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16 novembre 2024
LES REACTIONS POLITIQUES SE MULTIPLIENT APRES LA FUITE DU PROJET DE CONSTITUTION
Au Gabon, les réactions se multiplient après la fuite du projet de constitution sur les réseaux sociaux. Les partisans des militaires au pouvoir annoncent qu’ils feront campagne pour le « oui » en vue du référendum constitutionnel prévu avant la fin de l’
Au Gabon, les réactions se multiplient après la fuite du projet de constitution sur les réseaux sociaux. Les partisans des militaires au pouvoir annoncent qu’ils feront campagne pour le « oui » en vue du référendum constitutionnel prévu avant la fin de l’année.
Le texte propose notamment un mandat de 7 ans renouvelable une fois et fixe l’âge des candidats à la présidentielle entre 35 et 70 ans. Beaucoup d'autres estiment que ce projet, taillé sur mesure pour le général Oligui Nguéma, cherche à instaurer une dictature à la tête de l’État, et appellent à voter « non »...Le projet propose la suppression du poste de Premier ministre.
Emmanuel Edou Eyene, président de l'Alliance patriotique, parti fondé par Raymond Ndong Sima, pourrait lui aussi appeler à voter en faveur du projet : « Ce qui est important pour les Gabonais, ce n’est pas seulement le poste de Premier ministre. Nous allons appeler à voter pour un projet qui aurait été approuvé par le Parlement gabonais. »
Opposant depuis l’époque d’Omar Bongo, Pierre Claver Maganga Moussavou qui a fait plusieurs incursions au gouvernement, affirme qu’il battra campagne pour le non, si ce projet est validé en l’état par le Parlement : « On ne peut pas dire oui à une loi taillée pour le président Oligui, qui veut être le seul candidat et pour une dictature assurée et féroce. »
Avant le référendum prévu d’ici fin 2024, le projet de constitution doit d’abord être évalué par le Parlement.
Par Mamadou Diop Decroix
DISSOLUTION DE L'ASSEMBLEE NATIONALE, REFORMES INSTITUTIONNELLES ET QUESTIONS DE REGLAGES
Le 3 avril dernier, veille de la fête de l’indépendance, le tout nouveau Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, dans son adresse à la nation, a pointé des changements de haute portée systémique...
Le 3 avril dernier, veille de la fête de l’indépendance, le tout nouveau Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, dans son adresse à la nation, a pointé des changements de haute portée systémique, je le cite :
« De l’indépendance à nos jours, notre système politico institutionnel et judiciaire a vécu bien des péripéties, les unes plus heureuses que les autres. Soixante-quatre ans après, le moment me semble venu de tirer les leçons de nos réussites et de nos échecs pour une gouvernance publique plus moderne, plus républicaine et plus respectueuse des droits humains. C’est pourquoi, après avoir démissionné de mon poste de secrétaire général de PASTEF-Les Patriotes, pour ainsi me mettre au-dessus de la mêlée, je convoquerai de larges concertations avec la classe politique et la société civile sur la réforme du système électorale notamment ;
Le remplacement de la CENA par une Commission électorale nationale indépendante (CENI) avec un renforcement de ses moyens de fonctionnement et de ses prérogatives ;
La rationalisation du nombre de partis politiques, ainsi que leur financement ;
L’inscription sur le fichier électoral concomitamment à la délivrance de la pièce nationale d’identité ». Fin de citation.
De ces trois objectifs celui qui paraît le plus complexe mais également le plus actuel se trouve être la rationalisation du nombre de partis politiques. Le Sénégal qui a vécu sa première décennie d’ouverture démocratique avec moins de 20 partis au sens plein de ce terme, compte aujourd’hui environ 400 partis politiques avec l’émergence de toute une économie autour de cette floraison de récépissés. L’esprit de la loi qui avait fondé le multipartisme intégral en 1981 a été jeté par-dessus bord depuis belle lurette. Par conséquent cet aspect des concertations voulues par le Président de la République est, j’en suis sûr, partagé par tout notre peuple. Il devrait être une pièce angulaire dans la moralisation de la vie politique chez nous, aujourd’hui et demain. Du moins c’est ma perception des choses.
Mais dans le même temps se pose une autre question à caractère tout aussi stratégique, à savoir la dissolution du parlement. De fait, le destin de cette présente législature était scellé dès son installation en 2022. Il était en effet inscrit dans son ADN qu’il ne conviendrait à aucun prochain Président de la République, de quelque bord qu’il fût.
Sur la base de ces considérations, comment trouver un agenda qui puisse concilier ces deux exigences me paraît être une question sérieuse, posée et à résoudre.
Faut-il dissoudre immédiatement le parlement et aller aux élections législatives dans le cadre du système partisan tel qu’il fonctionne aujourd’hui ?
Un parlement issu du système actuel pourrait-il assumer le dessein stratégique de réformer en profondeur les institutions du pays clamé par les nouvelles autorités ?
L’expérience actuelle a suffisamment montré depuis au moins trois décennies que la pratique systématique des coalitions électorales a fini par effacer le rôle et la mission des partis politiques en tant qu’entités autonomes, y compris tel que les définit l’actuelle constitution. Une tradition de coalitions électorales sans fondations programmatiques véritables, qui disparaissent immédiatement après les scrutins parce que l’objectif était exclusivement d’accéder à l’Assemblée nationale, c’est ce que nous vivons depuis si longtemps. Or, en l’absence de ces fondations programmatiques, il est illusoire d’espérer avoir au parlement des débats politiques de qualité à vocation de servir le pays et le peuple.
Mais, prendre le temps de mettre de l’ordre dans le système partisan avant la dissolution équivaudrait aussi à prolonger la durée de vie du présent parlement ce qui, au rythme où vont les confrontations, pourrait constituer un véritable goulot d’étranglement pour les réformes arrivées à maturité.
Existe-t-il une voie médiane permettant de réaliser les deux objectifs en même temps c’est à dire dissoudre le parlement et réformer le système partisan dans la même dynamique ?
En tout état de cause, il me semble que les lois qui vont codifier les conclusions des prochaines concertations politiques annoncées par le Président Faye devront être votées par un parlement nouveau, sorti des prochaines consultations législatives, représentatif de la volonté populaire réactualisée.
Dans mon esprit, ces consultations électorales tout comme le parlement qui en sortira, devraient refléter la nouvelle ère où un peuple tout entier se mettra au travail dans l’unité et la cohésion par-delà les différences ou les nuances politiques, idéologiques ou doctrinales. Un parlement où les seuls motifs de confrontation porteront exclusivement sur la question de savoir qu’est-ce qui est mieux pour notre peuple, pour notre pays et pour l’Afrique.
Par-delà la nécessaire reddition des comptes et l’inévitable moralisation de la gestion des biens publics, c’est sans doute ce qu’il faut comprendre quand le Président s’assigne l’objectif de rassembler, de rassurer, d’apaiser et de réconcilier les Sénégalais dans le cadre du triptyque Jub, Jubal, Jubbanti.
BASSIROU DIOMAYE FAYE, LE PARJURE PERMANENT
En lieu et place de la transformation systémique du pays que la faction insurrectionnelle de Pastef avait promise, Bassirou Diomaye Faye s’inscrit dans la politique politicienne et enfonce le Sénégal dans un pathétique bond en arrière.
iGFM - (Dakar) En lieu et place de la transformation systémique du pays que la faction insurrectionnelle de Pastef avait promise, Bassirou Diomaye Faye s’inscrit dans la politique politicienne et enfonce le Sénégal dans un pathétique bond en arrière.
Le 2 avril 2024, le Président nouvellement élu avait juré qu’il consacrerait toutes ses forces à défendre les institutions constitutionnelles. Malheureusement force est de constater qu’il a parjuré à plusieurs reprises en violant la Constitution et son serment.
Diomaye Faye a inauguré son mandat par une abrogation illégale des décrets portant nominations et affectations du Conseil supérieur de la magistrature sous l’ancien Président Macky Sall. Il s'agit, notamment, des nominations du Premier Président de la Cour suprême, du Président de la Chambre d'Accusation financière et du Président du Collège des juges d'instruction du Pool judiciaire financier.
Puis il y a le limogeage-vengeance d'Aminata Mbengue Ndiaye et de Abdoulaye Daouda Diallo, à la suite du camouflet à l’assemblée nationale.
Diomaye Faye perturbe le bon fonctionnement du Cese et du Hcct en laissant vacants les postes de Président de ces institutions. Il s’agit en réalité d’une suppression qui ne dit pas son nom.
Ces deux entités consultatives n’étant pas supprimées, demeurent des Institutions de la République et ne peuvent pas être dépourvues de Président pour les diriger et les représenter.
S’il est vrai que le Président Diomaye Faye envisage de ne pas remplacer les Présidents Aminata Mbengue Ndiaye et Abdoulaye Daouda Diallo et de bloquer leurs budgets, nous aurons assisté au pire gangstérisme d’État et à un exemple digne d’une République bananière.
Le Hcct et le Cese doivent avoir des Présidents conformément aux Lois organiques qui les ont créés.
Pour ne pas persister dans l’illégalité, le Président Diomaye Faye doit nommer, sans délai, deux nouvelles personnes à la tête de ces institutions.
Le Président Faye n’a pas le pouvoir de supprimer ou de geler les fonctions de présidents de ces deux institutions. Le respect de la légalité s’impose au président de la République. Le fait de veiller au fonctionnement régulier des institutions relève pour lui d'une obligation constitutionnelle.
Le Haut Conseil des collectivités territoriales et le Conseil économique, social et environnemental jouissent de l’autonomie financière. A cet effet, les crédits nécessaires à leur fonctionnement sont inscrits dans la loi de finances. Les Présidents du Haut Conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental sont les ordonnateurs des budgets des assemblées qu’ils président.
Il s’y ajoute qu’en logeant le Fonds intergénérationnel à la Présidence de la République par le Décret n° 2024-940 portant répartition des services de l’Etat, le Président diomaye a violé l’article 8 de la Loi 2022-09 du 19 avril 2022 relative à la répartition et à l'encadrement de la gestion des recettes issues de l'exploitation des hydrocarbures.
C’est l’Etat sénégalais, qui détient intégralement le Fonds intergénérationnel, a donné mandat au Fonsis pour assurer la gestion de celui-ci.
Le Président Diomaye peut bel et bien transferer ce fonds à la Présidence. Pour ce faire il doit impérativement modifier, par un projet de loi, l’article 8 de la Loi 2022-09 du 19 avril 2022 relative à la repartition et à l'encadrement de la gestion des recettes issues de l'exploitation des hydrocarbures.
Pour ce qui concerne le Hcct et le Cese, le Président Diomaye Faye doit comprendre que le Sénégal est un État de droit. Il est lui-même non seulement soumis aux Lois et Règlements mais il doit surtout veiller à leur respect aussi longtemps que ces deux assemblées consultatives demeurent des institutions de la République.
Au rythme où vont les choses, Diomaye Faye installe le Sénégal dans une situation proche d’une véritable anarchie constitutionnelle, en agissant selon son bon plaisir, sans se soucier de la règle de droit.
L’obligation pour tous, y compris l’État, de respecter les Lois est la meilleure assurance que la liberté, les droits et la sécurité de chacun d’eux soient garantis de manière effective.
Il faut enfin rappeler que le non-respect des lois constitue toujours une faute aussi bien pour les gouvernés que les gouvernants.
Morale de cette mauvaise fable pastefienne : au vu de ses fréquents errements politiques, économiques et diplomatiques, manifestement Diomaye Faye n’est pas à la hauteur de la fonction présidentielle.
Il ne se comporte pas en digne Gardien de la Constitution encore moins en garant du fonctionnement régulier des institutions. Bien au contraire, il les désagrège.
KEEMTAAN GI - NECESSAIRE CATHARSIS
Qui pour leur dire que la vie c’est ici, dans ce pays, et maintenant ? Qui pour leur faire comprendre que la réussite est à portée demain et que l’espoir est de retour dans leur propre pays où tout est à reconstruire et qu’il suffit d’y croire pour exister ? « Exister », ce fameux «Tekki » qui tue. Dans une société d’accaparement où les élites ont démissionné de leurs missions pour disputer aux gueux les jouissances, cette vie ne peut être que misérable. Tous ces jeunes qui meurent bêtement au fond de l’océan, éblouis par les mirages d’une Europe en crise et qui rêvent d’Eldorado, se trompent dans leur entreprise périlleuse de rejoindre l’Espagne ou d’autres pays du Vieux continent. Dans leur tête et celles de leurs parents, qui les poussent perfidement au suicide, il suffit de se baisser en Europe pour ramasser des lingots d’or. C’est par centaines, voire par milliers, qu’ils quittaient le pays. L’arrivée d’un nouveau régime n’a pas arrêté la traversée macabre. Elle se poursuit et s’intensifie sans répit avec la présence de despérados d’autres nationalités qui font de ce Sénégal côtier un pays de transit. Un exode qui, à lui seul, résume l’échec d’un pouvoir qui nous promettait une hypothétique émergence et qui nous a laissé un pays en lambeaux. Chaque jour, la liste des prévarications des gens de l’ancien régime s’allonge. Et ce sont les mêmes qui, sans fausse pudeur aucune, semblent se réjouir de ce que des jeunes gens continuent de quitter par centaines ce pays ou qui jubilent intérieurement quand ces desperados disparaissent en mer. Avec toutes ces morts, c’est notre responsabilité collective qui est interpellée. Encore une fois, nous vivons dans une société d’accaparements. Quand des acteurs de la politique se préoccupent beaucoup plus de leur bienêtre social que du développement du pays, c’est tout à fait normal que les laissés-pour-compte nourrissent des frustrations qui les poussent à prendre des pirogues de la mort en quête d’une illusoire meilleure vie. Ce pays qu’on avait confié durant douze ans aux gens de l’Apr/Benno, ils l’ont dépecé sans état d’âme, chacun s’emparant d’une portion. Le récent séjour du Premier ministre à Matam a permis de découvrir une vaste escroquerie de politiciens qui se sont toujours servis de pauvres populations pour leur ascension sociale. Des terres riches mais mal exploitées face à une insoutenable misère. Il nous faut alors procéder à une catharsis et faire comprendre à la jeunesse que son avenir est ici au Sénégal et nulle part ailleurs. Personne ne pourra construire ce pays qui a besoin de leurs bras à leur place. Il faut changer les paradigmes par une rupture épistémologique qui passe par gommer les injustices territoriales et cesser de penser que le Sénégal s’arrête à Dakar qui étouffe. KACCOOR BI - LE TEMOIN
MINISTRE OUSMANE DIAGNE UN BRILLANT ET SEDUISANT ORATEUR !
On connaissait jusque-là Ousmane Diagne comme étant un courageux procureur de la République. Un procureur qui étalait toujours son talent et sa témérité dans ses réquisitoires. Hier à l’Assemblée nationale, le peuple sénégalais a découvert une autre facette d’Ousmane Diagne, ministre de la Justice et garde des Sceaux. Autrement dit, un ministre de la République doublé d’un droit-de-l’hommiste hors pair. En tout cas, « Le Témoin » a constaté que lors du vote du projet de loi créant la Commission nationale des droits de l’homme (Cndh), le ministre de la Justice Ousmane Diagne a montré aux députés qu’il était bien dans son domaine. En sa qualité de bon orateur qui sait longuement écouter et capter attentivement, le ministre Ousmane Diagne a prouvé aussi qu’il sait répliquer et convaincre avec éloquence. « Quand on parle de droit, les justiciables doivent rester bouche bée » disait feu Procureur François Diouf dans ses réquisitoires lors d’un procès contre « Le Témoin », votre quotidien préféré. Eh bien hier, à l’Assemblée nationale, les députés sont presque restés bouche bée lorsque le ministre Ousmane Diagne parlait de Droits de l’Homme. Une matière dans laquelle, il est vrai, la plupart des députés — surtout ceux de Benno — ne connaissent pas grand-chose !
OUAGOU-NIAYES EN DEUIL MBAYE DIOP S’EN EST ALLE !
Notre ami et sympathique doyen Haj Mansour Mbaye est en deuil. Il a perdu l’un de ses fils prodiges en l’occurrence Abdoulaye Babacar Mbaye alias Mbaye Diop Fary, agent de banque (Bhs). Décès survenu le dimanche 09 septembre 2024 à Dakar suivi de l’enterrement, hier, à Tivaouane où le défunt se préparait déjà à accueillir ses amis et anciens collègues de service (il a pris sa retraite en début d’année) pour le Maouloud. Juste pour dire que le décès de Mbaye Diop a été brutal puisqu’il n’a jamais été apparemment malade. D’où la douleur et la consternation qui ont assommé tout le quartier de Ouagou-Niayes. En service à la Banque de l’habitat du Sénégal (Bhs), Mbaye Diop était un agent très connu et apprécié pour son amabilité et sa disponibilité à l’endroit de la clientèle. Durant toute sa longue carrière à la Bhs, Mbaye Diop s’est toujours montré disponible à l’endroit de la clientèle. Il était d’une courtoisie si exquise et d’une telle disponibilité que le directeur général avait fait de lui le chargé des relations publiques en plus de ses responsabilités au service de monétique. C’est vraiment un très grand Monsieur, un homme bon et généreux, qui s’en est allé rejoindre le paradis du Seigneur. « Le Témoin » quotidien profite de cette douloureuse circonstance pour présenter ses condoléances à Haj Mansour Mbaye et sa famille ainsi qu’à l’ensemble des membres de la Jeunesse amicale de Ouagou-Niayes (Jaon).
CONSEIL DES MINISTRES CE MARDI
Le Conseil des ministres qui se tient traditionnellement les mercredis aura lieu exceptionnellement ce mardi sous la présidence du chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye. Selon nos sources, ce changement s’explique par le calendrier réaménagé du chef de l’Etat qui va séjourner à Tivaouane ce jeudi pour les besoins du gamou prévu dans la nuit du dimanche 15 septembre au lundi 16. Le président Diomaye Faye rentre d’un séjour en Chine où il participait pour la première fois à un sommet Afrique-Chine. On va épier le communiqué du Conseil des ministres qui pourrait déboucher sur de grandes annonces. Surtout depuis la Chine, il a été annoncé une déclaration en direct du président de la République sur les questions de l’heure dès son retour dans ce pays. On attend la suite des événements.
ABDOULAYE SAYDOU SOW «JE NE CHERCHAIS PAS A FUIR»
Entre les anciens dignitaires et les nouveaux tenants du régime, cela sent le début d’un règlement des comptes. Après l’affaire Lat-Diop, voilà que Abdoulaye Saydou Sow a été interdit de sortir du pays. En tant que deuxième vice-président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), il devait se rendre au Burundi pour le match de l’équipe nationale du Sénégal. Il a été bloqué à l’aéroport de Diass par la police des frontières. Très courroucé par cette interdiction de sortie, l’ancien ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow a choisi hier la permanence de l’APR pour s’expliquer. «Avec mon passeport simple, je suis parti en Thaïlande et dans d’autres pays. Si je voulais fuir, je n’allais pas revenir et pis, comment puis-je m’enfuir étant dans la délégation officielle de la fédération sénégalaise de football ? C’est absurde» dira-t-il. Poursuivant il raconte que «c’est un lieutenant de la police qui m’a interpellé à l’embarquement pour m’annoncer une interdiction de sortir du territoire. Ce n’est pas vrai, je n’ai pas cherché à fuir. Je me battrai politiquement jusqu’à la dernière minute. Mon honneur et mon engagement ne seront jamais bafoués. On peut me manquer de respect, on peut essayer de m’humilier, on peut essayer de toucher ma dignité, mais ils ne toucheront jamais mon honneur, mon engagement au service du pays » prévient Abdoulaye Seydou SOW.
INTERDICTION DE SORTIE DES DIGNITAIRES DE L’ANCIEN REGIME LA COLERE DES AVOCATS «REPUBLICAINS»
Le collectif des avocats « républicains » dit constater avec regret « une régression des droits humains et de la liberté d’expression au Sénégal ». Me Amadou Sall et ses confrères républicains estiment que « les arrestations jugées arbitraires se multiplient ainsi que la violation des libertés individuelles et la libre expression garantie par la Constitution et les lois ». En sus, note le communiqué des avocats « républicains », « des tentatives de bâillonnement de la presse privée, indépendante et libre, des reconductions de l’aéroport de citoyens sénégalais dont le seul tort est d’avoir appartenu au régime sortant ». Ces interdictions systématiques de sortie du territoire constituent une mesure illégale, injuste et sont manifestement attentatoires à la liberté fondamentale d’aller et de venir, mère de toutes les libertés. « Une mesure d’une extrême gravité, ordonnée par le gouvernement et mise en exécution, sans discernement, par la police des frontières est une violation flagrante des droits de ces citoyens contre lesquels, à ce jour, aucune poursuite judiciaire n’a été engagée et par voie de conséquence ne font l’objet d’aucune mesure judiciaire d’interdiction de territoire », indique Me Amadou Sall dans le communiqué. Les avocats « républicains » dénoncent aussi des actes « anti-démocratiques, despotiques et arbitraires sans fondement juridique ». Ils promettent, dans l’immédiat, « engager toutes les actions juridiques et judiciaires nécessaires pour mettre fin à ces pratiques qu’ils qualifient de totalitaires d’un autre âge, injustes et dangereuses et qui incarnent, malheureusement, le symbole d’un État de droit malmené et à l’agonie »
INTERDICTION DE SORTIES ALIOUNE TINE N’EST PAS D’ACCORD
Les anciens dignitaires du régime précédent peuvent compter sur le soutien du droit-de-lhommiste Alioune Tine. Le vétéran de la cause des droits de l’homme n’est pas d’accord dans la méthode employée par les nouvelles autorités pour la reddition des comptes. Il dit ne pas approuver la toute récente décision d’interdire Abdoulaye Saydou Sow de sortir du territoire national. Selon le fondateur de Afrikajom Center, seul un juge devrait ordonner la rétention de Abdoulaye Sow sur le territoire national. Pour lui, l’exécutif devrait régler d’autres problèmes plus importants. «La Reddition des comptes dans le contexte du Jub, Jubal, Jubanti, correspond à une forte attente des citoyens sénégalais, elle doit absolument être menée avec succès. Pour cela, il faut respecter les droits fondamentaux des personnes suspectées qui ont droit à la présomption d’innocence et ont également droit à la défense», a-t-il écrit. Alioune Tine d’ajouter : «Il faut également respecter les procédures et éviter absolument les interdictions administratives de voyager. Seul le juge peut dans ce contexte décider de qui a droit ou non de sortir du territoire national. Il faut transmettre tous les documents utiles et nécessaires au juge, et lui laisser la liberté d’apprécier ou de parler de ces dossiers. L’exécutif a d’autres chats à fouetter, notamment le bien-être et le tawfeex des Sénégalais ».
KARIM WADE REAPPARAIT DE NOUVEAU
Disparu des radars depuis quelques temps, Karim Wade a réapparu subitement sur la scène publique à travers les réseaux sociaux. Le candidat recalé à l’élection présidentielle de mars dernier a posté un message d’encouragement à la Fédération des Femmes du Pds et aux jeunes de l’UJTL. « Bravo à la fédération des femmes du parti, menée par Fatou Sow, pour leur formidable mobilisation lors de l’assemblée générale du 17 Août ! Un grand merci également à Franck Daddy Diatta et Fatima Lo, respectivement SG de l’UJTL et de la jeunesse féminine, pour leur engagement exemplaire et la mobilisation de ce samedi 7 Septembre», a écrit le fils de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade. Karim Meissa Wade reste encore flou sur son retour au bercail. Pourtant sur cette question, surtout avec l’annonce de la prochaine dissolution de l’Assemblée nationale et des législatives à venir, des internautes ont interpellé le fils de Me Wade.
LE COMMISSAIRE KEÏTA EN PRISON
L’ex-commissaire de police Cheikhna Keïta a passé hier sa première nuit en prison. En garde-à-vue depuis vendredi, il a été placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République. L’ancien directeur de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles. Le président du mouvement Force Doolél Askanwi est aussi poursuivi pour offense au chef de l’Etat. En effet, l’ancien flic avait fait des commentaires sur une supposée bagarre entre le président de la République et le Premier ministre au palais présidentiel. Le Procureur de la République a confié son dossier à un juge d’instruction. Ce qui veut dire que l’ancien commissaire pourrait rester sous les barreaux pendant 6 mois.
CE PARTI NE SERA PAS UN RASSEMBLEMENT D’IDEES DEJA VUES
Cheikh Oumar Anne, président du Comité d’Initiative du parti « Nouvelle responsabilité » a pris la parole, lors du lancement de leur parti, pour informer « nous ne sommes pas ici simplement pour participer à l’élan de la scène politique ...
Cheikh Oumar Anne, président du Comité d’Initiative du parti « Nouvelle responsabilité » a pris la parole, lors du lancement de leur parti, pour informer « nous ne sommes pas ici simplement pour participer à l’élan de la scène politique, mais pour répondre à une demande pressante et sincère du peuple sénégalais, qui a soif de renouveau. Oui, chers compatriotes, ce n’est pas un parti de plus que nous nous apprêtons à fonder, mais une véritable force de changement. Une force qui se veut le porte-étendard d’une vision claire, limpide et profondément ancrée dans les réalités de nos concitoyens », a-t-il dit. Avant de poursuivre : « Cette journée symbolise le lancement d’une dynamique inédite, portée par un homme d’une rare envergure, un homme que vous connaissez tous et qui, au fil de ses nombreuses années de service, a su gagner l’estime, la confiance et le respect de tout un peuple. Le président Amadou Ba. C’est sous sa direction éclairée que nous posons aujourd’hui les fondations d’un parti profondément enraciné dans les aspirations des Sénégalaises et des Sénégalais. Un parti qui, je l’affirme avec force, saura écouter, agir et être au cœur des préoccupations de notre nation. Permettez-moi de saluer ici l’ensemble des membres de ce Comité d’Initiative. Ces femmes et ces hommes, choisis pour leur compétence, leur intégrité et leur amour indéfectible pour le Sénégal, représentent la diversité et la richesse de notre peuple. Leur engagement est le reflet d’une volonté collective de faire face aux défis que traverse notre pays avec courage et lucidité. Ensemble, nous œuvrons sans relâche pour préparer le cadre qui permettra, au moment venu, la naissance officielle de cette nouvelle entité politique. Ce parti, nous le construirons pas à pas, avec méthode, rigueur et sagesse ».
Il ajoute : « nous sommes conscients de la responsabilité qui pèse sur nos épaules. Le Sénégal traverse une période où les enjeux sont immenses. Et partout, des voix s’élèvent pour réclamer un leadership à la hauteur des attentes. Et c’est ici que le peuple s’est tourné vers Amadou Ba, l’homme dont le parcours et l’expérience parlent d’eux-mêmes. Cette initiative que nous lançons aujourd’hui est avant tout celle du peuple. Elle répond à une forte demande des Sénégalaises et des Sénégalais, qui, face à l’incertitude et à la crise, se sont tournés vers Amadou Ba, convaincus qu’il est l’homme de la situation. Ils voient en lui la personne capable de redresser notre pays, de le remettre sur la voie de la prospérité, de la paix sociale et du progrès partagé. Ce parti ne sera pas un rassemblement d’idées déjà vues. Il sera bâti sur des principes fermes et inébranlables de transparence, d’intégrité et de service à la nation. Nous sommes aujourd’hui à un carrefour crucial de notre histoire, et ce parti que nous allons fonder ensemble aura pour mission de guider notre nation vers un avenir meilleur ».
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE MARDI 10 SEPTEMBRE 2024
Baadoolo - Remplacez les 3J par Sopi ou la patrie avant le parti…
Jub-Jubeul-Jubbanti est bon. C’est ambitieux. C’est sexy pour la com’. Mais, sommes-nous dans la République des 3J ? C’est tout de même un slogan d’un parti ou d’une coalition. Sénégal dou yeufou kenn. C’est simple : Si Wade avait mis dans nos cachets et timbres «Sopi»... Si Macky l’avait remplacé par «la patrie avant le parti»... Plus éloquent encore, lorsque Dem dikk a pris les couleurs bleu et jaune du Pds, puis marronbeige de l’Apr, c’était aussi scandaleux. Lou nieupp bokk, nieupp yem si !
Plainte de Pape Abdoulaye Touré devant le parquet Antoine Diome, Pape Malick Ndour, Général Moussa Fall visés
Pape Abdoulaye Touré a porté plainte contre les anciens ministres Antoine Diome et Pape Malick Ndour, ainsi que contre le Général Moussa Fall et un gendarme nommé chef Sow. Il a saisi le parquet du tribunal de Grande instance hors classe de Dakar pour «séquestration, enlèvement illégal, traitements inhumains cruels et dégradants, actes de tortures et de complicité de tortures, injures publiques, arrestation illégale, coups et blessures volontaires, tentative d’assassinat et voie de faits».
Abdoulaye Sow empêché de voyager avec l’équipe du Sénégal Alioune Tine sermonne Diomaye et Sonko
La décision du gouvernent d’interdire à certaines autorités de l’ancien régime de sortir du territoire n’agrée pas le fondateur de Afrikajom Center. Pour Alioune Tine, «seul un juge devrait ordonner la rétention de Abdoulaye Sow sur le territoire». Membre de la société civile, il a indiqué que l’Exécutif devrait régler d’autres problèmes plus importants. «La reddition des comptes dans le contexte du Jub, Jubal, Jubanti, correspond à une forte attente des citoyens sénégalais, il doit absolument être mené avec succès. Pour cela, il faut respecter les droits fondamentaux des personnes suspectées qui ont droit à la présomption d’innocence et ont également droit à la défense», a-t-il écrit. Selon lui, «il faut également respecter les procédures et éviter absolument les interdictions administratives de voyager».
Mention de «Jub-Jubal-Jubanti» sur des documents administratifs - Abdoul Mbaye dénonce
L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a dénoncé, hier, le slogan du Parti Pastef sur les documents administratifs, comme révélé par Le Quotidien. Sur le réseau social X, le leader du parti politique Act a indiqué que la mention «Jub-JubalJubanti» n’a pas sa place sur les documents. «J’ai dénoncé en son temps le ‘’beige et marron’’ envahissant les logos et le bien public. Il faut aussi rappeler aujourd’hui que le ‘’Jub-Jubal-Jubanti’’ n’a pas sa place sur les documents administratifs. Respectons la République, la Patrie et la diversité de notre Nation», a écrit Abdoul Mbaye.
Des gendarmes autour du domicile de Cheikh Oumar Hann Le camp de Amadou Ba fustige une surveillance «illégale»
C’est par la bouche de Oumar Sow que le camp de Amadou Ba a dénoncé hier la présence de forces de l’ordre aux alentours du domicile d’un de leurs compagnons, en l’occurrence Cheikh Oumar Hanne. Face à la presse, l’ancien ministre conseiller à la Présidence s’est indigné du stationnement de véhicules de la gendarmerie aux abords du domicile de l’ancien ministre de l’Éducation nationale, situé près de l’aéroport Léopold Sédar Senghor. «La présence de ces forces de sécurité devant le domicile de l’un des nôtres est tout simplement inacceptable. Nous sommes dans un État de droit, et ce genre d’agissements ne peut que ternir l’image de nos institutions. Nous demandons des explications immédiates», a-t-il exigé en indexant le pouvoir en place. Jugeant la mesure «illégale et inopportune», Oumar Sow a aussi indiqué que c’est parce que le domicile de Cheikh Oumar Hanne sert de quartier général pour les partisans d’Amadou Ba mobilisés pour lancer le nouveau parti politique de ce dernier que son compagnon est devenu une cible du régime.
Convention de partenariat - La Cdc et la Sn Poste mutualisent leurs forces
La Caisse des dépôts et consignations (Cdc) et la Société nationale La Poste mutualisent leurs forces. Les deux institutions ont signé, le 30 août 2024, une convention de partenariat qui vise à définir un cadre de collaboration mutuellement avantageux. La Cdc et la Sn Poste (Postfinances), qui sont déjà liées à travers un protocole spécifique, ont décidé d’identifier plusieurs axes stratégiques de collaboration, à travers notamment la mobilisation de l’épargne et le développement de projets économiques d’intérêt général. Il s’agira, entre autres, de procéder à la «régularisation et l’inscription du patrimoine foncier et immobilier de la Sn La Poste à son nom», à la «valorisation et la rentabilisation du patrimoine foncier et immobilier de Sn La Poste» au «montage, à la structuration et au financement de projets immobiliers» mais aussi à la «transformation institutionnelle de Postfinances en Banque postale». A cet effet, le Directeur général de la Sn La Poste, Maguette Kane, s’est réjoui de la «diligence» et du «pragmatisme» du Dg de la Cdc, Fadilou Keita, pour sa réactivité aux instructions du Chef de l’Etat invitant la Cdc à accompagner La Poste qui traverse une situation difficile.
AMADOU BÂ DÉVOILE SA VISION POLITIQUE « NOUVELLE RESPONSABILITÉ »
Arrivé 2e lors de la présidentielle de mars 2024, l'ancien Premier ministre a fait son come back politique. Dans un discours centré sur la paix et le dialogue, il a appelé à une approche inclusive pour relever les défis du Sénégal.
Amadou Bâ, arrivé deuxième lors de la présidentielle de mars 2024, a tenu une déclaration publique à ses militants et responsables politiques au King Fahd Palace, marquant son retour sur la scène politique. L’ancien Premier ministre a profité de cette occasion pour dévoiler sa nouvelle vision politique, appelée « Nouvelle Responsabilité ».
Dans son discours, Amadou Bâ a souligné les défis et les drames que traverse le Sénégal, insistant sur la nécessité d’assurer la paix, la sécurité, et la sûreté. Il a rappelé que « le Sénégal traverse une période de grandes attentes » et que le moment est venu d’agir avec méthode et discernement.
Affirmant qu’il ne cherche pas à construire un parti seulement pour les élections, il a annoncé son engagement envers une approche inclusive impliquant toutes les couches de la population sénégalaise. « Je souhaite que nous avancions en suivant la démarche de l’écoute et du dialogue », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de consultations pour bâtir un projet collectif.
Le candidat à la dernière élection présidentielle a également insisté sur l’idée que la « Nouvelle Responsabilité » serait plus qu’une simple ambition personnelle, mais un projet collectif au service du pays. Amadou Bâ a appelé à relever les défis avec les différentes forces républicaines du Sénégal, affirmant que cette nouvelle démarche politique vise à construire une vision partagée pour l’avenir du pays.
INTERDICTION DE SORTIE DU TERRITOIRE, LE COLLECTIF DES AVOCATS RÉPUBLICAINS HAUSSE LE TON
Ces avocats dénoncent une atteinte grave aux droits humains et à la liberté d'expression et condamnent la mesure comme illégale et injuste. Ils prévoient de lancer un combat judiciaire contre ces pratiques qu'ils jugent régressives
L’ancien ministre Abdoulaye Saydou Sow, deuxième vice-président de la Fédération sénégalaise de football, a été interdit de sortie du territoire, alors qu’il devait se rendre au Malawi pour assister au match du Sénégal face au Burundi ce lundi 9 septembre. Ce blocage à l’Aibd a fait jaser et le Collectif des avocats républicains constate avec regret, «une régression des droits humains et de la liberté d’expression au Sénégal». Me Amadou Sall et ses camarades estiment que «les arrestations jugées arbitraires se multiplient ainsi que la violation des libertés individuelles et la libre expression garantie par la Constitution et les lois».
Pour ces avocats de l’ancien régime, ces interdictions «constituent une mesure illégale, injuste et sont manifestement attentatoires à la liberté fondamentale d’aller et de venir». Ils indiquent que «cette mesure d’une extrême gravité, ordonnée par le gouvernement et mise en exécution sans discernement par la police des frontières, est une violation flagrante des droits de ces citoyens contre lesquels, à ce jour, aucune poursuite judiciaire n’a été engagée, et par voie de conséquence ne font l’objet d’aucune mesure judiciaire d’interdiction de sortie du territoire».
Ils ont également évoqué «des tentatives de bâillonnement de la presse privée, indépendante et libre, des reconductions de l’aéroport de citoyens sénégalais dont le seul tort est d’avoir appartenu au régime sortant».
Ainsi, le Collectif des avocats républicains entend engager un combat judiciaire «pour mettre fin à ces pratiques totalitaires d’un autre âge, injustes et dangereuses qui incarnent, malheureusement, le symbole d’un État de droit malmené et à l’agonie».
PLAINTE CONTRE D'ANCIENS MINISTRES DE MACKY SALL POUR TORTURES ET VIOLENCES
L'activiste Pape Abdoulaye Touré a déposé une plainte au parquet de Dakar pour séquestration et tentative d’assassinat, impliquant d'anciens ministres comme Pape Malick Ndour et Antoine Félix Diome. Les faits remontent à juin 2023.
iGFM - (Dakar) Une plainte a été déposée au parquet, contre plusieurs dignitaires du régime de Macky Sall, ce lundi 9 septembre 2024.
Une plainte pour séquestration, enlèvement illégal, violences et voies de fait, actes de tortures et complicité de torture, traitements inhumains, cruels et dégradants, coups et blessures volontaires, arrestation illégale, association de malfaiteurs, tentative d'assassinat et menaces de mort. Voilà ce qu’a déposé Pape Abdoulaye Touré au parquet de Dakar. Cette plainte vise Pape Malick Ndour (ancien Ministre de la Jeunesse), Antoine Félix Diome (ancien Ministre de l'Intérieur) le Général Moussa Fall (ancien chef de la Gendarmerie nationale), entre autres.
«Les faits se sont déroulés le vendredi 2 juin 2023, aux environs de 23h00, dans mon quartier de résidence, Liberté 6 Extension. Alors que je me trouvais dans ce quartier, des nervis se réclamant être des éléments de Pape Malick Ndour, accompagnés de gendarmes en tenue, m'ont sauvagement torturé, agressé, violenté, menacé de mort, proféré des injures envers mes ascendants, et ont tenté de m'assassiner en pointant une arme à feu sur ma tempe», explique-t-il dans sa plainte.
Et à la suite de cette agression, Pape Abdoulaye Touré dit avoir subi deux fractures, ainsi qu'une blessure à la tête, en plus de nombreuses autres lésions sur l'ensemble de mon corps. Il dit s'en être aussi tiré avec un traumatisme psychologique qui a nécessité une consultation psychiatrique.