Dans mon si beau pays, la vie y est tout sauf morose. On s’y « enjaille » et s’y encanaille joyeusement. Il est l’un des rares au monde où l’on peut s’éclater en boite la nuit jusqu’à l’aube, reluquant d’admirables popotins de dames au rythme d’un savoureux et ensorceleur «Lembël », et se diriger gaillardement le lendemain à la grande prière en bonne place près de l’imam et tirant un chapelet kilométrique que l’on échangera le soir avec de phosphorescentes perles qui vous feront perdre le peu qu’il vous reste de respectabilité. Vous voulez un dessin ?
Nos rues sont un kaléidoscope de couleurs sensuelles avec de gracieuses dames marchant avec poésie. Et gare aux yeux qui pourraient sortir de leurs orbites. Passons ! Tout cela pour résumer le caractère contorsionniste et reptilien d’une société en putréfaction morale et intellectuelle et où tout fout le camp.
La dignité, la discrétion, la loyauté, le respect de la parole donnée et où personne ne se suffit de ce qu’il possède, tout le monde se livrant à une course effrénée aux jouissances. Plus on s’enrichit, plus on en veut encore et encore. Conséquence :tout s’est désagrégé. On regarde par-dessus l’épaule ou le mur du voisin, convoitant ce qu’il a ou ce qu’il bouffe et que l’on ne possède pas. On se met dans une folle concurrence avec lui. Nous avons une société exhibitionniste et du m’as-tu vu à outrance et où chacun veut être à la place de l’autre. Sauf si cet autre est en prison où à l’hôpital, bien sûr ! C’est symptomatique qu’après tout ce que ce pays a vécu, des néo-opposants nombrilistes viennent danser sur des cadavres encore chauds de victimes de l’émigration irrégulière pour se positionner.
Le problème de l’émigration irrégulière, plus qu’une question politique ou économique, est plutôt le reflet d’une de nos vilaines tares. Beaucoup de ces personnes qui meurent au fond de l’océan ou qui tentent leur vie sur les routes du Nicaragua sont loin d’être des crève la-faim. Ce sont pour la plupart des gens dévorés par la cupidité et ne se suffisant pas de ce qu’ils possèdent. Des victimes d’une société de réjouissances excessives avec ce fameux « Pukare » qui tue et brise des vies.
Post Scriptum.
A tous ces messieurs et dames qui vocifèrent parlant de choses qu’ils ignorent comme ce parjure prêté à Serigne Bass et qui n’a fait aucun serment, on leur dit d’aller se rhabiller en citoyens ordinaires. A ces parlementaires d’une opposition aigrie, bête et méchante, bon débarras ! Pour le reste, nous conseillons à Diomaye et Sonko de desserrer l’étau et faire respirer l’économie nationale très mal en point avec des entreprises à l’agonie et des prix qui montent de façon vertigineuse ! Ils doivent redonner confiance pour ne pas briser l’espoir. Le 17 novembre, c’est déjà maintenant !
LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI 13 SEPTEMBRE 2024
La Marine a repêché 39 corps à Mbour
La Marine nationale a tiré hier le bilan des recherches des victimes du chavirement d’une pirogue de migrants à quelques kilomètres de Mbour. Contrairement aux chiffres avancés, la Marine précise que bilan des opérations de recherche s'établit à ce jour, 12 septembre 2024 à 12h00, à 39 corps. Elle poursuit les recherches en mer.
Les raisons de la longue coupure d’électricité
C’était à la limite un black-out. Plusieurs régions et quartiers de Dakar étaient privés hier d’électricité, de 13h à 18h. Selon le directeur de la distribution à la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Oumar Diallo, c’est un incident à la centrale électrique de Hann qui est à l’origine de la longue coupure d’électricité. A l’en croire, Eiffage y a entamé des travaux. Hier, une topographe est entrée dans le poste en allant dans la zone interdite. Cela a créé un court-circuit très violent et a entraîné la déconnexion de l’ensemble des centrales de production. Il souligne que la topographe s’est retrouvée avec des brûlures. Elle est évacuée à l’hôpital Principal de Dakar.
Le ministère de la Santé veille sur Mpox à Kaolack
Le ministre de la Santé et de l'Action sociale a effectué une visite hier à Kaolack, dans le cadre des préparatifs du Gamou international de Médina Baye. Dr Ibrahima Sy a annoncé qu'un dispositif sanitaire très important a été mis en place pour répondre aux urgences et besoins du comité d'organisation du Gamou Comaf. Concernant la surveillance épidémiologique, le ministre indique que l'accent sera mis sur la pandémie du Mpox qui a été déclarée comme une urgence sanitaire à portée mondiale par l'Organisation Mondiale de la Santé. Ainsi les autorités vont-elles appliquer le dispositif et le protocole d'urgence qui ont été édictés par le comité national de gestion des pandémies. Il y aura tous les outils nécessaires pour le travail avec l'appui de l'Institut Pasteur.
Parrainages suspendus aux prochaines législatives
Le Président Bassirou Diomaye Faye met entre parenthèses le parrainage aux élections législatives anticipées. La conséquence est que ce scrutin risque de battre le nombre de listes à moins que la caution soit un frein. En effet, d’après l’expert électoral Ndiaga Sylla, il sera impossible de remplir l'obligation liée au parrainage. Aussi la date de dépôt des listes de candidatures fixée (85 jours avant le scrutin) par le code électoral ne peut plus être respectée. En plus, les partis politiques, les coalitions de partis ainsi que les entités indépendantes vont devoir, dans un court délai, faire les investitures et confectionner les listes de candidatures. D’après M. Sylla, les imprimeurs devront disposer d'un temps réduit pour passer la commande en papier pour l'impression des bulletins de vote. En tout état de cause, dit-il, le nouveau calendrier électoral, tout comme l'avis du Conseil constitutionnel, doit être publié dans les meilleurs délais pour l'équité entre les listes de candidats.
Guy Marius Sagna dénonce un policier et un taximan…
L’ex-député Guy Marius Sagna vilipende un policier et un taximan. Il écrit hier, sur sa page Facebook, qu’un policier garé sur le pont de l'émergence a arrêté un taxi. «Il lui demande ses pièces puis s'en va. Le chauffeur prend de l'argent et le suit. Il revient et rallume sa voiture. Le chauffeur dit lui avoir remis de l'argent. Je n'ai aucune raison d'en douter. Nous sommes des millions à en être témoins tous les jours devant notre indifférence», dénonce le désormais ex-parlementaire. Il mentionne les numéros d’immatriculation de la voiture du policier et celui du taximan. Y a-t-il eu de la corruption ? s’interroge-t-il. Tant que ces corruptions de certains agents des forces de défense et de sécurité, du service des visites techniques, du passage du permis de conduire... continueront, nous continuerons à compter nos morts dans les accidents, dénonce M. Sagna. Il est d’avis que nous allons continuer à récolter les fruits amers de nos décennies d'indiscipline, de corruption, de laisser-aller, de complicité, de politiques néocoloniales comme les accords de pêche avec l'Union Européenne.
…Le ministre de l’Intérieur ouvre une enquête
Restons avec le post de Guy Marius Sagna qui a fait réagir le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique. Général Jean Baptiste Tine remercie le député Guy Marius Sagna pour avoir signalé un acte de corruption impliquant un policier. Le ministre indique qu’une enquête est en cours pour identifier les personnes en cause et appliquer les sanctions nécessaires le cas échéant. Il réaffirme son engagement à lutter contre la corruption et invite les citoyens à signaler de tels actes sur la ligne dédiée.
Anta Babacar Ngom se mobilise pour la cohabitation
Si la légalité de la dissolution de l’Assemblée nationale ne souffre d’aucune contestation, la forme rompt, d’après l’Alliance pour la relève citoyenne (Arc), de façon flagrante avec les principes d’éthique républicaine et d’élégance démocratique que nous sommes en droit d’attendre de la plus haute magistrature de notre pays. C’est pourquoi le parti de la formation politique d’Anta Babacar Ngom crie un précédent dangereux et inquiétant. Il s’agit, selon elle, de la remise en cause de la valeur de la « Parole présidentielle » et mieux, de la « signature présidentielle ». Un président de la République ne ruse pas, s’exclame Anta Babacar Ngom non sans ajouter que les arguments avancés cachent maladroitement une tentative de consolidation d’un pouvoir sans partage, loin des aspirations de millions de Sénégalais qui avaient espéré un véritable renouveau démocratique. D’ailleurs, poursuit l’Arc, en choisissant la date du 17 novembre 2024, le chef de l’État a pris le minimum de ce que la loi lui conférait pour organiser des élections transparentes et apaisées. Mais malheureusement, là encore, dénonce la formation politique, la ruse politique a pris le dessus sur le compromis politique et le dialogue inclusif. Ainsi, Anta Babacar Ngom pense que le moment est venu de dire “Non” à la dérive autoritaire en gestation. C’est pourquoi l’Alternative pour la Relève Citoyenne appelle à la mobilisation sans précédent afin de barrer la route à ces manœuvres de force et de protéger les institutions en imposant la cohabitation au régime actuel.
Le moniteur de moto vole le téléphone de son élève
Livreur de profession, S. Niang s’essaie également au vol à ses heures perdues. Selon nos sources, B. L. Guèye qui voulait apprendre à conduire une moto s’est présenté au parking du stade Léopold Sédar Senghor où il a rencontré le conducteur de moto S. Niang. Le sieur Guèye lui donne 5 mille francs. Le moniteur de moto va divertir la victime avant de subtiliser son téléphone. Ayant senti le coup, Guèye a tout de même continué sa conduite. Arrivé au parking du stade, il demande au moniteur de lui rendre son téléphone. Niang tout furieux, appuyé par d’autres moniteurs de motos, ont bastonné B. L. Guèye. Ce dernier se rend à la police de l’Unité 15 des Parcelles Assainies pour porter plainte contre le mis en cause. Il a retrouvé son voleur au parking. Ainsi M. Guèye appelle les policiers de l’Unité 15 qui câblent à leur tour ceux des Parcelles Assainies. Le présumé voleur est interpellé. Ce dernier, mécanicien de profession, âgé de 19 ans, est un récidiviste. Il a été placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour vol.
L’étudiant vole le téléphone de son bienfaiteur
L’étudiant A. Diallo est vraiment drôle. Il s’est introduit dans la maison du sieur A. Dièye à la Patte d’oie pour demander de l’eau fraîche. On demande à l’étudiant d’aller prendre l’eau au réfrigérateur. Il en profite pour voler le téléphone portable de son bienfaiteur avant de prendre la tangente. Le sieur Dièye crie au voleur et Diallo sera interpellé. Il est conduit à la police des Parcelles assainies. Devant les enquêteurs, il a nié les faits en indexant son ami qui a échappé. L’étudiant est placé en garde à vue et déféré au parquet pour vol.
Moustapha Faye s'en tire avec un mois de prison avec sursis
Moustapha Faye comparaissait hier devant la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel pour répondre des chefs de violence, voies de fait et injures publiques. Il doit sa traduction devant la justice à son employeur l'homme d'affaires Khadim Guèye avec qui il a eu des démêlés. Les faits remontent au 12 août 2024 quand Moustapha Faye reçoit un appel téléphonique de Khadim Guèye. Au bout de fil, l'homme d'affaires était dans tous ses états lorsqu'il a appris que le chauffeur n'avait pas exécuté sa dernière livraison à sa convenance. En fait, Moustapha Faye devait livrer du riz qu'il avait déchargé à la gare routière. Mais si Khadim Guèye était aussi colérique, c'est qu'il voulait que Moustapha Faye décharge chez lui ce riz. Ainsi il lui a asséné des vertes et des pas mûres quand Moustapha Faye lui a rétorqué que l'ordre lui avait été donné par Serigne Modou Guèye, le frère de Khadim Guèye, de le livrer à la gare. Se sentant alors profondément touché dans son orgueil, Moustapha Faye va le retrouver. Une fois en face de son patron, il le menace de lui régler son compte s'il réitérait ses injures au téléphone. La tension monte d'un coup entre les deux avant que des témoins de la dispute les empêchent d'en arriver aux mains. Après quoi, Khadim Guèye va porter plainte contre Moustapha Faye qui sera arrêté dans la foulée. Devant la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel, hier jeudi 12 septembre 2024, Moustapha Faye a juré n'avoir fait que demander des comptes à Khadim Guèye qui venait de l'injurier au téléphone. Finalement, Moustapha Faye a été relaxé du délit d'injures publiques et reconnu coupable de violence, voies de fait. Il a été condamné à un mois assorti de sursis.
Abdourahmane Diallo Dg du Fonds de Solidarité Africain (FSA)
Finalement, c’est notre compatriote Abdourahmane Diallo qui a été confirmé au poste de Directeur général du Fonds de Solidarité Africain (FSA). M. Diallo assurait jusque-là l’intérim du FSA depuis le décès en juin 2023 de son prédécesseur, le Malien Ahmadou Abdoulaye Diallo. Directeur central en charge des Finances, selon une note reçue à «L’As », M. Diallo avait en charge la mobilisation des ressources et l’élargissement de la base actionnariale du FSA. Il a été le principal artisan de la certification du Fonds à la norme ISO 9001 Version 2015. Il a également mené l’Institution à la notation Financière Internationale. Le Fonds bénéficie actuellement d’une notation financière Investment Grade délivrée par Moody’s et d’une notation régionale AAA (WU) assignée par GCR West Africa – Filiale de Moody’s, ajoute la même source. Le Fonds de Solidarité Africain, un outil d’intégration africaine, concourt significativement au développement économique et au progrès social dans ses États membres. Il compte actuellement vingttrois pays membres
LE DOSSIER AMERICAIN DEFINITIVEMENT BOUCLE
En conférence de presse, le général Michael Langley a affirmé que les forces américaines ont quitté le Niger sans incident, dénonçant une campagne de désinformation de Moscou et Pékin contre Washington sur le continent africain.
En conférence de presse, le général Michael Langley a affirmé que les forces américaines ont quitté le Niger sans incident, dénonçant une campagne de désinformation de Moscou et Pékin contre Washington sur le continent africain.
Lors d’un point de presse numérique tenu le jeudi 12 septembre, le général Michael Langley, commandant du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (Africom), a présenté les grandes lignes de la nouvelle stratégie militaire. L’officier général américain a profité de l’occasion pour revenir sur le retrait des troupes américaines du Niger. Selon lui, les opérations se sont déroulées « sans incident » et conformément aux demandes des autorités locales du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).
Après le coup d’État du 26 juillet 2023, le CNSP, dirigé par le général Abdourahamane Tiani, a dénoncé les accords de défense avec la France, entraînant le retrait des troupes françaises du Niger. En mars dernier, Niamey a également mis fin aux accords de coopération militaire avec les États-Unis, ce qui a conduit au départ des forces américaines de leur base située à Agadez, dans le nord du pays.
Toutefois, l’avenir de la coopération sécuritaire dans le Sahel reste incertain. « La voie à suivre sera déterminée quant à la capacité de coopération en matière de sécurité dans le Sahel, qu’il s’agisse de la nouvelle alliance ou de la coalition de l’Alliance des États sahéliens du Niger, du Burkina Faso et du Mali », a-t-il expliqué.
Le général Langley a également indiqué que des discussions sont en cours avec des pays côtiers d’Afrique de l’Ouest, notamment la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Bénin, afin de réévaluer et ajuster les ressources militaires face à la propagation des groupes terroristes. comme le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) et l’État islamique au Sahel. « Nous commençons à réinitialiser et à recalibrer certains de nos atouts », a affirmé le général, évoquant une stratégie de collaboration avec des pays partageant des « valeurs démocratiques et des objectifs communs ».
Cette situation a conduit Africom à renforcer les consultations avec ces pays afin de mieux comprendre leurs besoins en matière de lutte contre le terrorisme. « Nous menons des consultations et nous les administrons via la sphère diplomatique pour décider du niveau de capacité dont ils ont besoin pour être en mesure de lutter efficacement contre le terrorisme », a ajouté le général Langley.
Le responsable américain a également abordé la question de l’influence de la Chine et de la Russie dans la zone de responsabilité de l’Africom. Il a déclaré la désinformation déployée par ces puissances, notamment en Afrique de l’Ouest et dans le Sahel, pour saper les efforts de coopération sécuritaire des États-Unis avec leurs partenaires africains. « Depuis 2022, une grande partie de mes efforts pour parvenir à un accord avec certains de ces pays sur la manière dont nous allons aborder les défis a été déformée par la désinformation », a-t-il déclaré.
Le général a spécifiquement pointé du doigt la Russie pour son rôle dans la déstabilisation de plusieurs pays africains, citant la République centrafricaine, la Libye et l’ensemble du Sahel. « La Fédération de Russie avait des activités dans l’espace de l’information pour pouvoir diffuser de fausses idéologies dans la société civile », a-t-il affirmé, ajoutant que ces actions avaient pour objectif de contrer les efforts de l’Africom en matière. de lutte contre le terrorisme. Il n’a pas épargné la Chine qui, à l’en croire, « est connue pour diffuser de fausses informations sur tout le continent également ».
Par THECONVERSATION.COM
COMMENT LE CONTROLE DES ELITES LOCALES PEUT FAÇONNER L’INDUSTRIE MONDIALE DES BATTERIES
La République démocratique du Congo (RDC), un pays riche en minerais, est souvent présentée comme une victime de l’exploitation par la Chine, les États-Unis et l’Europe dans leur compétition pour ses minerais essentiels pour la transition énergétique
La République démocratique du Congo (RDC), un pays riche en minerais, est souvent présentée comme une victime de l’exploitation par la Chine, les États-Unis et l’Europe dans leur compétition pour ses minerais, qui sont essentiels pour la transition énergétique.
Mais nos recherches ont révélé que la RDC peut influencer le marché du cobalt, dont elle est le plus grand producteur. Le cobalt est un métal très important. Il réduit la surchauffe des batteries et est essentiel à la fabrication des véhicules électriques.
Nos recherches, menées à la fois en Chine et en RDC, révèlent comment des gouvernements des gouvernements souvent perçus comme marginaux tels que la RD peuvent influencer voire façonner les industries mondiales.
Nos conclusions sont basées sur des mois de travail sur le terrain dans les mines artisanales et industrielles de cobalt de la RDC et sur les développements d’infrastructures en Chine. Nous avons également examiné les médias locaux et les documents gouvernementaux afin de passer en revue les décisions juridiques et administratives.
Nous avons constaté que le gouvernement de la RDC exerce un contrôle important, tant au niveau national que régional. Les décisions de politique minière prises par les politiciens de la capitale de la RDC, Kinshasa, ou des régions minières comme Kolwesi se répercutent sur l’ensemble des chaînes d’approvisionnement mondiales en batteries. Par exemple, en tant que producteur de 70 % du cobalt mondial, la RDC a une influence sur la chaîne d’approvisionnement mondiale des batteries pour véhicules électriques.
Vivre dans la pauvreté. Certains revenus miniers sont reversés au gouvernement, mais les communautés vivant à proximité des mines ne voient guère d’amélioration dans leur vie quotidienne. Nombre d’entre elles restent confrontées à la pauvreté, à la pollution et à des conditions de travail dangereuses à l’intérieur et autour des mines.
LE TRAITEMENT DU COBALT EN CHINE
Le cobalt a été extrait pour la première fois en RDC en 1914 pendant la longue période de colonisation belge, de 1885 à 1960, lorsque de nombreuses ressources précieuses du pays ont été pillées par la Belgique.
Aujourd’hui, le cobalt de la RDC est expédié en Chine, qui représente 65 % de la transformation mondiale du cobalt en cathodes pour les batteries lithium-ion (batteries rechargeables). La Chine est également le plus grand producteur mondial de ces batteries et domine l’industrie des véhicules électriques. En 2023, une voiture sur cinq vendue dans le monde était un véhicule électrique.
En Chine, l’industrie du raffinage du cobalt et de la fabrication de batteries a connu une croissance rapide au cours des deux dernières décennies. Les entreprises chinoises ont investi massivement dans le développement de technologies de traitement avancées et d’installations de production à grande échelle.
Ces usines transforment le cobalt brut provenant de la RDC en composés de cobalt de haute pureté et les intègrent dans les cathodes des batteries. Des entreprises chinoises comme Huayou Cobalt, CATL et BYD sont devenues des leaders mondiaux dans le raffinage du cobalt et la production de batteries, approvisionnant le marché mondial des véhicules électriques.
L’INFLUENCE DE LA RDC SUR L’INDUSTRIE DU COBALT
Bien que les sociétés minières chinoises, privées et publiques, contrôlent de vastes gisements de cobalt en RDC, notre recherche a conclu que la RDC peut exercer une influence significative sur l’ensemble de l’industrie.
Par exemple, lorsque le gouvernement de la RDC a suspendu les exportations de la plus grande mine de cobalt appartenant à la Chine en 2022 en raison de différends financiers, il a temporairement interrompu environ 10 % de la production mondiale de cobalt.
Fifi Masuka Saini a été nommé dans la province de Lualaba, riche en cobalt, elle a saisi des camions qui transportaient du cobalt pour faire pression sur les entreprises chinoises qui bénéficiaient des largesses de l’ancien gouverneur et proche allié du président Kabila. Le résultat a été un réalignement des opérateurs chinois sur le nouveau gouvernement.
La politique locale peut également être à l’origine d’un arrêt de la production. Par exemple, l’industrie chinoise du cobalt s’approvisionne en cobalt auprès de mineurs artisanaux. Et en 2021, le gouvernement national de la RDC a annulé les contrats provenant des sites artisanaux bien qu’ils aient été approuvés par le gouvernement provincial. Alors que Kinshasa a poussé à la création d’une société d’achat centralisée pour le cobalt artisanal produit dans la province, les intérêts provinciaux se sont opposés à cette approche. Les opérateurs chinois se sont retrouvés au cœur de ce conflit. Il s’en est suivi de longues négociations entre Chinois et Congolais, qui ont placé l’entreprise dans une situation délicate, soumise aux desiderata des volontés politiques de Kinshasa et de Kolwezi.
Le gouvernement a également été en mesure d’exercer son influence sur les minerais en faisant pression pour obtenir de meilleures conditions dans les contrats d’exploitation minière et une plus grande transformation des minerais au niveau national. En 2018, par exemple, il a déclaré que le cobalt était une ressource « stratégique » et a triplé les taxes à l’exportation.
LES POPULATIONS LOCALES N’EN ONT PAS PROFITÉ
Cependant, malgré l’influence que la RDC peut exercer sur le secteur, ceux qui devraient bénéficier de l’industrie lucrative du cobalt, comme les mineurs, ne voient pas d’amélioration.
Aujourd’hui, il existe au moins 67 mines artisanales de cobalt dans le sud-est de la RDC. Environ 150 000 mineurs artisanaux travaillent dans ce secteur et sont confrontés à des conditions dangereuses.
Les mineurs sont exposés à de nombreux risques, notamment celui d’être ensevelis lors des éboulements de mines celui d’être exposés à des gaz radioactifs.
Les mineurs sont également exploités, jusqu’à 50 % de leurs revenus étant saisis par des coopératives, des associations de mineurs souvent contrôlées par des politiciens puissants. On estime que 40 000 enfants travaillent dans les mines artisanales de cobalt de la RDC dans des conditions dangereuses.
LES RÉALITÉS LOCALES COMPTENT
Nos recherches montrent que la transition vers des technologies énergétiques propres n’est pas simplement une question d’innovation scientifique ou de politique des grandes puissances. Les chaînes d’approvisionnement mondiales peuvent même être façonnées par les élections locales dans les villes minières africaines.
La transition vers les énergies renouvelables est mondiale. Des pays comme les ÉtatsUnis et la Chine doivent traiter les pays producteurs comme la RDC comme des partenaires dans la transition énergétique mondiale plutôt que comme de simples fournisseurs de matières premières dont les populations locales pourraient être affectées par cette transition. Cela pourrait se faire en soutenant la mise en place de chaînes d’approvisionnement localisées, une plus grande valeur ajoutée locale, y compris une transformation plus poussée du cobalt en RDC, des contrats plus équitables, etc.
Alors que la révolution des véhicules électriques s’accélère, les voix et les intérêts souvent négligés des régions productrices de minerais comme la RDC doivent être entendus. En révélant ces dynamiques de pouvoir moins visibles, cette recherche fournit des informations aux décideurs politiques, aux entreprises et aux citoyens concernés qui œuvrent pour un avenir énergétique plus propre.
TV5 SUSPENDUE POUR 3 MOIS AU MALI
La junte au pouvoir au Mali a suspendu pour trois mois la diffusion de la chaîne francophone TV5 Monde, qui a, selon elle manqué « d’équilibre » dans le traitement d’une information, selon une décision dont l’Agence France-Presse (AFP) a pris connaissance
La junte au pouvoir au Mali a suspendu pour trois mois la diffusion de la chaîne francophone TV5 Monde, qui a, selon elle, manqué « d’équilibre » dans le traitement d’une information, selon une décision dont l’Agence France-Presse (AFP) a pris connaissance, mercredi 11 septembre.
La Haute Autorité de la communication (HAC) lui reproche d’avoir fait état, dans son journal Afrique, très suivi au Mali, de la mort de quinze civils au moins dans des raids de drone à Tinzaouatène, dans le Nord, sans rendre compte de la version de l’armée malienne.
La chaîne « regrette cette situation et notamment de ne pas avoir été saisie par la HAC et de n’avoir pu apporter des explications au regard des faits qui lui sont reprochés », réagit-elle dans un communiqué. Elle précise, par ailleurs, qu’au moment où l’information a été diffusée sur son antenne, l’armée malienne n’avait pas encore donné sa version des faits et ce, malgré ses sollicitations. La version de l’armée a été communiquée par la chaîne dans une brève datée du 26 août...
France 24 et Radio France Internationale (RFI), très suivies au Mali, ont été privées d’antenne. France 2 avait, elle aussi, été suspendue début 2024, avant que LCI ne connaisse le même sort fin août. Les correspondants d’un certain nombre de médias étrangers ont été contraints au départ ou au silence.
Par Assane Guèye
NOUVELLES IRRESPONSABILITES
Il faut être un cinglé pour dire du mal de nos foyers religieux qui sont les prunelles de nos yeux, ce que nous avons de plus cher. Il y a certes de l’ignorance dans cette attitude outrancière.
Il faut être un cinglé pour dire du mal de nos foyers religieux qui sont les prunelles de nos yeux, ce que nous avons de plus cher. Il y a certes de l’ignorance dans cette attitude outrancière. Mais en franchissant un tel Rubicon, on fait surtout preuve d’ingratitude. Pour avoir fait face aux envahisseurs colonialistes munis de canons et de cravaches, le courage physique et moral des anciens qui n’avaient pour seule arme que le chapelet a fait que nous ne soyons pas aujourd’hui des brebis égarées. Sans leurs sacrifices, celui qui tente aujourd’hui en vain de les moquer serait peut-être un mécréant. Avec une barbarie sans nom, le colon avait une double sale besogne à savoir le pillage en règle de nos richesses et une prétendue mission civilisatrice. Un crime contre l’humanité bien avant l’heure. À défaut d’une éternelle reconnaissance aux familles religieuses, nous devons être bienveillants et les laisser tranquille. Cette posture doit être élevée au rang de précepte. Le fauteur de troubles qui perd son temps à vouloir saper le moral des fidèles n’aura jamais gain de cause. Il ne mérite sûrement pas qu’on descende à son niveau de provocation et d’insolence. Il ne sert à rien de demander une fatwa à l’encontre d’un irresponsable mais une sévère mise à pied devra être prononcée par qui de droit.
Les politiques passent leur temps à noyer le poisson
Tous responsables du naufrage collectif. L’actualité sur la bonne terre du Sénégal est ponctuée de mauvaises nouvelles. Elle est macabre quand la route et le transport en commun deviennent des fours crématoires. Elle est atroce lorsque la marée montante avale les damnés de la terre et de la mer assignés à résidence à perpétuité. Ils se noient dans le verre d’eau des politiques catastrophiques. Constat d’échec et d’impuissance. Absence de diagnostic encore moins de réponse. Les bonnes paroles suivies de larmes de crocodile après chaque tragédie se suivent et se ressemblent. C’est la mer à boire pour les responsables politiques qui étonnamment mettent plus d’énergie à s’opposer qu’à gérer. Ils passent leur temps à noyer le poisson. La réalité de la vague de mal-gouvernance nous rattrape. Le sauve-qui-peut est une de ses manifestations. L’horreur est précédée par le déshonneur. Sur un passage de la Constitution, on y lit que la personne humaine est sacrée. Dans la pratique, on est loin du compte. La vie n’a plus aucune valeur quand le strict minimum n’est pas à disposition. Les citoyens ont été pulvérisés de manière irréversible. Toute la faute incombe à des responsables politiques jamais à la hauteur de leurs immenses responsabilités qui pèsent sur leurs frêles épaules. Ils ont pillé ou laissé piller le Sénégal de l’indépendance à nos jours.
Il y a plusieurs manières de transhumer
A-t-il les épaules et l’étoffe pour prétendre à une nouvelle responsabilité ? Le candidat malheureux à la dernière élection qui s’est senti spolié par son propre camp étouffait à l’Apr. Le monde politique est un marécage à crocodiles. Il faut savoir donner les premiers coups. On est impatient de voir comment il va s’opposer. Cette prise de liberté est d’abord une bonne nouvelle pour le pouvoir qui profite de la division des adversaires. Mais comment qualifier le fait de quitter un parti qui n’a plus de décret ? C’est tout sauf un acte de courage. C’est de l’infidélité et un manque de convictions. Il y a plusieurs manières de transhumer. Que ce soit le nouveau chef de file de la Nouvelle responsabilité ou les responsables au pouvoir, ils développent tous les mêmes symptômes. Ils ont un déficit criant de virtuosité.
PAR Anta Babacar Ngom Diack
UN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE NE RUSE PAS
Remise en cause de la valeur de la « parole présidentielle » et de la « signature présidentielle ». Les arguments avancés pour la dissolution de l'Assemblée cachent une tentative de consolidation d'un pouvoir sans partage
Mobilisons-nous pour imposer la cohabitation le 17 novembre 2024
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, vient de dissoudre l'Assemblée nationale. Nous prenons acte de sa déclaration. Ce n'est pas une surprise. Mieux, c'est une décision qui était plus qu'attendue, compte tenu de la piètre qualité de cette législature depuis maintenant deux ans.
Si la légalité de l'acte posé par le président de la République ne souffre d'aucune contestation, la forme rompt de façon flagrante avec les principes d'éthique républicaine et d'élégance démocratique que nous sommes en droit d'attendre de la plus haute magistrature de notre pays.
Le précédent est dangereux et inquiétant. Il s'agit de la remise en cause de la valeur de la « parole présidentielle » et mieux de la « signature présidentielle ». Un président de la République ne ruse pas ! Les arguments avancés cachent maladroitement une tentative de consolidation d'un pouvoir sans partage, loin des aspirations de millions de Sénégalais qui avaient espéré un véritable renouveau démocratique. En votant à plus de 54%, nos compatriotes avaient choisi la rupture. Ce qu'ils récoltent aujourd'hui est une trahison de cette espérance, un retour aux calculs politiques que notre peuple a rejetés et combattus avec courage et détermination. On a envie de dire « Tout ça pour ça »!
Le vote d'une loi d'orientation budgétaire n'aurait de sens que s'il est adossé aux orientations d'une déclaration de politique générale. La suppression des fonds spéciaux de la présidence sonnerait plus fort comme signal de rationalisation du train de vie de l'État, en lieu et place de la dissolution du CESE et du HCCT, qui ne présente aucune urgence, surtout en l'absence d'une majorité parlementaire sécurisée. Les arguments évoqués pour la dissolution de l'Assemblée nationale voleraient beaucoup plus haut, si son Excellence Monsieur le président de la République s'était contenté de prendre ses responsabilités constitutionnelles sans verser dans le dilatoire et les calculs politiciens.
En choisissant la date du 17 novembre 2024, le chef de l'État a pris le minimum de ce que la loi lui conférait pour organiser des élections transparentes et apaisées. Mais malheureusement, là encore, la ruse politique a pris le dessus sur le compromis politique et le dialogue inclusif.
Ce qui s'est produit aujourd'hui est un signal d'alarme. Le moment est venu de dire "Non" à la dérive autoritaire en gestation. Les Sénégalais sont mis devant leurs responsabilités. La démocratie, pour être équilibrée et juste, doit être en mesure de s’autoréguler. C'est pourquoi l'Alternative pour la Relève Citoyenne appelle à la mobilisation sans précédent. Il nous incombe de barrer la route à ces manœuvres de force et de protéger nos institutions en imposant la cohabitation au régime actuel.
Le 17 novembre 2024, il ne s'agira pas simplement d'une élection. Il s'agira de l'avenir de notre démocratie. Il s'agira de dire que nous, citoyens sénégalais, refusons des pratiques qui mettent en péril nos acquis républicains. Mobilisons-nous pour un Sénégal où le pouvoir n'est plus un monopole, mais une responsabilité partagée, contrôlée et équilibrée !
Nous avons besoin de solutions concrètes, pas de manœuvres politiques. Le président évoque la souveraineté du peuple. Oui, la souveraineté appartient au peuple et elle ne doit pas être instrumentalisée pour justifier des calculs politiques.
Face à cette situation, nous, l'Alternative pour la Relève Citoyenne, tenons à réaffirmer notre détermination inébranlable à porter la voix du peuple à l'Assemblée nationale. L'État n'est pas un terrain de jeux, et il devient urgent de constituer une Alternative Responsable face à ce gouvernement, et ceci dans l'intérêt unique du peuple sénégalais.
Anta Babacar Ngom Diack est présidente d’ARC.
LANCEMENT D’UN RADAR DE PREVISION METEOROLOGIQUE ET D’ALERTE PRECOCE
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a procédé, jeudi à Diamniadio, au lancement de l’opérationnalisation du radar météorologique, un outil de prévision des pluies et d’alerte sur les risques d’inondations.
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a procédé, jeudi à Diamniadio, au lancement de l’opérationnalisation du radar météorologique, un outil de prévision des pluies et d’alerte sur les risques d’inondations.
”C’est un outil extrêmement important qui me rend fier parce qu’on voit là, la traduction en acte d’une volonté consistant à ramener la technologie au niveau des communautés pour en faire un outil quotidien d’aide pour faciliter la vie des populations’’, a déclaré le ministre.
M. Dièye s’exprimait lors de la cérémonie de lancement l’opérationnalisation de ce radar météorologique, en présence des partenaires techniques, des experts, et des représentants de l’Administration territoriale locale ainsi que d’officiels.
Cheikh Tidiane Dièye a dit que ce radar permettra de faire des prévisions sur les pluies par endroits et d’anticiper sur les mesures à prendre et faire des alertes sur les risques d’inondations pour prévenir les populations à temps.
Il a assuré que ce radar vient compléter d’autres infrastructures et outils mis en place pour mieux contenir les phénomènes d’inondations.
Le radar mis à la disposition de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la Météorologie (ANACIM) va aider à faire face aux inondations par la mise en place d’outils technologiques modernes.
La réalisation de cette infrastructure s’inscrit dans le cadre du Projet de gestion intégré des inondations au Sénégal, une initiative financée à hauteur de 10 milliards de francs CFA par le Fonds vert pour le climat avec l’appui de l’Agence française de développement (AFD).
LE SENEGALAIS ABDOURAHMANE DIALLO CONFIRMÉ À LA TÊTE DU FSA
Nommé Directeur général par intérim après le décès en juin 2023 de son prédécesseur, le Malien Ahmadou Abdoulaye Diallo, le Sénégalais Abdourahmane Diallo a été confirmé au poste de Directeur général du Fonds de Solidarité Africain (FSA).
Nommé Directeur général par intérim après le décès en juin 2023 de son prédécesseur, le Malien Ahmadou Abdoulaye Diallo, le Sénégalais Abdourahmane Diallo a été confirmé au poste de Directeur général du Fonds de Solidarité Africain (FSA).
À l’issue d’un long processus d’appel à candidatures, de sélection et d’audition devant les administrateurs, notre compatriote Abdourahmane Diallo a été confirmé dans ses fonctions de Directeur général du Fonds de Solidarité Africain (FSA), selon un communiqué reçu hier, jeudi 12 septembre 2024. Le cadre sénégalais assurait l’intérim depuis le décès de son prédécesseur en juin 2023.
Pièce maîtresse du FSA au cours des dernières années en tant que Directeur central en charge des Finances, et numéro deux du Fonds, M. Diallo était responsable de la mobilisation des ressources et de l’élargissement de la base actionnariale du FSA. Il a été l’artisan principal de la certification du Fonds à la norme ISO 9001 Version 2015, et a conduit l’institution à une notation financière internationale. Le FSA bénéficie actuellement d’une notation Investment Grade, délivrée par Moody’s, ainsi que d’une notation régionale AAA (WU) attribuée par GCR West Africa, filiale de Moody’s.
Diplômé d’un Executive MBA de l’IAE Paris Sorbonne, d’un Master en Économie Internationale et Globalisation de l’Université Pierre Mendès France de Grenoble, et d’un Master en Finance et Ingénierie Financière, entre autres, Abdourahmane Diallo combine une solide formation académique avec une expérience reconnue dans les levées de fonds, l’ingénierie financière et l’organisation. Sa nomination à ce poste, qui illustre, s’il en était encore besoin, l’excellence de l’expertise sénégalaise au sein des institutions internationales, contribue ainsi au rayonnement de notre pays. Véritable outil d’intégration africaine, compte tenu de son envergure géographique (CEDEAO, CEEAC, COMESA et UMA), le Fonds de Solidarité Africain contribue de manière significative au développement économique et au progrès social dans ses États membres.
Le Fonds compte actuellement vingt-trois pays membres. Il est observateur à l’Union africaine (UA) et membre de l’Alliance des Institutions Financières Multilatérales Africaines (AAMFI), créée sous les auspices de l’UA pour jouer un rôle de catalyseur dans le développement économique durable et l’autonomie financière en Afrique. L’AAMFI regroupe notamment : la Société Financière Africaine (AFC), la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank), le Fonds de Solidarité Africain (FSA), le Groupe de la Banque de Commerce et de Développement (TDB Group), la Société Africaine de Réassurance (Africa Re), l’Agence pour l’Assurance du Commerce et des Investissements en Afrique (ATIDI), la Banque de Développement Shelter Afrique (SHAFDB) et ZEP – RE (PTA Reinsurance Co.).
GOREE PLAIDE POUR LA DIVERSIFICATION DE L’OFFRE TOURISTIQUE
Le maire de la commune de Gorée, Me Augustin Senghor, a appelé, jeudi, à la diversification de l’offre touristique afin de proposer de nouveaux produits aux visiteurs de l’Ile-mémoire.
Dakar, 13 sept (APS) – Le maire de la commune de Gorée, Me Augustin Senghor, a appelé, jeudi, à la diversification de l’offre touristique afin de proposer de nouveaux produits aux visiteurs de l’Ile-mémoire.
‘’Pour développer un tourisme dans un espace aussi réduit, il faut avoir la capacité de se recréer, pouvoir toujours proposer quelque chose de nouveau aux visiteurs’’, a-t-il préconisé.
Il s’exprimait à l’occasion de l’inauguration des ‘’sentiers culturels et naturels du castel’’, une série de dédalles et de marches, située derrière le fort du Castel, le point culminant de l’île qui s’élève à 36 mètres.
Selon le maire de Gorée, si les visiteurs viennent toujours pour la Maison des esclaves ou pour la plage, à un moment donné ils ne viendront plus.
‘’A chaque fois qu’ils voient dans les réseaux sociaux de nouveaux espaces à découvrir, ils viendront et surtout ils feront venir d’autres visiteurs’’, a-t-il déclaré, ajoutant que le viatique de la municipalité est d’‘’améliorer notre environnement et notre espace culturel pour mieux y vivre’’.
Cette inauguration marque une étape majeure du projet d’amélioration des infrastructures locales et de préservation du cadre de vie sur l’île. Elle a été rendue possible grâce au partenariat entre la Commune de l’Île de Gorée, l’Agence Française de Développement (AFD), Small Islands Organisation (SMILO) et le Conservatoire du littoral, selon un document de la municipalité.