPG, soit il lui enjoint d’aller remplir cette exigence constitutionnelle que constitue la DPG.
Ne pas le faire, selon beaucoup d’observateurs, serait synonyme d’un grand manque de respect envers les institutions, la Constitution et sa propre parole. Cela voudrait dire que Diomaye s’est joué de tout le monde en donnant une date pour la DPG, tout en sachant, comme le révélait Sonko, qu’il va dissoudre l’institution parlementaire le 12 septembre.
Pour toutes ces raisons, c’est le fait de ne pas faire la DPG qui serait surprenante. Jusqu’à la preuve du contraire, le président de la République s’est toujours montré très sérieux et responsable dans ses différentes déclarations. Mieux, il a toujours affiché sa volonté d’être un président au-dessus de la mêlée. L’on se rappelle la sortie du PM menaçant d’aller faire sa déclaration de politique générale devant une assemblée populaire et tout ce qui s’en est suivi. Il aura fallu une intervention du chef de l’État pour décanter la situation.
Finalement, l’Assemblée n’a pas mis à exécution sa menace de faire réviser la Constitution. Ousmane Sonko a aussi sursis à faire sa déclaration devant une assemblée populaire.
Stabilité politique et institutionnelle du pays
Il faut rappeler qu’une dissolution de l’Assemblée nationale dans ce contexte va être lourde de conséquences. Au-delà du régime d’exception pour le budget 2025, cela entamerait sérieusement la bonne image des institutions sénégalaises et risque d’impacter les rapports avec certains partenaires techniques et financiers. Le chef de l’État semble être bien conscient des enjeux.
En Conseil des ministres, hier, il a réitéré sa volonté de ne pas affaiblir les institutions. ‘’Le président de la République, garant du fonctionnement régulier des institutions, a mis l'accent sur les relations entre le pouvoir Exécutif et le pouvoir Législatif’’, lit-on dans le communiqué du CM. Conformément à l’article 55 de la Constitution, il estime que ‘’le gouvernement est responsable devant le président de la République et devant l'Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution’’.
Voilà pourquoi, explique le président Diomaye, ‘’il attache du prix au respect des prérogatives constitutionnelles, des compétences et missions de chaque institution de la République. Car la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations’’.
Le communiqué informe que le président de la République ‘’a fait valoir l'impératif de consolider, en permanence, un pouvoir Exécutif préventif et responsable et d'assurer, en toute circonstance, la continuité de l'État’’.
Les prochaines heures renseigneront peut-être sur ce que tout cela pourrait signifier.
HARRIS DOMINE TRUMP
René Lake fait le débriefing du débat présidentiel américain marqué notamment par la destabilisation du candidat républicain et le caractère offensif de son vis-à-vis démocrate sur de nombreux thématiques clés de la campagne
René Lake fait le débriefing du débat présidentiel américain marqué notamment par la destabilisation du candidat républicain et le caractère offensif de son vis-à-vis démocrate sur de nombreuses thématiques clés de la campagne.
L'invité de VOA Afrique estime que Kamala Harris a dépassé les attentes avec cette performance, à tel point que son équipe de campagne s'est dite prête pour un second round.
À 56 jours des élections, les stratégies se dessinent. Pour Trump, Lake conseille de rester focalisé sur l'économie et l'énergie. Quant à Harris, il recommande de continuer à mettre en avant l'avortement et l'inclusion, tout en soulignant le contraste avec "le chaos des années Trump".