SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
7 avril 2025
LA JUSTICE, UN REMPAFRT CONTRE ARBITRAGE ET NON UN INSTRUMENT D'ARBITRAGE
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé, ce jeudi 16 janvier 2025, la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, marquant le début de l’année judiciaire 2025.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé, ce jeudi 16 janvier 2025, la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, marquant le début de l’année judiciaire 2025. Cette cérémonie s'est tenue à la Cour suprême.
Lors de la rentrée solennelle des Cours et Tribunaux, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a mis en exergue l’importance cruciale de la justice dans la consolidation des principes fondamentaux de la République, informe la rts.sn.
Un régulateur entre les différents pouvoirs et les institutions...
« Elle est le régulateur entre les différents pouvoirs et les institutions, la gardienne des libertés individuelles et collectives, le bouclier qui protège chaque citoyen de l’arbitraire. Sous ce rapport, les justiciables doivent sentir que la justice est un rempart contre l’arbitraire et non un instrument d’arbitraire », a déclaré le chef de l’État.
Selon nos confrères de la rts.sn, Bassirou Diomaye Faye a rappelé qu’à son accession à la présidence, l’une de ses premières décisions fut de convoquer les assises de la justice sous le thème « La réforme et la modernisation de la justice ». Ce dialogue inclusif a permis aux acteurs socioprofessionnels, organisés en commissions, de dresser un diagnostic précis sur les maux qui gangrènent la justice et de formuler des recommandations pour une justice plus humaine et performante.
S'ouvrir aux critiques et aux changements
Le président est revenu sur les missions du comité de rédaction chargé de mettre en œuvre ces recommandations. « Ce comité a pour mission de concrétiser les réformes nécessaires afin que les exigences de l’État de droit soient mieux prises en charge par les acteurs de la justice. Il faut rapprocher la justice du peuple au nom duquel elle est rendue. » Il a également souligné l’importance pour le système judiciaire de s’ouvrir aux critiques et aux changements, dans une perspective de modernisation et d’adéquation avec les besoins contemporains.
La grève, une composante essentielle de la liberté syndicale...
Concernant le thème de cette rentrée, « Droit de grève et préservation de l’ordre public », Bassirou Diomaye Faye a reconnu la grève comme une composante essentielle de la liberté syndicale, garantie par la constitution et les conventions internationales. Toutefois, il a insisté sur le respect des lois encadrant son exercice pour éviter qu’elle ne porte atteinte à la liberté de travail ou ne mette en péril les services publics essentiels.
En conclusion, rts.sn indique que cette cérémonie a été marquée par la présence de hauts magistrats, de membres du gouvernement, de représentants diplomatiques et d’autres acteurs du système judiciaire, réaffirmant l’engagement à faire de la justice un véritable rempart contre l’arbitraire et un instrument au service de tous les citoyens.
TENSIONS AUTOUR DU SUCRE ET DE L'HUILE
Des consommateurs, des commerçants et des membres d’associations consuméristes, interrogés par l’APS, ont alerté sur une tension concernant le sucre et l’huile, à Mbour...
Des consommateurs, des commerçants et des membres d’associations consuméristes, interrogés par l’APS, ont alerté sur une tension concernant le sucre et l’huile, à Mbour, une situation née d’une ‘’baisse de stocks’’ qui a été »corrigée », a rassuré le commissaire aux enquêtes économiques Mamadou Lamine Ndiaye, le chef de service départemental du commerce.
»Tous les produits, notamment le sucre et l’huile, sont en hausse. On vendait le kilogramme à 600 francs Cfa mais présentement, nous l’achetons à 650 francs, il y en a même qui le vendent à 700 francs’’, a dit Fatoumata Sylla, une vendeuse de jus au marché central de Mbour.
En plus de la hausse sur le prix, poursuit Fatoumata, ‘’on ne voit plus de sucre sur le marché, même les boutiques de quartiers n’en disposent pas. La situation est la même, concernant l’huile’’.
Selon elle, ‘’les boutiquiers ont augmenté le prix’’, en vendant à 1.200 francs le litre qui coûtait auparavant 1.000 franc CFA.
« ’C’est une situation alarmante pour les familles’’, signale-t-elle.
‘’Les prix auxquels nous achetons nous avaient obligé à vendre, c’est 19. 150 pour le bidon de 20 litres, mais là, ce bidon est à plus de 21.000 francs. Et là nous ne pouvons pas l’acheter à ce prix’’, déplore M. Dia, grossiste au marché central de Mbour.
« Pour ce qui est du sucre, a relevé encore le commerçant, le prix au détail qui avait été homologué, était de 28.750 francs le sac, un tarif que nous n’avons pas le droit de dépasser, même si parfois, nous l’achetons au même prix chez le grossiste ».
‘’Ce qui explique tout le problème’’, a-t-il commenté.
Sur les quatre boutiques visitées par l’APS au quartier Grand Mbour, une seule dispose de sucre et en petite quantité.
‘’Les commerçants font tout pour créer des pénuries artificielles et généralement, c’est pour augmenter les prix surtout à l’approche du Ramadan’’, regrette Serigne Ba, qui représente à Mbour, SOS Consommateur, une association consumériste dirigée par l’avocat Me Massokhna Kane.
Pour cet acteur de la société civile, ‘’l’État doit prendre les décisions idoines pour protéger les consommateurs contre les commerçants véreux, et revoir la politique de contrôle des prix’’’.
Le Commissaire aux enquêtes économiques Mamadou Lamine Ndiaye, le chef de service départemental du commerce de Mbour, a expliqué à l’APS que cette tension était liée à une ‘’baisse de stocks’’.
Toutefois, il a rassuré qu’elle ‘’a été corrigée grâce à la collaboration » avec les commerçants, grossistes, demi-grossistes.
‘’A l’heure où je vous parle, on a un stock de sucre très important qui nous permet d’approvisionner correctement le marché. Pas plus tard que ce matin (mercredi), deux commerçants ont déclaré avoir reçu 40 tonnes de sucre chacun. Ce qui fait 80 tonnes, largement suffisant pour le moment pour approvisionner le marché au niveau du département’’, a rassuré le chef de service départemental du commerce de Mbour.
M. Ndiaye a écarté toute pénurie d’huile sur le marché, en ce moment.
‘’Le marché est très bien approvisionné. Les quantités que nous avons nous permettent de satisfaire très largement le marché et ce matin (mercredi), nous avons fait un relevé de stocks de 79 mille litres disponibles’’, a-t-il dit.
Il a souligné, par ailleurs, que le service qu’il dirige travaille avec ses partenaires pour que l’huile reste disponible sur le marché et à un prix moindre pour les consommateurs.
PERFORMANCE DES LIONS A L’ETRANGER
Les footballeurs sénégalais évoluant dans le championnat français, Abdallah Sima, Bamba Dieng et Habib Diarra, sont buteurs avec leurs équipes en Coupe de France tandis que leurs compatriotes Nicolas Jackson et Ismaila Sarr sont passeurs décisifs ...
Les footballeurs sénégalais évoluant dans le championnat français, Abdallah Sima, Bamba Dieng et Habib Diarra, sont buteurs avec leurs équipes en Coupe de France tandis que leurs compatriotes Nicolas Jackson et Ismaila Sarr sont passeurs décisifs en Premier League.
La France et l’Angleterre ont joué, mardi et mercredi, les seizièmes de finale de la Coupe de France et la 21e journée de la Premier League.
Plusieurs joueurs sénégalais étaient engagés dans ces matchs qualificatifs pour les huitièmes de finale de la Coupe de France.
Brest s’est qualifiée pour cette prochaine étape, aux dépens de Nantes, mercredi, grâce à un but de l’attaquant des Lions Abdallah Sima.
Les dernières réalisations du sénégalais remontent au 15 décembre, à l’occasion de la 15e journée de la Ligue 1, contre la même équipe nantaise (4-1). Sima avait inscrit un doublé.
Son compatriote d’Angers Bamba Dieng s’est aussi illustré contre QRM (3-2). Il est passeur décisif sur le premier but de son équipe puis buteur sur le deuxième. Dieng est absent en équipe nationale depuis mars 2024, lors du match amical gagné contre le Bénin à Diamniadio.
Buteur et passeur décisif, lors des deux dernières journées de la Ligue 1 avec Strasbourg, Habib Diarra a encore récidivé en ouvrant le score du match contre Thaon.
Le jeune capitaine du club français et milieu de terrain est sorti à la 74e mn remplacé poste pour poste par son compatriote de 18 ans, Daouda Diongue. Leur équipe s’est qualifiée à l’issue de la séance de tirs au but (3-2), après un nul (2-2), à la fin du temps réglementaire.
Sambou Soumano de Lorient est dernier passeur sur le but de son équipe contre AS Cannes. Les Merlus ont été éliminés (1-2).
Tout comme Monaco de Lamine Camara et Krepin Diatta. L’équipe monégasque est sortie de la compétition par Reims, à l’issue de la séance de tirs au but (1-2). Camara a manqué son tir.
En Angleterre, la Premier League a tenu sa 21e journée. Les Sénégalais Nicolas Jackson (Chelsea) et Ismaila Sarr (Crystal Palace) se sont distingués en étant passeurs décisifs.
Jackson a aidé, mardi, son coéquipier l’Anglais Cole Palmer à ouvrir le score à la 13e mn contre Bournemouth (2-2). Les Blues sont cinquièmes au classement général du championnat anglais.
Sarr a emboîté le pas à son coéquipier en équipe nationale, mercredi. Il a offert au Français Jean-Philippe Mateta la balle de but pour l’ouverture du score contre Leicester.
Palace s’est finalement imposé, 2-0, et a enchaîné sur un cinquième match, toutes compétitions confondues, sans défaite. L’équipe de l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille (France) occupe désormais la 14e place.
Everton (16e) d’Iliman Ndiaye, Idrissa Gana Gueye et Tottenham de Pape Matar Sarr (13e) ont, par contre, perdu respectivement contre Aston Villa (0-1) et Arsenal (1-2). Gana Gueye et Ndiaye ont joué la totalité du match, alors que Sarr est sortie en début de seconde période (46e).
Les Toffees d’Everton enregistrent leur quatrième défaite sur leur cinq derniers matchs en Premier League. Les Spurs sont à leur troisième revers en cinq rencontres.
LE DROIT DE GREVE ET LA PRESERVATION DE L’ORDRE PUBLIC NE SONT PAS ANTINOMIQUES
Les concepts ‘’droit de grève’’ et ‘’préservation de l’ordre public », au menu de la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux 2025, ne sont pas contradictoires, tant que des limites sont fixées à leur exercice...
Les concepts ‘’droit de grève’’ et ‘’préservation de l’ordre public », au menu de la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux 2025, ne sont pas contradictoires, tant que des limites sont fixées à leur exercice, estime le secrétaire exécutif du Haut Conseil du dialogue social, Oumar Fall.
‘’Ces deux notions ne sont pas antinomiques. Car, dans la marche normale des choses, les partenaires sociaux travailleurs exprimeront toujours en tout temps et tout lieu, une aspiration légitime à un mieux-être. Dès lors, la difficulté résidera dans la détermination des limites au-delà desquelles, il y a péril en la demeure en ce qui concerne l’entreprise ou le service public concerné’’, a-t-il déclaré.
Le secrétaire exécutif du Haut Conseil du dialogue social s’exprimait au cours d’un entretien avec à l’APS en prélude de l’Audience solennelle de rentrée des cours et tribunaux prévue ce jeudi.
Cette cérémonie, qui marque le début de l’année judiciaire 2025, se tient, à la Cour suprême, sous la présidence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, président du Conseil supérieur de la Magistrature, en présence du vice-président du Conseil supérieur de la Magistrature, Ousmane Diagne, Garde des sceaux, ministre de la Justice, de hauts responsables d’institutions de la République, entre autres.
Elle est placée sous le thème : »Droit de grève et préservation de l’ordre public ».
Le droit de grève est consacré par l’article 25, alinéa 4 de la Constitution, tandis que l’exercice du droit de grève est encadré dans le Code du travail sénégalais.
Selon Oumar Fall, qui est par ailleurs inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, l’usage de ce droit ne peut s’exercer, d’une part, que dans le cadre des lois qui le régissent, d’autre part, que sans qu’il ne porte atteinte à la liberté de travail mais aussi et surtout selon des modalités qui ne mettent pas en péril l’entreprise’’ et trouble l’ordre public.
De la même manière que la Constitution garantit le droit de grève, autant elle préserve la sécurité des personnes et des biens.
‘’C’est à ce niveau que le législateur et les pouvoirs publics devraient, à travers la loi et le pouvoir règlementaire, veiller pour que les usagers du service public ne puissent pas subir des préjudices démesurés du fait de l’exercice du droit de grève’’, suggère le secrétaire exécutif du Haut Conseil du dialogue social.
PRES DE 22 PERSONNES PERISSENT DANS DES ACCIDENTS A MBOUR
Les accidents impliquant des véhicules à deux roues ont fait au moins 22 morts dans le département de Mbour (Ouest), en 2024
Les accidents impliquant des véhicules à deux roues ont fait au moins 22 morts dans le département de Mbour (Ouest), en 2024, a appris l’APS, mercredi de l’adjudant-major, Jean Pierre Ndiaye, adjoint au commandant des sapeurs-pompiers de Mbour.
‘’Pour l’année 2024, nous avons enregistré 1.050 sorties. (Il y a eu) 1.422 victimes assistées et 22 décès impliquant les accidents de moto’’, a dit Jean-Pierre Ndiaye lors d’une réunion d’information sur la décentralisation des activités de régularisation des deux-roues.
Selon lui, ‘’les motos Jakarta ont fait le plus de dégâts’’.
‘’Ces chiffres alarmants appellent notre vigilance et notre réaction, pour arrêter cette hécatombe’’, a réagi Ngagne Ba, directeur régional des infrastructures et des transports terrestres de Thiès.
L’adjudant-major Jean-Pierre Ndiaye a insisté sur la sensibilisation des conducteurs, sur l’importance du port du casque, du permis de conduire et de l’assurance.
‘’L’usage des casques est formel et c’est une question non négociable’’, a-t-il précisé.
Le directeur régional des infrastructures et des transports terrestres de Thiès a annoncé le démarrage du processus d’immatriculation des cyclomoteurs, mercredi prochain à Mbour.
Comme partout à travers le monde, les autorités sénégalaises, déploient tous les moyens en leur possession, pour lutter contre cette « tragédie », à travers des politiques et stratégies, visant à « limiter les accidents de manière générale et ceux des deux-roues, particulièrement’’, a indiqué Ngagne Ba.
Pour M. Ba, ces « chiffres alarmants » réconfortent le gouvernement dans la pertinence de sa décision de généraliser l’immatriculation des deux- roues et de renforcer le contrôle, à travers une circulaire du Premier ministre.
La rencontre présidée par le préfet de Mbour, Amadou Diop, a regroupé les différents services déconcentrés de l’Etat dans le département, les élus territoriaux et les associations de conducteurs de mototaxis.
Elle a permis d’échanger avec les acteurs locaux sur le processus d’immatriculation des deux- roues, en vue d’une meilleure compréhension des nouvelles mesures.
Ngagne Ba a promis, dans le même sillage, de remonter les doléances des conducteurs de deux-roues, qui ont porté principalement sur le prolongement de la durée du processus et la facilitation de l’acquisition des documents requis pour l’immatriculation de leurs motos.
LE DÉPART DE L’ARMÉE FRANÇAISE INQUIÈTE A DAKAR
"Ne pas être les agneaux du sacrifice." Tel est le cri du cœur des employés sénégalais de l'armée française. La nouvelle politique de souveraineté de Diomaye menace directement les moyens de subsistance de près de 500 familles
(SenePlus) - Le départ programmé de l'armée française du Sénégal cette année provoque de vives préoccupations chez les employés locaux. Selon l'AFP, plusieurs centaines de civils sénégalais se sont rassemblés mercredi à Dakar pour exprimer leurs inquiétudes et revendiquer des conditions équitables de licenciement et de reclassement.
Cette décision historique s'inscrit dans le contexte politique du nouveau président Bassirou Diomaye Faye, arrivé au pouvoir en 2024. Son programme prévoit la fin de toute présence militaire étrangère sur le territoire national, marquant une rupture significative dans les relations franco-sénégalaises.
L'impact social de ce retrait s'annonce considérable. D'après l'AFP, les installations militaires françaises à Dakar et ses environs emploient directement environ 170 personnes, avec un effectif total oscillant entre 400 et 500 personnes en incluant les sous-traitants. Le secrétaire général du syndicat du personnel des Éléments français au Sénégal (EFS), Djibril Ndiaye, a exprimé les attentes des travailleurs : soit une réintégration dans les services de l'État sénégalais, soit un accompagnement pour leur réinsertion professionnelle.
L'histoire semble se répéter pour ces employés. En 2011, rappelle l'AFP, une précédente réorganisation de l'armée française avait déjà entraîné des centaines de pertes d'emplois. Les syndicats, refusant d'être les "agneaux du sacrifice", réclament aujourd'hui "un plan social meilleur que celui d'alors".
Face à ces inquiétudes, le commandant des EFS, le général de brigade Yves Aunis, a tenu à rassurer le personnel. Selon ses déclarations à l'AFP, l'État français est "très conscient des enjeux humains et des impacts sur les familles sénégalaises". Il a promis le respect du droit du travail sénégalais et de "bonnes conditions de départ", assurant qu'"il y aura un plan de licenciement" et qu'"il n'y aura pas de mesquinerie".
Comme le souligne l'AFP, bien que le Sénégal ait été l'un des alliés africains les plus fidèles de la France depuis son indépendance en 1960, la nouvelle administration souhaite désormais placer la France sur un pied d'égalité avec les autres partenaires étrangers, revendiquant une souveraineté pleine et entière.
LES ANNONCES EN CONSEIL DES MINISTRES ET LES RESULTATS DE LA DER
La presse de ce jeudi traite de divers sujets dont les annonces en Conseil des ministres et les résultats de la campagne nationale d’autonomisation initiée par la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ)
Les quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS), traitent de divers sujets dont les annonces en Conseil des ministres et les résultats de la campagne nationale d’autonomisation initiée par la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) entre septembre et octobre 2024.
Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a présidé, mercredi au Palais de la République, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.
‘’Le président Faye a pris au cours de ce Conseil des ministres plusieurs décisions. Sur le transport, il a invité les ministres en charge du secteur à veiller à la finalisation du plan d’action du gouvernement pour la modernisation du transport ainsi qu’à l’application des mesures d’amélioration de la sécurité routière’’, rapporte Sud Quotidien qui titre : ‘’Diomaye presse son gouvernement’’.
Selon EnQuête ‘’Diomaye accélère la cadence’’ pour la modernisation des transports. Le journal relève que ‘’la modernisation des transports dans tous leurs compartiments est une grande priorité pour l’Etat du Sénégal, qui entend accélérer le processus’’. ‘’Des décisions importantes ont été prises lors du Conseil des ministres, hier, concernant les transports terrestres et maritimes’’, souligne la publication.
Concernant les transports maritimes, ‘’Diomaye se jette à l’eau’’, titre Le Quotidien, qui noté que ‘’dans le cadre la nouvelle politique maritime et portuaire, le président de la République attend des réformes de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM), au Consortium sénégalais d’activités maritimes (COSAMA), à la Société des infrastructures de réparation navale (SIRN) et au Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC)’’.
Au sujet du Conseil des ministres toujours, Libération souligne que le président Bassirou Diomaye Faye »opère un chamboulement’’ dans les représentations diplomatiques et à la Douane. ‘’Diomaye secoue la diplomatie et chamboule la Douane’’, dit L’As.
Le même journal s’intéresse au »financement massif » opéré par la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) dans le cadre de sa campagne d’autonomisation financière sur la période de septembre à octobre 2024.
‘’La déléguée à la DER/FJ, Aida Mbodj, a fait le point mercredi sur les financements octroyés par sa structure, lors d’un point de presse. Elle indique qu’en moins de sept mois, la DER/DJ a financé 8667 projets pour un montant global de 5,6 milliards de francs CFA’’, note le journal.
La DER/FJ »débourse 5,6 milliards pour 8667 projets’’, rapporte WalfQuotidien, ajoutant qu’en 2025, »la DER prévoit un montant de 11 milliards de FCFA’’.
Source A relève qu’au départ, la DER/FJ avait prévu une enveloppe de 5 milliards francs CFA pour répondre aux besoins exprimés dans le cadre de sa dernière campagne d’autonomisation. ‘’Mais à la grande surprise générale de la déléguée générale, Dr Aissatou Mbodj, la DER a reçu une demande de financement globale de 60 milliards de francs CFA (…) », selon le journal.
UN COUP DUR POUR LES MENAGES ET LA SECURITE ALIMENTAIRE
La filière avicole sénégalaise traverse une crise sans précédent, marquée par une flambée des prix des poussins et des œufs à couver.
La filière avicole sénégalaise traverse une crise sans précédent, marquée par une flambée des prix des poussins et des œufs à couver. Cette situation, qui met en péril l'accès aux produits avicoles pour les ménages, soulève des inquiétudes quant à la sécurité et la souveraineté alimentaire du pays.
La filière avicole du Sénégal repose sur une interprofession composée de plusieurs collèges : accouveurs, provendiers, producteurs et prestataires. Cette industrie produit entre 70 et 90 millions de poussins par an. Mais elle est confrontée à des défis structurels majeurs
Les accouveurs, par exemple, se divisent en plusieurs catégories selon leurs modes d'approvisionnement : certains disposent de reproducteurs locaux, tandis que d'autres importent leurs œufs à couver. Les prix de ces œufs, qui ont explosé au cours des dernières années, atteignent aujourd'hui 350.000 francs CFA par carton, contre 250.000 francs CFA il y a peu. Cette hausse se répercute directement sur le coût des poussins, qui peut atteindre 27.500 francs CFA le carton de 50.
Cette flambée des prix affecte gravement les ménages et les petits éleveurs, qui représentent la majorité des acteurs de la filière. Les conditions d’élevage souvent précaires et les problèmes sanitaires récurrents amplifient leurs difficultés. Les périodes de froid, couplées à la propagation de maladies aviaires, aggravent encore leur vulnérabilité.
En conséquence, les ménages voient leur accès aux produits avicoles — source importante de protéines — se restreindre, accentuant ainsi l’insécurité alimentaire. Cette situation constitue également une menace pour la souveraineté alimentaire, le Sénégal demeurant dépendant des importations pour une partie de ses œufs à couver.
Face à cette crise, des efforts sont en cours pour assainir et structurer la filière. Le gouvernement s’est engagé à soutenir les accouveurs par des crédits spot, notamment pour accroître leur capacité de production. Cependant, l’assainissement du secteur passe également par une meilleure régulation des acteurs, un renforcement des normes sanitaires et un accompagnement technique des petits éleveurs.
Par ailleurs, des initiatives visent à atteindre l’autosuffisance en œufs à couver dans les années à venir. Ce projet, soutenu par le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, est perçu comme une solution durable pour stabiliser les prix et réduire la dépendance aux marchés internationaux.
La filière avicole est un pilier essentiel de l’économie agricole sénégalaise et un vecteur crucial de sécurité alimentaire. La crise actuelle met en lumière les fragilités du secteur, mais aussi l’urgence d’agir pour préserver son avenir. Les réformes en cours devront être accompagnées d’un engagement soutenu des acteurs publics et privés afin de garantir une production avicole durable et accessible à tous les Sénégalais.
LE SENEGAL AVEC LE NIGERIA, LE CONGO ET LE SOUDAN
Le tirage au sort de la 8e édition des championnats d’Afrique des nations effectué hier, mercredi 15 janvier 2025 au Kenyatta International Convention Centre de Nairobi, au Kenya, a placé le Sénégal dans la poule D
Le tirage au sort de la 8e édition des championnats d’Afrique des nations effectué hier, mercredi 15 janvier 2025 au Kenyatta International Convention Centre de Nairobi, au Kenya, a placé le Sénégal dans la poule D. Le Tenant du titre, sera en compagnie du Nigéria, du Congo et du Soudan. Initialement prévue en février 2025, cette compétition réservée aux joueurs locaux, initialement prévue du 1er au 28 février 2025, a été décalée ce mardi au mois d’août prochain par la Confédération africaine de football (CAF)
L a Confédération africaine de football (CAF) a procédé hier, mercredi 15 janvier, à Nairobi, au Kenya au tirage au sort de la 8e édition des championnats d’Afrique des nations du CHAN 2025 qui sera organisée conjointement par le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie. Les 19 équipes engagées, dont deux places à distribuer, ont été réparties en 4 groupes : trois groupes de cinq équipes et un groupe de quatre.
Pour sa quatrième participation à la compétition, réservée aux joueurs locaux, le Sénégal, tenant du titre est logé dans la poule D. Ce sera en compagnie du Nigeria, qui fait son retour après quatre éditions mais aussi le Congo et le Soudan. Le groupe B réunira la Tanzanie, l’un des pays hôtes, Madagascar, demi-finaliste de la précédente édition, la Mauritanie, le Burkina et la Centrafrique. Le groupe A qualifié « de la mort » est partagé par deux anciens vainqueurs de l’épreuve. Il s’agit de la RD Congo qui a remporté le trophée en 2009 et 2016 et du Maroc sacré en 2018 et 2020. Ce groupe de cinq équipes est aussi composé du Kenya, l'un des pays-hôtes, l'Angola et la Zambie. Un 2e tournoi de qualification est enfin prévu par CAF pour déterminer le groupe C. En attendant, seuls l'hôte ougandais, le Niger, et la Guinée figurent dans ce groupe. Les deux autres équipes valideront leur billet lors du 2e tournoi de qualification qui opposera 7 sélections à une date à déterminer. Il s’agit de l’Algérie, des Comores, de l'Egypte, du Gabon, de la Gambie, du Malawi, et de l'Afrique du Sud. C
ette édition du CHAN, initialement prévue pour 2024 puis reportée à février 2025, a été décalée et se tiendra en août 2025. Cette décision permet à l’instance confédérale de disposer plus de garanties concernant les infrastructures et installations aux niveaux des exigences nécessaires pour accueillir le tournoi.
L’AVENIR DES JEUNES FILLES EN DANGER
La lutte contre les grossesses en milieu scolaire peine encore à porter ses fruits. Pour cause, 1202 cas de grossesses ont été recensés dans 1332 lycées et collèges du Sénégal en 2024
La lutte contre les grossesses en milieu scolaire peine encore à porter ses fruits. Pour cause, 1202 cas de grossesses ont été recensés dans 1332 lycées et collèges du Sénégal en 2024. L’information est du Groupe pour l’étude et l’enseignement de la population (GEEP) dans son rapport d’observatoire. Ce phénomène de grossesses en milieu scolaire constitue une entrave à la politique de scolarisation et de maintien des filles à l’école. Il risque aussi de donner du fil à retordre à la Première Dame, Marie Khone Faye, qui s’est engagée récemment pour le maintien des filles à l’école.
Les grossesses en milieu scolaire sont une réalité au Sénégal. En atteste le rapport d’observatoire du Groupe pour l’étude et l’enseignement de la population (GEEP) qui indique avoir recensé 1202 cas de grossesses en milieu scolaire en 2024 sur tout le territoire sur des adolescentes âgées entre 12 et 19 ans. Selon le document, « en 2024, le recensement des cas de grossesses a couvert 1332 établissements publics de moyen secondaire sur un total de 1573 ciblés (Cem et lycées de la carte scolaire), soit un taux de couverture de 85% du réseau scolaire ». L’Académie de Fatick occupe la première place avec 166 cas de grossesses, soit 13,81. Elle est suivie de celle de Ziguinchor avec 157 cas, soit 13,06% et de celle de Sédhiou avec 134 cas, soit 11,15%. 100 cas de grossesses ont été recensés dans l’Académie de Tambacounda, celle de Kolda 91, celle de Matam 86 et celle de Thiès 83. Le département de Dakar occupe la dernière place avec 7 cas.
Selon le Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal Authentique (SELS/A) qui condamne « ces chiffres alarmants », « le document du GEEP met en lumière une situation préoccupante concernant les grossesses précoces en milieu scolaire ». A l’origine, il pointe de doigt « l’absence de sensibilisation suffisante », « les failles dans l’encadrement social et familial », « la précarité socioéconomique » et « l’impact des conditions scolaires ». Il faut dire que les grossesses en milieu scolaire constituent une véritable menace à la scolarisation et au maintien des filles à l’école. Pour la plupart des jeunes filles, maternité rime avec la fin de la scolarité. Après la naissance de leurs enfants, elles ne reviennent jamais à l’école. Et pour celles qui ont de la chance de poursuivre les cours après l’accouchement, elles se retrouvent avec des mois ou des années de retard. Face à cette situation, le SELS/A exige « une prise de responsabilité immédiate de l’État et des collectivités locales pour instaurer des programmes de sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive », « appelle à un renforcement de la protection des élèves en milieu scolaire, notamment à travers la sécurisation des établissements et des trajets scolaires » et « milite pour une collaboration entre enseignants, parents et partenaires sociaux afin de prévenir ce fléau ».
Même si la question des grossesses en milieu scolaire reste une équation irrésolue, des activités de plaidoyer et de sensibilisation contre le phénomène ne manquent pas. Le GEEP, par exemple, a mis en place depuis quelques années, la stratégie zéro grossesse à l’école. Dans ce cadre, le SELS/A recommande de « renforcer l’éducation à la santé reproductive dès le cycle moyen avec l’implication des enseignants, des ONG et des leaders communautaires », « mettre en place des centres de conseil et d’écoute dans les établissements pour offrir un accompagnement psychologique et social». Il propose également « d’encourager l’autonomisation des jeunes filles, notamment par l’accès aux bourses scolaires et la lutte contre le mariage précoce » mais aussi « d’impliquer la justice pour sanctionner tout adulte responsable d’une grossesse chez une mineure scolarisée ».
En plus d’être parfois une question de santé, les grossesses en milieu scolaire sont aussi une question de développement. C’est pourquoi, le maintien des filles à l’école reste encore un grand défi dans notre système éducatif.