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16 novembre 2024
IL FAUDRA ATTENDRE LA FIN DE CES MATCHS POUR PARLER DE TECHNIQUE ET DE TACTIQUE
À 24 heures de la rencontre décisive contre le Burundi, comptant pour la 2e journée des qualifications à la CAN 2025, Aliou Cissé, le sélectionneur des Lions, s’est exprimé en conférence de presse avec une volonté affirmée de redresser la barre.
À 24 heures de la rencontre décisive contre le Burundi, comptant pour la 2e journée des qualifications à la CAN 2025, Aliou Cissé, le sélectionneur des Lions, s’est exprimé en conférence de presse avec une volonté affirmée de redresser la barre. Après un match nul décevant contre le Burkina Faso (1-1), Cissé et ses hommes se préparent à un défi encore plus grand, cette fois-ci face à une équipe burundaise en pleine confiance après sa victoire contre le Malawi.
Cissé a reconnu l’importance de cette rencontre pour rétablir la dynamique de l’équipe. « Nous allons vers un match très compliqué, mais c’est dans ces moments-là que nous devons montrer la grandeur de cette équipe, » a-t-il déclaré, soulignant la nécessité pour les joueurs de prouver leur valeur dans les moments difficiles. Conscient des attentes des supporters, le sélectionneur a assuré que l’équipe est prête à tout donner pour les rendre fiers.
Interrogé sur les difficultés d’adaptation de certains joueurs à son système de jeu, Cissé a répondu avec fermeté : « Il faudra attendre la fin de ces matchs pour parler de technique et de tactique. » Il a défendu les choix qu’il a faits en insistant sur la polyvalence de ses joueurs. « Ismaila Sarr a le profil pour jouer piston gauche, tout comme Habib Diarra à droite. Kalidou Koulibaly est un axe central capable de s’adapter. Ce sont de grands joueurs qui peuvent évoluer dans n’importe quel système. »
Malgré la contre-performance lors du premier match, Cissé reste confiant, mais n’a pas caché son respect pour le Burundi : « C’est une très bonne équipe, qui nous donnera certainement les réponses nécessaires. » Connaissant bien la combativité des joueurs burundais, le coach sénégalais sait que la tâche ne sera pas aisée. « Ce sera un match très difficile. Le Burundi est en confiance après sa victoire, mais nous avons l’opportunité de gagner et de rectifier le tir. »
Avec cette rencontre qui se jouera à Lilongwe, au Malawi, les Lions doivent absolument l’emporter pour ne pas compromettre leur parcours vers la CAN 2025. Les attentes sont élevées, tant du côté des supporters que du staff technique. Cissé, avec toute sa détermination et son abnégation, espère bien remobiliser ses troupes pour faire face à l’un des premiers grands défis de cette campagne qualificative.
OPERATION RACHAT POUR LES LIONS
Tenu en échec vendredi par le Burkina Faso (1-1) le Sénégal aborde, ce lundi 9 septembre, sa 2eme sortie à Lilongwé au Malawi face aux Hirondelles du Burundi dans le cadre de la 2e journée du groupe L des éliminatoires de la CAN 2025
Tenu en échec vendredi au stade Abdoulaye Wade par le Burkina Faso (1-1) le Sénégal aborde, ce lundi 9 juillet, sa deuxième sortie. Les Lions affronteront à Lilongwé au Malawi, les Hirondelles du Burundi dans le cadre de la 2e journée du groupe L des éliminatoires de la CAN 2025. Relégués à la 3e place, les Lions auront l’obligation de victoire pour se replacer et garder leur statut de favori.
Neutralisé par le Burkina Faso (1-1) et relégué d’entrée à la 3e place du classement du groupe B des éliminatoires de la CAN 2025, le Sénégal joue sa deuxième rencontre ce lundi 9 octobre. Ce sera contre le Burundi dans le cadre de la 2e journée qu’il affrontera à Lilongwé au Malawi. Une mission de rattrapage et de rachat après une prestation décevante devant leur public. Une équipe du Sénégal qui a montré deux visages. Après une bonne entame, les coéquipiers de Kalidou Koulibaly ont vite été mis en difficulté et rejoint à l’ultime minute par les Etalons. Ce résultat nul (1-1) laisse un goût de cendres au Sénégal, qui espérait débuter cette campagne de qualification par une victoire à domicile. Suite à cette entrée en lice à domicile ratée, les hommes d’Aliou Cissé ont donc l’obligation de rebondir. Les Lions doivent absolument l’emporter pour ne pas compromettre leur parcours vers la CAN 2025. Le sélectionneur Aliou Cissé a tourné déjà la page de cette contre-performance, il aura certainement des ajustements à faire pour les prochains matchs.
Malgré une très petite marge de préparation, Aliou Cissé reste confiant. Il a déjà sonné la remobilisation des troupes afin de répondre aux attentes qui sont grandes aussi bien du côté des supporters que du staff technique. Les joueurs en sont conscients et restent déterminés pour relever le défi d’engranger les trois points et se replacer à la tête du groupe L. Après la sensation créée d’entrée à l’extérieur contre le Malawi (2-3), les Hirondelles du Burundi sont dans un élan et vont tenter de réussir un coup à domicile, quoiqu’ils reçoivent les Lions au Malawi.
Aliou Cissé estime que la rencontre ne sera pas facile. « C’est une très bonne équipe, qui nous donnera certainement les réponses nécessaires. » Connaissant bien la combativité des joueurs burundais, le coach sénégalais sait que la tâche ne sera pas aisée. « Ce sera un match très difficile. Le Burundi est en confiance après sa victoire, mais nous avons l’opportunité de gagner et de rectifier le tir », a-t-il indiqué.
Il faut rappeler que lors deux dernières confrontations, comptant pour les qualifications de la CAN entre 2015 et 2016, les Lions se sont toujours imposés. Grâce à son succès face au Malawi, le Burundi occupe la première place du groupe du groupe L. Le Burkina et le Sénégal sont respectivement la 2e et la 3e place avec 1 point. Le Malawi est 4e avec zéro point.
AYMEROU GNINGUE SONNE L’ALERTE
L’ancien président du Conseil d’administration de Petrosen, Aymérou Gningue qualifie de « chimère » la renégociation des contrats pétroliers et gaziers annoncée par le nouveau régime.
L’ancien président du Conseil d’administration de Petrosen, Aymérou Gningue qualifie de « chimère » la renégociation des contrats pétroliers et gaziers annoncée par le nouveau régime. « Je suis convaincu que dans le microcosme de la gestion de l’industrie pétrolière et des mines de façon globale, on est obligés de passer par la transparence, le Sénégal étant membre de l’ITIE. De 2019 à 2022, six lois ont été votées dans le domaine du microcosme pétrolier gazier et on ne peut pas inventer autre chose. Tenir un certain nombre de discours et de renégociation ne fera que refroidir les investisseurs », a-t-il dit à l’occasion d’une cérémonie tenue dans la commune de Mérina Dakhar dont il a été désigné maire honoraire.
«Je connais bien ce secteur du pétrole où j’évolue depuis 1993 et je vois les efforts qui ont été faits pour faire la promotion de notre bassin sédimentaire. Comment faire appel aux gens pour qu’ils viennent parce qu’on n’avait pas encore trouvé une seule goutte de pétrole, même si on avait du gaz au niveau de Diamniadio. Je sais aussi la trajectoire où on est passés jusqu’à avoir des compagnies qui ont osé venir faire leurs investissements au Sénégal », a ajouté l’ancien maire de Mérina Dakhar.
Selon lui, il ne faudrait surtout pas de décourager les investisseurs. « Dans un pays comme le Sénégal, ce n’est pas la peine de créer des agences de promotion des investissements, si vous découragez les investisseurs qui sont déjà là. La meilleure façon de faire la promotion des investissements, c’est d’encourager ceux qui sont déjà là et qui ont mis leurs billes dans ce pays et ne pas les décourager. Quand vous les découragez, la bouche à oreille va fonctionner et vous vous rendrez compte très rapidement que non seulement vous ne pourrez pas faire bouger les lignes, mais vous risquez de ne pas recevoir de nouveaux investisseurs », a alerté l’ancien président du Conseil d’administration de Petrosen.
Rappelons que le Sénégal avait connu des difficultés lors de la rupture des contrats avec Hydro-Quebec-Elyo et Senelec; Arcelor Mittal et le fer de la Falémé. Sans occulter Kumba Ressources Limited ou notre pays a été contraint de payer 400 milliards à la firme sudafricaine. Aymérou Gningue a aussi profité de l’occasion pour revenir sur les réalisations dans sa commune sous le régime de Macky Sall. « Mérina Dakhar dispose aujourd’hui de plus d’une dizaine de forages équipés et donc la question de l’eau est définitivement réglée. Du point de vue des infrastructures de base, nous sommes aujourd’hui une commune qui a plus de 6 postes de santé équipés, avec des ambulances médicalisées. Nous avons beaucoup fait dans le domaine de l’électrification rurale, des infrastructures routières, de l’éducation, des infrastructures de base. S’y ajoute que nous avons développé depuis très longtemps ce qu’on appelle les fermes agricoles qui sont aujourd’hui au nombre de 25, où s’investissent des jeunes et des femmes », a dit Aymérou Gningue.
Pour rappel, il a annoncé sa démission de la mairie par « convenance personnelle » au mois de mai dernier.
IBRAHIMA NDONG DE LA RTS REMPORTE LE PREMIER PRIX TÉLÉVISION AUX AUB MEDIA AWARDS 2024
L’Union africaine de radiodiffusion (UAR) a annoncé avoir décerné le premier prix magazine télé de ses Medias Awards 2023-2024 au journaliste sénégalais Ibrahima Ndong, de la Radio-Télévision sénégalaise (RTS).
Dakar, 8 sept (APS) – L’Union africaine de radiodiffusion (UAR) a annoncé avoir décerné le premier prix magazine télé de ses Medias Awards 2023-2024 au journaliste sénégalais Ibrahima Ndong, de la Radio-Télévision sénégalaise (RTS).
Ndong a été récompensé pour la production d’un documentaire consacré à un sujet environnemental d’une préoccupation majeure à Dakar, intitulé : ‘’Baie de Hann, une plage en péril’’.
La baie de Hann, qui était une très belle plage, est victime d’une grave dégradation environnementale depuis plusieurs années. Les pouvoirs publics sénégalais tentent de la sauvegarder.
Le jury de la deuxième édition des Medias Awards (radio et télévision) de l’UAR a dévoilé les résultats de ce concours à la fin de la 15e session ordinaire de l’assemblée générale de cette organisation de médias audiovisuels, samedi, à Gaborone, la capitale du Botswana.
Le prix remporté par le journaliste de la RTS est doté d’une récompense 3.000 dollars américains, environ 1,7 million de francs CFA.
Selon des images de l’Union africaine de radiodiffusion, la distinction a été remise à Mactar Silla, l’un des dirigeants de cette organisation et ancien directeur général de la RTS.
Le deuxième prix de la catégorie télévision du concours a été attribué à la chaîne de télévision Canal Algérie, pour un magazine consacré aux Algériens vivant à l’étranger. Elle reçoit une récompense de 2.000 dollars américains, environ 1.182.000 francs CFA.
Fabrice Gérald Somguitma Zongo, un journaliste de la Radiodiffusion Télévision du Burkina Faso, a remporté le troisième prix de la catégorie magazine télé. Il a été récompensé pour le documentaire ‘’Racines : à la découverte du marché de nuit de Soumagou’’. Zongo recevra 1.000 dollars américains, environ 591.000 francs CFA.
Le concours organisé annuellement en vue de la remise des Media Awards de l’UAR sert à ‘’développer la production de programmes radiophoniques et télévisuels africains’’ et à l’adapter aux ‘’évolutions du monde de l’audiovisuel’’.
D’autres prix ont été attribués à des journalistes de radio.
4,55 % DE DEFICIT EN 2024
Le déficit budgétaire de l’État du Sénégal en 2024 a été révisé à 946,9 milliards du Produit Intérieur Brut (PIB), contre une prévision initiale de 840,2 milliards, soit 106,7%. Quant à la pression fiscale, elle est prévue à 19,5 %
Le déficit budgétaire de l’État du Sénégal en 2024 a été révisé à 946,9 milliards du Produit Intérieur Brut (PIB), contre une prévision initiale de 840,2 milliards, soit 106,7%. Quant à la pression fiscale, elle est prévue à 19,5 %
L’année 2024 marque l’entrée du Sénégal dans le groupe des pays producteurs de pétrole et de gaz. Cette production commence dans un contexte de détente des prix des matières premières, notamment le pétrole brut. Grâce au démarrage de la production d’hydrocarbures, le taux de croissance a été revu à 7,3 %, contre une prévision initiale de 9,2 % et une estimation de 4,6 % pour 2023, selon la dernière publication de la Direction de la Prévision et des Études Économiques (DPEE). Cette croissance serait principalement tirée par le secteur secondaire (+16,2 %), et, dans une moindre mesure, par les secteurs primaire (+4,8 %) et tertiaire (+4,9 %). La croissance du PIB hors hydrocarbures passe de 6 % à 4,8 %. Concernant les prix, en 2024, le déflateur du PIB est prévu à 3,6 %, contre 3,9 % en 2023 et 8,7 % en 2022. Cette baisse des prix est liée au ralentissement des cours des matières premières, amorcé depuis 2023.
DÉFICIT BUDGÉTAIRE EN HAUSSE
Initialement prévu à 3,9 % en 2024, le déficit budgétaire a été révisé à la hausse de 0,65 %, soit 4,55 %. Quant à la pression fiscale, elle est prévue à 19,5 %, contre 19,4 % dans la Loi de Finances Initiale (LFI). Concernant la balance des paiements, la situation des échanges avec le reste du monde se traduirait par un déficit du compte des transactions courantes de 2 838,0 milliards en 2024 (soit 13,6 % du PIB), contre 3 488,2 milliards en 2023 (soit 18,9 % du PIB). Cependant, le compte de capital se renforcerait de 143,6 milliards, pour atteindre 264,7 milliards en 2024. Par ailleurs, le solde du compte financier diminuerait de 808,0 milliards. En définitive, le solde global de la balance des paiements devrait afficher un excédent de 106,9 milliards en 2024. Concernant la situation monétaire en 2024, elle serait marquée par une hausse des avoirs extérieurs nets (+106,9 milliards), une progression des créances intérieures de 11,0 %, et une expansion de la masse monétaire de 12,0%.
RISQUES MACROÉCONOMIQUES
L’économie mondiale est confrontée, ces dernières années, à des crises majeures et multiformes liées, principalement, à la crise sanitaire et au conflit russo-ukrainien. Ces événements ne sont pas sans conséquences sur l’activité économique de notre pays. Certains évènements pourraient remettre en question les hypothèses de projection. Au titre des risques internes, la classification en fonction de leur probabilité d’occurrence peut être retenue : une baisse de la production de pétrole et de gaz par rapport au dernier calendrier ou programme de production ; une persistance de l’inflation ; une baisse de la production agricole en liaison notamment avec le volume et la répartition spatio-temporelle de la pluviométrie ; le retard dans la mise en service d’infrastructures de grande envergure à fort impact sur la mobilité.
S’agissant d’une baisse de la production de pétrole et du gaz, les contraintes potentielles sont les suivantes : les risques liés à la situation financière des entreprises pétrolières internationales engagées dans les projets SANGOMAR et GTA ou à un changement de stratégie en termes de gestion de portefeuille ; le risque politique qui pourrait découler d’un changement de paradigme imposé par un nouveau régime occasionnant une modification du calendrier initialement prévu ; et une crise de grande envergure du marché des hydrocarbures marquée par une baisse importante du niveau des prix rendant le démarrage de l’exploitation très peu profitable voire impossible, en rapport avec des pertes insoutenables.
A l’international, les conséquences de la crise entre la Russie et l’Ukraine ainsi que le conflit au moyen orient occasionnent des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement avec une hausse considérable des coûts d’acquisition de certains produits tels que le blé, les produits pétroliers et les matériaux de construction.
En outre, la persistance de l’inflation et le maintien ou la poursuite du durcissement des conditions de financement des économies des pays en développement constituent un risque majeur pour notre économie.
CAN 2025 : ALIOU CISSE PROMET MIEUX FAIRE
Le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, a regretté, dimanche, à Lilongwe (Malawi), la ‘’contre-performance’’ de ses joueurs contre le Burkina Faso, vendredi, à Dakar, et a promis de faire de son mieux pour ‘rectifier le tir’, contre le Burundi
Dakar, 8 sept (APS) – Le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, a regretté, dimanche, à Lilongwe (Malawi), la ‘’contre-performance’’ de ses joueurs contre le Burkina Faso, vendredi, à Dakar, et a promis de faire de son mieux pour ‘’rectifier le tir’’, contre le Burundi, lors de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025.
Les Étalons du Burkina Faso ont tenu les Lions du Sénégal en échec, 1-1, lorsqu’ils jouaient la première journée de ces éliminatoires.
La ‘’contre-performance’’ des joueurs de Cissé a engendré la colère des supporters du Sénégal.
‘’Nous sommes désolés pour ces mauvais résultats à domicile’’
Les Lions vont jouer contre le Burundi, lundi, à Lilongwe, la deuxième journée des éliminatoires de la CAN prévue au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
‘’L’état d’esprit de l’équipe et de l’encadrement est au beau fixe. Nous préparons le match contre le Burundi avec toute l’abnégation et les efforts nécessaires pour un tel match. Nous avons fait une contreperformance à Dakar mais nous avons la possibilité de rectifier le tir’’, a assuré le sélectionneur national du Sénégal.
‘’Ce sera un match compliqué, contre les Burundais, mais c’est dans ces moments que nous devons montrer la grande équipe que nous sommes’’, a ajouté Aliou Cissé lors d’une conférence de presse à Lilongwe.
Cissé dit comprendre la colère des supporters, auxquels il souhaite ‘’faire plaisir’’, lundi.
‘’Nous sommes une grande équipe d’Afrique. Nous sommes respectés en Afrique, grâce à notre palmarès. Lorsque nous prenons des buts à domicile, en fin de match, il est normal que le public ne soit pas content’’, a-t-il dit.
‘’Nous savons ce que nous sommes capables de faire. Nous nous battons pour faire plaisir au peuple sénégalais depuis plus de dix ans. Nous sommes désolés pour ces mauvais résultats à domicile. Nous nous battrons pour leur faire plaisir. J’aime le Sénégal, mon staff aussi l’aime. Nous avons envie de rendre [les Sénégalais] heureux’’, a poursuivi le sélectionneur national.
Critiqué pour son 5-3-2, considéré par de nombreux supporters comme la cause de la contre-performance de vendredi, il soutient que ses joueurs savent bien utiliser ce système de jeu.
Le Sénégal aura ‘’la possibilité de se racheter’’
‘’Ismaïla Sarr a le profil pour jouer comme piston gauche. Habib Diarra a déjà évolué comme piston droit en club […] Il est techniquement bon et peut être un bon contre-attaquant à ce poste. Kalidou Koulibaly, Pape Matar Sarr, Pape Gueye et Idrissa Gana Gueye jouent à leur poste habituel, comme en club’’, a argué Aliou Cissé.
‘’Nous nous attendons à jouer contre une équipe burundaise qui voudra gagner. Ce sera un match difficile mais c’est surtout notre performance qui sera déterminante. Ce sera à nous donner le rythme’’, a dit le défenseur sénégalais Abdou Diallo.
Diallo espère que l’équipe du Sénégal aura ‘’la possibilité de se racheter’’, face aux Burundais. ‘’Nous n’avons pas aimé, mais ce qui est fait est déjà fait’’, a-t-il poursuivi en parlant du match joué contre le Burkina Faso.
‘’Nous n’avons pas d’excuses. Le coach met en place un plan de jeu, et c’est à nous de prendre nos responsabilités […] Notre objectif est de gagner’’, a assuré le défenseur.
ABDELMADJID TEBBOUNE REELU
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a été réélu pour un mandat de cinq ans au premier tour de l’élection présidentielle de samedi en obtenant 94,65 % des voix
Dakar, 8 sept (APS) – Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a été réélu pour un mandat de cinq ans au premier tour de l’élection présidentielle de samedi en obtenant 94,65 % des voix, a annoncé Algérie Presse Service, dimanche.
Il s’agit de résultats provisoires officiels, selon l’agence de presse gouvernementale d’Algérie.
M. Tebboune a réuni 5 millions de voix, soit un taux de 94,65 %.
Il se place nettement devant les candidats Abdelaâli Hassani Cherif et Youcef Aouchiche, qui ont respectivement obtenu 3,17 % et 2,16 %, selon la même source.
Vingt-quatre millions d’électeurs algériens étaient appelés à élire le président de la République parmi les trois candidats.
UNE VIE DE MISERE, LE FLEUVE GAMBIE MENACE PAR LA POLLUTION APRES LA FALEME
La route qui mène à Sabadola, en passant par Khossanto, Bambarading, Mama Kono, Bambaraya est non revêtue. Elle est poussiéreuse et la latérite rouge finit par «défigurer» ses usagers.
La vie dans les sites d’orpaillage dans le département de Saraya, région de Kédougou, n’a rien d’attirant. En plus du calvaire qu’est l’accès aux soins sanitaires et l’impraticabilité des routes, les populations sont dans une vulnérabilité économique dantesque. A cela s’ajoutent les conséquences de l’activité d’orpaillage dans cette zone frontalière avec le Mali sur l’environnement et les cours d’eau. Après la Falémé fortement polluée, le fleuve Gambie est aussi menacé par l’orpaillage. L’usage de métaux lourds comme le cyanure et le mercure par les orpailleurs installés dans la zone de Tomboronkoto fait naître des inquiétudes.
Département de Saraya, commune de Khossanto, l’or ne fait pas que des heureux. Même si l’orpaillage est la principale activité des populations, la recherche de ce métal précieux s’accompagne d’une vie de pitance. Le manque d’hygiène est la condition (de vie) la mieux partagée. Pis, l’enclavement des villages, est une réalité dans toute la zone.
La route qui mène à Sabadola, en passant par Khossanto, Bambarading, Mama Kono, Bambaraya est non revêtue. Elle est poussiéreuse et la latérite rouge finit par «défigurer» ses usagers. Ils sont maquillés par la poussière et les moyens de locomotion sont précaires. Avec des motos et/ou de tricycles à bord desquels les humains se sont substitués aux bagages, les orpailleurs reviennent des «diouras» (site d’orpaillage en langue locale), la fatigue bien visible sur les visages.
DÉNUEMENT TOTAL DE LA POPULATION ET ENFER DE L’EVACUATION SANITAIRE DES FEMMES ENCEINTES
Le village de Bambaraya, niché à la frontière malienne, subit les affres de cet enclavement. Il n’y a pas de poste de santé, l’eau potable n’y coule pas. Seuls les puits abreuvent les habitants, les forages étant en panne depuis belle lurette. Les risques liés à l’évacuation des malades, surtout les femmes enceintes, sont réelles. Ces dernières sont exposées aux secousses d’une route non revêtue au cas où les «sagesfemmes de circonstance» ou «matrones», ces vieilles dames (qui assistent les femmes enceintes à terme), n’arrivent pas à les faire accoucher. La case de santé n’est pas équipée et n’a aucun personnel de santé.
BAMBARAYA S’ACCROCHE TOUJOURS À «KIESTA», UN SITE OBJET DE CONTESTATION DEPUIS L’ANNÉE DERNIÈRE
Les tâches ménagères se font aux berges des cours d’eau, avec le moindre respect des règles d’hygiène. Ici, les populations réclament «Kiesta», un site d’orpaillage traditionnel ou «dioura» repris par une entreprise minière installée à côté et qui dit détenir un permis d’exploitation, relèvent les habitants. Selon le président des orpailleurs («diouratiguis») régionaux, Lamine Cissokho, «huit sites d’orpaillage traditionnel ont été pris aux habitants. Et il ne leur reste que «Kiesta», l’objet de la contestation qui date de l’année dernière. Le site d’orpaillage mobilise tout le village. Il est un legs. Mieux, le village le désire parce que confronté à un rétrécissement de son périmètre d’activité».
Ancien chef de village, Demba Cissokho évoque avec nostalgie la période où ils n’avaient pas de limites dans leur territoire. A travers un récit qui parcourt le temps, il regrette ses terres perdues et le fait que «Kiesta» est en phase de leur échapper. A Bambaraya, les populations rencontrées ne prévoient aucune reconversion. «L’agriculture ne se fait que pendant la saison des pluies», soulignent-ils. Et l’élevage n’y est plus possible à cause de la forte destruction de l’environnement. «Nos animaux consomment de la cyanure ou du mercure. On ne peut pas aussi les garder parce qu’ils tombent dans les trous des orpailleurs», soutient Demba Cissokho.
Boucary Cissokho, étudiant en Master dans une école privée d’enseignement supérieur de Dakar est retourné à l’orpaillage. Un gagne-pain qui lui a permis de payer une formation au Maroc. Le site litigieux, dont ordre a été donné par l’Etat de la suspension de toute activité, est exploitée par la société minière.
EXPROPRIATION DE TERRES CULTIVABLES POUR DES PERMIS MINIERS, NON-RESPECT DU CODE DU TRAVAIL…
Autre localité, même misère. A Khossanto, la situation n’est guère reluisante. Cette commune au cœur de l’exploitation aurifère présente un visage hideux. La poussière est l’identité de ses habitants. «A chaque fois qu’on sort d’ici pour aller quelque part dans la région, on nous reconnait», se désole Demba Cissokho.
Une sous-traitance, des heures de travail non respectées et un salaire dérisoire sont les principaux griefs des jeunes rencontrés. Âgé de 28 ans, Samba Ly Cissokho vient d’être licencié par l’entreprise où il travaillait. Tout ce qu’il brandit comme preuve est un contrat non visé par l’Inspection du travail et de la sécurité sociale et qui rémunère le travail de douze heures par jour à 150.000 francs CFA. Ses arriérées de salaire n’ont été épongées qu’après la visite du ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop
A Khossanto, les jeunes n’ont plus confiance en la Commission de recrutement qui n’est pas consciente, disent-ils, «de l’ampleur du chômage». La visite à Khossanto nous a menés à la rencontre de Dado Dagnokho. Âgée d’une soixantaine d’années, elle se désole de l’oisiveté de ses trois enfants, tous des orpailleurs au quotidien incertain. Ils sont sous la tutelle d’un frère enseignant.
Cap sur Mama Khono. Ici également, les habitudes quotidiennes sont aussi identiques. Non employabilité des jeunes, des terres cultivables prises aux habitants au profit de l’exploitation aurifère, des structures sanitaires inexistantes, rythment le quotidien des populations.
LE FLEUVE GAMBIE AUSSI MENACÉ PAR L’ORPAILLAGE
Non loin de Tomboronkoto, des villages sont impactés par l’orpaillage. Depuis quelques années, une entreprise condamnée pour orpaillage illicite dans le Parc National du Niokolo-Kaba s’y est déplacée et travaille en sous-traitance avec des Chinois.
A Tambanoumouya, la présence du métal précieux n’est guère synonyme d’un luxe. Les habitants vivent dans une précarité inouïe. Rares sont les maisons en dur. Le reste n’est qu’un groupe de minuscules cases d’où crèchent des dizaines d’âmes. Une case de santé non fonctionnelle, des routes impraticables à cause des pluies, des femmes livrées à elles-mêmes, c’est le sinistre décor sur place.
Le fleuve Gambie qui longe le village risque de devenir, si l’on en croit les habitants, aussi pollué que la Falémé. L’orpaillage semi-mécanique des Chinois s’y développe à grande échelle. «Pendant la saison sèche, la pollution du fleuve s’accentue. Le jardin villageois qui se trouve à côté est envahi par une eau contaminée», se désole Aly Mangassa, un vieux qui a perdu une grande partie de ses sources de revenus.
A côté de cet orpaillage semi mécanique, l’orpaillage traditionnel des villageois porte atteinte au cours d’eau. «Jusqu’à avril-mai, on avait de l’eau ; maintenant, quelques mois après la saison des pluies, il s’assèche».
TOMBORONKOTO SOUS LA HANTISE D’UNE DÉLOCALISATION DE SES HABITANTS
Le développement de l’orpaillage dans la zone s’est fait en faveur de la dépossession des populations de leurs terres. Selon le vice-président des jeunes de la localité, Waly Cissokho, «plusieurs champs déjà exploités ne sont pas réhabilités. Et c’était des champs d’une grande productivité» agricole.
Et comme si cela ne suffisait pas, à côté des Chinois et des locaux, une entreprise minière a pris une grande superficie à leur localité. «Les jeunes qui y travaillent ne sont limités qu’à (exercer) des activités physiques», trouve Xavier Sara. A Tomboronkoto, les populations sont sous la hantise d’une délocalisation. «Nous attendons qu’on vienne nous déguerpir, mais on ne se laissera pas faire», dit Doudou Dione Dramé, un acteur de développement de Tomboronkoto.
L'AGONIE DORÉE DE LA FALÉMÉ
Malgré un décret présidentiel interdisant l'orpaillage sur les rives du fleuve, l'activité se poursuit sans relâche. Plongée au cœur d'une région où la soif de l'or l'emporte sur la préservation de l'environnement et la santé des populations
La Falémé se meurt. Du fait de l’exploitation traditionnelle de l’or, le fleuve est devenu le réceptacle du mercure, cyanure et du sable extrait des mines d’or à ciel ouvert. L’Etat du Sénégal a pris un décret le 31 juillet dernier pour suspendre jusqu’en 2027 l’exploitation de l’or sur un rayon de 500 m afin de sauver ce cours d’eau. Sur le terrain, aucun signe de respect de la décision de l’autorité n’a lieu. Les populations locales, les Chinois et les autres nationalités qui y travaillent continuent de vaquer tranquillement à leurs occupations. Récit d’une immersion de journalistes et du Forum Civil dans quelques villages environnants du site.
Farading, dans le département de Saraya, au bout d’une route cahoteuse, fait partie des villages qui longent la Falémé. Comme partout dans la zone, l’orpaillage traditionnel est l’activité principale des habitants. Pour y aller, on se perd dans une brousse d’où sortent furtivement de petits singes qui sautillent sur une route très empruntée par les gros porteurs maliens. La vie dans ce village se résume à de petits privilèges. L’eau potable y est un luxe ; la nappe étant fortement été contaminée par l’extraction de l’or. Le déplacement se fait en motos et même les femmes en couche n’y échappent pas. En période de labeur, elles sont transportées à bord de ces moyens de locomotion à Saraya au péril de leur vie. Ce qui doit être un poste de santé n’est qu’une construction à l’arrêt depuis trois ans, nous dit-on. Ici, la vibration des machines destinées à l’extraction de l’or rythme le quotidien villageois. « Le vrombissement des machines détruit nos habitations. Nos constructions ne durent pas », se plaint le chef de village Diatiba Sissoko. La présence de ces outils qui tirent l’eau de la Falémé est attestée par le bruit des moteurs audibles de tout bord. Non loin du village, des ressortissants du Burkina Faso sont à l’œuvre. La moindre présence suspecte les retranche sous les arbres. L’un d’eux tente de motiver leur présence en terre sénégalaise par le terrorisme qui mine leur pays d’origine. Ces hommes ont élu domicile dans la forêt. La défécation à l’air libre atteste de leur présence aux abords de la Falémé. Il faut être attentif pour ne pas marcher dessus dans sa marche pénible vers le cours d’eau. Mamadou, le chef d’équipe, explique : « je suis resté ici pour gagner ma vie et avoir de quoi survivre. Je travaille pour le compte d’un propriétaire sénégalais ».
Juste à côté d’eux, de jeunes Sénégalais assurent la surveillance d’un périmètre. Un Chinois sous la garde de ses deux chiens fait la ronde. Il est dans l’exploitation semi-mécanisée de l’or et continue ses activités. « Cela fait trois ans que nous vivons ce problème ; des Chinois exploitent l’or avec la complicité de Sénégalais. Ils n’ont que quelques permis dans la Falémé et profitent de ces documents pour étendre leurs activités. Vous avez remarqué que, jusqu’à présent, ils n’ont pas arrêté les travaux », se désole Bamba Diango, un jeune de la contrée. Dans cette partie du Sénégal, les animaux ne survivent plus du fait de la forte teneur de produits toxiques recensée dans la zone. Leurs propriétaires sont obligés de les déplacer vers d’autres lieux. « L’eau de la Falémé est contaminée. Si les animaux la boivent, ils meurent», raconte-t-il. Bamba Diango fonde beaucoup d’espoir dans la décision d’interdiction prise par l’Etat et souhaite la mise en place de comités villageois pour la surveillance.
Moussala, ville frontalière avec le pays, subit fortement les conséquences de l’exploitation. « Les orpailleurs continuent leur activité, y compris les nationaux. On fait des patrouilles et des saisies d’outils de travail, mais nous sommes confrontés à une réticence sourde », dit une source sécuritaire. Dans cette zone, l’orpaillage est la seule activité des populations. Tout tourne autour de l’or. La non-interdiction de l’orpaillage traditionnel en territoire malien compromet la volonté sénégalaise de sauver la Falémé.
Au village de Kolïa, dans la commune de Bembou, la Falémé est juste derrière les concessions. La montée de son niveau à cause de la forte pluviométrie, a causé une inondation cette année. Du fait de l’ensablement causé par les activités aurifères, le niveau du fleuve est souvent en hausse. Koïla se sent plus Malien que Sénégalais. Les denrées alimentaires s’achètent au Mali. Le village n’a pas de structure sanitaire et la population se soigne au Mali. Le poste de santé de Moussala voisin ne peut pas satisfaire la forte demande. Pis, le village n’a pas de réseau téléphonique.
Dans ce village aussi, le décret interdisant l’exploitation de l’or n’est pas respecté. « Le travail continue et ce n’est pas seulement dans le village. C’est décevant que le président de la République prenne un décret que les gens ne respectent pas », s’insurge Kama Dansokho qui impute toute la responsabilité à l’extraction semi-mécanique des Chinois. Toutefois, un petit tour sur le site d’exploitation nous permet de nous rendre compte que les Chinois ne sont pas les seuls coupables. Le matériel d’exploitation s’y étale à perte de vue, des sillons sont creusés pour le drainage de l’eau vers le fleuve. Les machines continuent de fonctionner. Les auteurs de ce désordre ne sont autres que les populations locales et les exploitants de la sous-région.
Pour rappel, le 31 juillet 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye, Faye a décrété la suspension jusqu’au 30 juin 2027, pour nécessité de préservation de l’Environnement, de protection de la santé des populations et de sécurisation de la zone frontalière, toute opération minière ou délivrance de titre minier autour de la rive gauche du fleuve de la Falémé sur un rayon de cinq cents (500) mètres. Mieux, il a été décidé aussi que toute infraction aux prescriptions du présent décret est passible de sanctions prévues par la législation et la réglementation en vigueur. Le ministre des Forces armées, celui de l’Intérieur et de la Sécurité publique, leurs homologues de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement et le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires procèdent, chacun en ce qui le concerne, à l’exécution.
Plus d’un mois après cette décision, la réalité du terrain est que l’orpaillage traditionnel continue de plus belle. Aucune volonté de se plier à l’obligation de l’Etat n’est notée. La quête du métal précieux se poursuit avec ses effets dévastateurs sur l’environnement et la santé des populations sans aucune dissuasion.
LA HANTISE DES PARENTS
La rentrée scolaire arrive à grands pas. Face à la cherté du coût de la vie, la rentrée scolaire est une hantise pour certains parents d’élèves
Face à la cherté du coût de la vie, la rentrée scolaire est une hantise pour certains parents d’élèves. Entre les frais d’inscription, les fournitures scolaires, le transport, entres autres dépenses, ils ne cachent pas leur inquiétude. Ils invitent le gouvernement à soutenir la population.
La rentrée scolaire arrive à grands pas. Chez certains parents d’élèves, la fin des vacances déclenche une certaine inquiétude. Et pour cause, l’achat des manuels scolaires, les frais d’inscription, cartables, l’achat des fournitures et parfois des uniformes d’école, ne sont pas chose aisée, surtout dans ce contexte de cherté du coût de la vie. Trouvée au marché Arafat de Grand Yoff, cette mère de famille du nom de Coumba Diop ne cache pas son stress. « Tout est devenu cher, ces dernières années. A voir comment il est aujourd’hui difficile de nourrir même une petite famille, qu’en est-t-il pour la famille qui a beaucoup d’enfants ? C’est pourquoi quand la rentrée scolaire approche, ça me stresse. J’ai trois enfants, l’un est au collège, les autres sont au lycée. Ils attendent tout de moi parce que leur père est décédé. Je m’efforce de gérer leurs études avec le peu que je gagne avec la vente de poissons mais tout le monde n’est pas sans savoir que les temps sont durs », dixit la mère de famille.
A quelques encablures d’elle, se trouve Ousmane Diallo, vendeur de légumes. Lui aussi embouche la même trompette en cette veille de rentrée scolaire. « J’ai six enfants, certains à l’école primaire, les autres au collège. Il leur faut des fournitures, des sacs et parfois même des vêtements sans oublier les frais d’inscription. Comme chaque année, la prochaine rentrée scolaire sera également très difficile pour moi. Il faut que le gouvernement soutienne les parents », martèle le père de famille.
Venue se ravitailler en poissons, Ndickou Faye, mère de trois élèves, abonde dans le même sens que les autres. « Je ne peux même pas dire la somme exacte que je dépense pour mes enfants pour chaque année scolaire. C’est très difficile dans ce contexte de conjoncture économique parce que le loyer est là, les factures d’eau et d’électricité sont là. C’est stressant, je vous assure mais Dieu merci. Il faut juste prier pour que les enfants réussissent dans leurs études. Le cas échéant, on va oublier tout l’argent qu’on a investi sur eux même si tout le monde sait que trouver de l’emploi est aussi un autre problème au Sénégal », indique cette assistante de direction dans une société de la place. Nos interlocuteurs sont d’avis que les dirigeants doivent avoir une certaine compassion pour les Sénégalais. « On en a marre de la politique qui ne finit pas dans ce pays, je demande au gouvernement de s’attaquer aux priorités. C’est mieux », déclare Ousmane Diallo.
Depuis quelques années, les parents d’élèves se plaignent de la «cherté» des frais d’inscription. C’est pourquoi l’année dernière, le gouvernement avait décidé de la baisse de ces frais. Entre autres mesures prises, on notait les frais d’inscription gratuits pour l’Elémentaire et le Préscolaire dans le public. Pour le Moyen et Secondaire dans le public, ils sont fixés à 3.000 FCFA, avec un plafond maximum de 5000 FCFA. Lequel devra être autorisé par le Conseil d’administration de l’école. Pour l’enseignement privé, une baisse de 10% était effectuée sur les frais de scolarité. Ils s’élèvent respectivement, pour le Préscolaire, l’Elémentaire, le Moyen et le Secondaire, à 2500 FCFA, 3000 FCFA, 4000 FCFA et 5000 FCFA. Ce qui avait été salué par les parents d’élèves.