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16 novembre 2024
LA JUSTICE A DU PAIN SUR LA PLANCHE
La campagne de reddition des comptes est lancée au Sénégal. Le procureur de la République, Ibrahima Ndoye, a émis « plusieurs soit-transmis concernant les rapports de l’IGE, de la Cour des comptes, de l’IGF, de l’OFNAC, de la CENTIF»
Comme l’avait annoncé le Premier ministre Ousmane Sonko lors de sa sortie mercredi dernier, une campagne de reddition des comptes est lancée au Sénégal. En effet, le procureur de la République, Ibrahima Ndoye, a émis « plusieurs soit-transmis concernant les rapports de l’IGE, de la Cour des comptes, de l’IGF, de l’OFNAC, de la CENTIF». Avec cette traque des biens supposés mal acquis déclenchée par le nouveau régime, dame justice a du planche.
Lors d’une rencontre tenue mercredi dernier à la Primature, le Premier ministre Ousmane Sonko avait annoncé le lancement imminent de la campagne de reddition des comptes, soulignant que la traque des responsables impliqués dans des malversations débutera cette semaine. « C’est ce souci qui nous anime quand on pose le débat sur la reddition des comptes, qui va démarrer maintenant, cette semaine même, et qui va s’étaler autant qu’il faudra », avait-il déclaré.
Selon lui, les gens ne peuvent pas se permettre n’importe quoi à coût de milliards sur le foncier, sur le foncier bâti, sur le marché public, les marchés classés secret défense, sur les concessions etc. Le chef du gouvernement a également révélé que des mesures conservatoires ont été prises pour empêcher certains anciens responsables de quitter le pays. Le Premier ministre montre ainsi sa détermination à poursuivre les auteurs de détournements de fonds publics.
Cette annonce marque un tournant dans la lutte contre la mal gouvernance au Sénégal, avec une volonté affichée de ne laisser aucune impunité dans la gestion des ressources publiques. Pour assurer que justice soit faite, des mesures conservatoires ont déjà été prises. D’ailleurs dans son édition d’hier lundi, Libération affirme que le procureur de la République, Ibrahima Ndoye, a émis «plusieurs soit transmis concernant les rapports de l’IGE, de la Cour des comptes, de l’Igf, de l’Ofnac, de la CENTIF…».
La même source souligne que pour le rapport de l’IGF surla gestion du PRODAC, transmis à la DIC, l’Agent judiciaire de l’État s’est constitué partie civile. Ce rapport a fait couler beaucoup d’encre et de salive.
Reconnu coupable du délit de diffamation dans le cadre du feuilleton judiciaire autour du présumé rapport de l’Inspection générale des finances (IGF), sur la gestion du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC) l’opposant à l’ancien ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, le leader du Pastef, Ousmane Sonko, a été condamné, entrainant son inéligibilité.
De nombreuses affaires seront traités par la justice dans le cadre de cette reddition des comptes notamment celles relatives au fonds Covid-19 et à la gestion des campagnes de coupe du monde et de coupe d’Afrique de football. Avec cette traque des biens supposés mal acquis déclenchée par le nouveau régime, dame justice a du pain sur la planche.
En effet une liste de plus d’une trentaine de personnes (anciens dignitaires, hommes d’affaires, hauts fonctionnaires) a été transmise à la Police de l’air et des frontières (PAF).
DIOMAYE LIMOGE AHMADOU ALY MBAYE
Hier, mardi 10 septembre, en Conseil des ministres, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye l’a démis de ses fonctions de recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Pr Ahmadou Aly Mbaye n’est plus recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Aminata Niang Diène, Professeur titulaire des universités qui était jusque-là vice-recteur de l’Ucad, est nommée recteur par intérim. La décision qui a été prise en Conseil des ministres hier, mardi 10 septembre, fait suite à la controverse qui avait entouré le prolongement du mandat du Pr Ahmadou Aly Mbaye. La section Sudes de l’Ucad ne cessait de dénoncer un retard dans le lancement de l’appel à candidatures pour le poste de recteur de l’Ucad et qui, selon lui, « constitue une violation flagrante du décret n° 2021-846 du 24 juin 2021 relatif aux modalités de nomination du Recteur dans les Universités publiques ».
Exit Professeur Ahmadou Aly Mbaye. Hier, mardi 10 septembre, en Conseil des ministres, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye l’a démis de ses fonctions de recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il est remplacé par Aminata Niang Diène, Professeur titulaire des Universités. Cette dernière qui était jusque-là vice-recteur de l’Ucad est nommée recteur par intérim.
Il faut dire que depuis quelques mois, le Sudes / Esr se bat contre le maintien de Pr Ahmadou Aly Mbaye comme recteur de l’Ucad qu’il juge « illégal » et pointe du doigt le Conseil d’administration de ladite université pour son refus de lancer l’appel à candidatures. Et pour cause, selon les syndicalistes, « son mandat a pris fin depuis le 22 juillet 2024, conformément à la loi n°2015-26 du 28 décembre 2015 relative aux universités publiques du Sénégal ». Dernièrement, le Bureau du Sudes/ Esr a exprimé sa « vive préoccupation quant à la situation qui prévaut actuellement à l’Ucad concernant le mandat du recteur ». « Le refus de se conformer aux dispositions légales en vigueur, notamment la loi n°2015-26 du 28 décembre 2015 relative aux Universités publiques du Sénégal, le décret n°2021-846 du 24 juin 2021 relatif aux modalités de nomination du Recteur et le décret n°2021-1500 du 16 novembre 2021 portant organisation et fonctionnement de l'UCAD, constitue une atteinte grave aux principes de bonne gouvernance que nous nous devons de défendre avec la plus grande détermination », lisait-on dans un communiqué.
Dans son combat contre le retard du lancement de l’appel à candidatures pour le poste de recteur de l’Ucad, le Sudes/ Esr, section Ucad se disait « inquiet » face aux atermoiements du Conseil d’administration. « Il nous est revenu qu’en sa dernière réunion, le Conseil d’Administration de l’UCAD rechigne à lancer l’appel à candidatures et qu’à la place, il a décidé de commettre un conseiller juridique qui serait celui de l’actuel recteur de l’UCAD pour faire le constat que ce dernier aurait entamé tacitement depuis juillet 2023 un supposé second mandat qui devrait courir jusqu’en 2026», rapportait une note rendue publique.
Invité de l’émission « Grand Jury » sur la Rfm en août dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf, avait dit qu’il considérait que le « mandat du recteur est terminé depuis juillet 2023 parce qu’il a été élu pour trois ans, 2020-2023 ». « En 2021, il y a eu ce nouveau décret sur l’appel à candidatures. Donc, c’est le texte nouveau qui s’applique. En 2023, le PCA de l’UCAD aurait dû lancer un appel à candidatures, il ne l’a pas fait. C’est une situation de carence. Le ministre de l’époque aurait dû le faire, il ne l’a pas fait. C’est une situation de carence. Et au niveau du Rectorat, ils ont développé une théorie que personne ne comprend par rapport à une reconduction tacite du mandat du Recteur. Maintenant, c’est cette situation de carence qui fait que le Recteur de l’UCAD a un mandat indu d’une année », avait-il expliqué. Non sans dire : « Le gouvernement prendra ses responsabilités, parce que nous considérons que l’appel à candidatures doit être fait. On n’est plus d’ailleurs dans les délais et on prendra en charge nos responsabilités pour que l’UCAD ne soit pas un îlot d’exception par rapport aux autres universités sénégalaises ».
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 11 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Libération, L'As, Révélation Quotidien, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le jour
Baadoolo - Compétence et expérience : militant Pastef !
Aay waay lii loumou doon ! Chez Ibrahima Sy, c’est Pastef d’abord ! Ce n’est pas le Sénégal d’abord ! Le ministre de la Santé regarde le Cv rek, et trinque avec un camarade : A la santé de Pastef ! Si c’est lui qui va nous soigner, il ne cherchera pas les meilleurs soins, mes ses propres soins. Donc, dans les Cv, il faut mentionner : Compétence ou expérience : Pastef ! Ils seront donc nombreux en droit de se dire que leur dossier a été rejeté pour n’avoir pas coché la case Pastef. Eh Mbaye ! Tous les Baadoolos sont Pastef ! Et s’ils prennent les pirogues, Yallah téré ! C’est Sy gênant ! Sy triste !
Chavirement d’une pirogue à Mbour 26 corps repêchés ce mardi
Le bilan du chavirement de la pirogue au large de Mbour pourrait s’alourdir davantage. 26 corps ont été repêchés dans la seule journée du mardi, selon les sapeurspompiers. Pour rappel, cette embarcation avait à son bord plus de 200 candidats à l’émigration irrégulière. 9 corps ont été repêchés entre dimanche et lundi. Au total, 36 morts sont enre- gistrés. Le capitaine de la pirogue a été arrêté.
Le Président réagit aux propos de Cheikh Omar Diagne «L’Etat ne ménagera aucun effort pour asseoir le respect du culte…»
Il ne l’a pas nommé, mais le chef de l’Etat a réagi aux propos de Cheikh Omar Diagne qui suscitent une grosse polémique. «Le président de la République a réitéré l’engagement de l’Etat à ne ménager aucun effort pour asseoir le respect du culte et perpétuer la mémoire de nos mémorables guides religieux qui ont fortement contribué à la consolidation de l’unité nationale, à l’intégration africaine et au rayonnement international du Sénégal», lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres. Dans ce sens, Bassirou Diomaye Faye a annoncé qu’il se rendra, à l’occasion de la célébration du Maouloud, respectivement à Kaolack, Tivaouane, Thiénaba, Thiès et Ndiassane pour des visites de courtoisie aux Khalifes généraux et Chefs religieux dans ces localités.
La société civile sur les interdictions de sortie du territoire national - «La reddition des comptes doit s’appuyer sur des bases légales»
Une quinzaine d’organisations de la société civile ont réagi suite à l’interdiction de sortie du territoire national de certaines autorités de l’ancien régime. La société civile, qui salue «toute initiative visant à renforcer l’intégrité de nos institutions…», a néanmoins précisé que «les mesures conservatoires telles que les restrictions de liberté, y compris l’interdiction de voyager, doivent être fondées sur des dispositions juridiques claires et transparentes, respectant les droits constitutionnels des citoyens». Selon Alioune Tine, Moundiaye Cissé et Cie, «la reddition des comptes, pilier de la démocratie et de la justice sociale, doit s’appuyer sur des bases légales solides». Ils ont également dénoncé «les interdictions de sortie du territoire qui sont appliquées à des personnes en dehors de toute décision administrative ou judiciaire, préalablement notifiées aux intéressés…». La société civile appelle ainsi, «toutes les autorités compétentes à veiller à ce que la reddition des comptes soit menée dans un cadre légal et équitable».
Université Cheikh Anta Diop Ahmadou Aly Mbaye saute, Aminata Niang Diène nouveau recteur
Par décret, le Président Diomaye a défenestré hier Ahmadou Aly Mbaye de son poste de Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Il a été remplacé par le Vicerecteur, Aminata Niang Diène, Professeur titulaire des Universités. Le ministre de l’Enseignement supérieur avait indiqué que le mandat de Pr Mbaye, agrégé en Sciences économiques, avait expiré depuis l’année dernière, soulignant une «carence» du Conseil d’administration. Récemment, le Sudes-Esr section Ucad avait dénoncé «le retard dans le lancement de l’appel à candidatures pour le poste de recteur de l’Ucad, dont le mandat arrive à échéance le 20 juillet 2024». Amadou Aly Mbaye a aussi été mal apprécié par les pastéfiens depuis ses sorties suite à l’incendie de l’Ucad lors des événements liés à l’affaire Sonko.
Conseil des ministres Diomaye prononce l’oraison funèbre de la 14e Législature
Le chef de l’Etat est revenu hier, en Conseil des ministres, sur le sort de l’Assemblée nationale. Diomaye Faye, qui abordait «la question du principe de la continuité de l’Etat et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, a mis «l’accent sur les relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif». Il a convoqué l’article 55 de la Constitution sur la Déclaration de politique générale (Dpg) qui devrait se tenir le vendredi 13 septembre. «Le président de la République a fait valoir l’impératif de consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable et d’assurer, en toute circonstance, la continuité de l’Etat. A cet égard, il a invité le gouvernement à poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations», informe le communiqué du Conseil des ministres. Un message qui reste encore peu clair.
LE BURUNDI CRIE AU SCANDALE APRÈS SA DÉFAITE CONTRE LE SÉNÉGAL
La Fédération de Football du Burundi dénonce auprès de la CAF, non seulement un pénalty litigieux, mais aussi des irrégularités dans la désignation des arbitres
(SenePlus) - Le match de qualification pour la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025 entre le Sénégal et le Burundi continue de faire des vagues. Selon des informations rapportées par le journal L'Équipe, la Fédération de Football du Burundi (FFB) a déposé une plainte officielle auprès de la Confédération Africaine de Football (CAF) suite à sa défaite 1-0 contre les Lions de la Téranga.
Au cœur de cette controverse se trouve un penalty accordé au Sénégal à la 66e minute et transformé par Ismaïla Sarr. La FFB conteste vivement cette décision de l'arbitre égyptien Mohamed Maarouf Eid Mansour, estimant qu'elle a injustement influencé l'issue du match. Dans un communiqué publié sur la plateforme X, la fédération burundaise n'a pas mâché ses mots : "La FFB estime que l'arbitre a faussé le résultat du match car il était à moins de cinq mètres de l'action."
Elle soulève également des questions sur un changement de dernière minute dans la composition de l'équipe arbitrale. "La FFB s'interroge également sur la modification des arbitres du match", peut-on lire dans le communiqué. "Alors que des arbitres marocains étaient désignés pour la rencontre, aucune notification de la raison de leur remplacement n'a été portée à la connaissance des parties liées au match, contrairement aux usages de la CAF."
Cette défaite place les Hirondelles du Burundi en deuxième position du groupe L, juste derrière le Sénégal. Malgré une victoire prometteuse 3-2 contre le Malawi le 5 septembre, cette controverse vient assombrir leur parcours dans ces éliminatoires. Du côté sénégalais, cette victoire, bien que contestée, apporte un soulagement après un match nul inquiétant (1-1) face au Burkina Faso lors de la première journée des qualifications.
LA GOUVERNANCE DE L'UCAD FAIT PEAU NEUVE
Aminata Niane Diène, professeure chevronnée, prend les rêves de l'institution en tant que rectrice par intérim. Cette nomination fait suite à une période de turbulences, marquée par la contestation de la reconduction du précédent recteur
Le communiqué du Conseil des ministres de ce mardi 10 septembre a annoncé la nomination d’Aminata Niane Diène, professeure titulaire des universités, aux fonctions de rectrice par intérim de l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar.
Mme Diène, vice-rectrice de l’UCAD auparavant, remplace le professeur Ahmadou Aly Mbaye.
Des syndicats d’enseignants ont dénoncé la récente reconduction de M. Mbaye à ce poste. Il était recteur de l’université Cheikh-Anta-Diop depuis 2020.
La section enseignement supérieur et recherche du Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (SUDES/ESR) a invité les autorités sénégalaises à ‘’rétablir l’ordre et le respect des textes’’.
‘’Comment comprendre la reconduction tacite du recteur […] pour un autre mandat de trois ans, durée qui n’est nulle part mentionnée dans les textes en vigueur ?’’ s’interrogeait le SUDES/ESR dans un communiqué parvenu le 26 août à l’APS.
HARO SUR LES INTERDICTIONS CIBLÉES DE SORTIE DU TERRITOIRE
La reddition des comptes peut-elle justifier toutes les mesures ? C'est la question que pose la société civile face aux récentes restrictions de déplacement imposées à certains citoyens, dont des personnalités de l'ancien régime
L’interdiction faite à certains Sénégalais de sortir du territoire national, ‘’en dehors de toute décision administrative ou judiciaire’’, risque de ‘’miner la confiance dans les institutions’’ du pays et de ‘’porter atteinte’’ aux droits des personnes concernées, soutiennent des organisations de la société civile.
Des personnalités proches de l’ex-président de la République, Macky Sall, auraient été renvoyées de l’aéroport Blaise-Diagne de Diass (ouest), lorsqu’elles tentaient de se rendre à l’étranger.
Les nouvelles autorités du pays ont déclaré vouloir ordonner des enquêtes judiciaires sur la manière dont M. Sall et ses collaborateurs ont gouverné le pays, la gestion des deniers publics notamment.
‘’Des interdictions de sortie du territoire sont appliquées à des personnes en dehors de toute décision administrative ou judiciaire préalablement notifiée aux intéressés’’, affirment 13 organisations de la société civile dans un communiqué.
Afrikajom Center, l’organisation non gouvernementale Démocratie, droits humains et développement, la Ligue sénégalaise des droits de l’homme et le Dialogue citoyen font partie des auteurs du communiqué.
Même si des mesures conservatoires de sauvegarde de la sécurité publique et de préservation des intérêts nationaux sont prises, elles ‘’risquent de miner la confiance dans les institutions et de porter atteinte aux droits des personnes concernées’’, selon ces organisations.
Elles appellent ‘’toutes les autorités compétentes à veiller à ce que la reddition des comptes soit menée dans un cadre légal et équitable en garantissant à la fois la protection de l’intérêt public et le respect des droits fondamentaux’’.
CAN 2025, LE SÉNÉGAL PERD LA PREMIÈRE PLACE DU GROUPE L
La raison de ce changement ? Les Étalons du Burkina ont lourdement battu le Malawi, ce mardi à Bamako par 3 buts 1, à l'occasion de la 2e journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations 2025.
Leader avant le match du Burkina Faso contre le Malawi, le Sénégal a perdu sa première place, ce mardi soir.
La raison de ce changement ? Les Étalons du Burkina ont lourdement battu le Malawi, ce mardi à Bamako par 3 buts 1, à l'occasion de la 2e journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations 2025. Le Burkina (+2) détient le même nombre de points (4 pts) mais passe devant le Sénégal (+1) à la différence de buts. Le Burundi et le Malawi sont troisième et quatrième du groupe L (ci-dessous le classement).
La 3e et la 4e journées prévues au mois d'octobre seront palpitantes. En effet, les Lions joueront deux fois le Malawi. Au même moment, les Étalons affronteront les Burundais dans une double confrontation.
VIDEO
LE MINISTRE DE LA SANTÉ AU COEUR D'UNE POLÉMIQUE SUR LE RECRUTEMENT
Une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux le montre affirmant privilégier les membres de son parti, Pastef, dans l'examen des CV. Face à la controverse, il a rapidement réagi, clamant que ses paroles ont été sorties de leur contexte
(SenePlus) - Le ministre de la Santé Ibrahima Sy se retrouve au cœur d'une polémique après la diffusion d'une vidéo sur les réseaux sociaux. Dans ces images filmées lors d'une intervention publique, on entend le ministre déclarer donner systématiquement sa priorité aux candidatures issues du parti Pastef lorsqu'il reçoit des CV. Il évoque également sa stratégie politique pour recruter des militants.
Ces propos ont rapidement suscité une vague d'indignation. Face à l'ampleur prise par l'affaire, Ibrahima Sy a tenu à réagir sur les réseaux sociaux. Il affirme ce mardi 10 septembre 2024 que ses propos ont été sortis de leur contexte, la vidéo ne reprenant qu'une portion de sa discussion avec des militants de Pastef à Kanel.
Dans sa mise au point, le ministre rappelle son parcours d'universitaire et de cadre sénégalais guidé par des valeurs transcendant les considérations politiques. S'il est ministre aujourd'hui, c'est grâce à son engagement au sein de Pastef. Toutefois, il clarifie que dans son cabinet, les recrutements reposent uniquement sur les compétences, l'expérience et les aptitudes des candidats.
Ibrahima Sy nuance néanmoins qu'à compétence égale, il ne voit pas d'inconvénient à promouvoir un cadre de Pastef méritant. Il assure que les nominations au ministère ont toujours privilégié les compétences, au bénéfice également de cadres extérieurs au parti.
Lors d’une tournée politique, j’ai eu des discussions avec nos militants à Kanel dans un cadre purement politique. Une portion de cette vidéo a été savamment extraite et partagée avec une volonté de nuire et de dévoyer le fond de ma pensée.