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18 novembre 2024
LE GOUVERNEMENT SEMBLE PRIVILÉGIER LA CHASSE AUX SORCIÈRES, ALERTE L'APR
Le Secrétariat Exécutif National de l’alliance pour la république APR a exprimé, vendredi, son inquiétude quant à l’utilisation des audits comme outils de règlement de comptes, remettant en question l’objectivité et l’équité des enquêtes.
Le Secrétariat Exécutif National de l’alliance pour la république APR a exprimé, vendredi, son inquiétude quant à l’utilisation des audits comme outils de règlement de comptes, remettant en question l’objectivité et l’équité des enquêtes.
« L’Alliance Pour la République dénonce également les menaces qui pèsent sur la justice, avec des tentatives de manipulation des nominations et de l’administration judiciaire, sous couvert de reddition des comptes. Le Secrétariat Exécutif National exprime une inquiétude particulière concernant l’utilisation des audits comme outils de règlement de comptes, remettant en question l’objectivité et l’équité des enquêtes », a-t-elle déclaré dans le document parcouru par Walfnet.
Respect des procédures établies, plutôt qu’à une instrumentalisation politique
Abdou Mbow et compagnie mettent également en garde le régime de Bassirou Diomaye Faye « contre une justice vindicative et la mise en place d’une politique de répression des opposants, en lieu et place de solutions concrètes pour les jeunes Sénégalais en détresse, le gouvernement semble privilégier la chasse aux sorcières comme stratégie électorale ».
L’APR appelle à cet effet à une reddition des comptes conforme à la « loi et au respect des procédures établies, plutôt qu’à une instrumentalisation politique ».
Précipiter le Sénégal vers une régression démocratique et des tensions sociales
Par ailleurs l’APR qualifie les récentes nominations, de « populistes et opportunistes, récompensent des pratiques douteuses et des relations malsaines », non sans souligner « l’incohérence et la méconnaissance manifeste dans les discours de l’actuelle administration, notamment la critique constante d’Ousmane SONKO, et la gestion préoccupante des questions religieuses et sociales ».
L’Alliance pour la République appelle en outre « tous les militants, démocrates et républicains à rester vigilants face à ce mode de gouvernance, qui pourrait précipiter le Sénégal vers une régression démocratique et des tensions sociales accrues ».
L'APR REDOUTE UNE PURGE POLITIQUE
Dans une déclaration au vitriol, le parti d'opposition pointe une instrumentalisation de la justice à des fins de règlement de comptes. Ils accusent les gouvernants d'avoir choisi la chasse aux sorcières pour espérer gagner les prochaines législatives
L'heure est grave pour la démocratie sénégalaise, à en croire la déclaration de l'Alliance Pour la République (APR) publiée ci-dessous. Le parti d'opposition y dresse un réquisitoire implacable contre les premières actions du nouveau pouvoir, accusé de préparer "la plus grande chasse aux sorcières de l'histoire du Sénégal" sous couvert de reddition des comptes. Entre "nominations populistes de bas étage", atteintes au "vivre-ensemble", et surtout tentative "d'instrumentalisation de la justice", le parti de l'ex-président Macky Sall voit se profiler le spectre d'une "justice vengeresse des vainqueurs", dont l'unique objectif serait "la neutralisation des adversaires".
"Les indices graves et concordants de la prochaine chasse aux sorcières
Oui à la reddition des comptes. Non au règlement de comptes.
Certains de nos compatriotes attendent de bonne foi le « Projet » et ne réalisent pas qu'il est déjà en exécution avancée, sans besoin d'être déclamé, ni devant l'Assemblée nationale, ni ailleurs. Pour l'Alliance Pour la République, il se résument en trois axes principaux déjà fortement engagés :
- Les nominations populistes de bas étage dont le niveau fait frémir chaque mercredi et qui récompensent les liaisons dangereuses et basses, les turpitudes de naguère,
• La fragilisation de l'unité des Sénégalais, ou l'insouciance et l'irresponsabilité prévalent devant la juste prise en compte de ce patrimoine qui sous-tend notre vivre-ensemble.
- La tentation d'instrumentalisation de la justice, la diabolisation du pouvoir sortant, de l'opposition et de la presse en perspective des élections législatives.
Manifestement, dans ce scénario morbide, Ousmane Sonko qui se prévaut d'une érudition sur tout, fait tout : le président de la République Bassirou Diomaye Faye, fait le reste.
Pour l'Alliance Pour la République, il n'est pas des lors étonnant, que l'inflation verbale serve d'alibi à l'inaction. On pourrait leur rappeler l'urgence pour ces jeunes gens qui ont « cru » au Projet et qui meurent noyés tous les jours dans l'Atlantique. Ousmane Sonko qui leur avait fait miroiter un réglement prioritaire de leur situation se contente de répéter après chaque drame, qu'ils doivent rester au pays, sans dire qu'elle est la politique envisagée pour les intégrer dans la société du travail.
En vérité, l'analyse du discours des tenants actuels du pouvoir, notamment ceux d’Ousmane Sonko montre que celui-ci s'en prend régulièrement et de manière provocante à tel ou tel aspect de la vie des Sénégalais. Récemment, c'est le port du voile sur lequel il se pose en défenseur rigoureux d'un certain Islam, ce qui est à l'opposé de sa position mitigée, molle et légère, il y a quelques mois devant Mélenchon.
L'Alliance Pour la République tient à rappeler avec solennité que le vivre-ensemble et le dialogue inter religieux font la fierté des Sénégalais et constituent leur identité distinctive. Ils sont en parfaite harmonie avec la démocratie qui rencontre l'adhésion totale de nos compatriotes. Les Sénégalais, qui ont choisi la démocratie s'opposeront de toutes leurs forces à toute dérive dictatoriale ou totalitaire et mettront toute leur énergie pour préserver notre République et son tissu social.
Sur la reddition des comptes promise, des indices graves et concordants annoncent la préparation de la plus grande chasse aux sorcières de l'histoire du Sénégal.
En effet, il y a quelques mois sur le parvis du Grand Théâtre, le Premier ministre Ousmane Sonko a, après avoir ouvertement accusé certains magistrats dont Monsieur Badio Camara, président du Conseil constitutionnel de corrompus, déclaré qu'il va balayer la magistrature et mettre des magistrats qui vont faire le travail pour la reddition des comptes, comme si ceux qui sont en fonction étaient incapables de le faire.
Quelques jours plus tard, au cours de son interview marquant ses 100 jours de pouvoir, le président s'est laissé aller à des confidences heurtant la tradition républicaine sur la préparation du prochain Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) devant aboutir à un chamboulement de la magistrature. Il dit avoir fait faire des enquêtes sur les magistrats devant être nommés et qu'il planche avec son Premier ministre, qui n'est pas membre du CSM et qui ne contresigne pas les décrets de nomination des magistrats en CSM sur les propositions faites par le ministre de la Justice.
Depuis l'indépendance, on n'a jamais vu ou entendu une telle hérésie et des propos aussi épouvantables qui pourraient conduire à un processus brutal de mise en péril d'un socle majeur de notre République, la Justice. Ces propos préoccupants et la démarche qui l'accompagne ne manqueront pas d'inquiéter les démocrates et républicains du pays qui avaient pensé que ces pratiques d'un autre âge étaient définitivement jetées par-dessus bord.
Il est tout de même surprenant de voir procéder à des enquêtes pour nommer aux fonctions dans un corps dont les dossiers des membres sont tenus à la Direction des Services judiciaires (DSJ). Au surplus, un rapport circonstancié est produit sur chaque proposition faite lors de la réunion solennelle par un membre du CSM.
Donc, sur quoi enquêter si ce n'est pour choisir des magistrats dévoués et installer une justice politique au Sénégal ?
Il est alors aisé de comprendre que, quand le président de la République s'occupe avec autant d'attention jusqu'au détail de la nomination des magistrats, on ne peut envisager, un seul instant, qu'il quitte la tête du Conseil Supérieur de la Magistrature.
En vérité, pour déclencher le règlement de comptes, des audits sont lancés tous azimuts. Comme les rapports de la Cour des comptes se concluant par l'ouverture d'informations judiciaires sont rares (rapport sur le Covid), les tenants du pouvoir ont décidé de commanditer des rapports express de l'Inspection générale d'Etat (IGE) et des rapports d'inspection intere de certaines administrations pour incriminer des ministres et DG sortants.
Or, une reddition des comptes objective et équitable doit se fonder exclusivement sur des rapports des corps de contrôle, mais non sur des audits orientés pour traquer des opposants.
L'exercice de reddition des comptes consiste simplement à rendre compte selon des modalités définies par la loi. Celles-ci ont été améliorées sous la présidence de Macky Sall qui a fait adopter le Code de transparence budgétaire, instituer l'OFNAC, le pool judiciaire et financier et renforcer les moyens juridiques et logistiques de la Cour des comptes.
Pour l'Alliance Pour la République et conformément aux dispositions légales, dans le cadre d'une reddition des comptes sans préméditation de nuire, il convient de distinguer entre les manquements qui sont de simples fautes de gestion et ceux susceptibles d'être qualifiés d'infractions. Ainsi, pour les premiers, des explications peuvent être demandées aux gestionnaires, des pièces justificatives exigées, de même que des sanctions non pénales peuvent être infligées par la Cour des comptes.
Les concernés ou « épinglés », même attraits devant la justice, divers modes de règlement, peuvent être mis en œuvre y compris l'emprisonnement. Eux. ils proclament avoir choisi la judiciarisation, la pénalisation, la prison, ainsi que l'annoncent les médias avec la réfection de cellules à la prison de Rebeuss.
Une justice vengeresse des vainqueurs et la neutralisation des adversaires
Comme on le voit déjà avec les incarcérations de nos camarades sur la base d'infractions passéistes (Bah Diakhate, Amath Suzanne Camara), avec les nominations à l'issue de la réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature, la justice sous Sonko et Diomaye, est en train de devenir une justice vengeresse des vainqueurs avec le déclenchement, dans les jours et semaines à venir, d'une vaste entreprise de règlement de comptes sur fond de soi-disant reddition des comptes et d'auto-blanchiment par l'effacement de condamnations prononcées par les juridictions.
Au total, faute de répondre à la demande sociale des Sénégalais et de donner satisfaction à des millions de jeunes désespérés qui risquent leur vie en prenant la mer, les gouvernants ont choisi la chasse aux sorcières pour espérer gagner les prochaines élections législatives et continuer leur gouvernance calamiteuse pour le pays.
L'Alliance Pour la République prend à témoin l'opinion publique nationale et internationale que la justice sera une arme de distraction et de destruction massive contre l'opposition pour l'intimider, la museler, et la neutraliser. Ce qui va entrainer inéluctablement des tensions sociales.
L'Alliance Pour la République appelle les militants et responsables aux côtés de ceux de BBY et de tous les démocrates et républicains à rester vigilants et à faire face à ce mode de gouvernance disruptif, qui bégaie dangereusement entre régression démocratique, totalitarisme et tatonnement économique.
Faire face pour éviter au Sénégal de jouer son destin au bord du gouffre, c'est barrer la route aux fossoyeurs des libertés, de la démocratie et de l'État de droit."
JO 2024, L’ESPAGNE S’OFFRE LA MÉDAILLE D’OR EN FOOTBALL
La Roja décroche ainsi son deuxième titre olympique en football, après celui de 1992 à Barcelone.
Dakar, 9 août (APS) – L’Espagne a battu la France en finale du tournoi masculin de football des Jeux olympiques de Paris 2024 sur le score de 5 buts à 3 et décroche sa deuxième médaille d’or dans la discipline après celle remportée aux JO de Barcelone, en 1992.
L’affiche de la finale du tournoi masculin de football aux JO de Paris entre l’Espagne et la France a tenu toutes ses promesses.
Jouant devant leur public, les Français ont ouvert le score dès la 11e mn sur un but de Enzo Millot. Ne laissant pas la place au doute, les Espagnols égalisent grâce à Fermin Lopez moins de 8 mn après le but français.
Le joueur du FC Barcelone (Espagne) va profiter d’une erreur de défense des Français pour doubler la mise à la 25e mn, avant que son coéquipier Alex Baena ne vienne aggraver la marque à la 28e mn portant le score à 3-1.
La Roja va partir à la pause avec cet avantage malgré une forte pression des Bleus pour revenir au score.
Maghnes Akliouche va redonner espoir à la France en réduisant le score à 11 mn de la fin du temps réglementaire. Mateta va égaliser à la 90e mn sur pénalty permettant ainsi aux joueurs de Thierry Henry de jouer des prolongations inespérées.
La prolongation va profiter aux Espagnols qui vont inscrire deux autres buts à la 100e et 120e par Sergio Camello.
L’Espagne décroche ainsi son deuxième titre olympique en football, après celui de 1992 à Barcelone. L’équipe espagnole réalise ainsi un doublé Coupe d’Europe et JO. La France décroche sa première médaille olympique dans la discipline depuis 40 ans.
Le Maroc a remporté, jeudi, la troisième place du tournoi, en battant 6-0, l’Egypte. Le Marocain Soufiane Rahimi auteur de huit buts est le meilleur buteur du tournoi.
GRAND MÉNAGE DANS LA MAGISTRATURE
De nouveaux visages font leur apparition à la tête de la Cour suprême, du pool financier, des Cours d'appel et des tribunaux d'instance et de grande instance. Une recomposition d'ampleur qui redessine le paysage judiciaire du pays
Un nouveau président de la Cour suprême, la plus haute juridiction du pays, un nouveau Doyen des juges d’instruction, un nouveau Procureur de la République, de nouveaux juges au sein du pool financier et à la tête des tribunaux d’instance et de grande instance ainsi que de l’administration centrale : le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), réuni ce vendredi, au Palais de la République, a débouché sur un vaste mouvement.
Mahamadou Mansour Mbaye, précédemment Procureur général près la Cour suprême, est nommé Premier président de ladite Cour.
Jean Louis Paul Toupane, jusque-là, président de Chambre à la Cour suprême, en devient le Procureur général. Le juge Djibril Ba, précédemment Procureur général près la Cour d’appel de Tambacounda est nommé Premier avocat général de la plus haute juridiction du pays, d’après un document officiel publié à l’issue de la réunion du CSM.
Abdou Aziz Diallo, précédemment président de Chambre à la Cour d’appel de Dakar est nommé Doyen des juges d’instruction du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar en remplacement de Oumar Maham Diallo devenu président de Chambre à la Cour d’appel de Tambacounda.
Mamadou Diouf, précédemment Conseiller à la Cour suprême est nommé président du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar.
Ibrahima Ndoye, jusque-là avocat général près la Cour d’appel de Dakar devient Procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar en remplacement de Abdou Karim Diop nommé avocat général près la Cour d’appel de Tambacounda (Est).
Moussa Thiam, précédemment en détachement, est nommé Procureur de la République adjoint près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar
Un nouveau substitut du Procureur de la République, en la personne de Saliou Ngom, est nommé près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Il était délégué du Procureur de la République près le Tribunal d’instance de Pikine,
La réunion du Conseil supérieur de la magistrature a également été marquée par la nomination de juges au sein du Pool judiciaire financier.
El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, précédemment avocat général près la Cour suprême en devient le Procureur de la République financier.
Il a été ainsi noté la désignation d’un collège des juges d’instruction financier au Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, à la Chambre de jugement financier, à la Chambre d’accusation financière de la Cour d’appel de Dakar.
C’est également le cas au niveau de la Chambre des appels financiers de la Cour d’appel de Dakar.
Les changements concernent également les Cours d’appel de Thiès, Saint-Louis, Kaolack, Tambacounda, Ziguinchor et les tribunaux de grande instance et les tribunaux d’instance.
VIDEO
THIABA EXPOSE LES GRANDS AXES DU PACTE
Avec son association Demain Sénégal, Thiaba Camara Sy fait partie des initiateurs du Pacte national de Bonne gouvernance démocratique, un outil de gouvernance destiné à refonder les institutions et construire un meilleur Sénégal, juste et équitable
Rationalisation et gestion efficiente des ressources, suppression des privilèges pour certains. Quiconque a, à cœur l’intérêt du Sénégal, ne devrait nullement avoir peur du Pacte national de bonne gouvernance démocratique. La societé civile attend du président Diomaye Faye tienne sa promesse en rapport à la mise en application du Pacte.
Le Pacte de bonne gouvernance est un précieux outil de gouvernance qui prend en compte l’intérêt général à tous les niveaux. C’est eu regard à cela que la société civile se bat pour sa mise en œuvre.
Dans cette entrevue accordée à Seneplus et AfricaGlobe Tv, Thiaba Camara Sy de l’association Demain Sénégal, l’une des trois associations qui ont mobilisé une large coalition de la société civile pour produire cet outil qu'est le Pacte, revient sur le contenu de ce document signé par 13 candidats pendant la période électorale de mars 2024 y compris le président élu Diomaye Faye.
BAMAKO ORDONNE À L’AMBASSADRICE DE SUÈDE DE QUITTER LE TERRITOIRE
Cela fait suite à la déclaration 'hostile' du ministre suédois de la Coopération internationale et du Commerce sur le Mali, comme l'a annoncé la diplomatie malienne dans un tweet.
Le gouvernement malien a demandé le départ de l’ambassadrice de Suède à Bamako sous 72 heures, a annoncé la diplomatie malienne samedi 9 août sur X, après une déclaration d’un ministre suédois sur le soutien du Mali à la Russie.
Le ministère malien des Affaires étrangères qualifie la déclaration de Stockholm «hostile» au sujet du Mali. «Mme l’Ambassadeur de Suède à Bamako convoquée aux AE, ce 9/8/2024, a reçu la notification de quitter le territoire malien sous 72 h, suite à la déclaration hostile de Son Ministre de la Coopération internationale et du Commerce sur le Mali», a annoncé la diplomatie malienne dans un tweet.
Stockholm a annoncé jeudi 8 août retirer son aide au développement destinée au Mali et critiqué la coupure des relations de Bamako avec Kiev.
SERIGNE MBOUP INAUGURE UNE USINE D’ASSEMBLAGE DE VOITURES
Avec la création de 200 emplois dans cette usine, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens a assuré que l’Etat du Sénégal va lui apporter son aide.
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Monsieur Malick Ndiaye a effectué une visite dans la nouvelle usine d’assemblage de véhicules de l’homme d’affaires, Serigne Mboup. Cette visite a été l’occasion pour le chef du département des transports de rappeler l’importance de la création de “champions nationaux” pour booster à tout point de vue l’économie sénégalaise.
Il a, à ce titre, loué la détermination de l’homme d’affaires et propriétaire du groupe CCBM “qui a toujours œuvré pour le développement du Sénégal”.
Avec la création de 200 emplois dans cette usine, le ministre a assuré que l’Etat du Sénégal va lui apporter son aide.
A noter que CCBM industrie où loge l’usine d’assemblage à Rufisque est implanté dans les locaux de la défunte usine Bata.
LA DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE EST L’AVENIR DE L’AFRIQUE
Le Directeur Général de l'Agence de Développement Local du Sénégal, Diame Signaté, prône une meilleure assimilation des politiques de développement par les populations qui en seront bénéficiaires au premier rang.
iGFM - (Dakar) La capitale économique du Bénin Cotonou a acceuilli ce jeudi 8 août 2024 , le lancement des travaux du 5ème Forum International de la Démocratie Participative en Afrique .
Une initiative de l'Observatoire International de la Démocratie Participative (OIDP). Présent à ce forum, le Directeur Général de l'Agence de Développement Local du Sénégal, Diame Signaté a exprimé sa fierté de participer à cette grande rencontre qui porte sur la Démocratie Participative en Afrique.
Pour lui, c'est une question cruciale qui mérite des réflexions. A ce titre, le Patron de l'Agence de Développement local au Sénégal trouve que « la Démocratie participative est l'avenir du continent noir .C'est donc une condition sine qua non pour le développement de l'Afrique».
« Au Sénégal, les autorités sont orientées dans cette dynamique » rencherit-il.
L’ambition du DG de l’ADL est donc « d'aller vers le développement territorial à la base». Dans cette optique, il prône une meilleure assimilation des politiques de développement par les populations qui en seront bénéficiaires au premier rang.
Pour rappel, ce 5ème Forum a été officiellement lancé par le maire de la ville de Cotonou, Luc Setondji Atrokpo et le Garde des Sceaux, ministre de la Justice de la Législation et des Droits de l'homme, Yvon Detchenou.
YACINE DIOP, NOUVELLE CAPITAINE DES LIONNES DU BASKET
"C'est une bonne nouvelle. Chaque personne qui travaille veut progresser. Donc, je pense que c'est une progression même si je ne m'attendais pas à cette nomination. Je pensais que ça allait prendre des années mais non", a-t-elle réagi.
iGFM (Dakar) Yacine Diop est la nouvelle capitaine de l'équipe nationale féminine de basketball du Sénégal. L'ailière des Lionnes a réagi à son nouveau statut.
"C'est une bonne nouvelle. Chaque personne qui travaille veut progresser. Donc, je pense que c'est une progression même si je ne m'attendais pas à cette nomination. Je pensais que ça allait prendre des années mais non. Puisque je suis la plus ancienne du groupe, donc, je pense que c'est pour cette raison", a-t-elle déclaré, vendredi après la séance d'entraînement de l'équipe. Yacine succède ainsi à Aya Traoré.
Le Sénégal prépare le tournoi de pré-qualification à la Coupe du monde 2026, prévu à Kigali (Rwanda) du 19 au 25 Août 2024. Ce samedi, elle affrontera la sélection locale en amical, au stadium Marius Ndiaye.
"Les séances se passent bien", rassure Yacine Diop, louant la présence de toutes les joueuses. "Je pense que c'est la première fois qu'on s'entraîne avec un groupe au complet. Le coach aussi qui était absent, est là. Donc, c'est bien."
Sans club depuis plus d'un an, l'ailière tient à souligner que "la mayonaise prend forme petit à petit" même si "ça va prendre du temps" en raison de la présence de "beaucoup de nouvelles joueuses". "Nous sommes en train d'y travailler et s'il plaît à Dieu, nous y arriverons", conclut-elle.
PAS D’ACCORD ENTRE SABODALA GOLD OPERATIONS ET SES EMPLOYÉS
"Les solutions proposées ne préservant pas les intérêts fondamentaux des travailleurs, nous n’avons eu d’autre choix que de demander à l’autorité (le ministre du Travail) de constater le désaccord”, a déclaré M. Gningue.
Dakar, 9 août (APS) – Sabodala Gold Operations (SGO) et ses employés ne sont pas parvenus à un accord au terme des négociations qui ont eu lieu jeudi à Dakar, en présence du ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, a appris l’APS du coordonnateur du collège des délégués du personnel de cette société minière, El Hadji Malick Gningue.
Une source proche dudit ministre a confirmé que les deux parties n’étaient pas parvenues à un accord.
“Il nous a été donné de constater que, malgré les concessions importantes que nous avons faites, aucun accord n’a pu être trouvé […] Les solutions proposées ne préservant pas les intérêts fondamentaux des travailleurs, nous n’avons eu d’autre choix que de demander à l’autorité (le ministre du Travail) de constater le désaccord”, a déclaré M. Gningue.
“Nous réitérons […] notre disponibilité à participer à toute discussion constructive, dénouée de tout préjugé et permettant d’aboutir à un accord qui sauvegarde les intérêts de nos mandants”, a-t-il ajouté dans un communiqué parvenu à l’APS.
Les délégués du personnel de SGO demandent à leurs collègues de “rester mobilisés et engagés derrière le collège, pour le respect de [leurs] droits”.
Le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé, a réuni des représentants de la direction générale de Sabodala Gold Operations et du collège des travailleurs, au siège de son département ministériel, dans le but de trouver un accord et de mettre définitivement fin à la grève des employés de la société minière.
L’inspecteur régional du travail et de la sécurité sociale de Kédougou (sud-est) a pris part à la réunion, selon El Hadji Malick Gningue.
La rencontre a eu lieu après que les employés de SGO ont suspendu leur grève. M. Diémé les avait persuadés de prendre cette décision après quatre jours de grève.
Il a obtenu aussi de la direction générale de la société minière la réouverture des restaurants destinés aux travailleurs, une mesure prise par l’employeur en raison de la grève.
“Nous attendons de retrouver nos mandants et de recueillir leurs avis”
Les employés de la mine de Sabodala Gold Operations à Massawa, dans la région de Kédougou, réclament “la valorisation du forfait d’heures supplémentaires des travailleurs non-cadres”, des “avantages en nature” (logement et nourriture), “le changement du mode de rémunération des heures supplémentaires des travailleurs cadres”, le “respect des droits acquis relatifs à l’avance Tabaski”.
“Grâce aux efforts du ministre, l’employeur a accepté de payer les heures supplémentaires dues aux travailleurs non-cadres, de juillet 2021 à maintenant”, a dit à l’APS El Hadji Malick Gningue.
Selon lui, les travailleurs concernés veulent que les paiements à faire prennent en compte aussi les six premiers mois de l’année 2021, ce que ne veut pas faire la direction de SGO.
“Pour les travailleurs cadres, il y avait une gratuité compensatrice qui tenait lieu d’heures supplémentaires, ce qui n’est pas conforme à la loi du travail […] Nous réclamons, pour les travailleurs cadres, un paiement conforme à la législation du travail, à compter de janvier 2021. L’employeur n’a pas accepté cela”, a ajouté M. Gningue.
“Nous attendons de retrouver nos mandants et de recueillir leurs avis”, a-t-il répondu à la question de savoir si les employés vont poursuivre la grève ou pas.
Selon le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, SGO, une filiale de la société canadienne Endeavour Mining, emploie quelque 1.700 personnes à Massawa, où se trouve sa mine, l’une des plus importantes du pays.
L’APS a tenté d’entrer en contact avec le vice-président chargé des affaires publiques de Sabodala Gold Operations, Abdoul Aziz Sy, sans y parvenir.