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18 novembre 2024
JO PARIS 2024, BOCAR DIOP ENTRE EN LICE MERCREDI FACE À UN SERBE
Pour sa première participation, le taekwondoïste veut faire mieux que ses devanciers, en l’occurrence Binta Diédhiou (Pékin 2008 et Londres 2018) et Balla Dièye (Rio 2016), qui ont représenté le Sénégal dans cette discipline.
Le taekwondoïste Bocar Diop va disputer mercredi un combat de qualification face au serbe Lev Korneev dans la catégorie de moins de 58 kg, pour le compte des Jeux olympiques(JO) Paris 2024.
Pour sa première participation, Bocar Diop veut faire mieux que ses devanciers, en l’occurence Binta Diédhiou (Pékin 2008 et Londres 2018) et Balla Dièye (Rio 2016), qui ont représenté le Sénégal dans cette discipline lors des JO.
A 27 ans, le taekwondoïste a l’ambition de réaliser une belle performance après les mondiaux de 2023.
L’actuel vice-champion d’Afrique de la catégorie des moins de 58 kg va devoir être très concentré face au combattant serbe.
Les épreuves de taekwondo de JO se tiennent au Grand Palais à Paris, sous la forme d’un tournoi à élimination directe.
Les gagnants de chaque combat se qualifient pour le tour suivant et ainsi de suite jusqu’aux deux derniers vainqueurs qui s’affrontent en finale pour les médailles d’or et d’argent.
KAMALA HARRIS A CHOISI SON COLISTIER
Tim Walz a été choisi mardi par la candidate démocrate pour la seconder dans la course à la Maison Blanche, une nomination qui vient consacrer le parcours atypique de cet ancien professeur, devenu gouverneur.
Tim Walz a été choisi mardi par la candidate démocrate Kamala Harris pour la seconder dans la course à la Maison Blanche, une nomination qui vient consacrer le parcours atypique de cet ancien professeur, devenu gouverneur.
Pas franchement connu en dehors des frontières de son Etat du Minnesota, le sexagénaire s'est illustré ces dernières semaines par ses petites piques répétées à l'encontre de Donald Trump et de son entourage, qu'il n'a cessé de qualifier de "mecs bizarres".
"Nous n'avons pas peur des mecs bizarres", a lancé cet élu affable, au débit rapide, lors d'une réunion de campagne. "Croyez en mon expérience d'enseignant, les brutes n'ont aucune puissance." Ce natif du Nebraska a en effet passé de longues années dans le milieu de l'enseignement, notamment en tant que professeur de géographie et coach de football américain.
Fait notable, cet homme aux petites lunettes rectangulaires, a enseigné quelques mois en Chine, juste après les événements de Tiananmen du printemps 1989. "Le fait de pouvoir être dans un lycée chinois à ce moment crucial me semblait vraiment essentiel", confiera-t-il des années plus tard devant une commission du Congrès américain, où il siégera durant 12 ans.
Quand ont circulé les premières rumeurs sur sa désignation comme colistier de Kamala Harris, certains internautes se sont demandé si la paire avait vraiment le même âge, assortissant leurs messages d'une photo de Tim Walz, le crâne dégarni. "J'ai été surveillant de cantine pendant 20 ans. Tu ne fais pas ce boulot sans t'arracher les cheveux", a répondu sur X l'élu de 60 ans, avec humour.
George Floyd
En janvier 2019, Tim Walz accède au poste de gouverneur du Minnesota, un Etat de la région des Grands Lacs, frontalier du Canada. A peine un an plus tard, il est contraint de jongler avec deux crises majeures: la pandémie de Covid-19 et la mort de l'Afro-Américain George Floyd, sous le genou d'un policier blanc.
Minneapolis, la plus grande ville de l'Etat, s'embrase, le point de départ d'un immense mouvement de manifestations anti-racistes qui secoue l'Amérique durant de longs mois. Les républicains accusent le gouverneur d'être trop laxiste dans sa gestion de la criminalité, quand les démocrates louent au contraire son bilan en matière de protection du droit à l'avortement.
Après l'arrêt de la Cour suprême de juin 2022, annulant la protection constitutionnelle de l'IVG, Tim Walz s'est en effet engagé à faire de son Etat un sanctuaire pour les femmes cherchant à avorter. Une clinique, située dans l'Etat voisin du Dakota du Nord, bien plus répressif, a alors déménagé de son côté de la frontière.
En mars 2024, il a participé au premier déplacement d'une vice-présidente dans une clinique prodiguant des avortements, Kamala Harris, avec qui il espère désormais accéder à la Maison Blanche.
Par Abdou SAKHO
DU DÉBAT RELIGIEUX À LA POLÉMIQUE POLITICIENNE
Quand j’ai fini de lire la tribune de l’Abbé André Latyr Ndiaye, j’ai voulu remonter à la source (la cérémonie de réception des lauréats du Concours général) pour comprendre ce qui fondait sa sortie spectaculaire envers la personne du Premier ministre ...
Quand j’ai fini de lire la tribune de l’Abbé André Latyr Ndiaye, j’ai voulu remonter à la source (la cérémonie de réception des lauréats du Concours général) pour comprendre ce qui fondait sa sortie spectaculaire envers la personne du Premier Ministre (PM) et les musulmans du Sénégal.
Nous sommes mardi 30 juillet 2024. le PM Ousmane Sonko reçoit les lauréats du Concours général. Au cours de la cérémonie, l’élève Ndèye Bousso Diatara, « fille voilée » et lauréate du grand prix du Chef de l’État pour le récital du Saint Coran, pose une question au PM en Ouolof : « Après avoir rendu grâce à Dieu et prié sur Son Prophète (SWS) et Ses Compagnons, je salue respectueusement le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier Ministre à qui je voudrais demander, au nom des daaras du Sénégal, d’exposer le programme qu’il a pour eux. J’ai vu récemment une vidéo où vous parlez des daaras et je suis convaincue que ces daaras peuvent compter sur vous quant à la prise en charge de leurs problèmes ».
Le PM remercie l’élève pour sa question et explique que le Sénégal es un pays de croyances et cite les principales religions, en commençant d’ailleurs par la religion chrétienne. Il affirme que la majorité de ces croyants est musulmane et rappelle l’importance du Saint Coran dans le comportement et la vie du musulman. Il revient sur la nécessité et le désir de tout sénégalais d’éduquer ses enfants selon les prescriptions coraniques, à l’image de l’élève Ndèye B Diatara. A cet effet, il cite l’exemple du Président Bassirou D Faye et rappelle que sa maison abrite un daara. Il souligne le besoin de spiritualité du sénégalais qui est aussi prégnant que les besoins de santé et d’alimentation. Il revient sur les fondements du modèle de laïcité choisi par le Sénégal qui promeut la coexistence, la concertation, la cohabitation et l’acceptation mutuelle. Il invite « ceux qui prônent une laïcité fondée sur une opposition systématique ou une confrontation entre l’État et la société religieuse d’aller voir ailleurs ». Il affirme que cette conception de la laïcité se retrouve à la fois dans le projet du Président de la République et dans son livre « Solutions » publié en 2019. Il soutient la nécessité de rompre d’avec l’informalité qui a caractérisé, jusqu’ici, le traitement des questions religieuses au Sénégal, au nom d’une certaine conception de la laïcité ». Dans cet ordre d’idée, il annonce que « dans la LFI 2025 des crédits seront votés pour le culte, au même titre que la santé, l’éducation et l’agriculture. Ces crédits budgétaires viendront en appui aux différents cultes, notamment aux mosquées, aux églises, aux daaras et à l’éducation religieuse». Prenant à témoin le Ministre de l’Éducation nationale, présent à la cérémonie, il affirme que le Gouvernement travaille également à faciliter l’insertion des jeunes issus des daaras dans la vie professionnelle, une fois leur formation achevée.
Sur cette base, il affirme que certaines pratiques ne sont pas compatibles avec le modèle de laïcité du pays à majorité musulmane et le style de vie de ses habitants. Il concède aux pays occidentaux le droit de légiférer et de réglementer le port vestimentaire dans leurs propres écoles. Il argumente que dans un pays comme la France, qui se réclame de la démocratie, de la liberté, des droits de l’homme et de la tolérance, l’exclusion des jeunes filles voilées des écoles doit être déplorée. Mais il explique « qu’au nom des principes de liberté de démocratie et de tolérance rappelés ci-dessus, le Sénégal ne saurait accepter que des jeunes filles soient exclues de l’école pour le simple motif de port du voile. Cela n’est pas conforme aux lois. ». Il relève que les filles voilées constituent la majorité des récipiendaires et appelle à la nécessité de respecter rigoureusement l’égalité de traitement entre les élèves dans un système qui garantit à chacun la liberté de choix de son style de vie, dans une société de tolérance religieuse».
J’ai écouté et réécouter l’intervention du PM. J’ai cherché en vain un mot évoquant une « impolitesse », une menace envers une communauté religieuse. Une telle menace est inconcevable dans un pays de tolérance comme le Sénégal. En revanche, le texte est un « best of » d’attaques éculées, personnelles discourtoises et insolentes pour un religieux.
Le PM rappelle une évidence : Il n’est pas tolérable que dans un pays à majorité musulmane, qu’on renvoie des filles pour port du voile. La grande majorité des Sénégalais (toutes croyances confondues) est d’accord avec ce point de vue. L’Abbe lui-même confirme que l’Église est d’accord et rappelle que « LE VOILE FAIT PARTIE DE SON PATRIMOINE, DE SA LITURGIE, DE SA PARAMENTIQUE (de son habillement). ELLE A CONNU LE VOILE, IL Y A DE CELA PLUS DE 2000 ANS, BIEN AVANT BEAUCOUP DE RELIGIONS (cf première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens : 1Cor 11, 2-16) ». Il martèle que « l’Église n’a pas peur du voile ». Mais de quelle peur parle-t-il. L’esprit de confrontation religieuse qui transparait dans la tribune de l’Abbe dénote avec celui du PM, apaisant et consensuel. Cette peur renvoie peut-être à la décision administrative prise en 2017, de fermer le Groupe scolaire Yavuz Selim. A l’évidence une telle décision n’est plus possible en dehors des tribunaux, dans ce Sénégal nouveau. Et on imagine mal le Président ou le PM initier une telle décision.
Je doute d’ailleurs que ce texte soit partagé par le Clergé catholique dont l’Abbe se dit membre. Cette instance a joué un rôle essentiel dans la survenue de l’alternance, dans le sillage de guides exceptionnels comme les Cardinaux Thiandoum, T A Sarr ; l’évêque de Dakar B Ndiaye, L’Abbé J Seck, etc. La libération de Mamadou Dia, dont se réclament le PM et son parti, doit beaucoup aux interventions répétées du très regretté Cardinal Thiandoum auprès du Président Senghor.
A la réflexion, le texte de l’Abbe procède d’une inimitié compulsive envers la personne du PM, longtemps contenue et qui a fini par déborder, à son corps défendant. En effet, on se demande bien de quoi l’Abbé se plaint, s’il écrit lui-même que « l’Église accepte le voile depuis 2000 ans bien avant beaucoup de religions ». Sous-entendu l’Islam qu’il n’a pas eu le courage de citer. Mais c’est une évidence acceptée par tous les musulmans. Ce n’est un sujet de débat que dans l’esprit de l’Abbé
L’argument religieux écarté, le texte tombe dans le terrain de la polémique politicienne que l’Abbé refuse d’assumer. L’inimitié envers la personne du PM qui gicle de sa plume, l’aveugle au point de l’amener à se trahir en assumant des défauts qu’il reproche au PM.
A propos de la politesse, il dit : « La politesse est l’apanage, le langage des rois et des princes. Elle est une clef en or qui ouvre toutes les portes » (proverbe tunisien)
« Soyez polis, écrivez diplomatiquement, parlez poliment. Même une déclaration de guerre doit observer les règles de la politesse » (Otto von Bismarck) »
Pense-t-il faire preuve de politesse, lui en tant qu’homme de Dieu en traitant le Pm de « jeune politicien nouvellement promu à un haut poste de responsabilité ». Respecte-t-il le Peuple Sénégalais qui a répondu à l’invite de Ousmane Sonko, en élisant le candidat qu’il a désigné, avec une majorité de plus de 54%. Le cas est unique dans l’histoire du pays et rare dans le monde. De plus, son jugement est excessif et haineux, s’agissant surtout d’un homme de Dieu comme lui. « Ô les croyants ! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Pratiquez l’équité ! cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah. Car Allah est certes Parfaitement connaisseur de ce que vous faites. »
[Al-Ma’ida v.8] ». La discourtoisie est également perceptible lorsqu’il reproche aux musulmans, de croire en un « fuyard qui aurait échappé à la souffrance et à la mort ». J’y reviendrai plus loin.
Quant à son invite à s’inspirer de Bismarck, elle est simplement provocatrice et indue vis-à-vis de son propre Peuple africain, lui qui prétend donner des leçons de panafricanisme au PM. Quels échos Abbé espère-t-il de cette invite insensée à s’inspirer de Bismarck, l’organisateur de la Conférence de Berlin, qui a abouti au dépeçage du continent africain le 15 novembre 1884. Il est l’initiateur des génocides des peuples de Namibie, de Tanzanie, du Togo. Le rapport Whitaker PUBLIÉ par l’ONU en 1985, fait état de 65 000 Herero (80 % de la population) et 10 000 Nama (50 %) exterminés entre 1904 et 1907. C’est le premier génocide du XXème siècle. C’est un très mauvais exemple qu’on donne à la jeunesse panafricaine. Rien ne saurait le justifie. Pas même l’hostilité aveuglante envers un adversaire politique (il s’agit bien de cela) ! L’Abbé serait bien avisé de puiser des modèles à proposer à la jeunesse de son pays, parmi les hommes de Dieu, penseurs et philosophes dont le Sénégal regorge (S Touba, EL M Sy, S Limamou Laye, C I Niass, Cardinal Thiandoum, Kocc Barma, S. Moussa Ka, etc.). Les constructions littéraires et les allusions à Bergson ou Montaigne n’ont aucune prise sur les populations.
Vous reprochez au PM d’avoir utilisé le pronom personnel « On ». A l’évidence, en s’adressant aux lauréats, le PM parlait, non pas en son nom propre (comme vous l’avez cru), mais au nom du Gouvernement c’est-à-dire es qualité. Il ne s’est donc pas « caché ». En revanche, dans votre texte, vous vous êtes gardé de citer nommément Ousmane Sonko. Vous n’avez même pas eu l’élégance ou la courtoisie d’évoquer son titre de PM. Vous vous êtes borné à l’appeler dédaigneusement « jeune politicien nouvellement promu ». Alors qui se cache ? Derrière qui ou quoi. Le courage est un trait caractéristique de la personnalité du PM. Tous ses adversaires le reconnaissent.
Dans le même ordre d’idée et parlant de la crucifixion de Jésus (PSL), vous lancez des invectives contre les musulmans qui « auraient cru en un fuyard qui aurait échappé à la souffrance et à la mort » (Astakhfiroulah !!). Plus loin, vous dérapez et délirez complètement en parlant de « Dieu comme d’un éternel mineur (…) ». Le musulmans que je suis pardonne ces injures. Le reste est entre Dieu (SWT) et toi. Lorsque la haine envers le PM te laissera un moment de lucidité, médite ce magnifique passage du Saint Coran : »Dites « nous croyons en Allah, en ce qui nous a été révélé, et en ce qu’on a fait descendre vers Abraham et Ismaël et Isaac et Jacob et les tribus, et en ce qui a été donné à Moïse et Jésus, et en ce qui a été donné aux Prophètes venant de leur Seigneur : nous ne faisons aucune distinction entre eux. Et à Lui nous sommes Soumis » (S2/V136).
Dans sa quête insensée et éperdue d’une vocation de martyr, l’Abbé martèle qu’il n’a pas peur . Mais peur de quoi ? A part la rigueur de la loi en cas de transgression des valeurs pénalement protégées de la République laïque ?
Après sa sortie largement ignorée et méprisée, l’Abbé achève de faire son marché lexical dans les étals les plus nauséabonds, les plus fétides des ennemis du PM. Les provisions qu’il ramène de ce marché singulier pour un « homme de Dieu », achève de convaincre que son texte est éminemment politique. Rarement on aura vu de la part d’un homme de Dieu, une haine aussi crue, une hostilité aussi primaire. Jugez-en : « Gatsa-Gatsa, arrogance, inélégance, précipitation, « Dandy » en guerrier comme Goliath suffocant et étouffant dans son armure de guerre en bronze, « prendre Dieu comme un éternel mineur (…) », probité morale », et autres insanités indignes d’un homme d’Église et que je m’abstiendrai de rapporter par respect pour mes frères chrétiens. Avant de promettre au PM la perte prochaine du pouvoir. En attendant cette échéance lointaine, l’Abbé gagnerait à rejoindre les hommes de Dieu (SWT), sur le chemin de l’équilibre et de la mesure. La haine, la malveillance et l’hostilité envers son prochain confinent à l’animalité dans une société qui transcende les races, les religions et les sexes et où la seule race qui vaille est la race humaine.
Soyez en paix Abbé, le cœur léger !
GUY MARIUS SAGNA ADRESSE 24 QUESTIONS ÉCRITES AU GOUVERNEMENT
Les interpellations du parlementaire concerne la signature d’un protocole pour la construction de 9000 logements, dans le cadre d'une collaboration avec des entreprises chinoises. Il s'interroge sur l'implication des entreprises sénégalaises
Le député, Guy Marius Sagna, a adressé 24 questions écrites au gouvernement du Sénégal. En effet, le parlementaire dit apprendre la signature le 31 juillet 2024 d’un protocole pour la construction de 9000 logements à livrer aux senegalais dans 48 mois à un prix défiant toute concurrence pour participer à la baisse du coût du loyer.
Selon lui, la signature du protocole d’accord (MOU) a eu lieu entre la SICAP S A et le Groupement JIANGSU ZHENHUAI CONSTRUCTION GROUP / JIANGSU CHINA AFRICA INVESTMENT AND DEVELOPMENT. Il faut dire que cet accord, selon les autorités, marque le début d’une collaboration stratégique pour la réalisation de divers projets sous le modèle EPC+F dans le cadre du programme de développement immobilier pour les cinq prochaines années.
Le député, Guy Marius Sagna, soutient et et encourage la volonté du gouvernement du Sénégal de mettre à la disposition du peuple souverain des maisons aux prix accessibles. Cependant, il a une interrogation : n’y avait-il pas d’entreprise sénégalaise pouvant réaliser ce projet de 9000 logements ? Si non, combien d’entreprises sénégalaises des BTP vont être impliquées dans ce projet ? En quoi ce projet va bénéficier aux entreprises sénégalaises du BTP ? Si aucune entreprise sénégalaise du BTP ne pouvait réaliser ces 9000 logements en 48 mois, comment ce projet va-t-il améliorer les capacités des entreprises sénégalaises ?
CE N’EST PAS UNE QUESTION RELIGIEUSE, MAIS DE RÈGLEMENT INTÉRIEUR
Moustapha Mamba Guirassy, a abordé, mardi, dans l’émission matinale Kenkelibaa de la RTS la question du port du voile dans les écoles sénégalaises, une question qui a suscité beaucoup de débats suite aux déclarations du Premier ministre, Ousmane Sonko.
Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a abordé, mardi, dans l’émission matinale Kenkelibaa de la RTS la question du port du voile dans les écoles sénégalaises, une question qui a suscité beaucoup de débats suite aux déclarations du Premier ministre, Ousmane Sonko.
M. Guirassy a indiqué que cette polémique n’était pas fondée sur des questions religieuses mais plutôt sur des règlements intérieurs des établissements scolaires.
Le Premier ministre Ousmane Sonko avait rappelé l’article premier de la Constitution sénégalaise, stipulant que « La République du Sénégal est laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d’origine, de race, de sexe, de religion. Elle respecte toutes les croyances. »
En référence à cette déclaration, M. Guirassy a affirmé : « C’est au rôle de l’État de garantir l’application rigoureuse de cet article et de garantir à toutes ses filles et fils une bonne éducation. »
Le ministre a insisté sur le fait que la laïcité, en tant que principe constitutionnel, doit être respectée, et qu’il n’est pas acceptable que des écoles refusent l’accès à des élèves en raison de leur tenue vestimentaire religieuse.
« Le Premier ministre, Ousmane Sonko, n’a fait que rappeler ce principe en disant qu’il n’est pas acceptable que des écoles refusent leur accès à des enfants sénégalais juste parce qu’elles portent le voile », a déclaré M. Guirassy.
Sur la question des langues nationales, le ministre a également annoncé des mesures en faveur de leur intégration dans le curriculum scolaire.
« Vers l’intégration des langues nationales dans le curriculum », a-t-il indiqué, soulignant l’importance de valoriser les langues locales dans le système éducatif.
En ce qui concerne les écoles coraniques, Moustapha Guirassy a proposé l’élaboration d’un projet de loi pour reconnaître officiellement ces institutions.
Cette initiative viserait à offrir un cadre légal et structuré pour les écoles coraniques, assurant ainsi une meilleure prise en charge et intégration dans le système éducatif national.
par Ibrahima Traoré
RÉPONSE À L'ABBÉ ANDRIEN LATYR NDIAYE
Le voile n’a nullement besoin de notre approbation pour exister. Comme vous, nous pensons que notre société gagnerait à permettre que tous les segments, toutes les sensibilités aient droit au chapitre
*"La douceur n'a jamais accompagné une chose sans l'embellir, et elle n'a jamais été ôtée d'une chose sans l'enlaidir."* Hadith
Cher Abbé André Latyr Ndiaye,
La bienséance exige que je vous traite avec déférence eu égard à votre rang et à ce que vous représentez pour l’église et la communauté chrétienne pour laquelle nous n’avons que respect et considération. C’est vrai que notre culture et notre éducation nous inculquent la conception du rapport que nous devons avoir avec vous. Celle-ci nous impose de vous traiter avec une certaine révérence. Permettez-moi cher Abbé, le temps d’une réponse, de différer ce principe car le citoyen que je suis ne peut pas et ne doit pas faire l’économie d’une réflexion sur le sujet qui fait l’objet de nos débats. Votre sortie est une invite à prendre position par rapport à un sujet d’une importance capitale car questionnant un des fondements du vivre-ensemble. Une telle invitation ne doit pas rester lettre morte : elle se doit d’être honorée. Ainsi, je vous prie d’avance d’excuser mon impertinence si tant est que mes propos puissent passer pour telle. Cependant, je tâcherai de m’exprimer de la manière la plus respectueuse qui soit.
Mon cher Abbé, je pense sincèrement que votre lettre empreinte de prétention et de pédanterie, est une démonstration éclatante d’une certaine arrogance déguisée en sagesse. Vous brandissez des maximes latines et des citations érudites comme des boucliers, espérant peut-être dissimuler derrière ce vernis de culture votre incapacité à comprendre pour ne pas dire votre refus d’être à la hauteur des véritables enjeux de notre temps.
Vous commencez par rappeler l'adage latin "qui bene amat, bene castigat", mais j'aimerais vous inviter à considérer un autre principe cher aux humanistes de la Renaissance : "In necessariis unitas, in dubiis libertas, in omnibus caritas" (Dans les choses nécessaires, l'unité ; dans les choses douteuses, la liberté ; en toutes choses, la charité). Cette maxime souligne l'importance de l'amour et de la tolérance dans tous les aspects de notre vie, y compris dans le discours politique.
Vous évoquez la politesse comme une clé en or, mais oubliez que celle-ci n’ouvre que les portes qui sont dans les dispositions. En pareille circonstance la tentation de parler sous l’effet de la colère est grande, la passion peut supplanter le reste mais nous savons que vous êtes assez sage et éclairé pour ne reconsidérer que ce qui doit l'être.
Mon cher Abbé, vous citez Bismarck et Montaigne sur la politesse, de grandes figures historiques connues pour leur pragmatisme et leur sagacité. Cependant, l'histoire nous enseigne également que la politesse ne doit jamais être un masque pour l'injustice. Le discours politique, bien que nécessitant une certaine forme, ne doit pas sacrifier la vérité et la justice sur l'autel de la politesse.
Votre référence à l’éducation catholique et son ouverture d’esprit est louable, mais permettez-moi de rappeler que cette même ouverture doit s’étendre à toutes les formes de diversité, y compris religieuse. L'Évangile selon Matthieu (5:9) nous enseigne : "Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu." La paix, chère Abbé, réside dans l'acceptation et la célébration des différences, et non dans la contrainte de l'uniformité.
Nous musulmans savons que certains de nous pouvent faire preuve de régression et de simplisme sur certains aspects et c’est en cela que nous trouvons salutaire tout discours ou critique qui nous permet de réinterroger nos paradigmes et nos pratiques à la lumière d’une démarche exigeante et objective. Cependant, votre Église, que vous érigez en bastion de vertu et Dieu sait qu’elle a beaucoup apporté à la civilisation et à l’humanisme, ne saurait effacer des siècles d’obscurantisme et de domination culturelle si bien que personne n'a à avoir une condescendante. Le voile, symbole de foi et de respect pour beaucoup, n’a nullement besoin de notre approbation pour exister. Votre attitude semble être celle qui manifeste une peur déguisée en mépris.
Vous évoquez la nécessité de dialogue et de respect des institutions. À ce propos, je me permets de rappeler les paroles de Martin Luther King Jr. : "La vraie paix n'est pas simplement l'absence de tension ; c'est la présence de justice." Le dialogue doit être ouvert et sincère, mais il doit aussi être fondé sur un respect mutuel et une véritable recherche de justice.
Mon cher Abbé, nous devons attendre de vous que vous travaillez à faire de telle sorte que vos écoles soient capables de s’adapter à la diversité qui compose notre nation car votre grande culture et votre fine intelligence font de vous une des personnalités les plus outillées pour cette mission. Oui, mon cher Abbé, Dieu vous a donné des bienfaits sur le plan intellectuel et culturel et cela exige de vous certaines missions au premier rang desquels celle-ci.
Mon cher Abbé, de grâce évitons tout discours qui peut être clivant, évitons d’importer un problème franco-français dans notre pays le Sénégal qui est un exemple de vivre-ensemble et de fraternité entre chrétiens et musulmans.
Mon cher Abbé, vous faites mention du livre de l'Ecclésiaste, un texte riche en sagesse, mais n'oublions pas les paroles de l'apôtre Paul dans sa lettre aux Galates (3:28) : "Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme ; car tous, vous êtes un en Jésus-Christ." Cette affirmation radicale de l'égalité et de l'unité humaine doit nous guider dans nos actions et nos politiques.
Mon cher Abbé, vous critiquez l'emploi du pronom "on", le qualifiant d'indéfini. Cependant, il est parfois utilisé pour représenter une communauté ou un groupe, ce qui peut être un acte d'humilité plutôt que de lâcheté. L’amoureux des lettres que vous êtes si je m’en fie au niveau de langue et au style de votre lettre, n’êtes pas sans savoir que le moi est haïssable en littérature. En sus, en politique, comme en rhétorique, chaque mot porte un poids, et le choix d’un pronom indéfini peut parfois servir à être plus dans l’humilité que de rester dans une certaine imprécision.
Mon cher Abbé, enfin, vous terminez sur une note de mise en garde contre les déclarations de guerre et les rhétoriques belliqueuses. Merci pour ces sages conseils, nous sommes en total accord avec vous. La politique doit être l'art de la conciliation et de la recherche du bien commun même si
Victor Hugo nous rappelle que : « La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées.
Mon cher Abbé, comme vous, nous pensons que notre société gagnerait à permettre que tous les segments, toutes les sensibilités aient droit au chapitre. Aucune voix ne doit être étouffée car il y va de la vitalité de l’équilibre de notre société. Nous pensons également qu’une vraie démocratie ne veut pas dire la dictature de la majorité mais le respect des minorités et c’est dans ce cadre que je pense qu’il appartient à chaque musulman d’être le défenseur et le garant des chrétiens. D’ailleurs, nous avons la chance de ne pas faire de distinction entre musulmans et chrétiens et c’est une obligation à nous tous (à vous, à Ousmane Sonko et à nous autres) de préserver cela.
Ils ont beau cheminé ensemble, tout oppose le président Diomaye et son Premier ministre Sonko en matière de communication. Une accumulation d’erreurs peut déteindre sur l’image du régime et par conséquent sur le chef de l’État
Ils ont beau cheminé ensemble, tout oppose le président de la République et son Premier ministre en style de communication. Très effacé, Bassirou Diomaye Faye fait figure d’un dirigeant posé et calme. Tandis que son Premier ministre, harangueur de foules attitré, s’en sort plutôt difficilement avec des discours qui suscitent souvent la polémique. toutefois, selon des spécialistes que L’As a interrogés, une accumulation d’erreurs peut déteindre sur l’image du régime et par conséquent sur le chef de l’État.
Au sein du parti Pastef, l’un a été le patron de l’autre. Mais le dernier a été élu président de la République et le premier est devenu son Premier ministre. Et depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. Trois mois après l’exercice du pouvoir, une différence de style de communication commence à être décelée. Bassirou Diomaye Faye paraît parfait dans ses habits de président de la République en dépit de quelques impairs. Le président de la République se pose en rassembleur et calme dans sa communication. Toutefois, il est à remarquer que souvent, ses discours sont improvisés. C’est l’exemple à Touba, lors de la Journée nationale de l’arbre où il a tenu un discours sans aucun document écrit. Précédemment, lors des premières journées de «Set Setal», il avait également fait des déclarations sans se référer sur des documents écrits. Une fréquence qui semble se révéler comme un choix.
Selon le journaliste et formateur à l'Institut supérieur des sciences de l'information et de la communication à l'Institut supérieur des sciences de l'information et de la communication (Issic),Ibrahima Bakhoum, le Président a choisi d’être «soft». C’est pourquoi, faitsavoir, lors de son déplacement à Touba, le chef de l’Etat s’est passé d’un discours écrit. Car ce qui l’intéressait, c’est par l’image, montrer l’importance de planter un arbre et d’encourager les citoyens à le faire.
Une analyse que semble confirmer l’Enseignant-chercheur en Communication des organisations au Centre d’études des Sciences et techniques de l’information, Sahit Gaye. Selon lui, même si le Président improvise, l'on sent derrière de l'authenticité et de la mesure. «La communication dépasse le verbal, elle englobe aussi le non-verbal, c'est-à-dire les gestes, les attitudes et les comportements. À ce jour, le comportement du Président (à la mosquée en aidant l'imam, ou avec Aminata Mbengue Ndiaye) participe à rendre invisibles certains impairs», a indiqué le Spécialiste en communication de crise qui note quand même que trois mois, c'est trop tôt pour tirer un bilan.
Toutefois, le choix de l’improvisation n’est pas sans conséquence. Puisque certains qualifient le Président Diomaye Faye de quelqu’un qui éprouve des difficultés en français. Toutefois, à en croire Ibrahima Bakhoum, si le Président manque d’éloquence, il ne peut prendre le risque d’improviser et prendre le risque de passer à côté. «Tout le monde a besoin de coaching surtout quand on a la responsabilité d’être l’ambassadeur de son pays à l’étranger. Il est critiqué non du point de vue du niveau de langue mais en termes de communication, c’est-à-dire de savoir où se trouvent les codes, le langage et l’opportunité», a insisté le formateur à l’Issic.
« Le président Abdoulaye Wade faisait tout le contraire de Diomaye en termes de communication »
Il faut noter qu’à l’étranger, après ses discours à Abidjan et à Bissau, qui ont suscité des moqueries sur la toile, le chef de l’Etat semble se raviser sur la forme de sa communication à l’international. Lors de ses deux déplacements à Paris, le Président Bassirou Diomaye Faye qui a participé à des sommets internationaux a tenu des discours écrits et préparés par ses conseillers. Un revirement compréhensible, de l’avis d’Ibrahima Bakhoum. «Si le Président Diomaye n’a pas l’habitude de haranguer les foules et du débat contradictoire, il vaut mieux, notamment à l’étranger où il s’adresse à des gens qui ne parlent pas wolof etc., écrire et s’assurer ce qu’il dit : un texte préparé», a souligné le Journaliste.
Sous ce rapport, constate-t-il, le président Abdoulaye Wade faisait tout le contraire de Diomaye en termes de communication. «Généralement, Abdoulaye Wade faisait ses discours en wolof au niveau national mais à l’étranger, il faisait des discours scientifiques même s’il n’écrivait pas. C’est aussi normal parce qu’il est un professeur d’Université et un avocat. Donc, il a l’habitude», a noté le journaliste.
Ibrahima Bakhoum : « le problème d’Ousmane Sonko, c’est psychologique ; il voit encore des adversaires et pense qu’il faut les détruire »
A la différence de Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko, quant à lui, semble toujours chercher ses marques. Il cumule des erreurs qui font souvent polémique. Selon Ibrahima Bakhou, Ousmane Sonko, dans sa communication, montre qu’il n’est pas encore dans la tête d’un gouvernant. «Il est toujours dans la peau d’un opposant. Le problème d’Ousmane Sonko, c’est psychologique, il voit encore des adversaires et pense qu’il faut les détruire. Il est toujours dans son combat d’opposant. Au pouvoir, il ne peut pas continuer à être toujours sur la défensive», a relevé le journaliste qui note que la manière de communication d’Ousmane Sonko montre qu'il est sur la défensive.
En communication, d’après Sahit Gaye, il y a une relation qui est établie avec le public et le contenu. A partir de cet instant, dit-il, la communication d'un Premier ministre devrait être inclusive. «Pour le Premier ministre, le problème se trouve au niveau du ressenti du public et de la sensibilité de certains sujets. Avec son ethos, il a l'habitude d'attaquer et de cogner, il doit faire sa mue et transcender les clivages pour construire ses discours autour du ''Projet'' de société», a souligné l’Enseignant-chercheur
Le discours d’Ousmane Sonko renseigne, selon Ibrahima Bakhoum, sur l’état d’esprit de quelqu’un qui n’a pas encore une confiance. «Il a besoin de montrer qu’il a raison et qu’il est inaccessible du point de vue des attaques de l’adversaire. En le faisant, progressivement, il fait une violence là où il n’y a rien, autrement dit une sorte de rappel des troupes où il n’y pas combat », fait remarquer le formateur qui pense que le Premier ministre doit se recadrer un peu.
En tant que Premier ministre, Ousmane Sonko peut, explique Sahit Gaye, certes aborder des sujets de controverses mais en prenant en compte que sa communication doit être d'intérêt général avec beaucoup de pédagogie. «Actuellement, sa communication devrait s'orienter vers la pédagogie d'autant plus que les urgences sont ailleurs. Pour un Premier ministre, l'improvisation est toujours à éviter et certains sujets sont à aborder avec tact», a signalé le spécialiste en Communication de crise.
Sahit Gaye : « les erreurs communicationnelles parasitent les actions sur le terrain »
Une accumulation d’erreurs de la part du Premier ministre peut se répercuter sur l’image du régime en place et sur le président de la République, a indiqué le journaliste et formateur à l’Issic. Car Ousmane Sonko a fait figure d’un leader charismatique et a été un élément central pour l’avènement de la troisième alternance. Donc, s’il perd du charisme du fait d’erreurs, forcément cela va déteindre sur le président de la République d’une manière ou d’une autre, dit-il.
A en croire, Sahit Gaye, les premiers mois d'un quinquennat sont toujours des marqueurs. «Les erreurs communicationnelles parasitent les actions sur le terrain. D'ailleurs à chaque fois qu'il y a une polémique sur un sujet, le gouvernement passe à côté de forts moments de communication sur des décisions ou des réalisations. L'accumulation des erreurs brouillent le message et donne l'impression d'un tâtonnement et à la longue, elle peut rendre inaudible le message», a martelé l’Enseignant-chercheur.
Les déchets menacent le fond marin à Cayar
A l'occasion de la journée nationale de la propriété du weekend dernier, le Comité local de la Pêche Artisanale (CLPA) avait prévu de s'attaquer au nettoyage du fond marin. C'est parce que, souligne Mor Mbengue le coordonnateur, l'écosystème marin est très menacé par des déchets provenant surtout des outils de pêche, notamment les mono filaments perdus en mer, les engins de pêche abandonnés. Mais malheureusement, la mer a connu ce jour une grande agitation et finalement, l'opération a été renvoyée à une date ultérieure. Mais la journée n'a pas été perdue car les professionnels du secteur, les maraîchers, les populations, se sont attaqués à la propreté de la plage, en commençant par les différents quartiers de la ville. Selon Mor Mbengue, cette action de propreté de la plage sera désormais menée trois fois dans l'année, avant l'ouverture de la campagne de pêche, durant et à la fermeture. Il s'y ajoute des opérations de sensibilisation pour pousser les populations à ne plus salir la plage qui, à ses yeux, ne doit pas être transformée en dépotoir d'ordures.
Le Grand Magal de Touba célébré le vendredi 23 août 2024
Le croissant lunaire a été aperçu hier. Ce mardi correspond ainsi au premier jour du mois de Safar. Ainsi le 18 Safar, jour de célébration du grand Magal de Touba, correspondant au vendredi 23 août 2024. C’est dire que la communauté mouride s’est lancée dans les préparatifs pour le succès de l’évènement. Pour rappel, la célébration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, mobilise des milliers de fidèles.
Diéguy Diop prête pour la passation de service
La convocation de l'ex directrice de la promotion de l'économie solidaire, Diéguy Diop, à la Brigade de recherches de la Gendarmerie de Keur Massar a suscité beaucoup de bruit. La responsable de l’Alliance pour la République (Apr) y est allée avec son griot qui l’attendait devant les locaux de la gendarmerie. En réalité, il ne s’agissait pas d’une enquête sur sa gestion mais plutôt d’une passation de service avec son successeur. Selon nos sources, Diéguy Diop a déclaré aux gendarmes qu'elle n'a jamais refusé de faire sa passation de service et qu'elle serait prête à le faire dès aujourd’hui. D’ailleurs à sa sortie des locaux de la gendarmerie, la responsable de l’Apr a soutenu qu’en tant que républicaine, elle n’a jamais refusé de passer le témoin. A l’en croire, cette convocation est une sorte d’intimidation pour qu’elle lâche son mentor Macky Sall. Pourtant, c’est son refus de déférer à la convocation de l’inspecteur du ministère pour la passation de service qui lui vaut son audition. Bref, tout est bien qui finit bien.
Fin de la grève des travailleurs de la SGO
Le Collège des délégués du personnel et la Direction de SGO ont fumé le calumet de la paix après un rude bras de fer. Les délégués ont suspendu le mouvement, suite à la médiation d’Innocence Ntap Ndiaye, présidente du Haut conseil du Dialogue social. Les deux parties ont paraphé un protocole et la Direction est revenue sur toutes les mesures prises à l’encontre des grévistes. Les deux parties vont poursuivre les échanges autour d’une table, jeudi prochain. Pour le moment, tout est rentré dans l’ordre.
Le building administratif fonctionnel
Le Building administratif Mamadou Dia dont le coût de la réfection continue de susciter une polémique est désormais fonctionnel. Même si le bâtiment n’est pas encore réceptionné, l’option du gouvernement de confier les travaux de finition du Building Administratif Mamadou Dia à l’Agetip s’est révélée payante. Selon le Directeur Général de Agetip, El Hadj Malick Gaye, après vingt jours de dur labeur, sous sa supervision effective, son service a réussi à mettre en état de fonctionnement le bâtiment. D’ailleurs, le Premier Ministre Ousmane Sonko a reçu hier le vice-président de la République de Gambie et sa délégation dans les locaux du Building. Il s’agit maintenant, dit-il, de livrer le Building dans toute sa complétude dans un délai court. Toutefois, il rassure que le chantier se poursuit sans porter préjudice au travail et à la quiétude des usagers du Building.
Réunion interministérielle sur les accidents routiers jeudi
La série noire des accidents de circulation se poursuit. Le ministre des Infrastructures et des Transports, El hadji Malick Ndiaye, annonce la tenue, jeudi prochain, d’une réunion interministérielle afin d'apporter des solutions à ce phénomène. Selon El Hadj Malick Ndiaye, plusieurs facteurs concourent à ces accidents. Il s’agit de l’état des véhicules, des routes mais aussi du facteur humain qui est à l'origine de plus de 80% des accidents. A l’en croire, le gouvernement est en train de travailler d'arrache-pied pour juguler ce fléau qui entraîne d'énormes dégâts. El Malick Ndiaye promet que des mesures fortes seront prises et le peuple verra que le gouvernement est là pour apporter des solutions aux accidents qui hantent le sommeil des populations. Il révèle par ailleurs qu'un programme d'infrastructures routières est en cours pour désenclaver le département de Linguère.
Suspension de la diffusion de la serie chez Jojo» sur Tfm
Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel a mis en exécution sa menace. Le CNRA suspend la diffusion de la série «CHEZ JOJO» sur la Tfm pour une période de quinze (15) jours. C’est ainsi qu’il a constaté que des insultes inacceptables dans la série «CHEZ JOJO» diffusée par la TFM avaient valu à la chaîne de télévision une mise en demeure en date du 11 juillet 2024. Il ressort de la mise en demeure adressée à la TFM que le CNRA a appelé la télévision à s’abstenir de diffuser tout contenu outrageant ou injurieux. Le régulateur relève dans l’épisode diffusé, le dimanche 4 août 2024, un des acteurs, de surcroît le plus âgé ou parmi les plus âgés et expérimentés, proférer des injures d’une extrême gravité. A cet effet, la TFM est tenue de procéder au retrait de la série de ses programmes durant la période indiquée. En cas de récidive, après la reprise de la diffusion de la série «CHEZ JOJO», prévient le Cnra, la production fera l’objet d’une interdiction définitive de diffusion et la télévision fera l’objet de sanctions. Pour rappel, le régulateur mettait en garde les médias audiovisuels sur les conséquences de la présence, dans des contenus, des insultes, de vulgarités et autres propos, de déclarations ou présentations visuelles qui offensent la morale en général. Ainsi face à la recrudescence d’insultes et d’insanités dans des séries télévisées, des plateaux et débats, malgré les mises en garde précédentes, le CNRA avait, par un communiqué en date du 9 juillet 2024, adressé une mise en demeure collective aux médias audiovisuels.
La Cedeao condamne les attaques contre les soldats maliens
Malgré le départ du Mali de l’organisation sous régionale, la commission de la Cedeao condamne les attaques violentes contre les membres des forces de défense et de sécurité maliennes à Tin Zaouatine dans le nord du pays, qui ont fait de nombreuses victimes parmi les forces maliennes. La Commission de la CEDEAO saisit également cette occasion pour exprimer sa ferme désapprobation et sa ferme condamnation de toute ingérence étrangère dans la région pouvant constituer une menace à la paix et à la sécurité en Afrique de l'Ouest, ainsi que de toute tentative visant à entraîner la région dans les affrontements géopolitiques actuels, renseigne un communiqué reçu à «L’As». Elle réitère son ferme engagement et sa constante disponibilité en faveur de toute initiative visant à œuvrer pour la paix, la sécurité et la stabilité dans la sous-région.
Quatre personnes portées disparues après le naufrage d’une pirogue
Quatre personnes ont été portées disparues à la suite du chavirement d’une pirogue à Boutoumbou, un village du département de Bakel, a appris l’Aps du commandant de la 63e compagnie d’incendie et de secours des sapeurs-pompiers, le lieutenant Saliou Diaw. Le naufrage de la pirogue a eu lieu samedi, selon lui. La pirogue transportait huit personnes, qui sont toutes de nationalité malienne. Quatre personnes sont portées disparues. Des opérations de secours ont été lancées dans le but de les retrouver. Il y a eu quatre rescapés, a précisé M. Diaw. Les passagers de la pirogue sont des commerçants maliens qui se rendaient dans cette partie du Sénégal proche du Mali.
L’appel de la Cdc aux coopératives d’habitat
La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) du Sénégal qui s’est engagée dans la construction de logements sociaux invite les coopératives d’habitat à domicilier leurs fonds auprès de ses guichets. Cette initiative vise à renforcer la collaboration entre la CDC et les coopératives, en offrant des avantages significatifs, renseigne un communiqué reçu à «L’As ». D’après la même source, les coopératives qui choisiront de domicilier leurs fonds àla CDC bénéficieront non seulement d’une rémunération attractive, mais également d’un accès prioritaire à tous les projets et programmes sociaux de la CDC.
La position de Cheikh Bamba Dièye sur le voile
Restons sur la polémique sur le voile pour dire que le leader du Fsd-Bj, Cheikh Bamba Dièye, apporte son grain de sel. Pour lui, l'éducation est un service public qui incombe au premier plan au président de la République, à son Premier ministre et au gouvernement. Cette mission régalienne peut être déléguée à des individus ou à des groupes privés constitués, précise d’emblée M. Dièye non moins directeur général de l’Aibd. Il n'en demeure pas moins que le Premier ministre est bien dans son droit lorsqu'il revient sur un sujet de préoccupation dans le monde de l'éducation, relève-til, même si l'importance du privé catholique dans notre système éducatif est indéniable. Cependant, il est important de rappeler, à ses yeux, que les écoles confessionnelles, malgré leur importance, sont rétribuées, après service rendu, par les parents d'élèves. Sous ce rapport, il pense qu’il est difficilement admissible qu'un tel service puisse porter atteinte aux libertés religieuses. «Nous sommes un pays de paix et de tolérance. Restons-le car c'est là tout le charme du Sénégal. Les hommes de Dieu de notre pays de toutes les confessions ont toujours habitué le peuple sénégalais à beaucoup de dépassement, de retenue et de hauteur», a-t-il dit dans un communiqué.
Le Model apporte son soutien à Sonko
La polémique sur le voile continue d'alimenter l'espace médiatique. A l'image des religieux, les acteurs politiques s'invitent dans le débat. Le Secrétaire national du Mouvement pour la Démocratie et les Libertés (MODEL), Ibrahima Sall, dans un communiqué parvenu à « L'As », trouve que l'interdiction du port du voile dans les écoles privées catholiques au Sénégal est une mesure contraire à la liberté et aux lois et règlements du pays. M. Sall est d'avis que l'école est un lieu de dispense de connaissances et d'éducation, mais n'a pas pour vocation d'influencer ou d'orienter la foi religieuse de l'apprenant. Par conséquent, il exhorte le Premier ministre Ousmane Sonko à ne pas reculer par rapport à sa position.
ROBERT BOURGI ET LES TRANSPORTS DE FONDS DE L’AFRIQUE VERS LA FRANCE
Figure controversée de la Françafrique, il publie ses mémoires et fait des confidences explosives, revenant sur son parcours d'homme de l'ombre ayant exercé une influence de haute volée sur les relations politiques franco-africaines
Beaucoup prient tous les jours pour qu’il n’ouvre pas la bouche. Parce que Robert Bourgi est une bibliothèque de secrets. Notamment entre hommes politiques français et africains au point que certains l’on surnommé «fils de Jacques Foccart». «Ils savent que je sais tout : Ma vie en Françafrique», son livre-mémoire va paraitre aux éditions Max Milo.
Un condensé d’entretiens avec le journaliste Frédéric Lejeal entre souvenirs, archives et notes personnelles. «Mémoires d’une existence passée à déambuler dans les arcanes franco-africains», dit-il dans l’Avant-propos. L’influent lobbyiste y évoque ses rapports avec «de très hauts dignitaires ou l’organisation de transports de fonds de l’Afrique vers la France». Mais lui qui admet avoir profité du «système françafricain» a décidé de dénoncer ses «turpitudes» et «dérives». Comme il avait commencé à le faire depuis son entretien avec Le Journal du dimanche en 2011. Il partage avec E-Media l’Avant-propos de son ouvrage. C’est déjà beaucoup de propos.
A l’automne de ma vie, au terme d’une carrière m’ayant amené à servir des personnages en tous points exceptionnels et à en côtoyer beaucoup d’autres insipides, j’ai décidé de rassembler mes souvenirs, de nombreuses archives et notes personnelles dans cet ouvrage. Mémoires d’une existence passée à déambuler dans les arcanes franco-africains. Pour les avoir longtemps accueillis dans l’atmosphère rincée à l’encens de mon cabinet, avenue Pierre 1 de Serbie, journalistes et médias connaissent ma prodigalité en confidences et en informations de première main. Qu’elles se déroulèrent en France, en Afrique ou au Moyen-Orient, mes missions, tout comme mon rôle pour ma famille politique ou auprès des chefs d’Etat africains, étaient sues de tous et commentées avec régularité au gré de l’actualité de la Françafrique ou de la politique hexagonale.
«C’est pourtant ma stricte vérité, la seule qui compte»
Pour la première fois, j’ai cependant décidé d’aller beaucoup plus loin en convoquant toute ma vie sans exclusive, de mon enfance auprès de mes parents et de mon si fascinant père Mahmoud jusqu’à mes actions d’influent lobbyiste, en passant par mes rapports avec de très hauts dignitaires ou l’organisation de transports de fonds de l’Afrique vers la France. - Extorqués» pendant cinquante heures d’entretien avec finesse et intelligence par le journaliste Frédéric Lejeal, africaniste pointu et ancien rédacteur en chef de La Lettre du Continent, ces aveux dressent le tableau de ce qu’il m’a été donné de faire, d’entendre, de voir. Avec force détails, anecdotes et révélations, il restitue des scènes qui, par leur aspect détonant, voire ébouriffant, pourront laisser le lecteur totalement pantois. C’est pourtant ma stricte vérité, la seule qui compte.
«Les contempteurs continueront de s’employer à me discréditer»
Malgré ces témoignages et documents inédits, les contempteurs me qualifiant de «sulfureux», «d’intrigant», de «messager occulte» continueront, à n’en pas douter, de s’employer à me discréditer, ainsi qu’ils le font depuis tant d’années, en butant constamment sur les durs pépins de ma réalité. Pour stopper net leurs investigations, il leur suffit pourtant de revisionner le débat que Mediapart avait organisé, le 28 janvier 2023, entre moi et Eva Joly, juge ayant instruit l’affaire Elf, pour comprendre que le nom de Robert Bourgi reste à la source de tous les fantasmes, d’une image écornée, d’une légende falsifiée montée de toutes pièces par la rumeur, la méconnaissance, voire la calomnie.
«Des missions sensibles pour lesquelles la diplomatie officielle montrait ses limites»
Mon nom n’apparaît, en effet, à aucun moment dans cette retentissante affaire, pas plus qu’il ne ressort des multiples scandales de la relation franco-africaine, de l’Angolagate aux Biens mal acquis (BMA). Quelles furent réellement mes missions ? Du convoyage de fonds, principalement à une période où il était autorisé, des «services», de l’influence de haute intensité, des mises en relation stratégiques, des missions éminemment sensibles pour lesquelles la diplomatie officielle montrait ses limites. La libération, en 2010, de la jeune Française Clotilde Reiss, emprisonnée dans les geôles iraniennes, en est une illustration parmi beaucoup d’autres. Elle fut d’ailleurs, pour moi, un grand motif de fierté.
«Je ne conteste pas avoir largement profité du système françafricain»
Ces Mémoires me servent-ils pour autant de paravent aux critiques sur mes conduites, mon éthique, mes fréquentations ou mes choix de vie parfaitement assumés ? Évidemment, non. Décrié, le système françafricain, je ne conteste pas en avoir largement profité et l’avoir servi ad nauseum jusqu’à en dénoncer les turpitudes, les dérives et les travers, en 2011, dans le Journal du dimanche. En apportant au lecteur un regard sincère et plus encore lucide sur ce pan entier de la diplomatie et de la vie politique françaises, cet ouvrage n’est que la continuité logique de cette interview.
LA CHAMBRE DE COMMERCE, D’INDUSTRIE ET D’AGRICULTURE DE DAKAR DANS L'IMPASSE
Un administrateur dénonce l’illégalité du bureau actuel et saisit le gouvernement, réclamant l’exécution de décisions de justice en sa faveur
La Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar serait dirigée dans l’illégalité. C’est du moins ce qu’affirme Birane Yaya Wane. L’administrateur de sociétés a saisi le Premier ministre et le ministre pour «corriger ce manquement» qu le régime de Macky Sall n’a pu gérer, selon lui.
La Chambre de commerce, d’industrie et d'agriculture de Dakar (Cciad) est secouée par un différend qui perdure. Après avoir interpellé en vain l’ancien président de la République, Macky Sall, Birane Yaya Wane a adressé depuis le 28 mai dernier une correspondance à l’actuel Premier ministre pour un règlement définitif de ce qu’il qualifie une «situation délétère indescriptible» à la Cciad. Dans cette correspondance lue par Bés Bi, cet administrateur des sociétés, membre de la coalition And Deffarat Chambre de commerce, met en cause Abdoulaye Sow. «Après 14 longues années de mauvais et déloyaux services rendus au secteur privé sénégalais institutionnel comme organisationnel patronal, l’actuelle équipe dirigeante sous la houlette de M. Abdoulaye Sow, veut se maintenir à la tête de la Cciad», a-t-il écrit à Ousmane Sonko.
Les décisions de la Cour suprême
Citant des décisions de la Cour suprême annulant le 1er tour de la sous-section Etablissements financiers, des élections de la Chambre de commerce, ou annulant le 2ème tour du scrutin des élections de la Chambre de Commerce, Birane Yaya Wane souligne qu’ «il appartient alors au ministre du Commerce et au Gouverneur de la Région de Dakar auxquels toutes les décisions ont été notifiées en tant qu’autorités de tutelle, de faire produire à ce dispositif son plein effet en tirant toutes les conséquences logiques qu’il comporte». Pour lui, il s’agit de «constater l’illégalité de l’actuel bureau de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, de mettre en place de façon concertée une structure provisoire pour diriger l’institution». Il souligne que «le refus par l’autorité compétente ou même la simple abstention de donner effet à ce dispositif de l’arrêt de la Cour d’appel pourra faire l’objet de toutes les voies de recours prévues par la loi, notamment un recours pour excès de pouvoir». Au Premier ministre, M. Wane informe du «blocage des chambres de commerce depuis 15 longues années pour les 13 régions du Sénégal et depuis 14 ans à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar». Des années «d’illégitimité et d’illégalité» qui devraient, selon lui, «trouver une issue heureuse avec l’installation de délégations spéciales pour nous mettre autant que nous sommes au même pied d’égalité».
Saisine du ministre des Finances et du budget
Après le Premier ministre, Birane Yaye Wane a saisi aussi le ministre des Finances et du budget sur la même question. Il dit avoir informé Cheikh Diba «des lenteurs notées dans l’exécution des décisions de justice émanant de la Cour suprême et des Chambres réunies de la Cour d’appel de Dakar sur le contentieux électoral de la Cciad». Il se trouve que, soulignet-il, dans les circuits de l’administration centrale, ce genre de dossier à enjeux peut accuser des retards injustifiés, alors qu’il concerne plusieurs départements qui doivent apporter leurs concours pour arriver à exécuter ces décisions de justice transmises par l’Agence judiciaire de l’Etat au ministère de l’Industrie et du commerce depuis bientôt deux ans. A Cheikh Diba, il ajoute : «C’est dans ce cadre que je vous ressaisis à nouveau pour solliciter de votre ministère qui se trouve être la tutelle financière de la Cciad, l’interprétation des arrêts de justice transmis, qui devront faire l’objet d’une transmission au Premier ministre et au ministre de l’Intérieur, afin de ne plus donner l’occasion à des juristes de seconde zone de pouvoir faire une interprétation quelconque et erronée de ces décisions de justice.» Répondant à une correspondance de Birane Yaya Wane, le ministre de la Justice Ousmane Diagne lui assure que ses services compétents «en tireront toutes les conséquences, conformément à la loi». Bés Bi a essayé d’entrer en contact, en vain, avec le ministère du Commerce et de l’industrie. Aucune réponse aux différentes sollicitations.
Reaction d’Abdoulaye Sow, président de la CCIAD : « Birane Wane a porté plainte deux fois et a été débouté deux fois »
«Ma légitimité, ce n’est pas Birane Wane qui doit en parler parce qu’il ne m’a pas élu. Et, dès lors, qu’il ne m’a pas élu, il ne peut pas me déchoir de mon poste de président. J’ai été élu en novembre 2019. Ce qu’il dit ne me concerne pas parce que je n’étais pas membre de la Chambre de commerce de Dakar à cette époque. J’ai été élu démocratiquement avec un bureau. On travaille. Je dois dire que j’ai été installé par le ministre du Commerce de l’époque et le gouverneur de la région de Dakar a supervisé les renouvellements des instances. D’ailleurs, on va vers la réforme des chambres de commerce. Le moment venu, celui qui sera élu va présider aux destinées de la Chambre. Il a amené le dossier tout récemment au ministère du Commerce et il a été rejeté. D’ailleurs, il y a la prescription parce que ce dossier date de plus de 10 ans. C’était en 2010. Cela fait maintenant 14 années. Il a porté plainte à deux reprises et il a été débouté à deux reprises.»