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18 novembre 2024
CHEMUTAI ET CHEROTICH DÉCROCHENT L’ARGENT ET LE BRONZE AU 3 000 M STEEPLE
L’Ougandaise et la Kényane ont terminé respectivement deuxième et troisième de la finale du 3 000 mètres steeple aux Jeux olympiques de Paris 2024 remportée par la Bahreïnienne Winfred Mutile Yavi.
Dakar, 6 août (APS) – L’Ougandaise Peruth Chemutai et la Kényane Faith Cherotich ont terminé respectivement deuxième et troisième de la finale du 3 000 mètres steeple aux Jeux olympiques de Paris 2024 remportée par la Bahreïnienne Winfred Mutile Yavi.
Chemutai, championne olympique de la discipline à Tokyo 2020, va se contenter de la médaille d’argent à Paris 2024. Elle a terminé sa course avec un chrono de 8’53’’34.
Un temps qui n’a pas suffi pour lui permettre de conserver sa couronne olympique. Elle a été devancée par l’athlète Bahreïnienne d’origine kényane, de 24 ans qui décroche l’or.
Yavi a franchi la ligne d’arrivée au bout de 8’52’’76 minutes. Championne du monde de la discipline en 2023, l’athlète réalise un doublé.
Cherotich a décroché la médaille de bronze après une course de 8’55’’15 minutes.
ABDOU MBOW ADRESSE DES QUESTIONS ÉCRITES À CHEIKH TIDIANE DIÈYE
Le député estime que c’est dans le souci d’une gestion transparente de nos deniers publics et du respect strict des règles d’attribution des marchés publics.
Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar Abdou Mbow a adressé au ministre de l’hydraulique et de l’assainissement, une série de questions suite au limogeage du directeur général de l’office national de l’assainissement trois mois après sa nomination.
« Le limogeage précocement inattendu de Monsieur Cheikh Dieng de son poste de Directeur général de l’Office national de 1’Assainissement du Sénégal (ONAS), après trois (03) mois de service, a suscité un grand étonnement et de multiples interrogations. En l’absence d’une précision des motifs qui sous-tendent cette décision, plusieurs raisons non officielles ont été avancées », a-t-il souligné.
Le député estime que c’est dans le souci d’une gestion transparente de nos deniers publics et du respect strict des règles d’attribution des marchés publics.
« Est-ce que vous avez pris une décision pour suspendre la procédure de passation des marchés attribués provisoirement aux entreprises Tawfekh Taysir et Delgas et de privilégier en lieu et place une entente directe avec des entreprises de votre choix ? Si oui, cette décision est-elle conforme au Code des Marchés publics ? ; Y a-t-il des actes de surfacturation décelés dans le cadre de l’attribution provisoire de ces marchés par l’ONAS ? Pouvez-vous m’édifier sur les allégations de l’ex Directeur général de I’ONAS, M. Cheikh Dieng, selon lesquelles certaines entreprises se contentent, dans le cadre de la procédure d’attribution des marchés, de proposer des prix fortement minorés pour éliminer toute concurrence, sous le couvert d’un «moins disant » déguisé ? ; Est-ce que les entreprises que vous voulez choisir par entente directe, selon M. Dieng, ont déjà, par le passé, exécuté des marchés de manière satisfaisante dans le respect strict de leurs engagements ? », a notamment demandé le parlementaire.
CHEIKH GUEYE NOMMÉ ENTRAÎNEUR DU CLUB BÉNINOIS DE LOTO-POPO
Elu meilleur entraîneur du championnat du Sénégal la saison passée, il prendra officiellement ses nouvelles fonctions mercredi. Le technicien sénégalais de 47 ans, heureux de rejoindre son nouveau club, affiche déjà ses ambitions.
Dakar, 6 août (APS)- Le club de football béninois du Loto-Popo FC a officialisé, mardi, à Grand-Popo (Benin), la signature de l’ex entraîneur sénégalais du Teungueth FC, Cheikh Gueye pour les deux prochaines saisons.
Cheikh Gueye, champion du Sénégal 2023-2024, avec le club basé à Rufisque, le Teungueth FC, a démissionné du club 14 mois après son arrivée. Il était lié au club rufisquois club jusqu’en 2025.
Jouer les grands rôles et être champion du Benin
Cheikh Gueye, élu meilleur entraîneur du championnat du Sénégal la saison passée, prendra officiellement ses nouvelles fonctions mercredi. Le technicien sénégalais de 47 ans, heureux de rejoindre son nouveau club, affiche déjà ses ambitions.
‘’Mon objectif personnel est de m’affirmer comme un bon entraîneur. J’arrive au bénin avec le titre de champion du Sénégal donc l’objectif sera d’être champion avec Loto-Popo. C’est un grand club. Je suis un grand compétiteur qui souhaite continuer à rendre l’équipe plus grand et jouer les grands rôles dans le championnat béninois comme je l’ai fait au Sénégal’’, a-t-il expliqué dans un entretien avec l’APS.
Selon lui, ‘’un entraîneur aussi ce n’est pas seulement les résultats. Je dois contribuer au développement non seulement du football de Grand-Popo, mais du football béninois qui ces derniers temps, avec les efforts de ses dirigeants et l’Etat est en train de faire de bonnes choses’’.
Un Pro passionné du football à Loto-Popo
Gueye est réputé pour vivre intensément les matchs de son équipe depuis le banc de touche. Il accorde une grande importance à l’état d’esprit du groupe.
Coach, comme l’appellent ses proches, a démarré sa carrière d’entraîneur en août 2017, en Espagne.
Justement, c’est dans ce pays européens qu’il a obtenu sa licence UEFA Pro, la dernière qualification pour les entraîneurs qui aspirent à un profil international.
‘’J’ai commencé ce métier en Espagne dans des académies et clubs amateurs comme l’Atlètic Segre, le Mig Segria et le Soses CF. Ma première expérience au Sénégal, c’est durant la saison 2015-2016 avec le Guédiawaye football club’’, a-t-il dit.
Le natif de Nguekhokh (Mbour), passé par le Stade de Mbour (2019-2021, 2022-2023), l’AS Kaloum de la Guinée (2021), l’ASC Jaraaf (2021-2022) et le Teungheth FC (2023-2024), est connu pour son style de jeu espagnol, qui privilégie le contrôle du ballon et un jeu basé sur les passes courtes et précises.
Le jeune entraîneur à la carrière prometteuse a marqué son passage dans ces différents clubs. Il a conduit le club de la Médina, l’ASC Jaraaf jusqu’en quart de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).
Une belle saison qui se termine sur les chapeaux de roues
Après 14 mois passé à la tête du TFC, il a gagné trois trophées pour le club : la Coupe de la ligue, le trophée des champions et le titre de champion du Sénégal 2023/2024.
‘’Sur le plan professionnel, c’est un excellent bilan et une grande maturité. Malgré une très grande pression, j’ai pu travailler avec beaucoup de passion et de motivation pour atteindre les objectifs assignés’’, a-t-il soutenu.
Malgré cette performance, Gueye avoue avoir vécu des moments difficiles après l’élimination du club en Coupe du Sénégal. ‘’ C’était très mal d’être traité de cette manière. Mais ce n’était pas la principale cause de mon départ. Je me devais de sortir par la grande porte et avancer vers d’autres conditions beaucoup plus intéressantes”, a-t-il commenté en n’écartant pas la possibilité de redevenir un jour entraineur de Tengueth FC.
‘’Après ses résultats en peu de temps sortir par la grande porte était un fait cartésien. Et en plus, j’avais l’ambition de relever d’autres défis ailleurs’’, a-t-il martelé.
Rester au service de l’équipe locale du Sénégal
Nommé entraîneur adjoint de l’équipe du Sénégal locale, depuis mars 2024, Cheikh Gueye a assuré garder son poste et promet de rester à la disposition de la sélection.
‘’Je suis un entraîneur sénégalais qui veut toujours servir le football sénégalais, quelle que soit la sélection, donc je serais disponible tant que la direction technique comptera sur moi’’, a-t-il dit, assurant que le président de la Fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor et son directeur technique Mayacine Mar sont au courant de son contrat au Benin.
JO PARIS 2024, CHEIKH TIDIANE DIOUF S’ARRÊTE EN DEMI-FINALE DU 400 M
L’athlète sénégalais est arrivé en sixième position de la première série des demi-finales du 400 mètres, avec un chrono de 44 secondes 94, établissant un nouveau record national sur cette distance.
Paris, 6 août (APS) – Cheikh Tidiane Diouf a battu mardi au Stade de France le record du Sénégal du 400 mètres datant de 1968, sans pour autant réussir à accéder à la finale des Jeux olympiques de Paris, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.
L’athlète sénégalais est arrivé en sixième position de la première série des demi-finales du 400 mètres, avec un chrono de 44 secondes 94, établissant un nouveau record national sur cette distance.
Le précédent était jusque-là détenu par Amadou Gako avec un chrono 45 sec 01 réalisé aux JO de 1968 alors organisés par le Mexique.
Au stade de France mardi, Cheikh Tidiane Diouf n’a pas atteint son objectif d’atteindre la finale du 400 mètres. Il s’est qualifié, lundi matin, pour les demi-finales de l’épreuve après être passé par les repêchages.
De son côté, Louis-François Mendy va tenter mercredi de valider son ticket pour la finale du 110 mètres haies des JO Paris 2024.
Le champion d’Afrique en titre a démarré ses olympiades sous les meilleures auspices dimanche en signant un chrono intéressant en 13”31.
En taekwando, Bocar Diop va disputer un combat de qualification face au serbe Lev Korneev dans la catégorie de moins de 58 kg.
Pour sa première participation, Bocar Diop veut faire mieux que ses devanciers, en l’occurrence Binta Diédhiou (Pékin 2008 et Londres 2018) et Balla Dièye (Rio 2016), qui ont représenté le Sénégal dans cette discipline lors des JO.
A 27 ans, le taekwondoïste a l’ambition de réaliser une belle performance après les mondiaux de 2023.
LA COORDINATION DES ASSOCIATIONS DE PRESSE ALERTE SUR LA CRISE DES MÉDIAS AU SÉNÉGAL
La CAP dénonce l’attitude des nouvelles autorités, qui, selon elle, n’ont pris aucune mesure pour entamer des consultations ou des concertations visant à trouver des solutions à cette crise.
Dans un communiqué, la Coordination des Associations de Presse (CAP) exprime sa profonde préoccupation face à la crise sévère qui frappe le secteur des médias au Sénégal. Cette situation est caractérisée par une pression multiforme sur les entreprises de presse, entraînant la fermeture d’entreprises et la perte d’emplois pour de nombreux professionnels, y compris journalistes, techniciens, et personnel d’appui. Les quotidiens « Stades » et « Sunu Lamb » ont déjà cessé de paraître, et d’autres publications comme « Vox Pop » sont également menacées.
La CAP dénonce l’attitude des nouvelles autorités, qui, selon elle, n’ont pris aucune mesure pour entamer des consultations ou des concertations visant à trouver des solutions à cette crise. Le communiqué souligne que, bien que les nouvelles autorités aient hérité d’un secteur en difficulté, elles n’ont montré aucune volonté de normaliser la situation. La CAP appelle à des mesures courageuses pour adapter et corriger l’écosystème médiatique du pays, soulignant l’importance de la presse privée pour la démocratie.
La CAP conclut en alertant l’opinion publique nationale et internationale, ainsi que les organisations internationales de défense de la liberté de la presse, sur les dangers menaçant le journalisme au Sénégal si aucune action n’est entreprise. Elle se dit prête à participer aux efforts de réforme, soulignant que ce week-end marquera la dernière revue des conclusions des assises des médias, après plus de deux ans de travaux.
DES ÉLUS AMÉRICAINS RÉCLAMENT LE DÉRÉFÉRENCEMENT DE CUBA DE LA LISTE DU TERRORISME
Alors que Cuba est de nouveau visée par des sanctions américaines, 46 élus du Congrès exhortent Joe Biden à annuler la désignation de l'île comme "État soutenant le terrorisme", jugeant la décision de Trump infondée et contre-productive
(SenePlus) - Dans une lettre datée du 31 juillet, 46 membres de la Chambre des représentants ont exhorté le président Joe Biden à revenir sur la décision de son prédécesseur Donald Trump de réinscrire Cuba sur la liste des pays soutenant le terrorisme.
Selon les informations publiées sur le site de la Représentation diplomatique de Cuba à l'étranger, les élus du Congrès soulignent dans leur courrier l'importance du rôle joué par La Havane dans le processus de paix en Colombie. "Nous craignons que la désignation de Cuba comme État soutenant le terrorisme ne rende difficile l'identification d'autres pays garants des négociations", déclarent-ils.
En effet, Cuba a servi de pays hôte aux pourparlers entre le gouvernement colombien et l'Armée de libération nationale (ELN). Comme le soulignent les signataires de la lettre, l'île a rempli ses engagements de façon "pleinement soutenue" par la Norvège, autre garant des négociations.
Ils font également référence à la demande récurrente du gouvernement colombien de retirer Cuba de cette liste, en reconnaissance de "son rôle essentiel dans les pourparlers de paix". Pourtant, Joe Biden n'a pas donné suite à cette requête pour le moment.
Réinscrit sur cette liste controversée quelques jours avant de quitter la Maison Blanche, Cuba fait l'objet d'un renforcement du blocus américain du fait de sa désignation comme "État soutenant le terrorisme". Cette mesure prise sous prétexte du refus cubain d'extrader des membres de l'ELN nie le rôle positif joué par l'île dans le processus de paix, selon les élus signataires.
Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Cuba figure sur cette liste unilatérale créée en 1982 sous Ronald Reagan. Barack Obama l'en avait retiré en 2015, reconnaissant le caractère infondé de cette inscription. Les autorités cubaines dénoncent pour leur part être victimes, et non à l'origine, d'actes terroristes souvent ourdis depuis le sol étasunien.
LE CONSTAT D'UN ETAT EN RUINES
Le Premier ministre Ousmane Sonko, s’est engagé samedi à Dakar à d’informer dans les ‘’jours à venir’’ les Sénégalais de ‘’façon transparente’’ de l’état dans lequel les nouvelles autorités ont trouvé le pays et des conséquences devant en être tirées.
Le Premier ministre Ousmane Sonko, s’est engagé samedi à Dakar à d’informer dans les ‘’jours à venir’’ les Sénégalais de ‘’façon transparente’’ de l’état dans lequel les nouvelles autorités ont trouvé le pays et des conséquences devant en être tirées.
‘’Nous avons trouvé un Etat en ruine et les Sénégalais en saurons quelque chose dans les jours à venir. Nous dirons aux sénégalais ce qui se passe’’, a-t-il déclaré après avoir planté un manguier sous l’échangeur de la Patte d’Oie dans le cadre de la célébration dimanche de la Journée nationale de l’arbre.
‘’Quand on aura fini de faire l’état des lieux, ce que nous avons quasiment fini de faire, nous dirons aux Sénégalais, de façon transparente : voilà ce qu’on vous a caché, voilà la situation du pays et toutes les conséquences qui vont en être tirées’’, a assuré le chef du gouvernement.
Il a insisté sur le fait que le pouvoir installé après l’investiture de Bassirou Diomaye Faye pour un mandat de cinq ans à la tête du pays avait démarré un travail très profond de rattrapage sur un certain nombre choses.
Le pays aurait pu être conduit vers la catastrophe si tout cela n’avait pas été corrigé, a laissé entendre Ousmane Sonko en ajoutant que tout cela sera bientôt expliqué aux Sénégalais.
S’agissant des projections, le Premier ministre a martelé que l’opérationnalisation du programme de gouvernance du pays fera l’objet d’une présentation globale dans les toutes prochaines semaines aux sénégalais et aux partenaires du pays.
LE SAMU EN GRÈVE À PARTIR DE MERCREDI
Les travailleurs du Service d’aide médicale d’urgence (Samu), affiliés au Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) ont déclaré avoir décidé d’aller en grève à partir de mercredi pour réclamer le paiement d’arriérés de primes ...
Dakar, 6 aout (APS) – Les travailleurs du Service d’aide médicale d’urgence (Samu), affiliés au Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) ont déclaré avoir décidé d’aller en grève à partir de mercredi pour réclamer le paiement d’arriérés de primes et d’heures supplémentaires.
Ils en ont fait l’annonce au cours d’une conférence de presse organisée mardi au siège du Samu, à Dakar.
Intervenant lors de cette rencontre avec des journalistes, Mohamed Traoré, le secrétaire général de la section Samu du Syndicat autonome des médecins du Sénégal, a fait savoir que durant la période couvrant cette grève seules les urgences primaires seront prises en charge.
‘’Toutes les activités secondaires seront suspendues, y compris la recherche de places, les consultations de routine, les transports simples, la couverture médicale et les activités à l’Aéroport international Blaise Diagne’’, a indiqué le syndicaliste.
Le docteur Mohamed Traoré a expliqué que les travailleurs du Samu avaient décidé de partir en grève pour protester contre le non-respect des engagements pris lors de récentes négociations au sujet du paiement d’arriérés de la prime liée au travail effectué dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.
Il a rappelé que les agents du Samu courraient derrière le versement d’une prime de motivation dénommée ‘’Nepad’’ et le règlement des heures supplémentaires.
‘’Face au mépris et au manque de considération pour le personnel soignant de la seule structure publique de médecine pré-hospitalière du Sénégal, nous annonçons une grève de 72 heures, à compter de ce mercredi 7 août 2024’’, a ainsi déclaré le syndicaliste.
Il a insisté sur le fait que le syndicat qu’il dirige étaient déterminé à faire respecter les droits du personnel soignant du Samu en l’absence du respect des engagements pris lors de précédentes négociations. ‘’Nous n’hésiterons pas à utiliser tous les moyens légaux à notre disposition pour obtenir satisfaction’’, a-t-il averti.
En décidant d’observer un arrêt de travail de trois jours, les agents du Samu voudraient également, selon le responsable de leur syndicat, que les autorités sanitaires aillent dans le sens de trouver des solutions à leurs doléances portant, entre autre,s sur la dotation d’équipements de travail au Samu.
Mohamed Traoré a par exemple évoqué la mise à disposition de tenues adaptées à l’hivernage, la nomination d’un médecin du travail pour prendre en charge les maladies professionnelles.
L'IMPRÉVIBIBLE
La pluie d'hier a perturbé la préparation des sélections nationales du Sénégal, en vue des joutes à venir. C'est ce qu'on appelle une honte. Le Stadium Marius Ndiaye a encore été envahi hier lundi par les eaux de pluie à cause de l’état défectueux du toi
iGFM (Dakar) La pluie d'hier a perturbé la préparation des sélections nationales du Sénégal, en vue des joutes à venir.
C'est ce qu'on appelle une honte. Le Stadium Marius Ndiaye a encore été envahi hier lundi par les eaux de pluie à cause de l’état défectueux du toit. Ne datant pas d'aujourd'hui, cette situation a occasionné la perturbation de la préparation des sélections nationales U18, séniors et dames. Pourtant ces équipes doivent respectivement disputer l'Afrobasket U18 (1er-14 septembre à Johannesburg), deux matchs amicaux (12-14 août à Dakar) le tournoi de pré-qualification à la Coupe du monde 2026 (19-25 août à Kigali).
Les entraînements décalés de plusieurs heures
Face à une telle situation déplorable, la Fédération sénégalaise a été contrainte de décaler les entraînements de ce jour de plusieurs heures. Les filles qui sont entrées en regroupement fermé depuis hier lundi, seront obligées de s'entraîner une seule fois mardi et mercredi, en attendant la fin des travaux du toit, entamés ce matin par la Fédération avec ses propres moyens. Du coup, les Lionnes s'entraînement finalement entre 20h-22h au lieu de 9h-11h et 18h-20h.
Pareil pour les hommes qui fouleront le parquet du stadium Marius Ndiaye qu'entre 18h-20h à cause des travaux, alors qu'hier, ils s'étaient entrainés entre 11h30-13h30. Les hommes de Desagana Diop sont à moins d'une semaine de leur match amical.
Quant aux U18 (hommes) dirigés par Parfait Adjivon, ils se contenteront de la salle d’échauffement du stadium Marius Ndiaye. Déjà hier, la séance des jeunes a été beaucoup plus perturbée par la pluie sachant que l'eau est entrée.
Tout ça à cause du toit du stadium Marius Ndiaye qui est une vraie passoire. Pourtant, cette salle a été réfectionnée en 2007 puis en 2017 mais le basket vit le même problème.
358 millions annoncés par Matar Ba depuis 2021 mais...
Il y a trois ans, l'ancien ministre des Sports, Matar Ba, annonçait, en marge de la finale de la Coupe du Sénégal 2021, la réfection de Marius Ndiaye, qu'il considère comme l’une des priorités de son département. «La réfection de Marius Ndiaye est inscrite dans le budget de 2022 et vous allez voir cela sous peu à l’Assemblée nationale. Cela fait partie des priorités du département pour accompagner le basket», avait-il rassuré. Pourtant dans le budget 2022 du ministère des Sports, voté par les députés en décembre dernier, il est précisé que «les travaux de rénovation du Stadium Marius Ndiaye vont coûter 358 millions Cfa.». Affaire à suivre...
Par Mamadou Ndiaye
SIGNES OSTENTATOIRES
Enfer et damnation ! Une gêne non feinte envahit les foyers à l’évocation d’un sujet qui irrite ou fâche : le port du voile à l’école.
Enfer et damnation ! Une gêne non feinte envahit les foyers à l’évocation d’un sujet qui irrite ou fâche : le port du voile à l’école. A une belle occasion dédiée à la célébration des meilleurs élèves des lycées du Sénégal, le Premier ministre Ousmane Sonko pointe l’indexe sur l’interdit dans des écoles de type confessionnel et promet de régler définitivement la question.
Le ton était ferme. Mais le chef du gouvernement, sans doute emporté par son élan et la solennité du moment, n’a pas dit comment il allait s’y prendre. En affichant ainsi ses certitudes, il n’ignore pas la résonnance et la portée de son propos devant une assistance venue à la fête avec un esprit somme toute léger.
Espérait-il une clarification ? Tenait-il à souligner l’intérêt qu’il accorde à cette lancinante équation, par ailleurs une préoccupation majeure et délicate dans notre pays si attaché à la cohabitation et à la tolérance ! Sonko fait-il sienne cette assertion : « écouter, c’est posséder l’esprit des autres. »
Ah les signes religieux dans nos établissements scolaires ! Toujours abordés, disons effleurés, en revanche jamais traités dans le fond et « avec le sérieux » requis contre lesquels avancent masqués certains poids lourds politiques quand d’autres en défendent le principe par un simple rappel des… principes.
La réplique presque instantanée de l’Abbé André Latyr Ndiaye jette un trouble en même temps qu’elle rend plus explicite le clivage sous-jacent. Les grandes voix du clergé catholique élèvent la voix pour se faire entendre. Ils n’ont pas tort dès lors que le choix est donné à tout Sénégalais d’opter pour le mode d’enseignement qui lui conviendrait.
Pourquoi s’en offusquer ? Après tout, ils ne dérangent personne. Au contraire, ils arrangent tout un monde qui serait désemparé s’il n’y avait cette offre d’éducation bien encadrée, organisée et efficace avec les bons résultats qu’elle présente d’année en année.
Le succès est tel que d’aucuns y voient la « poule aux œufs d’or… » qu’il faudrait à tout prix préserver. La sous-région n’est pas en reste qui duplique le modèle sénégalais ou l’acclimate. Des parents aisés s’installent même au Sénégal dans l’optique d’assurer à leur progéniture le meilleur enseignement qui soit.
Au plus fort de la crise ivoirienne, de nombreux élèves venus de Côte d’Ivoire ont été envoyés poursuivre leurs études au Sénégal dans des écoles présentant de frappantes similitudes avec leur environnement originel.
Ce pragmatisme séduit. Mieux, il est plébiscité, à l’image des inscriptions et des réinscriptions croissantes enregistrées. Il emporte l’adhésion de nombreuses familles (toutes confessions confondues) accueillies à bras ouverts avec la confiance comme socle d’une relation enthousiasmante qui épouse la durée. C’est dire que ce pragmatisme apaise.
La molle réaction de certaines figures musulmanes n’est pas pour ébranler l’édifice scolaire du clergé. Imagine-t-on l’imminence d’une collision entre les deux sphères que tout oppose dans l’approche d’éducation ? Personne n’y songe. Néanmoins, le temps est venu pour l’autre camp d’oser plutôt que de se calfeutrer dans l’indolence et l’invective.
Par le nombre et une addition de volontés, les musulmans, pour peu qu’ils s’organisent, peuvent à leur tour concevoir un modèle alternatif dans le strict respect de la laïcité. Le retard qu’ils accusent leur est imputable. Ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes.
Pour être prêts un jour, il leur revient de penser des stratégies, de n’être pas dans le « copier-coller », d’innover en s’inspirant des progrès scientifiques et (surtout) sans attendre un quelconque sauveur hypothétique.
A intervalles réguliers « des Messies » revenus ahuris d’Orient surfent sur la vague de la béatitude pour épater des compatriotes dépourvus de discernement. Ils distribuent de l’argent, beaucoup d’argent pour récolter quelque vif succès avant de disparaître en laissant les commérages prolonger les étonnements.
Ces largesses gaspillées ne pouvaient-elles pas servir à bâtir une école de type musulman susceptible d’enrôler ces milliers d’enfants « jetés » faute de mieux dans des daras insalubres, quelconques et parfois insécures du fait de prédateurs impénitents.
Bien évidemment toutes les daras ne sont pas logées à la même enseigne. Certaines donnent la pleine mesure de leurs ambitions pédagogiques et surtout de leur ingéniosité malgré la modicité des moyens mobilisés. La mise en scène sincère de leur lutte pour une image améliorée des daras se heurte toutefois à des réticences difficiles à vaincre. Autrement dit, elles ont du chemin à faire… avant de terrasser le mur des soupçons ! Pour çà, il faudra des hommes et des femmes avertis qui ont le « sens de l’histoire ».
L’école est certes une affaire d’époque (conjuguée à tous les temps). Elle obéit néanmoins à des logiques d’éclairage, de lumière et surtout de rupture avec le bourrage des crânes, l’aveuglement, l’embrigadement ou la mystification.
Pour sortir gagnant (et non vainqueur, entendons-nous bien) le modèle musulman d’une école de la République ne doit nullement s’écarter de l’efficacité en privilégiant un contenu éprouvé, distinctif et attractif. Déjà le retard de l’effet sur la cause plombe les initiatives que des bonnes volontés tentent d’entreprendre pour rectifier la trajectoire.
A l’évidence, l’Etat dispose de moyens dédiés à l’école dans le strict respect de critères d’attribution ou d’allocationconformément à l’esprit laïc et républicain. Ces instruments de soutien et de financement peuvent appuyer les enseignementssans aucun prisme partisan, sans faiblesse coupable.
Au lieu de se morfondre dans une complaisance ruineuse, les appuis aux écoles feraient l’objet de contrôles réguliers afin de vérifier les usages finaux et leurs impacts positifs en termes d’avancées réelles. A cet égard, la longueur d’avance prise par l’enseignement catholique dans l’utilisation des fonds injectés ou des crédits affectés pourrait inspirer la version musulmane sans édulcorer son propre projet. Le paysage scolaire s’en porterait mieux. Puisque ce qui ne tue pas engraisse. Pourvu que la bonne graine soit semée…
Le Premier ministre peut s’apercevoir que son laïus de l’autre jour n’indiffère pas l’opinion sénégalaise même si d’autres priorités s’alignent ou s’amoncellent sur son bureau. Lui seul connaît l’ordre qu’il imprime à ses actions publiques. Il s’est vu ou cru l’inspirateur des mutations à venir.
L’école serait-elle avec ses avatars une nouvelle ligne de front pour lui ? Sa vigilance ne doit pas pour autant s’émousser au risque de provoquer des débats de société qui ouvriraient béante une fracture sociale.
Jusque-là sa carrière politique reste fulgurante. Des gens réjouis de ses initiatives caressent le menton. Le vent gonfle leur voile. Ils s’enhardissent des coups de pied dans la fourmilière. Mais attention aux effets inverses. La politique combine contexte, prétexte et circonstances. Une remise en selle est vite propulsée, contre toute attente du reste.