Le chavirement d'une pirogue fait 4 morts et plus de 80 disparus
Ce dimanche, une pirogue remplie de migrants a quitté le quartier Tefess de Mbour pour les côtes espagnoles. Après avoir pris cap, l’embarcation qui n'était pas en bon état commençait à prendre de l'eau. Le capitaine de la barque a décidé de faire demitour. Après avoir parcouru 4 à 5 km dans la mer, la situation s'est empirée et les migrants se sont mis d’un côté ce qui a provoqué le renversement de la pirogue. Vers 17h, des pêcheurs qui passaient sur les lieux du drame ont aperçu des rescapés etles ont récupérés avant d'appeler les éléments de la brigade des sapeurs-pompiers. Les soldats du feu se sont déplacés sur les lieux trente minutes plus tard. Les recherches leur ont permis de récupérer 4 corps dont celui d'une femme. Jusqu’au moment où ces lignes sont écrites les recherches se poursuivent sur les lieux de l’incident avec l'appui de la marine nationale sénégalaise pour retrouver des migrants. Au moins il y avait plus de 80 candidats à l’émigration. Pour le moment, 4 corps sont retrouvés en plus des trois rescapés. Seulement, il nous revient que des migrants, notamment des pêcheurs, ont pu rejoindre le large. Le nombre reste à déterminer. On y reviendra en détail
Levée de boucliers contre Augustin Tine
Malgré le point de presse qu’il avait récemment tenu pour apporter des précisions et rejeter toute idée de céder des terres de Fandène, la levée de boucliers se poursuit contre Dr Augustin Tine, Maire de ladite localité. A l’origine de la colère des populations de la commune, sa sortie à la rencontre décentralisée à Thiès de l’Association des maires du Sénégal (AMS). Sur la question d’un éventuel élargissement du périmètre de la ville de Thiès sur la commune de Fandène, Augustin Tine avait déclaré : «nous sommes ouverts à faire en sorte que la ville de Thiès, et plus particulièrement les trois communes de Thiès, puissent s’élargir naturellement dans la commune de Fandène. Il va falloir seulement qu’il y ait des discussions entre les différentes communes, notamment les maires, les administrations territoriales et l’Etat. D’ailleurs l’ANAT travaille déjà sur un projet de nouveau découpage des différentes communes». Mais cette réponse n'est pas du goût de certains et ils l’ont exprimée. C’est le cas du conseiller municipal Cheikh Diop Coordonnateur AG/JOTNA de Fandène, qui a fait face à la presse ce week-end à Keur Mamarame.
Levée de boucliers contre Augustin Tine (bis)
«Cette sortie maladroite, sous-tendue par un soubassement politique, a surpris toute la population et va à l’encontre des attentes des Fandènois vis-à-vis de leur maire. La majorité des électeurs de la commune, qui a porté son choix sur sa personne pour administrer la collectivité, se trouve aujourd’hui dans la désolation et le désespoir, après cette déclaration inattendue», a déclaré Cheikh Diop. Et pour lui, c’est vraiment paradoxal, car le 9 mai 2024, le conseil municipal de Fandène avait tenu un point de presse pour réclamer 9 ha dans l’affaire de Mbour 4. En définitive, dit-il, «la population de Fandène dit non et s’oppose catégoriquement à une éventuelle cession de son patrimoine au profit de la ville de Thiès. Nous réclamons en lieu et place des investissements, des partenariats public-privé, des coopérations bilatérales et des infrastructures, pour hisser très haut notre commune, dans le cercle des collectivités puissantes».
Une délégation du gouvernement à Nabadji
Le ministre de la Santé et de l’action sociale, Dr Ibrahima Sy, a conduit une délégation à Nabadji, dans le département de Matam, pour présenter les condoléances du gouvernement aux familles des victimes du chavirement tragique d’une pirogue. Le gouvernement s’engage à prendre des mesures pour prévenir de tels incidents à l’avenir. Ce drame rappelle l’importance de la sécurité et de la vigilance sur nos voies fluviales.
Mise en circulation de faux billets
Un homme répondant au nom de L. Ali, de nationalité nigérienne, est envoyé en prison pour circulation de faux billets de banque. Le mis en cause qui voulait s’investir dans l’immobilier tentait d’escroquer l’homme d’affaires M. D. dans une histoire de multiplication de faux billets. La victime qui a flairé le coup a saisi les limiers des Parcelles assainies qui ont très vite interpellé L. Ali. Celui sera déféré au parquet pour escroquerie et tentative de mise en circulation de faux-billets de banque.
Règlement de comptes
Y. Diatta croupit en prison pour coups et blessures volontaires au préjudice de M. Sakho. Ce dernier a été accusé par Diatta d’avoir volé sa moto. Le sieur Diatta lui a tendu un piège pour l’amener à la plage. Aidés par son ami Nda, ils ont fait passer un sale temps à Sakho qui s’est retrouvé avec des blessures. Il a réussi à s’enfuir. Il a été secouru par un motard. Il est déposé au centre de santé. Muni d’un certificat médical, Sakho a déposé une plainte à la police des Parcelles assainies contre Y. Diatta et son ami. Diatta sera arrêté mais son ami a pris la fuite d’après nos sources. Au terme de sa garde à vue, Y. Diatta a été déféré au parquet.
Cri du cœur des acteurs du marché au poisson de Pikine
Les acteurs du marché central au poisson de Pikine veulent la restructuration de leur espace de travail longtemps affecté par des problèmes d’inondations et d’assainissement. Ils ont saisi l’opportunité de la journée nationale de nettoiement organisée samedi dernier pour se faire entendre. Abdou Khadre Samaké a demandé à la ministre de la Pêche d’accompagner leur directeur Aliou Synayel Baldé pour le règlement de leurs problèmes. D’ailleurs, le Directeur du marché central au poisson de Pikine dit avoir saisi les autorités, notamment l’Onas de ces problèmes.
Colère des ex-travailleurs de Sotiba et Sotexka
Les ex-travailleurs des usines Sotiba et Sotexka ruent dans les brancards. Ils se désolent des lenteurs du payement de leurs droits estimés à plus de 800 millions au total pour les deux sociétés. Ils ont organisé un point de presse à Keur Massar pour lancer un cri de détresse aux autorités étatiques dont le Président Bassirou Diomaye Faye.
La Sonacos anticipe sur la campagne de commercialisation
Le directeur général de la Sonacos, Ndane Diagne, a pris les devants pour une belle campagne de commercialisation. A la Sonacos de Diourbel, samedi, dans le cadre de la 4e édition « Setal Sunu Réew », M. Diagne a annoncé que la direction a anticipé sur les préparatifs de la campagne de commercialisation. A l’en croire, le défi est de dépasser les réalisations antérieures, tant dans la collecte que la transformation des graines, afin de relancer les activités de décorticage à grande échelle. Ambitionnant de faire de la Sonacos un fleuron de l’économie, Ndane Diagne prévoit dans sa stratégie de booster les activités connexes et de renforcer les initiatives déjà en cours comme la javellerie, la vinaigrerie et l’aliment de bétail. Ce sont les jeunes des communes de Diourbel et de Ngoyé où est implantée l’usine qui vont en tirer profit sur le plan de l’emploi. Par ailleurs, M. Diagne a rendu hommage aux travailleurs pour leur engagement et résilience pour la survie de la boîte. A noter que le ministre de l’Urbanisme, Moussa Balla Fofana, le gouverneur Ibrahima Fall et le Préfet en plus des plusieurs autorités religieuses et coutumières et les populations environnantes ont pris part à cette activité d’investissement humain à la Sonacos de Diourbel.
«Force Dolel Askan Wi» saisit Human Rights Watch
L’ex-commissaire de police, Cheikhna Keita est en garde à vue depuis vendredi. Il sera présenté aujourd’hui au procureur de la République qui va décider de son sort. Mais en attendant, ses partisans du mouvement « Force Dolel Askan Wi » ont écrit à Human Rights Watch pour dénoncer les restrictions de liberté au Sénégal. Le Secrétaire politique dudit mouvement, Amadou Moustapha Gaye relève que depuis l’accession au pouvoir du nouveau régime, on observe une recrudescence préoccupante des restrictions sur les libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression. A l’en croire, l’ex-commissaire Cheikhouna Keïta a été arrêté pour diffusion de fausses nouvelles. Cela est révélateur, selon lui, d’une tendance inquiétante à réprimer les voix dissidentes et à restreindre la liberté de la presse. Il est d’avis que l’arrestation de M. Keita, un acteur clé dans le domaine de la sécurité civile, de la préservation des droits humains et de la justice au Sénégal, semble s’inscrire dans une campagne plus large visant à étouffer toute forme de critique contre le régime en place. Amadou Moustapha Gaye invite Human Rights Watch à examiner de près ces développements et à faire pression sur le gouvernement pour qu’il respecte les normes internationales en matière de droits humains.
Vieux Ka arrêté avec deux kilos de chanvre indien
La cinquantaine, Vieux Ka est mal barré. Il est un sérieux client pour la Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Diourbel. M. Ka a été interpellé par les forces de défense et de sécurité alors qu'il avait par devers lui deux kilogrammes de chanvre indien. Tout est parti d'une opération de sécurisation conjointement menée par la police, le groupement mobile d'intervention (Gmi) et la gendarmerie, jeudi passé, dans le département de Mbacké. Pendant la ronde, les forces de défense et de sécurité procédaient au contrôle des personnes à pied, mais aussi des véhicules qui circulaient entre Touba et Mbacké. C'est ainsi que les flics et gendarmes sont tombés sur un véhicule de transport en commun plus communément appelé « Mbacké-Touba ».Dans le véhicule, avaient pris place cinq individus en plus du chauffeur et des deux apprentis. Une fois tous les occupants fouillés au corps, ils ont découvert un sac posé sur les pieds d'un homme d'un certain âge. Ils ont fouillé le sac et ont découvert 2 kg de chanvre indien. Et avant même que l'homme n'ait le temps de piper mot, les autres occupants du véhicule et les deux apprentis lui ont très vite attribué le sac. N'ayant alors pas d'autres alternatives, Vieux Ka a avoué sur place que le sac lui appartenait. De sources proches du dossier, il sera présenté au procureur près le tribunal de grande instance de Diourbel ce lundi.
CATASTROPHE AFRICAINE
Des « centaines de milliers d’enfants » au Niger, au Nigeria et au Mali ont été contraints de quitter leurs foyers avant la rentrée scolaire en raison des pluies torrentielles et des inondations ayant frappé ces pays ces dernières semaines
Des « centaines de milliers d’enfants » au Niger, au Nigeria et au Mali ont été contraints de quitter leurs foyers avant la rentrée scolaire en raison des pluies torrentielles et des inondations ayant frappé ces pays ces dernières semaines, a alerté vendredi l’ONG Save the Children. Au Soudan, Plus de 700 000 personnes sont actuellement touchées.
Près de 950 000 personnes ont été déplacées en tout dans ces trois pays – 649 184 au Niger, 225 000 au Nigeria et 73 778 au Mali –, a affirmé Save the Children dans un communiqué.
Parmi elles, des « centaines de milliers d’enfants font face à la maladie, à la faim causée par la destruction des récoltes et à l’interruption de leur scolarité, les écoles étant désormais occupées par des familles en fuite, ou endommagées par les inondations », a ajouté l’ONG.
Au Niger, dont l’intégralité du territoire est touchée, 273 personnes sont mortes et plus de 700 000 sont sinistrées depuis le début de la saison des pluies en juin selon le gouvernement.
Au Nigeria voisin, 29 des 36 États du pays, majoritairement situés au nord, ont été concernés par la montée des eaux du fleuve Niger et son affluent la Bénoué, les deux plus grands cours d’eau du pays, causant la mort de plus de 200 personnes dont des enfants, indique Save the Children.
« Plus de 115 265 hectares de terres cultivées ont aussi été endommagés », précise l’ONG qui cite des données du gouvernement nigérian et estime qu’« un enfant sur six a fait face à la faim entre juin et août cette année — une augmentation de 25 % par rapport à la même période l’année dernière ».
Enfin au Mali, où le gouvernement a déclaré l’état de catastrophe nationale après des inondations faisant des dizaines de morts, près de la moitié des déplacés sont des enfants, dont « beaucoup cherchent un abri dans les écoles, risquant un retard de la rentrée prévue en octobre », déplore l’ONG.
« Ces types de temps extrêmes sont en train de devenir plus fréquents et plus rudes à cause de la crise climatique », commente Save the Children.
L’Afrique subit le changement climatique et les coûts de son adaptation « de manière disproportionnée », affirmait lundi l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
En outre, « ces pays sont déjà ravagés par le conflit et l’insécurité, ce qui rend la réponse encore plus difficile », commente Vishna Shah-Little, directrice régionale de la communication de Save the Children pour l’Afrique de l’Ouest et centrale.
Plus de 700 000 personnes touchées par de graves inondations au Soudan
Plus de 700 000 personnes sont actuellement touchées par de graves inondations au Soudan du Sud, selon le bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (OCH), qui a prévenu que ce bilan augmentait de jour en jour dans ce pays parmi les plus pauvres au monde.
« Ces inondations ont détruit ou considérablement endommagé des maisons, des récoltes et des infrastructures cruciales, perturbant le système éducatif et les services de santé et augmentant le risque d’épidémies », a souligné l’OCHA, dans son point situation de jeudi.
Selon les organisations humanitaires, le Soudan du Sud, pays parmi les plus pauvres au monde, fait face aux pires inondations qu’il ait jamais connues depuis des dizaines d’années.
À la date du 5 septembre, « ces inondations ont touché plus de 710 000 personnes dans 30 des 78 comtés » du pays, selon ce rapport d’OCHA.
Selon l’OCHA, « l’accès aux personnes affectées reste un obstacle majeur, étant donné que de nombreuses routes sont impraticables, et les pluies et inondations ont coupé du monde des communautés entières d’habitants ».
Un accord de paix a mis fin en 2018 à cinq ans d’une guerre civile meurtrière au Soudan du Sud, mais le jeune pays, qui a obtenu son indépendance du Soudan en 2011, reste miné par les luttes de pouvoir, la corruption et fait face à une situation humanitaire dramatique.
Selon l’accord de paix de 2018, le pays est dirigé par un gouvernement d’union nationale intégrant les rivaux Salva Kiir (président) et Riek Machar (premier vice-président), avec pour mission de mener à bien une « transition » s’achevant par des élections.
Mais les progrès dans des domaines clés de l’accord (rédaction d’une constitution, création d’une armée unifiée…) restent minces, et le gouvernement fait également face à un cruel manque de moyens. Il a perdu sa principale source de revenus après qu’un oléoduc lui permettant d’exporter son pétrole a été endommagé par les combats au Soudan voisin, où une guerre a fait des dizaines de milliers de morts depuis avril 2023.
PERSONNE NE SE PERD, TOUT SE SOIGNE !
Au Sénégal, plus de 86 000 malades ont été recensés dans les centres psychiatriques en 2020. D’après l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (Assam), le Sénégal dispose plus de 4000 malades mentaux errants à Dakar
Au Sénégal, plus de 86 000 malades ont été recensés dans les centres psychiatriques en 2020. D’après l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (Assam), le Sénégal dispose plus de 4000 malades mentaux errants dans la capitale, Dakar. Pour soulager ces malades et leurs parents, le Sénégal, au-delà des centres psychiatriques et le traitement traditionnel, a mis en place une structure communautaire financée à hauteur de 800 millions de F CFA. Cette enquête est réalisée avec le soutien de la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (Cenozo) dans le cadre du projet «Renforcer le journalisme de solutions sur la santé et le développement durable». Bes Bi nous permet ici de voyager dans les méandres de ce centre.
En cette matinée de mars 2024, le temps est un peu clément à Kaolack. La température n’affiche pas une chaleur suffocante comme on a l’habitude de le voir à cette période de l’année dans le Saloum, Bassin arachidier. Dans cette ville, au centre du Sénégal, se dresse le foyer Ansoumana Dione qui accueille des personnes atteintes de maladie mentale. La majorité des internés ont été retirés des rues dans lesquelles ils ont passé une bonne partie de leur vie. C’est le cas de Moussa Diallo, ancien militaire, errant depuis 20 ans. Il est le premier souffrant atteint de maladie mentale à être retiré des rues de Dakar par l’Assam. Assis, ce matin-là, plongé dans ses pensées, il assiste au ballet incessant des encadrants du centre. «On m’a beaucoup parlé de cet ancien militaire qui s’est énormément donné pour
son pays et qui est entré dans la démence», lâche Ansoumana Dione, le président de l’Assam. Moussa souffre de démence dont le taux de prévalence au Sénégal s’élève à 9,1%, avec une proportion de 45% pour la maladie d’Alzheimer selon les statistiques publiées en 2023. Les troubles ont commencé après son retour d’une mission de l’armée sénégalaise. «Un matin, il s’est réveillé dans la maison familiale dans une situation terrible», se rappelle son frère aîné, Amadou Diallo, un de ses accompagnants au Centre Ansoumana Dione. «Le jour où nous avons senti que notre frère est un malade mental, c’est lorsqu’il a demandé à coucher avec sa propre maman. C’était le summum. Au départ, nous l’avons amené au centre psychiatrique de Thiaroye. Les médecins avaient diagnostiqué des troubles psychiques. Mais les choses ont empiré», poursuit Amadou. La situation de Moussa Diallo se détériore au fil des années. L’ex-militaire décide d’abandonner la maison pour la rue, loin des siens. Il y restait des semaines, sans nouvelles, et cela a duré une décennie.
Le centre d’assistance et de suivi des malades mentaux, le salut
La situation de Moussa Diallo n’est pas un cas isolé. En 2020, le nombre de malades mentaux a augmenté conformément à la tendance mondiale. «Nous avions enregistré 86 547 dans nos structures psychiatriques et 3 515 cas d’hospitalisation», déclarait le docteur Babacar Guèye, responsable de la lutte contre la maladie dans le pays, en présidant la cérémonie d’ouverture de la 29ème Journée mondiale de la santé mentale, célébrée pour la première fois au centre de santé mentale Dalal Xel de Thiès. Le Sénégal, à l’instar de plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, essaie, tant bien que mal, d’apporter des réponses aux maladies mentales à travers ce centre d’assistance et de suivi des personnes souffrant de troubles mentaux construit avec l’appui de l’ex Président sénégalais, Macky Sall, et inauguré en décembre 2023 à Kaolack (dans le centre-ouest du pays, près de la frontière de la Gambie). Plus d’une centaine de malades séjournent dans ce lieu communautaire, le premier du genre au Sénégal, considéré comme une arche où sont repêchés «ces naufragés», abandonnés le plus souvent par la société. «Ici, au centre, tout est gratuit. Nous avons des infirmiers et un assistant social qui s’occupent de l’administration des médicaments suivant la prescription du médecin traitant», affirme Ansoumana Dione. Le centre est bâti sur un espace de 4 hectares. C’est un grand immeuble de plusieurs chambres soigneusement aménagées pour les patients et leurs accompagnants. Depuis la création de l’Assam en 2000, Ansoumana Dione et ses camarades ont été les porte-parole et avocats des malades mentaux. L’objectif, c’est d’éradiquer l’errance de ces «damnés» au Sénégal où le nombre a pris une pro- portion très inquiétante.
DAKAR À LA CONQUÊTE AFRICANE
La technologie chinoise va gagner du terrain à Dakar et plus encore, le coeur des sénégalais. C'est du moins l'espoir de ce commerçant sénégalais qui ambitionne faire de la capitale sénégalaise, un hub africain des véhicules à énergie nouvelle
HANGZHOU, 23 août - « Voilà les 100 véhicules à énergie nouvelle chinois que j'ai commandés. Ils sont très populaires à Dakar ! » Dans la ville chinoise de Yiwu, Tirera Sourakhata, commerçant sénégalais, montre une vidéo sur son téléphone portable. On y voit des voitures blanches Wuling Bingo bien rangées dans un parking de Dakar, capitale sénégalaise.
M. Sourakhata a créé une société de véhicules à énergie nouvelle à Dakar et il a l'intention de s'inspirer du modèle de la société chinoise Didi pour son fonctionnement. Il indique que l'introduction de véhicules à énergie nouvelle présentera de nombreux avantages pour le Sénégal. Elle permettra non seulement de créer des emplois et de réduire les coûts d'exploitation des taxis, mais sera également plus respectueuse de l'environnement.
« En voyant les rues chinoises remplies de véhicules à énergie nouvelle, j'espère une scène similaire au Sénégal à l'avenir », note M. Sourakhata. Ce n'est là qu'une de ses nombreuses « inspirations commerciales ». A Yiwu, ville connue comme le « supermarché du monde », il a été témoin des échanges économiques et commerciaux de plus en plus fréquents entre la Chine et l'Afrique.
En 2003, M. Sourakhata s'est rendu pour la première fois à Yiwu pour l'achat de produits de quincaillerie. Ces produits de bonne qualité et bon marché se sont rapidement écoulés dès leur arrivée au Sénégal. Aujourd'hui, grâce à une collection de 2,1 millions de produits fabriqués en Chine dans la ville de Yiwu, ainsi qu'à une logistique fluide et des services de commerce international efficaces et pratiques, les activités de M. Sourakhata ne cessent de croître.
Dans la salle d'exposition de la société commerciale africaine de M. Sourakhata à Yiwu, une rangée de panneaux photovoltaïques, de lampadaires solaires et d'autres échantillons de produits liés aux énergies nouvelles sont exposés en position dominante. On y trouve en outre du matériel, des produits de première nécessité, des instruments électroniques, des appareils ménagers et des centaines de milliers de types de produits. La salle est remplie de commerçants africains. L'année dernière, M. Sourakhata a envoyé plus de 4.000 conteneurs et plus de 1.000 marchandises en Afrique. Il estime que ce chiffre devrait continuer à augmenter cette année.
Les produits chinois, riches et diversifiés, sont de plus en plus populaires en Afrique. Les données montrent que la Chine est le premier partenaire commercial de l'Afrique depuis 15 années consécutives. En 2023, le commerce bilatéral a atteint le chiffre record de 282,1 milliards de dollars, et les exportations chinoises de véhicules à énergie nouvelle, de batteries au lithium et de produits photovoltaïques vers l'Afrique ont fortement augmenté par rapport à l'année précédente, enregistrant respectivement une croissance de 291%, 109% et 57%.
Au Centre de petites marchandises de Yiwu, de nombreux commerçants sont confiants dans le potentiel de développement du marché africain. "Nous développons et promouvons de nouveaux produits, tels que des vélos électriques pour le marché africain, et nous nous attendons à ce que les ventes augmentent assez rapidement au cours des dix prochaines années", selon Yao Meisu, directrice des ventes de la société Manuo Bicycle Manufacturing Co., Ltd. D'après elle, l'entreprise, qui se positionne sur le milieu et le haut de gamme, a créé sa propre marque et a vendu plus de 100.000 vélos en Afrique l'année dernière.
La société Huilian Hardware Industrial Co., Ltd. à Yiwu vend principalement des rails, des charnières, des gonds et d'autres accessoires de décoration intérieure destinés aux pays africains. Sa directrice générale, Shu Huixiao, déclare qu'au cours des cinq dernières années, les ventes de produits de quincaillerie ont connu une croissance considérable au Ghana, en Tanzanie, en Éthiopie, en Afrique du Sud et dans d'autres pays.
« La coopération avec les clients africains est stable et amicale. Nous pensons qu'avec le développement économique et l'augmentation de la demande de travaux d'ingénierie dans les pays africains, le marché africain connaîtra une croissance plus rapide que tout autre », note Mme Shu.
Avec l'approfondissement de la coopération Chine-Afrique, de nombreuses entreprises chinoises prévoient de renforcer les échanges avec le continent, d'œuvrer à améliorer la compréhension et de fournir à l'Afrique des produits de meilleure qualité et de meilleurs services.
« Nous prévoyons de nous rendre en Afrique cette année pour participer à des expositions et rendre visite à des distributeurs sur le terrain. Nous avons également fourni des affiches et des brochures gratuites aux distributeurs locaux, dans l'espoir de les aider à vendre leurs produits », selon Mme Shu.
En 2023, la société Zhejiang Jarrett Solar Energy Technology Co., Ltd., située dans le marché dédié aux énergies nouvelles à Yiwu, a vendu pour près de 100 millions de yuans d'équipements de production d'énergie solaire à l'Afrique.
« L’Afrique est notre marché le plus important. Les pompes à eau solaires, les alimentations de secours et extérieures, et d'autres produits sont très populaires. Au cours du premier semestre de cette année, nos ventes en Afrique ont encore augmenté de 20 à 30% », précise Lin Jianxiong, directeur de l'entreprise.
« Nous avons l'intention de nous concentrer sur l'amélioration du 'service chinois' en Afrique à l'avenir. Par exemple, nous pourrons personnaliser et fournir une gamme complète de solutions de produits solaires aux clients locaux, et proposer une assistance technique avant et après les ventes en Afrique, afin de renforcer la valeur de la marque », explique M. Lin.
C’EST LA PREMIERE FOIS QU’ON ESSAIE DE FAIRE UNE DPG AU COURS D’UNE SESSION EXTRAORDINAIRE
Seydou Guèye, porte-parole de l’Alliance pour la République (Apr), dit être déçu par la démarche des autorités qui sont les premières à organiser la Déclaration de politique générale (Dpg) d’un Premier ministre en pleine session extraordinaire
Seydou Guèye, porte-parole de l’Alliance pour la République (Apr), dit être déçu par la démarche des autorités qui sont les premières à organiser la Déclaration de politique générale (Dpg) d’un Premier ministre en pleine session extraordinaire. Déplorant le fait que le chef du gouvernement «outrepasse» ses prérogatives dans le cadre de la reddition des comptes, M. Guèye dit appréhender «une volonté de mettre la Justice aux ordres».
La controverse autour de la date de la Déclaration de politique générale (Dpg) du Premier ministre Ousmane Sonko continue de faire jaser. Mais, certains pensent que cette controverse s’est peut-être dégonflée. La date du 11 septembre voulue par l’Assemblée nationale pour le déroulement de cet exercice laisse place à la date du 13 septembre prochain choisie par le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour que le Premier ministre Ousmane Sonko vienne présenter sa Dpg. Le chef de l’Etat définit ainsi un agenda pour la session extraordinaire en cours et la Dpg. Une démarche qui n’agrée pas Seydou Guèye, porte-parole de l’Alliance pour la République (Apr). Ce dernier a fait part de son pessimisme hier. «Le nouveau Sénégal, tant promis, est mal parti», soutient Seydou Guèye, qui était l’invité hier de l’émission «Jury du dimanche» sur IRadio.
«Si on en croit aux empoignades, à la diversion et surtout à la duplicité qui sous-tend tout ça au niveau de l’agenda de l’Assemblée nationale, on peut considérer que cela confirme que nous entrons dans un nouveau système de gouvernance préoccupant et régressif qui met de côté la Constitution de la République et ses dispositions, qui ne tient pas compte de la séparation des pouvoirs», appuie le porte-parole de l’Apr. Une Dpg en pleine session extraordinaire est ce qui intrigue M. Guèye, qui constate que le «président de la République met de côté la Constitution». «De mémoire de Sénégalais, c’est la première fois qu’on essaie de faire une Déclaration de politique générale au cours d’une session extraordinaire. Ça, il faut bien le constater. La Dpg est d’une telle importance qu’elle doit être faite, de mon point de vue, dans le cadre de sessions ordinaires. Tout cela est un très mauvais spectacle que nous offrons au monde après avoir fait le parcours qui est celui du Sénégal», se plaint l’ancien ministre-Secrétaire général du gouvernement.
«L’intérêt pour cette législature d’accueillir la Dpg du Premier ministre Ousmane Sonko», selon M. Guèye, «c’est d’informer l’opinion des orientations, des dossiers prioritaires, des objectifs et du cadrage politique». «Vous le savez, nous sommes toujours dans l’attente du Projet qui est toujours annoncé mais qui n’est pas encore partagé. On peut suspecter qu’il est déjà mis en œuvre à travers quelques éléments d’orientation dont le Premier ministre fait toujours le porte-voix», ainsi argumente-t-il pour justifier sa position. La déception, dit Seydou Guèye, est la chose la plus partagée, si l’on s’en tient à ses propos. «J’avais beaucoup d’espoir quand j’ai entendu le Premier ministre et son excellence, M. Bassirou Diomaye Faye, lors de son message à la Nation du 3 avril, immédiatement après son élection et sa prestation de serment, aller dans le sens de la concertation, du dialogue et de l’ouverture. Joignant l’acte à la parole, Il a engagé le dialogue sur la Justice, la réforme de la Justice. Mais aujourd’hui, on a l’impression d’une coprésidence qui ne dit pas son nom. Ce qui n’est pas codifié par notre Constitution et nos textes», regrette le responsable de l’Apr.
«Une volonté de mettre une Justice aux ordres»
La reddition des comptes annoncée par le Pm Ousmane Sonko a été abordée par Seydou Guèye, qui donne son avis sur la question. Il trouve «maladroite» la sortie du Pm évoquant les «interdictions de sortie du territoire» pour un tel ou un tel autre en parlant de cette reddition des comptes. «On a appréhendé une volonté de mettre une Justice aux ordres. Et c’est très mauvais pour le Sénégal. La deuxième chose, comment un Premier ministre peut-il dire que X, Y ou Z n’ont pas le droit de sortir du pays ? Ça, je crois que c’est une prérogative du juge», constate M. Guèye, qui trouve par ailleurs «normal» que cette reddition des comptes soit établie pour répondre à un besoin de «transparence et de bonne gouvernance» «Cette annonce est convenable… La reddition des comptes est une figure imposée. D’ailleurs, pour le principe de la bonne gouvernance, ce sont deux ou trois niveaux. Le premier niveau, c’est à titre préventif. Puisqu’il faut installer justement dans notre pays, cette culture de la redevabilité et de la bonne gouvernance. Et à ce titre, on a des structures qui s’en occupent. Première structure, ce sont les inspections internes des différents ministères. Deuxième niveau, c’est le contrôle financier. Troisième niveau, c’est l’Inspection générale d’Etat. Et quatrième niveau, c’est la Cour des comptes. Et là, on entre un peu après dans la séquence judiciaire», a soutenu le porte-parole de l’Apr.
D’après lui, cette reddition des comptes est un devoir «parce que lorsqu’il y a eu des changements au niveau du Conseil supérieur de la Magistrature, il y a eu un communiqué du Secrétariat exécutif qui disait craindre une chasse aux sorcières… Notre position, elle, est claire. Oui pour la reddition des comptes, mais non à une chasse aux sorcières…».
LE «JUB JUBAL JUBANTI» VEUT S’IMPOSER COMME DEVISE DU PAYS
Le nouveau timbre fiscal, arborant le nouveau slogan aux côtés de la devise traditionnelle, en est la dernière illustration. Cette modification soulève des questions sur l'évolution de l'identité visuelle de l'État et la continuité républicaine
Les nouveaux timbres fiscaux mis en vente par la Direction des impôts et domaine (Dgid) mettent en évidence le nouveau slogan de la République, qui semble avoir mis de côté la devise du pays. De plus, aucun signe des armoiries du pays sur ce document officiel. Si l’on ne sait qui a pris l’initiative de cette émission, on peut noter que les changements de pouvoir sont le moment où des changements de ce type sont adoptés plus ou moins subrepticement.
Au Sénégal, c’est à de petits détails que l’on note le changement de pouvoir. Les 20 dernières années, les choses ont été notées dans le domaine du transport, surtout terrestre. La Société de transport en commun du Sénégal (Sotrac), quasiment moribonde avant la perte du pouvoir par Abdou Diouf, retrouve un nouveau semblant de vie avec le Président Abdoulaye Wade, qui la renfloue avec des véhicules d’occasion, acquises sans doute sur un marché de récupération. Le nouveau président de la République en profite pour changer la dénomination de la compagnie, qui devient Dakar Dem Dikk (3D). Venue soulager les Dakarois du calvaire du transport en commun, la nouvelle compagnie, qui a repris le personnel de la Sotrac, bénéficiera de fortes subventions étatiques pour finir par s’imposer et se refaire une image.
Pour faire oublier la mauvaise image laissée par les politiques socialistes de désengagement de l’Etat et montrer la volonté de relance de l’Etat, la société reprend littéralement des couleurs. Le vert-jaunerouge, qui renvoyait aux couleurs du drapeau national, est jeté aux oubliettes, au profit du symbolique jaune-bleu qui renvoie incontestablement aux couleurs du Parti démocratique sénégalais (Pds) au pouvoir. Un peu comme si la compagnie Dakar Dem Dikk était une société privée. Sans doute encouragées par le silence de la population, qu’elles ont interprété comme un assentiment, certaines parmi les autorités ont voulu toucher à d’autres symboles de la République. Les armoiries du pays, avec le lion à gauche et à droite un baobab sur fond jaune, ont failli changer de forme. L’étoile à cinq branches a failli disparaître pour laisser un baobab de plus grand format. Le tollé a été tellement grand que cet anachronisme a disparu sans que l’on sache qui l’a commandité.
Les autres couleurs sur des bâtiments et des véhicules de transport ont tenu jusqu’au départ de Me Wade du pouvoir, malgré les protestations plus ou moins tenues. Mais Macky Sall n’a rien fait pour changer les choses ou les remettre à l’endroit. Bien au contraire, la forme républicaine du pays a commencé à se perdre au profit de l’Etat Macky Sall. Dem Dikk n’a pas changé de nom, mais sa couleur azur a été éclipsée pour prendre le marron-beige préféré du parti de l’ancien chef de l’Etat.
Pas étonnant que, dans ces conditions, les nouveaux opposants, qui venaient de gagner quelques communes, se soient senti le droit de faire comme leurs adversaires au pouvoir. Ainsi, à Ziguinchor où il venait d’être élu à la tête de la commune, le maire Ousmane Sonko, qui venait de réceptionner des camions-poubelles que son prédécesseur Abdoulaye Baldé avait acquis de la coopération bilatérale, s’est empressé de les peindre aux couleurs vert-rouge de son parti et de présenter ces acquisitions comme le premier acte de son administration à la tête de sa ville, et du symbole du «Burok» qu’il finira par faire adopter par toutes les autres communes du pays.
Aujourd’hui à la tête de l’Etat, Ousmane Sonko et le Président Bassirou Diomaye Faye veulent entamer leur volonté de changement en frappant le plus haut possible. Pour bien marquer les esprits et imprimer la volonté de rectitude que les Sénégalais doivent adopter, il a été lancé le slogan «Jub Jubal Jubanti». Mais il ne s’agit pas d’ânonner ces mots sans en connaître le sens. Un site web et un logo ont été créés, qui incitent les Sénégalais à puiser et à s’inspirer de ces modèles de droiture qu’ils devraient adopter.
Mieux, chaque contribuable qui va acheter son timbre fiscal, aura, en plus de la devise du pays, «Un peuple, un but, une foi», qui orne les frontons de nos bâtiments officiels ainsi que les symboles de la République, les nouveaux trois mots magiques : «Jub Jubal Jubanti». Quand on aura besoin d’authentifier un document par un timbre officiel, ce timbre sera frappé de ce nouveau slogan. Qui l’a décrété et quand a-t-il commencé à être imposé, personne n’a été en mesure de nous le dire. Même les services fiscaux qui commercialisent ce timbre, ne peuvent rien nous dire à ce sujet. Sans doute que ce mystère sera bientôt résolu, puisque nos dirigeants sont pour le moment occupés par la finalisation du Projet, qui devrait bientôt être rendu public après si longtemps, comme nous l’a promis notre Premier ministre.
L’ANNONCE DE L'ADRESSE A LA NATION DE DIOMAYE AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les journaux parus ce lundi traitent de plusieurs sujets dont l’annonce par le Premier Ministre, Ousmane Sonko de l’adresse à la nation du Chef de l’Etat et au chavirement d’une pirogue de migrants à Mbour.
Dakar, 9 sep (APS) – Les journaux parvenus lundi à l’Agence de presse sénégalaise traitent de plusieurs sujets dont l’annonce par le Premier Ministre, Ousmane Sonko de l’adresse à la nation du Chef de l’Etat et au chavirement d’une pirogue de migrants à Mbour.
Le Premier Ministre Ousmane Sonko qui présidait, samedi à Matam, la quatrième édition de la journée nationale de nettoiement ‘’Sétal Sunu Rew’’ a annoncé que le président de la République Bassirou Diomaye Faye va s’adresser aux Sénégalais dès son retour de Chine.
‘’Sonko annonce un message de Diomaye’’ affiche à sa Une le journal Le Quotidien évoquant l’état des lieux.
‘’Nous avons trouvé ce pays dans un état ! Je l’avais dit la dernière fois et les gens se sont mis à interpréter, mais le Président va s’adresser à la Nation dès son retour. Et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays’’, écrit le journal rapportant les propos du chef du Gouvernement.
Selon le journal Les Echos ‘’Sonko annonce le grand déballage’’ faisant allusion à la ‘’situation économique du Sénégal au 2 Avril 2024’’.
‘’Le président va s’adresser à la Nation dès son retour. Et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. Les ministres prendront le relais pour donner les explications détaillées’’, poursuit la publication.
Le quotidien L’info évoque aussi l’adresse à la nation du chef de l’Etat en titrant : ‘’Ousmane Sonko vend la mèche’’.
‘’Le président va s’adresser à la Nation dès son retour. Et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. Les ministres prendront le relais pour donner les explications détaillées. Nous sommes en phase de redressement du pays, une phase de décollage et une phase de stabilisation. C’est important de faire cet état des lieux”, indique le tabloïd.
‘’Nous sommes en phase de redressement du pays, une phase de décollage et une phase de stabilisation‘’, renseigne le journal soulignant que pour le Premier Ministre ‘’c’est important de faire cet état des lieux’’.
Le journal L’info a quant à lui mis le curseur sur le nouveau drame de l’émigration clandestine en titrant ‘’Des morts dans un chavirement au large de Mbour’’.
‘’Nouveau drame de l’émigration clandestin ! Une pirogue avec à son bord au moins 260 personnes, des candidats au voyages de la mort, a chaviré à 2 kilomètres au large de Mbour’’, indique le journal.
‘’La pirogue avait quitté Mbour, 4 corps sans vie ont été repêchés. Il s’agit de 3 hommes et d’une femme’’, renseigne le L’info citant des sources locales.
A Mbour, une pirogue sombre avec, à son bord, 200 jeunes, a chaviré en pleine mer’’. Le drame a eu lieu à 3 kilomètres de nos côtes’’, indique Source qui affiche en Une ‘’Dimanche de Drapeau en berne’’ évoquant également les autres accidents survenus durant le week-end.
‘’Barça walla Barsakh’’ ‘’Nouveau drame au large de Mbour’’ met le quotidien Libération qui soulignant à sa Une ‘’Une embarcation s’est renversée en pleine mer avec plus d’une centaine de passagers. 4 corps sans vie déjà repêchés, une vingtaine de rescapés signalée, le reste de l’équipage porté disparu’’.
Les Echos note qu’un ‘’avion espagnol survole la Zone’’ où le drame s’est produit ajoutant que les ‘’quatre survivants sont hospitalisés à Grand Mbour’’.
Sud Quotidien quant à lui parle de ‘’la suspension des activités minières autour de la Falémé’’ met à sa Une ‘’Les orpailleurs défient l’Etat’’.
‘’Malgré le décret présidentiel du 31 juillet dernier portant suspension jusqu’en 2027 de l’exploitation minière sur le rayon de 500 m autour de Falémé, les opérations d’orpaillage et d’extraction de l’or se poursuivent sans relâche’’ renseigne la publication.
Par Madiambal DIAGNE
PRÉSIDENT FAYE, FAITES COMME WADE EN 2000
Il faut prendre garde à ne pas écouter des apprentis-sorciers qui préconisent de mettre en place le budget par ordonnance. Il appartient ainsi au chef de l'État d’engager le dialogue pour sauver les meubles
Le 8 avril 2024, à peine le nouveau régime installé, j’avais indiqué, dans une chronique intitulée «Nul n’a le droit de miser sur l’échec de Diomaye Faye», que les «risques et écueils sur la route du nouveau gouvernement sont nombreux» et que le nouveau régime allait «vivre cent premiers jours d’enfer». C’était peut-être un truisme, mais nous estimions qu’il revenait aux autorités politiques de l’Etat d’avoir l’intelligence d’instaurer le dialogue, la concertation pour passer le cap, jusqu’à la mise en place d’une nouvelle Assemblée nationale. Sans cela, «des tensions de divers ordres pourront naître de cette situation et leur exacerbation ne manquerait pas d’avoir des conséquences fâcheuses pour la stabilité du pays. C’est ainsi qu’il urge de s’engager à aider le nouveau régime à sortir la tête de l’eau, pour lui éviter de sombrer. L’échec de Bassirou Diomaye Faye sera fatal à tout le monde».
Je redis aujourd’hui la même chose. Seulement, il incombe, plus que jamais, au président de la République d’avoir l’initiative de l’apaisement. Il faut situer cependant les responsabilités car s’il y a une tension sur la scène politique, jusqu’à menacer le fonctionnement régulier des institutions, c’est de la faute exclusive du Premier ministre Ousmane Sonko, qui verse dans des provocations puériles. Il a insulté, menacé tout le monde. Il n’a pas respecté ses adversaires, encore moins l’institution judiciaire qu’il semble vouloir ravaler à une situation de vassale du gouvernement, ou le Parlement qu’il snobe. Son opposition a voulu jouer le jeu, il faut le dire, encore une fois, mais le Premier ministre s’est montré buté en plaçant son ego au-dessus des intérêts supérieurs de la Nation. Il a refusé de s’acquitter de son devoir de procéder à une Déclaration de politique générale (Dpg) et se soumettre au jeu politique et démocratique. Son alibi d’une imperfection du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale n’en n’était véritablement pas un.
En effet, dès que le président Faye a obtenu de la majorité parlementaire un dialogue et une concertation pour adapter le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, afin de satisfaire à ce caprice de son Premier ministre, des voix autorisées se sont élevées pour dire que Ousmane Sonko ne se présentera pas devant cette Assemblée nationale. Lui-même l’a dit. Le gouvernement a joué de subterfuges et de manœuvres dilatoires sur le processus de promulgation de la loi modifiant le Règlement intérieur, pendant que le Premier ministre annonce la dissolution fatale de l’Assemblée nationale pour le 12 septembre 2024. Cela ne trompait personne et couvre de ridicule l’Exécutif. Il est heureux que le Président Bassirou Diomaye Faye ait pris, une nouvelle fois, l’initiative pour trouver un arrangement avec l’Assemblée nationale. On annonce ainsi que le Premier ministre fera sa Dpg le 13 septembre 2024, devant cette Assemblée nationale qui est loin de lui être acquise. Il sera dans la même posture que Moustapha Niasse, le 20 juillet 2000. Le Premier ministre qu’il était, nommé par le Président Abdoulaye Wade, faisait face à un Hémicycle largement dominé par des députés du Parti socialiste. Du reste, il ne saurait être envisageable que cette nouvelle date, proposée par le président de la République et acceptée par l’Assemblée nationale, ne soit un leurre. On a vu Waly Diouf Bodian insinuer que le Premier ministre n’y sera pas. Si c’est le cas, la crédibilité du président de la République en prendrait un sacré coup.
Deux petits mois de plus pour sauver le Sénégal de l’ingouvernabilité
Qu’on s’entende bien, le chef de l’Etat déroule son agenda politique et institutionnel de manière discrétionnaire. Il a besoin de chercher, au plus vite, une majorité parlementaire. Il aura la latitude, à partir du 12 septembre 2024, de prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale. Seulement, il devrait se garder de le faire dans la précipitation. Le pays a assurément besoin que certaines diligences soient satisfaites, avant de retourner en campagne électorale. Autrement, il court de graves risques d’ingouvernabilité, et pour cause. Il urge de chasser tous les nuages qui s’accumulent au-dessus des relations avec les partenaires au développement, notamment le Fonds monétaire international (Fmi). Le Sénégal a raté ses échéances du mois de juillet dernier avec le Fmi, induisant un non-décaissement de la somme de 230 milliards de francs Cfa. Un autre décaissement en faveur du Sénégal, de 169 milliards, est prévu pour le mois de décembre 2024. Ces sommes sont indispensables pour le budget de l’Etat. Le ministre des Finances et du budget, Cheikh Diba, a fait un déplacement éclair à Washington, sans réussir à débloquer la situation. Au-delà des explications exigées par le Fmi sur les conditions de l’organisation, au début du mois de juin 2024, d’une opération d’Eurobonds, le Sénégal se trouve dans l’impossibilité de satisfaire à certains prérequis comme l’adoption d’une Loi de finances rectificative (Lfr) pour ajuster le budget de l’Etat. Dans le calendrier convenu avec le Fmi, la Lfr devait être examinée en juillet 2024. Le manque de sincérité du budget en cours d’exécution est un secret de polichinelle. Les petites querelles entre le Premier ministre et l’Assemblée nationale ont beaucoup pesé sur cette carence du gouvernement. De toute façon, le gouvernement n’a même pas encore adopté en Conseil des ministres un projet de Loi de finances rectificative. C’est dire que si l’Assemblée nationale se trouve dissoute, avant d’avoir fini de voter une Lfr, cette question, pomme de discorde majeure avec nos partenaires, ne sera pas réglée d’ici la fin de l’exercice budgétaire au 31 décembre 2024. En conséquence, la gestion budgétaire souffrira de lacunes, d’anachronismes et de carences qui vont rattraper l’exercice 2025.
Mais la situation la plus grave qui guette le Sénégal est le risque que le budget pour 2025 ne soit pas adopté dans les délais, c’est-à-dire avant le 31 décembre 2024. Ce serait une situation inédite. Le Sénégal n’a jamais connu un tel cas de figure et fait appréhender les conséquences néfastes pour la viabilité économique et financière du pays. Le principe budgétaire est de consommer à chaque mois le 12ème des crédits votés du budget précédent. En d’autres termes, le régime Diomaye-Sonko se coltinera encore le budget laissé par le régime de Macky Sall et qui avait été voté, faut-il le rappeler, en décembre 2023. Ce sera du surplace, aucun changement d’orientation des politiques publiques préconisé par le nouveau régime ne sera donc opérationnel. De surcroît, tous les projets en cours de réalisation seront arrêtés net. Il semble alors irresponsable qu’avec désinvolture, des responsables politiques claironnent qu’il n’y aurait pas péril en la demeure, si un nouveau budget n’est pas voté dans les délais. Cela traduit une ignorance sidérante des modes de fonctionnement de l’Etat. Une telle situation participerait à détériorer davantage les relations avec les partenaires techniques et financiers. Le Sénégal ne peut s’offrir le luxe de n’en faire qu’à sa tête. Il est d’ailleurs à se demander si réellement le gouvernement est prêt à déposer un nouveau projet de budget. Le nouveau budget devait, depuis le mois d’août dernier, faire l’objet d’arbitrages techniques et politiques, et le projet devait être soumis et adopté en Conseil des ministres pour être sur le bureau de l’Assemblée nationale le 15 septembre, pour la session dite budgétaire qui s’ouvre le 1er octobre. D’après ce que l’on sait, rien de tout cela ne sera fait !
Le président Diomaye Faye doit reprendre l’initiative
Des crises politiques surviennent dans tous les pays démocratiques. Aux Etats-Unis par exemple, il arrive des querelles qui empêchent l’adoption, dans les délais, du budget fédéral, provoquant un «shutdown», c’est-à-dire l’arrêt des activités fédérales non essentielles. Mais à chaque fois, le dialogue est engagé pour trouver des compromis et passer le mauvais cap dans un délai très court. Le «shutdown», jamais encore connu en France, est aujourd’hui le cas redouté et cela mobilise les énergies pour l’éviter, d’où les difficiles tractations pour la formation du gouvernement de Michel Barnier. La préoccupation majeure, pour ne pas dire le casse-tête du Président Macron, est de faire adopter un budget pour l’année 2025. En Allemagne, le Chancelier Olaf Scholz a été obligé de négocier un compromis, épilogue d’un long conflit parlementaire, pour sauver le budget 2025 car la perspective d’un blocage budgétaire porterait un coup «à la stabilité de l’Allemagne». Il ne viendrait à l’esprit d’aucun homme politique responsable de se mettre devant les populations pour leur dire, les doigts dans le nez, que «ce n’est pas grave s’il n’y a pas de budget ; on va se débrouiller jusqu’à ce qu’on puisse installer une nouvelle Assemblée nationale». Il faut prendre garde à ne pas écouter des apprentis-sorciers qui préconisent de mettre en place le budget par ordonnance. Il est clair que les partenaires étrangers, qui financent pour plus de 46% le budget national et que le nouveau gouvernement a déjà bien du mal à faire suivre, rechigneront à financer un budget qui n’aura pas l’onction de la représentation nationale. Il ne faut pas rêver, on ne peut pas se passer, dans notre ordonnancement institutionnel, du rôle et des missions de l’Assemblée nationale. Quelle que puisse être, du reste, sa piètre qualité !
L’outil du dialogue et de la discussion, mais dans le respect, avait permis à Moustapha Niasse et Abdoulaye Wade de faire adopter deux Lfr au courant de l’année 2000 et mieux, un budget pour l’année 2001 leur avait été voté «sans débats». Il appartient ainsi au président Faye d’engager le dialogue pour sauver les meubles Sénégal. La seule concession sera sans doute de laisser l’Assemblée nationale encore en place pour deux petits mois. La majorité parlementaire se montre jusqu’ici conciliante en concédant au président Faye de procéder à la modification du règlement intérieur et de changer la date du 11 septembre 2024 initialement retenue par sa «Conférence des présidents» pour adopter la date proposée par le président de la République. Au demeurant, cette majorité semble parfaitement comprendre que la dissolution de l’institution s’avère inévitable. Un «gentlemen’s agreement» doit être possible. Le nouveau régime a fort besoin de régler ces questions latentes pour pouvoir dérouler sa politique sans encombre pour les années à venir. Même l’opposition, qui espère, à l’issue d’élections législatives anticipées, obtenir une majorité pour cohabiter avec le président Faye, aura besoin, le cas échéant, de ne pas hériter d’un pays en ruine. Ce dialogue et ces discussions ne sauront aucunement empêcher la poursuite de la politique nécessaire et normale de reddition des comptes. Le dialogue avec l’opposition n’avait pas empêché le régime Wade de mener sa politique de reddition des comptes.
Une fois de plus, le 8 avril 2024, j’alertais : «Le président Bassirou Diomaye Faye sera bien obligé, avant de prononcer la dissolution, d’attendre au moins jusqu’au mois de décembre 2024, afin de laisser passer la session budgétaire.»
Sans doute qu’on ne m’écoutera pas, car il y a beaucoup de vents contraires, mais le Sénégal doit être placé au-dessus de nos petits égos !
L’ADRESSE A LA NATION DE DIOMAYE ET LE CHAVIREMENT D’UNE PIROGUE A MBOUR A UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les journaux parus ce lundi traitent de plusieurs sujets dont l’annonce par le Premier Ministre, Ousmane Sonko de l’adresse à la nation du Chef de l’Etat et au chavirement d’une pirogue de migrants à Mbour.
Dakar, 9 sep (APS) – Les journaux parvenus lundi à l’Agence de presse sénégalaise traitent de plusieurs sujets dont l’annonce par le Premier Ministre, Ousmane Sonko de l’adresse à la nation du Chef de l’Etat et au chavirement d’une pirogue de migrants à Mbour.
Le Premier Ministre Ousmane Sonko qui présidait, samedi à Matam, la quatrième édition de la journée nationale de nettoiement ‘’Sétal Sunu Rew’’ a annoncé que le président de la République Bassirou Diomaye Faye va s’adresser aux Sénégalais dès son retour de Chine.
‘’Sonko annonce un message de Diomaye’’ affiche à sa Une le journal Le Quotidien évoquant l’état des lieux.
‘’Nous avons trouvé ce pays dans un état ! Je l’avais dit la dernière fois et les gens se sont mis à interpréter, mais le Président va s’adresser à la Nation dès son retour. Et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays’’, écrit le journal rapportant les propos du chef du Gouvernement.
Selon le journal Les Echos ‘’Sonko annonce le grand déballage’’ faisant allusion à la ‘’situation économique du Sénégal au 2 Avril 2024’’.
‘’Le président va s’adresser à la Nation dès son retour. Et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. Les ministres prendront le relais pour donner les explications détaillées’’, poursuit la publication.
Le quotidien L’info évoque aussi l’adresse à la nation du chef de l’Etat en titrant : ‘’Ousmane Sonko vend la mèche’’.
‘’Le président va s’adresser à la Nation dès son retour. Et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. Les ministres prendront le relais pour donner les explications détaillées. Nous sommes en phase de redressement du pays, une phase de décollage et une phase de stabilisation. C’est important de faire cet état des lieux”, indique le tabloïd.
‘’Nous sommes en phase de redressement du pays, une phase de décollage et une phase de stabilisation‘’, renseigne le journal soulignant que pour le Premier Ministre ‘’c’est important de faire cet état des lieux’’.
Le journal L’info a quant à lui mis le curseur sur le nouveau drame de l’émigration clandestine en titrant ‘’Des morts dans un chavirement au large de Mbour’’.
‘’Nouveau drame de l’émigration clandestin ! Une pirogue avec à son bord au moins 260 personnes, des candidats au voyages de la mort, a chaviré à 2 kilomètres au large de Mbour’’, indique le journal.
‘’La pirogue avait quitté Mbour, 4 corps sans vie ont été repêchés. Il s’agit de 3 hommes et d’une femme’’, renseigne le L’info citant des sources locales.
A Mbour, une pirogue sombre avec, à son bord, 200 jeunes, a chaviré en pleine mer’’. Le drame a eu lieu à 3 kilomètres de nos côtes’’, indique Source qui affiche en Une ‘’Dimanche de Drapeau en berne’’ évoquant également les autres accidents survenus durant le week-end.
‘’Barça walla Barsakh’’ ‘’Nouveau drame au large de Mbour’’ met le quotidien Libération qui soulignant à sa Une ‘’Une embarcation s’est renversée en pleine mer avec plus d’une centaine de passagers. 4 corps sans vie déjà repêchés, une vingtaine de rescapés signalée, le reste de l’équipage porté disparu’’.
Les Echos note qu’un ‘’avion espagnol survole la Zone’’ où le drame s’est produit ajoutant que les ‘’quatre survivants sont hospitalisés à Grand Mbour’’.
Sud Quotidien quant à lui parle de ‘’la suspension des activités minières autour de la Falémé’’ met à sa Une ‘’Les orpailleurs défient l’Etat’’.
‘’Malgré le décret présidentiel du 31 juillet dernier portant suspension jusqu’en 2027 de l’exploitation minière sur le rayon de 500 m autour de Falémé, les opérations d’orpaillage et d’extraction de l’or se poursuivent sans relâche’’ renseigne la publication.
MULTIPLE PHOTOS
DRAME ROUTIER À NDANGALMA
Un bus de transport interurbain, dans une manœuvre de dépassement, a percuté de plein fouet un camion venant en sens inverse. L'horreur s'est amplifiée lorsque le bus à pris feu, faisant au moins 16 morts et 11 blessés graves
Au moins, seize personnes ont perdu la vie dans un accident de la circulation survenu lundi à hauteur de Ndiama Fall, un village de la commune de Ndangalma, dans le département de Bambey, a appris l’APS de source administrative locale.
Onze blessés graves ont été dénombrés dans l’accident ayant impliqué un camion et un bus de transport inter urbain, a indiqué la source.
D’après les témoignages, le bus qui tentait de dépasser un autre car de transport est entré en collision avec un camion roulant en sens inverse avant de prendre feu.
Beaucoup parmi les victimes n’ont pu être secourues en raison des flammes.