Baadoolo - Tiey Balla !
Gadaay na ba sonn ndeysaan. Après ses chutes, beaucoup avaient juré qu’il s’était limité à Gadaye qui est dans Guédiawaye. Parce que benn Boy sakh daan nako. Mais pour ses derniers combats, il y a quand même de la rupture chez Balla. Cette chute de Tapha est vertigineuse. Après les vertiges des coups qui l’ont envoyé chez Ardo. Cette fois ci on n’a pas entendu le géant du Baol dire «guissouma dara». Balla reste donc au sommet. Tiey Balla… Dina lekkaat si money bi ba si kanam.
Marché des bracelets électroniques à «gendre» Adama Gaye attaque, Aïssata Tall Sall dément et brandit une plainte
Adama Gaye a accusé, sur sa page Facebook, samedi, Me Aïssata Tall Sall d’avoir privilégié son gendre pour l’attribution d’un «contrat surfacturé» des bracelets électroniques. Réagissant à ce post, l’ancienne ministre de la Justice, a répliqué. «Je voudrais solennellement et publiquement demander à M. Adama Gaye d’arrêter de me diffamer. Il a, à plusieurs reprises, écrit que j’ai octroyé le marché de bracelets électroniques à mon gendre. Cela est absolument faux ! Je n’ai jamais donné un marché à mon gendre ni celui là, conclu des années avant mon arrivée à la justice, ni un autre», a-t-elle dit. Revenant à la charge, le journaliste estime qu’il n’y a pas de diffamation et persiste qu’il y a plutôt une «escroquerie». Il invite la dernière Garde de Sceaux du régime de Macky Sall à «édifier le pays sur ces bracelets électroniques qui devaient coûter 300 millions de FCFA mais ont fini par nous revenir à 3 milliards de francs CFA». Une source proche de l’ancienne mairesse de Podor confie que l’avocate préparerait une plainte pour diffamation contre Adama Gaye.
Port autonome de Dakar 700 emplois menacés, les temporaires interpellent le Président Diomaye
Le Collectif des temporaires du Port autonome de Dakar est dans tous ses états. Il informe l’opinion de la décision prise par le nouveau Directeur général, Wally Diouf Bodian, en date du 25 juin 2024 de «suspendre le renouvellement de leurs contrats, affectant directement plus de 700 emplois dont 400 travailleurs déjà au chômage». Dans un communiqué, il prévient que cette mesure a des conséquences lourdes et multiples. «Elle crée une instabilité financière importante et prive de nombreux responsables de famille de leurs salaires qui leur permettent de payer leurs loyers, la scolarité de leurs enfants, la prise en charge des soins médicaux mais aussi l’alimentation familiale», déplorent les temporaires. Qui lance un appel solennel au président de la République et à son Premier ministre. «Face à cette crise, nous demandons respectueusement à Monsieur le directeur général Wally Diouf Bodian de revenir sur sa décision, afin de préserver les nombreux foyers touchés par cette mesure», conclut le collectif.
Émigration irrégulière - Une cinquantaine de migrants interceptés par la Marine nationale
L’émigration irrégulière se poursuit de plus belle. Et ce sont différentes nationalités qui partent du Sénégal. «Une patrouille terrestre de la Base navale de la Marine nationale à SaintLouis a interpellé, ce samedi 20 juillet, sur la Langue de Barbarie, un groupe de 57 migrants dont 14 Ivoiriens, 17 Maliens, 4 Gambiens et 22 Sénégalais», informe la Marine nationale dans un post sur son compte X.
THIES Centre régional des œuvres universitaires et sociales de Thiès Cheikh Sall passe le témoin à Serigne Mbacké Lô
Le nouveau Directeur du Centre régional des œuvres universitaires et sociales de Thiès (Crous-T) a pris service vendredi dernier. Serigne Mbacké Lô. Le recteur de l’Université Iba Der Thiam a fait part de sa confiance et de sa fierté de savoir que, pour la première fois, un produit de l’Uidt se chargera de gérer le Crous-T. «Personne ne connait mieux les étudiants que lui. Serigne Mbacké Lô a été pendant sept ans à la direction de la scolarité, de l’orientation et de la statistique», a dit Mamadou Babacar Ndiaye. Qui ajoute que le directeur sortant Cheikh Sall «a trouvé beaucoup de problèmes et en a réglé beaucoup». Cheikh Sall, par ailleurs maire de Méouane, a invité les étudiants et les syndicats à soutenir le nouveau directeur comme ils l’avaient fait avec lui. Le tout nouveau directeur Serigne Mbacké Lô a annoncé qu’il entend bâtir son action sur les «solides fondations» dont il a hérité et de «continuer à innover pour répondre aux besoins changeants» de la communauté universitaire thiéssoise.
Election présidentielle américaine Joe Biden retire sa candidature et soutient celle de Kamala Harris
Il a enfin abandonné. Joe Biden a décidé de retirer sa candidature à la Maison Blanche. «Je crois qu’il est dans l’intérêt de mon parti et dans mon intérêt de me retirer et de me concentrer uniquement sur l’exercice de mes fonctions de président jusqu’à la fin de mon mandat», a-t-il écrit dans un communiqué publié sur X. Plus tard, dans un post sur le même réseau social, il est revenu pour indiquer qu’il «souhaite offrir (son) plein soutien et (son) approbation à Kamala (Harris)» sa vice-présidente, pour qu’elle soit la candidate des Démocrates. A 81 ans, il a multiplié les gaffes, les trous de mémoire, malgré ses dénégations. Mais ensuite, parce que son rival, Donald Trump, investi par les Républicains, le devancerait largement dans les sondages. Sans compter le «coup de pouce» que lui pourrait valoir la tentative d’assassinat. Depuis quelques semaines, des voix s’élevaient au sein du Parti démocrate pour le pousser à renoncer à sa candidature.
par Tierno Monénembo
QU’EST-IL ARRIVÉ AU GÉNÉRAL SADIBA COULIBALY ?
La vérité, c’est qu’après avoir accaparé, un à un, tous les leviers du pouvoir, Mamadi Doubouya a mis à jour la machine à tuer héritée de son mentor, Sékou Touré. Nos tyrans ne tombent pas du ciel. Ils viennent de notre lâcheté collective
Tout est bizarre dans cette affaire et d’abord, son arrestation et sa condamnation. Si notre Général avait commis quoi que ce soit de répréhensible (un acte de rébellion par exemple), on l’aurait régulièrement arrêté et au grand jour, déféré devant un tribunal militaire.
Au lieu de cela, son domicile est assiégé un beau matin et, sans sommation, arrosé de tirs nourris. Pris de panique, il se rend de lui-même à la Présidence pour solliciter des éclaircissements. Il est détenu sur-le-champ et condamné à cinq ans de prison pour « désertion à l’étranger et détention illégale d’armes » puis déchu de son titre de Général et exclu de l’armée.
« Désertion à l’étranger », c’est celle-là, la deuxième bizarrerie. Qu’est-ce que cela veut dire ? Que notre officier supérieur a déserté l’armée pour se réfugier à l’étranger ou que notre Chargé d’Affaires à notre ambassade à Cuba a quitté son poste sans autorisation ? Dans ce cas, désertion ou abandon de poste ?
Autre chose qui a du mal à passer dans mon ciboulot de pauvre chroniqueur : « détention illégale d’armes ». En effet, dans ma modeste compréhension de la chose militaire, rien de plus normal qu’un Général soit armé, c’est pour cela d’ailleurs qu’on le paie. En tout état de cause, ses avocats sont formels : il a prévenu son ministre de tutelle de sa venue au pays, et pris la peine de lui rendre visite dès son arrivée à Conakry. Il se trouve où, le crime ?
Mais passons. Condamné à cinq ans de prison, dégradé puis rayé de l’armée, Sadiba Coulibaly qui, de ce fait, n’était plus, comme vous et moi, qu’un citoyen lambda, est détenu dans un lieu secret et non, comme il se doit à « l’hôtel Cinq Etoiles de Coronthie ». Et voilà que dans un communiqué qui pue le malaise, et daté seulement du 25 juin, le tribunal militaire de première instance de Conakry, nous annonce le décès du condamné, décès survenu, tenez-vous bien, le 22 du même mois, soit trois longs jours après le drame. Vous avez compris ?
L’ancien chef d’Etat- major de notre armée est mort le 22, son certificat de décès a été signé le 24 et c’est seulement le 25 que l’on se décide à nous le communiquer. Mais oublions un moment la ronde fastidieuse des dates et lisons ce que dit le médecin-légiste : « le décès pourrait être imputable à un psycho-traumatisme important et un stress prolongé qui sont à l’origine d’une arythmie cardiaque majeure ayant entraîné une défibrillation et un arrêt cardiaque ». Non, ce n’est pas une erreur, c’est bien ce qui est écrit : « le décès pourrait être imputable ». Ah, quand la vérité scientifique se met au conditionnel ! On a envie de dire : « merci Docteur mais de grâce, inventez-nous autre chose ! Un Général d’armée formé dans une des plus belles académies américaines (sain d’esprit et de corps, qui plus est !), mourir de stress, sans aucun choc physique ou électrique, ce n’est pas une autopsie, c’est une histoire à dormir debout !
Il a circulé, peu de temps après l’enterrement du Général, un papier évoquant un suicide. On aurait découvert dans le smartphone du défunt un projet de coup d’Etat et celui-ci se serait suicidé, pris de remords. Un projet de coup d’Etat dans un téléphone portable, une gaminerie à laquelle les Pieds Nickelés eux-mêmes n’auraient pas pensé !
La vérité, c’est qu’après avoir accaparé, un à un, tous les leviers du pouvoir, Mamadi Doubouya a mis à jour la machine à tuer héritée de son mentor, Sékou Touré. Aujourd’hui, c’est Sadiba Coulibaly ; demain, ce sera toi, moi ou quelqu’un d’autre. En tout cas, nous savons tous maintenant que nos tyrans ne tombent pas du ciel. Ils viennent de notre lâcheté collective.
Au moment où j’écris ces lignes, deux braves combattants du FNDC, Foniké Mengué (encore lui !) et Billo Bah ont été kidnappés par des gradés en cagoule et conduits manu-militari, en un lieu inconnu. Dans quel état, nous les rendront-ils ? Dans un état de psycho-traumatisme important ?
BALLA GAYE 2 BAT TAPHA TINE
C’est dans un combat maîtrisé de bout en bout que le "Lion de Guediawaye" a triomphé face au géant du Baol ce dimanche à l’arène nationale, lors de cet événement organisé par Albourakh Events.
Le lutteur Balla Gaye 2 bat Tapha Tine, dimanche, à l’arène nationale et remporte ainsi le titre de l’empereur des arènes. Le lutteur Balla Gaye 2 bat Tapha Tine pour la deuxième fois
C’est dans un combat maîtrisé de bout en bout que le "Lion de Guediawaye" a triomphé face au géant du Baol ce dimanche à l’arène nationale, lors de cet événement organisé par Albourakh Events.
Malgré une domination prévisible de Tapha Tine, Balla Gaye 2 a rapidement pris le dessus, infligeant des coups de poing sanglants qui ont obligé le géant du Baol à consulter le médecin.
De retour, Tapha Tine n’a pas réussi à reprendre l’ascendant, contrairement à son bourreau du jour.
Balla Gaye 2 a continué son offensive implacable, utilisant ses poings avec précision et force, avant de mettre définitivement à terre son adversaire lors du deuxième accrochage.
Avec ce succès , Balla Gaye 2 redore son blason. Depuis son dernier succès enregistré en 2019 devant Modou Lo, le fils de l’ancien lutteur Double Less n’a plus connu de victoire. Il a essuyé deux défaites devant Emeu Sene et Boy Niang.
PALMARÈS :
Balla Gaye 2
29 combats
23 victoires
6 défaites
0 match nul
0 sans verdict
——————-
Tapha Tine
22 combats
16 victoires
6 défaites
0 match nul
0 sans verdict
Le lutteur Balla Gaye 2 bat Tapha Tine, dimanche, à l’arène nationale et remporte ainsi le titre de l’empereur des arènes. Le lutteur Balla Gaye 2 bat Tapha Tine pour la deuxième fois
C’est dans un combat maîtrisé de bout en bout que le »Lion de Guediawaye » a triomphé face au géant du Baol ce dimanche à l’arène nationale. Lors de cet événement organisé par Albourakh Events.
par l'éditorialiste de seneplus, Arona Oumar Kane
ASSEMBLÉE NATIONALE : LE SOUVERAIN DÉRIVÉ, UN MODÈLE INEFFICACE ET DÉPASSÉ
EXCLUSIF SENEPLUS - Le parlement est la seule corporation où on accepte des individus dépourvus de compétences nécessaires. Les régimes successifs ont fait régresser ce pilier essentiel de nos institutions et détourner de ses objectifs originels (1/2)
Arona Oumar Kane de SenePlus |
Publication 21/07/2024
Le Souverain dérivé, un modèle inefficace et dépassé
L’analyse des listes de candidats investis aux élections législatives sénégalaises de 2022 révèle une anomalie statistique majeure qui permet de comprendre la faiblesse du niveau constaté chez les parlementaires de cette nouvelle législature. Les deux professions les plus représentées sur ces listes, telles que mentionnées dans la publication officielle du Conseil constitutionnel, sont : “COMMERÇANTE” (212 occurrences) et “MÉNAGÈRE” (164 occurrences). Il s’agit probablement du même profil, qu’on pourrait résumer par “FEMME D’AFFAIRES”. En retirant la variable “sexe” et en fusionnant avec les professions “COMMERCANT”, “OPÉRATEUR ÉCONOMIQUE” et “OPÉRATRICE ÉCONOMIQUE”, on arrive à une majorité écrasante de candidats et candidates à la profession floue mais qu’on peut situer dans le monde des affaires au sens informel du terme. Les professions “JURISTE” (24 occurrences), “INGÉNIEUR” (20 occurrences) et “COMPTABLE” (14 occurrences) suivant loin derrière, cela donne une idée assez précise du problème (voir le graphique en illustration de l’article).
Cette répartition[1] se retrouve, à peu de choses près, dans toutes les coalitions qui ont concouru à ces législatives de juillet 2022, à l’exception de Yewwi Askan Wi, où la profession COMMERÇANTE, toujours en tête, est suivie de la catégorie ENSEIGNANTE et le profil MÉNAGÈRE se tient en quatrième position derrière ENTREPRENEUR, autre profession au contenu aléatoire.
Fondements historiques du mode de représentation parlementaire
L'article 3 de la Constitution de la République du Sénégal dispose : "La souveraineté nationale appartient au peuple sénégalais qui l’exerce par ses représentants ou par la voie du référendum".
Ce dogme institutionnel, hérité de la Constitution de la Ve République française - elle-même lointain résidu de la Révolution de 1789 et des théories du Contrat social élaborées par des penseurs comme Rousseau - est la base théorique qui légitime l'existence du pouvoir législatif. L'évolution de la notion de souveraineté, dans l'histoire politique moderne, est en effet marquée par l’affirmation d’un "Souverain originel" qui réside dans le peuple. Ce dernier délègue sa souveraineté à un "Souverain dérivé", incarné par des structures gouvernementales, dont l'Assemblée nationale.
Ainsi, dans le cas du Sénégal, les députés, élus au suffrage universel, concourent à l’incarnation de cette souveraineté dérivée qui les dote, le temps d'une législature, de la prérogative de prendre des décisions à la place du peuple ; ce transfert de souveraineté partant d’un postulat simple : les décisions prises par le Souverain dérivé sont censées refléter la volonté générale. La mission ainsi dévolue au parlementaire recouvre différentes activités parfois schématisées sous la forme d’un triptyque : Représenter, Légiférer, Contrôler.
Cet article propose d’ouvrir un débat sur la pertinence de ce modèle dans le contexte actuel, d’y poser un regard froid et lucide pour en faire l’évaluation et proposer un modèle alternatif qui pourrait permettre de résoudre des problèmes structurels qui sont autant d’entraves au développement de notre pays et à l’émergence d’un véritable État de droit.
Dérives du modèle actuel
Le fonctionnement actuel de notre démocratie parlementaire révèle des failles significatives dans ce mode d’exercice de la souveraineté populaire. L'Assemblée nationale, bien qu'élue par le peuple, est souvent perçue comme déconnectée de ses électeurs. Pire encore, le jeu des majorités tend à placer le Législatif sous le contrôle de l'Exécutif, entravant la séparation des pouvoirs, essentielle à toute démocratie. Ce phénomène est exacerbé par la relation de très forte dépendance - alimentaire - des parlementaires vis-à-vis du chef de l’Exécutif qui, jusqu’à l’avènement du président Bassirou Diomaye Faye, était également chef du parti ou de la coalition majoritaire et principal pourvoyeur de privilèges. Ainsi, la prise en compte véritable des aspirations du peuple n’est pas une réalité dans l’action parlementaire, comme le montrent la fâcheuse tentative de coup d’Etat constitutionnel du 3 février 2024 et les récents soubresauts dans les relations entre la majorité parlementaire BBY, issue des législatives de 2022, et le nouvel exécutif, incarné par le président Bassirou Diomaye Faye.
Le porte-parole du nouveau gouvernement s’est récemment pris une volée de bois verts de la part des membres de l’opposition pour avoir déclaré, en substance, que censurer le gouvernement Sonko équivaudrait à ne pas respecter la volonté populaire. Même si M. Ndieck Sarré s’est exprimé de façon maladroite - il faut reconnaître qu’il n’a pas le talent oratoire d’un Seydou Gueye ou d’un Abdou Karim Fofana - sa réflexion est pertinente. En effet, si l’unique source de légitimité des parlementaires est la volonté populaire, alors il est normal d’attendre d’eux qu’ils se soumettent à la version la plus récente de celle-ci, à savoir celle sortie des urnes le 24 mars 2024. Ainsi, le respect de cette volonté générale devrait non seulement les contraindre à se retenir de toute tentation de motion de censure contre le gouvernement Sonko, mais ils devraient même aller plus loin et faciliter l’action du nouvel Exécutif en votant tous les textes soumis par celui-ci pendant cette période transitoire imposée par les délais de dissolution. Malheureusement, au vu du récent acte de blocage - de sabotage - du débat d’orientation budgétaire, qui devait légalement se tenir avant la fin de la session ordinaire, on constate que cet alignement sur la toute dernière volonté du peuple n’est pas à l’ordre du jour.
L’un des principaux problèmes que révèle notre étude est la perte de qualité dans les profils des parlementaires au fil des ans. Il est fréquent d’entendre dire que la représentation nationale est un reflet de la société dans sa globalité, une sorte de “microcosme à l’image du pays”, diront certains. L’idée sous-jacente étant de dire que s’il y a des gens brillants et des médiocres parmi nous, il est normal qu’on en retrouve des échantillons représentatifs à l’Assemblée nationale. Cette assertion est d’autant plus injuste que le spectacle que nous offrent nos représentants sur les bancs de l’hémicycle depuis quelques législatures est bien loin de refléter la distribution globale de ces caractéristiques dans la société.
Il est aussi communément admis, dans notre pays, cette incroyable idée qu’il n’est pas nécessaire de savoir lire et écrire pour devenir député. Et donc, un législateur peut être dispensé de l’aptitude à lire, voire à comprendre, les textes de lois qu’il est censé créer, modifier, supprimer - ou, selon le jargon consacré, voter, réviser, abroger. Ainsi, le parlement est la seule corporation où on accepte le recrutement d’individus dépourvus des compétences nécessaires à l’exercice du métier. Le plus important, en ce qui est exigé d’eux, c’est de faire des discours et de voter. Jusqu’à quand va-t-on continuer avec cette aberration ? C’est tout comme si on acceptait dans les hôpitaux le recrutement de médecins qui ne savent pas soigner les malades mais dont l’activité se limiterait essentiellement à causer entre eux et à signer des bulletins d’admission et des certificats de décès !
L’autre mission dévolue au parlementaire, en plus de celles de légiférer et de représenter ses concitoyens, est celle de contrôler l’action du gouvernement et évaluer les politiques publiques. Cela suppose, bien entendu, une connaissance à minima des principes de base qui régissent le fonctionnement de l’Etat, de ses structures, de ses procédures et règles de gestion notamment des finances publiques. Mais, pas de souci, nul besoin de comprendre tout cela pour être parlementaire au Sénégal. Le plus important, c’est de savoir s’imposer dans le militantisme de terrain, et d’être capable de voter le moment venu pour contribuer au rapport de force politique, sous la houlette d’un chef de l’Exécutif qui donne le ton et tire les ficelles, en violation perpétuelle du principe constitutionnel de séparation des pouvoirs.
En toute objectivité, on peut admettre, pour assurer une représentativité la plus large possible, qu’il y ait effectivement parmi les élus du peuple des profils qui reflètent la diversité sociologique du pays. On doit ainsi pouvoir retrouver sur les bancs de l’Assemblée nationale des agriculteurs, des pêcheurs, des commerçants ou des éleveurs aux côtés de juristes, d’ingénieurs, d’enseignants, de comptables, etc. Mais le nombre d’élus analphabètes ou ayant un niveau d’instruction modeste devrait être contenu dans des limites raisonnables, c’est-à-dire au strict minimum, si l’on voulait se doter d’un parlement performant.
La mainmise des affairistes sur les investitures
Le maire d’une grande capitale régionale, docteur en droit de son état, et d’autres figures des coalitions avaient fait éclater au grand jour leur frustration d’avoir été mis sur la touche, et voilà que les données nous apprennent qu’ils l’ont été pour privilégier des individus aux profils surprenants, objectivement beaucoup moins légitimes pour exercer la fonction de parlementaire. Une Assemblée nationale de qualité devrait être majoritairement composée de juristes ou, tout au moins, de personnes ayant de solides connaissances en droit, ou étant en capacité de monter en compétence sur le sujet. L’ancien député Théodore Chérif Monteil de la 13e législature en est une illustration parfaite. Chimiste de métier, il s’est fait remarquer par sa maîtrise des procédures législatives et sa capacité à les rendre compréhensibles pour les profanes. La non réélection d’un parlementaire aussi doté, intellectuellement et techniquement, comparée à l’entrée dans l’hémicycle de certains individus, constitue en soi un bug de notre système électoral, une sorte de faille de sécurité institutionnelle sur laquelle nous gagnerions à nous pencher sérieusement.
La preuve de compétences avérées devrait être un critère gravé dans le marbre du code électoral pour empêcher les partis politiques d’investir n’importe qui et favoriser l’émergence et l’élection d’hommes et de femmes de qualité. Un tel critère de compétences eût été beaucoup plus pertinent et légitime que certains critères abusifs qui n’ont eu, jusqu’ici, d’autre utilité que de permettre au pouvoir en place d’opérer des manipulations politiques pour prendre l’avantage sur ses adversaires. Il est tout de même question de la manière de choisir les hommes et les femmes qui doivent décider des règles fondamentales qui régissent notre société et valider les importantes décisions qui engagent la Nation tout entière.
La question qui vient à l’esprit, à la découverte des statistiques sur la profession des candidats aux législatives, est de savoir pourquoi l’intérêt soudain de femmes et d’hommes d’affaires pour le service public, malgré les contraintes supposées sur la vie personnelle, la famille, le business et malgré tous les autres risques du métier ? On peut également s’interroger sur cette facilité pour ces personnes à obtenir l’investiture sur des listes où la guerre des responsables au sein des coalitions est d’ordinaire de rigueur pour obtenir une place en position éligible. La réponse à ces questions est sans doute à chercher dans ce que rapportent les protagonistes de cette alliance singulière et le profit que chacun en tire potentiellement.
Une coalition politique qui investit un commerçant ou une commerçante peut gagner en retour une contribution financière pour soutenir ses activités et un relais de mobilisation efficace, notamment dans les quartiers populaires, dans les familles, sur les marchés et dans la Diaspora. Les diplômes, l’éloquence ou la fougue de politiciens professionnels désargentés peuvent s'avérer insuffisants pour décrocher l’investiture. En contrepartie, une fois élus, ces honorables députés bénéficient d’un passeport diplomatique qui permet de voyager presque partout dans le monde sans les habituelles tracasseries des demandes de visas, avec en bonus un passage par le salon d’honneur de l’AIBD au départ et, si besoin, l'assistance des services diplomatiques et consulaires à l’arrivée. L’accès aux hautes sphères de l’Etat et la visibilité sont également une source potentielle de motivation. Par ailleurs, un parlementaire reçoit un petit médaillon doré sur la poitrine et une vignette sur le pare-brise, de précieux sésames qui, en plus du prestige qu’ils procurent en ville et dans les campagnes, ouvrent les portes des administrations. Enfin, l’immunité parlementaire, un véhicule de fonction, des indemnités, des milliers de litres de carburants et autres privilèges sont autant de bénéfices que confèrent l’obtention d’un siège de député.
On le voit bien, ce qui devait être un sacerdoce, un don de soi au service du pays, pourrait bien être devenu, pour certaines personnes, un moyen d’obtenir ou de consolider une position sociale confortable. Dès lors, la défense des intérêts du citoyen “ordinaire”, qui n’est qu’un instrument pour arriver à cette fin - une sorte de marchepied - devient secondaire. Voilà comment les régimes successifs ont fini par faire régresser l’un des piliers essentiels de nos institutions et le détourner de ses objectifs originels. Un pays qui aspire à l'Émergence ne saurait se payer le luxe de la régression parlementaire à laquelle nous assistons depuis quelques années et qui a pris des proportions inquiétantes avec cette 14e législature.
Liste des candidats aux Élections Législatives 2022 publiée, par le Conseil Constitutionnel
Statistiques et Graphiques SITOE Système Intégré de Traitement des Opérations Électorales, par Bangath Systems
Du Contrat Social ou Principes du Droit Politique, par J.-J. Rousseau
[1] Pour la lisibilité, seules les 20 professions avec le plus d’occurrences sont affichées sur le graphique.
LA STRATÉGIE DU BOUCLIER ET DU GLAIVE
Entre soutien au président Diomaye et riposte aux attaques de l'APR, Aminata Touré se pose en défenseure zélée du nouveau pouvoir. Certains de ses détracteurs estiment même qu’elle pourrait lorgner la présidence de l'Assemblée nationale
La volonté d’Aminata Touré de s’ériger en bouclier du nouveau régime la pousse à envoyer une volée de bois vert contre les opposants accusés de vouloir déstabiliser le régime et ternir le bilan des premiers mois du duo Diomaye-Sonko. L’ex-ministre de la Justice semble déterminée à jouer un rôle majeur au sein des alliés de la coalition présidentielle. Certains de ses détracteurs estiment même qu’elle pourrait lorgner la présidence de l'Assemblée nationale.
Le divorce mal consommé entre Aminata Touré, ancienne Première ministre et membre de la coalition DiomayePrésident et ses anciens compagnons de l’APR se transforme en pugilat. L’ancienne responsable du parti de Macky Sall a décidé de faire feu de tout bois contre ses anciens alliés. ‘’Nous avons compris leur jeu, nous ne les laisserons pas intoxiquer les populations. Ils veulent casser le rythme, comme on le dit dans un match de football, parce qu’ils sont dominés. D’ailleurs, j’affirme que c’est leur leader Macky Sall lui-même qui est derrière cette sortie’’, a affirmé Mimi Touré.
Tout en verve, l’ancienne ministre de la Justice estime que l'APR est une coquille vide aux mains de Macky Sall qui chercherait à déstabiliser le pays depuis l’extérieur. ‘’On ne peut pas parler d’évaluation des 100 premiers jours du gouvernement. Nous devons nous faire apprécier pour améliorer les choses. Dans cette nouvelle opposition, certains manquent de hauteur. Ils font des sorties pour faire oublier les morts liées aux manifestations politiques et les scandales des 1 000 milliards F CFA du fonds Covid-19’’, a déclaré Aminata Touré.
Selon elle, les attaques et les critiques de l’APR contre le régime actuel visent uniquement à faire diversion et à faire oublier leur mauvaise gestion et leurs crimes. ‘’C’est Macky Sall qui est derrière les attaques de l’APR’’, a-t-elle martelé. L’ancienne présidente du Cese a également vivement critiqué Mansour Faye, beau-frère du président Macky Sall.
‘’Elle n’est ni dans des calculs politiques ni dans la quête d’un poste’’
Cette volée de bois vert contre les opposants vise-t-elle à redonner vie aux partis alliés au sein de la coalition DiomayePrésident ? Pour l’instant, beaucoup de leaders et de cadres de la coalition n’ont pas été retenus dans les nominations aux postes gouvernementaux et à la tête des structures parapubliques. Aminata Touré, l’une des personnalités les plus influentes de la coalition, semble vouloir prendre date pour l’avenir et s'ériger en bouclier du nouveau duo Diomaye-Sonko.
L’ex-chef de gouvernement sous Macky Sall se dit en phase avec le nouveau régime sur plusieurs questions, notamment la baisse des denrées de première nécessité et la question foncière. De plus, Mimi Touré n’a jamais hésité à critiquer le Parlement actuel, qu'elle considère comme illégitime. Certains spécialistes lui prêtent l’intention de jouer un rôle majeur, en cas de Législatives anticipées et d’une victoire de DiomayePrésident. Dans cette configuration, elle pourrait ne pas refuser le poste de présidente de l'Assemblée nationale, si Sonko décide de rester à la tête du gouvernement.
‘’Madame Aminata Touré est juste en train de jouer sa partition au sein de cette coalition DiomayePrésident où elle a été la superviseure générale lors de la dernière campagne présidentielle. Elle n’est ni dans des calculs politiques ni dans la quête d’un poste comme celui de présidente de l’Assemblée nationale. Elle est simplement engagée dans ce qu’elle fait’’, a nié Bassirou Dieng, chargé de communication nationale de Mimi24 et proche de l’ex-Première ministre.
Aminata Touré semble ainsi porter le costume d’ange gardien du duo Diomaye-Sonko dont elle ne cesse de saluer la communion et l’osmose. Selon elle, le seul programme de l’opposition est de diviser le duo au pouvoir.
Toutefois, dans la perspective des élections législatives, la présence de Mimi Touré peut-elle éloigner le PDS de la coalition DiomayePrésident, si l’on sait que Karim Wade avait appelé à soutenir Diomaye avant le premier tour de la Présidentielle. Or, une grande inimitié existe entre Mimi Touré et les libéraux, en particulier Wade fils.
Dès lors, une alliance formelle en vue des Législatives anticipées entre DiomayePrésident et le PDS est-elle envisageable ? Ses détracteurs l’accusent également de surenchérir dans ses attaques contre son ancien camp, pour faire oublier son passé au sein de l’APR.
Pour Bassirou Dieng, chargé de communication de la coalition Mimi24, il n’y a aucune virulence dans ses propos. ‘’Je vous souligne aussi que Mme Aminata Touré n’a jamais essayé de faire oublier son appartenance à l’APR dans le passé. Il se trouve simplement qu’elle sait assumer ses positions. Quand elle était dans l’APR, elle assumait et s’était engagée avec fidélité et loyauté aux côtés de Macky Sall, malgré les nombreux coups bas de ce dernier envers elle. Quand elle a quitté Macky et l’APR, elle n’est jamais retournée en arrière et a osé faire face à Macky Sall jusqu’à ce que ce dernier renonce à son projet de s’éterniser au pouvoir et de partir lui et son clan le 24 mars dernier’’, a-t-il déclaré avant d’indiquer que la seule intention de Mimi Touré est d'œuvrer pour la réussite du projet de changement systémique de notre cher pays le Sénégal.
Aminata Touré, ‘’sentinelle’’ des engagements pour la reddition des comptes et la fin de la loi d’amnistie
Aminata Touré, qui n’a jamais caché son ambition présidentielle, semble toujours avoir les yeux rivés sur la Présidentielle de 2029. Sa volonté d’être un acteur majeur de la rupture pourrait lui permettre de s’imposer comme une figure incontournable du projet.
Selon Mamadou Sy Albert, analyste politique, cette sortie de Mimi Touré constitue un rappel à l’ordre pour le nouveau régime, lui rappelant que le programme autour de la reddition des comptes et de la loi d’amnistie est essentiel pour le projet.
‘’C’est la première sortie d’un leader allié de Pastef pour défendre le bilan de Diomaye, mais aussi pour jouer son rôle de sentinelle par rapport au programme proposé aux Sénégalais. À travers cette sortie, elle fait montre d’une grande détermination à veiller à ce que les promesses de rupture soient respectées’’, indique le politologue.
À la question de savoir si Aminata Touré fait une fixation sur ses anciens camarades et cherche à faire oublier son compagnonnage avec Macky Sall, l’analyste politique se montre sceptique. ‘’Je pense qu’elle ne fait pas une fixation sur l’APR et qu’elle a tiré un trait sur son ancien parti. Elle a suffisamment d’expérience, tout au long de sa carrière politique, pour savoir que ce qui compte, c’est que le président réalise ses promesses, à côté de qui elle s’est aussi engagée lors de la campagne’’, soutient-il.
BIDEN LÂCHE PRISE
Le président américain quitte la présidentielle dans la douleur, enterrant ses espoirs de second mandat. À 81 ans, le démocrate a cédé aux pressions l'appelant à renoncer, après une campagne minée par les soupçons sur sa santé
(SenePlus) - Dans un coup de théâtre sans précédent, le président américain Joe Biden a annoncé ce dimanche 21 juillet 2024, son retrait de la course à la Maison Blanche pour 2024. Cette décision choc, bien qu'attendue par certains, bouleverse complètement la campagne présidentielle à quelques semaines de la convention démocrate.
"Je pense qu'il est dans l'intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l'exercice de mes fonctions jusqu'à la fin de mon mandat", a déclaré Biden dans un communiqué, ajoutant qu'il s'exprimerait plus en détail "plus tard cette semaine".
À 81 ans, le démocrate rejoint ainsi le cercle très restreint des présidents sortants ayant renoncé à briguer un second mandat. Mais il est le premier à abandonner aussi tardivement, et surtout le seul à le faire en raison d'interrogations sur ses capacités mentales.
C'est la performance calamiteuse de Biden lors du débat du 27 juin face à Donald Trump qui a précipité les événements. Dès les premières minutes, un Biden très affaibli, toussotant et s'emmêlant les pinceaux, a fait exploser au grand jour les doutes sur son âge avancé.
"Un spectacle douloureux", selon de nombreux démocrates, qui a fait fondre les sondages déjà défavorables au président sortant. Les appels se sont alors multipliés, d'abord en coulisses puis publiquement, pour qu'il jette l'éponge.
Selon les médias américains, des figures démocrates de premier plan comme Barack Obama, Nancy Pelosi, Chuck Schumer et Hakeem Jeffries, ont fait part en privé de leur inquiétude. En parallèle, les images d'un Biden positif au Covid-19 et peinant à descendre d'un avion ont achevé de miner sa campagne.
Il faut désormais trouver dans l'urgence un ou une remplaçante à Biden pour la convention démocrate mi-août à Chicago. Sa vice-présidente Kamala Harris serait un choix naturel, mais pas automatique. Le dernier mot reviendra aux 3.900 délégués du parti, pour la plupart inconnus du grand public.
Cette annonce intervient dans un contexte délicat pour les démocrates, Donald Trump semblant avoir repris l'avantage après avoir miraculeusement survécu à une tentative d'assassinat le 13 juillet. Le milliardaire républicain a depuis engrangé des victoires judiciaires et une nouvelle consécration lors de la convention de son parti à Milwaukee.
Pour le camp démocrate, l'équation est donc simple : trouver un candidat de dernière minute suffisamment populaire et dynamique pour contrer l'élan de Trump. Un défi de taille pour éviter une défaite potentiellement écrasante en novembre prochain.
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LIBÉRER LA JUSTICE DE L'EMPRISE PRÉSIDENTIELLE
Dès lors que la Constitution énonce la séparation des pouvoirs, le président de la République et le ministre de la justice ne doivent plus assurer la présidence et la vice-présidence du Conseil supérieur de la magistrature
Le Conseil Supérieur de la Magistrature, censé garantir l'indépendance du pouvoir judiciaire, est paradoxalement présidé par le chef de l'exécutif. Cette anomalie démocratique menace l'équilibre des pouvoirs et la crédibilité de la justice. Une réforme urgente s'impose pour restaurer la confiance des citoyens et renforcer l'État de droit au Sénégal.
ABDOU LATIF COULIBALY ANNONCE SON DÉPART DE L'APR
"J’ai quitté l’Alliance pour la République. Par contre, si Amadou Ba crée un parti politique, il m’avait déjà parlé de sa volonté d’avoir son mouvement politique, on pourrait l’accompagner", fait-il savoir.
Le divorce est consommé entre Latif Coulibaly et la formation politique Alliance Pour la République (Apr). L’invité de JDD est sans filtre. L’ancien ministre de la Bonne gouvernance de Macky Sall ne veut plus entendre parler de Macky Sall et de sa formation politique. Le mal est profond. Toutefois, il est prêt à accompagner le candidat malheureux de la dernière élection Amadou Ba à condition qu’il crée son mouvement ou son parti politique.
«J’ai quitté Benno et l’APR d’abord. Je n’y suis plus, je suis partie. J’avais gelé mes activités, je suis parti maintenant. J’attends qu’une personnalité se prononce. Je suis vieux pour aller créer un parti politique. C’est fini ! Je n’ai pas d’élan de parti. Même si je ne suis pas actif comme tout le monde, j’ai des opinions, je peux les transmettre. Je peux en parler, c’est ça que je veux dire. Mais, je ne vais pas rester un citoyen inactif qui ne fait rien du tout. Je crois que je possède toujours mes moyens, physiques, intellectuels surtout.
Macky Sall, on s’est quitté, c’est terminer. Je ne suis pas d’accord avec lui, c’est fini. J’ai quitté l’APR. Par contre, si Amadou Ba crée un parti politique, il m’avait déjà parlé de sa volonté d’avoir son mouvement politique, on pourrait l’accompagner. L’APR c’est fini !! je suis parti depuis ».
VERS LA MISE EN ŒUVRE D’UN NOUVEAU PARADIGME D’ASSAINISSEMENT DES GRANDES VILLES
Touba, la deuxième grande ville du Sénégal en termes de population, bénéficiera de grands chantiers d’assainissement basés sur un plan directeur dynamique et évolutif, adapté à la croissance rapide de la ville.
L’Etat du Sénégal va mettre en œuvre, à l’issue de la saison des pluies, un nouveau paradigme d’assainissement des grandes villes, basée sur ”une approche structurante”, a indiqué, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.
”Ce nouveau paradigme apparaîtra dans les prochains mois, après la saison des pluies, avec une approche structurante sur l’assainissement des grandes villes”, a dit samedi M. Dièye, lors d’une visite organisée pour apporter le message de réconfort de l’Etat aux populations de Touba impactées par des inondations.
”Touba, la deuxième grande ville du Sénégal en termes de population, bénéficiera dans le cadre de ce nouveau paradigme, de grands chantiers d’assainissement basés sur un plan directeur dynamique et évolutif, adapté à la croissance rapide de la ville’’, a-t-il indiqué.
Il a précisé que l’objectif de cette réorientation des politiques du secteur, ”est de mettre fin aux problèmes d’assainissement récurrents des grandes villes du pays.”
Cheikh Tidiane Dièye dit espérer que ces initiatives permettront d’aborder dans les années à venir, de nouveaux défis d’assainissement, tout en laissant derrière, les problèmes actuels.
Il a rappelé que l’accès à l’eau potable et l’assainissement sont des priorités absolues du gouvernement, indiquant que les engagements de l’Etat concernant ces secteurs, seront bientôt visibles, dans le nouveau référentiel des politiques publiques.
Le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, le député Serigne Cheikh Thioro Mbackè et le maire de la commune de Touba mosquée, Abdoul Ahad Ka, ont pris part à la visite de terrain ainsi que des chefs de services régionaux.