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18 novembre 2024
MASSOKHNA KANE PLAIDE POUR LE RENFORCEMENT DES POUVOIRS DE L’ARTP
‘’Nous avons besoin que le régulateur ait des pouvoirs et une indépendance réelle, surtout qu’il y a une loi communautaire qui harmonise la régulation’’, a affirmé le président de SOS Consommateurs.
Massokhna Kane, président de SOS Consommateurs, a plaidé, jeudi, pour une indépendance de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes et un renforcement de ses pouvoirs.
Me Massokhna Kane s’exprimait à l’ouverture des journées de concertation sur la régulation des communications électroniques.
‘’Nous avons besoin que le régulateur ait des pouvoirs et une indépendance réelle, surtout qu’il y a une loi communautaire qui harmonise la régulation’’, a affirmé Me Kane.
Il a estimé que l’ARTP doit être très forte et ‘’pas seulement à travers des lois’’.
‘’Il est temps qu’on cesse d’avoir un régulateur qui peut être nommé, enlevé et révoqué à tout va’’, a-t-il soutenu.
Le président de SOS Consommateurs a également plaidé pour une subvention des associations de défense des consommateurs.
‘’Il faut qu’on nous donne les moyens de faire ce travail qui est une mission de l’État car la défense des populations incombe à l’État’’, a-t-il souligné.
L’avocat a précisé que l’ARTP fournit tout de même une subvention à ces associations.
Prenant la défense des consommateurs, il a indiqué qu’il est important que l’ARTP fasse une veille technologique accrue et qu’elle favorise la concurrence.
‘’Cela permet de stimuler l’innovation et de faire baisser les prix car il faut qu’on arrête de nous dire qu’on est les moins chers de la sous-région ; il faut revoir les tarifs en permanence et les adapter au pouvoir d’achat des populations’’, a-t-il proposé.
Fatou Sow Kane, la directrice générale d’Expresso Sénégal a signalé que les opérateurs de téléphonie mobile ‘’sont toujours à l’écoute’’ des consommateurs.
‘’Nous restons convaincus qu’à la sortie de ces journées nous pourrions ensemble répondre à cette équation de comment mettre le Sénégal à la pointe de la technologie avec des services accessibles et innovants dédiés aux populations sénégalaises’’, a-t-elle indiqué.
Elle a toutefois fait appel aux autorités pour un allègement de certaines préoccupations du secteur.
‘’Je veux nommer par cela la réduction des délais d’autorisation d’installation de la fibre optique, l’accès aux sites avec les collectivités locales, qui devient de plus en plus difficile, la revue des frais de fréquence et de numérotation, les droits de douane sur les équipements télécoms et le partage des infrastructures’’, a listé Mme Kane.
Les journées de concertation sur la régulation des communications électroniques qui prennent fin, vendredi, visent à recueillir les avis des acteurs des télécommunications à travers un dialogue ‘’constructif’’.
Au terme de la deuxième journée, des recommandations seront élaborées dans le but d’améliorer la régulation des communications électroniques.
PROPAGATION DU MPOX EN AFRIQUE, L'AGENCE DE SANTÉ DE L'UA EN ALERTE
Au moins 16 pays du continent, sur 55, ont déjà enregistré des cas de variole du singe, selon l'Africa CDC, avec 887 cas répertoriés la semaine dernière, et cinq décès.
L'agence de santé de l'Union africaine Africa CDC (Centres de contrôle et de prévention des maladies du continent) va "probablement" déclarer la semaine prochaine "une urgence de santé publique" face à l'épidémie de Mpox, en cours dans plusieurs pays africains, a annoncé jeudi son directeur.
Une nouvelle souche de Mpox, également appelée variole du singe, détectée en République démocratique du Congo (RDC) en septembre 2023 puis signalée dans plusieurs pays voisins, fait craindre une propagation de ce virus.
Cette déclaration "d'urgence de santé publique", qui aura lieu "probablement" la semaine prochaine, est une première pour l'Africa CDC "depuis que ce mandat nous a été confié en 2023", a déclaré à des journalistes Jean Kaseya, son directeur.
"Nous prenons les mesures appropriées, nous décidons quand il y a une urgence, nous prenons les décisions appropriées et parlons d'une seule voix", a déclaré Jean Kaseya.
Au moins 16 pays du continent, sur 55, ont déjà enregistré des cas de Mpox, selon l'Africa CDC, avec 887 cas répertoriés la semaine dernière, et cinq décès.
La décision de l'agence continentale, qui va notamment permettre de débloquer des fonds et d'avoir une réponse continentale, intervient au lendemain de l'annonce par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) d'une réunion "dès que possible" du comité d'urgence pour évaluer s'il faut décréter le plus haut degré d'alerte face à l'épidémie.
"Compte tenu de la propagation du Mpox en dehors de la RDC et de la possibilité d'une nouvelle propagation internationale à l'intérieur et en dehors de l'Afrique, j'ai décidé de convoquer un comité d'urgence (...) afin qu'il me conseille sur la question de savoir si l'épidémie constitue une urgence de santé publique de portée internationale", avait déclaré mercredi le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Cette qualification est la plus haute alerte que l'OMS peut déclencher et c'est le chef de l'OMS qui peut la lancer sur les conseils du comité.
- Propagation -
Le Mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l'actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type Clade I (dont le nouveau variant est une mutation), principalement limitée depuis à des pays de l'ouest et du centre de l'Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés.
En 2022, une épidémie mondiale, portée par le sous-type clade 2, s'est propagée dans une centaine de pays où la maladie n'était pas endémique, touchant surtout des hommes homosexuels et bisexuels.
L'OMS avait alors décrété l'alerte maximale en juillet 2022 face à cette flambée de cas dans le monde, puis l'avait levée moins d'un an après, en mai 2023. L'épidémie avait fait quelque 140 morts sur environ 90.000 cas.
Mais la nouvelle souche du Mpox, détectée en RDC en septembre 2023 et baptisée "Clade Ib", puis signalée dans plusieurs pays voisins, fait craindre une propagation de ce virus. Elle est en outre plus mortelle et plus transmissible que les précédentes et se transmet de personne à personne.
La "Clade Ib" fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, quand les précédentes souches étaient caractérisées par des éruptions et des lésions localisées, sur la bouche, le visage ou les parties génitales.
Parmi les pays concernés figurent notamment le Kenya, le Burundi, le Rwanda ou encore la Côte d'Ivoire, mais c'est pour l'heure la RDC le pays le plus touché avec, au 3 août, 14.479 cas confirmés et suspects et 455 morts, soit une létalité d'environ 3%, selon l'Africa CDC.
LE COLLECTIF DES VICTIMES DE MACKY SALL S’ADRESSE AU ROI MOHAMMED VI
Selon Boubacar Sèye, l'ancien régime a violé la Convention de Palerme du 15 novembre 2003 en emprisonnant des citoyens sénégalais venus de l’étranger, et en poussant d’autres à l’émigration clandestine pour faire la persécution.
Dans une lettre rendue publique, adressée au roi Mohammed VI, le collectif des victimes de Macky Sall a énuméré les griefs portés contre l’ancien président Macky Sall, qui le poussent à demander le soutien du roi.
« Notre démarche repose sur le respect des lois, notamment celles relatives aux crimes contre l’humanité prohibés par le Statut de Rome de 1998, ainsi que la Convention des Nations Unies contre la Torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants du 10 décembre 1984. Or, force est de constater que le régime de Macky Sall a également violé la Convention de Palerme du 15 novembre 2003 relative à la criminalité transnationale organisée, en emprisonnant des citoyens sénégalais venus de l’étranger, et en poussant d’autres à l’émigration clandestine pour faire la persécution », a fait savoir Boubacar Sèye par ailleurs président de l’ONG Horizons Sans Frontières.
Selon lui, en quittant le pouvoir, Macky Sall a laissé derrière lui un pays « endeuillé par une gouvernance marquée par le sang et les larmes de centaines de victimes », soulignant qu’il s’agissait de la pire période « qu’ait connue notre nation ».
« Plus de 80 morts ont été recensés lors des manifestations politiques, des disparus, des citoyens désespérés forcés à l’exil ou ayant péri en Méditerranée. Des détentions arbitraires ont eu lieu, laissant de nombreuses personnes dans des conditions difficiles, assoiffées de justice et en quête de vérité », peut-on lire dans document parvenu à Walfnet.
« Conscient d’avoir causé d’immenses souffrances à des centaines, voire des milliers de familles, Macky Sall a fait adopter, à quelques jours de son départ, une loi d’amnistie pour ces crimes, rapidement validée par sa majorité parlementaire. C’est ainsi, à la fin de son mandat, le 2 avril 2024, il a quitté précipitamment le Sénégal pour se rendre en Arabie Saoudite, avant de s’installer au Maroc, son nouveau lieu de résidence », précise-t-il dans la lettre « avec l’espoir de voir la justice équitable, rendue ».
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LES RESPONSABILITÉS SERONT DÉTERMINÉES APRÈS CHAQUE ACCIDENT DE LA CIRCULATION
Pour Ousmane Sonko, en plus du facteur humain, de la vétusté des véhicules et des problèmes d’infrastructures, la corruption et le défaut de collaboration entre les différents services font partie des principales causes des drames sur nos routes.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, jeudi, à Dakar, que désormais les responsabilités seront situées après chaque accident de la circulation, avant de demander l’évaluation des 22 mesures qui étaient prises pour lutter contre les accidents de la circulation.
‘’Les accidents de la circulation sont devenus très récurrents entrainant beaucoup de perte en vies humaines. (…) Désormais, chaque accident sera évalué. Nous allons demander des comptes et les responsabilités seront situées’, a-t-il déclaré lors d’un Conseil interministériel consacrée à la problématique des accidents de la circulation.
Selon lui, ”tant qu’on n’a pas la culture de situer les responsabilités et mettre des sanctions conséquentes, la problématique des accidents de la circulation va demeurer intacte”.
Le Premier ministre a demandé une ‘’évaluation réelle’’, avant le 30 septembre, du niveau d’application des 22 mesures prises par l’ancien régime pour lutter contre les accidents de la circulation.
Il a aussi exhorté les différents acteurs concernés de proposer, de ‘’manière précise’’, des mesures conservatoires par rapport à la situation actuelle avant le 16 août.
Ousmane Sonko a en outre invité tous les acteurs et responsables du secteur à mieux veiller au respect strict des mesures dans leurs services respectifs et demandé aux forces de défense et de sécurité d’être plus vigilants sur les contrôles.
”Il faut que les gens comprennent que l’État doit prendre ses responsabilités face à cette situation de récurrence des accidents de la circulation’’ a invité Ousmane Sonko, pour qui, en plus du facteur humain, de la vétusté des véhicules et des problèmes d’infrastructures, la corruption et le défaut de collaboration entre les différents services font partie des principales causes des accidents de la circulation.
Le Premier ministre a dans le même temps instruit les services concernés de formaliser les réflexions sur ‘’les mesures structurelles comme la formation, le financement ou encore la législation, pour les inclure dans les états généraux du secteur des transports’’ où, ”les grandes décisions seront prises”.
Appelant les uns et les autres à plus de responsabilité, le chef du gouvernement a toutefois plaidé pour la compréhension et la patience, le temps de mettre en place des mesures d’accompagnement, ajoutant que ‘’la fermeté doit être de mise’’,
Selon lui, l’État peut appliquer ‘’une certaine tolérance, un encadrement intelligent’’, mais qu’il doit être ‘’intransigeant sur les comportements individuels indélicats’’.
Évoquant le secteur des motos Jakarta, qui ‘’doit être réglementé’’, il a rappelé le port obligatoire du casque par les conducteurs, afin de minimiser les dégâts en cas d’accident.
”Il y a plus d’accidents impliquant des motos +Jakarta+ que des voitures. Les motos +Jaakarta+, qui constituent des emplois de masse, nécessitent une certaine souplesse, mais il est impératif de respecter les mesures sécuritaires’’, a indiqué le Premier ministre.
LETSILE TEBOGO, PREMIER CHAMPION OLYMPIQUE DU BOTSWANA BRILLE AU 200 METRES À PARIS 2024
Le sprinteur, déjà auteur de superbes performances sur la distance, a dominé ses adversaires dans cette finale, et notamment l’Américain Noah Lyles, avec un temps de 19''46, nouveau record d’Afrique.
Le Botswana célèbre son premier champion olympique ! Letsile Tebogo 21 ans a remporté la médaille d’or dans le 200 mètres aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
Cette victoire historique marque un moment de fierté pour le pays, plaçant Tebogo parmi les grands noms de l’athlétisme mondial.
Le sprinteur, déjà auteur de superbes performances sur la distance, a dominé ses adversaires dans cette finale, et notamment l’Américain Noah Lyles, avec un temps de 19''46, nouveau record d’Afrique.
Il offre au Botswana la première médaille d’or de son histoire.
DÉCÈS D'ISSA HAYATOU, ANCIEN PRÉSIDENT DE LA CAF
A la tête de la Confédération africaine de football, il occupera ces responsabilités durant 20 ans. Sous son magistère, il donne un grand pouce au football africain qui connaît une avancée notable.
Dakar, 8 août (APS) – Le Camerounais Issa Hayatou, décédé ce jeudi à Paris, à l’âge de 77 ans, était un grand sportif dans l’âme durant sa jeunesse, une personnalité phare qui a régné longtemps à la tête de Confédération africaine de football (CAF).
Né le 9 août 1946 à Garoua dans le nord du Cameroun, Issa Hayatou était un grand sportif dans l’âme. Durant sa jeunesse, il a pratiqué l’athlétisme dans son pays. Entre 1964 et 1971, Il a décroché le titre de champion du Cameroun au 400 et 800 mètres.
Son talent promet d’être sélectionné dans l’équipe nationale d’athlétisme pour participer aux Jeux africains de 1965 à Brazzaville. Hayatou a aussi évolué dans l’équipe nationale de basket de son pays. Il a pratiqué le football à l’université.
Professeur d’éducation physique et sportive, il a obtenu le Certificat d’aptitude au professorat d’éducation physique et sportive (CAPEPS) à l’Université de Yaoundé en 1973.
A l’âge de 28 ans, il devient le Secrétaire général de la Fédération camerounaise de football, poste qu’il occupera pendant neuf ans de 1974 à 1983.
Issa Hayatou gravit les échelons et devient directeur des sports au ministère de la Jeunesse et des Sports du Cameroun et vice-président, entre 1982 et 1986.
Porte bonheur du football africain
En 1986, Issa Hayatou devient membre du comité exécutif de la Confédération africaine de football. Suite au décès de l’Ethiopien Ydnekatchew Tessema, il occupe en août 1987 la présidence d la CAF et en devient son cinquième président. En 1988, il est élu président de la Fédération camerounaise de football jusqu’en 2017.
Son ascension dans le milieu du sport ne cesse de progresser. En 1990, il devient membre du comité exécutif de la Fédération internationale de football association (FIFA). Deux ans plus tard, il occupe le poste de vice-président de la FIFA.
A la tête de CAF, il occupera ces responsabilités durant 20 ans. Sous son magistère, il donne un grand pouce au football africain qui connaît une avancée notable. Grâce à lui, désormais, le contient aura cinq représentants au lieu de deux à la Coupe du monde de football.
Issa Hayatou aura ainsi contribué à donner une aura au football africain qui s’illustre au niveau mondial. C’est aussi sous son autorité que la Coupe d’Afrique des nations de football passera de huit à douze équipes en 1992 au Sénégal puis à 16 en 1996 en Afrique du Sud.
Hayatou a aussi favorisé le développement des compétitions interclubs de la CAF : la Ligue des champions de la CAF depuis 1997, la Coupe de la confédération, la Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe. Le football féminin et le beach soccer ont connu une ère nouvelle sous sa présidence.
En 2002, il va tenter de briguer la présidence de la FIFA, mais est battu par le président sortant, le Suisse Sepp Blatter.
En mars 2017, il se présente pour un huitième mandat à la tête de l’instance dirigeante du football africain, mais est battu par le Malgache Ahmad Ahmad.
La fusillade de Cabinda et les soupçons de corruption
En janvier 2010, lors de la CAN tenue en Angola, Issa Hayatou s’oppose à un report des matchs de l’équipe togolaise victime d’une fusillade à la frontière entre l’Angola et la République démocratique, dans la province de Cabinda ayant causé la mort de personnes à la veille de la compétition.
Les coéquipiers d’Emmanuel Adébayor quitteront la CAN. Ils seront suspendus pendant quatre ans par la CAF.
Souvent, Hayatou a été cité dans des affaires de corruption, sans pour autant être inquiété par la justice.
En octobre 2015, Sepp Blatter suspendu pour des soupçons de corruption et épinglé pour ‘’gestion déloyale’’ par la justice suisse, Hayatou devient le président intérimaire de la FIFA. Quelque mois après, Gianni Infantino est élu président de la FIFA, lors d’un congrès extraordinaire.
Condamné à une amende ‘’d’environ 24,5 millions d’euros pour avoir signé en 2016 un contrat sur les droits médias/marketings du foot africain avec la société française Lagardère Sports’’, le Camerounais ‘’ne rendra jamais compte de cette condamnation’’.
L’ancien passionné des pistes décède en pleine compétition des Jeux olympiques de Paris 2024, à 24h de son anniversaire.
Par Idrissa Doucouré
LE PROJET, ENTRE REVE DE SOUVERAINETE ET REALPOLITIK
"Écoutez-moi, peuple sénégalais," murmure l'esprit de l'avenir, "je suis votre destin économique, et je vous appelle à la souveraineté monétaire. Reprenez en main le gouvernail de votre navire et tracez votre propre route vers la prospérité."
Le Sénégal se trouve à un carrefour crucial, où la quête de souveraineté monétaire se présente comme une opportunité inédite de prendre le contrôle de son destin économique. Les autorités de la troisième alternance affichent une ambition inébranlable : à travers le PROJET, instaurer une réforme monétaire audacieuse qui doterait le pays de sa propre monnaie.
"Écoutez-moi, peuple sénégalais," murmure l'esprit de l'avenir, "je suis votre destin économique, et je vous appelle à la souveraineté monétaire. Reprenez en main le gouvernail de votre navire et tracez votre propre route vers la prospérité."
À l’image d’un navire cherchant un nouveau cap, le Sénégal doit naviguer entre les avantages éclatants et les inconvénients apparents, pesant soigneusement chaque décision pour éviter les écueils et atteindre des eaux plus calmes et prospères. "La route est longue mais la voie est libre." – Nelson Mandela.
Abandonner le franc CFA, c’est larguer les amarres d’un port sécurisé mais restrictif, pour voguer vers des horizons plus libres et prometteurs. La souveraineté monétaire offrirait au Sénégal la possibilité de hisser ses propres voiles, de définir ses propres courants économiques, et d’ajuster ses voiles en fonction des vents locaux. Une banque centrale nationale forte et indépendante serait le gouvernail de ce navire, guidant le pays avec compétence et détermination à travers les tempêtes économiques.
Sur cette mer vaste et imprévisible, une monnaie nationale pourrait être dévaluée comme une ancre jetée pour stabiliser le navire et stimuler les exportations. Les produits locaux deviendraient alors des trésors recherchés sur les marchés internationaux, renforçant l’économie locale. Cependant, pour que cette ancre soit efficace, il est crucial de développer des stratégies de diversification économique et de soutien aux secteurs exportateurs, comme des phares éclairant la voie à suivre.
La sortie du franc CFA serait également une manière de rompre les chaînes de la dépendance vis-à-vis de la France et des institutions financières internationales, permettant au Sénégal de naviguer avec une plus grande autonomie. Renforcer les partenariats économiques régionaux et internationaux serait comme établir des autoroutes maritimes alternatives, diversifiant les sources de financement et de soutien économique. "Nous préférons la liberté dans la pauvreté à la richesse dans l’esclavage." – Sékou Touré.
Cependant, chaque voyage comporte ses risques. Le franc CFA, avec sa parité fixe avec l’euro, offre une stabilité monétaire comparable à un port sûr, rassurant les investisseurs et limitant l’inflation. Oui, le Sénégal dispose des capacités requises pour établir des mécanismes de contrôle de l’inflation et des politiques fiscales rigoureuses, essentielles pour maintenir la stabilité économique, et c’est comme des balises de sécurité en cas de fluctuations monétaires.
La confiance des investisseurs est un vent favorable indispensable pour la navigation économique. La sortie du franc CFA pourrait effrayer les investisseurs étrangers, entraînant une fuite des capitaux et une baisse des investissements directs étrangers. Oui, le Sénégal est prêt à réajuster les commandes pour mettre en place des mesures incitatives pour les investisseurs, telles que des garanties de stabilité économique et des politiques fiscales attractives, et c’est comme ajuster les voiles pour capter ce vent favorable.
Enfin, la transition vers une monnaie nationale pourrait être coûteuse et complexe, nécessitant des investissements importants en termes de logistique, de formation et de communication. Oui, le Sénégal dispose des ressources pour une bonne planification de la navigation vers une transition progressive et bien coordonnée, et c’est comme préparer minutieusement une expédition, avec des cartes précises et des provisions suffisantes pour le voyage.
Il est essentiel de reconnaître et de respecter les aspirations légitimes du peuple sénégalais à une plus grande souveraineté économique et à un développement autonome. Renforcer les institutions nationales, promouvoir l’éducation et la formation, encourager l’entrepreneuriat local et développer les infrastructures sont autant de balises qui guideront le Sénégal vers un avenir plus prospère.
En conclusion, la sortie du franc CFA et la mise en place d’une politique monétaire autonome représentent un défi complexe mais potentiellement bénéfique pour le Sénégal. Aborder cette transition avec une stratégie bien pensée, des actions d’accompagnement appropriées et un engagement ferme envers les aspirations à une plus grande souveraineté économique et à un développement autonome, c’est comme naviguer avec détermination et espoir vers de nouveaux horizons. Le Sénégal pourra enfin hisser fièrement son propre étendard sur la mer de l’économie mondiale, prêt à écrire son propre chapitre dans l'histoire des nations indépendantes. Le Sénégal sera prêt à tracer sa propre voie avec foi, fierté, et force, et à éclore avec éclat sur la scène mondiale, transformant chaque défi en défiance, chaque obstacle en opportunité.
Par Ibou FALL
LA DÉMOCRATIE, VOILE AU VENT
Regarder la communauté catholique et le clergé du Sénégal comme une minorité insignifiante, ou quantité négligeable, est une grossière erreur
Semaine agitée, s’il en est, avec la palabre surgie des couloirs du Concours général qui se déroule jusque-là, depuis des décennies, dans une ambiance bon enfant. Pensez donc, des parents et amis viennent assister au sacre du surdoué de la famille, sous l’œil rassurant du président de la République, en présence du gouvernement…
On est heureux pour moins que ça
Sauf que depuis quelque temps, la République du Sénégal n’est presque plus la même. Tout bascule le jour où le Peuple des 54% d’électeurs décide de bouleverser le désordre établi. Et donc, ô surprise, qui n’en est pas vraiment une, survient, pour parler 2.0, le «bad buzz». Le Premier ministre, encore lui, devant un parterre de surdoués, se lâche : «Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile !» Comme pour ne pas permettre qu’un doute se profile, il précise sa pensée, suivez son regard : «Gare à ces institutions qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée !»
L’affaire qui concerne l’institution Jeanne d’Arc et nous vaut cette sortie musclée du Premier ministre, date de… 2019.
A l’époque, il se trouve des filles parmi les élèves de l’institution Jeanne d’Arc, qui ont des comportements que la direction de l’établissement réprouve, parce que contraires à l’esprit du vénérable établissement dont l’aventure démarre en… 1914.
Clandestinement, au moment où le monde s’apprête à s’entre-déchirer, c’est un orphelinat-ouvroir qui s’installe rue Parchappe, à l’initiative de la Congrégation des sœurs de Saint-Joseph de Cluny. Ben oui, en ces tempslà, il faut raser les murs et parler en baissant le volume parce que depuis 1904, les écoles congréganistes sont interdites…
C’est ainsi qu’un orphelinat-ouvroir ouvre ses portes en 1914. Il compte «quarante-trois élèves, de trois à treize ans», dont certaines en partiront et iront jusqu’au lycée. En 1920, c’est l’orphelinat qui doit plier bagage et prendre ses quartiers à la Médina, l’école prenant toute la place, rue Parchappe.
C’est la même année que l’établissement prend le nom de Jeanne d’Arc, la pucelle de Domrémy qui finit sur un bûcher à Orléans pour avoir défendu sa Patrie contre l’envahisseur. C’est pour, disent les sœurs, «insuffler courage et audace aux élèves». Il y existe déjà un cycle secondaire, de la sixième à la troisième, rien que pour les filles. Nous sommes en 1920, rappelez-vous…
Le nombre des élèves qui augmente, les force à chercher de nouveaux locaux : ce sera à l’angle des avenues Maginot (actuelle Lamine Guèye) et de la République que l’institution s’installe. Il faudra batailler même avec le Service d’hygiène de l’époque, qui n’est pas commode et n’a rien à voir avec celui d’aujourd’hui.
Logée à un jet de pierre du Palais du Gouverneur qui devient celui de la République, l’institution traverse l’histoire de notre pays et en connaît ses péripéties, depuis les bombardements des gaullistes jusqu’aux soubresauts de Mai 68, rien ne lui est épargné. Elle produira son lot de brillants sujets dont notre distinguée consœur, Dié Maty Fall, de même que la brillante lauréate du Concours général de l’année 1981, Colette Senghor, qui rafle pratiquement tout cette année-là, en plus de décrocher le Bac comme première du centre avec la mention très bien. Côté people, notre génération aura aussi subi le diktat de Bruno Venn, que le prestige de l’institution pistonne entre autres raisons, dont les midinettes de l’époque sont folles et auquel nous autres, adolescents boutonneux, décidons de faire un sort alors… Il n’en sera rien, heureusement. Et il aura le loisir entre-temps de mener brillante carrière et devenir le patron des hommes d’affaires francophones sous nos cieux.
Pour bien des générations des élèves de l’Institution Sainte Jeanne d’Arc, et même le tout Dakar, le nom de Mère Paule est synonyme de discipline, de rigueur et de… bonté. Entrée comme enseignante dans l’institution au milieu des années soixante, elle sera pendant des décennies la Mère Supérieure dont tout le monde entend parler et enfin, la directrice à compter de 1987. Mère Paule prendra sa retraite en 2008 et rentrera en France où elle rend son dernier soupir en décembre 2021.
Une ancienne élève de l’institution me raconte, alors pubère et rebelle, qu’elle prend un malin plaisir à défier l’autorité en refusant de porter la blouse de l’institution. Mère Paule, alors Mère Supérieure, la fait venir dans son bureau… Ce n’est pas un savon qu’elle lui passe ; elle lui administre une leçon de vie. «Tu sais pourquoi toutes les élèves doivent porter la blouse ? Toi, tes parents ont les moyens de t’offrir de beaux habits que tu peux montrer ; il y en a, dans la cour de l’école, qui n’ont pas cette chance.» La rebelle en est ressortie tête basse, en comprenant pourquoi porter une blouse est plus qu’un devoir de discipline : c’est un acte d’humanité.
C’est donc toute cette saga que quelques jeunes délurées en 2019 décident de fouler aux pieds en refusant de s’asseoir à côté des garçons et ne pas aller à la gym parce qu’il y a des hommes à ne pas croiser. Elles sont une petite minorité qui fait grand tapage
La riposte de l’école est sans faiblesse
Et revoilà que le Premier ministre, comme le martèle l’abbé André Latyr Ndiaye dans une lettre ouverte acide, «un politicien nouveau promu», remet la question sur la table. La foucade n’ira pas plus loin, puisque le ministre de l’Education nationale, dépêché par son patron, prend le soin de rencontrer l’Archevêque de Dakar pour éteindre le début d’incendie.
Regarder la communauté catholique et le clergé du Sénégal comme une minorité insignifiante, ou quantité négligeable, est une grossière erreur : le Vatican est sans doute le plus petit pays du Globe, mais c’est aussi l’un des Etats les plus puissants au monde
Tout ça est derrière nous à présent.
Il est surtout question de dissolution de l’Assemblée nationale, de Déclaration de politique générale reportée aux calendes grecques, de la presse qui dit agoniser. Dans tout ce cirque, c’est l’empressement des théoriciens de «France dégage» à décoloniser les rues de Dakar qui m’épate. L’avenue Maginot est passée à la trappe depuis un demi-siècle ; le lycée Van Vo, comme bien des rues de Dakar. L’avenue Roume, Faidherbe, et tout ce qui rappelle la France coloniale est en train d’être effacé rageusement.
Adieu, bientôt, la rue Parchappe et autres vestiges des temps coloniaux. Et tout ceci est l’œuvre d’un député qui pousse le souci de la transparence jusqu’à nous montrer son caleçon dont le chic suprême est de se prénommer… Marius, comme du temps de la Rome antique. Prière de réfréner vos ricanements sardoniques, parce qu’il nous reste quand même à enlever Dupont et laisser Demba face au terminal du Ter
ACHAT D'ÉLECTRICITÉ À LA SENELEC, PRÈS DE 17 MILLIARDS DÉBLOQUÉS PAR LA GUINÉE
En avril dernier, alors qu’elle était frappée par une grave crise énergétique, Conakry a dû recourir à son voisin pour juguler une partie de son déficit.
La Société nationale de l’électricité du Sénégal (Senelec) exporte sa production. Le site guinéen Africaguineen a donné les détails d’un contrat de cession d’énergie de 120 mégawatts liant Conakry à Dakar. Les autorités guinéennes ont perfusé les caisses de la Senelec à près de 17 milliards de francs Cfa.
En avril dernier, alors qu’elle était frappée par une grave crise énergétique, renseigne le site guinéen, la Guinée a dû recourir à son voisin du Sénégal pour juguler une partie de son déficit.
Les autorités n’avaient pas donné des explications sur les implications financières du transfert des 120 mégawatts. Toutefois, la loi des finances rectificative 2024 en cours d’examen au Conseil national de transition (Cnt) montre qu’il s’agit d’un montant de 28 millions de dollars soit 16 milliards 800 millions de francs Cfa.
«C’est la garantie que la Guinée a dû constituer dans le cadre du contrat de cession d’énergie entre la Senelec et l’Electricité de Guinée, prévoyant le transfert de 120 mégawatts depuis le Sénégal», renseigne la même source. Cette loi de finances rectificative qui a été adoptée est faite pour les opérations d’importation des produits pétroliers par la société nationale des pétroles (Sonap), le fonds de garantie s’évalue à 20 millions de dollars.
Par Pr Babacar Diop Buuba
LES JEUX OLYMPIQUES (JO), 2024 A PARIS : UN TEMPS FORT POUR REEDUQUER LE MONDE
Le grand regret qui me pousse à prendre mon stylo est le silence sur l’origine du nom de Paris pour éduquer les Français et le reste du monde sur la longue histoire des migrations humaines avec leurs lots d’échanges et de partages culturels et spirituel
Bés Bi le Jour |
Pr Babacar Diop Buuba |
Publication 08/08/2024
Notre focus ne sera pas de revenir sur l’histoire des Jeux Olympiques (JO car nos anciens étudiants et jeunes collègues, avec leurs bataillons de doctorants, ont des opportunités pour informer sur le choix des sites, la périodicité, les interruptions, les relances, sans oublier les identifications, les origines ethniques, raciales, géographiques des concurrents, des vainqueurs, de l’Antiquité grecque jusqu’à nos jours. Pour l’édition parisienne ; «Aya Nakamura, la franco-malienne, chanteuse francophone la plus écoutée au monde avec 7 milliards de streams, s’est produite à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, ce qui hérissait l’extrême droite». L’événement Bref, il a eu lieu et se poursuit, le retour des Jeux en France sous forme de seconde édition des temps modernes et de la période contemporaine, à Paris, ville lumière, ville de l’amour où les édifices historiques ornent la plus belle avenue du monde. Et comme il est souligné en introduction avec les camps pour ou contre Aya Nakamura, la politique ne pouvait et ne peut être évacuée dans ces jeux. Je ne vais pas livrer mes sentiments et états d’âme, lorsque je pense aux formes de participation des pays comme la Russie, l’Ukraine, la Palestine, Israël, etc. où lorsque j’ai suivi les matches de football entre le Maroc et l’Argentine ou le Mali et Israël. Les prouesses des équipes de basket du Soudan du Sud, du Nigeria, sans oublier les promesses du Kenya et d’autres en athlétisme. Félicitons au nageur français Léo Marchand et l’américain Simone Biles.
Le grand regret qui me pousse à prendre mon stylo est le silence sur l’origine du nom de Paris pour éduquer les Français d’abord et le reste du monde sur la longue histoire des migrations humaines avec leurs lots d’échanges et de partages culturels et spirituels. La transition, je l’ai tirée de mon étude sur l’histoire des Noirs et des Africains dans le temps et dans l’espace. J’ai évoqué le changement du toponyme latin Luttetia en Parisii en référence aux navigateurs gaulois adeptes du culte d’Isis, la grande Dame Noire. (Voir le livre de la CACSEN, sur le 1er Festival des Arts Nègres, Harmattan en 2020, p.60. Le chercheur d’origine camerounaise Dimbori MBock a eu raison de rappeler un fait : «L’inscription de la statue d’Isis, dans la ville de Saîs, en Egypte, a focalisé toute l’attention des philosophes européens au XVIIe siècle, parmi lesquels on comptait plusieurs francs-maçons, etc.» Aujourd’hui, le symbole de la ville de Paris, c’est la Tour Eiffel, un temple symbole d’Isis, pyramide de fer, etc. L’auteur fait une précision utile : F. Le Corsu avait averti : «La franc maçonnerie au départ de ses rites initiatiques, de ses signes de connaissances et des symboles ésotériques, ne dérive pas directement des mystères antiques (de l’Egypte) mais des coutumes, des associations corporatives, comme il en existait déjà dans l’Antiquité puis au Moyen Orient. Ainsi que son nom l’indique, c’est une communauté de maçons anglais qui est à son origine (Dimbori Mbock, le Dieu Noir, Kirikaat éditions, 2014, p.348).
Ces rappels auraient pu aider l’extrême droite dans son éducation sur la longue histoire des migrations économiques, culturelles, politiques. Le Président de la République du Sénégal a été bien inspiré de participer au premier sommet international «Sport pour le développement durable» tenu le 25 Juillet 2024 en prélude aux JO. Ces rappels sont utiles sur «la tradition antique de la trêve olympique, célébrant les idéaux de paix, de sécurité et de compréhension mutuelle entre les peuples». Espérons et œuvrons pour que le sort des réfugiés et des migrants puisse s’améliorer dans le monde. Notre pays a donné naissance à de grands éducateurs par le sport : «Le Sport ne propose à l’homme le corps pour but. Il propose à l’homme de l’appliquer à son corps pour le tendre vers sa limite et en quelque sorte pour la dépasser, tout ce qu’il possède d’énergie spirituelle. Le corps pour le sportif, n’est pas le but, mais l’instrument dont l’homme se sert pour s’épanouir dans la plénitude de sa contribution terrestre, dans la joie de respirer, de fouler la terre, de fendre les eaux, dans la souffrance de l’effort poussé jusqu’à l’héroïsme, jusqu’à la folie des conquérants de l’«Annapurna» jusqu’au-delà des frontières de la possibilité humaine, telle est la vertu, telle est sa dignité». Nous sommes donc convaincu que le sport est un excellent instrument d’éducation… Le sport précipite les jeunes dans un monde qui satisfait à la fois, leur goût de la logique et celui du vagabondage, dans un romanesque précis et actif. Il les arrache de l’enfance, en leur offrant une évasion dans le réel, en leur apprenant la volonté de passion. Voici longtemps que pour eux, les jeux dérivés du football, du basket et autres ont remplacé la «marelle», les embuscades des «Peaux Rouges», de langa buuri» et le «djalbi djalane»
Aux héros de la prairie, ils ont substitué les vedettes du stade. C’est à eux qu’ils dédient leurs songes, leur avenir, leur adoration». L’auteur de ces belles pages, Dibril Guèye n’a pas manqué de souligner la place des sports pour exprimer le patriotisme, le dépassement, l’épanouissement individuel et communautaire. En effet : «la guerre, les fusils, en moins, écrivait Georges Orwell en Décembre 1945 dans la Revue Tribune, à propos de la tournée du Dynamo de Moscou en Grande Bretagne, qui permit aux joueurs soviétiques de se mesurer aux sportifs britanniques. L’histoire du foot est pleine de ces histoires de récupération politique, d’instrumentalisation, voire d’affrontements entre supporters rivaux. Reste qu’il rapproche plus souvent qu’il ne divise. L’identité du foot est positive. Le foot est identitaire et à vrai dire, ça ne nous pose pas problème»
Pour terminer, nous encourageons les onze (11) athlètes qui sont allés pour défendre les couleurs du Sénégal à ces 33e JO dans sept (7) disciplines (400m, 110 haies, triple saut, judo, tennis de table, escrime et canoë). La moisson sera faible, voire nulle en termes de médailles, certains diront que l’essentiel est de participer. Nous félicitions aussi les volontaires engagés pour la réussite de l’événement, les témoins actuels des histoires de guerres et de paix, les artistes et acteurs économiques, les professionnels des médias qui, chacun(e), à sa manière, apporte une contribution à la réussite de ces jeux. Mieux il nous faut revisiter les rapports et conclusions et recommandations des Assises Nationales 2008 -2009, 2010 (surtout le volet gouvernance sociale (à savoir Education, Santé, Culture, Sports et Dialogue Social). Il faut souhaiter que Dakar en 2026 (JO de la Jeunesse) tire des leçons de Paris (JO 2024) pour mieux faire surtout en matière de mémoire. En effet, le site est plus « visible Dakar NDakaaru, Dëkk Raw, ville de refuge, de liberté, une des Cornes de l’Afrique avec Djibouti, le Cap et Tunis. Mais pour le volet touristique, il ne faut pas seulement s’en tenir à Dakar qui regarde vers toutes les Cornes, il doit regarder vers les Amériques aussi, mieux encore tendre la main aux fleuves et rivières du Sénégal et d’Afrique qui tous et toutes ont une part de nos mémoires libérées et/ou étouffées.