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15 novembre 2024
BAYE, L’INTERNATIONAL
Au Sénégal, le Gamou est célébré un peu partout dans le pays. Kaolack, plus particulièrement ses fiefs de Médina Baye et de Léona niassène, constituent des pôles d’attraction.
Bés Bi le Jour |
Adama Aïdara KANTE |
Publication 14/09/2024
Si Tivaouane constitue la principale attraction du Mawlid, Médina Baye reste aussi un lieu de convergence des nationalités africaines et du monde. L’enseignant-chercheur à l’Université Iba Der Thiam de Thiès, Dr Babacar Niane, revient sur le père fondateur et inspirateur de ce Gamou.
Au Sénégal, le Gamou est célébré un peu partout dans le pays. Kaolack, plus particulièrement ses fiefs de Médina Baye et de Léona niassène, constituent des pôles d’attraction. L’enseignant-chercheur à l’Université Iba Der Thiam de Thiès, un fervent talibé de Baye, a écrit un ouvrage sur le Saint homme. «Père d’El Hadji Ibrahima Niass, plus connu sous le nom de Baye Niass, El Hadj Abdoulaye Niass est le fils de Muhammad Niass et de Khadidiatou Thiam. Il est né à Béli (Bélé) dans le Djolof», raconte Dr Babacar Niane. Pour ce qui concerne sa date de naissance, il précise que les avis divergent, mais elle se situerait entre 1840 et 1844. Il est rappelé à Dieu en 1922 à Kaolack après avoir consacré toute sa vie à l’enseignement des sciences arabo-musulmanes, à l’éducation islamique et à l’agriculture.
L’enseignant à l’Université de Thiès ajoute que El Hadj Abdoulaye Niass avait quitté le Djolof, accompagné de son père pour répondre à l’appel de Maba en 1860. Après la mort de son père à Niassène Walo, «il allie le jihad» à l’enseignement et à l’agriculture. Plus tard, il renonça au jihad pour se consacrer à l’enseignement et au travail de la terre. Il fonda, par la suite, Taïba Niassène dans le but de mieux mener la mission qui lui est dévolue. Considéré comme un obstacle au développement de la culture française, les colons l’avaient contraint à s’exiler en Gambie à deux reprises, rapporte Dr Niane. Origine de Lewna (Léona) L’enseignant-chercheur renseigne que Léona est une cité fondée par El Hadj Abdoulaye Niasse à Kaolack, en 1910, après son dernier exil en Gambie. «Cet exil s’expliquait par les démêlés qu’il avait avec les colons qui avaient incendié sa mosquée et sa bibliothèque à Taïba Niassène. Mais ce fut grâce à l’intervention de El Hadj Malick SY que le Commandant de cercle d’alors, Paul Brocard, lui a cédé un lopin de terre assez vaste où il a élu domicile pour mener à bien sa vocation, c’est-àdire, enseignement/éducation, adoration d’Allah et le travail. Cet espace est appelé Léona. C’est un terme wolof qui signifie : ça vous appartient d’office maintenant», explique Dr Niane.
Baye Niass, maître de la Fayda
Quand on parle du Gamou de Médina Baye, on fait forcément référence à Baye Niass. Il est né en 1900 à Taïba Niassène. Après des études très poussées en sciences islamiques et en soufisme, il devient un maître incontesté à l’intérieur de l’espace familial à Léona et à Kossi. Selon Dr Babacar Niane, entre 1929 et 1930, Baye Niasse se proclama maître de la Fayda et fonda ensuite sa cité religieuse qu’est Médina Baye en souvenir à Madinatoul Mounawwara, lieu d’exil du Prophète Muhammad (Psl). Et, au-delà du Sénégal, le Gamou s’est internationalisé. Chaque année, des milliers de fidèles rallient la cité religieuse. Ceci s’explique, selon l’enseignant, par l’éparpillement des nombreux talibés de Baye Niass, surtout au Nigéria où la rencontre entre Cheikh Ibrahima Niass et l’Émir Abdallah Bayéro de Kano pourrait servir de déclic. Et plus tard, par les disciples américains, grâce à l’intervention de son petit-fils, Cheikh Imam Assane Cissé. Selon l’universitaire, Médina Baye est fondé par Baye Niass en 1929, et juste après, il a continué les Gamou entamés depuis Léona. C’est Baye Niass lui-même qui l’a créé. Et le premier Gamou de Baye Niasse, précise l’enseignant, date de 1930.
LES PERSPECTIVES ECONOMIQUES DRESSEES PAR LE FMI ET LA CELEBRATION DU GAMOU AU MENU DE LA PRESSE DU WEEK-END
Les parutions quotidienne évoquent les perspectives économiques du pays dressées par le Fonds monétaire international (FMI), se projettent sur la célébration dimanche du Mawlid, la naissance du prophète Mohamed (PSL).
Dakar, 14 sept (APS) – Les journaux du week-end évoquent les perspectives économiques du pays dressées par le Fonds monétaire international (FMI), se projettent sur la célébration dimanche du Mawlid, la naissance du prophète Mohamed (PSL).
Le Fonds monétaire international (FMI), en raison de perspectives macroéconomiques ‘’difficiles’’ pour le Sénégal, prévoit maintenant une croissance du PIB réel de 6,0 % pour le pays à la fin de l’année, contre une estimation de 7,1 % faite en juin.
‘’Les perspectives macroéconomiques pour le reste de l’année 2024 restent difficiles. La croissance du PIB réel est désormais projetée à 6,0 %, une révision à la baisse par rapport à la prévision de 7,1 % de juin 2024’’, déclare l’institution financière dans un communiqué publié à la fin du séjour à Dakar de quelques-uns de ses fonctionnaires.
‘’La croissance du secteur non-hydrocarbures devrait ralentir à 3,3 %, contre une projection antérieure de 4,8 %’’, ajoute le FMI, concernant les raisons pour lesquelles il dit s’attendre maintenant à une croissance moins élevée que celle prévue en juin pour la fin de l’année.
Ses fonctionnaires ayant pris part à la revue annuelle conjointe avec le Sénégal affirment que l’inflation globale devrait atteindre en moyenne 1,5 % en glissement annuel.
‘’Le tableau noir du Fmi’’, résume à sa Une Walf Quotidien en indiquant que la plupart des voyants de l’économie sénégalaise sont au rouge, signe d’une situation économique difficile, selon la publication.
Evoquant ‘’l’inquiétude du FMI’’, Le Quotidien pointe une ‘’faiblesse des marges de liquidité, le recours à des emprunts commerciaux externes coûteux à court terme’’.
‘’Les perspectives macroéconomiques pour le reste de l’année 2024 restent difficiles. La croissance du PIB réel est désormais projetée à 6 %, une révision à la baisse par rapport à la prévision de 7, 1 % de juin de la même année’’, détaille le journal.
Un tableau dressé de façon à convaincre L’AS quotidien que le FMI prédit des perspectives sombres pour le Sénégal s’agissant notamment de sa situation économique.
Edward Gemayel, le chef d’une mission du FMI dépêchée au Sénégal a relevé un ralentissement de l’économie au cours du premier semestre 2024 avant d’annoncer des perspectives difficiles pour le reste de l’année, mentionne la publication dans ses colonnes.
Elle rappelle que le déploiement de cette mission entre dans le cadre de la poursuite des discussions entamées en juin dernier sur le programme économique des autorités, soutenu par les accords de la Facilité élargie de crédit (FEC) et du Mécanisme élargi de crédit (MEDC).
Pendant ce temps, Sud Quotidien s’intéresse à la célébration de la naissance du prophète Mohamed (PSL), en consacrant sa Une sur le déplacement en masse de fidèle en direction de Tivaouane, une ville de la région de Thiès considérée comme un des principaux foyers de la confrérie Tidiane.
‘’Cap sur Tivaouane’’, titre le journal en assurant que la cité religieuse sera encore l’un des points focaux du Gamou.
‘’Après la cloture du Burd hier (vendredi), les fidèles venus de tous les horizons continuent de converger vers la cité pour répondre à l’appel d’El Hadji Maodo Malick Sy (1855-1922). Le Mawlid, ou l’anniversaire de la nuit de naissance du prophète Mohamed (PSL) est célébrée dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 septembre’’, rapporte le quotidien du groupe Sud Communication.
Bes Bi opte de son côté évoque le thème de l’édition 2024 du Gamou de Tivaouane : ‘’la reproduction du modèle prophétique’’. Le journal rappelle ainsi à ses lecteurs que le choix de ce thème a été fait à partir d’une demande du khalife général des Tidiane, Serigne Mbaye Sy Mansour au comité d’organisation de l’évènement.
Le Soleil a choisi de rendre compte de l’ambition du Sénégal se doter d’un centre spatial. Le quotidien souligne la volonté du gouvernement sénégalais de bâtir un véritable écosystème spatial à travers la création de ce centre.
Une annonce du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, qui présidait vendredi la cérémonie consacrée du ‘’First satllite day’’, à Diamniadio, moins d’un mois après le lancement et la mise en orbite réussie du premier sattelite sénégalais, Gaïndé Sat 1 A
NOUS DEVONS RECOURIR A L’IA, MAIS EN L’ADAPTANT A NOS REALITES LOCALES
Dans cette interview accordée à Sud Quotidien, le Directeur de la Conformité d’Afreximbank, Idrissa Diop, a souligné l’importance d’intégrer l’Intelligence artificielle (IA), tout en insistant sur la nécessité d’adapter ces technologies aux réalités local
Dakar a accueilli la 8e édition du Forum annuel d’Afreximbank sur la Conformité, tenue du 4 au 6 septembre 2024, sous le thème : «Une meilleure conformité pour un meilleur commerce : les implications des nouvelles exigences du GAFI relatives à l’identification du bénéficiaire effectif et leurs impacts sur les échanges commerciaux». Dans cette interview accordée à Sud Quotidien récapitulant ce conclave, le Directeur de la Conformité d’Afreximbank, Idrissa Diop, a souligné l’importance d’intégrer l’Intelligence artificielle (IA), tout en insistant sur la nécessité d’adapter ces technologies aux réalités locales, afin de mieux appréhender nos spécificités opérationnelles et de développer des solutions adéquates à nos besoins.
Qu’est-ce que la conformité ?
La conformité consiste à identifier une réglementation, quelle qu’elle soit, et, comme le terme l’indique, à s’y conformer. Cela implique de respecter et d’appliquer les exigences de cette réglementation, tout en veillant à ce qu’elles soient intégrées dans les processus quotidiens. Ainsi, pour une entreprise, il est impératif de s’acquitter du paiement des taxes. Cela suppose de mettre en place un système comptable capable de calculer correctement ces taxes et de les reverser à l’autorité fiscale compétente. De même, une banque ou une société minière, soumise à des obligations en matière de protection de l’environnement, doit intégrer ces exigences dans ses processus afin d’éviter toute pollution. Un élève, quant à lui, doit respecter les règles lors d’un examen, par exemple en évitant de tricher ou d’apporter un ordinateur. Pour illustrer plus concrètement, ce concept consiste à se conformer aux règles en vigueur dans chaque domaine.
Quel bilan tirez-vous de ces trois jours d’échanges avec les acteurs du système ?
Le bilan est très positif. Nous avons organisé un forum qui a rassemblé près de 300 participants issus de 33 pays. Nous avons bénéficié de l’intervention de représentants venant de Russie, des Seychelles, des Etats-Unis, de France, d’Angleterre, et bien entendu d’Afrique. Il s’agissait véritablement d’un forum international dont l’objectif principal était d’assurer que les buts fixés par Afreximbank en matière de promotion du commerce intra-africain soient atteints. Toutefois, nous sommes convaincus qu’il est impossible d’assurer un commerce sécurisé sans mettre en place des processus de conformité rigoureux. Si vous me confiez des fonds et que je les investis dans des structures opaques, cela compromet déjà la relation que nous pourrions entretenir avec des partenaires extérieurs. Nous souhaitons également que les flux financiers liés au commerce soient sains, c’est-à-dire qu’ils ne soient pas associés à des activités telles que le blanchiment d’argent ou la fraude fiscale. La conformité est donc essentielle, car elle permet de filtrer et d’examiner chaque transaction afin de garantir que tout ce qui transite par les circuits financiers ait été contrôlé en amont, assurant ainsi une issue saine. C’est pourquoi le slogan de notre forum était : « Une meilleure conformité pour un meilleur commerce ».
Quel est l’objectif visé par Afreximbank ?
L’objectif d’Afreximbank est de soutenir financièrement les économies africaines, en mettant un accent particulier sur le développement du commerce. Cependant, nous sommes conscients que le commerce peut également entraîner des défis. Nous aspirons donc à promouvoir un commerce sain et, pour ce faire, la conformité doit être au cœur de nos actions afin d’assurer un commerce plus prospère et plus rentable.
En termes de participation et de qualité des interventions, vos attentes ont-elles été satisfaites ?
Oui, nos attentes ont été largement comblées. Nous avons eu des panels de très haut niveau, avec la participation de l’Union africaine, de la BCEAO, des autorités sénégalaises et ivoiriennes. D’autres partenaires étaient également présents, notamment des représentants des Banques centrales du Burundi et d’Égypte. L’ensemble du continent africain était représenté avec un objectif commun : mieux comprendre et respecter nos obligations en matière de conformité, dans le but final de les harmoniser pour parvenir à un commerce plus prospère.
Pourquoi l’Intelligence artificielle (IA) était-elle au centre des discussions ?
Aujourd’hui, il est inconcevable de gérer une banque sans système informatique avancé. Des millions de transactions transitent chaque jour par ces systèmes et, pour assurer leur conformité, il est impensable de se reposer uniquement sur des moyens humains. Nous avons donc besoin de technologies avancées. L’Intelligence artificielle joue un rôle clé dans cette démarche, car elle est omniprésente. Nous l’utilisons déjà dans nos téléphones, et elle s’intègre de plus en plus dans nos activités bancaires. L’essentiel est d’utiliser l’IA de manière réfléchie. Il ne s’agit pas simplement d’adopter une technologie occidentale et de l’implanter dans nos systèmes, comme on brancherait une prise électrique. Cela ne fonctionnerait pas. Il est donc impératif d’adapter ces technologies à nos réalités locales.
Comment tropicaliser ces technologies ?
Tropicaliser ces technologies consiste à inviter les entreprises qui les développent à venir sur nos territoires, à s’imprégner de nos réalités opérationnelles et à concevoir des solutions spécifiques à nos besoins. De cette manière, lorsque nous utiliserons ces systèmes, ils produiront des résultats cohérents. Comme le dit l’expression anglaise : « garbage in, garbage out », autrement dit, si l’on introduit des données incorrectes, les résultats seront nécessairement erronés.
Quel est le niveau de conformité des institutions africaines par rapport au reste du monde ?
Cela fait plusieurs années que je travaille dans le secteur bancaire africain, et j’ai eu l’occasion de voyager dans pratiquement tous les pays du continent pour rencontrer des banques. Nos institutions rencontrent certes des difficultés, mais elles déploient des efforts considérables pour s’aligner sur les normes internationales du GAFI, notamment en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. Cet alignement est crucial pour établir des relations avec des banques internationales et leurs correspondants. Si, par exemple, vous souhaitez acheter un ventilateur en Chine, vous ne pouvez pas le faire directement en CFA, vous devez convertir cette devise en dollars ou en euros, puis en yuan ou renminbi. Ce sont les banques qui facilitent ces flux. Si une banque sénégalaise, par exemple, n’a pas mis en place des systèmes de conformité solides, ses clients ne pourront pas effectuer de transactions avec la Chine. Il est donc indispensable de renforcer ces mécanismes.
Qu’est-ce que la liste grise ?
Le Groupe d’action financière (GAFI) est un organisme intergouvernemental qui surveille les tendances mondiales en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Il collabore avec ses États membres et des organisations régionales pour établir un cadre juridique, réglementaire et opérationnel permettant de lutter contre ces menaces. Le GAFI gère deux listes : une liste noire, désignant les juridictions à haut risque nécessitant une action immédiate, et une liste grise, qui recense les pays s’engageant à remédier aux lacunes de leur cadre de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (LCBFT). Il est primordial pour les établissements financiers de connaître les pays figurant sur ces listes afin de comprendre les risques réglementaires qu’ils encourent.
En Afrique, où en est-on avec cette lutte ?
L’Afrique de l’Ouest, notamment l’UMOA, a récemment adopté une nouvelle réglementation en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. D’autres pays travaillent également à améliorer leurs processus. Ces nouvelles réglementations sont intégrées dans les procédures de nos banques, permettant ainsi à leurs clients d’effectuer des transactions en toute sécurité. Nous disposons désormais d’une plateforme opérationnelle de plus en plus solide pour lutter contre le blanchiment d’argent, l’évasion fiscale et le financement du terrorisme. Bien entendu, des défis persistent, mais nous travaillons activement à les surmonter.
Qu’en est-il du Sénégal par rapport à la conformité ?
Le Sénégal est sur la bonne voie pour sortir de la liste grise, ayant intégré dans son cadre réglementaire la loi-cadre de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Actuellement, les banques sénégalaises s’efforcent d’améliorer leurs processus opérationnels et de renforcer leurs dispositifs de sécurité. Cela positionne le Sénégal favorablement pour sortir de cette liste. Il s’agit d’un effort collectif, fruit d’une initiative gouvernementale, où tous les acteurs locaux ont été mobilisés pour mettre en œuvre ce processus. Le GAFI, par l’intermédiaire du GIABA, partenaire de ce forum, effectuera des contrôles afin de confirmer que le cadre opérationnel du Sénégal est désormais suffisamment solide pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
NUIT DE RÉDEMPTION SPIRITUELLE
La communauté musulmane va célébrer dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 septembre, le « Mawlid » ou l’anniversaire de la nuit de naissance du Prophète Mohamed (PSL).
La communauté musulmane va célébrer dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 septembre, le « Mawlid » ou l’anniversaire de la nuit de naissance du Prophète Mohamed (PSL). La cité religieuse de Tivaouane sera l’un des points focaux de cet événement religieux communément appelé Gamou. Après la clôture hier, vendredi de la récitation du dernier des dix chapitres, la cité d’El Hadji Maodo Malick Sy, observe ce samedi une journée de pause. En attendant les fidèles venus de tous les horizons continuent de converger vers la cité pour répondre à l’appel d’El Hadji Maodo Malick Sy (1855-1922). Pour son amour du Prophète (PSL), le Saint homme, grand propagateur de l’Islam et de la Tariqa soufi Tidjane au Sénégal, a institué en 1902 le Gamou. A travers un retentissant appel à ses coreligionnaires, il lançait : «Célébrons la Nuit de l’anniversaire de la naissance du Prophète Mouhamed. Mais à la seule condition que cela ne conduise pas vers des actes blâmables et contraires aux prescriptions de l’islam», avait-t-il appelé. Car, ajoutait-il, dans cette commémoration se trouvait la «baraka» (bénédiction divine). Moments de communion et de grâce, la 123e édition sera organisée autour du thème tiré de l’Hadith prophétique : « J’ai été Envoyé que pour parfaire les nobles valeurs ». Ce qui est une invite à une rédemption et ressourcement spirituel dans un contexte de dégradation des valeurs et de menaces de la vie en société.
La ville de Tivaouane s’est parée de ses plus beaux atours pour la célébration du Mawlidou Naby, communément appelé Gamou qui commémore la nuit de la Naissance du Prophète Mohammed (Paix et Salut sur Lui). Des dizaines de milliers de fidèles affluant des différentes régions du Sénégal et d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest et du monde vont converger dans la cité religieuse. Cette commémoration est célébrée dans la nuit du dimanche 15 septembre au lundi 16 septembre dans la pure tradition de la « Hadra » (foyer) de Maodo, dans les nombreuses mosquées et mausolées de la cité religieuse de Tivaouane. Il faut souligner qu’il y a eu désaccord sur la date naissance du Prophète Mohammad (PSL). Des dates, allant du 1er au 10e jour du Rabi Awal, ont été avancées. Mais, la plupart des doctes de la religion, y compris El hadji Malick Sy, se sont pour la plus accordés pour que la Grande Révélation est intervenue le 12e jour du mois lunaire de Rabi al Awal. Cette date reste la plus fiable. Le Mawlid correspond cette année à la nuit du 15 au 16 septembre. Par respect aux différentes thèses, Mawdo Malick a opté les 10 jours pour en faire des grands moments de communion et de glorification d’Allah et du Prophète Mouhamad (PSL). Il choisit, malgré ces écrits en hommage au Prophète, l’œuvre de belle facture de Mouhamad Bousiri, un chantre du Prophète de l’Islam (Psl), pour marquer sa considération à l’Annonciateur de la nouvelle destinée humaine.
En perspective à cet événement religieux, les fidèles ont clôturé hier vendredi 13 septembre, les dixièmes séances du « Bourd ». Ce traditionnel rituel institué par El Hadji Malick consiste à déclamer, durant les dix derniers jours précédents les dix chapitres du livre panégyrique « Al Burdah » qu’un savant égyptien nommé Mouhamed Al Busayri avait dédié à la Meilleure des Créatures. La récitation de la « Burda » a été perpétuée depuis plus d’un siècle par les fidèles de la Hadara à Tivaouane et dans d’autres localités décentralisées. Avec au bout, de fortes recommandations des guides de Tivaouane à l’endroit de la Communauté. C’est le cas dans les zawiyas de El hadji Malick Sy et Serigne Babacar Sy.
Après l’observation ce samedi 14 septembre de la journée de pause et de repose, place sera faite au Gamou proprement dit ce dimanche. La célébration aura comme seul but la révision, et la réappropriation par le pèlerin du message universel délivré par Seydina Mohamad à toute l’humanité. Ce sera à travers la méthode prônée par Seydi El Hadj Malick Sy depuis les premières années de son implantation dans la ville de la « septième gare » en 1900.
RAPPEL DE LA CENTRALITE DU MESSAGE DU PROPHETE MOHAMED (PSL) ET VIVIFIER SA SUNNA
Soucieux de guider ses coreligionnaires vers la voie du Créateur, Seydi El hadj Malick Sy avait en effet instauré cet acte de dévotion pour rappeler la centralité du message du Prophète Mohamed (Psl), vivifier sa Sunna (mode de vie du Messager d’Allah) et surtout accroitre notre amour envers la Meilleure de Créature. El Hadji Malick a d’ailleurs très tôt compris que l’appropriation des valeurs et ses vertus était la source d’inspiration, de toutes les actions de la vie quotidienne du musulman mais aussi de « Baraka » (Bénédiction divine). El Hadji Malik Sy le résumera éloquemment dans un des écrits devenus célèbres. « Il n’y a aucune utilité à clamer son amour au Prophète Mouhamed si cet amour n’est pas matérialisé en action ou un suivi de sa sunna ou tradition »
Le Saint homme de Tivaouane enjoignait à cet appel une commémoration du Gamou en conformité à la « Souna » mais aussi en s’écartant de tout acte blâmable et contraire aux préceptes de l’islam. Il faut rappeler qu’avant l’officialisation de cette manifestation à Tivaouane en 1902, le Saint homme vivifiait cette nuit du Mawloud dans les localités de Ngambou Thilé dans le Walo, à Saint-Louis et à Ndiarndé. Le Gamou est donc ce moment par excellence qui permet aux pèlerins de revisiter, le temps d’une nuit, la quintessence du message de l’Envoyé de Dieu, de s’inspirer de son exemple et surtout de l’adapter dans la vie de tous les jours.
Au cours de ses premiers Gamous, avant même son implantation à Tivaouane, le promoteur du Gamou El Hadji Malick Sy récitait l’intégralité du Saint Coran en compagnie de l’un des ses premiers Muqaddams (dignitaires) et compagnons, El Hadj Rawane Ngom de Mpal. Outre la récitation du Saint Coran, des prières sur la Meilleure des Créatures (PSL), Salatou ala Naby (Prières sur le Prophétes), les Ziars (visites pieuses), le pèlerin est appelé à s’imprégner du modèle prophétique à travers les exégèses du « Sira » (Biographie) du Prophète et d’essayer de l’adapter dans sa vie personnelle et sociétale. L’exégèse de l’inimitable œuvre littéraire, « Khilâssou Zahab fî Sîrati Khayril Arab » (L’Or décanté sur la vie du Meilleur des Arabes et non Arabe) condensé de la vie du Messager d’Allah, la « Mimiyya », « Taycir » ou « Abadah Bourough » entre autres œuvres littéraires d’El Hadji Malick Sy, vont encore rythmer les nombreuses causeries. Celles-ci vont retentir dans les différentes mosquées d’El Hadji Malick Sy et de Serigne Babacar Sy, au « Takussan » de Seydil Jamil ou aux Champs de course qui sera l’un des points focaux des pèlerins et particulièrement aux Champs de courses, point de ralliement des « Moustarchidine » de Serigne Moustapha Sy.
POUR UN RETOUR AUX VALEURS FONDAMENTALES DE L’ISLAM
Le thème du Gamou 2024 est inspirée de l’Hadith du Prophète : « J’ai été Envoyé pour parfaire les nobles valeurs. ». En prélude au Mawloud Serigne Abdoul Hamid Sy Al Amine, président cellule Zawiya Tijannya, a décliné le programme des activités qui seront axés sur cette thématique dans ses dimensions spirituelle, scientifique et culturelle. Ce dans le but d’orienter les célébrations vers une profonde réflexion sur les valeurs morales et éthiques prônées par le Prophète. L’objectif de cette célébration est de réaffirmer les responsabilités collectives pour une éducation aux valeurs incarnées par le Prophète. Mais rappeler l’importance de la répétition comme méthode pédagogique pour éviter la dissolution des principes moraux dans la société. En somme un retour aux valeurs fondamentales de l’Islam. C’est la seule réponse aux dérives constatés dans la société et qui se manifeste par des scènes de violences verbales, physiques, les agressions verbales et physiques, le vol, la médisance, l’indiscipline ou encore les effets néfastes des réseaux sociaux qui continuent de miner la vie en société. En somme toutes ses tares propres la « Jahilia » (temps de l’ignorance) que notre Prophète Bien Aimé (PSL) a bannies. « Ce thème arrive à un moment crucial dans notre société, marquée par des passions dévorantes et un affaiblissement des principes moraux fondamentaux», indique Serigne Abdou Hamid Sy.
ABDOURAHMANE DIOUF ET ACTEURS DE L’EDUCATION BALISENT LA VOIE
Une réunion stratégique a rassemblé le ministre de l’Enseignement supérieur, Dr. El Hadji Abdourahmane Diouf, recteurs, directeurs généraux, syndicats et autres acteurs du secteur pour discuter des nouvelles directives présidentielles
Une réunion stratégique dirigée par le ministre de l’Enseignement supérieur, Dr. El Hadji Abdourahmane Diouf, a rassemblé avant-hier, jeudi 12 septembre 2024, recteurs, directeurs généraux, syndicats et autres acteurs du secteur pour discuter des nouvelles directives présidentielles. Ces directives, issues du Conseil des Ministres du 28 août, visent á redynamiser l'enseignement supérieur et la recherche.
L'une des principales directives est de réaliser une évaluation complète des réformes issues des Concertations nationales de 2013. Il s'agit de mesurer les progrès réalisés et d'ajuster les politiques actuelles pour améliorer les performances de l'éducation. Cette évaluation permettra de repenser la stratégie éducative en fonction des résultats obtenus.
L'analyse des réformes précédentes prépare la voie pour d'autres innovations plus spécifiques. Une autre directive notable est l’accélération de la numérisation des services universitaires. En collaboration avec les recteurs, le gouvernement prévoit une infrastructure technologique qui facilitera l'accès á l'éducation á distance et l'intégration de solutions numériques pour améliorer l’administration universitaire. Cette transformation numérique s'inscrit dans une logique plus globale de modernisation. Le Président Bassirou Diomaye Faye a également ordonné la construction de nouveaux établissements universitaires dans les régions périphériques pour décongestionner Dakar. Un plan qui vise á augmenter la capacité d’accueil des universités et á offrir un accès plus équitable á l’enseignement supérieur dans tout le pays. En plus des infrastructures, le soutien á l’innovation dans la recherche se poursuit. Afin de positionner le Sénégal comme un hub de recherche en Afrique, il est prévu de créer des partenariats entre universités et entreprises, afin d’encourager la recherche appliquée. L’objectif est de mettre en place des centres de recherche compétitifs et de favoriser l'entrepreneuriat dans le milieu académique. L'amélioration des capacités académiques pourrait être également renforcée par des actions ciblées sur la gestion.
Enfin, les échanges ont penché sur le renforcement de la gouvernance des établissements supérieurs qui est une priorité. Un cadre de gestion plus transparent et efficace sera ainsi mis en place pour améliorer la coordination entre les différentes structures de l'enseignement supérieur et mieux gérer les fonds. Ces cinq directives, parmi les onze évoquées, témoignent de l'engagement du gouvernement á moderniser et transformer le système éducatif sénégalais pour répondre aux besoins croissants des étudiants et du marché du travail.
PASTEF APPELLE LES SENEGALAIS A PARTICIPER MASSIVEMENT AUX PROCHAINES LEGISLATIVES
Le parti au pouvoir, PASTEF (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité) a réagi hier, vendredi 13 septembre, à la dissolution de l’Assemblée nationale actée la veille par le président de la République, Bassirou Diomaye Fay
Le parti au pouvoir, PASTEF (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité) a réagi hier, vendredi 13 septembre, à la dissolution de l’Assemblée nationale actée la veille par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.
Dans un communiqué rendu public, le bureau politique de Pastef a qualifié cette dissolution de l’unique chambre législative du Sénégal qui incarne également la deuxième institution de la République « de victoire d’étape ». En effet, estimant que « la mère des batailles, c'est d'apporter les solutions durables aux problèmes économiques, sociaux, environnementaux et culturels qui entravent le développement du Sénégal», le bureau politique de Pastef précise que l'Assemblée nationale ne saurait être un servile instrument de jouissance du pouvoir ou un outil d'obstruction et de blocage des aspirations populaires. « La décision présidentielle sonne comme un coup d'arrêt aux tentatives de sabotage institutionnel de la majorité parlementaire. Il revient désormais au peuple souverain de conforter le Président de la République en lui donnant les moyens législatifs pour concrétiser la promesse de transformation systémique du Sénégal » a-t-il martelé dans ce document.
Par ailleurs, soulignant que le triomphe du 24 mars 2024 n'est qu'une victoire d'étape et que la mère des batailles, c'est d'apporter les solutions durables aux problèmes économiques, sociaux environnementaux et culturels qui entravent le développement du Sénégal, le bureau politique de Pastef appelle les citoyens sénégalais à participer massivement aux élections législatives pour conférer à la future Assemblée nationale toute la légitimité et la représentativité nécessaires. « La reprise en main par le peuple de son pouvoir législatif qu'il pourra confier, sous son contrôle vigilant, à des représentants dignes de confiance et soucieux de l'intérêt général, est une étape nécessaire pour la réalisation d'un Sénégal souverain, juste et prospère », a-t-il rappelé.
LE SENEGAL AMBITIONNE DE DEVELOPPER L’INDUSTRIE SPATIALE
Le Sénégal a célébré hier, vendredi 13 août, le lancement avec succès de son tout premier satellite GAINDESAT-1A dans l’espace qui a eu lieu le 16 août dernier depuis la base de Vandenberg en Californie.
Le Sénégal a célébré hier, vendredi 13 août, le lancement avec succès de son tout premier satellite GAINDESAT-1A dans l’espace qui a eu lieu le 16 août dernier depuis la base de Vandenberg en Californie. C’était à l’occasion du « First Satellite Day » organisé à la Cité du Savoir de Diamniadio et présidé par le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. A cette occasion, il a magnifié le travail des ingénieurs sénégalais et rappelé les ambitions du Sénégal dans le domaine de la conquête spatiale.
Vendredi 16 août dernier, le Sénégal venait de franchir une « étape clé » dans le domaine des technologies spatiales avec le lancement avec succès de son premier satellite GAINDESAT-1A depuis la base de Vandenberg, en Californie. Et hier, vendredi 13 août, le pays a fêté cet évènement historique qui place la recherche et l’innovation au centre des priorités des autorités gouvernementales. C’était en présence de nombreux membres du gouvernement, d’universitaires, d’étudiants en sciences et techniques et de partenaires.
Lors de ce « First Satellite Day » organisé à la Cité du Savoir de Diamniadio par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a magnifié « l’éclatante réussite engendrée par notre pays dans le domaine de la conquête spatiale ». « C’est le lieu et le moment également à travers la réussite de ce coup d’essai avec comme corollaire un profond sentiment de satisfaction et d’émulation, d’encourager la montée en puissance de cette fulgurante avancée. L’objectif est que d’autres satellites stationnaires plus robustes et mieux opérants soient mis sur orbite afin de soutenir et de renforcer nos ambitions de développement », a déclaré le Président de la République.
Dans son allocution, il est aussi revenu sur le programme spatial SENSAT lancé par le Sénégal « dans le but de satisfaire notre pays en produits et services spacieux et faire du secteur spatial un véritable levier pour le développement socioéconomique harmonieux et durable du Sénégal ». Dans le cadre de l’atteinte de cet objectif, Bassirou Diomaye Faye a indiqué que « notre Etat est conscient de la nécessité de mobiliser ses propres moyens techniques et financiers pour assurer la réussite de ce programme ».
En effet, le satellite a été conçu et fabriqué par des ingénieurs sénégalais en partenariat avec le centre spatial universitaire de Montpellier. C’est ainsi que le Président de la République a félicité les équipes du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation mais aussi les ingénieurs pour le travail « exceptionnel accompli » et leur « engagement exemplaire » qui méritent la reconnaissance de la Nation. Ces ingénieurs et techniciens ont été décorés dans la soirée au Palais présidentiel. Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye n’a pas manqué d’inviter les professeurs et encadreurs à continuer à « cultiver le culte de l’excellence » dans les instituts et écoles d’ingénieurs. Allant plus loin, il a annoncé une « politique et une stratégie spatiale nationale qui seront définies et sanctionnées par l’élaboration d’une loi spatiale et ses décrets d’application ».
Poursuivant son propos, le Chef de l’Etat a ainsi invité « la communauté scientifique et technique de notre pays à ne ménager aucun effort pour construire le renouveau scientifique et technique de notre pays, à se mobiliser pour mettre à notre disposition les solutions technologiques que demandera la mise en œuvre du projet ». « Je vous apporterai tout le soutien nécessaire. Il y va de la conquête indispensable de notre souveraineté », a dit Bassirou Diomaye Faye. Pour rappel, GAINDESAT-1A est destiné à collecter des données environnementales et à fournir des images satellites qui contribueront à de nombreux secteurs clés tels que l’agriculture, l’environnement, la sécurité et l’aménagement du territoire.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Sud Quotidien, Le Soleil, Walf Quotidien, EnQuête, L'As, Libération, Bes Bi le jour, L'Observateur, Le Quotidien
Baadoolo - Na barr… na birr
Aytia aytia, na barr ! La campagne a démarré. Tout fait ou geste est interprété comme une campagne déguisée. Bou kenn tichooli ! Cheuuuuut, l’absence de parrainage va ouvrir le robinet de candidatures. Soutoureu leu aussi pour ceux qui ont toujours été recalés. Pourtant dou niakk gueum sa bopp. Mais 15e législature dina xumb té dagane. Parce qu’il y aura des charlatans analystes politiques. Investitures yii dina melni sabar bou tass. Bon Gamou ! Na birr !
L’ex-Dg de Petrosen interdit de sortir du territoire Manar Sall se considère comme un «otage de Sonko»
Après l’ancien ministre de l’Urbanisme, c’est au tour de Manar Sall d’être bloqué à l’aéroport par une interdiction de sortie du territoire. L’ex-Directeur général de Petrosen, qui s’apprêtait à prendre les airs, a été sommé par les flics de rebrousser chemin en attendant la reddition des comptes. «A ma grande surprise, je me suis rendu compte que je suis sur la liste des otages de Sonko, puisque je me suis vu interdit de sortir du territoire ce mercredi 10 septembre sans avoir reçu une quelconque notification d’une enquête en cours ou d’un quelconque audit concernant ma gestion de la société nationale», a-t-il fustigé dans un texte relayé sur les réseaux sociaux. Tout en précisant n’avoir pas «1 m² ni sur le littoral, ni sur Mbour 4, ni sur la bande des filaos» et que la société qu’il dirigeait «n’a pas de ligne dans le budget de l’Etat», Manar Sall «demande à être convoqué et entendu dans les meilleurs délais afin de reprendre une vie normale…».
Raddho Yéya Birane Wane remplace Sadikh Niasse
Le Conseil d’administration de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) a nommé Madame Yéya Birane Wane secrétaire générale par intérim de l’organisation. Elle remplace Sadikh Niasse. Mme Wane reste en fonction jusqu’à l’élection du nouveau secrétaire général à l’issue d’un congrès extraordinaire prévu à cet effet. Sadikh Niasse a été réélu lors du 6ème congrès ordinaire de la Raddho en fin janvier dernier.
Après la dissolution de l’Assemblée - Amadou Mame Diop dresse son futur politique
24 heures après la dissolution de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop a réagi. Le responsable de l’Alliance pour la République (Apr) entend rester «toujours cet élu de terrain, engagé, au quotidien, à répondre aux attentes et espérances des populations du Walo et du Sénégal». Dans une déclaration rendue publique, le successeur de Moustapha Niasse au perchoir a aussi rendu hommage à l’ancien Président Macky Sall «pour sa confiance inébranlable ainsi qu’aux députés de la coalition Benno bokk yakaar pour leur loyauté» dans le tumulte de l’hémicycle qu’il qualifie d’«inédit dans sa composition» où les députés, «animés par une passion quelquefois débordante, à servir la République», se sont permis tous les coups.
Autoroute à péage Le Président Faye tombe sur un accident à Mbao et descend
Les accidents de la route se multiplient avec leurs lots de morts. Ce vendredi encore, il y’en a eu un sur l’autoroute à péage. En partance pour la Cité du savoir de Diamniadio, le président de la République a demandé à son convoi de s’arrêter en cours de route pour s’enquérir de la situation. En effet, un véhicule s’est renversé à hauteur de Mbao. En juillet dernier, de retour de Saint-Louis, le Premier ministre Ousmane Sonko aussi était tombé sur un accident de la route à Kelle Guèye et s’était arrêté. Le dernier accident tragique de la route est celui de la collision entre un bus et un camion à hauteur de Ndangalma qui a fait 16 morts calcinés.
La fronde prend forme au Pds - Woré Sarr, Tafsir Thioye et Cie refusent que le Pds soit «un parti yobaléma»
Le Pds est habitué aux frondes. Et en voilà une autre. Un communiqué indique que des militants et militantes se sont réunis au domicile de Woré Sarr, Secrétaire général nationale adjointe chargée des femmes, pour se pencher, entre autres sur les élections anticipées du 17 novembre prochain. Après avoir dénoncé les «nombreux dysfonctionnements et la paralysie qui frappent les organes» du parti, ils ont décidé «à l’unanimité» de se mobiliser et de se battre pour un «respect des textes» du parti. Sur la dissolution de l’Assemblée nationale et l’organisation d’élections législatives anticipées, Woré Sarr et Cie «soulignent avec étonnement, l’impréparation du parti et sa valse dangereuse et éhontée entre la majorité sortante et la nouvelle majorité». Ils mettent ainsi en garde ‘’tous ceux qui seraient tentés de faire du Pds ‘’un parti yobaléma’’». Le communiqué souligne que Tafsir Thioye a été chargé de mettre en place «un comité de réflexion stratégique pour définir les perspectives politiques et électorales».