SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
20 novembre 2024
LE MAIRE DE DIASS REPLIQUE A LA SORTIE DE L’EDILE DE KEUR MOUSSEU
Après la sortie du maire de Keur Mousseu, lundi, en faveur de Qvs, la mairie de Diass est sortie de son mutisme pour rappeler que le site litigieux fait partie de son fief.
Depuis 2005, la société Qualité végétale Sénégal (Qvs) exploite un site de 110 ha dans le cadre d’un projet agricole. Mais la Société nouvelle ville (Snv) veut y construire des logements sociaux. Après la sortie du maire de Keur Mousseu, lundi, en faveur de Qvs, la mairie de Diass est sortie de son mutisme pour rappeler que le site litigieux fait partie de son fief.
Keur Mousseu et Diass se disputent toujours le site de 110 hectares à travers Qualité végétale Sénégal (Qvs) et Société nouvelle ville (Snv). Pour Qvs, la ferme qu’elle exploite est à Keur Mousseu dans le département de Thiès. Alors que selon Snv, le site est bien à Diass dans le département de Mbour. La première a obtenu de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire et des services du cadastre de Thiès et de Mbour la confirmation que le site en question se trouve à Keur Mousseu. Munie de ces documents, Qvs exploite sur ce site depuis 2005 et emploie un millier de personnes. Seulement, sur ce site objet de litige, la Snv veut construire des logements sociaux sur une superficie de 90 ha et sur la base d’un décret d’attribution qui date de 2022.
Dans son jugement de janvier 2023, le Tribunal de grande instance de Mbour a, d’ailleurs ordonné, l’expulsion de Qvs au profit de Snv. Qvs conteste la décision de justice et brandit un protocole d’accord entre elle et le ministère de l’Environnement et la Direction des Eaux et forêts. Le maire de Diass a sans doute été alerté par la visite de celui de Keur Mousseu.
«Le site, objet de litige, n’est pas dans la commune de Keur Mousseu mais dans le village de Kirène. En 2006, le Conseil rural de Diass a délibéré sur un projet de Nouvelle ville. Et le 23 juillet 2019, le maire, Feu Aliou Ciss, a donné un avis favorable pour la substitution d’égale contenance avec les coordonnées de l’actuel du site», déclare Mamadou Ndione. «Dire et installer des contre-vérités sur la localisation du site peut avoir des conséquences graves de nature à saper des relations de bon voisinage entre les deux communes. C’est pourquoi nous appelons tout le monde au sens de la mesure», prévient-il.
JE PREFERE UN PROJET AGRICOLE A L’HABITAT
Dans le litige foncier opposant Qualité végétale Sénégal à la Société nouvelle ville(Snv), le maire de Keur Mousseu a semblé trancher en faveur du premier.
Dans le litige foncier opposant Qualité végétale Sénégal à la Société nouvelle ville(Snv), le maire de Keur Mousseu a semblé trancher en faveur du premier. Momar Ciss qui a visité le site en question, pour la première fois, a indiqué préférer un projet agricole à celui d’habitat. Même s’il assure qu’une solution est possible.
Les médiations se poursuivent entre Qualité végétale Sénégal (Qvs), spécialisé dans la culture d’oignons, et le promoteur de la Société nouvelle ville (Snv). Ce lundi, c’est le maire de Keur Mousseu qui s’est rendu sur le site pour s’enquérir de la situation. Momar Ciss a d’emblée confirmé que les périmètres agricoles exploités par Qvs se trouvent bel et bien dans la commune de Keur Mousseu, dans le département de Thiès.
Accompagné d’une délégation dont le président de la commission de l’élevage de la commune, le président des éleveurs de Keur Mousseu et son conseiller spécial, le maire souligne qu’une solution est possible entre la Nouvelle ville et Qvs. «Il n’y a pas péril en la demeure. Tous les deux sont des Sénégalais et œuvrent pour le développement de ce pays», a-t-il dit. Il a cependant rappelé :
«L’agriculture est le moteur de développement d’un pays. Vous vous rappelez la covid. On n’a pas eu de problème d’argent ni d’électricité. Nous avions un problème pour avoir du blé. Ce qui prouve que l’agriculture prime sur beaucoup de choses. Je pense qu’avant de construire, il faut un emploi. Quelqu’un qui n’a pas de quoi manger ne peut chercher de l’argent. Et pour s’alimenter, il faut cultiver la terre».
M. Ciss dit avoir noté des «erreurs administratives» sur ces deux projets que sa commune abrite. Il annonce qu’il va saisir les ministères de l’Urbanisme et de l’Agriculture. «Mieux, je ferai une correspondance que je vais adresser au président de la République ainsi qu’au Premier ministre. Je pense que si on s’assoit autour d’une table, on trouvera une solution le plus rapidement possible. Néanmoins, je voudrais rassurer les travailleurs et la direction de Qvs que nous dépasserons, s’il plaît au Bon Dieu, ces difficultés. Je soutiendrai toujours la population de ma commune car, c’est elle qui gagne sa vie à Qvs. Je préfère le projet agricole à l’habitat si je devais classer les deux, car c’est l’agriculture qui peut booster économiquement la commune», a promis le maire de Keur Mousseu.
LA QUATRIEME STRATEGIE NATIONALE 2024-2028 EN PARTAGE
Le secrétaire général du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, Fodé Fall, a proposé avant-hier à Dakar, de bâtir des systèmes de données solides pour soutenir la transition écologique au Sénégal et faire face aux défis climatiques
Un atelier de trois jours portant Renforcement de capacité des écosystèmes de données sur le changement climatique est ouvert, avant-hier à Dakar, sur initiative de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). Il renseigne sur la pertinence de centraliser ces données pour assurer la transition écologique.
Le secrétaire général du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, Fodé Fall, a proposé avant-hier à Dakar, de bâtir des systèmes de données solides pour soutenir la transition écologique au Sénégal et faire face aux défis climatiques actuels et futurs. A l’en croire, «il n’y a pas de planification possible sans données et c’est pourquoi notre pays s’est engagé à renforcer ses capacités en matière de données climatiques», a-t-il expliqué, à l’ouverture d’un atelier de trois jours portant Renforcement des écosystèmes de données sur le changement climatique
Ledit atelier est organisé par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). Cette rencontre a permis de partager les résultats d’un plan d’action sur les données climatiques, qui est intégré dans la quatrième Stratégie nationale pour le développement de la statistique pour la période 2024-2028. Toute politique de développement, toute économie locale devra prendre en compte «le changement climatique et l’inscrire dans les planifications nationales, locales, régionales et internationales», a dit M. Fall.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a rappelé, dans son dernier rapport, que les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine sont toujours en croissance. Partant de cela «la mise en place d’un nouveau régime de développement, incluant le changement climatique, s’impose à nous», insiste le secrétaire général du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique. A l’en croire, le Sénégal est «très vulnérable» face aux effets du changement climatique.
L’Afrique qui n’émet que 4% seulement de gaz à effet de serre (des émissions mondiales) demeure la partie du monde la «plus vulnérable avec une population fortement exposée», dira M. Fall. Pour cela, il urge de s’y prendre à temps, à travers une planification fondée sur «la science, l’innovation et l’organisation», préconise-t-il. Dans cette perspective, disposer de données actualisées, fiables et accessibles devient une impérieuse nécessité.
Pour sa part, le secrétaire général du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Mouhamadou Bamaba Diop, dira que les statistiques officielles sont «indispensables pour le suivi des politiques et programmes d’un pays, mais aussi pour la marche vers le développement».
La Stratégie nationale de développement de la statistique est un cadre national visant à intégrer les statistiques au processus de planification, à produire des données répondant aux besoins des divers utilisateurs et à inclure également différents secteurs dans le système statistique national. Ce qui fera dire au Dg de l’Ansd que c’est une chance d’inclure, pour la première fois, dans la Stratégie nationale de développement de la statistique, un volet qui prend en charge la problématique du changement climatique et donc qui porte sur l’écosystème des données.
LE SENEGAL BAT LA RDC UNE DEUXIEME FOIS
L’équipe nationale féminine sénégalaise a battu celle de la République démocratique du Congo par 2 buts à 0, lors d’un deuxième match amical joué mardi au stade Lat-Dior de Thiès, au Sénégal.
L’équipe nationale féminine sénégalaise a battu celle de la République démocratique du Congo par 2 buts à 0, lors d’un deuxième match amical joué mardi au stade Lat-Dior de Thiès, au Sénégal. Fatoumata Baldé (41e mn) et Nguénar Ndiaye (66e mn) ont signé les buts de la partie. Les deux équipes se sont rencontrées vendredi dernier, pour un premier match amical, qui a débouché sur une victoire des Sénégalaises, 1-0, un but contre son camp de Belange à la 92e mn. Les Lionnes du Sénégal se sont qualifiées pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2024 prévue au Maroc. Elles prendront part à leur troisième phase finale de la CAN, après celles organisées en Guinée Équatoriale en 2012 et au Maroc en 2022. L’équipe zambienne avait éliminé les Lionnes du Sénégal des quarts de finale de la dernière édition de la CAN féminine par 4 tirs au but à 2.
La CAN 2024, initialement prévue en juin dernier, a été reportée à juillet (5-26) 2025 en raison du tournoi féminin de football des Jeux olympiques prévus du 25 juillet au 10 août prochains. Douze équipes prendront part à la 15e édition de la compétition féminine africaine. Le Maroc va accueillir cette CAN une deuxième fois consécutive.
La Confédération africaine de football organise cette compétition depuis 1991. Le Nigeria est la nation la plus titrée avec 11 trophées (1991, 1995, 1998, 2000, 2002, 2004, 2006, 2010, 2014, 2016 et 2018). La Guinée Équatoriale a remporté la CAN féminine en 2008 et en 2012.
LA FSBB MISE SUR L’EXPERIENCE D’OTIS HUGHLEY JR
Encore un changement d’entraîneur à la tête de l’équipe nationale féminine du Sénégal ! Exit, Alberto Antuña Leal qui n’aura disputé que le TQO, la Fédération de Basket informe de l’arrivée d’un nouveau technicien
Encore un changement d’entraîneur à la tête de l’équipe nationale féminine du Sénégal ! Exit, Alberto Antuña Leal qui n’aura disputé que le TQO, la Fédération de Basket informe de l’arrivée d’un nouveau technicien. Il s’agit l’Américain Otis Hughley Jr pour l’opération reconquête du titre continental que le Sénégal avait perdu en 2017.
La Fédération sénégalaise de basketball (FSBB), qui a nommé Otis Hughley Jr nouvel entraineur de l’équipe féminine du Sénégal, veut miser sur l’expérience du technicien américain pour la ‘’reconquête’’ du titre continental perdu depuis 2015, a-t-on appris de l’instance fédérale. ‘’Le choix porté sur Otis Hughley Jr est fondé sur son cursus, son expérience et son palmarès. Il entre dans le cadre de la préparation du plan de reconquête du titre féminin obtenu en 2015, et après quatre finales jouées sur les cinq derniers Afrobasket’’, indique un communiqué parvenu à l’APS. Otis Hughley Jr a été nommé nouvel entraîneur de l’équipe du Sénégal féminine de basket jusqu’à l’Afrobasket 2025 prévu entre fin juillet et début août prochain à Abidjan, a annoncé mardi, dans un communiqué, la Fédération sénégalaise de basketball (FSBB). Le technicien américain remplace l’Espagnol Alberto Antuna Leal, qui n’est resté que neuf mois à la tête de la sélection féminine nationale de basket.
Dans son communiqué, la FSBB rappelle qu’elle avait une première fois pris contact avec M. Hughley Jr pour remplacer Moustapha Gaye, qui avait démissionné de son poste d’entraîneur des Lionnes après la finale de l’Afrobasket 2023 perdue à Kigali, contre le Nigeria. ‘’Malheureusement, ce dernier n’était pas disponible au mois de février 2024 pour conduire notre équipe nationale féminine au tournoi pré-olympique en raison de ses engagements’’, précise le texte. Face à cette situation, la fédération de basket a engagé, en novembre dernier, Leal pour diriger les Lionnes au tournoi d’Anvers (Belgique) avec pour mission de qualifier l’équipe aux Jeux Olympiques (JO) de Paris qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août prochain. ‘’Il était convenu entre les parties de maintenir l’entraîneur à son poste en cas de qualification aux Jeux Olympiques et, qu’à défaut de qualification, la fédération se réservait le droit de continuer avec lui ou de le libérer’’, explique le communiqué. Les Lionnes ont été éliminées des JO de Paris 2024 après trois défaites en autant de matchs contre le Nigeria (65-72), la Belgique (66-97) et les Etats-Unis (39-101). ‘’Après une analyse lucide de notre participation au tournoi pré-olympique de février 2024 qui, il faut le rappeler, n’était pas mauvaise, la FSBB a décidé de revenir à son premier choix en nommant Otis Hughley, entraîneur jusqu’à l’Afrobasket 2025 prévu en fin juillet début août 2025 à Abidjan’’, liton dans le communiqué.
Le technicien américain est l’actuel entraîneur de l’équipe féminine de l’université d’Alabama aux Etats-Unis. A 59 ans, il a remporté deux Afrobasket (2019 et 2021) avec l’équipe nationale féminine du Nigeria et participé avec elle aux Jeux Olympiques de Tokyo de 2020.
Par Isaac Yankhoba NDIAYE
CAMES, ENIEME SCANDALE AU CTS SCIENCES JURIDIQUES ET POLITIQUES
L e Comité Technique Spécialisé est chargé d'évaluer les travaux des enseignants qui souhaitent passer d'un grade à un autre : de maitre-assistant à maitre-conférence, de maitre de conférence à professeur titulaire
( Pour une présentation simple et comprendre ce que le Cames détruit)
L e Comité Technique Spécialisé (CTS) est chargé d'évaluer les travaux des enseignants qui souhaitent passer d'un grade à un autre : de maitre-assistant à maitre-conférence, de maitre de conférence à professeur titulaire. Ce comité qui se réunit chaque année est composé d'enseignants de tous les grades désignés par leur pays respectif.
Ces représentants sont chargés de faire des rapports sur les dossiers qui leur sont confiés, étant entendu, que nul ne peut être rapporteur d'un dossier provenant d'une université de son pays.
Sur la base de ces rapports, l'enseignant est promu ou non. C'est le schéma classique qui a permis à beaucoup d'entre nous de faire toute notre carrière universitaire. Mais, le Cames a, depuis peu, initié une réforme que l'on prétend moderne, avec notamment des réunions de CTS en ligne... un concours d'agrégation sous le même format, de nouvelles grilles d'évaluation ....
C'est à partir de là que le cafouillage a commencé avec de nombreuses défaillances dans cette nouvelle manière de procéder sur laquelle je me suis permis d'alerter en 2023. Mais comme le Cames a l'ouïe peu fine, il est impérieux, encore une fois, de sonner l'alerte, d'autant plus que ce qui vient d'arriver est encore pire.
Le CAMES à travers le CCG (Comite consultatif général) vient de toucher le fond de l'aberration: après délibérations sur la base des rapports, plusieurs candidats ont vu leur dossier rejeté faute de pertinence scientifique. Le CCG qui ne renferme aucun juriste en son sein, a une autre lecture de la grille d'évaluation et a fait reprendre les délibérations.
Évidemment, le CTS a maintenu ses décisions antérieures c'est-à-dire que les dossiers soumis ne pouvaient etre agrées en l'état.
C'est dans ce contexte que le CCG, se substituant au CTS, a inscrit d'autorité bon nombre de ceux qui avaient été ajournés. En d'autres termes , le CCG a statué à la place du CTS.
Résultat: Trois membres au moins du CTS ont déposé leur démission, en considérant que leur présence n'avait plus de sens au sein de cette structure d'évaluation devenue bien inutile.
Je reprends mes conclusions d'il y a 2 ans: il faut auditer le CAMES techniquement et financièrement. Et si cette dernière forfaiture passe, faute de ne pouvoir dissoudre le CTS sciences juridiques et politiques, il faudra alors envisager un autre mode d'évaluation de nos enseignants, à l'instar de nos amis Béninois.
J'adjure les nouvelles autorités à regarder de près ce qui se passe au CAMES: il y va de notre crédibilité scientifique qu'on est en train de sacrifier sous l'autel d'une certaine "diplomatie scientifique" consistant à admettre des candidats qui ne le méritent pas, tout juste pour un prétendu équilibre géo-politico- académique. Ne laissons pas mourir le CAMES par la faute de faux dévots.
MIMI FAIT FEU DE TOUT BOIS
L'ancienne Première ministre n'y va pas avec le dos de la cuillère pour critiquer son ancien patron et les responsables de son ancien parti, qu'elle accuse d'être manipulés par Macky Sall dans le but de déstabiliser le nouveau régime
L’ancien Premier ministre et présidente du mouvement Mimi, accuse l’ancien chef de l’État, Macky Sall d’être derrière les attaques des responsables de son parti contre successeur Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre, Ousmane Sonko. En conférence de presse hier, mercredi17 juillet, Aminata Touré n’a pas manqué d’interpeller le président français Emmanuel Macron qui a nommé l’ancien chef de l’État « Envoyé Spécial du 4P»enprécisantqueMackySall ne peut pas continuer à travailler pour vous et diriger un parti politique d’opposition au Sénégal.
La présidente du « Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance » (Mimi) apporte la réplique à ses anciens camarades de parti de l’Alliance pour la République (Apr) après leur dernière sortie sur les 100 premiers jours de la gouvernance du président Bassirou Diomaye Faye. S’exprimant hier, mercredi 17 juillet lors d’une conférence de presse tenue au siège de son mouvement sur ces 100 premiers jours du Président Diomaye, l’ancienne Premier ministre a accusé son ancien patron et président de l’Apr, Macky Sall d’être derrière les attaques des responsables de son parti contre successeur Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre, Ousmane Sonko. Selon elle, c’est l’ancien chef de l’Etat qui donne directement des ordres que ses anciens collègues à l'Apr exécutent en multipliant des sorties médiatiques dans l’espoir de décrocher une place sur la liste nationale lors des prochaines élections législatives. « Ceux qui en ce moment vitupèrent à l’APR sur le bilan des 3 mois n’ont jamais été nommés dans un gouvernement par Macky Sall, il les manipule à distance et eux-mêmes espèrent être payés en retour par un poste de député sur la liste nationale lors des prochaines élections législatives », confie l’Ancienne Garde des Sceaux, ministre de la Justice, en feu.
Les personnalités un tant soit peu sérieuses à l’Apr vous ne les avez pas vu à leur conférence de presse, elles quittent d’ailleurs le navire en accélérant la cadence », ironise l’ancienne présidente du Conseil économique social et environnemental (CESE), avant d’ajouter : « Ces opérations qui consistent à vouloir sa perle moral des sénégalais en travestissant la vérité sont directement coordonnées à distance par Macky Sall car c’est le seul, je dis bien le seul, qui autorise la tenue de réunion dans sa permanence. Je connais bien ceux qui tenaient la conférence de presse, ils suivent à la lettre la voix de leur maître, ils ne sont que les simples exécutants des instructions de Macky Sall qui compte revenir un jour au pouvoir et je parie avec vous ici que Macky Sall se proposera pour diriger la liste APR/Benno aux prochaines législatives ».
Dissolution de l’Assemblée nationale le 31 juillet
Par ailleurs, l’ancienne Premier ministre a suggéré la dissolution à partir du 31 juillet prochain de l’Assemblée nationale et la tenue des nouvelles élections législatives qui vont permettre aux Sénégalais d’en finir une bonne fois pour tout avec l’ancien chef d’État, Macky Sall et ses partisans. « Cette Assemblée n’a plus de légitimité. Les députés de BBY ont tous été laminés dans leur bureau de vote. À la place du Premier ministre, Ousmane Sonko, je ne ferai pas ma déclaration de politique générale devant ces députés ».
« Ou Macky Sall continue à travailler pour vous et il démissionne de son poste de président de l’APR… »
Poursuivant son propos, la patronne du mouvement Mimi estimant que Macky Sall, « après avoir échoué avec le 3ème mandat et le report de l’élection présidentielle, maintenant, de l’extérieur, ne s’avoue toujours pas vaincu, manœuvre à distance pour troubler la quiétude et la sérénité retrouvées dans le pays ». C’est à cet effet, qu’elle interpelle le président français, Emmanuel Macron. « Nous interpellons son patron, le président Macron : Macky Sall ne peut pas continuer à travailler pour vous et diriger un parti politique d’opposition au Sénégal. Ce serait une immixtion de la France dans les affaires intérieures du Sénégal », a-t-elle martelé avant de lancer toujours à l’endroit du chef d’État français. « Ou Macky Sall continue à travailler pour vous et il démissionne de son poste de président de l’APR ou alors il démissionne du poste d’Envoyé Spécial que vous lui avait octroyé pour rester à la tête de son parti l’APR. Voilà Monsieur Macron ce qui doit être clarifié dans les meilleurs délais ». Loin de s’en tenir-là, Aminata Touré interpellant l’ancien chef de l’État invite ce dernier à dire aux Sénégalais «si oui ou non il touche son indemnité d’ancien président et bénéficie des privilèges alloués aux anciens présidents ».
Bilan des 100 jours de Diomaye-Aminata toure répond a l’APR - «Un régime qui a causé tant de morts peut-il se signaler à l’opinion avec autant d’arrogance… ?»
La présidente du mouvement Mimi apporte son soutien aux familles des victimes de l’ancien régime du président Macky Sall et demande l’annulation de la loi d’amnistie. En conférence de presse hier, mercredi 17 juillet sur les 100 premiers jours du président Bassirou Diomaye Faye, Aminata Touré a accusé les membres de l’ancien régime d’avoir tenté désespérément à faire oublier leurs propres méfaits en s’adonnant de plus en plus à des critiques contre les nouvelles autorités.
L’ancienne Premier ministre, Aminata Touré est formelle. Les sorties de plus en plus récurrentes des membres de l’ancien régime ne sont qu’une stratégie visant à détourner l’attention des Sénégalais sur les méfaits de leur gouvernance pour ne pas rendre des comptes. En conférence de presse hier, mercredi 17 juillet sur les 100 premiers jours du président Bassirou Diomaye Faye et les critiques de ses anciens camarades de partis au sein de l’APR, elle a en effet, accusé ces derniers de tenter désespérément de briser l’élan optimisme né du changement du 24 mars aux allures de délivrance en essayant de noyer les avancées concrètes de notre nouveau régime dans un lot de contre-vérités.
Poursuivant son propos, elle a indiqué que le but de cette manœuvre est d’abord de « faire oublier leurs propres méfaits, notamment la mort d’une soixantaine de jeunes lors des manifestations, les détournements massifs notamment le scandale des 1000 milliards du Fonds Covid clairement mis en évidence dans le rapport de la Cour des Comptes sans compter le pillage du foncier symbolisé par le tong- tong de Mbour 4 ». Ainsi, s’interroge-t-elle, « Comment les tenants d’un régime qui a causé tant de morts et de souffrance peuvent-ils se signaler à l’opinion avec autant d’arrogance alors qu’ils trainent des casseroles géantes ? » Elle a tenu à mettre sévèrement en garde les camarades de l’ancien chef de l’État en annonçant son soutien aux familles des victimes et en demandant la révocation de la loi d’amnistie parla prochaine Assemblée nationale. « Au lieu de demander pardon au Peuple sénégalais, ils pensent pouvoir manipuler l’opinion ! Nous soutenons les familles des victimes et demandons que la loi d’amnistie soit révoquée parla prochaine Assemblée nationale afin que les commanditaires et exécutants des tueries des jeunes manifestants soient traduits en Justice. Que l’enquête sur la disparition des gendarmes Fulbert Sambou et Didier Badji soit diligentée et que l’on sache ce qui leur est arrivé ». Dressant son bilan des 100 premiers jours de la gestion du président Diomaye Faye, elle a procédé à l’énumération d’un certain nombre de réalisations du nouveau régime que selon elle, l’opposition essaye de faire rapidement oublier aux Sénégalais. C’est ainsi qu’elle a cité entre autres, la réduction des prix des denrées de première nécessité qui a soulagé les ménages dans un contexte d’inflation mondiale, Le paiement de la somme de 41 milliards lié aux remboursements des acteurs agricoles avec une bonne gestion de la distribution des semences avec l’aide de l’armée, Le paiement des arriérés de bourse des étudiants, La réaffectation des terrains de Mbour 4. Ils veulent aussi rapidement effacer de la mémoire des sénégalais ; La démission du président de la République des fonctions occupées dans son parti tel qu’il l’avait annoncé lors de la campagne électorale et la renégociation des licences de pêche saluées selon elle par les professionnels du secteur et les populations elles-mêmes
LA POLITIQUE ET LA MOBILISATION DES JEUNES DANS LES ACTIVITES AGRICOLES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les quotidiens parus ce jeudi, traitent de sujets se rapportant à la politique et au programme national de mobilisation des jeunes dans les activités agricoles.
Dakar, 18 juil (APS) – Les quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traitent de sujets se rapportant à la politique et au programme national de mobilisation des jeunes dans les activités agricoles.
En politique, le quotidien Bës Bi écrit qu’au lendemain de la sortie de ses anciens camarades de parti, ‘’Aminata Touré est monté au créneau ce mercredi. Face à la presse, la présidente du Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance (Mimi) a indiqué que Seydou Guèye et Cie sont dans une tactique de faire oublier leur +mal gouvernance+ et leurs +crimes+’’.
‘’Aminata Touré ne doute pas un instant que c’est Macky Sall qui a commandité les attaques de l’Alliance pour la République (APR) contre Bassirou Diomaye Faye. (…) elle a accusé la France de s’immiscer dans les affaires intérieures du Sénégal en laissant l’ancien Président, leader d’un parti d’opposition, rester Envoyé spécial des 4 P (Pacte de Paris pour les peuples et la Planète)’’, écrit le journal.
Selon Les Echo, ‘’Mimi Touré se défoule sur Macky Sall et écrase l’Alliance pour la République (ARP)’’.
‘’Mimi Touré réprimande ses anciens camarades de l’APR’’, dit Vox populi, ajoutant que l’ancienne Première ministre ‘’accuse l’APR de vouloir +éclipser cette lueur d’espoir intervenue le 24 mars’’.
Aminata Touré ‘’accuse l’ancien chef de l’Etat, Macky Sall d’être derrière les attaques des responsables de son parti contre successeur les Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre, Ousmane Sonko. En conférence de presse hier, mercredi 17 juillet, Aminata Touré n’a pas manqué d’interpeller le président français Emmanuel Macron qui a nommé l’ancien chef de l’État +Envoyé Spécial du 4P+ en précisant que Macky Sall ne peut pas continuer à travailler pour vous et diriger un parti politique d’opposition au Sénégal’’, écrit Sud Quotidien qui affiche à la Une ‘’Mimi fait feu de tout bois’’.
Selon Le Quotidien, ‘’Mimi, ancienne Première ministre, apprécie, à sa valeur, les 100 jours du nouveau régime en saluant les actes posés par celui-ci durant cette période. Elle s’en est prise à la +nouvelle opposition+ qui, selon elle, est dans la +désinformation+ et dont le +programme+ est de travailler pour faire +sauter+ le duo Diomaye-Sonko’’.
Le même journal constate qu’après 100 jours au pouvoir, ‘’le régime Diomaye-Sonko devra encore faire face à une opposition incarnée par Bougane Guèye et Thierno Bocoum, qui occupent un champ de ruines. Car, les autres forces politiques, désabusées par les résultats du 24 mars, ont du mal à se réveiller de ce traumatisme pour reprendre la marche vers le sommet’’.
WalfQuotidien aussi fait le même constant, relevant que ‘’depuis l’élection de Bassirou Diomaye Faye, on constate une nouvelle émergence de leaders comme Thierno Bocoum, Bougane Guèye Dany. A l’image de l’APR, ils occupent le devant de la scène critiquant à tout va le régime. Ils font ainsi de l’ombre aux leaders d’envergure, à savoir Idrissa Seck, Malick Gakou, Khalifa Sall, Déthié Fall, etc. Ces derniers, à l’exception des communiqués de remerciements au lendemain de la présidentielle, brillent par leur silence de cimetière’’.
Le Soleil met en exergue le programme national de mobilisation des jeunes dans les activités agricoles et signale que 24 fermes ont été choisies. ‘’Le Sénégal a expérimenté il y a quelques années les +Vacances citoyennes+ pour mobiliser la jeunesse pendant les vacances scolaires, fouetter sa citoyenneté et lui faire joindre l’utile à l’agréable’’, rappelle le journal.
‘’Cette année, note la publication, le gouvernement lance le Programme national de mobilisation des jeunes et de leurs groupements dans les activités agricoles, de lutte contre l’émigration irrégulière et de la dégradation de l’environnement. La nouveauté est que le programme sera matérialisé par des séjours dans les fermes de l’Anida, de l’Oncav, de l’Anpej, du Prodac, des Scouts du Sénégal et dans des entreprises d’agrobusiness. Agriculture donc, mais aussi citoyenneté avec plusieurs camps d’utilité publique’’.
LES RECETTES FISCALES EN HAUSSE
Comparées au premier trimestre 2023, les ressources du budget général ont évolué à la hausse de «13,94 milliards FCFA» en valeur absolue
Les services de l’administration fiscale ont été plus performants au premier trimestre 2024, comparativement à la même période en 2023, renseigne le Rapport trimestriel d’exécution budgétaire du premier trimestre 2024. Selon ledit document financier, les recettes ont connu une hausse de 1,77%. Et ce, en raison de bonne collecte des services du recouvrement.
Comparées au premier trimestre 2023, les ressources du budget général ont évolué à la hausse de «13,94 milliards FCFA» en valeur absolue, soit 1,77% en valeur relative. Cette hausse est imputable aux «ressources internes (+17,10 milliards FCFA», soit +2,3%) grâce au bon niveau de recouvrement des recettes fiscales (+28,8 milliards FCFA, soit 4,0%), notamment des impôts directs et indirects qui ont respectivement augmenté de 0,76 milliard FCFA (soit 0,3%) et 22,17 milliards FCFA (soit 5,3%), par rapport à l’année précédente.
Cette performance en recettes internes s’expliquerait par le changement de régime, avec les nouvelles autorités qui misent sur l’Impôts sur les sociétés (Is). Car, convaincues que si tous les imposables s’acquittent régulièrement de leur impôt, elles arriveront à mettre en œuvre le projet. les credits de la lfi 2024 en hausse de 57 milliards.
Les crédits du budget général ouverts par la Loi de finances initiale (Lfi) 2024, pour un montant de 5533,90 milliards FCFA, ont été revus à la hausse de 56,73 milliards FCFA pour se chiffrer à 5590,64 milliards FCFA au 31 mars 2024. Cette hausse est due aux reports de crédits d’investissement financés sur ressources internes (56,73 milliards FCFA) effectués en début d’année. Les dépenses exécutées du budget général s’élèvent à 1358,71 milliards FCFA, représentant 24,30% par rapport aux crédits ouverts, au 31 mars 2024. Dans le détail, les taux d’exécution sont ainsi établies : 27,80% pour les dépenses ordinaires, soit 1027,94 milliards FCFA et 17,47% pour les dépenses en capital, soit 330,78 milliards FCFA.
L’exécution des dépenses du budget général est répartie comme suit : les charges financières de la dette publique pour 181,67 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 31,42% ; les dépenses de personnel pour 353,49 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 24,51% ; les dépenses d’acquisitions de biens et services pour 90,03 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 21,33% ; les dépenses de transferts courants pour 402,74 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 32,10% ; les dépenses d’investissement exécutées par l’Etat pour 20,64 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 5,93% ; les dépenses de transferts en capital pour 152,88 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 18,13% et les dépenses en capital sur ressources externes pour 157, 26 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 22,41%.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 18 JUILLET 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Révélation Quotidien, Le Quotidien, L'As, Le Soleil, Bes Bi le jour, Yoor-Yoor bin, Stades, Libération, L'Observateur