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20 novembre 2024
UNE REUNION CRUCIALE AUJOURD’HUI AU SUJET DE LA CRISE DÉCOULANT DE LA DPG
Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar a nié hier, devant la presse, tout accord entre les 3 groupes parlementaires comme annoncé par le chef de l’Etat.
Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar a nié hier, devant la presse, tout accord entre les 3 groupes parlementaires comme annoncé par le chef de l’Etat. Selon lui, la réunion qui devait se tenir vendredi a été décalée à ce matin dans les bureaux de l’Assemblée nationale.
L’ultimatum fixé par le Premier ministre aux députés a expiré depuis hier. Mais le règlement intérieur de l’Assemblée nationale reste inchangé. Afin d’enjamber ce point qui empêche le Premier ministre de tenir sa déclaration de politique générale, une réunion est prévue ce matin. En tout cas, c’est ce qu’a fait savoir hier, lors d’un point de presse animé par l’Apr, le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar,Abdou Mbow. La réunion va se tenir ce matin à l’Assemblée nationale. Elle va réunir, à en croire le chef de file des députés du groupe Benno Bokk Yaakaar, les trois présidents de groupe parlementaire. Cette rencontre sera l’occasion pour les députés de trouver un accord total.
Une déclaration qui contraste avec les propos tenus par le chef de l’Etat au cours de l'entretien qu’il a accordé, samedi dernier, à une partie de la presse. Bassirou Diomaye Faye avait laissé entendre qu’un accord total a été trouvé, vendredi 12 juillet, entre les 3 groupes parlementaires sur la réactualisation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale à la suite de ses discussions avec le Président de l’Assemblée nationale.
«En sa qualité de président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, je puis vous affirmer ici que cette information n’est pas vraie. On ne lui a pas donné la bonne information puisqu’il n’est pas le président de la République», a déclaré Abdou Mbow selon qui cette réunion annoncée par le président de la République et qui devait se tenir vendredi n’a pas eu lieu. « Etant hors du Sénégal, j’ai demandé, en tant que président du groupe Benno Bokk Yaakaar, à ce qu’on reporte la réunion à la suite d’un accord avec les deux autres groupes parlementaires. Il n’y a eu aucun accord total. Il ne peut pas y avoir un accord total car les présidents des 3 groupes n’étaient pas encore réunis. La réunion doit avoir lieu ce mardi à 10 heures», a précisé le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar.
Lors du point de presse, il a tenu à rétablir la chronologie des faits en vue de désamorcer le bras de fer entre l'exécutif et le législatif. «Le président de la République s’est glorifié devant les Sénégalais d’avoir pris la décision de désamorcer la crise entre l’Assemblée nationale et son Premier ministre. Toutle monde sait qu’il est resté atone depuis le début de la crise. Je tenais à rétablir la vérité que c’est le bureau de l’Assemblée nationale qui a, en toute souveraineté, mandaté le président de l’Assemblée nationale de prendre contact avec le président de la République. Donc, c’est le bureau de l’Assemblée nationale qui a été à l’initiative et non le chef de l’Etat pour dissiper la crise entre l’Assemblée nationale et son Premier ministre, a fait noter Abdou Mbow.
Par Mamadou MBODJI
ON L’A ECHAPPÉ BELLE SOUS MACKY SALL
Dictature dites-vous ? Aujourd’hui, bien des aspects de la symbolisation sociale ont disparu ou perdu de leur fonctionnalité ou efficacité symbolique dans nos sociétés
Aujourd’hui, bien des aspects de la symbolisation sociale ont disparu ou perdu de leur fonctionnalité ou efficacité symbolique dans nos sociétés ! Mais la violence humaine n’est pas une fatalité ! Il y a des schémas à interpeler, à interroger et peut-être à déconstruire !
En revisitant les rapports sociaux entre hommes et femmes, parents et enfants, adultes et enfants, individu et pouvoir, individu et argent, le fonctionnement et la fonctionnalité des institutions de l’Etat, le système judiciaire, les mécanismes culturels de gestion des émotions, la liberté d’expression, la sécurité des individus, etc.
Notre pays est un pays de violence et souvent de violence inouïe les exemples ne manquent hélas pas !
Elle s’exerce directement sans son enveloppe ni sa teneur symbolique ! Elle est crûe, brute, implacable, quasiment sauvage et ingérable, parce que dépourvue de codes et de finalité régulatrice.
La violence est dans toutes les concessions, dans chaque quartier, chaque coin de rue, dans les transports en commun, en voiture, que vous soyez au volant ou comme simple passager, elle est devant chez vous, au marché, à la sortie des banques, dans les lieux de culte et même dans les lieux de sépulture, sans oublier la violence des défaillances des autorités publiques ! Aucun espace de vie n’est épargné !
En gros, les éléments de légitimation de bien des violences mais également d’amortissement de leurs effets ont disparu ou manquent de prégnance, de fonctionnalité et d’opérationnalité dans notre pays. Les transmissions ne s’effectuent plus convenablement. La pensée symbolique comme modalité interne de représentation, de lecture, de décryptage et de vision du monde qui nous entoure semble brouillée, déconnectée !
Les rites indispensables, jusqu’à présent destinés à alimenter et dynamiser les mémoires, à humaniser la pensée et l’imaginaire collectifs et individuels et susceptibles de servir de garde-fou et de guide à l’action sociale, ont déserté l’univers social et culturel.
On ne dispose plus dans l’interaction sociale de filtre, de lexique d’encodage ni de décodage ni de décryptage ! On navigue quotidiennement sans boussole, sans amortisseur, sans frein, les yeux comme bandés, chacun étant mû par le souci de jouissance et de jouissance tout de suite et maintenant, dans une société où pour quasiment l‘essentiel des populations, Demain, c’est aujourd’hui !
Devant la faillite des institutions étatiques c’est souvent par de violentes réactions collectives, populaires, généralement réprimées dans le sang par le pouvoir en face, que les populations essaient et parviennent parfois à chasser du pouvoir les fossoyeurs de l’Etat et de la société ! Les exemples ne manquent pas dans la sousrégion ! Avec des résultats souvent aux antipodes des objectifs visés.
Mais au Sénégal, nous avons opposé une farouche résistance populaire au monstre autocrate, qui était aux commandes de ce pays et qui déroulait son embryon de dictature comme un rouleau compresseur réprimant toute contestation, toute opposition et toute voix discordante, manœuvrant matin, midi et soir pour rester encore au pouvoir.
Le Sénégal n’est pas Haïti !
Mais le Sénégal d’aujourd’hui n’est pas Haïti d’hier ! Nous y sommes allés par les bonnes et belles manières démocratiques de la voie des urnes ! Et avec beaucoup d’élégance et de détermination, de fermeté et de raffinement, mais « nak » sans « Ndiek ni teguin » ! Et le mutant a été mis à terre, déchu.
Aujourd’hui, il continuerait de manœuvrer à distance loin du pays pour -selon certaines indiscrétions- mettre des bâtons dans les roues au nouveau régime. On lui prêterait même le funeste et suicidaire projet d’œuvrer pour revenir lors des prochaines échéances électorales présidentielles aux affaires. Un homme qui avait il n’y a pas longtemps solennellement déclaré qu’il n’avait pas l’intention de briguer un 3ème mandat. Manifestement il n’était pas préparé à l’idée de partir, il ne pensait pas partir ! Il n’en avait nullement l’intention !
Quand il y a quelques années Macky Sall avait été nommé ministre de l’Intérieur, j’avais écrit qu’on lui avait fourgué là un costume trop grand pour lui et qu’ils’évertuait à longueur de journée à « se gonfler » et à bomber le torse pour remplir un tant soit peu ses charges si lourdes et à faire du « Niangal » pour se donner bonne contenance, faire sérieux et lunettes de soleil sur le nez pour peut-être susciter crainte et respect.
En 2012, il nous est d’abord apparu comme un coureur de fond qui avait effectué un bon départ en fanfare et tout en beauté, porté, adoubé et boosté par l’essentiel de la classe politique significative etle blanc-seing de l’essentiel de la société civile, de mouvements sociaux divers et de beaucoup de personnalités civiles indépendantes.
Pour son élection, -et dire que j’avais voté pour lui, ce que des amis continuent de nos jours à me reprocher-, il avait la bénédiction bienveillante d’une autorité morale de la trempe d’Amadou Makhtar Mbow et était flanqué d’un aréopage de grandes personnalités politiques, technocratiques et intellectuelles de la trempe des Niasse, Tanor, Dansoko, Latif, Abdoul Mbaye, Amadou Kane, Mimi Touré, Penda Mbow, Amsatou Sow Sidibé et j’en passe et pas des moindres.
Eh bien, il a trompé tout ce monde même si certains d’entre eux durant tant d’années de compagnonnage se sont tus et ont fermé les yeux sur la répression pénale et policière, physique et sauvage, cruelle et barbare, morale et psychologique que le régime de Macky Sall a exercée sur bien des populations.
Macky, un agresseur d’Etat !
L’on ne succède pas impunément à un Abdoulaye Wade ! Quand un peuple vous élit à la place d’un Abdoulaye Wade, au-delà de l’honneur qu’il vous fait, c’est un cadeau empoisonné qu’il vous remet ! Macky Sall s’est identifié au Père - Wade-, au petit Père - Idy- et à l’agresseur qu’ils ont représenté à ses yeux, pour avoir voulu le mener à l’échafaud. D’où le mutant qu’il est devenu, un individu désocialisé ; un monstre froid, insensible, méconnaissable.
Un « Killer » avec ses adversaires déclarés ou supposés. Mais comme aimait à le dire un ami sociologue, cet homme n’est pas Machiavel !
Macky Sall, ayant compris qu’il n’avait pas la générosité suicidaire ni le populisme de Wade, ni le talent soporifique de « tiathieur » d’Idy, a gardé du premier le caractère démagogique qu’il a conjugué aux aptitudes manœuvrières et contorsionnistes du second, le tout agrémenté de la mégalomanie et des ambitions démesurées qu’ils ont tous les trois en commun. Il est devenu progressivement un mutant cruel, sans aucun état d’âme.
Car là où Wade savait qu’il y avait des limites à ne pas dépasser, Macky Sall lui n’en n’avait cure. C’est un homme qui n’a pas de limites. Si ! La peur ! La peur est l’unique levier de pédale de son mécanisme et de son fonctionnement : c’est à la fois son démarreur, son accélérateur et son frein. Et il n’y a pas de point mort, carla ruse, les manœuvres et la répression prennent le relais.
Les introvertis on gagnerait à toujours s’en méfier ! Ils surprennent toujours amèrement leur monde ! Et à l’époque, j’avais dit que bien que Macky Sall passât pour un introverti, il était loin d’en être un au vu de quelques signes patents qui trahissaient une personnalité sans limites, qui n’allait pas trop ni toujours s’encombrer des codes, lois et conventions de ce pays.
Un pays de deuil et d’injustice…
Il a fait régner dans ce pays, lors ces trois dernières années une atmosphère de peur et de mort, de deuil et d’injustice, de dépit et de révolte, une odeur âcre et tenace de sang et de mort ! Une tension psychologique générale, une morosité sans nom ! Les populations circulaient au ralenti, la boule au ventre, des policiers armés jusqu’aux dents flanqués de leurs impressionnants chars de combats de ville dernière génération, postés à tous les coins de rue, la mine renfrognée !
Ce pays était ainsi scindé en deux : d’un côté ceux qui étaient au pouvoir et alentours, en plus des compatriotes qui ne peuvent concevoir leur existence qu’en étant par tous les moyens proches des cercles et couloirs du pouvoir en place quelle qu’en soit la coloration- et de l’autre côté, le gros des populations les « Coumba amoul ndèye ».
Avec Macky Sall, dans sa fuite en avant face à l’épreuve de sa fin de règne, on n’avait plus le sentiment d’avoir affaire à un adulte doué d’un tant soit peu de bon sens et de raison. Il était un robot froid qui n’avait pas envie de quitter le pouvoir et qui cherchait désespérément à s’accrocher vaille que vaille aux manettes d’un gros avion aux commandes duquel on l’avait vaillamment placé -par erreur ou par manque de vigilance ou tout simplement pour se débarrasser de son encombrant prédécesseur. Lequel avait le funeste projet d’instaurer une dynastie dans notre pays.
Et le monstre, dans ses gesticulations désordonnées et ses actions incongrues, pris de panique, et ferré devant son tableau de bord, actionnait inconsidérément toutes les manettes, appuyait sans distinction sur tous les boutons à sa portée pendant que ses hommes de main massacraient tout obstacle à ses manœuvres, gazaient, bastonnaient, violentaient, arrêtaient, emprisonnaient, torturaient tous ceux qui se dressaient sur son chemin, s’ils réchappaient aux sévices physiques et psychologiques que ses hommes des sales besognes (police ? gendarmerie ? ) et ses nervis leur infligeaient en toute impunité.
En 42 ans de psychologie…
Et aujourd’hui, malgré les 42 ans durant lesquels j’ai pratiqué sans relâche la psychologie clinique et le métier de psychothérapeute à Dakar consistant à écouter, à prendre en charge et à accompagner quotidiennement des patients de tous âges, de toutes catégories et de toutes origines, en souffrance, confrontés à toutes sortes de problèmes, de drames humains, de conflits ou de troubles psychiques, je me demande encore comment notre Sénégal a pu en arriver là, comment l’exercice du pouvoir a pu engendrer ou contribuer à l’éclosion d’un tel mutant et comment on a manqué de vigilance et de « nez » en élisant cet énergumène à la tête de ce pays ?On était dans l’émotionnel et l’on s’était assis sur le rationnel.
Jamais notre pays n’a été le théâtre de telles violences et jamais nos populations dont notre jeunesse n’ont autant subi d’atrocités et n’ont eu autant mal et autant peur ! On demande réparation !
C’est vrai que sous tous les cieux, on s’évertue de tout temps à mettre sur pied des batteries de lois, de codes et normes pour fluidifier, humaniser, codifier, structurer et harmoniser les rapports humains et les interactions au sein des sociétés. Cela permet d’anticiper sur les conditions d’émergence de la violence, sur les modalités et manière de la contenir, mais également sur les conditions et modalités de réparation de ses dommages causés à autrui. Car il s’agit de la contenir lorsqu’elle se déchaîne, à défaut de l’éliminer des interactions sociales qui en sont la matrice, le contenant, le terrain de prédilection et en même temps l’instrument régulateur susceptible de lui servir à la fois de manivelle, de détonateur, d’amortisseur et de frein.
Cela offre des gages mais également des limites, quand bien même les uns et les autres sont fréquemment voire quotidiennement piétinés et franchis ! Peut-être que c’est aussi dans cette compulsion de répétition pour gérer, contenir et prévenir la violence que les sociétés trouvent les ressources de leur stabilité et de leur pérennité sans cesse mises à rude épreuve. La vie comme la violence a besoin d’être codifiée par des rites ! Cette ritualisation offre des gages d’équité qui lui donnent du sens.
Et ce sens communement partagé et véhiculé, a comme objectif ou finalité, le raffermissement, le respect et la preservation de l’interdit, du sacré et du symbolique, qui sont la des remparts contre la barbarie.
UN ANCIEN TIRAILLEUR PORTERA LA FLAMME OLYMPIQUE
L’ancien tirailleur sénégalais, Oumar Diémé, 91 ans, portera, en Seine-Saint-Denis, la flamme olympique le 26 juillet prochain, date d’ouverture des Jeux Olympiques (JO) de Paris, a annoncé l’ambassadrice de France au Sénégal.
L’ancien tirailleur sénégalais, Oumar Diémé, 91 ans, portera, en Seine-Saint-Denis, la flamme olympique le 26 juillet prochain, date d’ouverture des Jeux Olympiques (JO) de Paris, a annoncé l’ambassadrice de France au Sénégal.
‘’Je profite de cette occasion pour lier sport et mémoire et saluer chaleureusement M. Oumar Dieme, ancien tirailleur sénégalais qui portera la flamme olympique le 26 juillet prochain, comme un symbole entre ce passé et ce futur qui nous [la France et le Sénégal] unit. Nous sommes honorés de sa participation’’, a déclaré Christine Farges lors de la réception donnée à sa résidence à Dakar dans le cadre de la célébration de la fête nationale française du 14 juillet.
Pour la diplomate, le choix porté sur M. Diémé démontre le pouvoir du sport comme ‘’vecteur d’inclusion sociale’’ et ‘’d’égalité’’.
‘’La capacité du sport d’être un vecteur d’inclusion sociale, d’égalité entre les femmes et les hommes n’est plus à démontrer, et c’est à cela, aussi, que s’attachera notre compagnonnage sportif’’, a souligné Mme Farges, première femme à occuper le poste d’ambassadeur de France au Sénégal.
Engagé volontairement dans l’armée française en 1953, Oumar Diémé vit aujourd’hui à Badiana, un village de Basse-Casamance (sud).
Onze sportifs sénégalais prendront par aux JO de Paris prévus du 26 juillet au 11 août prochains.
LE FDCU A CONTRIBUE A AMELIORER L’ENVIRONNEMENT DES CULTURES URBAINES
Le Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU) a contribué à l’amélioration de l’environnement des cultures urbaines, a souligné son administratrice, Ndèye Khoudia Diagne...
Dakar, 16 juil (APS) – Le Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU) a contribué à l’amélioration de l’environnement des cultures urbaines, a souligné son administratrice, Ndèye Khoudia Diagne en assurant que ce fonds avait réussi à positionner le sous-secteur dans le développement économique de la culture.
L’Etat du Sénégal a transformé, depuis 2023, le FDCU en Fonds de développement des cultures urbaines et des industries culturelles et créatives (FDCUIC), lequel a été lancé le 28 mars 2024 par l’ancien ministre de la Culture Aliou Sow. A la faveur de cette mutation, l’enveloppe financière du fonds est passé de 600 millions de francs CFA à 1 milliard de FCFA.
‘’En plus des chiffres, nous pouvons dire assurément qu’il a contribué à améliorer l’environnement des cultures urbaines. Lors d’un premier appel, on a eu 99 candidatures et cela a doublé presque tous les ans. Et pour 2022, nous avons eu 533 projets reçus. Cela a été très évolutif”, a souligné l’administratrice du FDCU, dans un entretien accordé à l’APS.
L’accès à ces fonds a permis aux bénéficiaires de structurer leurs activités, de payer des impôts et de créer des emplois, a relevé Ndèye Khoudia Diagne également directrice des arts, .
Elle estime que si l’Etat du Sénégal a décidé de transformer le FDCU en Fonds de développement des cultures urbaines et des industries culturelles et créatives, c’est parce que ce sous-secteur occupe une place importante dans le développement de la culture. L’industrie culturelle et créative, a-t-elle rappelé, correspond à cette frange de la culture qui tente de valoriser économiquement la culture.
‘’Ces acteurs des cultures urbaines sont déjà dans cette logique. Ils créent des entreprises, de la valeur ajoutée, paient des salaires et emploient des jeunes’’, a-t-elle fait valoir.
La réalisation d’infrastructures culturelles
Le fonds, selon son administratrice, a permis de réaliser des infrastructures, notamment des maisons des cultures urbaines dans plusieurs zones à Tambacounda et Matam.
”A Nioro, le ministère les a aidés avec le maire à avoir un terrain et s’est engagé à les accompagner, pour qu’ils puissent construire cette maison des cultures urbaines’’, a-t-elle indiqué, ajoutant qu’il y a eu aussi d’autres belles réalisations, comme la radio ‘’Joffnanoor Fm’’ à Diofior et le magazine ‘’Urban news’’, dans la région de Fatick.
Pour Dakar, elle cite ‘’Galsen hip hop awards’’, un concert du mouvement hip gop qui a fait ‘’un bond qualitatif’’ et ‘’Show of the year’’ dont la réplique dans les régions est dénommée ”Show of the year tour’’.
‘’Tous ces bénéficiaires du FDCU ont réussi aujourd’hui à créer ces mini-entreprises culturelles et à côté beaucoup de studios d’enregistrement dans toutes les régions et même dans des localités que beaucoup ne soupçonne pas. J’ai l’habitude de donner l’exemple de Véto qui est un studio d’enregistrement à Ranérou, obtenu grâce au FDCU”, a ajouté Ndèye Khoudia Diagne.
Le FDCU a soutenu 165 projets de cultures urbaines pour un montant global de 600 millions FCFA, dont 28 reliquats de 2021, 36 reliquats de 2022 et 101 subventions entières de 2022, selon elle.
”Tout cela dénote” que le FDCU ”était dynamique”, a-t-elle souligné, notant qu’il y a un fonds derrière qui aide ces porteurs de projets à ”réaliser leurs rêves’’.
Selon elle, au-delà de la mise à disposition de ressources financières, le FDCU ‘’c’est aussi l’accompagnement institutionnel”. Elle explique que les artistes font l’objet d’une recommandation auprès des partenaires de développement, ”pour qu’eux aussi, ils puissent compléter l’effort que l’Etat est en train de faire”.
Outre le mouvement hip hop, le FDCUIC s’ouvre à d’autres sous-secteurs des arts. Il a connu aussi une mutation juridique et institutionnelle.
Le Fonds de développement des cultures urbaines, devenu Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives, est passé de 600 millions de francs Cfa à 1 milliard FCFA et jouit d’une autonomie de gestion.
Le directeur général de l’établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), Cheikh Ndiaye, son PCA Moustapha Dieng, ont reçu en juin le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr.
PRESIDENTIELLE RWANDAISE, PAUL KAGAME EN TETE DU SCRUTIN AVEC 99, 15% DES VOIX
Le président sortant du Rwanda, Paul Kagamé, est arrivé en tête du scrutin présidentiel de lundi, avec 99,15% des voix, a appris l’APS de sources médiatiques.
Le président sortant du Rwanda, Paul Kagamé, est arrivé en tête du scrutin présidentiel de lundi, avec 99,15% des voix, a appris l’APS de sources médiatiques.
Selon les résultats provisoires annoncés par la Commission Electorale Nationale (NEC), Paul Kagamé, candidat du Front patriotique Rwandais (FPR), a remporté le scrutin pour un quatrième mandat de cinq ans à la tête du pays.
Il est suivi du candidat du Parti démocratique vert, Frank Habineza qui obtient 0,53 % des voix et du candidat indépendant, Mpayimana Philippe crédité de 0,32 %.
Après la proclamation des résultats provisoires, Paul Kagame a exprimé sa reconnaissance aux Rwandais qui lui ont renouvelé leur confiance.
Il a promis de travailler avec les Rwandais sur le chemin du développement et de poursuivre les chantiers déjà entamés.
Les résultats provisoires officiels des élections présidentielle et parlementaires seront proclamés le 20 juillet avant les résultats définitifs attenus le 27 Juillet 2024.
LE NGOR ET LE JOM DEVAIENT INTERDIRE À L’APR DE PRENDRE LA PAROLE
Le ministre porte-parole de lapPrésidence, Ousseynou Ly, a tenu à apporter une réplique salée et de très haute facture à l’Alliance pour la République suite à sa sortie
Le ministre porte-parole de la Présidence, Ousseynou Ly, a tenu à apporter une réplique salée et de très haute facture à l’Alliance pour la République (APR) suite à sa sortie d’hier. Surfant sur sa casquette de membre du Gouvernement, Ousseynou Ly a déconstruit totalement toutes les accusations des responsables de l’APR qui, selon lui, ne devraient même pas prendre la parole s’ils incarnaient les valeurs de « jom » et de « ngor » pour avoir assassiné plus de 60 personnes, blessé plus de 500 personnes et exilé des milliers de jeunes. Entretien exclusif.
Le Témoin - L’Apr reproche au gouvernement une absence de cap, une absence d’orientation sur les politiques publiques, l’inexistence du Projet, des reniements en cascades, des menaces, des perquisitions fiscales, des pertes d’emplois. Quelles réponses apportez-vous à ces griefs ?
Ousseynou LY - La Constitution du Sénégal consacre la liberté de parole à chaque citoyen, mais les valeurs de « jom » et de « ngor » devraient interdire à certains, plus particulièrement aux membres de l’ancien régime, de prendre la parole. Quand, sous son magistère, on a assassiné plus de 60 personnes, blessé plus de 500 personnes et poussé à l’exil des milliers de jeunes, ce qui a accentué le phénomène du Nicaragua, on doit se faire tout petit et ne pas remuer le couteau dans la plaie. En trois mois, malgré la situation très alarmante des finances du pays, le Président de la République Bassirou Diomaye et son gouvernement sont parvenus à des résultats que le régime sortant n’a jamais pu réaliser en 12 ans. En trois mois, nous avons pu annuler la signature du contrat qui allait augmenter le prix de l’eau, rembourser 41 milliards de dettes(2021, 2022, et 2023) aux agriculteurs et opérateurs, réduire les prix des denrées de consommation courante pour 53 milliards, annuler des marchés surfacturés concernant le secteur de la santé, augmenter à 120 milliards l’enveloppe de la campagne agricole, rembourser 10 milliards aux hôpitaux dans le cadre de la CMU, arrêter la spoliation foncière à Mbour 4 et sur le Littoral pour ne citer que ces actions… Si on parvient à ces actions salutaires malgré la tension financière héritée de l’ancien régime, c’est parce qu’on a une parfaite maitrise des finances du pays et le sens des priorités.
Sur les fonds politiques qui sont transformés en fonds secrets, l’Apr parle d’un manque d’élégance du président Diomaye Faye parce que ses prédécesseurs n’ont jamais parlé de cette question. Or, selon l’ancien parti au pouvoir, tout ce qui se fait avec les fonds est encadré et un rapport déposé à l’Assemblée nationale. L’Apr parle, en s’adressant à vous, d’une absence préoccupante de maîtrise a minima du budget et de ses règles d’exécution. Quelle est votre réponse à ces accusations ?
Le Président de la République Bassirou Diomaye Faye a dû faire preuve de beaucoup de retenue pour décrire la tenue des finances de la Présidence de la République et du pays de façon générale. Son sens de l’Etat l’invite à laisser les corps de contrôle faire leur travail et ne pas les gêner dans leurs missions. La ligne d’action du Président de la République repose sur le triptyque « Jub - Jubal - Jubbanti ». Alors,si dire aux Sénégalaisla situation de leurs finances est un manque d’élégance, que nos « amis » se préparent à en enregistrer d’autres car, s’agissant de la conduite des affaires de ce pays, la transparence sera toujours de mise. Toutefois on les comprend aussi, le régime sortant a toujours été allergique à la transparence et à la reddition des comptes. C’est une chose nouvelle qu’ils viennent de découvrir. Les fonds politiques dits fonds « spéciaux » mis à la disposition du Président ont été consommés par l’ancien régime en flagrant mépris des règles de consommation des crédits qui limitent l’utilisation de 50% des fonds sur les 6 mois d’exercice.
L’Apr dément les propos du chef de l’Etat disant qu’il n’a rien trouvé dans les caisses. Quelle est la situation exacte que vous avez trouvée ?
La situation financière de ce pays est catastrophique : surfacturations, détournements, fuites de capitaux, spoliations, emplois fictifs… tout y est. Qu’ils ne s’impatientent pas. Les résultats des audits et contrôles en cours révéleront qui a fait quoi et comment il l’a fait.
Selon toujours l’Apr, l’anéantissement des contrats annoncé par le président Diomaye ferait courir un risque de poursuites judiciaires et de condamnations à l’Etat du Sénégal. Quels effets vous font ces mises en garde sous forme de menaces de l’Apr ?
Après avoir bradé nos ressources, je pense que les gens de l’ancien régime devraient avoir la sagesse de nous laisser réparer — « Jubbanti » — leurs dégâts. Ils ont été incapables de préserver les intérêts du Sénégal dans l’exploitation des ressources naturelles. Ils n’ont passu faire. Alors, qu’ils observent le silence et nous laissent faire ! Pour la réduction des prix des denrées ils avaient dit que c’était impossible. Nous l’avons fait. Ce sera toujours ainsi car, quand on est incapable, on peut facilement penser que tout le monde est incapable.
La réforme annoncée de la justice et surtout les positions alambiquées du président sur le Conseil supérieur de la magistrature poussent l’Apr à parler d’une volonté de votre part de mettre en place une justice aux ordres. Que lui répondez-vous ?
Ont-ils peur des conséquences de leurs actes posés durant leurs 12 années de gouvernance ? S’il y a des sujets sur lesquels l’ancien régime est interdit de parler, la justice en fait partie. Les morts non-élucidées, le coude sur les dossiers, les convocations tous azimuts, les arrestations intempestives, etc. ça porte bien la signature de l’APR-BBY !
La salle des Congrès du PS porte le nom de Tanor
Le parti socialiste qui a commémoré la disparition de son leader Ousmane Tanor Dieng pendant le week-end, a baptisé hier une salle au nom du défunt secrétaire général. Désormais, la salle des Congrès porte le nom de feu Ousmane Tanor Dieng. Le maire de Dakar, Barthélemy Dias, a pris part à la cérémonie qui a été sobre. Puisque Taxawu Sénégal a retrouvé le parti socialiste. Mais Khalifa Sall était absent, on dit qu’il est hors du pays. Pour rappel, Vision socialiste a organisé samedi dernier une conférence sur le thème : « histoire et perspectives du PS dans un Sénégal en mutation ». Ousmane Tanor Dieng est décédé le 15 juillet 2019 à Paris.
L’Apr remobilise ses troupes
Après la débâcle, l’Alliance pour la république a dépêché des missions de remerciements dans certaines de ses bases électorales, notamment à Kaffrine, à Tambacounda entre autres. Au cours des rencontres, le président de l’Apr s’entretenait en direct avec les militants du parti. Mais le ton a depuis changé dans la formation marron-beige. Lors de son point de presse d’hier, l’Apr a invité tous ses militants et sympathisants à l’unité pour se préparer pour les échéances électorales futures afin de gouverner. Toujours est-il que cet appel intervient alors que le parti de l’ancien président de la République semble traverser une léthargie avec une cascade de départs, surtout celui attendu de son candidat à la dernière présidentielle.
Kolda a le taux de réussite au Bac le plus faible
Le bureau des examens et concours a publié les taux de réussite au Baccalauréat 2024 des différentes inspections d’Académie. C’est l’académie de Kolda qui occupe la dernière place du classement avec un taux de 37,43% derrière celle de Kédougou avec 37,79%, Sédhiou 38,98%, Kaffrine 39,82%. Cependant sur les 16 académies, c’est celle de Dakar qui arrive en tête avec un taux de réussite de 60,07%, suivie par Matam 56.56%, Pikine-Guédiawaye 53.47%, Rufisque 53.33%, Louga 50.88%, Diourbel 50.84%, Thiès 49,41%, Saint-Louis 48.45%, Tambacounda 44.63%, Fatick 44.12%, Kaolack 40.86% et Ziguinchor 40,6%. Le taux national de réussite au Baccalauréat est de 48,71%
Bah Diakhaté extrait de sa cellule pour une audition
L’activiste républicain Bah Diakhaté n’a pas encore fini avec ses déboires judiciaires. Alors qu’il est en train de purger une peine de trois mois pour diffusion de fausses nouvelles, M. Diakhaté a été extrait de sa cellule pour répondre d’une nouvelle plainte au commissariat central. C’est l’avocat Me Ousseynou Fall qui est allé se plaindre à la police pour diffamation. Sans doute, il fera l’objet d’un nouveau mandat de dépôt et d’un nouveau procès. Il avait été condamné avec son acolyte Imam Ndao, le lundi 3 juin, à une peine de trois mois de prison ferme et une amende de 100 000 francs CFA.
Contestation du nouveau bureau des chauffeurs de Thiès
La coalition And Jubbanti transport conteste déjà le nouveau bureau du regroupement des chauffeurs de la gare routière de Thiès. Elle relève des dysfonctionnements du processus. Face à la presse hier, ils ont soutenu que le bureau ne devait pas être mis en place sans au préalable qu’il y ait la tenue d'une assemblée élective pour permettre aux acteurs de choisir librement le président. Ces transporteurs en commun ont fustigé le silence sur l'agression d'un membre de la coalition lors de cette cérémonie d'installation du bureau à la gare routière de Thiès. Ils réclament des autorités administratives l’organisation d’une assemblée générale élective à la gare routière de Thiès. La coalition n'exclut rien pour être rétabli dans ses droits.
Les agents de santé du projet ISMEA en grève
Le collectif des agents de santé recrutés dans le cadre du projet ISMEA menacent de décréter une grève de deux jours renouvelables à partir du jeudi 18 juillet 2024. Ces blouses blanches fustigent leurs conditions de travail et les retards répétitifs de paiement des salaires. Devant la presse hier, au centre hospitalier régional de Ziguinchor, le collectif a révélé que sur les 76 milliards des partenaires, les salaires ne dépassent pas 16 milliards durant les 3 ans que doit durer le projet. Le porte-parole du collectif, Youba Badiane, dénonce la propension des coordinateurs à mettre le maximum des fonds disponibles dans des projets de constructions, d'achat de véhicules, de motos, d'ambulances et le financement de diverses activités, de réunions de toutes sortes de services de santé du pays. Il est tenté de dire que chaque service ou direction du ministère de la Santé et de l'Action sociale a eu sa part du gâteau. Et le comble, ajoute M. Badiane, pour un budget déjà dégagé, le personnel peine à percevoir son salaire à temps depuis quelques mois. À titre d’exemple, dit-il, à la date du 15 juillet, les salaires du mois de juin ne sont pas encore payés. Toutes ces injustices ajoutées à un avenir professionnel incertain ont fait monter au créneau ces blouses blanches pour interpeller les autorités sur leur sort. Au total, il s’agit de 889 agents dont 35 médecins généralistes, un médecin spécialiste (pédiatre), 29 techniciens supérieurs en biologie médicale, 400 sage-femmes d'État, 39 infirmiers d'État, 18 pharmaciens, 3 techniciens en maintenance hospitalière et 4 nutritionnistes.
Le secrétaire d’État adjoint des États-Unis sera à Dakar
Le secrétaire d’État adjoint des États-Unis d’Amérique, Kurt Campbell, est attendu mercredi à Dakar pour une visite officielle de quarante-huit heures, a appris l’Aps de l’ambassade américaine au Sénégal. Au cours de sa visite, M. Campbell va rencontrer le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Il va s’entretenir aussi avec la ministre sénégalaise des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, Yassine Fall, selon un communiqué de l’ambassade américaine. Ses entretiens avec les deux personnalités sénégalaises porteront sur les voies et moyens d’approfondir le solide partenariat qui existe entre son pays et le Sénégal. Mercredi à 15 heures, le diplomate américain va participer à la cérémonie de signature d’un accord de financement de la US International Development Finance Corporation avec le groupe sénégalais Vacap SA, en vue de la construction d’un hôtel Marriott sur le site de l’ancien hôtel des Almadies, à Dakar. Vacap Hospitality, une filiale de la holding Vacap SA, de l’homme d’affaires sénégalais Amadou Loum Diagne, a annoncé en mars dernier avoir obtenu un prêt de 81 millions de dollars US, environ 49 milliards de francs CFA, de l’organisme public américain chargé du financement du secteur privé dans plusieurs pays, en vue de la construction d’un complexe hôtelier à Dakar.
K. Diaw perd 3 millions 779 mille
K. Diaw voulait se lancer dans l’audiovisuel. C’est dans ce cadre qu’il a fait la connaissance de E. B. Diakhaté. Pour ce projet, celui-ci lui fait une facture de 4 millions 660 mille francs. Après avoir encaissé ladite somme au mois de mai 2024, le mis en cause a livré un matériel d’une valeur de 881 mille francs. Pour en avoir le cœur net, K. Diaw s’est rendue à l’établissement où E. B. Diakhaté a acheté le matériel. Elle apprend qu’elle a été dupée. Elle ne s’est pas fait prier pour porter plainte à la gendarmerie de Keur Massar contre son bourreau pour abus de confiance. Déféré au parquet à la veille de la Tabaski et placé sous mandat de dépôt le 19 juin 2024, le mis en cause a été attrait hier devant la barre des flagrants délits de Dakar. Il a nié le délit d’abus de confiance. Pour se dédouaner, il soutient qu’il reste deux caméras qui coûtent 850 mille francs l’unité. Elles devaient venir de Chine. Il s’engage à rembourser le reliquat de 1,7 million de francs. Le conseiller de la partie civile a réclamé 5 700 000 francs pour la réparation du préjudice. Le substitut du procureur a requis un an ferme. La défense a plaidé la relaxe. Le prévenu a été déclaré coupable et condamné à trois mois avec sursis et devra payer 4 millions de francs à la plaignante.
Pastef invite Diomaye à maintenir la cadence
Le bureau politique national de Pastef tire un bilan satisfaisant des trois mois du Président Bassirou Diomaye Faye. Selon le bureau, durant ces trois derniers mois, le Sénégal a confirmé son maintien sur les voies de la souveraineté, de la justice et de la prospérité, empruntées depuis le plébiscite historique du 24 mars 2024. D’après le communiqué, le nouveau régime a bien entendu le peuple sénégalais et s'est attelé à prendre, à la grande satisfaction de la majorité de la population, les mesures qui étaient les plus urgentes après 12 longues années d'étranglement. Selon l’instance, le Président Diomaye et le gouvernement doivent poursuivre, sans ralentir ni regarder dans le rétroviseur, leur noble mission de soulagement et de libération du peuple, bien que les tenants de l'ancien et pathétique régime trouvent encore matière à gesticuler et à narguer de leur arrogance et de leur outrecuidance les Sénégalais. Pour Pastef la peur panique peut expliquer leur fuite en avant. Le parti présidentiel prévient que bientôt, leurs cris d'orfraie céderont la place à un silence assourdissant car les Sénégalais seront édifiés sur l'ampleur du massacre perpétré durant ces 12 années de magistère et les conséquences désastreuses qui en découlent. Le compte à rebours est lancé et personne n'échappera à l'obligation de reddition, ajoute la même source. Le Bureau met au défi le Président Macky Sall de démentir d'avoir vidé en trois mois, avant son départ, les fonds politiques de la Présidence de la République.
Le Sénégal perdrait jusqu’à 8 % de son PIB d’ici 2030
Le Sénégal risque de perdre jusqu’à 8% de son PIB d’ici 2030, en raison des changements climatiques, a indiqué, lundi à Dakar, Leila Adamou Arouna, chargée du volet pastoralisme durable à la Commission climat pour la région du Sahel (CCRS), sur la base d’une étude de la Banque mondiale (BM). « Le Sénégal, pays sahélien par excellence, figure parmi les plus vulnérables aux effets des changements climatiques, car son économie dépend fortement de l’agriculture et de l’élevage qui restent fortement sensibles aux facteurs climatiques », a-t-elle relevé. Le Sénégal pourrait perdre jusqu’à 8% de son PIB d’ici 2030, en raison des effets des changements climatiques, ce qui toucherait en priorité les revenus des personnes vulnérables, a-t-elle dit, citant la Banque mondiale. Leila Adamou Arouna intervenait, lors d’un atelier de validation des besoins en renforcement de capacités dans le domaine de l’adaptation aux changements climatiques, et du projet de feuille de route du groupe de travail national (GTN).
Retour au bercail de Marième Faye Sall
Il était annoncé le retour au pays de l’ancien Président Macky Sall qui avait quitté le Sénégal le jour de sa passation de témoin. En vérité il s’agit d’un fake news. Finalement, c’est l’ex première dame qui est rentrée au Sénégal pour les besoins du mariage de son fils Ibrahima Sall, d’après nos sources. Peut-être que Macky revient à la veille du mariage.
Prolongation du contrat d’Aliou Cissé
La fédération sénégalaise de football réaffirme sa confiance au sélectionneur de l’équipe nationale de football. En tout cas, le président de la FSF, Me Augustin Senghor a annoncé hier soir sur le plateau de Galaxie Sports de la Rts qu’ils vont proposer une prolongation d’un an et demi du contrat d’Aliou Cissé pour couvrir la prochaine Can qui a été décalée par la Fifa..
JE ME PRONONCERAI EN MARS 2025
Le président de la Fédération sénégalaise de football qui était l’invité de l’émission Galaxie des Sports sur la télévision nationale sénégalaise hier, lundi 15 juillet, est largement revenu sur la polémique née du report de l’assemblée générale....
Augustin Senghor sort du bois. Le président de la Fédération sénégalaise de football qui était l’invité de l’émission Galaxie des Sports sur la télévision nationale sénégalaise hier, lundi 15 juillet, est largement revenu sur la polémique née du report de l’assemblée générale de l’instance fédérale sur conseil du ministère des sports. Quant à sa candidature pour un 5ème mandat, il a donné rendez-vous aux amoureux de football au mois de mars 2025. Voici quelques extraits.
FINALE COUPE DU SENEGAL
«Je pense que le football a fait de grands bonds. La finale de la Coupe du Sénégal entre Férus Foot et Mbour Petite Côte. Cela montre que les équipes jouent beaucoup et c’est grâce aux infrastructures de qualité. Il y a pratiquement des stades dans toutes les ligues du pays. C’est une bonne chose.
On n’a pas regretté de jouer cette finale au stade Abdoulaye Wade. Il n’y a pas une grande affluence. Mais le pari, c’est de donner la chance aux jeunes de découvrir ce stade. Ils ont eu la chance de jouer sur cette pelouse. Et c’est une grande satisfaction car ils n’auraient jamais découvert cette pelouse en dehors d’une convocation en équipe nationale. On va continuer à travailler pour avoir une belle fête et avoir un stade rempli ou à moitié dans les années à venir».
LETTRE DU MINISTRE DES SPORTS
«On a reçu la correspondance le vendredi 12 juillet vers 19h. Nous nous sommes réunis en comité d’urgence. Nous avons décidé d’accepter la demande de la tutelle. Il y a eu quelques complaintes. Nous étions prêts el 13 juillet et nous le serons le 21 septembre. Nous sommes dans une logique de clarté. Nous allons acheminer tous les rapports au niveau des Ligues régionales et les clubs pourront les avoir. Nous n’avons rien à cacher. C’est une assemblée générale ordinaire. Nous devons rendre compte chaque année aux acteurs football. Nous sommes la Fédération la plus régulière en termes de tenue d’assemblée générale. Il ne faut pas que les gens oublient d’où l’on vient. Il y a quelques années, le football était dans l’impasse. Aujourd’hui, nous sommes sur une bonne dynamique et nous travaillons en parfaite synergie avec la ministère des Sports. C’était le cas lors des derniers matchs des Lions.
CONVOCATION A LA COUR DES COMPTES…
Notre rôle, ce n’est pas de gérer de l’argent. Nous ne sommes pas là pour faire des bénéfices. Nous sommes là pour gérer le football et c’est d’abord les compétitions. Nous faisons un bilan financier chaque année…. Cette mission de la Cour des Comptes nous a saisi avant la Tabaski. Il s’agit d’une mission de contrôle de la Cour des Comptes. Cela concerne la CAN 2021 et la Coupe du monde 2022. Nous n’avons jamais reçu de l’argent pour gérer une compétition. Nous sommes la seule fédération en Afrique à avoir un manuel de procédure de nos dépenses. Donc, nous n’avions rien à cacher. Demba Diop, c’est avec l’argent du football et non de l’État. Si Lat Dior existe, c’est grâce à nous. Nous avons mis un milliard dans ce stade. Nous avons mis des gazons synthétiques à Sédhiou et Kédougou. Il est arrivé même que nous payons 60 millions en frais de douanes et autres taxes. A cela, il faut ajouter les centres de Guéréo et Toubab Dialaw. Nous n’avons pas d’argent, mais nous savons le trouver. Nous avons fait des résultats et c’est ce qui fait entrer des fonds.
CONTRAT DE ALIOU CISSE…
Nous sommes sur un processus de prolongation avec Aliou Cissé. Il fait du bon travail et son contrat prend fin en août. Il y a les éliminatoires de la CAN 2025 en septembre. Donc, l’idée est de continuer avec lui jusqu’à la CAN 2026 et au-delà. Nous savons qu’on peut aller chercher ce 2e titre. Aliou peut nous mener à la prochaine Coupe du monde et à la CAN.
RENONCIATION A SA CANDIDATURE
Ce n’est pas une information fondée. Nous avons encore du temps. L’AG est prévue en août 2026. J’ai la satisfaction d’avoir tout gagné en tant que président de la Fédération. Aucun texte ne m’interdit de me représenter. Il est hors de question que je me prononce sur cette question. Je le ferai au mois de mars 2025, lors de l’Assemblée générale extraordinaire. Je me prononcerai sur cette question.
LASSINA ZERBO PLAIDE POUR L’INTEGRATION DE LA FACETTE JEUNE ET FEMME
Conseil scientifique des gouvernements en Afrique de l’ouest - L’ancien Premier ministre burkinabè pour justifier sa position, évoque l’aspect jeunesse mais également l’évolution des femmes dans l’espace scientifique ouest-africaine
L’ancien Premier ministre du Burkina Faso, par ailleurs ancien président du comité d’orientation qui a réfléchi sur le conseil scientifique a préconisé l’intégration de la facette jeune et femme dans le Conseil scientifique des gouvernements pour des décisions dans les politiques publiques. Pr Lassina Zerbo qui s’exprimait en marge de l’atelier de consolidation des efforts de promotion du conseil scientifique en Afrique de l’Ouest, organisé par le Réseau francophone international en conseil scientifique (RFICS) en collaboration avec l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), a également évoqué la nécessité d’une diplomatie scientifique inter-générationnelle et inter-genre pour préserver la diversité des espèces et des ressources naturelles.
Prenant part à l’atelier de consolidation des efforts de promotion du conseil scientifique en Afrique de l’Ouest organisé par le Réseau francophone international en conseil scientifique (RFICS), en collaboration avec l’Académie nationale des sciences et techniques du Snégal (ANSTS), Pr Lassina Zerbo, ancien président du comité d’orientation sur le conseil scientifique a indiqué qu’ « On ne peut pas faire de conseil scientifique des gouvernements pour des décisions dans les politiques publiques sans tenir compte du dividende démographique. »
L’ancien Premier ministre burkinabè pour justifier sa position, évoque l’aspect jeunesse mais également l’évolution des femmes dans l’espace scientifique ouest-africaine. « Nous avons une population francophone ouest africaine à majorité jeune. 70 à 75% est jeune. On a aussi une évolution significative des femmes dans l’espace scientifique. Donc, on ne peut pas faire de conseil scientifique sans intégrer ces deux facettes de la population. Et c’est pourquoi l’importance des jeunes et des femmes dans tout ce que nous faisons prend toute cette importance capitale dans tout ce nous faisons en ce moment ».
Par ailleurs, l’ancien président du comité d’orientation du conseil scientifique estime qu’il faut parler de la nécessité d’une diplomatie scientifique inter-générationnelle et inter-genre pour préserver la diversité des espèces et des ressources naturelles et énergétique pour une sécurité internationale réussie. D’après lui, « On se bat toujours pour faire quelque chose mais on doit être plutôt des tenants. Parce que se battre, c’est une chose mais tenir ce qu’on a obtenu, c’est ça la grande difficulté. » A cet égard, il invite à la prise en compte de ces éléments : « J’invite tous les experts ici présents, les académiciens à prendre en compte ces éléments qui sont évoqués par les autorités ici présentes pour qu’on aille de l’avant dans ce conseil scientifique des gouvernements », a conclu Lassina Zerbo.
LE JEUNE CHEIKH TIDIANE NIANG S’ENGAGE CONTRE LE PERIL PLASTIQUE
Confections de sachets en carton et biodégradables - Dans la banlieue de Dakar, plus précisément à Thiaroye Sur Mer, Cheikh Tidiane Niang lutte contre le plastique
Dans la banlieue de Dakar, plus précisément à Thiaroye Sur Mer, Cheikh Tidiane Niang lutte contre le plastique. Dans la journée du 12 juin 2024, on est allé à sa rencontre dans son quartier. Le jeune homme, soucieux de la protection de l’environnement, confectionne des sachets plastiques et biodégradables qu’il propose à une clientèle qu’il accroche principalement sur les réseaux sociaux.
Les conséquences des sachets plastiques sur l’environnement sont importantes. Le péril est ressenti partout ; les zones côtières n’en font pas exception. Cheikh Tidiane Niang a constaté, avec désolation, le piètre décor de la baie de sa commune, Thiaroye Sur Mer, remplie de sachets plastiques. Conscient du danger, il s’est engagé dans la confection de sachets biodégradables. « J’ai commencé la fabrication des sachets biodégradables en 2013, après avoir pris conscience des méfaits du plastique», dit-il, non sans déplorer «l’absence d’une politique étatique forte pour contrôler les importations et (protéger et accompagner) la fabrication locale».
Cheikh Tidiane Niang, maitrise la confection des sachets qui ne portent pas atteinte à l’environnement, qu’il écoule avec beaucoup de difficultés. «Au début, c’était un peu difficile. J’allais dans les marchés pour proposer mes produits. Parfois, on rencontre des gens qui nous motivent. Mais, le plus souvent, nous faisons face à des jugements qui ne donnent aucun crédit à ce que nous faisons». Ses clients, il les trouve sur les réseaux sociaux et sont en majorité des pharmaciens, des propriétaires d’entreprises ou des organisateurs d’événements. Cheikh Tidiane Niang trouve que le Sénégalais est ancré dans l’usage du plastique, au point de ne présager aucune autre alternative. «Nous sommes tellement habitués au plastique qu’il faut une grande sensibilisation pour changer les mentalités», plaide-t-il.
Un marché peu ouvert, une clientèle pas encore très intéressée, ne sont pas les seules difficultés rencontrées par Cheikh Tidiane Niang. «La difficulté principale à laquelle je suis confronté est l’accès au financement. J’aimerai ouvrir des boutiques pour exposer mes produits. Je veux aussi avoir une machine pour travailler. Je confectionne les sachets à la main et ça prend beaucoup de temps. Par exemple, si j’ai une commande dans l’urgence, je suis obligé de recourir aux sachets biodégradables. La confection de 100 sachets en papier peut me prendre toute une journée. Le processus est long. Si j’avais une machine, je pourrais avoir une grande quantité de production et accroître mon chiffre d’affaires»
La protection de l’environnement devra passer par une grande sensibilisation. C’est pourquoi, Cheikh Tidiane Niang a initié une formation pour les jeunes de son quartier, Thiaroye Sur Mer. «J’ai mis en place une association, ‘’And Samm Sunu Environnement’’, pour inciter les jeunes de mon quartier à fabriquer des sachets en papier. Les enfants que je forme vont après exposer leurs produits devant leurs familles. Je cible les enfants des classes de CE1 à CM2 (école élémentaire). Je compte élargir le programme dans d’autres sphères. Mon objectif est de former 1000 enfants dans les régions, en prenant en compte toutes les spécificités», affirme-t-il.