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20 novembre 2024
ÉMIGRATION, AÏDA MBODJ INVITE LES PÊCHEURS À RESTER AU SÉNÉGAL
La déléguée générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes prenait part à une cérémonie de remise de financements de la DER/FJ à des acteurs de la pêche.
La déléguée générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ), Aïssatou Mbodj, a exhorté vendredi les pêcheurs, les plus jeunes d’entre eux surtout, à ‘’rester au Sénégal’’ et à refuser de s’adonner à l’émigration irrégulière.
‘’Il faut rester au Sénégal pour réussir. Il ne sert à rien de prendre les pirogues pour sortir du pays’’, leur a recommandé Mme Mbodj en faisant allusion à l’émigration irrégulière.
Elle dit être convaincue qu’il suffit d’y croire pour bien gagner sa vie au Sénégal.
La déléguée générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes prenait part à une cérémonie de remise de financements de la DER/FJ à des acteurs de la pêche.
Les fonds sont destinés à l’achat de pirogues en fibre de verre, qui sont jugées plus sûres que d’autres pirogues en vogue au Sénégal.
Soixante-quatorze millions de francs CFA ont été distribués à 39 bénéficiaires des financements de la DER/FJ.
‘’La meilleure satisfaction que je peux avoir, c’est que les jeunes puissent rester au Sénégal’’, a insisté Aïssatou Mbodj.
Elle a promis de signer une convention avec le ministère de la Pêche, des Infrastructures maritimes et portuaires, dans le but d’aider les acteurs de la pêche.
La DER/FJ veut octroyer d’importants financements aux pêcheurs, pour les aider à disposer des équipements dont ils ont besoin, selon Mme Mbodj.
DÉCÈS DE TOUMANI DIABATÉ, ILLUSTRE JOUEUR DE KORA
Fils de Nama Koïta et de Sidiki Diabaté, nommé roi de la kora au FESPAC 1977 à Lagos, il a commencé à jouer de la kora à 5 ans, inspiré par son père et son grand-père Amadou Bansang.
Dakar, 19 juil (APS) – Le musicien malien Toumani Diabaté, illustre joueur de kora, est décédé, vendredi, à Bamako, à l’âge de 58 ans, “des suites d’une courte maladie”, a annoncé son fils Sidiki Diabaté.
“C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de notre père, Toumani Diabaté, survenu aujourd’hui à Bamako des suites d’une courte maladie”, a-t-il écrit dans un communiqué diffusé sur sa page Facebook.
‘’C’est Dieu qui donne la vie et qui donne la mort et c’est vers Lui que nous retournons. Mon confident, mon pilier, mon guide, mon meilleur ami, mon cher papa s’en est allé à jamais’’, a-t-il ajouté sur le même réseau social.
La nouvelle a aussitôt été relayée par des médias locaux, des célébrités du monde de la musique, ses compatriotes Oumou Sangaré, Bassékou Kouyaté et Mokobé, les Guinéens Kabiné et Sékouba Kandia Kouyaté, les Sénégalais Oumar Pène et Youssou Ndour, notamment.
Sidiki Diabaté a indiqué que le public sera informé “des détails concernant les obsèques”, le remerciant de sa “compréhension” et de son “soutien en ces moments difficiles”.
Né le 10 août 1965 à Bamako, Toumani Diabaté, considéré comme l’un des plus grands joueurs de kora du monde, est le fils de Sidiki Diabaté, star des années post-independences et membre de l’Ensemble instrumental du Mali, fondé à l’initiative du premier président du Mali, Modibo Keïta.
Fils de Nama Koïta et de Sidiki Diabaté, nommé roi de la kora au FESPAC 1977 à Lagos, il commence à jouer de la kora à 5 ans, inspiré par son père et son grand-père Amadou Bansang, lit-on de sa biographie. Toumani Diabaté, tout en restant fidèle à la ligne de la tradition mandingue de la kora, a su tracer sa voie en créant un pont entre son héritage familial et des sensibilités d’ailleurs.
Il a enregistré plusieurs albums, dont le premier en 1988, et reçu plusieurs décorations chez lui au Mali et à l’extérieur, des Grammy Awards notamment.
UN ESPOIR ÉCONOMIQUE À RELATIVISER
Si certains espèrent que les recettes pétrolières puissent aider à des transformations structurelles, d'autres facteurs tempèrent l'optimisme. Le Sénégal vise à exporter sa production vers l'Europe, qui cherche à se détourner des énergies fossiles
(SenePlus ) - La récente mise en service du site d'extraction pétrolière de Sangomar, au large des côtes sénégalaises, marque une nouvelle ère pour le pays selon les autorités. Cependant, les experts mettent en garde contre des attentes trop élevées concernant les retombées économiques de cette première exploitation pétrolière nationale.
"C'est une nouvelle ère pour notre pays", s'est réjoui récemment le patron de Petrosen, la société publique chargée de l'énergie au Sénégal, cité par DW Afrique. Une affirmation justifiée puisque Dakar ne produisait pas de pétrole jusqu'à présent. Cependant, la production du champ de Sangomar reste modeste avec un objectif de 100.000 barils par jour, bien loin des volumes extraits dans certains pays comme le Nigeria avec 1,2 million de barils quotidiens.
Face à ces niveaux de production, les experts appellent à tempérer les attentes en termes de retombées économiques. "Selon des données récentes du FMI, je pense que ces revenus devraient améliorer les perspectives économiques du Sénégal à court et moyen terme, mais leur contribution à l'ensemble de l'économie devrait rester relativement limitée", explique à DW Afrique Papa Daouda Diene, analyste pour un groupe de réflexion américain. "Ils parlent de moins de 5% du PIB total. Il est donc clair que ces ressources ne peuvent pas à elles seules transformer le Sénégal en Dubaï."
Si certains espèrent que les recettes pétrolières puissent aider à des transformations structurelles, d'autres facteurs tempèrent l'optimisme. Le Sénégal vise en effet à exporter la majorité de sa production vers l'Europe, qui cherche justement à se détourner des énergies fossiles. "L'âge d'or du gaz est terminé", confirme à DW Afrique Mats Marquardt du New Climate Institute basé en Allemagne. "L'analyse de rentabilité des exportations de combustibles fossiles doit être étudiée de près aujourd'hui."
Face à ces perspectives, de nombreux experts alertent sur les risques de miser essentiellement sur le pétrole. "Attention à ce que le Sénégal ne mise pas que sur ce secteur pour l'avenir", préviennent-ils auprès de DW Afrique. L'économiste Fadhel Kaboub va plus loin, estimant que Dakar "double les investissements dans des technologies obsolètes" au lieu de se tourner vers "l'industrialisation verte et la décarbonisation". Il plaide pour que l'Afrique exploite davantage son potentiel en énergies renouvelables.
Toutefois, dans l'immédiat, le Fonds monétaire international prévoit une croissance de plus de 8% en 2024 au Sénégal, portée en partie par le pétrole et le gaz selon DW Afrique.
LE TRAIN DE KHALIFA SALL À LA DÉRIVE
Taxawu Senegaal essuie un coup dur avec le départ du mouvement And Sopi Thiès. Cette décision représente un nouveau revers pour l'ancien maire, dont la Coalition "Khalifa Président" avait déjà subi une cuisante défaite à la présidentielle
La décision du mouvement Alternative citoyenne/And Sopi Thiès, dirigé par Ma Diakhaté Niang, de quitter la plateforme Taxawu Senegaal de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, accélère la descente aux enfers du leader de la Coalition «Khalifa Président», qui avait enregistré une cinglante débâcle à la dernière élection présidentielle.
Une occasion mise, cependant, à profit par le Comité directeur du mouvement And Sopi Thiès, pour rendre hommage, avec une profonde admiration et une gratitude immense, au leader de Taxawu Senegaal et de la Coalition «Khalifa Président». Le président du mouvement, Ma Diakhaté Niang, de remarquer que «la vision audacieuse de Khalifa Sall, pour un Sénégal plus juste et équitable, a non seulement galvanisé les énergies, mais a également pavé la voie à un dialogue inclusif. Il a su incarner les aspirations de notre Peuple et défendre avec courage les intérêts des plus vulnérables. Son leadership exemplaire a renforcé notre conviction en la possibilité d’un avenir meilleur, où chaque citoyen a sa place et où la dignité humaine est respectée».
«Bien que la dernière élection présidentielle n’ait pas abouti au résultat escompté, l’engagement, le dévouement et la vision du président Khalifa Sall ont laissé une empreinte indélébile sur notre Nation, sa campagne a été marquée par un discours de vérité, d’intégrité et de courage», reconnait And Sopi Thiès. Toutefois, le Comité directeur du mouvement d’informer ses concitoyens de «la décision prise par le mouvement de se retirer de Taxawu Senegaal». Et par la même occasion, de «la démission de son président, Ma Diakhaté Niang, de son poste de président de la Commission économie, finances et plan de la Cellule des cadres de Taxawu Senegaal».
Avec un profond sens des responsabilités et un engagement inébranlable, le mouvement And Sopi Thiès a réaffirmé sa volonté de «participer activement au débat démocratique de notre Nation. Une participation qui se veut constructive et respectueuse, guidée par la volonté de proposer des solutions concrètes aux défis que rencontre notre pays». Ma Diakhaté Niang et ses camarades disent croire fermement que «la démocratie est le pilier sur lequel repose le progrès de notre société». A ce titre, dans le cadre d’une nouvelle organisation, ils s’engagent à formuler des propositions réalistes et pragmatiques, conçues pour améliorer la vie de chaque citoyen sénégalais. «Les prochaines initiatives, indiquent-ils, seront le fruit de consultations approfondies, d’analyses rigoureuses et d’un dialogue ouvert avec toutes les parties prenantes pour constituer une véritable alternative à proposer à nos concitoyens.» Dans le cadre de cet engagement, le mouvement dit tenir à «respecter scrupuleusement les institutions de notre République, garantes de notre stabilité et de notre cohésion nationale».
Par ailleurs, «la défense des droits et des intérêts de nos concitoyens» restera au cœur de la mission du mouvement, qui a décidé de s’ériger en «protecteur des valeurs de liberté, d’égalité et de solidarité». Avec ses partenaires, il s’engagera à être «une voix forte et résolue contre toute forme d’injustice et à travailler sans relâche pour que chaque Sénégalais puisse vivre dans la dignité et le respect».
FRANCE, CE QUE L’ON SAIT DU SÉNÉGALAIS TUÉ PAR LA POLICE
Selon les informations fournies par Laurent Nunez, préfet de police de Paris, un homme de nationalité sénégalaise a été abattu par un agent de police après avoir grièvement blessé un autre policier avec un couteau.
Jeudi soir, aux environs de 19h15, un tragique incident s’est déroulé rue Vernet, près des Champs-Élysées, impliquant un sénégalais et les forces de l’ordre. Selon les informations fournies par Laurent Nunez, préfet de police de Paris, un homme de nationalité sénégalaise a été abattu par un agent de police après avoir grièvement blessé un autre policier avec un couteau. Tout a commencé dans une boutique Louis Vuitton, où un agent de sécurité privée a alerté les policiers de la direction de l’ordre public et de la circulation de la préfecture de police de la présence d’un homme armé d’un couteau. L’individu, âgé de 27 ans, s’est montré très résistant et a tenté de se rebeller avant de prendre la fuite. Les policiers, rapidement intervenus, l’ont appréhendé peu après.
Encerclé par les forces de l’ordre, le suspect a alors sorti un couteau et a attaqué un policier, le blessant grièvement. Toujours selon le préfet de police, un second policier, en situation de légitime défense, a ouvert le feu sur l’agresseur, qui est décédé des suites de ses blessures. Le policier blessé a été immédiatement transporté à l’hôpital. Bien que grièvement blessé, son pronostic vital n’est pas engagé.
Le parquet de Paris a confirmé les faits, précisant que le suspect était connu des services de police. L’enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’incident. Cet incident survient dans un contexte de vigilance accrue à Paris, où les forces de l’ordre sont constamment sur le qui-vive à quelques jours de l’ouverture des Jeux Olympiques. La présence d’un homme armé d’un couteau dans une zone commerciale fréquentée a immédiatement déclenché une réponse rapide et déterminée des autorités.
Le préfet de police a exprimé son soutien aux policiers impliqués, soulignant le courage et le professionnalisme dont ils ont fait preuve dans cette situation difficile. « Nos policiers sont confrontés à des situations extrêmement dangereuses et doivent prendre des décisions en une fraction de seconde pour protéger le public et eux-mêmes », a-t-il déclaré.
DÉMINAGE DES VILLAGES DE NYASSIA, 151.394,3 M² NETTOYÉS SELON LE CNAMS
Les travaux concernent les localités suivantes : Etomé, Etafoune, Dioher, Dar Salam, Baraf, Bacounoume, Basséré, Kajiéné, Kouring, Kailou, Nyassia, Bouhouyou, Badémé, Toubacouta, Katouré, Mahmouda, Baylang, et Boffa.
Les opérations de déminage se poursuivent dans les villages de Nyassia, marquant une étape importante dans la sécurisation de cette région. Selon les informations officielles fournies par le Centre National d'Action contre les Mines et les Engins Explosifs (CNAMS), ces opérations ont permis de nettoyer une superficie de 151.394,3 m².
Ce déminage a concerné les localités suivantes : Etomé, Etafoune, Dioher, Dar Salam, Baraf, Bacounoume, Basséré, Kajiéné, Kouring, Kailou, Nyassia, Bouhouyou, Badémé, Toubacouta, Katouré, Mahmouda, Baylang, et Boffa.
Malgré ces progrès, la situation reste préoccupante. Notre source indique qu'environ 1.500.000 m² de terrain miné nécessitent toujours une intervention. Ce chiffre reste une projection non confirmée, mais il souligne l'ampleur de la tâche qui reste à accomplir.
Le CNAMS continue de travailler sur la consolidation des statistiques, bien que les 112 localités non encore déminées représentent une réalité tangible et urgente.
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UN PRÉSIDENT-TALIBÉ
"Être président ou ne pas l'être, c'est du pareil au même" pour Bassirou Diomaye Faye selon Cheikh Diallo. Une formule choc illustrant sa théorie d'un chef de l'État transitoire, voué à laisser la place à son "mentor" Ousmane Sonko
Cheikh Diallo est formel. A ses yeux, pour le président Bassirou Diomaye Faye, « être président ou ne pas l’être, c’est du pareil au même ». Qualifiant le chef de l’Etat de « président-talibé » dont la posture entrevoit un président avec « un seul mandat » avant de renvoyer l’ascenseur à son mentor, Ousmane Sonko, pour lequel il se bat afin qu’il soit président de la République, selon lui.
« Un président-talibé », c’est ainsi que Cheikh Diallo qualifie le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
« J’ai écouté et réécouté Bassirou Diomaye Faye. C’est un président-talibé qui est au pouvoir. Il a quitté depuis l’âge de 12 ans le monde sensible pour le monde intelligible. Etre président ou ne pas l’être, c’est du pareil au même. La particularité, la puissance, son rapport avec le Premier ministre qui est son mentor, et c’est une première mondiale. Il se bat pour que le Premier ministre Ousmane Sonko soit, demain, président», avoue Cheikh Diallo lors de l’émission « Le Point » sur la RTS.
Cheikh Diallo pense qu’en réalité, « Ousmane Sonko pourrait, en 2029, devenir le président de la République du Sénégal ».
A en croire l’expert en communication orale et écrite, la particularité et la puissance du rapport de Bassirou Diomaye Faye avec le Premier ministre, c’est que ce dernier est son mentor, et c’est une première mondiale.
Il se peut que Ousmane Sonko, demain, soit président. Le chef de l’Etat est détaché des choses matérielles et j’ai l’impression qu’il est là pour un mandat unique. Je peux me tromper, mais je crois fondamentalement qu’il joue la carte de la transparence, de la loyauté. Et c’est pour cela que ceux-là qui veulent mettre en mal ce duo, ce tandem, c’est une guerre perdue», a fait savoir le communicant.
« Bassirou Diomaye est une figure marquante, apportant la surprise, l’inédit et la première venue de la prison au Palais. Le plus jeune président d’Afrique, élu pour la première fois au premier tour, lors de son premier mandat et sans être chef de parti…», a-t-il soutenu à l’entame de l’émission « Le Point ».
Mettant en exergue les 100 premiers jours de Diomaye, le Docteur en Sciences politiques dit constater un enthousiasme, un espoir débordant et de fortes attentes de la population. Cependant, il assure qu’il y a de bons débuts de la part des nouvelles autorités, notamment en matière d’urbanisation, de lutte contre les inondations, de réduction du coût de la vie, entre autres… Les choses semblent bien se dérouler pour le moment. «Je sais qu’à l’heure actuelle, le président de la République et son Premier ministre ont plus de 78 projets de loi en attente de vote et une centaine de décrets… Avec un gouvernement composé de personnalités éminentes, de têtes fortes et apolitiques comme les ministres des Forces armées, de l’Intérieur, des Finances et du budget, ainsi que le ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire», indique l’expert en communication.
S’il ne reprend par les termes du président disant que « Ousmane Sonko est le meilleur Premier ministre de l’histoire du Sénégal », le Docteur en sciences politiques souligne que Ousmane Sonko est le Premier ministre le plus puissant d’Afrique, hormis celui de l’Ethiopie, Abiy Ahmed (régime parlementaire).
« Ousmane n’a pas les pleins pouvoirs, mais il a les pouvoirs pleins. Et ce n’est pas le poste qui fait le leader, mais le leader qui fait le poste. Autrement dit, c’est Ousmane Sonko qui donne du contenu à son poste de Premier ministre.» « En un mot », résume-t-il, «le leader de Pastef porte le ballon ».
Suite à l’invalidation de sa candidature, le Premier ministre avait ouvert un boulevard à Bassirou Diomaye Faye, qui a permis à ce dernier de se retrouver au Palais en tant que 5ème président du Sénégal.
Promotion des sympathisants de Pastef
Le Président Diomaye a donné hier un coup de balai dans plusieurs directions et conseils d’administration. Il a servi des sympathisants de Pastef et de Sonko, notamment Cheikh Ahmed Bamba Diagne, maître de conférences à l’Ucad. Il est nommé Secrétaire permanent du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COS- PETROGAZ), en remplacement de Malick Sall. Même s’il n’est pas militant du parti présidentiel, M. Diagne est connu pour ses positions en faveur de Sonko. Il a toujours défendu les idées du leader de Pastef et sa singularité par rapport aux autres oppositions. Ce qui lui a valu la sympathie des militants de Pastef qui l’invitent à animer des conférences. Idem pour l'ingénieur en agronomie Mbaye Sylla Khouma qui était très fréquent sur les réseaux pour défendre les positions du leader de Pastef. Il est nommé président du Conseil d’administration de l’Institut supérieur de recherches agricoles (ISRA) en remplacement de Ngagne Sène. Notre confrère Mame Ngor Ngom, un inconnu du bataillon de Pastef, est promu Directeur général du Bureau de l’Information et de la Communication du gouvernement (BIC-GOUV). Toutefois, l’ancien rédacteur en chef de Tribune qui décortiquait les faits et gestes de Sonko, était très en phase avec lui. Il était très présent sur les réseaux sociaux pour exprimer son opinion sur les événements politiques impliquant le Premier ministre.
Promotion des sympathisants de Pastef (bis)
Pr Meissa Diakhaté, agrégé des facultés de droit est à mettre dans le même registre. Très proche de l’ancien ministre Pr Ismaïla Madior Fall, il est nommé président du Conseil d’administration du fonds spécial de soutien au secteur de l’Energie, en remplacement de Cheikhna Hanne. Il est connu aussi pour ses contributions à chaque fois qu’une question juridique était soulevée. Il portait sa toge d’universitaire pour donner un avis scientifique sur la question. Même si sa nomination au cabinet du ministre de l’Energie avait révulsé les militants de Pastef qui le considèrent comme un sympathisant de l’ancien régime. Mohamed Ngouda Mboup, connu pour sa proximité avec Pastef, est nommé président du conseil d’administration du Port en remplacement de l’ancien maire des Parcelles Assainies, Moussa Sy. Par ailleurs, le coordonnateur de la «Mafia Kacc Kacc », Outhmane Diagne, titulaire d’un Master en Droit économique, est nommé Président du Conseil d’administration du Fonds d’Entretien routier autonome (FERA), en remplacement de Pape Songué Diop.
Thiendella Fall passe à la trappe
Le Directeur général des Élections (DGE), Thiendella Fall, a payé pour son attitude lors des processus électoraux depuis les locales, en passant par les législatives et la présidentielle. M. Fall s’était particulièrement distingué lors de la remise des fiches de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko, en l’occurrence Ayib Daffé. Il avait refusé de donner les fiches malgré l’injonction de la Commission électorale nationale autonome (Cena). Il a été éjecté par le Président Diomaye pour le faire remplacer par le magistrat Birame Sène, jusque-là directeur de la formation et de la communication à la direction générale des élections.
La Déclaration de politique générale déjà disponible
Selon le président de la République, le second semestre de 2024 doit consolider la phase cruciale de rectification, d’ajustement, de réforme hardie des politiques publiques et de reddition des comptes. Bassirou Diomaye Faye l’a indiqué hier, à la table du Conseil des ministres. L’objectif, d’après lui, est de créer dans tous les secteurs de la vie économique, sociale, environnementale et culturelle, les conditions véritables pour bâtir durablement une souveraineté assumée dans le sillage d’une démocratie exemplaire et d’un Etat de droit de référence. Il a, dès lors exhorté le gouvernement d’être davantage à l’écoute des populations, d’anticiper et de travailler dans la solidarité, avec la mise en œuvre d’une stratégie de communication coordonnée, cohérente, persuasive et offensive. C’est dans cet esprit que le chef de l’Etat a demandé au Premier ministre de prendre toutes les dispositions en vue de la présentation prochaine devant l’Assemblée nationale de la Déclaration de Politique générale du Gouvernement déjà disponible. Sous ce rapport, le président de la République a adressé ses vives félicitations et réitéré sa confiance au Premier ministre et à l’ensemble des ministres et Secrétaires d’Etat pour le « travail exceptionnel » accompli, depuis leur installation, dans la prise en charge des urgences économiques et sociales et la mise en œuvre du « PROJET » de transformation systémique du Sénégal. Il a, à cet effet, rappelé au gouvernement sa détermination constante à ne ménager aucun effort pour la réalisation, avec le soutien du peuple, d’un Sénégal souverain, juste et prospère. Le Président Faye a aussi invité le gouvernement à accentuer le suivi de l’application effective des mesures de baisse des prix des produits et services de consommation courante, mais également d’assurer une bonne maîtrise des approvisionnements du pays en denrées essentielles et en hydrocarbures.
Ouverture du Concours de l’ENA
Les nouvelles autorités veulent renforcer les cadres de l’administration. A cet effet, le Premier ministre a évoqué hier, en conseil des ministres, l'organisation du concours d’entrée à l’École nationale d'administration (ENA) au titre de l’année 2024. Sonko a demandé au ministre, Secrétaire général du gouvernement, aux ministres concernés et l’administration de l’ENA d’engager des concertations en vue de l’augmentation des effectifs à recruter et de formuler des propositions de modernisation de l’ENA. L’objectif, selon Sonko, est de renforcer les ressources humaines de l’administration pour la prise en charge satisfaisante des réformes nécessaires à la transformation systémique du Sénégal. D’ailleurs, le chef de l’Etat a nommé l’Inspecteur général d’Etat Mor Fall au poste de Directeur général de l’École nationale d’Administration (ENA), en remplacement de Mouhamadou Lamine Diallo.
Mouvement au ministère de l’Energie
Le vent de changement a soufflé aussi au ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines. Le chef de l’Etat a éjecté tous les sympathisants et militants de Macky Sall. Ingénieur centralien, Pape Moctar Sarr est nommé PCA de la Société africaine de Raffinage (SAR), en remplacement de Thierno Ndiaye. Joseph Sambesene Diatta, Professeur assimilé des universités en physique, est promu Pca de PETROSEN Holding en remplacement de Aymérou Gningue. Cheikh Bitèye occupe désormais la présidence du Conseil d’administration de l’Agence sénégalaise d’Électrification rurale (ASER) et Adama Diawara, la présidence du Conseil de surveillance de l’Agence nationale des Énergies renouvelables (ANER), en remplacement de Abdoulaye Sy. Pape Momar Lo, ingénieur en génie électrique, est nommé Directeur général du Réseau gazier du Sénégal SA (RGS SA), en remplacement de Joseph Oufame Médou, et Cheikh Moulaye Idriss Fall devient Directeur de l’Électricité. Docteur en énergies renouvelables, El hadj NDIAYE est nommé Directeur du développement des Énergies renouvelables, en remplacement de Demba Gaye. Oumou Khaïry Diop est nommée Secrétaire permanent à l’Energie et Fidèle Djissibone Diémé, ingénieur électromécanicien, est promu Secrétaire général de l’Agence sénégalaise d’Électrification rurale (ASER).
Ismaïla Ndiaye, nouveau Directeur des Pêches maritimes
Le Président Diomaye a secoué aussi le ministère des Pêches. Il a promu Ismaïla Ndiaye, Ingénieur des pêches et de l’aquaculture, à la Direction des Pêches maritimes, en remplacement de Diène Faye. Ahmadou Tidiane Camara, Ingénieur des pêches et de l’aquaculture, est nommé Directeur du Centre national de formation des techniciens des pêches et de l’Aquaculture (CNFTPA), en remplacement de Samuel Joseph Waly Faye.
Diomaye balaie le ministère de l’Agriculture
Lors du conseil des ministres d’hier, Bassirou Diomaye Faye a procédé à des dizaines de nominations. Ainsi Sémou Pathé Diouf, spécialisé en gestion de projets etingénieur technique en agriculture, devient Directeur général de l’Agence nationale d'insertion et de Développement agricole (ANIDA). Un poste qu’occupait jusque-là Aliou Lecor. Ingénieur agronome, Alassane Ba prend la tête de la Société nationale d’Aménagement et d'Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED), en remplacement de Aboubacry Sow. La direction de l’Institut supérieur de recherches agricoles (ISRA) a aussi un nouveau patron. Il s’agit de Moustapha Guèye, titulaire d’un doctorat en production et protection des végétaux. Il est rejoint dans l’institut par Mbaye Sylla Khouma, qui en devient le Président du Conseil d’administration. Toujours dans le cadre des décisions issues du conseil des ministres, il faut souligner que Ibrahima Mendy n’est plus Directeur de l’Analyse, de la Prévision et des Statistiques agricoles (DAPSA), car il est Ousmane Sylla, statisticien. Bounama Dièye, ingénieur hydraulicien, prend depuis hier la tête de la direction du Matériel et de l’Équipement rural. Sociologue, El hadj Faye est nommé Directeur général de l'Agence nationale de Conseil agricole et rural (ANCAR) en remplacement de Mariama Dramé. L’Expert en Agriculture Mamadou Cissokho est nommé Président du Conseil d’administration de l’ANCAR, en remplacement de Mamadou Camara.
Diomaye balaie le ministère de l’Agriculture (bis)
Le Président du Conseil d’administration de la Société nationale de commercialisation des Oléagineux du Sénégal(SONACOS) a un nouveau nom. Il se nomme Taha Sow, administrateur de sociétés. Tandis que Cheikh Ahmadou Bamba Ngom, agro-économiste, est nommé Coordonnateur national du Programme des Domaines agricoles communautaires (PRODAC), en remplacement de Djimo Souaré. Quant à Abdou Mbacké Samb, Enseignant, il est nommé Président du Conseil de surveillance du PRODAC. Modou Guèye Seck, économiste, gestionnaire des projets, est nommé Directeur du Financement et du Partenariat avec les Organisations, en remplacement de Serge Malou. Spécialiste en science des sols, Alfred Kouly Sène est nommé Directeur général de l’Institut national de Pédologie (INP).
Deux quartiers de Kaffrine inondés Diamaguène Centre et Kaffrine 2, deux quartiers de la ville de Kaffrine sont inondés à la suite de fortes pluies survenues dans la nuit de mercredi à jeudi. À Diamaguène Centre, le niveau des eaux est tellement élevé dans certaines rues que des enfants s’adonnent à la nage. Certaines ruelles sont inaccessibles. La cour d’une école du quartier est envahie par les eaux. Un père de famille, qui a requis l’anonymat, s’inquiète des inondations survenues dès le début de l’hivernage. «Nous lançons un appel au secours aux autorités territoriales et au ministre de l’Assainissement, pour qu’une solution définitive soit trouvée à cette situation que nous vivons chaque année », lance-t-il. À cause des fortes pluies de la nuit dernière, le bassin de Kaffrine 2 a débordé et se déverse dans les maisons du quartier, ce qui oblige des mécaniciens parmi ces riverains à suspendre leurs activités. Plusieurs places publiques de Kaffrine sont devenues inaccessibles. C’est le cas de celle située en face de la sphère administrative régionale, rapporte l’Aps. Certaines routes de la ville sont impraticables à cause des eaux de pluies. Les sapeurs-pompiers se sont mobilisés pour évacuer les eaux pluviales.
Un violent accident à Missirah fait un mort et 17 blessés
Un accident d’une rare violence s’est produit dans la commune de Missirah, située dans le département de Tamba, aujourd’hui aux environs de 19 heures. Le bilan provisoire fait état de 17 blessés dont 5 graves et un corps sans vie. Selon les premiers témoignages, l’accident implique un minibus qui s’est renversé à l’entrée de la ville de Missirah. Informé du drame, le maire Amadou Ba a câblé le gouverneur et le préfet qui ont pris les dispositions pour l’évacuation etla prise en charge des victimes.
L'ANACIM PRÉVOIT UNE NOUVELLE JOURNÉE DE PLUIES CE VENDREDI
Les visibilités seront généralement bonnes. Les vents souffleront majoritairement de secteur Ouest à Nord-ouest sur le quart nord-ouest du pays et de Sud à Sud- ouest ailleurs avec une intensité faible à modérée.
iGFM - (Dakar) Dans son bulletin de ce vendredi, l'Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie (Anacim) prévoit encore des pluies sur plusieurs parties du pays. La capitale aussi pourrait être concernée.
Météo du vendredi 19/07/24
Au cours de cet après-midi et nuit des cellules pluvio-orageuses pourraient se former sur les régions Sud (Ziguinchor, Kolda, Kédougou et Sédhiou) et Centre-ouest (Kaolack, Iles du Saloum). Des risques de pluies sont également prévus à Mbour, Tambacounda, Nioro, Fatick et Dakar.
Sur le reste du pays par contre, un ciel passagèrement nuageux à couvert prédominera. La chaleur humide sera notée à l’intérieur du territoire avec des températures maximales qui varieront entre 30° et 40°C.
Les visibilités seront généralement bonnes. Les vents souffleront majoritairement de secteur Ouest à Nord-ouest sur le quart nord-ouest du pays et de Sud à Sud- ouest ailleurs avec une intensité faible à modérée.
UNE PANNE INFORMATIQUE LIÉE À MICROSOFT AFFECTE PLUSIEURS ENTREPRISES DANS LE MONDE
L’Agence française de sécurité informatique (Anssi) a indiqué qu’aucun élément, à ce stade, ne laisse penser à une cyberattaque. Cette conclusion est partagée par le gouvernement britannique et l’agence de cybersécurité suisse.
Ce vendredi, une panne informatique massive a perturbé les opérations de nombreuses entreprises à travers le monde, y compris des aéroports, des hôpitaux, des places boursières, et d’autres institutions importantes, selon plusieurs médias.
Bien que l’origine de la panne n’ait pas encore été identifiée, les installations informatiques utilisant les services de Microsoft semblent particulièrement touchées. L’Agence française de sécurité informatique (Anssi) a indiqué qu’aucun élément, à ce stade, ne laisse penser à une cyberattaque. Cette conclusion est partagée par le gouvernement britannique et l’agence de cybersécurité suisse.
Dans une publication sur le réseau social X, Microsoft a mentionné une panne de service affectant un logiciel anti-virus de la société Crowdstrike. « Nous enquêtons sur un problème affectant la capacité des utilisateurs à accéder à diverses applications et services Microsoft 365 », a déclaré Microsoft, ajoutant qu’ils prenaient « des mesures d’absorption » pour résoudre le problème. Plusieurs compagnies aériennes et aéroports ont suspendu leurs activités, perturbant ainsi le transport aérien. Certains hôpitaux ont signalé des perturbations dans leurs systèmes informatiques, ce qui pourrait affecter la gestion des patients et des données médicales. Les opérations boursières ont également été touchées, impactant potentiellement les transactions financières mondiales.
Le comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévus du 26 juillet au 11 août, a signalé une « perturbation » de ses opérations informatiques. « Paris-2024 est informé des problèmes techniques mondiaux qui touchent les logiciels Microsoft. Ces problèmes perturbent les opérations informatiques de Paris 2024 », indique le comité dans un communiqué.