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20 novembre 2024
PLUS DE 190 000 CANDIDATS ATTENDUS AU BFEM
190896 candidats dont 109940 filles et 80 956 garçons en lice, 1155 centres contre 1135 en 2023, 1315 jurys contre 1277 en 2023, le Bfem qui démarre, ce lundi, marque la der des examens pour un système éducatif qui se tresse des lauriers de résilience ...
L’année scolaire 2023-2024 boucle son dernier examen avec le Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) qui démarre ce lundi 22 juillet 2024, sur toute l’étendue du territoire national. Après le Certificat de fin d’études élémentaires et l’entrée en sixième chez les scolaires, le baccalauréat dans le moyen secondaire, le système éducatif qui a traversé une année lourde de menaces, en raison du contexte socio-politique chargé, est parti pour se tresser des lauriers de résilience. 190896 candidats dont 109940 filles et 80 956 garçons sont à la recherche du diplôme marquant le passage au cycle secondaire.
Après les élèves de CM2 et de Terminale, c’est au tour de ceux des classes de 3e de faire leur examen. Le Brevet de de fin d’études moyennes (BFEM) démarre ce lundi 22 juillet 2024, sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont au total 190896 candidats dont 109940 filles et 80 956 garçons contre 189753 en 2023, soit un écart positif de 1143 candidats, à la recherche du diplôme marquant le passage au cycle secondaire.
Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy avait dévoilé ces chiffres lors d’un Conseil interministériel dédié à la préparation des examens et concours au mois de mai dernier. En effet, on compte parmi ces candidats 135 enfants à besoins éducatifs spéciaux et 5.872 qui n'ont pas de pièces d'état civil, soit un taux de 3,07%.
Pour le brevet qui atteste des connaissances et compétences acquises en fin de collège, à l'issue de la classe de troisième, les candidats sont ainsi répartis dans 1155 centres contre 1135 en 2023, soit un écart positif de 20 centres pour 1315 jurys contre 1277 en 2023, soit un écart positif de 38 jurys.
A noter que pour l’année dernière, le Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM) avait connu un taux de réussite de 76,30% contre 70,38% en 2022, soit un écart positif de 5,92%.
LE ROAJELF PLAIDE POUR UNE DEMULTIPLICATION DES STRUCTURES
Le Réseau Ouest africain des Jeunes Femmes Leaders du Sénégal (ROAJELF/SENEGAL) a appelé vendredi les autorités à démultiplier les structures de prise en charge holistique des survivantes de violences basées sur le genre.
Le Réseau Ouest africain des Jeunes Femmes Leaders du Sénégal (ROAJELF/SENEGAL) a appelé vendredi les autorités à démultiplier les structures de prise en charge holistique des survivantes de violences basées sur le genre. Le ROAJELF formulait ce plaidoyer en marge d’une foire artistique de plaidoyer qu’il a organisé dans le cadre de son projet intitulé : « Plaidoyer régional pour la mise en place et/ou le renforcement des structures de prise en charge holistique des femmes survivantes de violences basées sur le genre au Bénin, au Burkina Faso et au Sénégal ». Il s’agit en réalité de sensibiliser les communautés et inviter les autorités à prendre des engagements pour la démultiplication des structures de prise en charge holistique des violences basées sur le genre.
« On s’est rendu compte aujourd’hui, à travers la mise en œuvre de ce projet qui est un projet de plaidoyer qui se déroule dans trois pays : au Benin, au Burkina et au Sénégal, qu’il y a réellement un besoin en tout cas de démultiplier les structures existantes mais aussi de renforcer celles qui existent, mais également nous appelons nos Etats à mettre en place un fonds d’appui à la prise en charge de ces violences », a plaidé vendredi Mme Ziporah Ndione, coordonnatrice du Réseau Ouest africain des Jeunes Femmes Leaders du Sénégal (ROAJELF/SENEGAL). Et la coordonnatrice du ROAJELF/ Sénégal, de poursuivre : « On a vu que l’Etat est dans le cadre de la mise en place de cinq autres structures de prise en charge holistique, mais malgré la mise en place, tous ces cinq structures ne suffisent pas. »
Par conséquent, « Nous appelons vraiment à faire en sorte que ces structures puissent être fonctionnelles mais également à les démultiplier pour que nous puissions avoir ces structures dans toutes les régions pour permettre vraiment que toute femme survivante de violence puisse être correctement prise en charge et puisse bénéficier en tout cas de tout le soutien qu’il faut », a encore plaidé Mme Ndione.
Prenant part à cette activité au nom du ministère de la Famille et des solidarités, Mme Ramatoulaye Touré Diop, responsable de la division formation et inclusion sociale à la direction de l’équité et du genre au ministère de la Famille fera remarquer que « Ce plaidoyer, c’est aussi une action pour nous de faire un appel à l’action parallèle pour inviter à la mobilisation de plus de ressources parce qu’on sait que la mise en place de centres holistiques de prise en charge demande beaucoup de fonds. »
Bien que toutes les structures du ministère travaillent main dans la main pour que le maillage de ces centres soit une réalité avec l’accompagnement des partenaires techniques et financiers selon elle, mais « il faut que ça soit une action collaborative, que la mobilisation des ressources soit accentuée mais également par la mobilisation des forces vives du Sénégal », a préconisé la responsable de la division formation et inclusion sociale à la direction de l’équité et du genre au ministère de la famille et des solidarités.
De son côté, la directrice du centre Kayam/Sénégal a espéré qu’au sortir de cette activité qu’elles aient l’opportunité de rencontrer des partenaires. Et Mme Béatrice Badiane Yolande de déclarer : « J’espère que suite à cet atelier, nous aurons au moins des partenaires, parce que souvent on entend parler de partenaires techniques et financiers mais nous en tant que centre d’accueil, nous ne parvenons toujours pas à trouver ces partenaires techniques et financiers. Précisant qu’ « avec ce travail qui est en train de se faire en arrière-plan afin qu’à leur niveau, elles puissent faire un suivi holistique de toutes ces femmes survivantes de VGB. »
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Sud Quotidien, Walf Quotidien, L'As, Le Quotidien, Le Soleil, Bes Bi le jour, Stades, Libération, L'Observateur, EnQuête
Baadoolo - Tik-tok muy dox
Billay kou topp Tik tok... Dans les maisons, on ne dort plus. Ceux qui ont la connexion se réveillent les yeux rouges de sommeil. Ceux qui n’en ont pas squattent les escaliers des voisins. Il y en a qui sonnent pour demander le code WiFi. Et qui partagent code diambour à d’autres. Yeufou baadoolo leu nak. Mais solidarité sénégalaise. Ce ne sont pas ces jeunes-là qui iront en vacances agricoles. Je parie que les étudiants qui jouent leur concert de casseroles pour la connexion cherchent des casseroles. Mais dou recherche. Loolou moy Tik tok mouy dox.
Déminage des villages de Nyassia Plus de 151 mille m2 nettoyés selon le Cnams
Les opérations de déminage se poursuivent dans les villages de Nyassia, dans le Sud. Selon des informations officielles données par le Centre national d’action antimines au Sénégal (Cnams), 151.394.3 m² sont concernés, représentant l’ensemble des superficies des localités suivantes : Etomé, Etafoune, Dioher, Dar salam, Baraf, Bacounoume, Basséré, Kajiéné, Kouring, Kailou, Nyassia, Bouhouyou, Badémé, Toubacouta, Katouré, Mahmouda, Baylang, Boffa. Le Cnams indique que 1 500 000 m² de mines ont toujours été agités, mais il s’agit juste d’une «projection non confirmée». Cependant, le travail de consolidation des statistiques se poursuit même si les 112 localités non déminées restent factuelles, indique la note.
Affaire Titre foncier 6374/DG Tahirou Sarr conserve «son» bien
Poursuivi pour escroquerie, faux et usage de faux sur le Titre foncier 6374/DG, Tahirou Sarr a été blanchi par le Tribunal correctionnel de Dakar qui a, par conséquent, débouté la partie civile. Pour rappel, l’homme d’affaires avait comparu suite à une citation du représentant de la famille Ndoye qui affirmait être le propriétaire du TF 6374/DG de Dakar et Gorée reporté sur le livre foncier de Ngor Almadies sous le numéro 1838/NGA d’une superficie de 32 870 m2 sis à côté de la Nouvelle Mosquée de Yoff. Ils disent avoir eu la surprise d’apprendre qu’il y a eu un procès-verbal de cession de conciliation, homologué par le Tribunal régional de Dakar, sous le numéro 2218 qui consacre la cession de la créance qu’ils ont sur l’État, à la société Sofico Sa de Tahirou Sarr. A moins d’un autre verdict en appel, Tahirou Sarr a pris une avance.
Décès de Toumani Diabaté - La kora orpheline
Le virtuose de la kora, Toumani Diabaté est décédé hier à l’âge de 58 ans des suites d’une courte maladie. «C’est Dieu qui donne la vie et qui donne la mort et c’est vers Lui que nous retournons. Mon confident, mon pilier, mon guide, mon meilleur ami, mon cher papa s’en est allé à jamais», a posté Sidiki Diabaté, le fils du défunt. Cette triste nouvelle a affecté le monde de la culture, notamment la communauté mandingue dont il a porté et vulgarisé l’héritage. Comme une trainée de poudre, l’information s’est vite répandue et c’était une pluie d’hommages et de témoignage des célébrités sur le maître de la kora aux doigts de fée. Oumou Sangaré, Bassékou Kouyaté et Mokobé, les Guinéens Kabiné et Sékouba Kandia Kouyaté, les Sénégalais Oumar Pène et Youssou Ndour, tous ont chanté le génie de Toumani Diabaté. Toumani Diabaté, considéré comme l’un des plus grands joueurs de kora du monde, est le fils de Sidiki Diabaté, star des années post-indépendance et membre de l’Ensemble instrumental du Mali, fondé à l’initiative du premier président du Mali, Modibo Keïta. Il a reçu plusieurs décorations au Mali et dans le monde, des Grammy Awards notamment.
Site de l’hôpital El Hadji Malick Sy de Tivaouane Le Fonsis remet des chèques aux impactés
Le directeur général du Fonds souverain d’investissements stratégiques était à Tivaouane ce vendredi. Babacar Gning a rencontré au Conseil départemental toutes les parties prenantes qui ont agi sur le processus du projet de délibération de terres cultivables pour la construction de l'hôpital de niveau 3 El Hadji Malick Sy. Les propriétaires des champs ont reçu chacun un chèque en guise d’indemnisation. «Ils ont été patients et ont montré un esprit de déplacement pour l’intérêt public», s’est félicité M. Niang. Au total, cinq familles ont reçu cette impense, même si la somme reste confidentielle. «Ce ne sont pas des chiffres que nous divulguons parce que ça impacte des familles, mais c’est un montant qui a été défini par la commission départementale et qui a pris en compte tous les baromètres appliqués dans la région», a-t-il expliqué. Des impactés disent être très satisfaits du montant qui leur est alloué par le Fonsis. Babacar Gning a rappelé que le projet estimé à 46 milliards.
France Un projet de construction d’une Zawiya à Paris en gestation
Le recteur de la Grande mosquée de Paris, ChemsEddine Hafiz, s’est engagé à accompagner la communauté sénégalaise de France dans la réalisation d’un projet de construction d’une Zawiya Tidiane à Paris. C’est ainsi que, informe l’Aps, le recteur a promis de lancer un appel aux dons au profit de cette initiative. Il en a donné l’assurance au comité de pilotage du projet qu’il a récemment reçu dans la capitale française en présence du consul général du Sénégal à Paris, Amadou Diallo. L’association Cheikh Seydil Hadji Malick Sy de France, initiatrice de ce projet, était allée rencontrer le recteur de la Grande mosquée pour lui présenter les détails du projet à caractère culturel, social et éducatif.
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IL Y A DES PROBLÈMES DANS LA COMPOSITION DU GOUVERNEMENT DÈS LE DÉPART, SELON PAPA DEMBA THIAM
Il dit attendre encore l’orientation de la politique de Diomaye-Sonko. Pour lui, le Sénégal doit compter sur «une élite et un nouveau modèle de penser conformes aux aspirations de notre peuple».
Papa Demba Thiam prône une volonté politique du nouveau régime. «J’avais dit sous Macky Sall que si la pauvreté n’est pas prise en charge, le pouvoir serait dans la rue. On a voté pour dégager Macky Sall. Si ceux qui sont là aujourd’hui ne comprennent pas cela, c’est ce qui arrive au Kenya qui nous arrivera», prévient le consultant en Gestion de projets et management.
Il dit attendre encore l’orientation de la politique de Diomaye-Sonko. Pour lui, le Sénégal doit compter sur «une élite et un nouveau modèle de penser conformes aux aspirations de notre peuple».
S’il concède que le gouvernement vient de «prendre ses marques», le spécialiste du développement des chaînes de valeur, relève des incohérences dans la «composition organique du gouvernement dès le départ». Il dit : «J’espère que c’est un gouvernement provisoire. Parce que, par exemple, le ministère Tourisme et de l’artisanat est une reproduction tautologique. L’artisanat est la base de l’industrialisation qui est une production de masse.»
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LE NOUVEAU VISAGE DE L'URBANISME SÉNÉGALAIS
Selon l'urbaniste Momar Ndiaye, confier aux mairies le rôle d'intermédiaire entre propriétaires et locataires permettrait de réduire les coûts et d'améliorer la fiscalité du secteur. Les communes joueraient ainsi un rôle clé dans l'encadrement du marché
Ce vendredi 19 juillet 2024, Momar Ndiaye, ingénieur urbaniste et adjoint au maire des Parcelles Assainies, a évoqué sur le plateau de la TFM, ses propositions pour révolutionner la politique du logement au Sénégal.
Face à la crise du logement qui frappe le pays, Ndiaye a mis en avant une approche novatrice : impliquer massivement les collectivités territoriales dans la régulation des loyers et la gestion de l'habitat. "Sans l'implication des collectivités territoriales, il serait très difficile de réguler à la fois le coût du loyer et les contentieux entre bailleurs et locataires", a-t-il affirmé avec conviction.
L'urbaniste a proposé un système où les mairies joueraient le rôle d'intermédiaires entre propriétaires et locataires, éliminant ainsi les coûts d'agence et permettant une meilleure identification des bailleurs pour améliorer la fiscalité immobilière.
Concernant l'accès à la propriété, Ndiaye a plaidé pour une approche centrée sur les coopératives d'habitat, soutenues par les collectivités locales. "L'État pourrait aménager des terrains et les mettre à disposition des populations avec des titres de propriété bancables, facilitant ainsi l'autoconstruction", a-t-il expliqué.
Enfin, l'adjoint au maire a pointé du doigt les failles du système actuel de contrôle des constructions. Il a appelé à une refonte du cadre juridique, exigeant notamment l'inclusion de plans béton armé dans les demandes de permis de construire et un renforcement des contrôles par les collectivités territoriales.
RUFISQUE, L’ÉGLISE DE LA PAROISSE SAINTE AGNÈS PROFANÉE
«Nous avons eu la surprise d’une intervention malveillante au sein de notre église où certains matériels ont été volontairement endommagés », a annoncé l’Abbé Stanislas Diouf dans un communiqué.
L’église de la paroisse Sainte Agnès de Rufisque a été saccagée ce vendredi 19 juillet, a-t-on appris du curé de la paroisse Abbé Stanislas Diouf.
«Nous avons eu la surprise d’une intervention malveillante au sein de notre église où certains matériels ont été volontairement endommagés », a annoncé l’Abbé Stanislas Diouf dans un communiqué.
Selon le curé les vicaires qui ont constaté les dégâts ont informé la police qui a aussitôt fait une descente sur les lieux « pour récupérer tous les indices nécessaires pour leurs investigations ».
Le religieux appelle, en cette circonstance les fidèles « au nom de la foi, de garder la sérénité et surtout de prier ».
L’ARTP ANNONCE DES MESURES POUR STIMULER L’ÉCOSYSTÈME DES TÉLÉCOMMUNICATIONS AU SÉNÉGAL
Ces initiatives visent à faciliter l’entrée et le développement de ces acteurs sur le marché des communications électroniques en leur offrant des conditions avantageuses et adaptées à leurs besoins spécifiques.
Dans le cadre de ses efforts continus visant à favoriser un environnement économique dynamique et compétitif dans le secteur des communications électroniques, l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) annonce de nouvelles initiatives destinées à stimuler l’écosystème des Opérateurs Mobiles Virtuels (MVNO) et des Agrégateurs de Services à Valeur Ajoutée (SVA).
L’ARTP a introduit des offres spécifiques en termes de voix, SMS, et données pour les MVNO, ainsi que des offres de voix, SMS, et USSD pour les Agrégateurs de Services à Valeur Ajoutée.
Ces initiatives visent à faciliter l’entrée et le développement de ces acteurs sur le marché des communications électroniques en leur offrant des conditions avantageuses et adaptées à leurs besoins spécifiques.
Les tarifs des services dédiés aux MVNO et aux fournisseurs de SVA ont été revus à la baisse et inclus dans les catalogues d’interconnexion des opérateurs pour l’année 2024, garantissant un accès équitable à ces offres.
« Cette baisse cible principalement les Opérateurs Mobiles Virtuels (MVNO) et les Agrégateurs de Services à Valeur Ajoutée (SVA). En termes plus simples, vous payerez moins lorsque vous appelez un serveur vocal ou que vous envoyez un SMS vers un numéro court », a expliqué Mountaga Cissé, formateur en médias numériques.
« Autre exemple : les plateformes de transfert d’argent vont payer moins cher aux opérateurs le coût du SMS qu’elles vous envoient après une transaction », a-t-il ajouté.
L’ARTP dit avoir travaillé en étroite collaboration avec les opérateurs pour ces initiatives, avec pour objectif de promouvoir un environnement propice à l’innovation, à la concurrence et à l’investissement dans le secteur des communications électroniques. Dahirou Thiam, directeur de l’ARTP, a exprimé sa conviction que ces mesures contribueront à renforcer le paysage numérique du Sénégal.
« Nous sommes convaincus que ces mesures contribueront à ouvrir de nouvelles perspectives pour les acteurs émergents, leur permettant d’explorer de nouveaux modèles commerciaux, de proposer des services innovants à des tarifs abordables et de répondre plus efficacement aux besoins changeants des utilisateurs », a souligné M. Thiam.
L'ÉTAT INVITÉ À PUBLIER LE CONTRAT D'AFFERMAGE SIGNÉ AVEC LE GROUPE SUEZ
Selon Mamadou Mignane Diouf, la publication de ce contrat doit permettre aux acteurs ”de comprendre la part du secteur privé ainsi que celui des sociétés privées qui sont dans le capital”.
Dakar, 19 juil (APS) – Le coordinateur du Forum social sénégalais (FSS), Mamadou Mignane Diouf, a invité, vendredi, à Dakar, les autorités sénégalaises à publier le contrat d’affermage pour la gestion du service public de production et de distribution d’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine, signé entre la multinationale française Suez et l’Etat du Sénégal.
‘’Nous demandons au gouvernement de procéder à la publication de ce contrat avec Suez qui vient de perdre ses avoirs au Maroc. Des avoirs que Véolia a rétrocédés au gouvernement du Royaume’’, a-t-il déclaré.
Il s’exprimait lors d’un point de presse conjoint du FSS et du Conseil citoyen droit à l’eau et à l’assainissement au Sénégal (COCIDEAS).
‘’On a entendu que le Sénégal a accepté de publier les contrats sur le pétrole et le gaz et pourtant l’eau est plus importante que le pétrole et le gaz. Vous devez donc demander à avoir le contrat signé entre Suez et l’Etat du Sénégal’’, s’est-il étonné.
Selon Mamadou Mignane Diouf, la publication de ce contrat doit permettre aux acteurs ”de comprendre la part du secteur privé ainsi que celui des sociétés privées qui sont dans le capital” dans le cadre du contrat avec Suez.
M. Diouf a demandé également au gouvernement ”de bien revoir la situation de ce contrat d’affermage attribué à Suez”, rappelant ”que le Forum civil sénégalais l’avait dénoncé à l’époque”.
Il a demandé sous ce rapport aux autorités de réparer ”les injustices en cours contre les travailleurs de Suez dont certains sont menacés de licenciements, alors qu’ils ne font que leur travail de délégués”.
Le coordinateur du FSS a annoncé la mise en place d’un plan d’actions qui va se concrétiser dans les jours à venir par ”une marche contre la gouvernance de l’eau au Sénégal et contre Suez et les sociétés privées de ce secteur ”.
”Une marche est également prévue avec les associations d’usagers des forages ruraux [ASUFOR], les organisations syndicales, les organisations de consommateurs’’, a-t-il ajouté.
Il a annoncé que ‘’le forum compte aussi saisir l’Assemblée nationale pour une enquête dans le secteur de l’eau au Sénégal et un mémorandum citoyen qui pourrait contenir des points, comme l’urgence d’une mise en place d’une Haute autorité de l’eau et de l’assainissement au Sénégal’’. Le mémorandum ‘’sera remis au président de la République, Bassirou Diomaye Faye”, a-t-il indiqué.
M. Diouf dit vouloir proposer au chef de l’Etat ”une constitutionnalisation du droit à l’eau et à l’assainissement à la place du Code de l’eau”.
Le contrat d’affermage entre l’Etat du Sénégal et Suez, d’une durée de quinze ans, avait pout but d’assurer un approvisionnement en eau potable à une population initiale d’environ 7 millions d’habitants.