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20 novembre 2024
L'ANACIM PRÉVOIT UNE NOUVELLE JOURNÉE DE PLUIES CE VENDREDI
Les visibilités seront généralement bonnes. Les vents souffleront majoritairement de secteur Ouest à Nord-ouest sur le quart nord-ouest du pays et de Sud à Sud- ouest ailleurs avec une intensité faible à modérée.
iGFM - (Dakar) Dans son bulletin de ce vendredi, l'Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie (Anacim) prévoit encore des pluies sur plusieurs parties du pays. La capitale aussi pourrait être concernée.
Météo du vendredi 19/07/24
Au cours de cet après-midi et nuit des cellules pluvio-orageuses pourraient se former sur les régions Sud (Ziguinchor, Kolda, Kédougou et Sédhiou) et Centre-ouest (Kaolack, Iles du Saloum). Des risques de pluies sont également prévus à Mbour, Tambacounda, Nioro, Fatick et Dakar.
Sur le reste du pays par contre, un ciel passagèrement nuageux à couvert prédominera. La chaleur humide sera notée à l’intérieur du territoire avec des températures maximales qui varieront entre 30° et 40°C.
Les visibilités seront généralement bonnes. Les vents souffleront majoritairement de secteur Ouest à Nord-ouest sur le quart nord-ouest du pays et de Sud à Sud- ouest ailleurs avec une intensité faible à modérée.
UNE PANNE INFORMATIQUE LIÉE À MICROSOFT AFFECTE PLUSIEURS ENTREPRISES DANS LE MONDE
L’Agence française de sécurité informatique (Anssi) a indiqué qu’aucun élément, à ce stade, ne laisse penser à une cyberattaque. Cette conclusion est partagée par le gouvernement britannique et l’agence de cybersécurité suisse.
Ce vendredi, une panne informatique massive a perturbé les opérations de nombreuses entreprises à travers le monde, y compris des aéroports, des hôpitaux, des places boursières, et d’autres institutions importantes, selon plusieurs médias.
Bien que l’origine de la panne n’ait pas encore été identifiée, les installations informatiques utilisant les services de Microsoft semblent particulièrement touchées. L’Agence française de sécurité informatique (Anssi) a indiqué qu’aucun élément, à ce stade, ne laisse penser à une cyberattaque. Cette conclusion est partagée par le gouvernement britannique et l’agence de cybersécurité suisse.
Dans une publication sur le réseau social X, Microsoft a mentionné une panne de service affectant un logiciel anti-virus de la société Crowdstrike. « Nous enquêtons sur un problème affectant la capacité des utilisateurs à accéder à diverses applications et services Microsoft 365 », a déclaré Microsoft, ajoutant qu’ils prenaient « des mesures d’absorption » pour résoudre le problème. Plusieurs compagnies aériennes et aéroports ont suspendu leurs activités, perturbant ainsi le transport aérien. Certains hôpitaux ont signalé des perturbations dans leurs systèmes informatiques, ce qui pourrait affecter la gestion des patients et des données médicales. Les opérations boursières ont également été touchées, impactant potentiellement les transactions financières mondiales.
Le comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévus du 26 juillet au 11 août, a signalé une « perturbation » de ses opérations informatiques. « Paris-2024 est informé des problèmes techniques mondiaux qui touchent les logiciels Microsoft. Ces problèmes perturbent les opérations informatiques de Paris 2024 », indique le comité dans un communiqué.
LE CAMES VEUT TIRER L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR VERS L’ECHELON INFERIEUR
Trois éminents professeurs claquent la porte du CTS pour dénoncer l'instrumentalisation politique des procédures d'évaluation au détriment de la reconnaissance du mérite
« Faut-il brûler l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ? » C’était le titre provocateur d’un dossier retentissant que nous avions consacré il y a plus de 30 ans à notre Temple du savoir. Un dossier dans lequel nous moquions en particulier ces « chercheurs qui ne trouvent jamais » et ironisions sur ces « voyages d’études » qui ne l’étaient qu’officiellement puisque constituant en réalité des escapades touristiques assorties de coquets frais de mission. Le but c’était évidemment de fouetter l’orgueil de nos universitaires et les pousser à se sublimer. Mais aussi de dénoncer l’absence de recherche digne de ce nom dans cette première université d’Afrique occidentale française (AOF). Eh bien, ce titre provocateur, nous sommes tentés de le réutiliser pour descendre en flammes une organisation africaine s’occupant, justement, d’enseignement supérieur. Il s’agit, en l’occurrence, du Cames (Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur) qui est en particulier chargé d’évaluer les enseignants des universités africaines et d’homologuer leurs passages de grades. Car si, pendant des décennies, cette organisation s’est acquittée à peu près correctement de sa mission faisant notamment passer des concours d’agrégation à ce point sélectifs que les titulaires de ce diplôme étaient considérés comme de véritables dieux du savoir, depuis quelques années, hélas, ce parchemin s’est banalisé. La faute à l’affaissement des critères de sélection, à l’introduction de critères géographiques voire « diplomatiques » visant, selon les manitous du Cames, à corriger de prétendus déséquilibres — un peu comme, dans certains pays, la méthode des quotas est utilisée pour rectifier des injustices. Selon ces manitous, donc, certains pays ayant « trop » d’agrégés par rapport à d’autres, il convient de favoriser les Etats lésés ! Evidemment, ces choses-là ne sont pas écrites mais se reflètent dans les pratiques de ces messieurs qui dirigent le Cames!
Pour protester contre ces pratiques pas du tout catholiques — et en tout cas pas du tout scientifiques ! —, au moins trois éminents membres du CTS (Comité technique spécialisé de sciences juridiques et politiques), dont notre compatriote le professeur de droit émérite (ce qualificatif étant de nous) Isaac Yankhoba Ndiaye viennent de claquer la porte. Dans une lettre intitulée « Enième scandale au CTS de sciences juridiques et politiques », il dénonce des « aberrations » qui ont cours au Cames. Il explique que le CTS « est chargé d’évaluer les travaux des enseignants qui souhaitent passer d’un grade à un autre : de maître assistant à assistant ; d’assistant à maître de conférence, de maître de conférence à professeur titulaire ». Un comité qui se réunit chaque année et composé d’enseignants de tous les grades désignés par leurs pairs respectifs. Lesquels sont chargés de faire des rapports sur les dossiers qui leur sont confiés mais attention, nul ne peut être rapporteur d’un dossier provenant d’une université de son pays. C’est sur la base de ces rapports que l’enseignant est promu ou, au contraire, recalé.
Ce qui s’est passé cette année c’est que des enseignants recalés par le CTS de sciences juridiques et politiques « faute de pertinence scientifique » de leurs travaux, un euphémisme pour dire que ceux-ci sont nuls, ont vu leurs dossiers miraculeusement repêchés par le CCG (Comité consultatif général) du Cames qui ne renferme pourtant aucun juriste en son sein ! Allez savoir sur quels critères ils se sont bas pour effectuer ces repêchages… C’est un peu comme si des équipes qui n’avaient pas pu passer les phases éliminatoires étaient autorisées par la CAF (Confédération africaine de football), pour des raisons d’équilibre géographique, à disputer directement les huitièmes de finales de la Coupe d’Afrique des Nations sans même passer par la phase des poules! Ou comme si des candidats au baccalauréat, qui n’ont pas pu se qualifier pour le second tour, étaient quand même déclarés admis par le rectorat ou l’Office du Bac ! Pour des questions de quotas régionaux…
Et les derniers seront les premiers !
Pour en revenir aux braves hommes et femmes du très glorieux Comité consultatif général du Cames, ils ont fait reprendre les délibérations du CTS de sciences juridiques et politiques ! Bien évidemment, le CTS a maintenu ses délibérations c’est-à-dire que les profs cancres devaient être ajournés. C’était mal connaître le CCG qui s’est substitué au CTS pour inscrire d’autorité bon nombre parmi les profs ajournés dans la liste de ceux devant être promus ceux !On viendra reprocher après cela — et même les emprisonner ! — nos candidats au baccalauréat qui trichent. Le mauvais exemple vient de très haut !
En tout cas, après ce coup de force du CCG du CAMES, trois distingués professeurs qui étaient membres du CTS de sciences juridiques et politiques ont rendu leurs tabliers
Conclusion du Pr Isaac Yankhoba Ndiaye : « Il faut auditer le Cames techniquement et financièrement. Et si cette dernière forfaiture passe, faute de pouvoir dissoudre le CTS sciences juridiques et politiques, il faudra alors envisager un autre mode d’évaluation de nos enseignants, à l’instar de nos amis béninois. J’adjure les nouvelles autorités à regarder de près ce qui se passe au Cames : il y va de notre crédibilité scientifique qu’on est en train de sacrifier sur l’autel d’une certaine « diplomatie scientifique » consistant à admettre des candidats qui ne le méritent pas, tout juste pour un prétendu équilibre géo-politico-académique ». Et tant pis pour la crédibilité et la valeur des diplômes des enseignants de nos universités ! On viendra s’émouvoir après cela de la baisse du niveau de nos étudiants…
PRES DE 100 DIRECTEURS, PCA ET DAGE PROMUS…
Le système Bassirou Diomaye Faye se met progressivement en place avec ses hommes…et ses femmes ! C’est ce qu’on appelle le « spoil system ».
Sans doute pour répondre aux critiques sur la lenteur des nominations, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a procédé hier à une valse sans précédent de nominations ! Hier, au Conseil des ministres, près de 100 directeurs généraux (Dg), de présidents de conseils d’administration (Pca) et de directeurs de l’administration générale et de l’équipement (Dage) ont été nommés. Le même nombre est passé à la trappe. Le système Bassirou Diomaye Faye se met progressivement en place avec ses hommes…et ses femmes ! C’est ce qu’on appelle le « spoil system ».
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
PRESIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
1. Monsieur Cheikh Ahmed Bamba DIAGNE, Enseignant chercheur, maître de conférences à l’UCAD, est nommé Secrétaire Permanent du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COS- PETROGAZ), en remplacement de Monsieur Malick SALL ; PRIMATURE
2. Monsieur Mor FALL, Inspecteur général d’Etat, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale d’Administration (ENA), en remplacement de Monsieur Mouhamadou Lamine DIALLO ;
3. Monsieur Mame Gor NGOM, titulaire d’une maîtrise en communication, est nommé Directeur général du Bureau de l’Information et de la Communication du gouvernement (BIC-GOUV) ;
4. Monsieur Birom Holo BA, titulaire d’un doctorat en optimisation et sûreté des systèmes, est nommé Chef du Bureau opérationnel de Coordination et de Suivi des Projets et Programmes.
MINISTERE DE L’ENERGIE DU PETROLE ET DES MINES
Monsieur Meissa Diakhaté, agrégé des facultés de droit, est nommé Président du Conseil d’administration du Fonds Spécial de soutien au secteur de l’Energie, en remplacement de Monsieur Cheikhna ANNE.
5. Monsieur Pape Moctar SARR, Ingénieur centralien, est nommé Président du Conseil d’administration (PCA) de la Société africaine de Raffinage (SAR), en remplacement de Monsieur Thierno NDIAYE ;
6. Joseph Sambesene DIATTA, Professeur assimilé des universités en physique, est nommé Président du Conseil d’administration de (PETROSEN Holding) en remplacement de Aymérou GNING ;
7. Monsieur Cheikh BITEYE, titulaire d’un master en administration des entreprises, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale (ASER), poste vacant;
8. Monsieur Adama DIAWARA, Professeur d’histoire et de géographie, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale des Energies renouvelables (ANER), en remplacement de Monsieur Abdoulaye SY ;
9. Monsieur Pape Momar LO, Ingénieur en génie électrique, est nommé Directeur général du Réseau gazier du Sénégal SA (RGS SA), en remplacement de Monsieur Joseph Oufame MEDOU;
10. Monsieur Cheikh Moulaye Idriss FALL, Ingénieur en génie électrique, est nommé Directeur de l’Electricité, poste vacant ;
11. Monsieur El Hadj NDIAYE, Titulaire d’un Doctorat en énergies renouvelables, est nommé Directeur du développement des Energies renouvelables, en remplacement de Monsieur Demba GAYE ;
12. Madame Oumou Khaïry DIOP, titulaire d’un master en économie, régulation et énergie, est nommée Secrétaire permanent à l’Energie, poste vacant ;
13. Monsieur Fidèle Djissibone DIEME, Ingénieur électromécanicien, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale (ASER), poste vacant
MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DES TRANSPORTS TERRESTRES ET AERIENS
14. Monsieur Tahir NDIAYE, Consultant international en transport aérien, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société AIBD Assistance Services (2AS), en remplacement de Monsieur Ibrahima NDIAYE ;
15. Monsieur Ndiogou NDIAYE, Inspecteur principal de l’aviation civile, est nommé président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale de l’Aviation civile et de la Météorologie (ANACIM), en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha DIENG ; 6
16. Monsieur Mor Talla NDIAYE, Ingénieur en génie civil, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE), en remplacement de Monsieur Mamadou Mory DIAW ;
17. Monsieur Bara SOW, titulaire d’un master en finances, audit et contrôle de gestion, est nommé Directeur général du Fonds pour le Développement des Transports terrestres(FDTT), en remplacement de Monsieur Babacar GAYE ;
18. Monsieur Mamadou GOUDIABY, spécialiste des transports, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société Dakar Dem Dikk (DDD), en remplacement de Monsieur Habibou TIMBO ;
19. Monsieur Outhmane DIAGNE, Titulaire d’un Master II en Droit économique, est nommé Président du Conseil d’administration du Fonds d’Entretien routier autonome (FERA), en remplacement de Monsieur Pape Songdé DIOP
MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE
20. Monsieur Mady BATHILY, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille verte (ASERGMV), en remplacement de Monsieur Maodo Malick NDAO
MINISTERE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
21. Monsieur Cheikh Mouhamadou MBAYE, Enseignant, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Office national de Formation professionnelle (ONFP), poste vacant;
22. Monsieur Mouhamadou Makhtar DIA, Enseignant-Professeur, est nommé Président du Conseil d’administration du Centre national de Qualification professionnelle (CNQP), en remplacement de Monsieur Ibrahima NDOUR ;
23. Monsieur Malick SY, Cadre administratif à la retraite, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO), en remplacement de Monsieur Fossar Banding SOUANE;
24. Monsieur Demba DIOUM, Ingénieur en systèmes et réseaux, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO), poste vacant ;
MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT
25. Monsieur Ahmad Iyane SOW, Professeur titulaire en médecine, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Office des Lacs et Cours d’eau (OLAC), en remplacement de Monsieur Souleymane Barka BA
MINISTERE DES PECHES ET DES INFRASTRUCTURES MARITIMES ET PORTUAIRES
26. Monsieur Ismaïla NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’aquaculture, est nommé Directeur des Pêches maritimes, en remplacement de Monsieur Diène FAYE ;
27. Monsieur Ahmadou Tidiane CAMARA, Ingénieur des pêches et de l’aquaculture, est nommé Directeur du Centre national de Formation des Techniciens des pêches et de l’Aquaculture (CNFTPA), en remplacement de Monsieur Samuel Joseph Waly FAYE ; 7
28. Monsieur Mohamed Ngouda MBOUP, enseignant-chercheur, est nommé Président du Conseil d’administration du Port autonome de Dakar (PAD), en remplacement de Monsieur Moussa SY
MINISTERE DE L’URBANISME, DES COLLECTIVITES TERRITORIALES ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
29. Monsieur Abdou Khadre FOFANA, titulaire d’une maitrise en géographie et en géomatique, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société nationale de gestion intégré des déchets (SONAGED), en remplacement de Monsieur Talla CISSE ;
30. Monsieur Ibrahima DIOP, Analyste financier, est nommé Administrateur du Fonds pour l’Habitat social (FHS), en remplacement de Monsieur Ousmane WADE ;
31. Monsieur Assane DIOP, titulaire d’une licence professionnelle en comptabilité publique, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société d’Aménagement foncier et Rénovation urbaine (SAFRU) en remplacement de Monsieur Gorgui CISS ;
32. Monsieur Serigne Kosso SENE, Ingénieur agronome, est nommé Directeur général du Cadre de vie et de l’Hygiène publique, en remplacement de Monsieur Aliou Badara LY ;
MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE
33. Monsieur Alioune Ibnou Abou Talib DIOUF, Pharmacien, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique (ARP), en remplacement de Madame Oumy Kalssoum Ndiaye NDAO ;
34. Monsieur Mamadou DIOP, Professeur agrégé en anatomie et organogénèse, est nommé Directeur du Centre national d’Oncologie de Diamniadio;
35. Monsieur Abdallah WADE, Médecin urgentiste, est nommé Directeur du Service d’Assistance médicale d’Urgence (SAMU en remplacement de Professeur Mamadou Diarra BEYE ;
36. Médecin-colonel Bécaye FALL, Professeur agrégé en pharmacie, est nommé Directeur des Laboratoires, en remplacement de Monsieur Amadou Mouctar DIEYE ;
37. Monsieur Boucar DIOUF, Médecin, est nommé Directeur général de l’Action sociale (DGAS), en remplacement de Madame Arame Top SENE;
38. Monsieur Fallou NIANG, Médecin, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional de Kolda, en remplacement de Monsieur Djibril YANSANE ;
39. Monsieur Yoro DIAGNE, Docteur en médecine, titulaire d’un master en management des établissements de santé est nommé Directeur de l’hôpital Abdoul Aziz SY DABAKH de Tivaouane en remplacement de Madame Bineta Diop BADIANE
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE LA SOUVERAINETE ALIMENTAIRE ET DE L’ELEVAGE
40. Monsieur Sémou Pathé DIOUF, Spécialisé en gestion de projets et ingénieur technique en agriculture, est nommé Directeur général de l’Agence nationale d’Insertion et de Développement agricole (ANIDA), en remplacement de Monsieur Aliou LECOR ;
41. Monsieur Alassane BA, Ingénieur agronome, est nommé Directeur général de la Société nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED), en remplacement de Monsieur Aboubacry SOW ;
42. Monsieur Moustapha GUEYE, titulaire d’un doctorat en production et protection des végétaux, est nommé Directeur général de l’Institut supérieur de recherches agricoles (ISRA) en remplacement de Monsieur Momar Talla SECK ;
43. Monsieur Mbaye Sylla KHOUMA, Ingénieur en agronomie tropicale, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Institut supérieur de recherches agricoles (ISRA) en remplacement de Monsieur Ngagne SENE ;
44. Monsieur Ousmane SYLLA, statisticien, est nommé Directeur de l’Analyse, de la Prévision et des Statistiques agricoles (DAPSA), en remplacement de Monsieur Ibrahima MENDY ;
45. Monsieur Bounama DIEYE, Ingénieur hydraulicien, est nommé Directeur du Matériel et de l’Equipement rural en remplacement de Monsieur Oumar SANE ;
46. Monsieur El hadj FAYE, Sociologue, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de Conseil agricole et rural (ANCAR) en remplacement de Madame Mariama DRAME ;
47. Monsieur Mamadou CISSOKHO, Expert en Agriculture, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de Conseil agricole et rural (ANCAR), en remplacement de Mamadou Camara ; 48. Monsieur Taha SOW, Administrateur de sociétés, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal (SONACOS), en remplacement de Monsieur Youssou DIALLO ;
49. Monsieur Cheikh Ahmadou Bamba NGOM, Agro-économiste, est nommé Coordonnateur national du Programme des Domaines agricoles communautaires (PRODAC), en remplacement de Monsieur Djimo SOUARE ;
50. Monsieur Abdou Mbacké SAMB, Enseignant, est nommé Président du Conseil de surveillance du Programme des Domaines agricoles communautaires (PRODAC), en remplacement de Monsieur Cheikh Ahmed Tidiane DIENG ;
51. Monsieur Modou Guèye SECK, économiste, gestionnaire des projets, est nommé Directeur du Financement et du Partenariat avec les Organisations, en remplacement de Monsieur Serge MALOU ; 9
52. Monsieur Alfred Kouly SENE, Spécialiste en science des sols, est nommé Directeur général de l’Institut national de Pédologie (INP), en remplacement de Monsieur Mamadou SOW
MINISTERE DE LA MICROFINANCE ET DE L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE
53. Madame Mariama DIENG, Sociologue, est nommée Directeur de la Promotion de l’Economie sociale et solidaire, poste vacant ; .
54. Monsieur Seydina Oumar NDIAYE, Economiste, est nommé Directeur des Stratégies et de la Prospective, en remplacement de Monsieur Mohamet DIOP ;
55. Monsieur Demba THIAM, Professeur de l’enseignement moyen secondaire, est nommé Président du Conseil d’orientation du Fonds national de la Microfinance, en remplacement de Ismaïla DEMBELE ;
MINISTERE DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT
56. Madame Soda DIARRA, Spécialiste en marketing et management touristique, est nommée Directeur de la Promotion touristique, en remplacement de Monsieur Mohamadou Manel FALL ;
57. Madame Marie Ndéye Gnilane DIOUF, Economiste est nommée Directeur de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Ahmadou Bamba SARR ;
58. Monsieur Hady TOURE, Spécialiste en comptabilité et finances, est nommé Directeur de l’Encadrement et de la Transformation des Entreprises informelles, en remplacement de Monsieur Mamadou DJITE ;
59. Madame Sophie Nzinga SY, spécialiste en design, est nommée Directeur général de l’Agence pour la promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA), en remplacement de Monsieur Papa Hamady NDAO ;
60. Monsieur Birame SARR, spécialiste en tourisme, est nommé Directeur de l’Ecole nationale de Formation hôtelière et touristique, en remplacement de Monsieur Moussa THIOR ;
61. Monsieur Sissao DIANE, Professeur de l’enseignement moyen secondaire, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Mamadou CISSOKHO ;
62. Monsieur Elhadji Malick MBAYE, Expert en tourisme, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise de Promotion touristique, en remplacement de Monsieur Mamadou DIALLO ;
63. Monsieur Ibrahima TALL, Economiste statisticien, est nommé Coordonnateur du Projet Mobilier national, en remplacement de Monsieur Saloum NDIAYE
MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DU COMMERCE
64. Monsieur Mamadou COULIBALY,titulaire d’unmaster en ingénierie financière, est nommé Directeur général de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt national et 10 de la gare des gros Porteurs (SEMIG), en remplacement de Madame Fatoumata NIANG
MINISTERE DE LA JUSTICE
65. Monsieur Alassane GUEYE, titulaire d’un doctorat en finance et économie, est nommé Directeur de la Bonne Gouvernance, en remplacement de Monsieur Arona SARR.
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
66.Monsieur Alioune SENE, Ingénieur en génie civil, est nommé Directeur de la Maintenance des Constructions et des Equipements de l’Enseignement supérieur en remplacement de Monsieur Ahmadou Bamba FALL ;
67. Monsieur Aliou SENE, Enseignant-chercheur, est nommé Directeur du Centre régional des Œuvres universitaires sociales de l’Université Alioune Diop de Bambey en remplacement de Monsieur Moustapha GUEYE.
68. Monsieur Jean Amédé DIATTA, Diplôme d’études approfondies en sociologie, est nommé Directeur des Bourses, en remplacement de Monsieur Khalifa GAYE ;
MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET
69. Monsieur François NDIAYE, inspecteur du cadastre, est nommé Directeur du Cadastre, en remplacement de Monsieur Ibrahima AW
MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE
70. Monsieur Birame SENE, Magistrat, précédemment directeur de la formation et de la communication à la direction générale des élections, est nommé Directeur général des Elections (DGE) en remplacement de Monsieur Thiendella FALL.
MINISTERE DE L’ECONOMINE DU PLAN ET DE LA COOPERATION
71. Monsieur Ousmane NGOM, spécialiste en passation des marchés publics, finances et gestion publiques, matricule de solde n° 624 961/D, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Économie du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Malick SARR appelé à d’autres fonctions.
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
72. Monsieur Laïty MBENGUE, titulaire d’un master en Comptabilité et gestion financière, matricule de solde n° 625 060/O, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
73. Madame Ndéye Yacine GUEYE, Docteur en Economie de l’Education, matricule de solde n° 677 090/O, précédemment Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation est nommée Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Education nationale.
MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE
74. Monsieur Louis Benoit MBAYE, Professeur de l’Enseignement moyen, matricule de solde n° 666 139/A, est nommé Directeur de l’Administration générale et de 11 l’Equipement au Ministère de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, en remplacement de Madame Mame Khady Sidy Aly BADJI appelée à d’autres fonctions.
MINISTERE DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT
75. Monsieur Mamadou Moustapha DIALLO, Spécialiste en gestion de projets et en Finances publiques, matricule de solde n° 634 436/Z, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Tourisme et de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Mandiaye DIOP appelé à d’autres fonctions.
76.Madame Fatou DIOUF, Professeur de l’Enseignement secondaire, matricule de solde n° 661 673/A, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Education nationale.
MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
77. Monsieur Ibrahima NGOM, Conseiller aux Affaires culturelles, matricule de solde n° 611 781/F, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.
78.Monsieur Doudou SANKHARE, Inspecteur de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports, matricule de solde n° 632 100/D, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.
79.Monsieur Omar Ben Khatap DANFAKHA, Conseiller aux Affaires culturelles, matricule de solde n° 600 620/B, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.
MINISTERE DE LA FAMILLE
80. Monsieur Modou MBAYE, Ingénieur de Conception, Spécialiste en Science de la Vie, de la Santé et de l’Environnement, matricule de solde n° 515 420/G, précédemment Inspecteur technique au Ministère de la Famille et des Solidarités, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire.
MINISTERE DE LA MICROFINANCE
81. Monsieur Malick THIAM, Juriste, matricule de solde n° 715191/R, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire.
Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE
Ministre de la Formation Professionnelle
LES DIRECTEURS D’ECOLES «CHANTENT» MOUSTAPHA GUIRASSY
Les actes posés durant ses 100 jours à la tête du ministère de l’Education ont valu à Moustapha Guirassy de voir ses louanges « chantés » par les directeurs d’écoles.
Le collectif des directeurs d’écoles du Sénégal (Cdes) se réjouit de l’initiative, de l’engagement et de la détermination du ministre de l’Education nationale d’apurer toutes les instances administratives de décisions de nomination aux postes de responsabilité et d’arrêtés d’admission aux examens professionnels concernant des milliers d’enseignants. Les actes posés durant ses 100 jours à la tête du ministère de l’Education ont valu à Moustapha Guirassy de voir ses louanges « chantés » par les directeurs d’écoles.
Après la signature de 23 arrêtés en fin mai dernier impactant 4030 bénéficiaires, le ministre de l’Education nationale a encore procédé à des nominations et régularisations d’indemnités tout en vidant le passif des arrêtés d’admission au Cap et au Ceap, ainsi que celui des arrêtés de catégorisation des établissements. A peine arrivé au ministère, il a dare-dare vidé le passif des arrêtés en en signant 11 relatifs au CEAP, et 12 autres concernant les CAP. Pour le Cap, dit-il, cela a impacté 625 enseignants et pour le Ceap, 3405 bénéficiaires. Soit au total 4030 bénéficiaires. Un travail qui a continué pour aboutir, un mois après, à l’apurement de toutes les décisions de nomination et arrêtés d’admission. Les décisions de nomination et de régularisation d’indemnités compensatoires de surcharge horaire concernent un total de 2890 enseignants pour les années 2020, 2021 et 2023.
Pour les arrêtés d’admission au certificat d’aptitudes pédagogiques et au Certificat élémentaire d’aptitudes pédagogiques, 7370 enseignants étaient concernés. Tous ont obtenu satisfaction. Aussi, tous les arrêtés de catégorisation des établissements de 2023 à 2024 ont été signés. Beaucoup d’enseignants ont souffert des lenteurs administratives.
Ces actes posés par le ministre constituent, selon les bénéficiaires et leurs collègues, un grand pas vers une école de qualité et plus de motivation chez les enseignants. Pour le ministre, il a fallu une organisation, une pression à l’interne et à d’autres niveaux de son département ministériel pour arriver à ce résultat. «Nos engagements ont été respectés. Nous avions promis aux enseignants de vider un passif qui était important dans leur carrière. Un passif relatif aux examens professionnels, aux décisions de nominations, aux arrêtés de catégorisation... Nous avons pu vider ce passif-là. Un passif important dans la carrière des enseignants», s’est félicité le ministre Moustapha Guirassy qui entend, «très vite», passer à une dématérialisation et à une digitalisation des procédures pour que «plus jamais» les enseignants ne puissent rencontrer certaines difficultés qui impactent négativement leurs carrières. «La carrière de l’enseignant devient de plus en plus sacrée. Ça l’est sur les plans matériel et financier mais aussi dans sa formation, son accompagnement, son bien-être etc. C’est pourquoi, il faut tout faire pour qu’il soit au coeur des enjeux de société», a déclaré Moustapha Mamba Guirassy. Il invite tous les syndicats, les acteurs de la société civile, les partenaires techniques et financiers à oeuvrer ensemble pour mettre l’enseignant au coeur du processus de transformation de notre école. «C’est extrêmement important, sinon on ne pourra pas avancer. Les actes qui sont remis aux enseignants, nous avons déployé des efforts et de l’énergie pour un impact réel. Nous devons être plus attentifs, plus soucieux, et plus dans l’empathie et la connexion avec le monde enseignant. Nous invitons tous les acteurs à un conclave, des ateliers très prochainement pour réfléchir sur la valorisation de la fonction enseignante et sur les moyens de mieux accompagner l’enseignant. Nous ferons aussi un clin d’oeil au ministre de l’Urbanisme pour poser la question du logement qui entre dans la motivation de l’enseignant et aussi pour réduire le nombre de départs enregistrés dans certaines zones, surtout en périphérie. Si dans le programme logement de l’Etat, nous arrivons à négocier avec le collègue en question pour prendre en charge cette dimension, nous réglerons une bonne partie des problèmes des enseignants, donc de l’école. C’est un acte ponctuel, le respect d’un engagement, c’est satisfaisant, mais nous voyons clairement qu’il y a beaucoup d’autres chantiers qui restent. Le plus important, c’est de travailler à la transformation, et le temps presse, d’ici le mois d’octobre par exemple, nous devons rattraper un gap. Nous n’aurons pas de répit. Il faut très vite et très souvent nous retrouver pour prendre des décisions ensemble», a ajouté M. Guirassy.
Ce n’est pas tout, il compte aussi organiser un séminaire pour des réponses adéquates face à certaines difficultés récurrentes de l’école et des enseignants, et qui sont sur la table de plusieurs ministres... Ce, pour mieux avancer, dit-il ! Reste la question des décisionnaires qui demeure un sujet très complexe. Le ministère demande l’accompagnement des syndicats pour trouver des solutions aux maux du secteur. «L’enseignant est au coeur du processus de transformation. Donc rien de profond, de structurel ou d’impactant ne peut se faire sans les enseignants. Nous l’avons compris. Il s’agira de les écouter davantage, de les mettre au coeur des processus de prise de décision. Nous avons d’ailleurs arrêté un principe de concertation périodique pour discuter. Ce qui est institutionnalisé, c’est de nous rencontrer tous les deux mois au moins», a-t-il indiqué.
Donner un nouveau visage à l’école sénégalaise, c’est le souhait et le rêve du ministre de l’Education nationale dont la mission est de gérer l’enseignement, d’instaurer un climat apaisé à l’école, d’assurer la qualité des enseignements et les réformes nécessaires...
Les directeurs d’écoles applaudissent
Le collectif des directeurs d’écoles du Sénégal (Cdes)se réjouit de l’initiative, de l’engagement et de la détermination du ministre de l’Education nationale d’apurer toutes les instances administratives de décisions de nomination aux postes de responsabilité et d’arrêtés d’admission aux examens professionnels concernant des milliers d’enseignants. Selon eux, le ministre Moustapha Mamba Guirassy vient de poser un acte fort allant dans le sens de satisfaire une vieille doléance. Le Cdes, structure de proposition, de concertation et de contribution a saisi l’occasion pour magnifier cette décision majeure qui, selon lui, vient à son heure. Pour les membres du collectif, cela témoigne de la volonté du ministre de bâtir un consensus fort autour du projet de transformation systémique du système éducatif national pour le bien exclusifs des enseignants et des apprenants. Les directeurs d’écoles félicitent ainsi le ministre et l’encouragent à continuer sur cette lancée ayant pour but de mettre fin progressivement aux lenteurs administratives.
DIOMAYE INSTRUIT SONKO
L’assainissement des finances publiques ainsi que la rationalisation du fonctionnement de l’Etat. Ces deux sujets préoccupent le Chef de l’Etat.
L’assainissement des finances publiques ainsi que la rationalisation du fonctionnement de l’Etat. Ces deux sujets préoccupent le Chef de l’Etat. Lors du conseil des ministre tenu hier, jeudi 18 juillet, le Président de la République, a demandé à son Premier ministre, Ousmane Sonko d’intensifier leur mise en œuvre. Bassirou Diomaye Diakhar Faye a aussi mis l’accent la problématique des logements sociaux.
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’intensifier la mise en œuvre des réformes indispensables pour l’assainissement des finances publiques et la rationalisation du fonctionnement de l’État. C’est ce qu’on pouvait lire sur le communique du Conseil des ministres tenu exceptionnellement hier, jeudi 18 juillet 2024, en raison de la célébration de l’Achoura mercredi dernier.
Bassirou Diomaye Diakhar Faye a, sous ce rapport, appelé «à la protection et à la relance endogène de l’économie nationale dans une perspective de prospérité et de progrès social durables». A cet égard, il a invité le Gouvernement «à accentuer le suivi de l’application effective des mesures de baisse des prix des produits et services de consommation courante mais également d’assurer une bonne maitrise des approvisionnements du pays en denrées essentielles et en hydrocarbures». Le Chef de l’Etat a exhorté le Premier Ministre à veiller avec les Ministres impliqués, notamment ceux en charge du Pétrole, des Finances et du Commerce, au suivi quotidien de l’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières à travers l’opérationnalisation des meilleurs mécanismes de contrôle et de commercialisation des productions dans les champs d’hydrocarbures concernés. Le Président de la République a indiqué que le second semestre de 2024 doit consolider la phase cruciale, de rectification, d’ajustement, de réforme hardie des politiques publiques et de reddition des comptes.
L’objectif est de créer dans tous les secteurs de la vie économique, sociale, environnementale et culturelle, les conditions véritables pour bâtir durablement une souveraineté assumée dans le sillage d’une démocratie exemplaire et d’un Etat de droit de référence. Il a, dès lors, exhorté le Gouvernement d’être davantage à l’écoute des populations, d’anticiper et de travailler dans la solidarité, avec la mise en œuvre d’une stratégie de communication coordonnée, cohérente, persuasive et offensive.
C’est dans cet esprit qu’il a demandé au Premier Ministre de prendre toutes les dispositions en vue de la présentation prochaine devant l’Assemblée nationale de la Déclaration de Politique générale du Gouvernement déjà disponible.
ACCELERER LA POLITIQUE DE LOGEMENTS SOCIAUX
Evoquant la nouvelle politique de promotion de l’accès au logement, le Chef de l’Etat a rappelé que la gestion de la problématique des loyers et la construction de logements sociaux demeurent des urgences sociales, souligne l’édit. Qui ajoute qu’il a demandé au Premier Ministre d’engager, sans délais, avec les Ministres concernés et les associations de consommateurs, l’évaluation des dispositifs de régulation des coûts du loyer selon les spécificités de chaque zone. Le Président de la République a souligné l’urgence de faire le bilan exhaustif de l’état d’application de la loi de 2016-31 du 08 novembre 2016 portant loi d’orientation sur l’habitat social, de la gestion des pôles urbains créés, ainsi que des projets de construction de logements sociaux exécutés sur le territoire national. Dans cette perspective, il a indiqué au Ministre de l’Urbanisme et au Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme et au Logement, la nécessité de renforcer la SICAP SA et la SN HLM dans leurs missions d’intérêt public à travers l’établissement d’une nouvelle doctrine pragmatique de promotion du logement social définie par l’Etat sur la base d’un Contrat d’Objectifs et de Moyens ambitieux avec une approche territoriale renforcée. A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de proposer un Programme rénové de développement des logements sociaux aux normes intégrant des mesures fiscales, foncières et financières incitatives et durables pour faciliter l’accès au logement et à la propriété foncière et immobilière. Cette réorientation majeure de la politique du logement souligne-t-on dans le communique, doit favoriser la construction de logements décents et adaptés avec la mise à disposition transparente, à partir de cahiers des charges rigoureusement ficelés, du foncier aménagé et la montée en puissance des activités de la Société d’Aménagement foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU).
REALISATION DU CADASTRE UNIVERSEL
Dans la même lancée, le Président de la République a rappelé aux Ministres en charge des Domaines, de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de l’Urbanisme, et au Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme et au Logement, la nécessité d’engager des concertations avec les maires et les chefs de villages en vue d’accélérer la réalisation du cadastre universel, de maitriser l’émergence de nouveaux pôles urbains et de définir des règles consensuelles en matière de restructuration des communes et de rénovation urbaine. Le Chef de l’Etat a également indiqué la nécessité de promouvoir et de soutenir les coopératives d’habitat afin de développer la construction de nouveaux logements avec notamment la mise à contribution des bailleurs publics et des fonds dédiés à l’habitat social et une meilleure implication de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), de la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) et d’autres établissements financiers dans le secteur du logement. Le Président de la République a invité le Premier Ministre à prendre toutes les mesures adéquates à l’effet de simplifier davantage le processus d’obtention du permis de construire pour accélérer la relance des constructions de logements mais aussi optimiser les impacts positifs du secteur stratégique du BTP sur l’environnement des affaires et l’emploi des jeunes. Il a ainsi demandé au Premier Ministre de tenir avec l’ensemble des acteurs impliqués un Conseil interministériel sur le logement afin d’assurer une mise en œuvre optimale de la nouvelle politique de régulation des loyers et de promotion du logement social.
RESPECT DES REGLES D’URBANISME, D’ARCHITECTURE ET DE CONTROLE DES CONSTRUCTIONS
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a mis en exergue la nécessité d’une réflexion consensuelle sur l’architecture de nos Villes et Communes. A cet effet, il a rappelé l’attention particulière qu’il accorde au respect des règles d’urbanisme, d’architecture et de contrôle des constructions. Il a, enfin, demandé au Ministre des Collectivités territoriales, de l’Urbanisme et de l’Aménagement des Territoires d’engager, dans les meilleurs délais, une réflexion avec l’Ordre des architectes et les autres acteurs impliqués pour la mise en œuvre d’un cadre consensuel d’harmonisation, à terme, de l’architecture de nos Villes et Communes.
LES ASSASSINATS POLITIQUES NE SONT PAS SEULEMENT UN PROBLEME AMERICAIN
Ils ont été trop fréquents tout au long de l’histoire
Ils ont été trop fréquents tout au long de l’histoire
Au moment où Jules César est mort avec les mots « Et tu, Brute ? » sur les lèvres, les assassinats politiques étaient déjà monnaie courante. Mais sont-ils devenus plus rares à l’époque moderne ? La tentative d’assassinat de l’ancien président américain Donald Trump était-elle un événement aberrant dans les démocraties modernes ? La réponse courte est non. Les États-Unis, bien sûr, ont une longue histoire d’assassinats et de tentatives d’assassinat qui incluent Abraham Lincoln, John F. Kennedy et son frère Robert F. Kennedy, Martin Luther King Jr. et plus récemment Ronald Reagan. Mais les assassinats sont également relativement courants en dehors des États-Unis. Et ils n’apportent que rarement les changements radicaux que le tueur désire.
Qu’est-ce qui compte comme un assassinat ?
Un assassinat est le meurtre d’un individu éminent et puissant, en particulier d’une personnalité politique. Rarement des attaques aléatoires, les assassinats sont une forme extrême de protestation basée sur l’hypothèse que l’élimination d’un seul individu changera le paysage politique.
Pourtant, tous les assassinats politiques ne sont pas des assassinats.
Par exemple, les États ordonnent fréquemment des exécutions ciblées extrajudiciaires, ce qui est malheureusement en augmentation.
Dans la Russie de Vladimir Poutine, l’État a orchestré un grand nombre d’empoisonnements mortels, de fusillades, d’accidents d’avion et de défenestrations.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a récemment accusé l’Inde d’avoir ordonné de frapper un séparatiste sikh au Canada. Le journaliste Jamal Khashoggi a été assassiné à l’intérieur de l’ambassade saoudienne à Istanbul – une exécution que les agences de renseignement américaines accusent le prince héritier saoudien d’approuver.
Pour leur part, les États-Unis ont eu recours à plusieurs reprises à des assassinats ciblés extrajudiciaires contre des cibles de premier plan, telles que le cerveau du11septembre, Oussama Ben Laden. Israël utilise également régulièrement la violence meurtrière contre des cibles à l’extérieur de ses frontières. Les assassinats, cependant, sont souvent considérés comme des actes de violence « non officielle » commis par des personnes extérieures aux structures de l’État.
Généralement commis par des individus qui s’opposent à la direction prise parles dirigeants politiques, les assassinats rejettent l’idée que seuls les États ont le droit d’utiliser ou d’autoriser la force physique. C’est ce qu’on appelle souvent « un monopole d’État sur la violence ».
L’évolution des assassinats politiques
À l’apogée des puissantes monarchies européennes avant le XXe siècle, les groupes révolutionnaires ont utilisé des assassinats pour faire comprendre au peuple que, malgré tout leur pouvoir, les dirigeants de l’époque étaient aussi mortels.
Selon un historien, les révolutionnaires ont tenté de tuer « presque tous les grands dirigeants et chefs d’État européens » à la fin des années 1800.
Par exemple, dans un acte de ce que certains anarchistes appelaient la « propagande par l’action », le tsar Alexandre II a été assassiné par le groupe révolutionnaire russe Volonté du peuple en 1881. Leurs camarades italiens ont ensuite réussi à tuer l’impératrice Elisabeth de l’Empire austro-hongrois en 1898. D’autres assassins de l’époque étaient de fervents nationalistes. Le plus célèbre d’entre eux est peut-être le Serbe Gavrilo Princip, dont le meurtre de l’archiduc François Ferdinand des Habsbourg a conduit à la Première Guerre mondiale.
Après la guerre, les paramilitaires fascistes et proto-fascistes en Italie et en Allemagne ont également utilisé des assassinats politiques dans le cadre de leur terreur.
Les socialistes Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, par exemple, ont été assassinés par des paramilitaires de droite à Berlin en 1919. Avant que l’Italie ne sombre complètement dans la dictature fasciste, l’éminent socialiste Giacomo Matteotti a été assassiné par les hommes de main de Benito Mussolini à Rome.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les groupes de résistance ont également utilisé des assassinats contre les nazis. L’assassinat de Reinhard Heydrich, le chef SS qui a joué un rôle clé dans l’exécution de l’Holocauste, à Prague en mai 1942 est encore célébré aujourd’hui en République tchèque.
Dans les décennies qui ont suivi la guerre, les groupes d’avant-garde révolutionnaires d’ultra-gauche ont commencé à adopter avec enthousiasme la tactique politique des assassinats.
En Allemagne, par exemple, la Fraction armée rouge a assassiné des banquiers, des industriels, des politiciens et d’autres dirigeants des années 1970 aux années 1990 dans l’espoir de fomenter la révolution.
Un groupe similaire en Italie, les Brigades rouges, a assassiné le Premier ministre Aldo Moro en 1978.
Aux États-Unis, Sara Jane Moore a également cherché à déclencher une révolution avec sa tentative d’assassinat du président Gerald Ford en 1975, deux semaines seulement après que Lynette « Squeaky » Fromme, membre de la famille Manson, ait tenté de faire la même chose
Tuer pour la nation
Alors que ces révolutionnaires ont eu recours à la violence pour atteindre leurs objectifs, les assassinats par les ultranationalistes se sont également poursuivis sans relâche.
Quelques mois seulement après l’indépendance de l’Inde de laGrande-Bretagne, le chef de la résistance Mahatma Gandhi a été assassiné par un extrémiste de l’Hindutva qui estimait que Gandhi avait promu l’unité islamo-hindoue.
D’autres assassinats politiques très médiatisés ont suivi en Inde :
La Première ministre Indira Gandhi, qui a été tuée par ses gardes du corps sikhs en 1984 après avoir ordonné une action militaire contre les séparatistes sikhs et son fils, Rajiv Gandhi, ancien Premier ministre, qui a été assassiné alors qu’il était en campagne électoraleen1991parunkamikaze des Tigres tamouls après que les relations entre le mouvement séparatiste et le gouvernement indien se soient détériorées.
En 2007, Benazir Bhutto, l’ancienne Première ministre du Pakistan, a survécu à une tentative d’assassinat (un attentat à la bombe qui a tué180personnes) avant d’être tuée dans une autre.
Les raisons de l’assassinat restent obscures. Certains pensent qu’elle a été ciblée par des islamistes en colère contre sa proximité avec l’Occident ; d’autres croient que le président de l’époque Pervez Musharraf voulait se débarrasser d’un rival gênant. Musharraf a ensuite été inculpé de son meurtre ; il nie toute responsabilité.
Ailleurs, l’ultranationalisme a été la motivation de l’assassinat du Premier ministre israélien Yitzak Rabin par un ultra-sioniste de droite en 1995. Rabin a été tué (comme Anouar el-Sadate d’Égypte l’avait été avant lui) pour avoir tenté de parvenir à un accord de paix entre Israël et les Palestiniens.
Pour l’effet que son assassinat a eu sur la forme du Moyen-Orient contemporain, certains l’ont qualifié d’« assassinat le plus réussi de l’histoire ».
Malheureusement, les assassinats restent trop fréquents en Afrique aujourd’hui. Un rapport a estimé qu’ily avait eu 185 assassinats sur le continent rien qu’en 2019 et 2020, principalement de politiciens, de dirigeants de la société civile et de la communauté, et de journalistes. On estime que 80 % des assassinats en Afrique sont motivés par des considérations politiques.
L’Amérique latine est également fréquemment secouée par des assassinats. Ces dernières années, le candidat à la présidence anti-corruption Fernando Villavicencio a été assassiné en Équateur, apparemment par des personnalités liées à de puissants cartels de la drogue.
Et le candidat à la présidence de l’époque, Jair Bolsonaro, a été poignardé lors d’un rassemblement au Brésil – une attaque qui l’aurait aidé à remporter les élections de 2018.
Assassinats en Occident
Les assassinats continuent également d’être fréquents dans les démocraties libérales, bien que les gouvernements soient globalement plus stables. Les raisons de ces problèmes varient, bien que ces dernières années, de nombreux politiciens aient été ciblés par des extrémistes de droite.
Au Japon, Shinzo Abe a été assassiné en 2022 par un tireur solitaire qui en voulait à une église qu’il pensait que l’ex-Premier ministre avait soutenue.
En Allemagne, un politicien conservateur, Walter Lübcke, a été assassiné en 2019par un extrémiste de droite violemment opposé à sa politique pro-migratoire. Un extrémiste d’extrême droite était également à l’origine du meurtre de la députée britannique Jo Cox en 2016.
Plus tôt cette année, le Premier ministre slovaque, Robert Fico, a été grièvement blessé par un homme armé ayant des liens avec des groupes de droite. À l’inverse, c’est un politicien d’extrême droite, Pim Fortuyn, qui a été assassiné aux Pays-Bas par un concitoyen indigné par la façon dont Fortuyn avait fait des musulmans néerlandais des boucs émissaires à des fins politiques.
La fin des assassinats ?
Tant que les personnes mécontentes en dehors du processus politique sentiront que quelque chose peut être gagné en tuant un individu éminent, les assassinats continueront d’être une partie macabre du paysage politique. Les exécutions extrajudiciaires sanctionnées par l’État semblent également susceptibles de se poursuivre.
Mais comme les anarchistes lanceurs de bombes du début du XXe siècle l’ont compris, tuer une personnalité politique individuelle apporte rarement le changement généralisé souhaité par l’acte.
Il est impossible d’assassiner un système, une structure, un mouvement ou une idée. Un véritable changement politique nécessite des formes d’engagement plus complexes que le raccourci de la balle de l’assassin.
THECONVERSATION.COM
EL HADJI DIA BA AFFICHE SA SATISFACTION
Depuis son ouverture en 2018, le Centre de Développement de l’Athlétisme Africain (CDAA) n'a cessé de s'affirmer comme un pilier incontournable de la préparation des athlètes africains.
Depuis son ouverture en 2018, le Centre de Développement de l’Athlétisme Africain (CDAA) n'a cessé de s'affirmer comme un pilier incontournable de la préparation des athlètes africains. Ce centre, né de la fusion du HPTC de Dakar et du Centre Régional de Développement (CRD) sous la houlette de la Confédération Africaine d’Athlétisme (CAA), a été le théâtre d'innombrables succès sportifs. Alors que les Jeux Olympiques de Paris approchent, le CDAA dont le directeur, El Hadji Amadou Dia Ba, a fait face à la presse hier, jeudi 18 juillet 2024 à l’arène nationale, se prépare à envoyer ses 6 champions pour représenter fièrement le continent.
«En 2020, aux J0 de Tokyo, Mamadou Diagna Ndiaye, devant Ibrahima Wade m’a dit ceci : « Dia BA je ne veux plus avoir d’athlètes invités à Paris 2024. Je veux avoir des athlètes qualifiés sur le terrain. C’est après que nous nous sommes mis au travail, la fédération et moi-même. Aujourd’hui le Sénégal a eu 11 qualifiés et mon centre en a produit 6 athlètes». Cette confidence de l’ancien champion Olympique, El Hadji Amadou DIA BA qui répondait aux questions des journalistes hier, jeudi 18 juillet 2024. En prélude des Jo de Paris le Directeur du centre estime que le centre a beaucoup contribué à la participation sénégalaise aux JO. « Nous encourageons et félicitons la direction technique qui a beaucoup travailler. Avoir 6 athlètes est une première pour le centre et les JO parce qu’avant, nos athlètes étaient aux JO à Tokyo sur invitation mais cette année ils sont partis suite à des qualifications», a indiqué Amadou Dia BA qui poursuit pour dire « Cette saison a vu le CDAA battre des records nationaux et personnels. Parmi les athlètes vedettes, Gina Bass (Gambie) a abaissé son temps de 11’’36 à 10’’93 aux 100m, battant le record de la Gambie. Louis (François Mendy), quant à lui, a amélioré son temps au 110m haies de 14’’03 à 13’’18. Saly (Sarr) a progressé au triple saut de 13m06 à 14m18, tandis que Sidonie a réduit son temps de 13’’34 à 12’’85 en 2024 » a expliqué le Directeur du centre. Dès la saison 2018- 2019, le CDAA a marqué les esprits en remportant trois médailles lors des Jeux africains de Rabat : deux médailles d'argent et une de bronze. Au fil des ans, le nombre d’athlètes et la diversité des nationalités représentées au centre ont augmenté, malgré les défis posés par la pandémie de Covid19. La saison 2020-2021 a été particulièrement fructueuse avec la signature de contrats avec des managers pour les athlètes de l’élite et la qualification de Gina (Bass) pour les demi-finales des JO de Tokyo. Selon Amadou Dia BA, le succès du CDAA repose sur une équipe soudée et dévouée, incluant des entraîneurs comme Alain Smail et Amadou Diouf, le Dr Seydina pour le volet médical, et Mama Sougou Goumbala, kinésithérapeute. Leur engagement, soutenu par l'administration et le personnel de restauration et d’entretien, crée un environnement propice à l'épanouissement des athlètes.
RÉVISION DE L’ARRÊTÉ YOUSSOU NDIAYE
Cependant, malgré ces succès, l’ancien champion olympique appelle à une révision de l’arrêté Youssou Ndiaye de 2005 concernant la rétribution des athlètes. Amadou Dia BA, directeur du centre, souligne que « nous devons reconnaître équitablement les efforts des athlètes, quel que soit leur sport. Il est crucial de valoriser pleinement leurs contributions et succès » plaide ce dernier pour une équité dans la rétribution des athlètes.
ATTEINDRE LES FINALES D’ABORD
Pour les JO de Paris 2024, le centre n’entend pas jouer le second rôle. «L’objectif c’est d’entrer en final et c’est jouable, les athlètes sont confiants et sont à Paris avec les entraineurs pour la dernière ligne droite de préparation. Nous espérons voir nos athlètes performer surtout à nos trois athlètes Gina Bass, Saly Sarr et Louis François Mendy», a soutenu Amadou Dia Ba . Pour la saison 2023-2024, le CDAA se distingue avec trois titres continentaux et six athlètes qualifiés pour les Jeux Olympiques de Paris. Ces performances sont le fruit du travail acharné et du soutien de la Confédération Africaine d’Athlétisme, des partenaires comme la Solidarité Olympique et la Confejes, et des Comités Nationaux.
CHEIKH MBOW ANTICIPE LA RENTREE
Le Directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep), donne ses appréciations des résultats provisoires du baccalauréat 2024 et revient sur les actes posés par l’actuel régime.
Dans un entretien accordé à Sud Quotidien, le Directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep), Cheikh Mbow donne ses appréciations des résultats provisoires du baccalauréat 2024 dont le taux de réussite est de 48,71%. Il est également revenu sur les actes posés par l’actuel régime depuis son installation ainsi que les attentes dans le secteur de l’éducation.
Quelles appréciations faites-vous des résultats provisoires du Bac ?
Il faut d’abord noter une tendance baissière par rapport aux années passées ; 48,71% contre 51,54 en 2023 et 52 en 2022. Des tendances qui confirment que notre système éducatif semble être à un point de saturation tel qu’il ne peut atteindre un taux de réussite au-delà des 50%. 5 élèves sur 10 échouent au bac systématiquement. Il est à se demander que devient la moitié des candidats qui échouent ? Quelles autres alternatives leur sont offertes ? Quelles réformes sur le système d’évaluation et d’orientation scolaire ? Quel dispositif pour une véritable école de la réussite ? Cette situation invite à renforcer l’offre en formation professionnelle, particulièrement après le cycle fondamental mais aussi à adresser résolument les déterminants de la qualité si l’on sait que chaque enfant a du talent, la réussite devant être la règle. Il faut cependant saluer la ferme décision du ministre de l’enseignement supérieur de rétablir l’orthodoxie en matière de calendrier universitaire au bénéfice, notamment des nouveaux bacheliers. Cela devrait aussi inviter à affecter à temps les élèves en 6ème et en seconde mais aussi les élèves maitres sortants avant octobre, pour un démarrage effectif des cours dès la rentrée scolaire.
Cela fait 100 jours que le président Bassirou Diomaye Faye a été investi comme président du Sénégal. Quel bilan faites-vous de ses 100 premiers jours pour le secteur de l’éducation ?
A ce stade, il nous est difficile de faire un bilan objectif. En effet, l’actuel régime a été investi le 2 avril soit six mois après l’ouverture des classes ou encore après le déroulement des deux tiers de l’année scolaire. Pour dire qu’il faut distinguer l’année académique de l’année civile. A trois mois de la fin de l’année, l’actuel régime était attendu dans l’accompagnement de l’achèvement de l’année, la déclinaison de leurs ambitions pour l’éducation et leur mode de pilotage.
Néanmoins, nous aurons noté la tenue d’un conseil interministériel consacré à la préparation des examens, la disponibilité du nouveau ministre de l’Education qui s’est donné le temps de partager la vision avec les partenaires, sa diligence dans l’apurement du stock d’actes longtemps en instance, en plus du rattachement de l’agence de la case des tout-petits au Ministère de l’éducation. Nous espérons que la multiplicité de ministères, de directions et d’agences en charge de l’éducation sera adressée pour une approche plus articulée.
Au-delà, nous pouvons relever les points suivants. D’abord, l’option d’ériger le capital humain en première priorité rassure dans un pays où 75% de la population ont moins de 35 ans ou encore un Sénégalais sur deux a l’âge scolaire, moins de 19 ans. Le défi sera de garantir une approche holistique et inclusive par des connexions intra et inter sectorielles favorisant le dialogue des offres et une meilleure cohérence dans la structuration. Ensuite, la décision de faire de la concertation une règle de gouvernance doit certainement se matérialiser par une plus grande écoute vis-à-vis des partenaires et une réelle participation des jeunes dans la politique éducative.
Enfin, il est clair que les principes et orientations affirmés trouvent un terreau fertile dans l’éducation. En réalité, la digitalisation appliquée dans le secteur, renforcerait sa modernisation, diligenterait le traitement des dossiers et soutiendrait une solution définitive face à la lancinante problématique de l’état civil. Le souverainisme affirmé se concrétiserait mieux en faisant des établissements scolaires, des cadres de prestation liés à la santé, à l’alimentation, à l’environnement, à l’assainissement, à la sécurité, aux valeurs, au civisme.
En somme, le « Jubanti » invite à corriger les injustices liées aux enfants hors écoles, au traitement de certains enseignants, notamment les décisionnaires, aux conditions d’études dans certaines écoles vétustes, sans sécurité, sans eau ni assainissement, à la sous dotation de certains sous-secteurs tels que la petite enfance, l’alphabétisation, les daara, la formation professionnelle.
Quelles sont les attentes urgentes du secteur de l’éducation ?
Pour le secteur de l’éducation, dans son sens large (éducation, formation, enseignement supérieur), les attentes sont de plusieurs ordres.
D’abord, une vision claire, se fondant sur les demandes du peuple qui est à la fois bénéficiaire et commanditaire des services éducatifs. Une vision reflétant les réalités sociales, culturelles, économiques et géopolitiques. Une vision mettant en avant l’efficacité externe pour garantir des bénéfices individuels et sociaux et l’efficacité interne par la pertinence et l’adaptation des approches.
Ensuite, de cette vision partagée, engager la refondation du système. Pour ce faire, un état des lieux objectif et exhaustif s’impose pour tous les programmes et réformes (PAQUET, ANEF, CNAES, LMD, UVS, …). Il permettrait d’identifier les forces et faiblesses mais aussi de pointer les défis et enjeux, pour construire de vraies solutions.
Les trois mois de vacances que nous engageons constituent une excellente opportunité pour, à la fois construire des consensus et poser des actions fortes en faveur de l’amélioration de l’environnement des apprentissages. Consensus autour du leadership du ministère qui est attendu à lancer le processus annoncé de refondation et à engager les acteurs et partenaires à se mobiliser pour des contributions pertinentes et documentées. Consensus qui devrait aboutir à construire un plan de développement du secteur qui traverse les régimes politiques. Consensus pour une transformation profonde de l’éducation qui réinterroge la finalité, les offres, les curricula, les attitudes, l’organigramme, le pilotage, la gouvernance. Des actions fortes en faveur de l’amélioration de l’environnement des apprentissages qui doivent impulser à travers une vaste mobilisation de toutes les organisations communautaires, de tous les ministères, du secteur privé et des leaders pour assurer la salubrité des lieux d’apprentissage « set setal », leur convivialité « écoles reboisées », leur performance « l’école, l’affaire de tous ».
Des actions fortes pour des écoles clôturées et épargnées du phénomène de « cantinisation », la résorption des abris provisoires, l’élargissement du réseau scolaire avec des réserves foncières obligatoires, la réfection des écoles vétustes
Enfin, promouvoir une gouvernance participative pour un système éducatif résilient, performant et inclusif. Il s’agira de conduire le secteur à satisfaire les demandes liées à l’introduction des langues nationales, à la diversification des offres d’enseignement, notamment les daraa, à la problématique de la formation professionnelle et de l’employabilité, à la démocratisation du préscolaire, à une prise en compte conséquente des questions émergentes telles que l’intelligence artificielle, les changements climatiques, l’éducation aux média, la citoyenneté.
QUAND LES PM JOUENT LA PROLONGATION !
De 2000 à nos jours, seuls 6 chefs de gouvernement sur les 10 ont tenu leur Dpg dans les délais des trois mois prévus par les dispositions de cet article 98 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale
Prévue par l’article 55 de la Constitution et encadrée par le dernier alinéa de l’article 98 de la loi n° 2002-20 du 15 mai 2002 portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, la déclaration de politique générale que chaque Premier ministre est appelé à faire devant la représentation nationale ne s’est pas toujours déroulée dans les délais. De 2000 à nos jours, seuls 6 chefs de gouvernement sur les 10 ont tenu leur Dpg dans les délais des trois mois prévus par les dispositions de cet article 98 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui a été emportée par la réforme sur la suppression du poste de Premier ministre en 2019.
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, va bientôt sacrifier à la tradition de la déclaration de politique générale devant la représentation nationale. Sauf tsunami ! La date de ce rendez-vous tant attendu sera connue aux termes du processus de mise à jour du règlement intérieur de l’Assemblée nationale enclenché par les présidents des trois groupes parlementaires et le représentant des non-inscrits à l’issue de leur réunion tenue le mardi 16 juillet dernier, comme l’avait annoncé le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye lors de sa première conférence de presse sur ses 100 premiers jours de gouvernance.
D’ailleurs, le comité chargé de conduire ce travail de mise à jour du règlement intérieur va démarrer incessamment ses travaux. Lesquels seront sanctionnés par un rapport qui sera déposé sur le bureau du président de l’Assemblée nationale en vue de sa validation par le bureau et la conférence des présidents avant d’être soumis à l’approbation de la plénière. Partant de cette nouvelle tournure, il faut dire que l’actuel Premier ministre va rejoindre la liste de ses prédécesseurs qui n’ont pas fait leur déclaration de politique générale audelà du délai des trois mois prévus par le dernier alinéa de l’article 98 de la loi n° 2002- 20 du 15 mai 2002 portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui fait partie des articles abrogés en 2019 par la réforme portant suppression du poste de Premier ministre.
SEULS 06 PM SE SONT PRÉSENTÉS À L’ASSEMBLÉE NATIONALE DANS LES DÉLAIS
En effet, sur les 10 Premiers ministres que le Sénégal a connus depuis 2000, seuls six d’entre eux se sont présentés à l’Assemblée nationale dans le courant des trois mois qui ont suivi leur nomination. Aminata Touré à été le plus exemplaire. Deuxième femme à accéder au poste de Premier ministre du Sénégal après sa nomination par le Président Macky Sall le 1er septembre 2013, Aminata Touré dont le slogan de gouvernement était « accélérer la cadence », s’est présentée à l’Assemblée nationale le 28 octobre 2013, soit moins de 2 mois après sa nomination. Avant dernier chef de gouvernement du Président Macky Sall, Amadou Ba fait lui aussi sa déclaration de politique générale, le 12 décembre 2022, dans le délai des trois mois qui ont suivi sa nomination le 17 septembre de la même année. Les quatre autres anciens Premiers ministres qui ont respecté ce délai de trois mois sont Moustapha Niasse qui s’est présenté à l’Assemblée nationale alors dominée par les Socialistes pour faire sa Dpg, le 20 juillet 2000, soit 3 mois après sa désignation le 3 avril par le Président Wade pour former le premier gouvernement de la première alternance démocratique.
Dans cette liste figure également le président du parti Rewmi, Idrissa Seck. Nommé le 4 nombre 2002 pour remplacer à la Primature Mame Madior Boye dont le gouvernement a été emporté par le drame du bateau « Le Joola », le Premier ministre Idrissa Seck fait sa Dpg le 3 février 2002, soit 3 mois après sa nomination. Il en est de même pour Hadjibou Soumaré. Promu parle président Abdoulaye Wade le 19 juin 2007 pour remplacer Macky Sall qui avait démissionné pour diriger la liste de la coalition Sopi lors des législatives de 2007, l’ancien ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances chargé du Budget et de l’Habitat depuis 2001 s’est présenté à l’Assemblée nationale le 17 septembre 2007, soit 3 mois après sa nomination. Son remplaçant Souleymane Ndéné Ndiaye n’a pas lui aussi dérogé à cette règle. Désigné le 30 avril 2009 par le Président Wade pour succéder à Cheikh Hadjibou Soumaré démissionnaire, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye a accompli sa Déclaration de politique générale dans les délais des 3 mois, le 23 juillet 2009.
MACKY SALL ET ABDOUL MBAYE DANS LA LISTE DES HORS-LA-LOI
Outre ces chefs de gouvernement qui se sont illustrés par leur respect du dernier alinéa de l’article 98 de la loi n° 2002-20 du 15 mai 2002 portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui dispose que « La déclaration de politique générale doit intervenir au plus tard trois (03) mois après l’entrée en fonction du Gouvernement. L’Assemblée nationale doit en être informée huit (08) jours au moins avant la date retenue », ily a ce qu’on pourrait considérer comme les élèves de Mme Mame Madior Boye. Désignée le 3 avril 2001 pour succéder à Moustapha Niasse, l’ancienne magistrate n’a pas été seulement la Première femme à occuper le poste de Premier ministre au Sénégal. En prenant cinq mois environ pour préparer sa déclaration de politique générale qu’elle présente le 1er août 2001, elle a été également la première à s’illustrer dans cette violation du délai de trois mois depuis 2000. Elle est suivie par Macky Sall. 4e Premier ministre du Président Abdoulaye Wade. Le président sortant du Sénégal fait partie des chefs de gouvernement qui n’ont pas respecté le délai des trois mois. En effet, nomme Premier ministre le 21 avril 2004 pour remplacer Idrissa Seck lui aussi emporté par les fameux chantiers de Thiès, Macky Sall ne s’est présenté à l’Assemblée nationale pour faire sa Dpg que le 20 octobre 2004, soit 5 mois après sa nomination. Il en est de même pour Abdoul Mbaye, son premier chef de gouvernement après l’avènement de la deuxième alternance démocratique. Nommé Premier ministre le 3 avril 2012 par Macky Sall, au lendemain de sa prestation de serment, Abdoul Mbaye a fait sa Dpg le 10 septembre 2012, soit 5 mois après.
Quid enfin du regretté Mahammed Boune Abdallah Dionne ? Nommé le 6 juillet 2014 Premier ministre par le président Macky Sall en remplacement de Mme Aminata Touré emportée par la défaite de la coalition au pouvoir lors des élections locales du 30 juin de la même année, devant la liste conduite par l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, Mahammed Boune Abdallah Dionne qui nous a quittés le 5 avril dernier n’a pas lui-aussi échappé à ce pied de nez au règlement intérieur de l’Assemblée nationale. L’ancien chef du gouvernement avait pris en effet 4 mois avant de se présenter à l’Assemblée nationale, le 11 novembre 2014, pour faire son grand oral.