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18 novembre 2024
UN TRÉSOR MÉCONNU ET CAPTIVANT DE L’HISTOIRE DU SÉNÉGAL
Berceau du puissant royaume du Jolof, Yang-Yang regorge de vestiges précieux témoignant de sa glorieuse histoire, à l'image du palais royal transformé en musée ou du tata royal. Un patrimoine désormais ouvert aux visiteurs du monde entier
Yang-Yang, capitale mythique de l’ancien royaume du Jolof, se révèle aujourd’hui comme un trésor méconnu mais captivant de l’histoire du Sénégal. Le site abrite des vestiges précieux qui témoignent de son passé glorieux comme le tata (lieu de refuge) du roi Alboury Ndiaye (1848-1901) et le palais royal transformé en musée par son fils Mansour Bouna Ndiaye. Selon les récits transmis par Khalifa Ndiaye, le conservateur du musée, YangYang a été fondé au XIVe siècle, lorsque le légendaire Ndiadiane Ndiaye a posé les jalons de ce qui deviendra plus tard le puissant royaume du Jolof. A son apogée au XVe siècle, le royaume s’étendait sur une grande partie du territoire national, consolidant ainsi sa place parmi les grandes nations de l’époque. Sous le règne du 38e Bourba (roi), Bakane Tam Khary Djolor, la capitale officielle a été transférée de Ouarkhokh à Yang-Yang. Ce déménagement stratégique a marqué le début d’une nouvelle ère de prospérité et de développement pour la ville.
Un patrimoine unique qui attire beaucoup de visiteurs
Nichée sur les terres du Jolof, Yang-Yang attire non seulement les historiens et archéologues, mais aussi les visiteurs du monde entier, curieux de découvrir son patrimoine unique. Au cœur de la ville, se trouve le palais royal, transformé en musée en 1899 par Mansour Bouna Alboury Ndiaye, et qui abrite une collection impressionnante d’artefacts historiques. «Devant le musée, on peut encore voir les traces du premier chemin de fer à travers la région, une réalisation grandiose qui a marqué le début de la modernisation de Yang-Yang en 1927», explique Khalifa Ndiaye, conservateur du musée. A l’intérieur, les visiteurs peuvent admirer des trésors tels que d’anciennes armes à feu, des amulettes et une collection de correspondances de l’époque. Les escaliers en bois mènent à un étage où un vieux lavabo, des baignoires pour des bains rituels et un balcon aéré offrent un aperçu de la vie quotidienne des anciens occupants. Ce site, bien que vieilli par les siècles, a été soigneusement restauré sous l’égide de Mansour Bouna Ndiaye, et a été inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 1963, grâce aux efforts du Président Léopold Sédar Senghor, précise Khalifa Ndiaye. A quelques pas du musée, se dresse le légendaire Tata de Alboury, une enceinte fortifiée, stratégiquement positionnée sur une butte pour surveiller les environs. «Ce lieu a été crucial dans la défense de Yang-Yang lors des guerres passées, servant de refuge pour les chefs, leurs familles et les membres de la cour royale en temps de conflit», explique M. Ndiaye.
Yang-Yang, berceau d’une riche tradition et témoin de nombreux événements historiques, continue d’émerveiller ceux qui franchissent ses portes. Alors que la ville se modernise avec la construction de nouvelles infrastructures telles que des écoles, une sous-préfecture et une brigade de gendarmerie, elle n’oublie jamais de préserver son héritage unique qui attire visiteurs et chercheurs du monde entier.
LE GÉNIE SÉNÉGALAIS, FUTUR PILOTE DE CHASSE
Parti de la banlieue de Dakar, Mame Ass Diop est aujourd’hui l’un des rares élèves pilotes africains en formation à l’Académie de la force aérienne américaine de Colorado Springs, avec l’ambition de servir l’armée sénégalaise
Parti de la banlieue de Dakar, Mame Ass Diop est aujourd’hui l’un des rares élèves pilotes africains en formation à l’Académie de la force aérienne américaine de Colorado Springs, avec l’ambition de servir l’armée sénégalaise.
Sur terre, on l’appelle Ass. De son vrai nom Mame Ass Diop. Mais ce jeune Sénégalais de 21 ans veut devenir un autre As. Celui du ciel. Depuis son enfance, à Keur Mbaye Fall, à 19 kilomètres à l’est de Dakar, il caresse ce rêve. « Le vol est une passion pour moi », soupire-t-il.
Enfant de troupe
Son apprentissage commence en 2008 au groupe scolaire Jupiter de la même localité. Excellent à l’école élémentaire, il réussit, en 2014, le concours d’entrée au Prytanée militaire de Saint-Louis, dans le nord du Sénégal.
Fondé en 1923, le Prytanée est un établissement public d’excellence où sont passées de nombreuses figures de l’armée et de la vie publique, parmi lesquelles le général Birame Diop, actuel ministre des Forces armées sénégalaises. Mame Ass y fait sept années marquées par la rigueur et la discipline. « Dès l’âge de 11 ans, j’étais attiré par le prestige et l’uniforme beige du Prytanée militaire », confie-t-il.
Après son baccalauréat, il intègre l’Université de Montréal. Cependant, son admission à l’Air Force Academy américaine en juin 2022 marque un tournant décisif dans sa trajectoire.
Mame Ass devant un avion de chasse américain Fairchild Republic A-10 Thunderbolt II/APA
L’Académie de la Force aérienne de Colorado Springs, dans le Colorado (centre), l’une des trois académies militaires des États-Unis, a été créée en 1954 après la Seconde Guerre mondiale. Après que l’Armée de l’air est devenue un service distinct en 1947 en vertu de la loi sur la sécurité nationale, « Harold E. Talbott, alors secrétaire de l’Air Force, a nommé une commission pour choisir un site permanent. Après avoir parcouru 34 000 kilomètres et étudié 580 sites dans 45 États, la commission a recommandé trois emplacements : Alton, dans l’Illinois ; Lake Geneva, dans le Wisconsin ; et Colorado Springs, dans le Colorado », rapporte le site de l’Académie.
« La rigueur et la discipline militaire que j’avais intégrées au Prytanée étaient des aspects que je ne souhaitais pas abandonner », explique-t-il. Les académies militaires américaines, reconnues pour leur excellence, représentent une opportunité idéale pour parfaire sa formation.
Trié sur le volet
Chaque année, 15 places sont ouvertes pour des élèves internationaux, réparties entre 82 pays. Les candidats doivent réussir le test d’anglais du laboratoire des forces armées, être célibataires, et avoir entre 18 et 23 ans. « J’ai excellé lors de l’entretien et au test de langue anglaise « TOEFL », mais ce qui a vraiment impressionné l’Académie, c’est mon score au SAT », raconte-t-il. Le SAT (Scholastic Assessment Test) est un test que les Américains passent après le lycée pour intégrer des universités. Avec un score de 1430, il se place dans le top 2% des participants, un exploit remarquable pour un non-anglophone.
Le futur pilote sénégalais en plein exercice avec son instructeur américain/APA
Aujourd’hui, il est en troisième année, se spécialisant en aéronautique, stratégie militaire et géopolitique, tout en visant un diplôme de pilote. Mame Ass est l’un des trois Sénégalais à l’Air Force Academy, aux côtés d’autres Africains venant du Ghana, du Niger, du Kenya et de la Tunisie. « Côtoyer des personnes de différents pays enrichit ma perspective et renforce mon rôle d’ambassadeur », assure-t-il.
Nombreux sont les sénégalais qui après leur formation préfèrent rester dans le pays formateur. Ce n’est past le cas de Mame Ass qui veut « dédier » sa vie « à la protection de mon pays ». « Je suis profondément attaché au Sénégal, l’armée sénégalaise m’a formé, et je lui dois fidélité. Mon engagement est de servir mon pays, et je le ferai avec honneur » , jure le jeune crack. Et pour rendre la pareille au Sénégal, il déclare être « prêt à mettre de côté mes besoins personnels pour vivre selon les principes de mon académie : ‘Intégrité avant tout, service avant soi, excellence en tout’. »
« Ma présence sur les réseaux sociaux…»
Mame Ass anticipe des défis, notamment la transition de l’armée américaine à l’armée sénégalaise et l’équilibre entre sa carrière et sa vie personnelle. Il reste déterminé à servir son pays avec dévouement, suivant la devise du Prytanée : « Savoir pour mieux servir ».
Bien que sa formation soit exigeante, il maintient une présence active sur les réseaux sociaux. Sur X (anciennement Twitter), où il est suivi par moins de 1000 abonnés, il partage chaque moment important de sa formation. « J’espère utiliser les réseaux sociaux pour inspirer et encourager les jeunes de mon âge à servir le Sénégal » dit-il, promettant d’y limiter sa présence si cela est une exigence pour son futur métier.
SONKO PRIS LES PIEDS… DANS LE VOILE
À chaque fois qu’il parle, le lendemain, c’est la sidération. Alors que cette question a été réglée en 2019 à la suite de conciliabules et de compromis, le Premier ministre a décidé de raviver un débat sensible, mais surtout inutile
Depuis sa nomination à la tête du gouvernement, Ousmane Sonko semble privilégier les séquences d’affrontement en se mettant en spectacle pour noyer les attentes qu’il a suscitées dans un brouillard de polémiques. Même si ses partisans assurent que sa déclaration sur le voile a été décontextualisé, le Premier ministre vient de raviver un débat réglé depuis 2019 après l’affaire Sainte Jeanne d’arc.
Que dire ? Depuis sa nomination à la tête du gouvernement en avril dernier, le Premier ministre a pris la parole publiquement très peu de fois : à chaque fois qu’il parle, le lendemain, c’est la sidération. Cette fois-ci, il vient de se prendre les pieds… dans le voile. Il a déclenché une polémique monumentale : elle conforte aussi l’impression d’un Premier ministre aux décisions erratiques, impulsives et souvent aux conséquences désastreuses. Alors que cette question a été réglée en 2019 à la suite de conciliabules et de compromis, le Premier ministre a décidé de raviver un débat sensible, mais surtout inutile.
Depuis sa déclaration controversée, il récolte une volée de bois vert. Suffira-t-il pour ébranler le Premier ministre ? C’est une bonne question ! Mais, il ne risque absolument rien, car il est garant de la stabilité de l’Exécutif à deux têtes que le Sénégal expérimente depuis l’élection de Bassirou Diomaye Faye. Le Président a été élu au… nom de son Premier ministre. N’eut été cela, il aurait perdu sans doute son poste après ses déclarations tenues lors de sa conférence publique au Grand Théâtre au mois de juin dernier. Ce jourlà, le Premier ministre s’est amusé à régler ses comptes en public : sans mettre de gants, il s’est déchaîné sur le président du Conseil constitutionnel et d’autres juges, a menacé les médias…
La danse autour du vide
Après cet exercice, le Premier ministre s’est encore davantage senti pousser des ailes. Il venait de décrocher une licence d’impunité, ignorant les commentaires choqués de certaines personnes. Ensuite, il y a la conférence à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar avec Mélenchon, le show à Colobane devant des marchands ambulants, stupéfaits par leur déguerpissement auquel il s’est dit étranger… Comment en est-on arrivé là ? Si Sonko se retrouve au cœur de la gestion du pouvoir avec un ordre politique décomposé qu’il a surtout provoqué, chacun pouvait imaginer que cette figure plutôt extravagante de la politique se contentera de remplir le traditionnel cahier des charges associé à sa fonction primatorale : avancer d’un pas prudent sur la corde raide des équilibres, imposer de nouvelles orientations politico-économiques sans trop heurter les convictions de ses partisans les plus zélés, ni froisser les sensibilités progressistes et conservatrices de la société. En contrepoint d’une conduite jugée cassante en public, d’un ascétisme qui jure avec la bonhomie et la retenue de ses prédécesseurs à la Primature. Si Yoro Dia affirme que «l’Etat ne peut pas anoblir Sonko», l’ancien candidat à la Présidentielle Boubacar Kamara renchérit en soutenant que «personne ne peut changer Sonko». Alors, le Premier ministre conduit sa destinée vers un mur. Sûr de son poids politique, il se comporte en élu, qui va bouleverser toute l’architecture politique et sociale du pays.
Séquencées comme dans un film, les scènes déroulées par Sonko sont tournées dans un sombre décor, mais surtout autour d’un grand vide… Va-til faire son mea-culpa devant la fronde généralisée des écoles privées catholiques ? Cela, néanmoins, est peu sûr. Comme dans plusieurs occurrences, il faudrait que la situation économique et sociale se dégrade sensiblement pour que la base affective qui soutient le Premier ministre commence à se détourner de lui. On pourrait alors, à ce moment, voir la capacité de Ousmane Sonko à brasser du vent.
KABA DIAWARA LIMOGÉ !
Kaba Diawara n'est plus sélectionneur de l'équipe nationale de football de Guinée. La Fédération Guinéenne de Football (FGF) a annoncé, son limogeage, ce dimanche. Ci-dessous le communiqué complet.
iGFM (Dakar) Kaba Diawara n'est plus sélectionneur de l'équipe nationale de football de Guinée. La Fédération Guinéenne de Football (FGF) a annoncé, son limogeage, ce dimanche. Ci-dessous le communiqué complet.
"La Fédération Guinéenne de Football (FGF) informe l’opinion publique, les supporters du Syli National, et l’ensemble des partenaires qu’il a été mis fin à la collaboration avec le sélectionneur de l’équipe nationale Syli A, M. Kaba Diawara, ainsi qu’avec l’ensemble de son staff technique", informe l'instance.
Objectif non atteint
"Cette décision a été prise en raison de l’absence de réalisation des objectifs sportifs qui avaient été fixés contractuellement. L’objectif initialement assigné au staff sortant était de faire progresser le Syli National A parmi les 10 meilleures nations africaines au classement FIFA au cours d’une période d’évaluation de deux ans. Malheureusement, cet objectif n’a pas été atteint, ce qui a conduit à la nécessité d’une réorientation stratégique", explique la Fédération.
Un directoire placé et coordonné par Michel Dussuyer
"Pour garantir une transition efficace et assurer la continuité dans la préparation des prochaines échéances, il a été décidé de mettre en place un directoire transitoire chargé de la gestion technique du Syli A. Ce directoire sera en place jusqu’à au moins novembre 2024, période correspondant à la fin des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025.
Ce directoire sera placé sous la supervision du Directeur Technique National (DTN) et sera coordonné par M. Michel Dussuyer, ancien sélectionneur du Syli National, reconnu pour sa grande expérience et sa réputation dans le milieu du football. Sa connaissance approfondie du football africain et son expérience passée à la tête de l’équipe nationale constituent un atout majeur pour cette période transitoire.
Le directoire inclura également M. Charles Paquille, ancien assistant du sélectionneur national, lequel assumera les fonctions de sélectionneur. Sa proximité avec les joueurs et sa compréhension des dynamiques internes de l’équipe seront cruciales pour maintenir la cohésion et la performance de l’équipe. M. Souleymane Camara, actuel sélectionneur du Syli des joueurs locaux, fera aussi partie de ce directoire en tant qu’assistant de M. Charles Paquille, apportant son expertise et sa connaissance des talents locaux, ce qui permettra de renforcer encore davantage le lien entre les joueurs évoluant à l’étranger et ceux du pays", souligne le communiqué de la Feguifoot, indiquant qu'elle est convaincue que ece directoire transitoire saura maximiser le potentiel des talents présents au sein de notre sélection, tout en insufflant un nouvel élan indispensable pour atteindre les objectifs sportifs ambitieux que nous nous sommes fixés."
Pour rappel, Kaba Diawara qui s’en va deux ans après son arrivée, avait remplacé Didier Six.
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DÉBAT SUR LE VOILE : LE LAÏCAT DONNE SA POSITION !
Le Conseil national du Laïcat aussi, s'exprime sur le débat lié au voile dans les établissements privés catholiques. Dans un communiqué parcouru par iGFM, il marque son indignation suite aux propos du chef du gouvernement
Le Conseil national du Laïcat aussi, s'exprime sur le débat lié au voile dans les établissements privés catholiques. Dans un communiqué parcouru par iGFM, il marque son indignation suite aux propos du chef du gouvernement et déclare que l’Église ne saurait «remettre en cause les principes qui sous-tendent son projet éducatif inspiré des valeurs évangéliques.»
Le Conseil national du Laïcat déclare, dans son communiqué de presse parcouru par iGFM ce dimanche, que le règlement intérieur des établissements de l’enseignement privé catholique «n'affecte ni la neutralité de l'enseignement dispensé, ni la liberté de conscience des élèves, ni leurs convictions religieuses.»
Et donc, il précise que les institutions privées catholiques «ne sauraient tolérer, au nom de quelque conviction ou croyance, les attitudes et comportements contraires aux principes et à l’esprit de son projet éducatif.»
«Elles demeurent fermes contre les comportements qui sont en porte-à-faux avec les règles de discipline générale et qui sont préjudiciables au vivre ensemble et au bon fonctionnement de tout établissement», indique-t-il.
Ledit Conseil déclare que ceux qui ne souhaitent pas respecter le règlement intérieur des établissements privés catholiques «doivent s’en prendre à eux-mêmes pour leurs attitudes et comportements d’auto ségrégation et d’auto exclusion ; toutes postures en inadéquation avec l’esprit de famille et d’ouverture, du vivre ensemble que promeuvent l’école catholique et le Sénégal.»
Pour lui, il revient donc aux parents et aux élèves, qui ont librement choisi ces établissements, «de se conformer aux exigences du règlement intérieur».
LA COMMUNE DE MBOUR ET LE FERA S’EXPLIQUENT PAR PRESSE INTERPOSEE
Une dizaine de kilomètres de routes sont au centre d’une polémique entre l’Ageroute, le Fonds d’entretien routier autonome (FERA) et la municipalité de Mbour.
Une dizaine de kilomètres de routes sont au centre d’une polémique entre l’Ageroute, le Fonds d’entretien routier autonome (FERA) et la municipalité de Mbour. En effet , lors de la dernière réunion du Conseil municipal de Mbour, tenue le week-end, il a été fait état, par Cheikh Issa Sall, le maire de la commune, d’une information portant suspension d’une dizaine de kilomètres de routes prévus par les entités en relation avec les structures citées plus haut. Selon lui, ils constituent un lot de 7 kilomètres en pavé et de 3 autres kilomètres bitumés. En réaction à cette sortie, le FERA, à travers un communiqué, dégage en touche ces allégations et nie toute signature de convention avec la commune de Mbour pour la réalisation d’une telle infrastructure.
La réunion du Conseil municipal de Mbour, tenue le week-end, a été le centre d’une vive déception. Le maire de la commune a révélé la suspension de la réalisation de 10 kilomètres de routes par l’Ageroute et le Fonds d’entretien routier autonome (FERA). Pour la municipalité de Mbour, le Conseil municipal était en pleine exécution de ce projet de route car ayant voté, dans son budget, un apport de financement à ces fins. Par conséquent, des interpellations ont été faites à l’endroit du président de la République et du Premier ministre sur de pareils agissements de certains services de l’Etat sapant l’esprit de rupture et d’équité territoriale.
Le FERA a tenu à se laver à grande eau. ’’Contrairement aux rumeurs diffusées, le FERA précise qu’aucune convention de financement d’un tel projet de construction n’est signée ou paraphée avec la dite commune‘’, lit-on dans un communiqué du FERA, qui considère comme infondées et fausses les informations avancées par la commune de Mbour et regrette la confusion et l’inquiétude nourries chez des citoyens.
La réplique de la commune de Mbour au communiqué du FERA ne s’est pas faite attendre. ‘’La municipalité de Mbour tient à apporter des éclaircissements suite au communiqué de presse du FERA au sujet des routes initialement prévues dans la commune et faisant l’objet d’une annulation. A travers une note publiée par voie de presse, les nouvelles autorités du FERA étalent de manière flagrante leur parfaite ignorance des règles et procédures en cours dans la structure dont elles ont la charge. Il faudrait d’ores et déjà signaler que l’acte de signature de convention constitue l’ultime phase des projets du FERA qui se décomposent en plusieurs étapes…’’ Ainsi, le communiqué de la municipalité de Mbour série les étapes des procédures et règles du FERA en ces termes : ’’Une décision de réaliser trois kilomètres de routes à Mbour a été déjà (prise) par le Directeur du FERA et notifiée à la commune. Ensuite, des agents de la Direction technique du FERA ont été déployés sur le site pour l’identification des linéaires, en relation avec le service technique de la mairie. Enfin, le cabinet CACO a été commis pour faire les études techniques et financières ainsi que l’élaboration du dossier jusqu’au niveau DAO’’.
MOI, MGR ANDRÉ GUÈYE, JE CONDAMNE FERMEMENT CES PROPOS
Jusque-là, ce sont des positions personnelles de chrétiens qui dénoncent la sortie du Premier ministre sur l’interdiction du voile dans certains établissements scolaires.
Jusque-là, ce sont des positions personnelles de chrétiens qui dénoncent la sortie du Premier ministre sur l’interdiction du voile dans certains établissements scolaires. Mais, ce dimanche, c’est une voix officielle qui se prononce. Monseigneur André Guèye, Évêque de Thiès, apporte la réplique de l’Eglise suite à la déclaration de Ousmane Sonko. En exclusivité sur les différents supports de E-Media, il a évoqué, ce dimanche, au micro de Clément Nicolas Thiaw, la question à l’occasion de la fête Patronale de la Paroisse Saint Pierre Julien Eymard de Koudiadiène qui célèbre son cinquantenaire. Il invite la communauté catholique à la retenue et à la vigilance et demande aux autorités de se concentrer sur l’essentiel et les priorités du moment. Mais aussi de respecter la cohésion et le principe de la laïcité.
« Je désire publiquement, exprimer ma position personnelle, en tant qu’évêque de Thiès, administrateur apostolique du Diocèse de Saint-Louis. Moi, Monseigneur André Guèye, je condamne fermement ces propos. Et je rappelle 3 principes : Premièrement : le droit intangible des parents à choisir pour leurs enfants une éducation conforme à leurs convictions religieuses et à les inscrire dans des établissements précis. Et là, s’offre à eux une large gamme de possibilités dans notre pays, allant de l’école publique aux écoles confessionnelles, en passant par les établissements dits laïcs. Tout choix engage les parents et les élèves à respecter obligatoirement le projet éducatif des établissements de leur préférence. Ceux qui ont choisi l’école catholique savent donc en toute conscience et responsabilité les conséquences inhérentes à leurs démarches dont l’interdiction du port du voile. Sans commentaires.
SONKO POSE SON DIAGNOSTIC
« Aujourd’hui, nous avons trouvé un Etat en ruine et les Sénégalais en sauront quelque chose dans les jours à venir »
« Aujourd’hui, nous avons trouvé un Etat en ruine et les Sénégalais en sauront quelque chose dans les jours à venir». Tel est le verdict du Premier ministre Ousmane Sonko qui se prononçait sur la situation socio-économique du Sénégal avant-hier, samedi 03 août 2024, en marge de la Journée nationale de l’arbre à Dakar.
Le chef du gouvernement a donné le ton lors de la Journée nationale de l’arbre à Dakar, en plantant à titre symbolique un arbre dans la localité de Patte d’Oie avant-hier, samedi 3 août 2024. A l’occasion, le Premier ministre Ousmane Sonko a esquissé un premier bilan de la situation du Sénégal, plus de trois mois après l’arrivée au pouvoir de son gouvernement le 02 avril 2024. Sans ambages, il a fait savoir qu’« Aujourd’hui, nous avons trouvé un Etat en ruine et les Sénégalais en sauront quelque chose dans les jours à venir». Le Premier ministre a ainsi promis que le gouvernement dévoilerait bientôt l’état réel du pays et les vérités cachées. « C’est un dressage de l’état des lieux et quand nous aurons fini, pour ne pas dire que nous avons presque fini, nous dirons au Sénégal de manière transparente : voilà ce qu’on vous a caché, voilà la situation du pays et toutes les conséquences qui en découlent seront tirées». Cette transparence est, selon lui, essentielle pour restaurer la confiance des citoyens. Le Premier ministre Ousmane Sonko a par ailleurs insisté sur le fait que le silence actuel du gouvernement n’était pas un signe d’inaction mais le résultat d’un travail méthodique et sérieux. « Comme je l’ai dit l’autre jour, nous dirons aux Sénégalais ce qui se passe, notre silence ne doit pas être interprété autrement».
Dans la même dynamique, Ousmane Sonko a également fait part de mesures correctives entreprises par son gouvernement pour éviter des situations insolubles et pour jeter les bases d’un futur stable. « Au même moment où nous faisons cet exercice, nous avons fait un travail très profond de rattrapage sur un certain nombre de choses qui, si elles n’avaient pas été corrigées, auraient pu nous conduire tout droit vers la catastrophe». Pour autant, a-t-il expliqué, son gouvernement travaille à établir des fondations solides pour une gouvernance efficace et durable : « En même temps, nous avons travaillé à jeter les bases des fondamentaux qui nous permettent, sur le plan de la gouvernance, de réduire le train de vie de l’État et de prendre des mesures pour commencer à soulager les Sénégalais par rapport au coût de la vie». Ousmane Sonko a aussi mis en avant les efforts du gouvernement pour attirer des investisseurs et des partenaires internationaux, tout en assurant que les actions entreprises visent exclusivement à servir les intérêts du peuple sénégalais. «Nous sommes en train juste de réinitialiser le logiciel qui n’était pas bon, de remettre les fondations pour pouvoir mettre des briques et avoir un bâtiment solide», a-t-il dit dans une sorte de métaphore architecturale. Le Premier ministre et président de Pastef-Les Patriotes a souligné par ailleurs la nécessité de rester concentré sur les objectifs fixés, malgré les critiques. Aussi a-t-il rappelé que ceux qui critiquent « ont déjà montré ce dont ils étaient capables, tant pour ce qu’ils ont réussi que pour ce qu’ils ont échoué » et que « l’histoire en garde un souvenir encore très frais». Raison suffisante pour encourager à son avis les jeunes à rester concentrés sur le cap établi, à soutenir les leaders en place et à ne pas chercher à profiter du pouvoir pour un enrichissement personnel.
Et de conclure : «Nous ne cherchons pas à profiter du pouvoir, et nous ne tolérerons aucun acte d’enrichissement personnel dans cette gouvernance. Nous sommes là pour servir, pour rendre service à ceux qui le méritent».
« L’opérationnalisation du programme fera l’objet d’une présentation globale dans les toutes prochaines semaines »
Quid du Projet que le nouveau parti au pouvoir, en l’occurrence Pastef-Les Patriotes, compte décliner à la tête de l’Etat ? Face à la presse, Ousmane Sonko a expliqué que le projet élaboré par son parti durant la campagne électorale, bientôt présenté aux Sénégalais et aux partenaires internationaux, nécessitait une mise en état opérationnel. Selon le président de Pastef, ce travail est presque achevé et le programme sera dévoilé dans les semaines à venir. Il a précisé que « l’opérationnalisation du programme fera l’objet d’une présentation globale dans les toutes prochaines semaines aux Sénégalais et à nos partenaires partout dans le monde». Sonko ajoutera que le Sénégal suscite désormais « tous les intérêts et toutes les convoitises ». Selon lui, ce mérite revient au peuple sénégalais, et non aux hommes politiques. Pour Sonko, ce peuple mérite que ses dirigeants se sacrifient pour le servir, en assurant une gouvernance vertueuse et axée sur les intérêts des Sénégalais. Le Premier ministre a enfin insisté sur l’importance de jouir pleinement de tout ce qui appartient au peuple et d’assurer une distribution équitable des ressources pour faire éclore le potentiel et les talents, tout en réduisant le chômage et créant des emplois.
Par Aboubaker Cheikh Beye
UN DÉBAT QUI N’AURAIT JAMAIS DÛ AVOIR LIEU SI…
Juste quelques observations pour donner ma position sur ce débat qui n’aurait jamais dû avoir lieu si chaque partie avait pris ses responsabilités.
Juste quelques observations pour donner ma position sur ce débat qui n’aurait jamais dû avoir lieu si chaque partie avait pris ses responsabilités.
Les positions présentes sont le fait de manquement ayant conduit à des positions pouvant aboutir à des incompréhensions voire des conflits :
Rappelons :
1. les principes d’une République laïc qui sépare la religion de l’état mais qui garantit la liberté de culte dans le respect de ses lois et règlements ;
2. L’enseignement relève de la responsabilité de l’état qui n’est fait par qui que ce soit d’autre que par délégation ;
3. l’école privé n’est pas catholique (abus de langage) mais est managée par l’Église qui se doit de respecter les règles de la République qui lui a délégué une partie de ses pouvoirs.
Si le voile intégral dans l’espace public peut être interdit pour des raisons évidente de sécurité vu la nécessité d’identification des individus, le simple voile ne relève pas du même cas de figure.
Ne transposons pas chez nous, les faux débats (voile, homosexualité, mariage LGBT, sexualité des enfants et tant d’autres) de la culture occidentale.
Les homosexuels n’ont jamais eu de problème tant qu’ils ou elles ne s’exhibent pas dans l’espace public qui est aussi un lieu d’éducation de nos enfants.
Beaucoup de musulmans mettent leurs enfants à l’école managée par l’eglise catholique comme dans mon cas et ces parents et leurs enfants ont toujours respecté les minutes de prières catholiques avant d’entrée en classe.
Le dialogue islamo-chrétien a toujours été permanent car toutes les familles du Sénégal sont composées aussi bien de musulmans que de chrétiens.
DE GRÂCE, DE GRÂCE, DE GRÂCE.
LES POPULATIONS APPELEES A COOPERER
Le Sénégal a lancé hier, dimanche 04 août, en marge d’une randonnée pédestre, l’enquête STEPS sur les maladies non transmissibles.
Le Sénégal a lancé hier, dimanche 04 août, en marge d’une randonnée pédestre, l’enquête STEPS sur les maladies non transmissibles. Un outil de surveillance des facteurs de risque qui va permet au pays de suivre et d’évaluer les politiques et programmes mis en place, les tendances des facteurs de risque dans le temps et de déterminer les populations les plus exposées accès facteurs de risque. L’enquête se déroule du 05 au 24 août sur toute l’étendue du territoire national.
Le Sénégal pourra bientôt disposer de chiffres globaux concernant les maladies non transmissibles. Une action qui sera concrétisée par l’enquête Steps sur les maladies non transmissibles et l’exercice physique, dont le lancement s’est fait hier, dimanche, par le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’action sociale à travers une randonnée pédestre réunissant aussi les partenaires techniques, financiers mais aussi les acteurs communautaires. Selon Serigne Mbaye, « Les Mnt, responsables de 74% des décès dans le monde, d’après l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), représentent également 45% des décès au Sénégal. Ces maladies engendrent des pertes économiques significatives en raison de leurs coûts élevés de soins et de la baisse de productivité qu’elles provoquent. Il est donc impératif pour nous de disposer de données précises afin d'évaluer et d'orienter nos politiques publiques de manière efficace». Pour cette enquête STEPS 2024, les enquêteurs seront sur le terrain dès ce lundi pour trois semaines. A cet effet, le directeur de la maladie, Dr Mamadou Moustapha Diop a fait savoir : « il y a plusieurs maladies non transmissibles, l’Oms distingue les maladies Cardiovasculaires, nous avons le diabète, le cancer, les maladies respiratoires chroniques ainsi que la santé mentale. Pour cette édition, , nous avons introduit d’autres maladies que sont la santé mentale, la santé oculaire et bucco-dentaire ». Et d’ajouter : « des actions et solutions, on ne peut pas les avoir, sans disposer des données concrètes de ces pathologies sur tout le territorial national. Le Sénégal doit enfin exposer les données et cela va nous permettre de réorganiser nos stratégies afin de prendre mieux en charge les maladie non transmissibles ».
L’enquête qui démarre, ce lundi, sera organisé à trois niveaux selon le ministère, il s’agit de recueillir des informations sur les modes de vie des populations dont l’alimentation et l’activité physique, de mesurer les facteurs physiques, la tension mais aussi des prélèvements pour mesurer le taux de cholestérol dans le sang. A cet effet, les sujets âgés de 18 à 69 ans sont concernés par l’enquête et devront résider au moins six mois dans la localité en milieu rural ou urbain.
Pour la réussite de cette enquête, deuxième du genre après celle de 2015, le secrétaire général du ministère de la Santé, Serigne M.Mbaye lance un appel à l’endroit de la communauté. « Nous comptons sur la participation active de toute la population pour garantir sa réussite. Votre implication est essentielle, car chaque personne qui accepte de participer, contribue à une meilleure compréhension de notre état de santé collectif. Ensemble, en fournissant des informations précises et honnêtes, nous pourrons développer des stratégies efficaces pour faire reculer ces "tueurs silencieux" et améliorer la santé de notre nation » a-t-il fait savoir.
Pour l’Oms, les projections ne sont guère reluisantes. Si rien n’est fait, les Mnt constituées des cancers, des maladies cardio- vasculaires, des affections respiratoires chroniques, du diabète, de la maladie rénale chronique, seront responsables de 55 millions de décès dans le monde en 2030. « L’augmentation des MNT est principalement imputée à cinq facteurs de risque majeurs dont le tabagisme, l’inactivité́ physique, l’usage nocif de l’alcool, une mauvaise alimentation, la pollution atmosphérique, ainsi que le manque d’accès au dépistage, au traitement et aux soins des personnes présentant une Mnt existante. La plupart de ces facteurs de risque, vous en conviendrez avec moi, sont modifiables par le comportement » a renseigné, le représentant de l’Oms, Dr Aloyse Wally Diouf. Il a aussi fait savoir que l’Oms, consciente de l’ampleur du fléau, a amené́ les chefs d’Etat ̀a s’engager pour le Pacte mondial sur les maladies non transmissibles (MNT) en vue de sauver 50 millions de vies d’ici à̀ 2030.
L’ACTIVITÉ PHYSIQUE POUR RÉDUIRE LES MTN
Le ministère de la Santé et de l’action sociale accompagné de leurs partenaires a mis l’accent sur l’activité physique en choisissant une randonnée pédestre pour réduire les facteurs de risques des maladies non transmissibles (Mtn). Selon le secrétaire général du ministère de la Santé, « elle constitue un levier sûr et préconisé́ par l’OMS, ̀a partir desquels nous pouvons lutter contre les facteurs de risque des maladies non transmissibles. En effet, si l’activité́ physique est l’antidote de la sédentarité́, l’enquête STEPS nous permet de disposer de données fiables de la prévalence de ces facteurs de risques comportementaux des MNT ». Les personnes ayant une activité́ physique insuffisante présentent un risque de décès supérieur de 20 % à 30 % à celles qui sont suffisamment actives », a attesté M. Mbaye. Avant d’ajouter : « voilà̀ tout l’intérêt que revêt cette mobilisation, car elle nous offre l’opportunité́ de sensibiliser les populations sur l’importance de l’activité́ physique en particulier et la lutte contre les facteurs de risque des MNT, en général ».