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18 novembre 2024
LA CAF CHANGE LES SIFFLETS
Qualification Can 2025 : Sénégal-Burkina et Burundi -Sénégal - La présence d’arbitres marocains sur pratiquement chaque match des Lions a fini par intriguer la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Abdoulaye Boubou THIAM (Envoyé Spécial à Paris) |
Publication 09/08/2024
(PARIS, Sénégal) - La Confédération africaine de football (CAF) a procédé au changement des arbitres devant officier les matches Sénégal-Burkina Faso, le 6 septembre au stade du Président Abdoulaye Wade et Burundi -Sénégal au Lilongwe-Bingu National Stadium du Malawi le 9 septembre. À la place des sifflets marocains dont la présence à chaque «sortie» des Lions depuis quelques temps commençait à intriguer la Fédération sénégalaise de football qui l’a d’ailleurs signifiée dans une lettre, la CAF a choisi des tunisiens et des égyptiens.
La présence d’arbitres marocains sur pratiquement chaque match des Lions a fini par intriguer la Fédération sénégalaise de football (FSF). Le président de la FSF, Me Augustin Senghor, par ailleurs Premier vice-président de la CAF et le ministre Abdoulaye Saydou Sow sont même montés récemment au créneau pour marquer leur étonnement. La suspicion concerne surtout l’arbitre marocain qui était dans le match Sénégal - Côte d’Ivoire comptant pour les huitièmes de finale de la CAN 2023. Il était assistant VAR mais n’a pas vu le penalty sénégalais. Tout récemment encore, c’est ce même arbitre qui a été désigné par la CAF pour le match ô combien important entre le Sénégal et la Mauritanie à Nouatchott comptant pour les qualifications à la coupe du monde United2026. Comme ça ne suffisait pas, il est encore désigné assistant pour siffler la rencontre Sénégal -Burkina Faso le 6 septembre prochain au stade du Président Abdoulaye Wade.
Quatre autres arbitres marocains seront encore désignés pour siffler le match Burundi - Sénégal du 9 septembre prochain à Lilongwe-Bingu National Stadium de Malawi.
Face à la récurrence des arbitres marocains à chaque match des Lions, la FSF finira par adresser à la CAF une lettre pour comprendre la situation.
En réponse, l’instance suprême du football continental procède à un changement. Exit les arbitres marocains. Ils sont remplacés par des sifflets égyptiens et tunisiens.
«Nous vous informons par la présente que pour des raisons d'ordre technique, il a été procéder à un remplacement de M.Hamza EL FARIQ EL FARIQ (Maroc) [Quatrième officiel] initialement désigné pour la rencontre sus-mentionnée (Burundi-Sénégal, LilongweBingu National Stadium au Malawi, NDLR) par Mahmoud Elbana (Égypte) [Quatrième officiel] », informe la CAF dans une note dont Sud Quotidien a obtenu copie.
Sur la deuxième missive dont nous avons reçu copie aussi, il est écrit: « Nous vous informons par la présente que pour des raisons d'ordre technique, il a été procéder au remplacement de M.Jalal JAYED (Maroc) [Arbitre], M.Lahsen AZGAOU (Maroc) [Arbitre Assistant I], M.Zakaria BRINSI (Maroc) [Arbitre Assistant II], M.Kech Chaf Mustapha (Maroc) [Quatrième officiel] initialement désigné pour la rencontre sus-mentionnée (Sénégal-Burkina Faso) par SADOK SELMI (Tunisie) [Arbitre], Khalil HASSANI (Tunisie) [Arbitre Assistant I], Wael HANNACHI (Tunisie) [Arbitre Assistant II], Amir LOUCIF (Tunisie) Quatrième officiel ».
L’attitude des responsables du football sénégalais confirme encore une fois si besoin en était l’importance d’avoir des dirigeants alertes et qui maîtrisent parfaitement les textes. On se souviendra toujours du match rejoué à Polokwane mais aussi de la qualification des Lionceaux au Mondial argentin suite à la suspension pour fraude sur l’âge de jeunes joueurs guinéens à la CAN en Tanzanie.
Par BAMBA NIAKHAL SYLLA
LE CHEMIN DE LA TRANSFORMATION, LE PASTEF A L’EPREUVE DE LA GOUVERNANCE
Si l’espace démocratique autorise l’examen critique des politiques publiques, l’honnêteté intellectuelle exige en retour de considérer les limites de cet exercice dans le contexte d’une gouvernance qui n’a duré que trois mois.
Au moment où les observateurs politiques se livrent à une analyse rétrospective des 100 premiers jours du nouveau régime, sur fond de scepticisme grandissant ou de trompette glorifiant, il parait opportun de verser aux échanges un regard constructif mais sans complaisance, fondé sur des considérations factuelles, qui semblent imprimer quelques orientations de la politique gouvernementale.
Par ailleurs, si l’espace démocratique autorise l’examen critique des politiques publiques, l’honnêteté intellectuelle exige en retour de considérer les limites de cet exercice dans le contexte d’une gouvernance qui n’a duré que trois mois.
Toutefois, il est loisible d’affirmer, sur la base de l’examen des déclarations politiques et des productions intellectuelles disponibles, que la rhétorique qui servait de leitmotiv à la vulgarisation du Projet était sans conteste d’inspiration révolutionnaire, au sens de la remise en cause radicale des pratiques de gestion et de gouvernance antérieures. En effet, en prétendant renforcer l’intégration africaine dans la lignée des pères fondateurs du panafricanisme et sortir le pays de l’opacité de la Françafrique et ses instruments d’asservissement et de prédation (présence militaire, domination monétaire, contrats léonins, accaparement des ressources nationales, etc.), le PASTEF annonçait haut et fort les contours de la future politique gouvernementale. Cette intention de remise en cause des rapports internationaux s’accompagnait, sur le flanc intérieur, de la volonté d’instaurer une gouvernance vertueuse, de combattre avec opiniâtreté la corruption endémique et de promouvoir une presse et une justice libres et indépendantes. Le discours était résolument disruptif et trouvait ses sources d’inspiration et son incarnation dans le refus de la servitude de Sankara, la restauration de la conscience historique africaine de Cheikh Anta Diop, et l’exaltation de la grandeur des civilisations négro-africaines, s’inscrivant ainsi dans le sillage des luttes pour une « renaissance » continentale. Derrière le discours, se tenait la promesse d’un avenir radieux, où les richesses nationales seraient abondamment et équitablement redistribuées, à l’image de la prospérité des monarchies arabiques. La puissance du discours, porté par la figure charismatique d’Ousmane Sonko, a fini par convaincre la masse des déshérités et une diaspora nostalgique d’un retour au bercail, convaincue des capacités propres de l’Afrique d’être à l’avant-garde de l’évolution du monde, comme le prédisent les prospectivistes. La trajectoire héroïque de Sonko, émaillée de péripéties invraisemblables, et auréolée d’un zeste de mysticisme religieux, lui conférait une dimension singulière dans le landernau politique. Son discours eut l’effet d’un tsunami, emportant sur son passage toutes les digues de l’ancien régime, au point d’ébranler le « système » dans ses racines les plus profondes. Les mots sont dits : le changement annoncé sera « systémique », « global » et « holistique ». Tous les acteurs sincères et épris de liberté, mus par le désir de progrès, sénégalais et non-sénégalais, ont massivement adhéré au projet patriotique et panafricain promu par le PASTEF, qui surgit dans un contexte continental marqué par l’émergence d’une nouvelle conscience africaine émancipée du complexe colonial. Au Sénégal, l’adhésion populaire était mêlée d’une ferveur messianique, au point où le chanteur troubadour s’interrogeait même sur la sainteté du leader du PASTEF. Le peuple vivait un moment épique de son histoire politique, porté par l’allégresse et le sentiment d’être acteur et témoin d’un moment de basculement rare dans la trajectoire des nations.
L’accession triomphale du PASTEF au pouvoir, plébiscité dès le premier tour de l’élection présidentielle en mars 2024, allait ouvrir une nouvelle ère de gouvernance prometteuse, mais aussi difficultueuse en raison de l’ampleur des défis à relever et des promesses à tenir.
LES PREMIERS PAS MARQUES PAR LA PRUDENCE ET LA DETERMINATION
Dans une large mesure, le redressement du pays envisagé par les nouvelles autorités s’assimile à un double effort d’assainissement de l’espace public national et de redéfinition des rapports internationaux déséquilibrés au détriment des intérêts nationaux.
En plus de la nécessite de disposer d’une vision claire, cette intention induit comme préalable la maitrise des rouages de l’Etat, un ancrage solide dans les institutions et une profonde imprégnation des dossiers par les nouveaux élus. Elle requiert un minimum de temps incompressible auquel ne peut se soustraire les nouvelles autorités, au risque d’un dévoiement susceptible de porter préjudice aux réformes envisagées.
Entre-temps, la mise en oeuvre de certaines promesses de campagne s’est bien engagée dans le vaste spectre de la politique gouvernementale, qu’il s’agisse de la réduction du prix de denrées alimentaires de première nécessité pour soulager la souffrance des ménages, de la distribution plus équitable des intrants agricoles pour soutenir le monde paysan, de la recherche de l’impartialité dans les nominations aux postes de responsabilité pour une gouvernance transparence ou de l’instauration d’un climat politique plus serein et apaisé pour enfin dissiper l’atmosphère délétère imposée par la dérive autoritaire du pouvoir précédent.
Aussi, les audits initiés dans de nombreux organes de l’Etat devraient mettre en lumière les zones d’ombre de la gouvernance précédente et permettre à la justice de sévir dans les cas d’infractions avérées, en particulier pour les détenteurs de l’autorité publique, conformément aux priorités des nouvelles autorités. Les conclusions des assises de la justice devraient, quant à elles, favoriser une réorganisation plus efficace de la magistrature, en garantissant son indépendance dans le cadre des nouvelles orientations retenues. Cependant, l’existence de nombreux rapports produits sous l’autorité de l’ancien régime par l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), l’Inspection Générale de l’Etat (IGE) et la Cour des Comptes, pointant du doigt une tripotée d’acteurs corrompus, pose la question de leur transmission à la justice pour traitement. Ces rapports émanant de l’ancien pouvoir ne peuvent être soupçonnés de complaisance ou d’être diligentés à des fins politiciennes pour réprimer, comme cela se faisait auparavant, des opposants gênants et récalcitrants. Au plan international, les propos et décisions en direction de la France et des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) cristallisent l’attention, en raison du primat accordé à la souveraineté dans le programme du PASTEF. La rencontre des présidents Diomaye Faye et Macron à Paris, sans reproduire les clichés coutumiers d’allégeance dégradants de nombreux dirigeants africains, n’a pas non plus été l’occasion d’une clarification franche de la rupture prônée par le PASTEF. Le communiqué final commun des deux chefs d’Etat est resté assez convenu, dans la pure tradition de la novlangue diplomatique.
En revanche, en plaçant les pays de l’AES (Mali et Burkina) au bas de la liste de ses premières visites internationales du président, en particulier après celle de Ouattara perçu comme un des piliers de la Françafrique, la présidence sénégalaise semble indiquer par ce choix diplomatique sa distance à l’égard de l’AES. Cela a été plus tard confirmé à Bamako, quand le président Diomaye Faye déclarait que l’adhésion du Sénégal n’était pas à l’ordre du jour. Cette distanciation est-elle destinée à rassurer la France en prévision des prochaines négociations promises sur les contrats déséquilibrés ? ou l’expression d’une politique ancrée dans la continuité ?
Toujours est-il que cette décision reste incomprise par de nombreux Africains qui voyaient dans l’accession au pouvoir du PASTEF, l’opportunité de renforcer le « camp du refus » porté par l’AES ; une organisation qui s’attèle à mettre en oeuvre une politique courageuse de souveraineté et d’intégration authentique, avec des résultats probants qui confortent la perspective d’une Afrique libre, résolument engagée dans la voie du progrès. A l’opposé, la CEDEAO continue de s’enliser dans l’immobilisme, incapable de porter le destin de la communauté en toute indépendance. La déception de nombreux patriotes de l’AES est à la hauteur de l’absence de solidarité attendue des nouvelles autorités sénégalaises, qui avaient pourtant envisagé, quand elles étaient dans l’opposition, la possibilité d’envoyer des troupes sénégalaises pour défendre les pays de l’alliance menacés d’agression par la CEDEAO, en toute vraisemblance sur les injonctions françaises. Aussi, les références fréquentes au sankarisme par le chef du PASTEF, toujours arborant le portrait du guide burkinabé en arrière-plan de ses conférences de presse, laissait supposer une proximité idéologique et de larges convergences d’idées sur le destin commun de l’Afrique. De tout temps et en tout lieu, les modalités de lutte pour la souveraineté se sont accommodées aux contextes nationaux et aux circonstances du moment. A ce titre, on ne peut reprocher au triumvirat de l’AES, acculés de facto, la radicalité de leur posture, qui découle en vérité de l’intransigeance, des menaces et de la farouche adversité manifestées par les forces d’occupation incarnées par la France ; les mêmes menaces qui n’épargneront pas le Sénégal lorsque les autorités du pays décideront réellement d’appliquer leur programme de souveraineté. Sans être une parole sacrée, l’adage ivoirien, entonné dans une chanson bien célèbre, nous alerte en ces termes empreints d’humour: «Ce qui a tué Maclacla tuera Macloclo».
Dans la lutte pour l’indépendance réelle de l’Afrique, le destin de l’AES se projette de manière inexorable comme élément central de la géostratégie du continent : la réussite de l’alliance sera un puissant catalyseur pour l’émancipation, alors que sa défaite apportera de la fragilité dans la marche vers la liberté des peuples africains. Derrière cet enjeu continental, il y’a la suggestion d’une solidarité à développer, d’une bienveillance à manifester à l’égard de l’AES de la part des pays désireux de conquérir leur indépendance véritable. Ce point de vue est conforté par l’analyse a posteriori des oppositions qui ont prévalu entre les blocs de Monrovia et Casablanca lors de la création de l’Organisation de l’Unité Africaine, et les conclusions qui en ressortent sur la pertinence des choix stratégiques opérés à l’époque. La sagesse africaine enseigne “ Si tu veux aller vite, marche seul mais si tu veux aller loin, marchons ensemble”. Ce cheminement collectif se fera-t-il avec La CEDEAO qui ne semble pas être en ordre de marche, entravées par ses liens de subordination ou avec l’AES, qui poursuit vaille que vaille son projet de souveraineté ?
A SUIVRE
BAMBA NIAKHAL SYLLA
OLIVIER BOUCAL LANCE LE «GOV’ATHON»
Modernisation de l’administration publique - Le Sénégal semble résolu à améliorer l’efficacité de son administration publique.
Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, Olivier Boucal, a procédé hier, jeudi 8 août 2024, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD), de Diamniadio, au lancement de la première édition de «Gov’Athon», qui vise à développer des solutions technologiques innovantes pour moderniser et améliorer l’efficacité des services publics.
Le Sénégal semble résolu à améliorer l’efficacité de son administration publique. Pour ce faire, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, Olivier Boucal, a officiellement lancé, hier jeudi, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadion, la première édition de ''Gov’Athon''. Un hackathon innovant dédié à l’administration publique, visant à mobiliser de jeunes talents et étudiants des universités publiques ainsi que des établissements privés de renom au Sénégal, pour moderniser et améliorer l’efficacité des services publics.
Le ministre a soutenu que le concept de cette activité, inspiré des compétitions d’innovation destinées à recueillir en une courte période des idées et des solutions pratiques pour les entreprises, appelées hackathons, traduit sa volonté de mutualiser les ressources et de bâtir des intelligences collectives en vue de la prise en charge des préoccupations des usagers de l’administration. En présence de son homologue de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, et d’autres officiels, le ministre Olivier Boucal a précisé que pour, cette première édition, «il s’agira de voir comment repenser et moderniser la gestion des ressources humaines, faciliter l’accès à la formation professionnelle».
Ainsi, pendant quatre semaines, la créativité et l’innovation seront à l’honneur. Les meilleures idées seront primées et mises en œuvre pour transformer nos services publics. «Il s’agit de promouvoir l’innovation par et pour les citoyens, en permettant à l’administration de s’allier aux citoyens afin d’améliorer la qualité de ses services et de consolider la confiance des citoyens», a expliqué Olivier Boucal.
Enfin, il a conclu que «l’organisation du ‘’Gov’Athon’’, qui correspond parfaitement aux orientations stratégiques du projet de transformation systémique du Sénégal, est à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire de l’administration.» .
L’ETAT CHERCHE LA BONNE FORMULE DE RÉGULATION DES COMMUNICATIONS ÉLECTRONIQUES
Le ministre de la Communication, des télécommunications et du numérique Alioune Sall a présidé hier, jeudi 8 Août, la cérémonie d’ouverture des journées de concertation sur la régulation des communications
Le Ministre de la Communication, des télécommunications et du numérique Alioune Sall a présidé hier, jeudi 8 Août, la cérémonie d’ouverture des journées de concertation sur la régulation des communications électroniques. Ces concertations constituent une occasion pour l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) et les acteurs de trouver la meilleure formule pour une régulation du secteur des télécommunications.
L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a entamé depuis hier, jeudi 8 Août, des journées de concertation sur la régulation des communications électroniques avec l’ensemble des acteurs de l’écosystème pour discuter dans un cadre ouvert et franc des problématiques de régulation et du développement du secteur afin de s’accorder sur des solutions concertées. Ces journées de concertation sur la régulation des communications électroniques témoignent de l’engagement des autorités à œuvrer en collaboration avec tous les acteurs de l’écosystème pour une régulation dynamique et adaptée d’un secteur en constante évolution. « L’utilisation responsable du numérique requiert un encadrement juridique rigoureux et à la mesure de nos aspirations dans un cadre concerté impliquant toutes les parties prenantes. Par ailleurs, mémé si les marchés des télécommunications électroniques sont libéralisés, une régulation appropriée permettrait de garantir les services de qualité à des tarifs soutenables pour les populations », indique le Ministre de la Communication, des télécommunications et du numérique Alioune Sall qui présidait la cérémonie d’ouverture ce cette rencontre.
Selon lui, la complexité des problématiques liées entre autres à l’intelligence artificielle, l’internet des objets, au big data, au commerce électronique et aux besoins des Fintechs nécessite une régulation collaborative. « J’apprécie cette initiative du Dg de l’Artp qui permettra à tous les acteurs de se prononcer sur les acquis à consolider, les défis à relever et les difficultés à juguler dans le respect des lois et règlements. Même si la régulation a pour objet l’équilibre du secteur et un développement harmonisé au bénéfice de la collectivité, elle reste tributaire d’une politique et d’une réglementation adaptée », a soutenu le Ministre.
Pour sa part, le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) Dahirou Thiam a relevé que la régulation des communications électroniques est confrontée à de nouveaux défis, notamment en raison de l'évolution rapide des technologies et de l'augmentation des attentes des consommateurs. C’est pourquoi, dit-il, le régulateur doit adapter le dispositif de régulation pour répondre à ces défis, tout en favorisant l'innovation et en assurant une concurrence saine.
Sous ce rapport, il est donc fondamental pour lui, de trouver un équilibre entre les impératifs économiques, sociaux et technologiques pour créer un écosystème résilient et inclusif, au bénéfice de tous. Selon lui, en favorisant un dialogue ouvert et inclusif, l’ARTP s’inscrit dans une dynamique inédite au regard des enjeux avec comme préoccupation la prise en charge des défis et enjeux qui se dressent sur son chemin. « La régulation des communications électroniques, complexes et multidimensionnels, nécessite une approche collaborative entre les régulateurs sectoriels, les opérateurs, les décideurs politiques, les consommateurs et la société civile. J’invite tous les participants, à s’approprier ces journées de concertation pour en faire un succès éclatant au bénéfice du secteur des communications électroniques », a-t-il laissé entendre.
DES KILOMETRES DE FILE D’ATTENTE PRIS EN OTAGE DE PART ET D’AUTRE DE LA FRONTIÈRE SÉNÉGALO-GAMBIENNE
La crise qui sévit depuis plus d’une semaine en zone de frontière entre transporteurs sénégalais et l’administration douanière de la Gambie, au sujet des paiements de balise, persiste dangereusement
La crise qui sévit depuis plus d’une semaine en zone de frontière entre transporteurs sénégalais et l’administration douanière de la Gambie, au sujet des paiements de balise, persiste dangereusement. Hier jeudi, il s’en est fallu de très peu pour que les chauffeurs et apprentis des deux pays en viennent aux mains. Excédés par l’attente pour l’annulation du paiement de la balise, les chauffeurs sénégalais ont fermé le trafic aux gambiens. En représailles à cette décision illégale, ceux de la Gambie ont aussi bouclé leur frontière à la mobilité des véhicules sénégalais.
La tension était très vive hier, jeudi 8 août 2024 à Farafenni, une ville frontalière de la Gambie au Sénégal, près de Keur Ayib. Tout est parti de la décision spontanée des chauffeurs et apprentis sénégalais de fermer le trafic aux usagers de la Gambie. Les policiers gambiens nous ont fait savoir qu’ils ont eux-mêmes effectué le déplacement jusque dans le territoire sénégalais pour sensibiliser ces jeunes à lever le blocus, en vain.
«Il y a une situation qui oppose les camionneurs à nos services de Douane, à propos des balises douanières. Je pense qu’il y a lieu de négocier plutôt que de vouloir forcer la main. Mercredi dernier, vers 18 heures, des groupes de chauffeurs et apprentis sénégalais ont bloqué nos compatriotes au volant de leurs voitures. Et malgré nos interpellations, ils n’ont pas voulu entendre raison», a expliqué M. Ba, l’agent de Police gambien. Et de poursuivre : «dès notre retour, nous avons répliqué, en fermant notre espace au trafic des véhicules sénégalais, à hauteur de Farafenni. Le comportement qu’ils nous ont opposé n’était pas du tout correct, avec des injures en wolof».
Du côté du Sénégal, aucune explication claire. Les jeunes auteurs de ce blocus soutiennent tout simplement que « les autorités gambiennes exagèrent bien souvent et abusent de nous, avec leurs nombreuses tracasseries»
A Farafenni, les jeunes gambiens étaient tout aussi surexcités. Gourdins à la main, ils ne se faisaient pas prier pour éconduire les véhicules immatriculés au Sénégal. Ce n’est que vers 11 heures du matin, que le Commissaire de la Police de Keur Ayib, accompagné de ses hommes et des gendarmes sont entrés en Gambie pour trouver une issue heureuse à cette déconvenue, de concert avec leurs homologues gambiens.
Les discussions ont duré 25 minutes avant qu’un consensus ne soit trouvé pour lever le blocus de part et d’autre de la frontière entre les deux pays. Mais, les chauffeurs sénégalais ont insisté pour le maintien du blocus, malgré la présence des gendarmes et policiers sénégalais qui ont procédé à des interpellations.
Toutefois, les gros porteurs, en nombre très élevé, restent cloués à l’entrée du territoire de la Gambie, en attendant que leur contentieux sur la balise douanière soit réglé. Jusqu’en fin de journée, hier jeudi, un calme précaire régnait en zone de frontière. Cette situation de tension ostensible doit très vite être dépassée, avec une formule mutuellement avantageuse, pour éviter une telle scène de pagaille à l’origine d’un grand préjudice chez les usagers étrangers à ce bras de fer interminable.
LE SUDES/ESR NE LÂCHE PAS LE RECTEUR
Lors de leur sit-in tenu hier, jeudi 8 août, le syndicat est encore monté au créneau pour réclamer un appel à candidatures pour la nomination d’un nouveau recteur
La controverse qui entoure le prolongement du mandat du recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), se poursuit et le Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal (SUDES/ES) est plus que jamais déterminé à « faire respecter la légalité dans l’université ». Lors de leur sit-in tenu hier, jeudi 8 août, le syndicat est encore monté au créneau pour réclamer un appel à candidatures pour la nomination d’un nouveau recteur. Selon les syndicalistes, le mandat d'Ahmadou Aly Mbaye a pris fin depuis le 22 juillet 2024.
Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal / Enseignement supérieur et de recherche (Sudes/Esr) section Ucad ne lâche pas le recteur Pr Ahmadou Aly Mbaye. Hier, jeudi 8 août, il a organisé un sit-in pour encore dénoncer le maintien en poste du recteur par le Conseil d’administration (CA) de l’Ucad et réclamer un appel à candidature pour la nomination d’un nouveau recteur de l’Ucad. « Le mandat de l’ancien recteur a pris fin le 22 juillet 2024 conformément à la loi n° 2015-26 du 28 décembre 2015 relative aux universités publiques du Sénégal. Son entêtement à demeurer en fonction malgré les rappels à l’ordre du ministre de tutelle et les protestations unanimes de la communauté universitaire constitue une atteinte grave au principe de bonne gouvernance », a fait savoir le secrétaire général du Sudes/Esr Pr Sylvestre Kouakou.
Pour sa part, l’ancien coordonnateur du Saes Dr Yankhoba Seydi embouche la même trompette. « Depuis 17 jours, cette université n’a pas de recteur. Le mandat est terminé depuis le 22 juillet 2024. Ça veut dire que les actes qu’il va prendre ici et là, n’engagent que lui. Personne, que ce soit étudiant, enseignant ou Pats (personnel administratif, technique et de service) ne doit respecter ses décisions qui ne reposent sur absolument rien ni rien de légal », a-t-il déclaré. Cependant, à en croire le Sudes/Esr, « le Conseil d’Administration refuse obstinément de lancer l’appel à candidatures et outrepasse ses prérogatives en actant le maintien de l’ancien recteur en poste jusqu’en 2026 sous le prétexte fallacieux d’une reconduction tacite ». Selon les syndicalistes, « le CA agit en violation complète des articles 2 et 3 du décret 2021-846 du 24 juin 2021 relatif aux modalités de nomination du Recteur dans les universités publiques du Sénégal ».
Les enseignants dénoncent également la démarche du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. « Personnellement, je blâme le ministre de tutelle. Il devait comprendre depuis avril quand le Conseil d’administration n’a pas procédé à l’appel à candidatures, qu’on allait forcément arriver à la carence parce qu’on allait sortir des 90 jours dont le décret parle. La tutelle est blâmable », a souligné Dr Yankhoba Seydi. Il l’appelle ainsi à prendre ses responsabilités « pour faire respecter la légalité à l’Ucad ». En effet, le Sudes/Esr compte intensifier la lutte si dans les prochains jours, rien ne bouge dans leur réclamation. Il donc la « dissolution immédiate de l'actuel Conseil d'Administration de l'Ucad », « la cessation immédiate du mandat illégal de Monsieur Ahmadou Aly Mbaye », « la nomination d'un recteur intérimaire, en attendant une nouvelle désignation légitime » et « la nomination, dans un délai maximal de six mois, d'un nouveau recteur conformément aux textes en vigueur ».
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RUFISQUE RECLAME SON PREFET ET MANIFESTE SA COLÈRE
Rufisque réclame son préfet et manifeste sa colère.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 9 AOUT 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, Walf Quotidien, Révélation Quotidien, Le Quotidien, L'As, EnQuête, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, Libération, L'Observateur
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CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE VENDREDI 9 AOUT 2024
Baadoolo - Génosuicide !
C’est comme si l’on avait atteint notre degré d’indignation. On a capitulé devant l’ennemi émigration irrégulière. De toute façon elle n’est plus clandestine. Les Parents ne sont plus ce paravent et arment leurs enfants. Les gouvernants désarment leur jeunesse de tout espoir. On ne s’en émeut plus. Qui peut nous dire combien sont morts ? Combien ont disparu ? Le bilan et l’ampleur ne sont pas loin de celui d’un génocide. Même si certains pensent encore que c’est un suicide. Disons, c’est un géno(sui)cide.
Amadou Ba reçu par l’archevêque de Dakar «Le débat sur le voile est à éviter»
L’ancien Premier ministre a rendu une «visite de courtoisie», ce jeudi, à Monseigneur Benjamin Ndiaye. Au terme de leur entrevue, le candidat arrivé 2e à la dernière Présidentielle a déclaré que son déplacement chez Mgr Benjamin Ndiaye s’inscrit dans la série de visites qu’il effectue dans les foyers religieux. «Je suis venu chez l’archevêque pour solliciter des prières, cela fait longtemps qu’on ne s’est pas vu... On a échangé, il m’a prodigué des conseils, il a prié pour moi et pour le Sénégal», a-t-il indiqué. Cette visite intervient aussi dans un contexte de polémique sur le voile dans les écoles chrétiennes. L’ancien Premier ministre n’a pas souhaité trop s’épancher sur le sujet. Pour lui, «c’est un débat qu’il faut éviter», rappelant que le Sénégal est un pays laïc et les écoles sont tous régies par des règlements dans le respect des lois de la République. Sur la politique, le promoteur de Nouvelle responsabilité a indiqué qu’il est en discussion avec beaucoup de leaders sur la date pour communiquer. Le locataire de la résidence Les Badamiers a salué ce déplacement de Amadou Ba. Mercredi, l’ancien Pm de Macky Sall avait reçu la visite du khalife de Darou Mousty, Serigne Bassirou Anta Niang à son domicile aux Almadies.
Le Premier ministre aux transporteurs «Nous n’exerçons pas des pressions, il faut de la fermeté»
Le ministre des Infrastructures et des transports terrestres et aériens et celui de l’Intérieur avaient annoncé la couleur sur les mesures à prendre contre les accidents de la route. Le Premier ministre les a confirmés, ce jeudi, lors du Conseil interministériel consacrés à la problématique. «Il est clair qu’un véhicule de 30, voire 40 ans, doit être retiré de la circulation. La plupart de ces véhicules ont suivi des visites techniques, mais nous savons tous qu’elles ne sont pas très approfondies», a dit Ousmane Sonko. Il ajoute que l’autre facteur sur lequel il a échangé avec le ministre de l’Intérieur, est la corruption qui, selon lui, fait partie des causes des accidents récurrents. Les transporteurs n’ont pas apprécié le ton du ministre El Malick Ndiaye et le Pm semble vouloir apaiser les esprits. «Il y a beaucoup de chose à revoir. La gouvernance du transport est un domaine qu’il faut prendre au sérieux. Certains pensent que nous faisons des pressions sur les transporteurs, mais je tiens à vous rassurer que ce n’est pas le cas. Cependant, nous devons admettre que la gestion du transport requiert de la fermeté», a-t-il dit.
Procès pour diffamation - Mansour Faye perd devant Mimi Touré
L’affaire de diffamation opposant Aminata Touré à Mansour Faye a été vidée, ce jeudi, par le tribunal correctionnel de Dakar. Mimi Touré a été relaxée pour «sa bonne foi», tandis que Mansour Faye, qui avait saisi la justice, est condamné aux dépens. L’ancienne Première ministre, reprenant le rapport de la Cour des comptes, avait dénoncé «la mauvaise gestion» ainsi que des «malversations» sur les 1 000 milliards de francs que les Sénégalais avaient mobilisés à cette époque. Et elle avait parlé de «carnage financier». À l’époque, c’est le ministre Mansour Faye qui avait en charge l’acquisition du riz notamment. Contestant les propos de Mimi Touré, il avait saisi la justice pour laver son honneur. Pour rappel devant le tribunal, Aminata Touré a réitéré ses propos arguant qu’elle n’a «aucune excuse à présenter au plaignant» et que c’est M. Faye «qui doit présenter des excuses au Peuple sénégalais».
Nommé Pca du Grand théâtre Kilifeu, un Pca sous contrôle judiciaire
La nomination de Landing Mbessane Seck alias Kilifeu comme Pca du Grand théâtre national fait polémique. C’est parce que ce membre du mouvement Y en a marre n’est toujours pas sortie complètement des griffes de la justice après avoir été inculpé pour corruption et tentative de trafic de migrants dans l’affaire des passeports. Après 3 mois de détention, il avait bénéficié d’un contrôle judiciaire qu’il l’obligeait d’ailleurs à «se présenter chaque mois» devant le juge d’instruction en charge de son dossier. Le binôme de Thiat était incriminée par une vidéo virale avait incriminé dans cette affaire de trafic de passeports avec Simon Kouka, lui aussi rappeur et membre de Y’en a marre. Seulement, si les nominations de Nitt Dof et de Kilifeu sont tombées comme un coup tonnerre, c’est parce que le second n’a toujours pas été jugé sur les accusations qui pèsent sur lui.
KEEMTAAN GI - GRAND CORPS MALADE
Il faut que l’on s’auto flagelle. Oser se regarder dans le blanc des yeux et se dire crûment certaines vérités même si elles peuvent être cruelles ou heurter des sensibilités. Présidant un Comité interministériel, le Premier ministre a dénoncé plusieurs facteurs qui seraient à l'origine des accidents routiers. Oscar Sierra a pointé du doigt la corruption des agents de sécurité routière. Ça, tout le monde le sait, mais tout le monde feint de ne pas le voir. On couvre cette corruption d’un voile de pudeur. Non, non, il ne s’agit pas de ce voile à l’école à propos duquel cathos intégristes et islamistes radicaux veulent une guerre des religions dans notre pays ! A propos de la corruption sur nos routes, donc, l’abcès a été crevé par le général Jean-Baptiste Tine qui n’a pas mâché ses mots pour dire la vérité à ses hommes. Si des véhicules qui ne sont pas en conformité parviennent à rouler d’un bout à l’autre de notre pays, voire à circuler entre nos villes, sans que leurs conducteurs ne soient inquiétés, c’est parce que ceux qui sont censés réguler la circulation n’ont pas fait leur job. Et s’il y a un phénomène qui est devenu une gangrène jusqu’à se métastaser dans le corps social, c’est bien la corruption. Elle est partout et visible à l’œil nu. Quand des permis de la catégorie poids lourd sont délivrés à des gens qui ne peuvent même pas conduire une moto et que les mêmes se foutent royalement du code de la route, ou que d’autres conduisent en se caressant les bijoux de famille, rêvant de la concubine qui les attend à l’autre bout du pays, s’ils n’ont pas leur smartphone devant eux ou le téléphone collé à l’oreille, ou encore quand des gens censés délivrer le quitus pour la visite technique, ferment les yeux pour laisser circuler des cercueils roulants… avec tout cela, il n’est pas surprenant de voir des hécatombes se produire régulièrement sur nos routes. La plus grande anomalie reste les « cars rapides » et autres « Ndiaga Ndiaye », ces vestiges qui ne devraient plus rouler sur aucune route mais qui continuent de transporter des passagers traités comme du bétail. La corruption ne s’arrête pas là. Elle s’est invitée dans nos hôpitaux avec des praticiens qui se foutent royalement du serment d'Hippocrate pour se transformer en véritables commerçants mus par l’appât du gain. Pendant que des fonctionnaires font soigner copains, coquins et amants qui n’y ont pas droit. Des diplômes et autres documents sont falsifiés, permettant à des gens d’occuper des fonctions sans en avoir les compétences. L’école n’est pas exempte de ce mal avec la triche qui est en passe d’y être un sport national. C’est pire encore dans l’arène politique. Concussion, mensonges, injures, haine et transhumance font le lit de cette scène où des bouffons amusent la galerie à travers plus de 400 partis politiques. Bref, ce pays est devenu un grand corps malade qui a besoin d’un électrochoc. KACCOOR BI - LE TEMOIN
BAPTEME DE L’AIR «RUEE» VERS L’AEROPORT DE SAINT-LOUIS
S’il existe une affaire que le président de la République Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko doivent auditer voire élucider, c’est bel et bien l’acquisition des cinq avions « L410NG » sous le magistère du président Macky Sall. Des aéronefs tchèques d’une valeur de plusieurs milliards CFA destinés à « renforcer » la flotte domestique d’Air Sénégal. Au départ, ces avions avaient pour objectif de faire des vols domestiques : Dakar/SaintLouis, Dakar-Ziguinchor, Dakar-Matam et pourquoi pas… Dakar-Thiès ! Parce que tous les alibis et prétextes étaient permis pour réaliser ce « deal » du siècle. A l’arrivée, non seulement les vols ne sont pas rentables mais encore ils ont alourdi les charges financières et techniques d’une compagnie nationale presque à la faillite. Les très rares passagers qui prennent les vols domestiques ne le font que pour des baptêmes de l’air. Autrement dit, découvrir les sensations de l’avion pour ceux qui n’avaient jamais pris ce moyen de transport. « Souvent, ces drôles de voyageurs n’achètent qu’un billet aller simple Dakar/Saint Louis, par exemple, à 25.000 CFA environ. Au retour, ils rentrent par un véhicule Allo-Dakar ou…un Ndiaga Ndiaye ! Pire, le Sénégal est le seul pays au monde où la voiture est plus rapide que l’avion ! Rien que pour aller à Saint-Louis, le passager peut faire quatre ou cinq heures d’attente pour pouvoir embarquer sur les rares vols disponibles. Parfois, une semaine pour attendre un vol annulé à défaut de se faire rembourser » nous confie un passager dépité. La perte aux Sénégalais, la fortune aux vendeurs tchèques et aux intermédiaires sénégalais !
ASSEMBLEE NATIONALE LE BUREAU CONVOQUE CET APRES-MIDI
Les membres du Bureau de l’Assemblée nationale sont convoqués en réunion, ce vendredi 09 août 2024 à 16 H 00, dans la salle de conférences de la Présidence de l’institution. L’ordre du jour n’a pas été précisé. Mais tout porte à croire, au regard de la dernière actualité, sur le règlement intérieur dont la modification constitue le préalable à la Déclaration de politique générale du Premier ministre. Le nouveau règlement intérieur qui a fait l’objet d’un consensus de toutes les forces politiques présentes dans l’Hémicycle a été déposé sur la table du président de l’Assemblée nationale qui l’a transmis pour avis au président de la République. Bassirou Diomaye Faye avait dix jours pour se prononcer. Sans doute a-t-il envoyé sa réponse au président de l’Assemblée, Amadou Mame Diop.
AMADOU BA «SE DEVOILE» SUR LE VOILE
L’ancien Premier ministre Amadou Ba a évoqué hier l’affaire du port du voile dans les établissements scolaires. Ce au sortir d’une visite chez l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye. Accompagné par une forte délégation composée des anciens ministres Cheikh Oumar Anne, Moïse Sarr, Ousmane Sakal Dieng...le candidat malheureux à la dernière présidentielle a été accueilli dans la sobriété par l’archevêque. Après des échanges empreints de cordialité, du moins selon son entourage, Amadou BA a eu un long tête-à-tête avec le guide religieux. Au terme de son entrevue avec l’archevêque, Amadou BA a été accroché par la presse. Ainsi, il a expliqué que sa venue chez l’archevêque s’inscrit dans la série de visites qu’il effectue dans les foyers religieux. «Je suis venu chez l’archevêque pour solliciter des prières, cela fait longtemps qu’on ne s’est pas vu...On a échangé, il m’a prodigué des conseils, il a prié pour moi et le Sénégal’’, a-t-il indiqué. Interpellé sur la polémique sur le voile dans les écoles, l’ancien PM n’a pas voulu trop aborder le sujet pour ne pas faire enfler la polémique. Dans une démarche d’apaisement, le candidat arrivé 2e à la dernière présidentielle a rappelé l’esprit de liberté qui caractérise le Sénégal tout en invitant à cultiver le dialogue et la discussion dans un pays laïc régi par des lois et règlements.
AFFAIRE PREMIER BET LE DG JORIS DUTELCOOPEREPOURUNEMEDIATIONPENALE
D’ici le week-end, l’affaire de la fraude fiscale de Premier Bet pourrait connaître un dénouement heureux. Nos antennes braquées au niveau du Parquet de Dakar informent que le directeur général de Premier Bet, Joris Dutel, dont la société a été épinglée pour une fraude fiscale de 12 milliards 160 millions est disposé à une médiation pénale pour un règlement à l’amiable de cette affaire. Son avocat sénégalais du Barreau de Paris négocie fermement avec les avocats de la Direction générale des impôts et domaines à travers son Bureau de Recouvrement dirigé par l’inspecteur des impôts et des domaines Pape Diouf. Seulement ce qui est déjà une victoire pour la DGID, c’est que Joris Dutel et Premier Bet ont accepté la confirmation du redressement fiscal de la TVA non reversée pendant près de 4 ans (2021, 2022, 2023, 2024). Reste maintenant à savoir ce que Joris Dutel compte mettre sur la table.
DECES D’ALIOUNE MAR MACKY SALL ENVOIE AMADOU MAME DIOP A RUFISQUE
Informé depuis l’étranger du décès d’Alioune Mar, le maire de Rufisque Ouest, vendredi dernier, le président Macky Sall a tenu à envoyer une forte délégation de l’Alliance pour la République (APR) à Rufisque. C’est ainsi que le dimanche, le président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop a conduit une délégation à Rufisque auprès de la famille du disparu. Le président de l’Assemblée nationale a présenté les condoléances du président Macky Sall, de l’APR à la famille d’Alioune Mar. Il s’est félicité du compagnonnage entre Macky Sall et Alioune Mar. D’ailleurs lors de la dernière présidentielle, le défunt maire avait soutenu le candidat Amadou Ba à travers son mouvement. Macky Sall l’avait d’ailleurs nommé président du Conseil d’administration de l’Office national de recouvrement des avoirs criminels (ONRAC)
MIMI CONTRE APR...
Les nombreux militants du mouvement «Mimi 2024» présents hier au tribunal pour soutenir leur leader Mme Aminata Touré dans son procès contre Mansour Faye n’ont pas raté l’occasion pour lancer des piques aux «aperistes». Fêtant la victoire judiciaire de leur leader, ils ont crié à tue-tête que «Mimi Touré est un roc. Quiconque s’attaque à elle va s’écraser». Ce, pour faire allusion à toutes les batailles l’opposant à l’ancien régime et qu’elle a fini par remporter. D’après eux, Mimi Touré a pris le meilleur sur Macky Sall dans sa quête d’un troisième mandat auquel elle s’est farouchement opposée. Ensuite, elle a réussi à lui imposer la tenue de la dernière présidentielle en mars alors que Macky Sall souhaitait la tenir au plus tôt en juin. Hier donc, d’après ses partisans, c’était sa quatrième victoire contre l’APR. Qui sait si la prochaine ne sera pas à l’hémicycle lorsque Mimi, une fois installée dans ses fonctions de présidente de l’Assemblée nationale, va regarder les députés de l’APR les yeux dans les yeux pour leur dire «Ki dou yén ki dou man. Yallah rek moy bouur»...