Baadoolo - La chasse, la pêche et la cueillette…
La métaphore de Sonko sur l’arbre dafa fort. Parce que la pression s’accentue, té xaar bi mettina, il rappelle aux Sénégalais que quand on plante un arbre, on patiente le temps qu’il pousse. Pour ensuite en cueillir les fruits. Apparemment, les audits et enquêtes plantés depuis leur arrivée au pouvoir ont donné des fruits mûrs. Et certains devraient être cueillis dans les prochains jours. La leçon de la Préhistoire à l’élémentaire est sue : la chasse (aux sorcières ?), la pêche (des gros poissons) et la cueillette... des dignitaires de l’ancien régime.
Bakel 5 morts, 4 disparus et 4 rescapés dans le chavirement d’une pirogue
Une pirogue qui assurait la liaison sur la Falémé entre Diyala Bakary, dans la commune de Sadatou, et Bountou Mali, avec à son bord 13 personnes toute de nationalité malienne, a chaviré le samedi 3 août dernier, rapporte le correspondant de EMedia à Tamba. Selon des sources locales, 5 corps sans vie ont été retrouvés dimanche, alors 4 rescapés sont enregistrés. En décomposition très avancée, ils ont été inhumés sur instruction du Procureur de Tambacounda. Les 4 autres personnes sont toujours portées disparues et les recherches se poursuivent. Les 13 personnes seraient des orpailleurs. Le chavirement de la pirogue fait suite aux fortes précipitations enregistrées le week-end dans le département de Bakel.
Santé oculaire à Yeumbeul Direct Aid redonne la vue à 1500 patients de la cataracte
Au Sénégal, la cécité et les déficiences visuelles représentent des enjeux majeurs de santé publique. Pour répondre à ces défis, le ministère de la Santé et de l’action sociale multiplie les partenariats, notamment avec l’Ong humanitaire koweïtienne Direct Aid Society. Grâce à ce partenariat, les camps de chirurgie de la cataracte se multiplient à travers le pays. Ainsi, un programme de chirurgie gratuit de la cataracte de cinq jours a été initié le 31 juillet et a pris fin ce week-end au centre de santé de Yeumbeul. «Ces campagnes visent à traiter les compatriotes n’ayant pas accès aux soins de routine», selon Dr Mokhtar Dieng Badiane, médecin ophtalmologiste et coordonnateur du Programme national de promotion de la santé oculaire au ministère de la Santé. «La cataracte est la principale cause de cécité au Sénégal, avec entre 35 000 et 50 000 cas annuels. Environ 25 000 personnes sont opérées chaque année, mais il reste un "gap" important», a-t-il souligné.
Université de Bambey - Zeynab Kane, nouvelle cheffe du département Ingénierie Juridique
Le département Ingénierie juridique de l’Unité de formation et de recherche Ecomij (Economie, management et ingénierie juridique) de l’Université Alioune Diop de Bambey (Uadb) a un nouveau chef. Il s’agit de Zeynab Kane. Maitre de conférences titulaire, cette enseignante chercheuse est spécialisée en droit public. La vice-présidente de l’Association des juristes sénégalaise (Ajs) remplace à ce poste le professeur Mballo Thiam qui vient d’achever deux mandats à la tête de ce département.
Pour service rendu au Cusems et l’enseignement Abdoulaye Ndoye honoré par les enseignants du Sénégal
Ce samedi 3 août, le Cadre unitaire des syndicats du moyen secondaire (Cusems) et d’autres organisations d’enseignants ont rendu hommage à Abdoulaye Ndoye. Militant de l’éducation qui a marqué d’une empreinte indélébile le mouvement syndical et dont la loyauté envers ses pairs a été saluée par tous, l’actuel Secrétaire général honoraire du Cusems a été honoré par le comité d’initiative «Sargal Abdoulaye Ndoye» pour service rendu. Un signe de reconnaissance salué à sa juste valeur par le récipiendaire. M. Ndoye a, lui aussi, rendu hommage à tous les pionniers du Cusems et à tous ceux qui l’ont accompagné dans ce combat dans les moments difficiles et parmi lesquels Mamadou Mbodj, premier secrétaire général de ce syndicat.
Célébration du retour d’exil de Serigne Touba La date du Magal fixée au 23 août
La date officielle de la célébration de l’édition 2024 du grand Magal de Touba a été fixée hier. Ce sera le vendredi 23 août. Cet événement religieux, qui revêt un caractère multidimensionnel pour les musulmans, notamment la communauté Mouride, marque le retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba. Ce fondateur du Mouridisme, confrérie soufie, draine des millions de fidèles au Sénégal et un peu partout dans la Diaspora.
VIDEO
LE SALAIRE PRÉSIDENTIEL N'A PAS CHANGÉ
De fausses informations ont laissé penser que l'ancien président Macky Sall gagnait moins que Bassirou Diomaye Faye. L'origine de cette désinformation a été retracée à un site internet peu fiable
Dans un contexte de transition politique, une controverse a récemment éclaté autour du salaire présidentiel. Des rumeurs circulaient, affirmant que l'ancien président Macky Sall gagnait considérablement moins que son successeur, Bassirou Diomaye Faye.
Selon des sources officielles, notamment Charles Sall, ancien directeur de la solde de 2017 à 2022, le salaire du président de la République sénégalaise s'élève à 4 859 302 francs CFA. Ce montant est identique pour Macky Sall et Bassirou Diomaye Faye, balayant ainsi les allégations de disparité salariale.
L'origine de cette désinformation a été retracée à un site internet peu fiable, votre salaire.org, qui avait publiquement sous-estimé le salaire présidentiel à moins de 800 000 francs CFA en septembre 2022. Cette fausse information a rapidement été reprise par certains médias, alimentant la confusion au sein de l'opinion publique.
Il est important de noter que Macky Sall avait lui-même pris des mesures pour plafonner les salaires au Sénégal. Un décret limitait tous les salaires, y compris le sien, à 5 millions de francs CFA.
Au-delà du salaire, les anciens présidents bénéficient d'avantages substantiels. Un décret de 2013 leur accorde un traitement mensuel de 5 millions de francs CFA, accompagné de divers privilèges tels qu'une assurance maladie étendue, des véhicules de fonction, et un logement. En cas de renoncement à ce dernier, une indemnité compensatrice de 4,5 millions de francs CFA par mois est prévue.
LA NIGÉRIANE FAVOUR OFILI ET L’IVOIRIENNE JESSIKA GBAÏ EN FINALE DU 200 M
La finale du 200 m se tiendra, mardi, à 19h 40 mn.
Dakar, 5 août (APS) – La Nigériane Favour Ofili et l’Ivoirienne Jessika Gbaï ont obtenu, lundi, leurs qualifications pour la finale du 200 mètres aux Jeux olympiques de Paris 2024.
Favour Ofili a terminé deuxième de la première série, derrière la championne olympique du 100 m, la Saint-lucienne, Julien Alfred (21’98 secondes). La Nigériane a terminé avec un chrono de 22’05 secondes.
L’Ivoirienne Jessika Gbaï a franchi la ligne d’arrivée avec un temps de 22’36 secondes. La championne d’Afrique en titre du 200 m a terminé troisième de sa demi-finale.
La finale du 200 m se tiendra, mardi, à 19h 40 mn.
par Babacar Fall
UNE FÊTE DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE GÂCHÉE
J'attends du Premier ministre la construction d'écoles publiques, plutôt que des propos sur une prétendue exclusion de quelques élèves voilées des écoles catholiques ; des élèves susceptibles de trouver une place ailleurs
Le tollé provoqué et les répliques successives par une partie des propos tenus par le Premier ministre lors de la remise des prix du concours général aura ruiné le message d’ensemble du président de la République et du premier ministre lui-même.
C’était la fête de l’école, de l’éducation et de l’apprentissage, de la science. En substance, il s’agissait de mettre en exergue la valeur de l’instruction publique nationale au travers de ses brillants récipiendaires de toutes origines.
En écoutant bien les propos du premier ministre : « Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient. » On voit bien qu’il y a une erreur de contexte.
Rappelons qu’il répondait aux questions d’une jeune femme lauréate d’un concours de récitations de Coran à propos des daaras.
La mauvaise querelle sur la laïcité des écoles confessionnelles catholiques
L’Eglise catholique ne peut être le promoteur de la laïcité. Elle ne l’a pas inventée, ni au Sénégal, ni ailleurs. La laïcité « européenne » ou française en particulier, puisque c’est de celle-là dont il s’agit, s’est développée contre l’Eglise, accusée d’accaparement des consciences des enfants.
L’instauration de l’instruction publique, gratuite et laïque en France s’est faite contre la toute-puissance du clergé catholique à revendiquer sa compétence et sa prétention à former et éduquer tous les enfants.
À travers cette mauvaise querelle qui sévit depuis ces propos de Ousmane Sonko, nous sommes exactement en face d’un « double bind » ou double contrainte pour reprendre le concept de Gregory Bateson. En gros, une “double contrainte” est un type particulier de conflit qui crée une situation “non-gagnante” ; c’est-à-dire, une situation dans laquelle on est “damné si vous le faites et damné si vous ne le faites pas”.
Cela veut dire que le clergé catholique sénégalais se voit assigné à la défense d’une laïcité à la française qui ne le concerne en rien et qu’une frange importante de ses coreligionnaires français abhorrent.
Et le premier ministre semble ériger l’accès à l’école privée confessionnelle catholique comme étant la condition de la réussite scolaire pour les élèves sénégalais les plus brillants. C’est ainsi que je lis cette partie de son propos : « au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile ». Se voulant plus clair, il a ajouté : « Gare à ces institutions qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée. »
Mais pourquoi, alors que les meilleures écoles publiques gratuites leur sont ouvertes et que c’est leur place naturelle ?
Eloge de l’école publique, gratuite et obligatoire
Je suis un enfant de l’école publique (primaire, secondaire et université), l’école de tous les enfants, ouverte, laïque, tolérante, avec ses enseignants-hussards dont le dévouement, la disponibilité totale, faisaient notre admiration. C’est l’école du brassage et de l’édification des citoyens sénégalais. Où on apprend à « faire Nation ». Où on s’ouvre aux autres, d’où qu’ils viennent et quelle que soit l’origine sociale des parents. C’est cette école que les pères bâtisseurs de notre Etat-Nation ont construite.
Léopold Senghor et Mamadou Dia et tous leurs compagnons avaient fait ce choix, qui est celui de l’avenir de notre Nation.
Tous les élèves du Sénégal de mon âge et les plus jeunes, parlent toujours avec beaucoup d’émotions des enseignants qui les ont marqués durant leur scolarité. Le ministre Guirrassy en a donné un témoignage l’autre jour en recevant son ancienne institutrice. Le premier ministre l’a illustré aussi dans une autre partie de son propos en parlant des enseignants qui l’ont encouragé à se discipliner pour ne pas rater ses études. Le parrainage de la cérémonie de remise des prix du concours général par le professeur Sangharé témoigne de la volonté des pouvoirs publics d’ériger l’instruction publique comme levier indispensable du développement de notre pays.
Mais alors, pourquoi cette fixation sur le voile ? Pourquoi cette mauvaise querelle sur l’admission réelle ou supposée des élèves voilées dans les écoles, en l’occurrence des écoles catholiques, même si le premier ministre ne les cite pas ?
Le premier principe de la laïcité ou du sécularisme sénégalais est celui de la neutralité de l’espace scolaire public. Tout du moins, comme l’ont voulu les pères bâtisseurs de notre Etat-Nation.
Les convictions religieuses doivent rester à la porte de l’école publique. On se fiche de connaître la religion de tel ou tel camarade. On était de Blaise Diagne, de Van Vo ou Delafosse. Et une sorte de patriotisme scolaire se développait en sport, au hand, au foot ou au basket. On admirait les moyens que mettait l’encadrement de Saint Michel en sport. Mais on était ravi de les battre sur le terrain.
C’est le devoir des pouvoirs publics de construire des écoles publiques de qualité pour tous les enfants du Sénégal. Certes l’enseignement privé (confessionnel ou pas) est partie intégrante du système national d’éducation, mais il n’est pas destiné à tous les élèves. Alors que l’enseignement public est ouvert à tous. C’est de la responsabilité du gouvernement de le développer, le consolider et de l’étendre.
Les politiques d’ajustement structurel des années 80 ont démoli le système d’enseignement public : fin des programmes de construction (avec la honte absolue qu’a constitué jusqu’à aujourd’hui l’état de délabrement du lycée Limamou Laye de Guédiawaye malgré ses excellents résultats chaque année), arrêt des recrutements d’enseignants…
Que 100 écoles publiques rivalisent et s’épanouissent
Du premier ministre, j’attends l’annonce d’un programme de construction d’écoles publiques dans les grands centres urbains du pays et dans le monde rural. Je n’attends pas des propos sur l’exclusion réelle ou supposée d’élèves voilées des écoles catholiques et qui ne concernent en l’occurrence que quelques dizaines des filles et dont les parents ont suffisamment les moyens de leur trouver une place ailleurs. Ce qui est d’ailleurs le cas à chaque rentrée.
Le souverainisme économique et le développement de ce pays mérite que l’on évite ces mauvaises querelles et que l’on se concentre sur l’essentiel.
Pour reprendre le mot de Mamadou Diouf, une véritable révolution démocratique s’est enclenchée dans ce pays, une déconstruction-reconstruction de certains paradigmes est en route. Parmi celles-ci une prise de conscience citoyenne, jamais observée et à certains égards, comparable aux mobilisations pré et postindépendance.
J’ai prédit et écrit sur la raclée électorale qu’allait subir le régime corrompu de Macky Sall. Et le résultat est au-delà des espoirs des démocrates et des républicains de ce pays et d’ailleurs.
Les premières décisions et l’allure générale des mesures arrêtées (à l’exception notable de la parité dans les nominations aux fonctions de direction publiques), la gestion maîtrisée des politiques publiques, annoncent des lendemains qui tranchent agréablement avec la fin de règne de Macky Sall et même de Wade. Le renouvellement générationnel, les nouveaux talents et compétences et les pratiques du gouvernement constituent assurément de très agréables surprises.
C’est la voie à suivre et c’est celle qui assure la confiance des citoyens en leur gouvernant et le succès de notre pays.
Babacar Fall est haut fonctionnaire à la retraite.
LES PRO-SONKO MONTENT AU CRÉNEAU
La publication de la lettre ouverte de l'abbé Latyr suscite des réactions acerbes parmi les soutiens du Premier ministre. Dénonciations, accusations de manque de respect : les mots sont durs et la polémique enfle
La lettre de l’Abbé André Latyr Ndiaye a suscité une vague de réactions du côté du pouvoir. Des proches du premier ministre Ousmane Sonko se sont saisis de leur plume pour dénoncer les propos du curé et soutenir la position de leur leader politique.
Une guerre des mots. C’est ce qu’on a vécue ce week-end après la publication de la lettre de l’Abbé André Latyr Ndiaye sur la sortie du Premier ministre exigeant le port du voile dans tous les établissements du Sénégal, quel que soit le type. Chacun y va par ses «maux».
Ce qui semble sûr, c’est que les propos du curé ne sont pas du goût des partisans d’Ousmane Sonko. Traiter, selon eux, leur mentor politique de «jeune politicien nouvellement promu» ou soutenir que «certains pantalons sont disqualifiés pour mener les combats de Dieu» est une aberration et un manque de respect total envers quelqu’un qui incarne une institution comme la primature.
Citant Cheikh Anta Diop, le député Guy Marius Sagna déclare que «tout Africain sérieux qui veut être efficace dans son pays à l'heure actuelle évitera de se livrer à des critiques religieuses» ; alors que Sadikh Top affirme orbi et urbi qu’Ousmane Sonko n'a jamais été dans la critique religieuse mais dans le respect et l'équité sociale, en prenant en compte notre histoire et notre réalité sociologique.
Abondant dans le même sens, le remplaçant de Birame Soulèye Diop à l’Assemblée nationale estime que le militantisme intelligent impose parfois de ne pas engraisser certaines polémiques qui ne feront que nous éloigner des enjeux vitaux. Selon Amadou Ba, savoir encaisser et ignorer n'est pas seulement une stratégie conjoncturelle, mais un signe de maturité politique. Même s’il reste convaincu que personne ne peut empêcher les polémiques, il invite chacun, par sa retenue et sa patience, à empêcher leur propagation.
En effet, dans certaines situations pouvant entraîner les pires manipulations et déformations», le député appelle à bien peser l'opportunité de répondre. Cette posture, loin d'être une faiblesse pour lui, relève plutôt de la responsabilité.
Abondant dans le même sens, Cheikh Oumar Diagne se dit heureux de lire l’Abbé André Latyr pour la seule raison qu’un dirigeant qui ne peut être conseillé est condamné à sa perte. Il estime que nous devons débattre de tout dans le respect et par des arguments. Évitant toutefois de verser dans la polémique, il précise que la loi sénégalaise n’interdit pas le voile dans ses institutions. Et que par conséquent, des privés ne peuvent aller au-delà de cette loi censée être générale et abstraite. Selon lui, les religions révélées partagent un ensemble de valeurs comme la couverture pour les femmes libres et majeures, l’interdiction du vin, la circoncision etc. En outre, Cheikh Oumar Diagne rappelle que nos priorités sont ailleurs et c’est cela leur combat à l’heure actuelle. Le chômage, la vie chère, l’insécurité, la corruption, etc. étant pour lui nos seuls adversaires.
Toutefois, il réitère son soutien à Ousmane Sonko: «nous soutenons totalement le Premier ministre. Le Sénégal est un pays de paix, de foi et nous ne sommes pas la France !» Au curé, il déclare: « un abbé devrait plus être dérangé par une petite jupe que par un voile !».
AES-CEDEAO, NOUS NE POUVONS PAS ENCOURAGER UNE ÉNIÈME SCISSION
Ousmane Sonko a indiqué que le nouveau régime est dans une «logique de travailler au rapprochement entre tous les peuples africains et particulièrement les pays voisins».
Le Sénégal tient bien à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Dans un contexte où le Mali, le Burkina et le Niger ont décidé de se regrouper au sein de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (Aes), le Premier ministre Ousmane Sonko, en conférence de presse conjointe, ce lundi, avec le vice-président de la République de Gambie, Muhammed B. S. Jallow qui est en visite de travail, a souligné la politique d’intégration du chef de l’Etat.
«Depuis l’avènement de Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, son discours et son programme diplomatiques ont été très clairs. Et cela se reflète d’ailleurs par l’appellation du ministère en charge des questions diplomatiques qui est devenu ministère de l’Intégration africaine d’abord, et des Affaires étrangères après», a-t-il expliqué.
Ousmane Sonko a indiqué que le nouveau régime est dans une «logique de travailler au rapprochement entre tous les peuples africains et particulièrement les pays voisins». Il a ajouté que le Président Faye, désigné médiateur de la Cedeao en même temps que son homologue togolais, «dans son discours et les actes qu’il pose, œuvre inlassablement pour que nous puissions maintenir ce cadre que nous avons, qui est la Cedeao».
Le chef du gouvernement a souligné l’importance des grands ensembles. «Nous ne pouvons pas encourager une énième scission alors que partout dans le monde, les gens essaient de tout faire pour se renforcer dans des regroupements très forts. Nous devons aujourd’hui dépasser certains clivages, même si parfois, c’est pour des raisons qui peuvent être valables», a-t-il dit.
Malheureusement, note Sonko, «nous nous retrouvons chaque fois à devoir reprendre à zéro et il est évident que nos nations, prises isolément, ont très peu de chance de pouvoir réussir leur grand bond en avant que les peuples attendent depuis très longtemps». Il conclut : «Qu’il s’agisse des relations bilatérales entre le Sénégal et la Gambie par exemple ou des relations multilatérales dans le cadre communautaire, nous devons éviter toutes les considérations qui peuvent aboutir à des situations que nous ne souhaitons pas.»
KOSMOS ENERGY ANNONCE DES AVANCÉES SIGNIFICATIVES VERS LA PRODUCTION
«l'achèvement mécanique pour le premier gaz est attendu ce mois-ci», renseigne l’opérateur du champ dans son rapport trimestriel.
iGFM - (Dakar) Le gazier sénégalo - mauritanien, Grand Tortue Ahmeyim, continue de bien progresser. La compagnie Kosmos Energy, opérateur du champ, a fait le point sur l’évolution des travaux.
Sur Grand Tortue Ahmeyim, le principal projet gazier sénégalo-mauritanien, on n’est pas loin de la phase de production. Selon Kosmos Energy, «le premier lot de quatre puits a été complété avec une capacité de production attendue nettement supérieure à celle requise pour le premier gaz.»
Aussi, renseigne la compagnie, le terminal hub a été mis en opération et les travaux sous-marins progressent conformément aux attentes. Les travaux de connexion finale aussi sont en cours. En somme, indique l’opérateur du projet, «l'achèvement mécanique pour le premier gaz est attendu ce mois-ci», renseigne l’opérateur du champ dans son rapport trimestriel.
DAKAR ET BANJUL PRENNENT DES RÉSOLUTIONS DANS PLUSIEURS DOMAINES
Le Sénégal et la Gambie comptent redynamiser et corriger ”les insuffisances liées au cadre institutionnel”, notamment concernant les aspects financier et matériel qui plombent la mise en œuvre des mesures prises par les gouvernements.
Dakar, 5 août (APS) – Le Sénégal et la Gambie ont pris, lundi à Dakar, d’importantes résolutions sur les problématiques communes aux deux pays, notamment la préservation de la forêt casamançaise, l’énergie, les questions sécuritaires, la pêche et le cadre institutionnel entre les deux Etats.
Ces questions ont été abordées lors d’une séance de travail entre le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, et le vice-président gambien, Muhammad B.S Jallow.
‘’Nous avons pu passer en revue toutes les problématiques que nous partageons en commun, qu’il s’agisse de la préservation des forêts, particulièrement les forêts casamançaises, les questions sécuritaires’’, a déclaré le Premier ministre, Ousmane Sonko, au cours d’une déclaration conjointe avec le vice-président gambien, qui effectue une visite de travail de trois jours à Dakar.
Le chef du gouvernement, qui a magnifié ”la coopération bien élaborée” entre le Sénégal et Gambie, a invité à ”renforcer les patrouilles mixtes” des armées, des services des eaux et forêts, pour venir à bout du phénomène de coupe de bois dans les forêts de la région naturelle de Casamance.
Les deux parties ont également abordé les questions liées à l’énergie, ”la matière essentielle pour construire tout développement”, la pêche, ”puisque nous partageons, en dehors des frontières terrestres et aériennes, des frontières maritimes”, a indiqué le chef de gouvernement sénégalais.
Il a fait remarquer que les deux pays ont également une convergence de vues sur les problématiques de défense et de formation.
Cette rencontre a permis d’aboutir à des ”résolutions qui nous semblent extrêmement importantes pour les deux pays”, a salué Ousmane Sonko.
Le Sénégal et la Gambie comptent redynamiser et corriger ”les insuffisances liées au cadre institutionnel”, notamment concernant les aspects financier et matériel qui plombent la mise en œuvre des mesures prises par les gouvernements.
‘’Nous avons noté les insuffisances liées au cadre institutionnel, qui a été quelque peu négligé ces dernières années, et particulièrement le Secrétariat permanent qui a en charge la matérialisation, le suivi et l’application des mesures’’, a-t-il dit.
Il a annoncé que le Sénégal va prendre toutes les dispositions pour nommer trois représentants au Secrétariat permanent et trouver un siège au Sénégal pour cette institution.
Le vice-président de la République de Gambie, Muhammad B.S Jallow, estime que ‘’le Secrétariat sénégalo- gambien, institué depuis 1972, doit être redynamisé et renforcé pour assurer le suivi des accords entre les deux pays’’. Il a assuré que des mesures seront prises par rapport au problème de transport à Keur Ayib, localité située à la frontière entre les deux pays.