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20 novembre 2024
SAINT LOUIS EN COURROUX
Les pêcheurs artisanaux de la Langue de Barbarie demandent une nouvelle étude d’impact environnemental sur le projet gazier Grand Tortue Ahmeyim entre la Mauritanie et le Sénégal.
Saint-Louis, 19 juil (APS) – Les pêcheurs artisanaux de la Langue de Barbarie demandent une nouvelle étude d’impact environnemental sur le projet gazier Grand Tortue Ahmeyim entre la Mauritanie et le Sénégal.
Ils ont exprimé cette demande, jeudi, lors d’un un sit-in organisé à Saint-Louis. Une manifestation au cours de laquelle ils ont arboré des brassards rouges pour manifester leur mécontentement face à ce projet développé par les compagnies BP et Kosmos.
Le Secrétaire général de l’Association des pêcheurs artisanaux à la ligne de Saint-Louis (APALSL), Mame Moussé Ndiaye, a alerté sur la situation que vivent les pêcheurs de cette partie de la ville tricentenaire, assimilant cette situation à une ”catastrophe écologique”.
‘’Nous venons la énième fois pour alerter l’opinion nationale et internationale sur cette catastrophe écologique et économique que vit la population de la Langue de Barbarie (…)’’, a-t-il lancé, dénonçant la mort ‘’à grand feu’’ de la pêche.
Dans leur mémorandum, les pêcheurs artisanaux ont réclamé ‘’une nouvelle étude d’impact environnemental par un cabinet indépendant et neutre’’.
‘’Ce qui nous réunit aujourd’hui ici, c’est un sentiment de désarroi, un sentiment d’injustice sociale par rapport à d’honnêtes gens. Vous savez tous ce que la pêche représente au niveau du Sénégal, surtout ici à Saint-Louis”, a déclaré Mamadou Sarr, président de la commission environnement de l’Association des pêcheurs artisanaux à la ligne de Saint-Louis (APALSL).
Selon lui, l’exploitation du gaz va avoir un impact sur l’activité de pêche.
‘’Vous savez pertinemment que l’exploitation du gaz ici à Saint-Louis a un impact réel sur l’activité de la pêche. Elle a un impact sur nos vies. Nous sommes des pêcheurs, notre seule source de revenus, c’est la mer, notre seule source de revenus c’est le poisson’’, a-t-il insisté.
Il a dénoncé à son tour ”une catastrophe écologique” et demandé ainsi une compensation pour les pêcheurs.
BIDEN A L'ISOLEMENT
Le contraste est frappant. Pendant que son rival Donald Trump, radieux, est soir après soir acclamé à la convention républicaine, Joe Biden, atteint du Covid, se voit contraint jeudi de s'isoler et donc de mettre sur pause une campagne ...
Le contraste est frappant. Pendant que son rival Donald Trump, radieux, est soir après soir acclamé à la convention républicaine, Joe Biden, atteint du Covid, se voit contraint jeudi de s'isoler et donc de mettre sur pause une campagne déjà fortement sous pression.
Le virus n'est que le dernier en date à venir bouleverser les plans du démocrate de 81 ans, en convalescence en bord de mer dans sa résidence privée du Delaware, dans l'est des Etats-Unis.
Depuis qu'il a offert un spectacle calamiteux fin juin lors de son débat avec M. Trump, au cours duquel il a souvent peiné à articuler sa pensée, la petite musique est lancinante: Joe Biden peut-il toujours être candidat le 5 novembre?
Le tumulte au sein du Parti démocrate est de plus en plus audible, malgré les tentatives publiques d'afficher un front uni et les dénégations de la Maison Blanche.
Selon les médias américains, les leaders démocrates au Congrès, Chuck Schumer et Hakeem Jeffries, ont tous deux dit au président lors de rencontres séparées que sa candidature pourrait mettre en péril les chances du parti en novembre.
Quant à la très influente Nancy Pelosi, ancienne présidente de la Chambre des représentants, elle a d'après CNN affirmé à M. Biden qu'il ne pouvait pas gagner selon les sondages, et qu'il risquait de faire perdre la Chambre aux démocrates.
Et plusieurs démocrates de haut rang ont dit sous couvert de l'anonymat au média Axios qu'ils pensaient que les pressions croissantes allaient convaincre M. Biden de prendre la décision de se retirer dès ce week-end.
- "Dans la course" -
Déjà mercredi, l'élu de Californie Adam Schiff avait exhorté M. Biden à "passer le flambeau", devenant l'élu le plus haut placé à faire publiquement cette demande.
Une vingtaine d'élus de la Chambre et un sénateur ont jusqu'ici pressé Joe Biden de jeter l'éponge.
L'équipe de campagne du président-candidat s'efforce de son côté de fermer la porte aux spéculations. "Il reste dans la course", a assuré à la presse Quentin Fulks, un responsable de l'équipe.
"Notre équipe n'envisage aucun scénario selon lequel le président Biden ne serait pas en tête du ticket - il est et sera le candidat démocrate", a-t-il insisté.
M. Biden lui-même a dit se sentir "bien" après avoir été testé positif au Covid.
"Je vais m'isoler pendant ma convalescence et, pendant ce temps, je continuerai à travailler pour le peuple américain", a-t-il écrit mercredi soir sur X.
Donald Trump, 78 ans, doit se délecter des déboires des démocrates. Le républicain reste entouré de l'aura du miraculé après avoir survécu à une tentative d'assassinat le 13 juillet.
Affichant sa mainmise sur le Parti républicain, il doit formellement accepter jeudi soir d'être le candidat de la droite à la présidentielle, lors d'une fête grandiose pendant laquelle seront lâchés des dizaines de milliers de ballons aux couleurs du drapeau américain.
Et bien qu'il soit assailli par des affaires judiciaires, il a récemment engrangé deux énormes victoires: des poursuites fédérales le visant en Floride ont été annulées, et la Cour suprême a reconnu une large immunité pénale au président des Etats-Unis, ce qui risque de compromettre une partie des procédures visant M. Trump.
JO 2024, LE VILLAGE OLYMPIQUE OUVERT AUX ATHLETES
Le village olympique a officiellement ouvert ses portes aux athlètes, ce jeudi matin, au nord de la capitale française, à quelques jours du début des Jeux olympiques Paris 2024( 26 juillet au 11 aout ), a-t-on appris des organisateurs.
Dakar, 18 juil(APS) – Le village olympique a officiellement ouvert ses portes aux athlètes, ce jeudi matin, au nord de la capitale française, à quelques jours du début des Jeux olympiques Paris 2024( 26 juillet au 11 aout ), a-t-on appris des organisateurs.
Le village olympique est réparti sur trois communes : Saint-Denis, Saint-Ouen-Sur-Seine et l’Île-Saint-Denis.
Les premiers athlètes sont attendus au village olympique dans la journée, signalent les organisateurs. Il va accueillir 14 500 athlètes et leur staff pendant les Jeux Olympiques, et 9 000 athlètes et leur staff pendant les Jeux paralympiques.
Jusqu’à 60 000 repas seront servis par jour, et une polyclinique sera à disposition des athlètes 7 jours sur 7, et 24h sur 24.
Le Village olympique et paralympique a été inauguré le 29 février 2024.
Onze athlètes vont représenter le Sénégal aux Jeux olympiques Paris 2024. Ils viennent de sept disciplines sportives : athlétisme, judo, natation, canoë kayak, taekwondo, escrime, tennis de table.
Le Sénégal avait été représenté aux Jeux olympiques de Tokyo 2020 par 10 athlètes. Prévue en 2020, la compétition s’était tenue finalement du 24 août au 5 septembre 2021 en raison de la pandémie de Covid-19. A Paris, le Sénégal ne sera représenté dans aucun sport collectif comme à Tokyo.
L’athlétisme est la discipline qui compte le plus de représentants avec trois athlètes qualifiés. Il s’agit de Louis Francois Mendy (110 m haies), Cheikh Tidiane Sarr (400 m) et Saly Sar (triple saut).
Le canoë kayak et la natation vont aligner chacun deux athlètes. Les autres disciplines seront représentées chacune par un seul athlète.
Depuis le début de sa participation aux Jeux olympiques, le Sénégal n’a décroché qu’une seule médaille, grâce à Amadou Dia Ba qui avait remporté l’argent aux 400 m haies en 1988, à Séoul.
Baadoolo - 100 000 délogements
Sénégalais moo beugg lou yomb ! Oubbi keur jambour deukk tia. Sans papiers, sans un sou. Parce que louyaas dafa seer. C’est difficile nak. Mais il faut prendre ce fait insolite de l’autre bout aussi. On a tout baissé sauf le loyer. Il faut une baisse de la baisse. Le régime a du boulot avec ces têtes qui n’ont la tête que pour une villa. Une distribution équitable serait aussi de rendre plus accessible le foncier. Mais les promoteurs ont foutu ces terres en l’air. Un rêve de 100 000 logements finit en 100 000 délogements.
Dr Cheikh Gueye du Cudis sur l’annonce d’un ministère du Culte : «C’est une forme de décolonisation de la gouvernance du religieux»
Le Premier ministre, qui recevait une délégation de Tivaouane pour les travaux de la Grande mosquée, a annoncé la création prochaine d’un ministère chargé du Culte. Une idée que le secrétaire général du Cadre unitaire de l’islam au Sénégal (Cudis) approuve. «C’est une demande que nous formulons depuis très longtemps. Et nous avons été rejoints par Ousmane Sonko. Déjà en 2017, la première conférence que j’ai faite avec lui à Touba concernait aussi cet aspect-là. Il s’était engagé, le jour où il arriverait au pouvoir, à créer un ministère complètement dédie à la gouvernance du religieux au Sénégal», a dit Dr Cheikh Gueye, hier, sur iRadio. Il ajoute que c’est «une forme de décolonisation» de la gouvernance du religieux à partir du ministère de l’Intérieur. Mieux, M. Guèye estime que ce serait «quelque chose également qui répondrait à une demande très forte de leur électorat qui est aussi très religieux»
Accident à Dahra Djolof Une charrette tue un talibé de 12 ans
Un enfant âgé de 12 ans, un talibé, a perdu la vie, ce jeudi, dans un accident de charrette survenu dans la commune de Dahra Djolof, a appris l’Aps du commandant du Centre de secours des Sapeurs-pompiers de Dahra Djolof, Habib Faye. «Le cheval attelé à la charrette aurait été pris de panique, provoquant la sortie de route et le renversement de la charrette sur l’enfant, qui a malheureusement succombé sur le coup», a-t-il ajouté. Des éléments de la brigade de gendarmerie ont été dépêchés sur place pour déterminer les circonstances exactes du drame. Le corps sans vie de l’enfant a été acheminé à la morgue du centre de santé de la ville de Dahra par les sapeurs-pompiers.
Découverte de gaz offshore au Sénégal : Une étude émet des réserves sur la transition énergétique
Le Sénégal sourit pour ses découvertes de gaz offshore. Mais des spécialistes émettent des réserves sur les conséquences climatiques. Des études menées au Sénégal et au Bangladesh, reprises par l’Aps, relèvent que c’est «un obstacle» à la stratégie de transition énergétique du Sénégal. Or, souligne le rapport, le Sénégal a pris déjà des mesures importantes pour abandonner rapidement le fioul lourd (Hfo). Le document est intitulé «Fin de partie pour les gaz fossiles : comment aligner le financement de la Banque mondiale à l’appui des politiques de développement avec les principes de l’Accord de Paris ?» a été publié en juin 2024, par Recourse, Action Solidaire International (Sénégal), Don’t Gas Africa et Big Shift Global. Il estime que dans le contexte actuel, «le soutien de la Banque mondiale au Sénégal pour une transition complète, rentable et propre vers des énergies entièrement renouvelables, est plus important que jamais»
Bac 2024 Les résultats en deçà des attentes de Abdourahmane Diouf
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation avait placé la barre haut pour le baccalauréat 2024. Cependant, selon les chiffres provisoires publiés par l’Office du Bac, seuls 75 462 candidats sur 159 499 inscrits ont été déclarés admis. Ce qui correspond à un taux de réussite de 48,71%. Dr Abdourahmane Diouf avait espéré atteindre entre 80 000 et 90 000 admis, visant ainsi un taux de réussite autour de 52%. Malheureusement, malgré une augmentation notable du nombre de mentions et une performance remarquable chez les filles, les objectifs n’ont pas été atteints.
Visite de travail Le Général Martin Faye à l’Etat-major des sapeurs-pompiers
Le nouveau Haut commandant de la gendarmerie nationale et directeur de la Justice militaire poursuit ses visites de travail. Le Général de division Martin Faye était, le mardi 16 juillet 2024, à l’Etat-major de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers sis à la caserne Malick Sy, a appris Seneweb du lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Divcom.
KAFFRINE SOUS L'EAU
Diamaguène Centre et Kaffrine 2, deux quartiers de la ville de Kaffrine (centre), sont inondés à la suite de fortes pluies survenues dans la nuit de mercredi à jeudi.
Diamaguène Centre et Kaffrine 2, deux quartiers de la ville de Kaffrine (centre), sont inondés à la suite de fortes pluies survenues dans la nuit de mercredi à jeudi.
À Diamaguène Centre, le niveau des eaux est tellement élevé dans certaines rues que des enfants s’adonnent à la nage.
Certaines ruelles sont inaccessibles. La cour d’une école du quartier est envahie par les eaux.
Un père de famille, qui a requis l’anonymat, s’inquiète des inondations survenues dès le début de l’hivernage.
‘’Nous lançons un appel au secours aux autorités territoriales et au ministre de l’Assainissement, pour qu’une solution définitive soit trouvée à cette situation que nous vivons chaque année’’, lance-t-il.
À cause des fortes pluies de la nuit dernière, le bassin de Kaffrine 2 a débordé et se déverse dans les maisons du quartier, ce qui oblige des mécaniciens parmi ses riverains à suspendre leurs activités.
Plusieurs places publiques de Kaffrine sont devenues inaccessibles. C’est le cas de celle située en face de la sphère administrative régionale.
Certaines routes de la ville sont impraticables à cause des eaux de pluie. Les sapeurs-pompiers se sont mobilisés pour évacuer les eaux pluviales.
KACCOOR BI ENCORE ALITÉ !
Décidément, on va finir par se résoudre à lui chercher une deuxième femme ou ñaarel, genre une toute jeune liane, pour s’occuper de lui. Car, ces temps-ci, Kaccor Bi tombe très souvent malade ! Déjà, il y a quelques mois, il nous avait privés de sa succulente chronique pendant plusieurs jours et voilà qu’il nous refait le même coup au prétexte qu’une méchante grippe l’a terrassé ! Mais ne vous en faites pas, on connaît le remède efficace pour prendre soin de son vieux corps malade… Prompt rétablissement, Kaccoor Bi !
GENERAL THIENDELLA FALL (DGA) MISSION ACCOMPLIE !
Parmi les nominations faites hier en Conseil des ministres, on retiendra celle du magistrat Birame Sène comme nouveau Directeur général des Elections (Dga) en remplacement du général de police Tanor Thiendella Fall. Les hommes passent, les institutions demeurent ! Car chaque changement de régime entraîne ce qu’on appelle un « spoil system » qui voit le nouveau pouvoir nommer des hommes et femmes de confiance aux principaux postes de responsabilités dans l’appareil d’Etat de manière générale. C’est la règle de la démocratie… C’est pourquoi, nous, au « Témoin », ne considérons pas le départ du général de police Tanor Thiendella Fall comme un limogeage, encore moins une sanction, mais plutôt une fin de mission. Celle d’un brillant serviteur de l’Etat qui a organisé de multiples élections libres et transparentes dans notre pays. C’était une référence dans ce domaine en Afrique et, plus largement, dans le monde francophone. Car, depuis 2002, le célèbre produit de la Dic (Division des investigations criminelles) qu’est le général de police Thiendella Fall a organisé toutes les élections présidentielles, législatives, référendaires et locales du Sénégal. A part une parenthèse comme expert électoral de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Donc après 22 ans de bons et loyaux servis rendus à la démocratie, le grand commis de l’Etat Tanor Thiendella Fall, que nous saluons avec déférence au passage, part avec le sentiment du devoir accompli. Respect, mon général !
AL KHAYRI
Quand notre sympathique confrère Mamadou Koumé marie son fils, c’est toute la presse sportive, en particulier, dont il est un pilier qui se retrouve. De fait hier, à la mosquée de Ouest-Foire, les journalistes sportifs, toutes générations confondues, étaient présents en grand nombre pour marquer leur amitié avec l’ancien président de l’Anps (Association nationale de la Presse sportive) à commencer par l’actuel président, Abdoulaye Thiam. Il y avait aussi des journalistes qui ont fait les beaux jours des pages « Sport» du quotidien national « Le Soleil », de l’hebdomadaire Zone 2 et aussi des confrères de l’APS (Agence de Presse sénégalaise) dont Koumé a été le directeur général. Sans compter l’ancien ministre des Sports Mbagnick Ndiaye. Un Président français (Jacques Chirac il nous semble) disait d’Alain Juppé (ancien Pm) qu’il était « le meilleur d’entre nous ». Eh bien, la même chose peut être dite du très sympathique Koumé ! Youssou Koumé et Anta Basse Dial (le père de la mariée était un directeur à l’ARTP), les deux tourtereaux qui unissaient leur destin pour la vie, vivent tous les deux au Canada où se trouve d’ailleurs actuellement Mamadou Koumé. Heureux ménage aux nouveaux mariés !
DECES DE CHARLES FAYE LE HAUT CONSEIL DU DIALOGUE SOCIAL ENDEUILLÉ
Le Haut Conseil du dialogue social (HCDS) est endeuillé par le décès hier du Conseiller Charles Faye. Ce dernier était le 1er vice-président du HCDS au titre des employeurs. Le défunt était l’administrateur du Conseil national du Patronat à l’IPRESS et à la Caisse de sécurité sociale (CSS). La levée du corps est prévue ce vendredi au CTO suivie de l’enterrement au cimetière de Yoff. La Présidente du HCDS est très touchée par la perte d’un des membres de son institution. « C’est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès de Monsieur Charles Faye, vice-président Employeurs du HCDS. Eminent membre du Conseil national du patronat, je l’ai connu en 2007. Il a été de tous les combats et surtout un précurseur de la promotion du dialogue social au Sénégal et dans la sous-région. Nous perdons, après feu Mademba Sock il y a quelques semaines, un éminent acteur du monde du travail. Je l’ai vu pour la dernière fois le 1er juillet 2024. Je rends grâce à Dieu. Qu’il repose en paix » souligne la présidente Innocence Ntap Ndiaye
ACCIDENT AU CIMETIERE DE YOFFUN VÉHICULE S’ENCASTRE DANS LES TOMBES
Mardi 16 juillet 2024 marquant la « Tamkharite », un accident à la fois inédit, surréaliste et étrange s’est produit au cimetière musulman de Yoff. Peu avant 16 heures, un véhicule 4x4 roulant à vive allure a violemment percuté une voiture L200 avant d’aller écraser plusieurs tombes. Pire, a constaté un reporter du « Témoin » (voir photo), le véhicule fou est allé tout droit s’encastrer dans un mausolée. A l’intérieur même du cimetière ! Aussitôt après l’accident, les éléments de la brigade de gendarmerie de la Foire se sont déployés sur les lieux pour y constater les dégâts. Que s’est-il réellement passé jusqu’à ce que deux véhicules se heurtent très violement dans un cimetière ? Et jusqu’à ce que des morts soient pourchassés par des chauffards jusque dans leur dernière demeure ? Seule les enquêteurs de la gendarmerie peuvent répondre à ces questions. Pour « Le Témoin », aucun mobile (effets émotionnels, mystiques, d’indiscipline etc.) ne saurait être valable pour expliquer cet accident dans un lieu sacré où mêmes les corbillards roulent à …10 km/h.
REGLEMENT INTERIEUR L’ASSEMBLÉE NATIONALE EN COMMUNION POUR REMETTRE DE L’ORDRE
Sous peu, tout devrait rentrer à l’ordre à l’Assemblée nationale qui va disposer d’un Règlement intérieur mis aux normes. Ce mardi, les présidents de groupes parlementaires se sont réunis pour mettre en place un groupe de travail présidé par le président de la Commission des Lois, le député Moussa Diakhaté. Un groupe de travail où seront représentés les différents groupes parlementaires, les députés non-inscrits et l’administration. Il devrait en principe se réunir en début de semaine prochaine pour 2 à 3 jours de travail afin de faire le toilettage du Règlement intérieur. Seulement selon notre source, deux approches de travail sont avancées. La première, c’est de préconiser tout simplement de réintégrer les dispositifs concernant le Premier ministre dans le Règlement intérieur. La seconde, c’est d’aller à un toilettage en profondeur qui prenne en charge les enseignements des blocages notés et surtout sur les interprétations du Règlement intérieur pour éviter les situations vécues lors de cette législature. Mais certains pensent que la deuxième approche, c’est surtout une manière de travailler pour la prochaine législature surtout que l’actuelle pourrait faire l’objet d’une dissolution à partir de septembre prochain. Tout pourrait s’accélérer à partir de mercredi si le groupe de travail dépose ses rapports. Le bureau de l’Assemblée nationale va se réunir pour demander l’ouverture d’une session extraordinaire permettant d’examiner en plénière pour le Règlement intérieur toiletté. Une fois la session extraordinaire clôturée, la proposition de loi sera déposée sur la table du président de la République pour promulgation. Après que tout ce processus sera bouclé, une autre session extraordinaire sera ouverte pour permettre au Premier ministre de faire sa Déclaration de Politique générale, mais aussi à l’Assemblée nationale de pouvoir recevoir le projet de loi de finances rectificative.
ASSAINISSEMENT DE RUFISQUE LE DÉPUTÉ-MAIRE DR OUMAR CISSÉ LANCE UN PALM DE PLUS DE 3 MILLIARDS DE FRS
Rufisque s’est dotée à partir de ce jeudi 18 juillet d’un Plan d’assainissement liquide municipal (PALM) d’un montant de 3 milliards 300 millions de frs. Le PALM, initié et conçu par l’équipe municipale de Rufisque, sera lancé par le député maire Dr Oumar Cissé. Il est articulé autour de 3 composantes notamment des aménagements et infrastructures communautaires de collecte et d’évacuation des eaux usées, des aménagements et infrastructures secondaires et tertiaires de drainage d’eaux pluviales et une composante 3 articulée sur le plaidoyer, la communication et formation. Rufisque à la démographie galopante (plus de 500.000 habitants) et à l’urbanisation composée de quartiers irréguliers anciens et nouveaux ne peut plus faire face aux problématiques des eaux usées et pluviales. Les infrastructures existantes d’assainissement sont nettement insuffisantes, les inondations récurrentes, les canaux à ciel ouvert constamment envahis par le sable, les herbes et les déchets solides servent de zones de rejet aux réseaux d’égout communautaires. Le PALM a fait l’objet d’une présentation officielle par le député-maire, un ingénieur polytechnicien, le 29 juin dernier pour une appropriation du conseil municipal, des populations, de la tutelle étatique et des partenaires de la mairie.
MAME GOR NGOM, NOUVEAU PATRON DU BUREAU DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION DU GOUVERNEMENT
Le journaliste Mame Gor Ngom a été nommé, jeudi, en Conseil des ministres, Directeur général du Bureau de l’Information et de la Communication du gouvernement (BIC-GOUV), a-t-on appris de source officielle.
Dakar, 19 juil (APS) – Le journaliste Mame Gor Ngom a été nommé, jeudi, en Conseil des ministres, Directeur général du Bureau de l’Information et de la Communication du gouvernement (BIC-GOUV), a-t-on appris de source officielle.
‘’Mame Gor Ngom, titulaire d’une maîtrise en communication, est nommé Directeur général du Bureau de l’Information et de la Communication du gouvernement (BIC-GOUV)’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Mame Gor Ngom, diplômé en Lettres et en Sciences politiques à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis (Ugb), est un journaliste formé au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar (Ucad, Option télévision, 33 ème promotion).
Il a été tour à tour rédacteur en chef des quotidiens sénégalais Le Matin, La Tribune, directeur de publication du quotidien La Cloche et rédacteur en chef adjoint d’Africa Check, la plateforme de factcheking (vérification des faits). Il est fondateur du site sensite.sn.
Mame Gor Ngom est reconnu pour ses analyses pointues de l’actualité et sa connaissance de l’environnement des médias.
Il est l’auteur de ‘’Billets de salon’’ et ‘’Billet de départ’’.
par Amadou Diaw
DE LA NÉCESSAIRE MOBILITÉ, CIRCULER EST UN DROIT HUMAIN
EXCLUSIF SENEPLUS - Que d’obstacles vécus par les migrants. À travers chaque pas coûteux, chaque navigation périlleuse, les jeunes d'Afrique expriment leur désir de vivre. Honte à nous. Oui, nous sommes tous responsables
Guet Ndar. Quartier traditionnel de Saint-Louis. Les pirogues colorées portent des étendards de divers pays. Ce soir, elles descendront le long du fleuve avant d’affronter la barre. Quelques sages, sous des abris de fortune, observent le temps passer. Des jeunes, enfants insouciants, adolescents à la peau brûlée par ce mélange de sel et de soleil, des moins jeunes dans l’attente du prochain départ, envahissent les ruelles. Les demeures sur cette petite bande de terre attendent d’être rongées par les vagues de l’océan Atlantique.
Là, le murmure solennel d'un enfant du village des pêcheurs, l'écho de sa voix assurée résonne encore à mes oreilles : « Rien, absolument rien, ne saurait contenir l'écume des départs juvéniles. Nous nous en irons, toujours plus nombreux, portés par le regard de notre mère démunie, portés par les pleurs de nos sœurs. »
Telle une invitation à revenir à la réalité, un véritable coup de semonce, cette déclaration a métamorphosé ma perception du phénomène. Il me fallait accepter, me résigner, mieux encore, agir, inviter les décideurs, dirigeants de nos pays, ministres, diplomates et émissaires, à renoncer à promettre un arrêt de l'hémorragie. Mission impossible !
Oui, ces jeunes partiront. Ils partiront encore nombreux. Ils partiront encore plus loin.
Hier, ils étaient des dizaines, dans les cales de l’Ancerville. Ce navire mythique qui assurait la ligne de Dakar à Marseille, est à quai à Shekou, en Chine, Transformé en important centre de loisirs. Lui, il a eu droit à une autre vie.
Aujourd’hui, les pirogues géantes de Guet Ndar, de Mbour, vont vers les Canaries. Grandes et Petites. Aujourd’hui, des camions mènent cette jeunesse dans les prisons de Libye, puis dans le ventre des mers. Et Demain ?
Honte à nous. Oui, nous sommes tous responsables. Méditons.
Les yeux fermés. Expiration. Ouvrons les yeux. À travers les tumultes de l'histoire, des générations ont affronté les épreuves les plus ardues. Des arabes, puis des européens, puis des maures, en quête de richesses et de convictions, se sont aventurés au-delà des mers, des déserts pour « découvrir » les contrées lointaines : l'Afrique, l'Amérique et l'Asie. Les trois M (Militaires, Missionnaires et Marchands) à l'appétit insatiable, tous sont partis pour des voyages audacieux, des rencontres avec l'inconnu.
C’était hier. Sommes nous amnésiques ? Il n’y a pas si longtemps, pourtant. Ils ont détruit. Ils ont brûlé les villages. Ils ont effacé. Ils ont déchiré, et le Serment du Chasseur(1222) et la Charte de Kouroukan Fouga (1236). Ils ont déstructuré. Ils ont remplacé. Un Grand remplacement. Ils ont « civilisé ».
Quelques siècles après, la soif de découverte, l'insatiable besoin de réalisation poussent encore l'homme à traverser des déserts brûlants, des océans infinis et des mers déchaînées. La mobilité, intrinsèque à notre essence, transcende les frontières physiques pour atteindre l'ailleurs. Acceptons cela. Notre destin est forgé par un incessant désir de se connecter aux mondes lointains.
Repensons donc le statut des nouveaux citoyens. Les Citoyens du monde.
Que d’obstacles vécus par les migrants. À travers chaque pas coûteux, chaque nuit passée dans les prisons du Maghreb, chaque être violé, chaque navigation périlleuse, chaque embarcation avalée par la Méditerranée, les jeunes d'Afrique expriment leur désir de vivre et tendent cette main de l'espoir à l'humanité, qui trop souvent feint de ne pas la voir. Ouvrons nos yeux. Ouvrons nos bras.
Achille Mbembe nous interpelle. Il fait écho : « La circulation des hommes exige des politiques d'hospitalité, d'ouverture et l'invention de nouvelles formes de citoyenneté. »
Oui, mettons en œuvre de nouvelles formes de citoyenneté. Ouvrons nos bras. Redevenons humains. Et pensons plus aux ponts à installer qu’aux murs à construire. Et surtout, ré-enchantons le Monde.
Du rêve? Peut-être.
Mais, crions le, haut et fort, en espagnol et en sérere, en italien et en amharique, en anglais, en Kinyarwanda : « Circuler est un droit humain fondamental, n’en faisons pas une aventure mortifère. Être de quelque part, c’est avoir la possibilité de partir et d’y revenir »
CONFLIT DU M23 EN RDC, LA TRÊVE HUMANITAIRE PROLONGÉE DE 15 JOURS
Cette prolongation "sera en vigueur jusqu'à 23h59, heure locale, le 3 août" et engage les belligérants "à faire taire leurs armes et à fournir au personnel humanitaire un accès sans entrave aux populations vulnérables".
Les fronts du conflit entre la rébellion du M23 et les forces gouvernementales dans l'est de la République démocratique du Congo étaient relativement calmes jeudi, au lendemain de l'annonce par Washington de 15 jours supplémentaires de "trêve humanitaire", ont indiqué des sources locales.
"Un calme précaire est observé", a déclaré le lieutenant Reagan Mbuyi, porte-parole de l'armée sur le front nord du conflit en cours depuis deux ans et demi dans la province du Nord-Kivu. Vers le front sud, quelques tirs ont été signalés dans le territoire de Masisi par des habitants interrogés par l'AFP, mais pas de combats entre les deux camps.
Les Etats-Unis ont annoncé mercredi une "prolongation de 15 jours de la trêve humanitaire". Cette prolongation "sera en vigueur jusqu'à 23h59, heure locale, le 3 août" et engage les belligérants "à faire taire leurs armes et à fournir au personnel humanitaire un accès sans entrave aux populations vulnérables", précise un communiqué du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche.
Deux premières semaines de "trêve humanitaire" avaient été annoncées le 5 juillet par la Maison Blanche. Depuis lors, les combats ont diminué d'intensité mais la trêve n'a pas été respectée dans certains secteurs. Quatre jeunes civils, dont deux enfants, ont notamment été tués le 15 juillet dans un bombardement à Bweremana, localité du Masisi située à une quinzaine de kilomètres à l'ouest de Goma, la capitale provinciale.
"Bien que les parties au conflit aient largement respecté la trêve, nous condamnons la perte de vies civiles à Bweremana", indique le communiqué américain. "Nous travaillerons avec le mécanisme de vérification ad hoc pour enquêter sur cette affaire et sur d'autres potentielles violations", ajoute le texte.
Depuis fin 2021, le M23 ("Mouvement du 23 mars"), appuyé par des unités de l'armée rwandaise, s'est emparé de vastes pans de territoire du Nord-Kivu.
Lors d'un briefing en ligne tenu mercredi, des ONG ont alerté sur la situation humanitaire et sécuritaire catastrophique dans la région, en appelant à une cessation durable des hostilités. Certaines ont noté que les affrontements avaient diminué depuis le 5 juillet mais se sont inquiétées de la suite. "Toutes les parties sont en train de se préparer à reprendre la guerre", avait relevé Patrick Kikandi, président du Congo Peace Network.
"Nos militaires sur le terrain se réorganisent. Nous recevons des renforts en provenance d'autres provinces", a indiqué le lieutenant Mbuyi à l'AFP.
Selon une autre source sécuritaire dans la région, des commandants de l'armée sont réunis à Kinshasa pour planifier une contre-attaque afin de reprendre les zones occupées par le M23 et l'armée rwandaise.