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7 avril 2025
GERMAIN COLY SALUE LE «DYNAMISME» DE L’ECOSYSTEME DU CINEMA SENEGALAIS
Avec une vingtaine de films et projets en sélection à la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), prévue du 22 février au 1er mars 2025, le Sénégal réalise un bond significatif.
Avec une vingtaine de films et projets en sélection à la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), prévue du 22 février au 1er mars 2025, le Sénégal réalise un bond significatif. Une situation qui reflète «le dynamisme» du secteur, selon le directeur de la Cinématographie, Germain Coly.
La sélection d’une vingtaine de films et projets sénégalais à la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), prévue du 22 février au 1er mars 2025, reflète le «dynamisme de l’écosystème du cinéma sénégalais», a salué le directeur de la Cinématographie, Germain Coly. «Je voudrais saluer tous ces films et projets sélectionnés dans les différentes catégories pour le prochain Fespaco 2025, cela montre que l’écosystème du cinéma sénégalais est dynamique», a-t-il dit à l’Aps lors d’un entretien téléphonique. Il s’est réjoui que le Sénégal soit présent dans beaucoup de sections en compétition officielle telles que le long métrage, les films courts, perspectives, panorama, animation, Fespaco Sukabé, Prix Thomas Sankara et dans Fespaco séries. Le Sénégal est absent dans la sélection documentaire long-métrage et dans les films d’école.
Selon le directeur de la Cinématographie, plusieurs paramètres ont permis d’avoir cette sélection «riche et qualitative», une première pour le Sénégal qui n’a eu que huit films sélectionnés au dernier Fespaco 2023. Germain Coly a expliqué que cela est dû «à la qualité des ressources humaines et aussi à l’efficacité de la politique cinématographique de l’Etat, avec la mise en œuvre, depuis 2013, du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et de l’audiovisuel (Fopica), poussant les professionnels du cinéma à réaliser leur projet». Il a rappelé que le Sénégal avait inscrit, dans les différentes catégories, 51 films dont un projet en Yennenga post production. A l’arrivée, 26 films ont été sélectionnés dont sept porteurs de projets et une réalisatrice qui a préféré désister. Il s’agit de Mati Diop dont le film Dahomey ne figure pas dans les listes diffusées par le Comité d’organisation. Selon M. Coly, les préparatifs pour la participation sénégalaise sont enclenchés. «Nous allons préparer la participation sénégalaise dans des conditions meilleures. La ministre de la Jeunesse, des sports et de la culture fera certainement le déplacement. Nous allons communiquer largement ici et sur place sur le soutien de l’Etat et accompagnerons les différents participants», a déclaré le directeur de la Cinématographie.
FIN DE LA PRÉSENCE MILITAIRE FRANÇAIS À L’ÉTÉ 2025
Le retrait de la présence militaire française, annoncée au Sénégal pour l’été, et reflétant une volonté de répondre aux aspirations de souveraineté des États concernés, intervient dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes ...
Le retrait de la présence militaire française, annoncée au Sénégal pour l’été, et reflétant une volonté de répondre aux aspirations de souveraineté des États concernés, intervient dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes entre Paris et plusieurs capitales africaines.
La France prévoit de fermer ses bases militaires permanentes au Sénégal ainsi que dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre d’ici l’été 2025, rapporte l’Agence de presse sénégalaise (APS), citant une source militaire française.
Selon cette source, des discussions sont en cours pour organiser ce retrait. « À l’été 2025, il n’y aura plus de base militaire française permanente au Sénégal », a-t-elle précisé, tout en ajoutant que Paris privilégiera une coopération avec les autorités sénégalaises selon leurs besoins, sans implantation permanente.
Cette décision s’inscrit dans un changement stratégique visant à répondre aux aspirations de souveraineté exprimées par plusieurs pays africains. « La présence militaire française est aujourd’hui perçue comme une atteinte à la souveraineté. Nous en sommes conscients », a reconnu la source, notant que ces bases alimentaient des sentiments négatifs envers la France.
Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye avait déjà annoncé, le 31 janvier dernier, la fin de toute présence militaire étrangère sur le territoire sénégalais dès 2025, en prônant une nouvelle doctrine de coopération militaire.
L’accord militaire de 2012 entre la France et le Sénégal consulté à APA, prévoit des avantages mutuels. Les forces françaises disposent d’un accès gratuit à plusieurs infrastructures stratégiques, comme le camp de Ouakam et la base navale sénégalaise, ainsi que d’exonérations fiscales pour le matériel et les services nécessaires à leurs opérations. Elles bénéficient également de facilités de circulation et d’organisation d’exercices militaires.
En contrepartie, le Sénégal profite d’un soutien renforcé, notamment par l’accès prioritaire de ses militaires aux écoles françaises, l’assistance technique et la cession de matériel militaire. Les escales maritimes et aériennes sénégalaises en France sont également facilitées. L’accord peut être dénoncé par notification écrite avec un préavis de six mois, impliquant la restitution des installations sans compensation, sauf entente spécifique.
Un retrait global du dispositif français en Afrique
Ce retrait s’inscrit dans une réorganisation plus large des forces françaises en Afrique, amorcée à l’été 2023 avec les départs successifs du Mali, du Burkina Faso, du Niger et plus récemment du Tchad.
Au Tchad, les autorités ont dénoncé, le 28 novembre 2024, l’accord de coopération militaire signé avec Paris, jugeant qu’il était « obsolète » et « sans valeur ajoutée ». Début décembre, la France a entamé le rapatriement de sa flotte aérienne et le retrait progressif de ses bases, notamment à Faya-Largeau et Abéché. La base Adji Kossey de N’Djaména, la plus importante, sera rétrocédée d’ici au 31 janvier 2025, date butoir fixée par le gouvernement tchadien.
Le président Mahamat Idriss Déby Itno a qualifié cette décision de « tournant historique », tout en insistant sur la préservation des relations d’amitié entre les deux nations.
Tensions diplomatiques
Ce retrait militaire intervient dans un climat tendu marqué par des échanges vifs entre dirigeants africains et français. Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a récemment contesté les propos du président Emmanuel Macron, qui affirmait que le départ des bases françaises résultait de négociations préalables. Sonko a rejeté ces déclarations, affirmant que « la décision du Sénégal découle de sa seule volonté, en tant que pays libre et souverain ».
Le gouvernement tchadien a également exhorté la France et ses partenaires à respecter les aspirations des peuples africains à l’autonomie. « Au lieu de s’en prendre à l’Afrique, le Président Macron devrait concentrer ses efforts sur la résolution des problèmes qui préoccupent le peuple français », a conclu un communiqué des autorités tchadiennes.
LA JUSTICE AMÉRICAINE MET TIKTOK AU PIED DU MUR
La Cour suprême vient de valider l'interdiction de la plateforme sur le sol américain, à moins que sa maison-mère chinoise ByteDance ne cède ses activités d'ici dimanche. Une décision qui menace directement les 170 millions d'utilisateurs
(SenePlus) - D'après les informations rapportées par Associated Press (AP) ce 17 janvier 2025, la Cour suprême des États-Unis a rendu une décision historique concernant l'avenir de TikTok sur le territoire américain. Dans un arrêt unanime, la plus haute instance judiciaire du pays a confirmé la constitutionnalité de la loi fédérale qui impose à ByteDance, la maison-mère chinoise de l'application, de vendre ses activités américaines sous peine d'interdiction.
Cette décision capitale intervient dans un contexte politique particulièrement tendu. Comme le souligne AP, "la dispute autour des liens de TikTok avec la Chine est devenue l'incarnation de la compétition géopolitique entre Washington et Pékin". La Cour a notamment estimé que "le Congrès a déterminé qu'une cession était nécessaire pour répondre à ses préoccupations fondées en matière de sécurité nationale concernant les pratiques de collecte de données de TikTok et sa relation avec un adversaire étranger".
Les implications de cette décision sont considérables pour les 170 millions d'utilisateurs américains de l'application. Selon les précisions du Département de la Justice citées par Associated Press, si l'application ne disparaîtra pas immédiatement des téléphones des utilisateurs existants, "les nouveaux utilisateurs ne pourront pas la télécharger et les mises à jour ne seront pas disponibles", ce qui finira par rendre l'application inutilisable.
La situation est d'autant plus complexe que le président élu Donald Trump, qui compte lui-même 14,7 millions d'abonnés sur la plateforme, adopte une position plus conciliante. Associated Press rapporte qu'il a évoqué le sujet lors d'une conversation avec le président chinois Xi Jinping, suggérant la possibilité d'une solution négociée.
Les réactions à cette décision sont contrastées. Kate Ruane, directrice au Center for Democracy & Technology, citée par l'agence de presse américaine, a qualifié la décision de "sans précédent", estimant qu'elle "nuit à la liberté d'expression de centaines de millions d'utilisateurs de TikTok dans ce pays et dans le monde". Les créateurs de contenu s'inquiètent également des répercussions économiques, comme l'illustre le témoignage de Desiree Hill, propriétaire d'un atelier mécanique en Géorgie : "Je suis très, très inquiète de ce qui va se passer au cours des prochaines semaines".
La question de la vente reste au cœur des débats. Bien que ByteDance ait déclaré son refus de vendre, certains investisseurs, dont l'ancien secrétaire au Trésor Steven Mnuchin et l'homme d'affaires Frank McCourt, ont manifesté leur intérêt. Cependant, comme le rappelle Associated Press, la loi chinoise restreint la vente de l'algorithme propriétaire qui a fait le succès de la plateforme, compliquant considérablement toute transaction potentielle.
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LE SAVOIR ET LA TRADITION, UN DIALOGUE NÉCESSAIRE
Le philosophe Souleymane Bachir Diagne et l'avocat Doudou Ndoye croisent leurs regards sur l'état du savoir dans la société contemporaine. Entre tradition familiale et nouveaux médias, ils dissipent les maux qui rongent la transmission du savoir
Dans un entretien d'exception diffusé jeudi 16 janvier 2024 sur Belles Lignes, le philosophe Souleymane Bachir Diagne et l'ancien ministre de la Justice, Me Doudou Ndoye, ont livré un dialogue riche sur l'essence du savoir et les défis de la société contemporaine. L'émission, présentée par Pape Alioune Sarr dans son nouveau format, a permis une rencontre inédite entre ces deux figures intellectuelles sénégalaises.
Au cœur de leur échange : l'amour du savoir comme fondement de l'humanité. Pour Souleymane Bachir Diagne, cette quête de connaissance commence par une curiosité naturelle qui, correctement cultivée, se transforme en une véritable aspiration intellectuelle. Me Ndoye a complété cette réflexion en soulignant la dimension spirituelle de cette quête, rappelant la tradition coranique et l'importance de la conscience de soi dans ce processus.
Les deux intellectuels ont particulièrement insisté sur le rôle pivot de la famille sénégalaise traditionnelle. Contrairement aux idées reçues sur l'incompatibilité entre famille étendue et modernité, ils ont défendu la pertinence contemporaine de ces structures sociales. Me Ndoye a notamment partagé son expérience personnelle, illustrant comment ces liens familiaux continuent de façonner positivement la société sénégalaise.
La conversation a ensuite abordé les transformations sociales actuelles, notamment l'impact des réseaux sociaux. Le philosophe Diagne a mis en garde contre leur tendance à créer des "bulles" tribales plutôt que de véritables espaces de partage du savoir. Les deux intervenants ont plaidé pour un retour à des échanges plus profonds et authentiques.
La discussion s'est conclue sur l'importance des centres traditionnels du savoir au Sénégal, notamment Touba, évoquant le développement récent de ses universités comme signe encourageant pour l'avenir de l'éducation. Les intervenants ont souligné l'importance de préserver ces espaces de réflexion qui permettent de transcender les divisions et de cultiver une véritable quête de connaissance.
L’ANGLETERRE VEUT JOUER LE SENEGAL
Ce sont nos confrères d’Afrik-foot qui ont donné l’info. A la recherche d’un match amical le 10 juin prochain, l’Angleterre a proposé au Sénégal de venir l’affronter à domicile.
Gérer l’après-Aliou Cissé par l’officialisation, via la tutelle, de l’arrivée de Pape Thiaw sur le banc des Lions et faire focus sur la suite des éliminatoires du Mondial 2026 dans deux mois, ce sont «les priorités du moment» du côté de la Fédération sénégalaise de football. On comprend que l’instance dirigeante, qui a confirmé l’info, prenne son temps pour donner suite à la proposition anglaise de jouer en amical les Lions, en juin prochain.
Ce sont nos confrères d’Afrik-foot qui ont donné l’info. A la recherche d’un match amical le 10 juin prochain, l’Angleterre a proposé au Sénégal de venir l’affronter à domicile.
D’après la source, la Fédération anglaise a en effet proposé à son homologue sénégalaise à ce que les Lions viennent affronter les Three Lions au City Ground, situé dans la commune de West Bridgford dans les Midlands, une enceinte d’une capacité de 30 600 places où évolue habituellement Nottingham Forest.
Pour la petite histoire, l’Angleterre ne s’est produite qu’à une seule occasion dans ce stade, le 15 mars 1909 en amical face au Pays de Galles (2-0). Les Anglais boucleraient ainsi leur saison, trois jours après un déplacement à Andorre dans le cadre de la troisième journée des qualifications pour la Coupe du monde 2026. Et du côté de Londres, on attend désormais la réponse de la Fédération sénégalaise.
Justement, pour en savoir plus, Le Quotidien a accroché une source fédérale. Cette dernière a confirmé l’information concernant le projet de match amical contre l’Angleterre. «Effectivement, on a bien reçu la demande. On étudie la proposition», a répondu notre interlocuteur, sans plus de détails.
Il est vrai que du côté de l’instance fédérale, tout le monde fait focus sur l’après-Aliou Cissé. Un virage à ne pas rater, au vu du bilan impressionnant laissé par «El Tactico», après presque 10 ans de bons et loyaux services, avec au bout une première Can offerte au foot sénégalais.
Du coup, le cap est surtout mis sur l’officialisation de Pape Thiaw sur le banc des Lions. Après le choix unanime du Comité exécutif, il revient au ministère des Sports de valider l’arrivée du dernier vainqueur du Chan.
Fini ce processus qui est en cours, il reviendra au successeur de Aliou Cissé de peaufiner son nouveau staff et de reprendre le travail, avec la poursuite de sa tournée européenne entamée avant la double confrontation contre le Malawi. Et cela en perspective du rendrez-vous important de mars prochain, pour la suite des éliminatoires du Mondial 2026, avec un déplacement périlleux chez l’actuel leader du groupe, le Soudan.
Notons qu’au cas où le Sénégal accepte les conditions proposées par la Fédé anglaise, il s’agirait de la deuxième confrontation entre les deux sélections, après celle du 4 décembre 2022, lors des 8es de finale de la Coupe du monde au Qatar. Ce jour-là, à Al Khor, l’Angleterre s’était largement imposée (3-0). En tout cas, une telle rencontre aurait forcément un parfum particulier pour de nombreux internationaux sénégalais dont certains évoluent ou ont évolué en Premier League.
Signalons enfin que l’Angleterre n’est pas la seule sélection européenne à souhaiter accueillir les champions d’Afrique 2021. Selon nos confrères, l’Eire (60e au classement Fifa) a également proposé au Sénégal de lui rendre visite à Dublin, le 6 ou le 7 juin 2025. Les Irlandais et les Sénégalais ne se sont jusqu’à présent jamais affrontés.
LES BOULANGERS DANS LA FARINE
Le pain risque d’être une denrée rare au Sénégal, si l’on n’y prend garde. Les boulangers sont en train de mettre la clé sous le paillasson, depuis la baisse des prix du pain décidée par les nouvelles autorités.
«Des boulangers sont en train de mettre la clé sous le paillasson à cause du prix diminué du pain et de la pression fiscale.» Une annonce faite par Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs). Ce dernier tire la sonnette d’alarme et demande de la diligence aux nouvelles autorités pour sortir de l’ornière les boulangers. Plus de 72 boulangeries ont été déjà fermées entre Touba, Dakar et Fatick.
Le pain risque d’être une denrée rare au Sénégal, si l’on n’y prend garde. Les boulangers sont en train de mettre la clé sous le paillasson, depuis la baisse des prix du pain décidée par les nouvelles autorités. «Nous nous réunissons pour évoquer les défis que rencontre le secteur de la boulangerie sénégalaise. Depuis la décision des nouvelles autorités de baisser le prix du pain le 21 juin 2024, nous avons été témoins de la fermeture de plusieurs boulangeries à travers le pays. Pour ne pas être long, je peux citer le cas de Touba où dix-neuf boulangeries, plus neuf, ça fait vingt-huit boulangeries fermées. A Dakar, notre dernier décompte a fait état de trente-sept ; à Fatick, sept boulangeries ont été fermées», a révélé Amadou Gaye, pour attirer l’attention des autorités. Le président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) animait hier, une conférence de presse à leur siège, en présence des autres membres de la structure qu’il dirige. Donc, dit-il, la situation est très inquiétante.
Plus de 72 boulangeries déjà fermées
«Il y a des boulangeries qui sont fermés à cause de la fiscalité qui est un danger pour ce pays. Aujourd’hui, nous concentrons des boulangeries qui sont fermées, à cause de l’impôt», affirme M. Gaye. «Trop de taxes tuent les boulangers. On ne peut pas nous dire que le pain est un produit social et que nous ne pouvons pas bénéficier d’une tarification sociale. Le pain n’est pas vendu à son véritable prix. Ce n’est pas la vérité des prix. Si nous appliquions la vérité des prix, le pain devait coûter au minimum 200 à 250 francs Cfa», argue le président de la Fnbs. Qui invoque d’autres goulots d’étranglement au fonctionnement du secteur des boulangers.
«Il y a des boulangeries qui sont fermées à cause d’un problème social aussi. Il y a des boulangers qui ne peuvent plus continuer, parce qu’ils n’ont pas de recettes.
L’industrie de la boulangerie sénégalaise est en crise. Une industrie qui se caractérise par plus de trente-mille emplois directs, quarante-mille emplois indirects, six-cents milliards de chiffre d’affaires. 3% du Produit intérieur brut (Pib).
Est-ce qu’un Etat doit pouvoir laisser cela continuer ? Donc, cette situation a entraîné des conséquences économiques et sociales désastreuses», dénonce M. Gaye.
Il considère que cela résulte également de la non-application de la réglementation et de ses conséquences sur le prix du pain et le poids du pain. «Cette situation est aggravée par le manque d’implication des autres ministères pour appuyer le ministère du Commerce et de l’industrie. Le ministère du Commerce essaie de faire de son mieux, pour régler les problèmes. Je peux témoigner ici sa ferme volonté de nous trouver des solutions. Mais en tant qu’industriels, ce dont nous avons besoin, ce sont des actes. C’est pourquoi nous avons tenu à faire cette conférence de presse, pour prendre à témoin la population, pour expliquer nos problèmes», déclare Amadou Gaye.
La Fnbs réclame ainsi, dans les meilleurs délais, l’assainissement du secteur avec le respect des dispositions du décret 22-117 et des arrêtés 113-118 du 3 mars 2020, arrêté 00-97-93 du 13 mai 2020 et l’arrêté 118-75 du 26 avril 2022.
«La Direction des hydrocarbures est en train de bloquer les quotas de diesel auxquels les boulangers ont droit», indexe M. Gaye, qui trouve cela anormal. L’autre contrainte soulevée, c’est la hausse des intrants. «La levure coûtait 20 000 francs Cfa. Aujourd’hui, ce produit coûte entre 26 000 et 30 000 francs Cfa», s’offusquent-ils. Cette hausse, selon lui, «est due simplement aux impôts, les prix de la levure et des améliorants augmentés sur le plan international».
Diomaye salue l’importance du HCDS
S’il y a une institution mise en place par le régime de Macky Sall qui ne risque pas de passer à la trappe, c’est bien le Haut conseil du dialogue social (HCDS). En effet, lors de l’audience d’hier, consacrée à la rentrée solennelle des cours et tribunaux, le président de la République, qui a présidé la cérémonie, a salué le rôle de cette institution dans le règlement des différends notamment en milieu de travail. Selon Bassirou Diomaye Faye, le Haut Conseil du dialogue social qui a pour mission de procéder à des facilitations et à des médiations entre les acteurs sociaux a également son importance dans la préservation de la stabilité dans le monde du travail. Eh bien ! La HCDS échappe d’un sabre que le CESE et le H CCT n’ont pas pu éviter.
Colère des étudiants de l'Université de Thiès
Les étudiants de l'université de Thiès observent actuellement une grève de 3 jours et des journées sans ticket sur la même période, pour dénoncer les interminables chantiers, à l'arrêt depuis belle lurette. Ils continuent aussi de ruminer leur colère, après que le Sous-préfet de Thiès-Sud à interdit leur marche pacifique, qui était au programme hier. Et finalement, ils ont tenu un point de presse, pour s'insurger contre cette interdiction. Adama Sow Kébé, Président de la Conférence des Amicales des étudiants de l'Université Iba Der Thiam (UIDT) de Thiès, estime qu'à travers cette interdiction, c'est un droit constitutionnel qui a été refusé aux étudiants. Et pour lui, quand des étudiants adoptent des comportements responsables, il ferait mieux de les encourager, au lieu de poser des actes allant dans le sens de les décourager. A l'en croire, ce sont ces genres de frustration qui peuvent mettre le feu aux poudres. Colère des étudiants de l'Université de Thiès (bis) La colère des étudiants de l'université de Thiès s'explique également, selon le Président de la conférence des amicales, par la non-livraison des chantiers concernant le nouveau pavillon de 1 000 lits, le nouveau restaurant, le service médical. Malgré des promesses à la pelle, les travaux n'ont toujours pas repris et sont restés à l'état de l'année dernière. Adama Sow Kébé a indiqué que pourtant, en septembre, le ministre de tutelle avait pris des engagements allant dans le sens de la stabilisation du calendrier académique. Et parmi les mesures figurait l'accompagnement des universités, sur le plan des infrastructures pédagogiques et sociales. Le 26 septembre, le ministre avait réitéré les mêmes engagements, à l'occasion d'une rencontre avec les étudiants à Dakar. Il avait annoncé le démarrage des travaux au mois d'août, mais rien n'a été fait. Au mois de décembre également, nous avons été reçus au ministère et des promesses fermes de démarrage effectif dans la semaine du 15 décembre ont été faites, mais à ce jour, rien n'a encore bougé. De toute façon, dit-il, la lutte sera menée jusqu'au bout pour que ces chantiers soient livrés et que la souffrance et la galère des étudiants puissent connaître un terme. Il annonce que chaque début de semaine, une évaluation sera faite, avant la déclinaison d'un nouveau plan d'action.
100 kg de haschich saisis par la gendarmerie
La lutte contre la délinquance et le trafic de drogue a porté ses fruits dans la commune de Saly. Cette collectivité stratégique qui abrite le premier site touristique balnéaire de l’Afrique est donc sous haute surveillance et abrite à la fois une police et une brigade de recherche de la gendarmerie. Les gendarmes en civil qui étaient en patrouille de sécurisation dans le quartier de Saly Niakh-Niakhal ont saisi vers 15h et demi, dans la journée du mercredi, de la drogue. Les éléments du commandant Ousmane Ndiaye ont réalisé une saisie exceptionnelle en interceptant 100 kg de haschich conditionnés en 100 paquets d’un kilogramme. La valeur marchande de cette drogue est estimée à 120 millions de FCFA. Les pandores qui procèdent très souvent à des fouilles des véhicules ont découvert de la drogue. Ils ont passé la voiture au peigne fin. Et en approfondissant leur inspection, les gendarmes ont également trouvé cinq plaques d’immatriculation européennes dissimulées sous les sièges du véhicule. Ne trouvant pas le conducteur puisque la voiture a été garée, l’ensemble du matériel, y compris la drogue, a été immédiatement acheminé dans les locaux de la brigade pour des vérifications supplémentaires. La drogue est évaluée à 1,2 million de FCFA le kilogramme. Une enquête a été ouverte pour retrouver le chauffeur ou les responsables de cette cargaison illégale. Cette énième saisie de drogue est la preuve que la Petite côte est un véritable lieu de transit. Malgré la lutte, les trafiquants continuent leur business à leurs risques et périls.
Arrestation d’un mineur pour vol
Âgé de 17 ans et vendeur de pièces détachées, A. Seck risque de pourrir sa vie pour avoir très tôt emprunté le chemin de la délinquance. Il s’essaie au vol. L’adolescent habitant Grand Yoff a profité de l’inattention de son bienfaiteur qui lui avait prêté sa moto en échange de son engin en panne pour lui voler avant de prendre la fuite. La victime M. Diaw s’est rendue à la Police des Parcelles assainies pour porter plainte contre le vendeur indélicat de pièces détachées. Et quelques jours ont suffi aux limiers pour que Diaw retrouve sa moto aux abords du Brt de Grand-Yoff. Il demande aux livreurs le propriétaire de la moto. Et Seck se présente pour manifester la paternité. Acculé par les questions, Seck déclare que la moto appartient à son ami Bamba. Diaw alerte un policier de la circulation qui débarque sur les lieux pour embarquer le mineur. L’adolescent passe aux aveux. Ce qui va motiver sa garde à vue et son déferrement au parquet pour vol commis avec usage d’un moyen de transport. Arrestation d’un mineur pour vol (bis) Habitant Grand-Yoff, M. Diallo âgé de 14 ans a été arrêté en flagrant délit de vol. L’adolescent a été surpris dans un véhicule en panne à la Patte d’oie Builders en train de défoncer les portes d’un véhicule pour y subtiliser de l’huile. Il est interpellé par les éléments de la Brigade de recherches de la Police des Parcelles assainies avisés par les habitants du quartier. D’ailleurs, ce dernier qui a reconnu les faits a été finalement déféré au parquet pour flagrant délit de vol.
Le commerçant en prison à cause d’une dette pour baptême de son fils
Voulant baptiser son enfant, le commerçant M. Touré a contracté une dette. Il s’est ouvert les portes de la prison. Les faits se sont produits au mois d’octobre dernier. Le sieur M. Touré s’est approché d’une couturière pour solliciter un prêt pour baptiser son enfant. La couturière R. K lui fait comprendre que son fils A. Diom dispose de deux moutons. Et après marchandage, le commerçant et A. Diom transitaire de profession tombent sur la somme de 280 mille francs pour le prix du mouton. Mieux, le commerçant prend à crédit une robe à 50 mille francs chez la couturière pour sa femme. Une dette que Touré a promis de rembourser deux jours après le baptême. Finalement des jours passent voire des semaines sans que le commerçant n’honore son engagement. Ayant perdu patience, A. Diom se rend alors à la Police des Parcelles assainies pour porter plainte contre le commerçant qui a mis aussitôt sur la table 100 mille francs avant de promettre de solder le reliquat dans semaines. Un engagement qu’il ne respectera jamais. A. Diom maintient sa plainte pour réclamer le reliquat. Convoqué pour défaut de paiement, M. Touré dit attendre l’argent d’une tontine. Des allégations qui ne vont guère convaincre les limiers qui vont le placer en garde à vue avant de déférer au parquet pour abus de confiance.
L’OLAC pour l’accès équitable à l’eau
Un forum de sensibilisation et de partage sur les dynamiques de genre et l’accès équitable à l’eau a démarré hier à Saint-Louis, à l’initiative de la cellule genre de l’Office des Lacs et Cours d’eau (OLAC). Cette rencontre a vu la participation de nombreux acteurs venus de divers horizons. Elle a pour objectif de renforcer la compréhension sur les enjeux liés à l’accès à l’eau en intégrant les perspectives de genre et les spécificités des milieux urbains et ruraux, soulignent les organisateurs dans son document de présentation. La Directrice générale de l’OLAC, Diarra Sow, signale que l’accès à l’eau est une préoccupation. «Il fait partie des Objectifs de développement durable (ODD). Plusieurs composants des projets mis en œuvre par l’OLAC laissent une place de choix à la dimension genre, par le biais notamment de l’intégration des couches vulnérables, les femmes, les jeunes et les personnes âgées particulièrement», a-t-elle conclu.
Révélations sur les accidents des deux-roues et des tricycles
Une étude sur les aspects épidémiologiques et thérapeutiques des accidents des deux-roues et des tricycles, réalisée avec la participation au service d’accueil des urgences de l’hôpital Principal de Dakar, révèle que dans 63,16% des accidents impliquant ces engins, les conducteurs ne disposent d’aucun équipement de protection, ce qui augmente le risque d’admission des victimes en réanimation. «Les victimes étaient dans 59,2 % des cas de jeunes adultes, avec un sexe ratio H/F à 11. Le risque d’accident était plus élevé dans l’après-midi (16h-00h), indique le livret des résumés des journées scientifiques du Collectif des médecins en spécialisation (Comes). «Malgré l’obligation pour 79% des conducteurs d’avoir un permis de conduire, seuls 25% d’entre eux en possédaient (des équipements de protection)» lorsqu’ils sont impliqués dans un accident, ajoute ledit livret. Il précise que dans 63,16 % des cas, aucun équipement de protection n’était retrouvé (sur les conducteurs), augmentant ainsi leur risque d’admission en réanimation. Les journées scientifiques qui se tiennent à la faculté de médecine et d’odontologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, portent sur les accidents de la circulation routière.
22 personnes tuées dans des accidents de motos à Mbour
Les accidents impliquant des véhicules à deux roues ont fait au moins 22 morts dans le département de Mbour, en 2024, a appris l’Aps de l’adjudant-major Jean Pierre Ndiaye, adjoint au commandant des sapeurs-pompiers de Mbour. Pour l’année 2024, nous avons enregistré 1 050 sorties. Il y a eu 1 422 victimes assistées et 22 décès impliquant les accidents de moto, a dit Jean Pierre Ndiaye lors d’une réunion d’information sur la décentralisation des activités de régularisation des deux-roues. Selon lui, les motos Jakarta ont fait le plus de dégâts. Ces chiffres alarmants appellent notre vigilance et notre réaction, pour arrêter cette hécatombe, a réagi Ngagne Ba, directeur régional des infrastructures et des transports terrestres de Thiès. L’adjudant-major Jean Pierre Ndiaye a insisté sur la sensibilisation des conducteurs, sur l’importance du port du casque, du permis de conduire et de l’assurance. L’usage des casques est formel et c’est une question non négociable, a-t-il précisé.
L'accusatrice du député Moustapha Diop placée en garde à vue
Tabaski Ngom est en état d'arrestation ! L'inspectrice des Trésors a été placée en garde à vue, hier, sur instruction du parquet financier, à la suite de son audition dans les locaux de la division des investigations criminelles (DIC). Mme Ngom est poursuivie pour blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur des deniers publics (...), a appris Seneweb. Elle est soupçonnée d'avoir pompé 700 millions de francs ou plus des caisses de la Commission de régulation du secteur de l'Énergie (CRSE). Mais Tabaski Ngom a encore mouillé le député Moustapha Diop sur procès-verbal. Et le procureur a ordonné aux enquêteurs de convoquer toute personne impliquée dans ce présumé scandale. Arrêté par la brigade de recherches de Mbour suite à la plainte déposée par Mme Ngom, Mor Guèye aurait déjà versé 300 millions de francs CFA à la plaignante. Malgré tout, il a été déféré au parquet du pool judiciaire financier
URGENCE DE SAUVER L'ÎLE DE GORÉE MENACÉE PAR LA VÉTUSTÉ DES BÂTIMENTS HISTORIQUES
Le secrétaire d’Etat à la Culture, Bakary Sarr, a souligné vendredi l'urgence de prendre des mesures conservatoires pour préserver l'île, classée patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1978.
Le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au patrimoine historique, Bakary Sarr, a souligné, vendredi, l’urgence de prendre des mesures conservatoires pour sauver l’île de Gorée, classée patrimoine mondiale de l’UNESCO depuis 1978, et aujourd’hui menacée par l’érosion côtière et la vétusté des bâtiments historiques.
»Nous venons de faire une visite des lieux, un certain nombre de lieux historiques, des lieux de mémoire, ainsi qu’une partie du littoral. Et le constat est qu’il urge aujourd’hui de prendre des mesures conservatoires pour sauver l’île », a-t-il déclaré.
M. Sarr s’exprimait ainsi à l’issue d’une visite de travail sur l’île de Gorée, où, entre autres lieux historiques, il s’est rendu, successivement, au palais du gouverneur de Gorée construit en 1964, à l’ancienne bâtisse de la sœur Anne Marie Javoueh. Il a terminé son périple au centre culturel Boubacar Joseph Ndiaye, où il a eu un entretien à huit-clos avec l’équipe municipale et plusieurs responsables de l’île.
Cette visite, dit-il, »s’inscrit dans la politique de réhabilitation et de promotion du patrimoine historique définie par le chef de l’Etat qui a donné des instructions claires en demandant au secrétariat d’Etat, précisément, de faire l’état des lieux, des îles comme Gorée, Carabane et les autres sites historiques, les lieux de mémoire, afin d’évaluer ce qu’il y a à faire pour la conservation, la préservation de ces lieux de mémoire ».
»Nous avons voulu donc donner suite à ces directives, diagnostiquer avec les concernés le caractère spécial de ces lieux, la sensibilité et le fait que c’est à la fois un site culturel et naturel, vivant et dynamique », a-t-il ajouté.
D’après le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, »pour ce que l’île représente dans les mémoires, dans les mémoires passées comme dans les mémoires chaudes (…), et aussi bien au niveau de la diaspora, il y a lieu donc de prendre des mesures ».
Toutefois, Bakary Sarr est d’avis que ces mesures doivent être multi sectorielles, pour prendre en considération tous les aspects liés à la fois, à l’histoire, à l’environnement, à la culture, à l’économie, au tourisme et au cadre de vie des insulaires.
»Nous avons voulu donc venir faire l’état des lieux, regarder, voir et naturellement ce qui va suivre ce sont des décisions pour agir vite », a-t-il promis, en s’adressant à l’équipe municipale.
»Nous habitons un territoire où il y a des bâtiments très anciens. Nous habitons un territoire où les populations doivent vivre décemment. Donc, le fait qu’il y ait des bâtiments qui appartiennent encore à l’Etat sur l’île et sur lesquels on ne peut pas faire des travaux de réhabilitation pour permettre à nos populations d’avoir un habitat décent nous gêne profondément », a pour sa part relevé l’adjointe au maire, Pine Henriette Faye, tout en saluant la démarche inclusive du secrétariat d’Etat.
Le directeur du patrimoine, Oumar Badiane, déclare que »le patrimoine bâti, le patrimoine historique est presque très affecté depuis des années par l’environnement, par le temps ». Il estime qu »’il y a également lieu de prendre des mesures urgentes pour une meilleure valorisation de ce site du point de vue du tourisme, des infrastructures, et également de toutes les activités socio-économiques et culturelles qui sont à l’intérieur ».
Selon lui, l’Etat doit mettre en place »un fonds dédié pour la réhabilitation et accompagner les familles dans la maintenance de leurs demeures qui sont classées ».
ARRESTATION DE L'ANCIEN MINISTRE DU PÉTROLE DU NIGER
Mahaman Moustapha Barké, nommé par le régime militaire puis limogé en août, a été arrêté en début de semaine à son domicile à Niamey, pour des raisons encore inconnues, ont indiqué des sources locales et un média.
L'ancien ministre nigérien du Pétrole Mahaman Moustapha Barké, nommé par le régime militaire puis limogé en août, a été arrêté en début de semaine à son domicile à Niamey, pour des raisons encore inconnues, ont indiqué des sources locales et un média.
Plusieurs acteurs de la société civile nigérienne ont annoncé vendredi à l'AFP "l'arrestation lundi" de Mahaman Moustapha Barké, précisant toutefois "ne pas connaître les raisons". Le journal L'Enquêteur, un important quotidien privé du pays, confirme que l'ancien ministre a été arrêté lundi "13 janvier à son domicile" à Niamey. Les autorités nigériennes n'ont pas communiqué sur cette affaire, abondamment relayée sur les réseaux sociaux.
Moustapha Barké avait été nommé le 9 août 2023 à la tête du ministère de l'Energie, des Mines et du Pétrole par le régime militaire arrivé au pouvoir quelques semaines avant. Le coup d'Etat avait renversé le président élu Mohamed Bazoum, toujours détenu avec son épouse Hadiza. Le ministère a ensuite été scindé en trois entités. Moustapha Barké n'a gardé que le portefeuille du Pétrole, jusqu'à ce qu'il soit limogé le 17 août 2024, pour des raisons jusqu'ici inconnues. Il a été remplacé par Sahabi Oumarou.
Moustapha Barké a surtout géré la brouille entre le Niger et le Bénin voisin qui avait perturbé les chargements du brut nigérien depuis le nord-est du pays, au port béninois de Sèmè-Kpodji, acheminé via un oléoduc long de près de 2.000 km.
Les relations entre les deux pays se sont tendues avec le coup d’État et le Niger maintient sa frontière avec le Bénin fermée : il a accusé ce pays à plusieurs reprises de servir de base arrière à des "terroristes" et de vouloir le déstabiliser. Ce pétrole est essentiel pour les économies des deux Etats, qui travaillent avec la China National Petroleum Corporation (CNPC), société pétrolière appartenant à l'Etat chinois.
LE GROUPE TAKKU-WALLU PRENDRA PART AU TRAVAUX DANS L'AFFAIRE FARBA NGOM
Le groupe parlementaire »Takku Walu » (opposition) participera activement aux travaux de la commission ad hoc chargée de statuer sur la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Farba Ngom, a déclaré sa présidente, Me AïssataTall Sall
Le groupe parlementaire »Takku Walu » (opposition) participera activement aux travaux de la commission ad hoc chargée de statuer sur la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom, a déclaré sa présidente, Me Aïssata Tall Sall.
“Nous participerons activement à ce travail, nous dénoncerons s’il le faut, nous approuverons si nécessaire, même si je doute que nous approuvions quoi que ce soit dans ce contexte », a-t-elle déclaré après le vote de la résolution portant mise sur pied de cette commission ad hoc.
»Cette commission fera son travail. Nous serons présents, nous objecterons quand il faudra objecter, nous serons contre quand il s’agira d’être contre, et nous examinerons les arguments présentés par le Parquet financier pour justifier cette demande », a-t-elle ajouté.
L’Assemblée nationale a adopté, vendredi, le projet de résolution visant à constituer une commission ad hoc chargée d’examiner la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom (opposition) dit Farba Ngom.
La Commission ad hoc est composée de 11 membres désignés conformément aux dispositions de l’article 34 du Règlement intérieur, au prorata des groupes administrativement constitués : neuf (09) membres pour le Groupe parlementaire ‘’Pastef Les Patriotes’’ ; un (01) membre pour le Groupe parlementaire ‘’Takku Wallu’’ ; un (01) membre représentant les Non-inscrits, indique un document transmis à l’Assemblée nationale.
Elle fera un rapport qui sera présenté lors d’une autre plénière au cours de laquelle les députés voteront ou non la levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom.
Le Garde des Sceaux, saisi par le Parquet financier, a écrit à l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, dans le cadre d’une vaste enquête sur des activités suspectes de blanchiment de capitaux dont la valeur est estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA.
Aïssata Tall Sall a précisé que cette commission aura pour mission d’instruire le dossier avant de soumettre un rapport à une prochaine plénière.
“Quand cette commission aura fini son travail, nous reviendrons à une autre plénière qui décidera si oui ou non elle accepte de lever l’immunité parlementaire de notre collègue. À ce moment-là, il y aura un débat, et nous dirons à la face du peuple sénégalais et du monde ce que nous pensons de la procédure, de la demande et de ses justifications », a-t-elle ajouté.
Dans un communiqué rendu public dimanche soir, le Parquet du Pool judiciaire financier déclare avoir ‘’été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) qui sont en cours de traitement’’.
»Ainsi, l’analyse d’un des rapports a fait ressortir des faits impliquant plusieurs personnes. Les investigations menées révèlent des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans qui auraient été utilisées pour des transactions suspectes d’une valeur estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA’’, indique le document.
La même source ajoute qu’en application de l’article 66 de la loi n° 2024-08 sur le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, le Parquet financier envisage l’ouverture d’une information judiciaire ‘’sous les chefs d’inculpations d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.