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20 novembre 2024
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JUBBANTI, ÉLEVONS CETTE LANGUE EN ÉLEVANT SON ORTHOGRAPHE
«Jubbanti» et non Jubanti, «Ceddo» et non Cedo, «Siggi» et non Sigi ou encore Kër et non Keur . Adoptons la bonne orthographe. La parole d’Arame Fal, de Pathé Diagne, Cheikh Anta Diop ou d'Ousmane Sembène est souveraine. Explication de Mademba Ndiaye
Au moment où le débat sur l’introduction des langues nationales dans le système éducatif est très actuel, il n’est pas juste que des responsables au sommet ne respectent pas les normes orthographiques de ces langues dans leur communication officielle.
Dans le slogan de campagne en wolof «Jub Jubal Jubbanti » du Pastef, le mot «Jubbanti » est souvent écrit avec un seul « B ». Ce qui est une faute du point de vue des linguistes confirmés. Bien que les spécialistes eurent donné la règle juste, les membres du Pastef semblent persister à écrire ce mot à leur convenance, avec un seul « B » au lieu de 2 « BB ».
En répondant à notre entrevue sur le Pacte de Bonne gouvernance, Mademba Ndiaye invite les membres de Pastef à adopter humblement la bonne orthographe, celle retenue par les scientifiques qui font autorité dans ce domaine.
Mais quand on remonte l’histoire, cette question de l’orthographe juste de certains mots wolof n’est pas nouvelle comme le rappelle fort à propos Mademba Ndiaye.
Sous le magistère du président Léopold Sédar Senghor, bien des mots wolof ont ainsi fait l’objet de débat féroce entre intellectuels. Le président Senghor, poète confirmé et puriste s’était affronté au trio composé d’Ousmane Sembène,, Pathé Diagne et Cheikh Anta quant à l’orthographie des mots « Ceddo», « Siggi » par exemple.
Senghor, le poète, grammairien et puriste de la langue imposant de manière péremptoire sa volonté au linguiste Pathé Diagne, à l’écrivain-réalisateur Ousmane Sembène, ou à l’historien Cheikh Anta Diop, savant plutôt pluridisciplinaire, qui n’est pas un nain en matière de linguistique, lui qui a établi la patentée linguistique entre les peuples d’Afrique.
En somme, l’écriture du mot JUBBANTI » a amené le journaliste émérite Mademba Ndiaye, aujourd’hui consultant, à rappeler cette histoire entres ces géants intellectuels dans leurs domaines respectifs a ceux qui ont oublié ou à le faire savoir à ceux qui ne l’ont jamais appris, notamment les jeunes.
Suivez son explication dans cette vidéo.
L'OPPOSITION SANS VOIX
Seuls Bougane et Bocoum semblent vouloir mener la fronde contre le régime Diomaye-Sonko. Les anciens alliés de Macky, de l'AFP au PS, errent en quête d'un nouveau souffle. L'APR, sans véritable leader désigné, fait face à un risque de déshérence
Après 100 jours au pouvoir, le régime Diomaye-Sonko devra encore faire face à une opposition incarnée par Bougane et Thierno Bocoum, qui occupent un champ de ruines. Car, les autres forces politiques, désabusées par les résultats du 24 mars, ont du mal à se réveiller de ce traumatisme pour reprendre la marche vers le sommet.
Amadou Ba n’a pas gagné la présidentielle, mais c’est l’Alliance pour la République (Apr) qui a perdu le pouvoir. Depuis la fin du mandat du président Sall, l’Apr s’était emmurée dans le silence souvent brisé par quelques communiqués. Il y a eu une tournée de remerciements des Apéristes à Kolda et Kaffrine, sous l’impulsion de l’ex-chef de l’Etat, qui a parlé par téléphone aux militants. Coincé entre Marrakech, Paris et New York, l’Envoyé spécial du 4P a montré, à travers ce geste, qu’il veut continuer à avoir la mainmise sur son parti. Et garder une influence sur ses hommes et peser sur le landerneau politique du pays indirectement ? Me Abdoulaye Wade avait continué à mettre les mains dans le cambouis en dirigeant une liste pour des Législatives, qui ont suivi sa défaite en 2012. Car, ce schéma a été tracé pour faire le vide dans les rangs du Pds afin d’ouvrir un boulevard à Karim Wade.
Macky Sall aussi n’a «orbité» aucun leader de son parti pour préserver son legs présidentiel. Or, cette tare congénitale rattrape sa formation, qui risque de se retrouver dans une forme de déshérence politique. Président du Groupe parlementaire de Benno et porte-parole adjoint de l’Apr, Abdou Mbow se démène pour combler les cases vides. Il organise la riposte institutionnelle liée à la crise de la Dpg et la réaction politique inhérente aux révélations du Président Diomaye sur la gestion des fonds politiques par son prédécesseur.
Champ de ruines
Mme Adji Mergane Kanouté et Seydou Guèye, respectivement vice-présidente adjointe du Groupe parlementaire de Benno et porte-parole de l’Apr, viennent en appoint pour donner un peu d’épaisseur à ses arguments. Sans doute qu’il s’agit d’une vision caricaturale de la réalité du moment, mais elle montre que le bataillon n’est pas assez étoffé pour asseoir une alternative au tandem Diomaye-Sonko. Il y a cette configuration politique, qui rend impuissants les deux autres hommes de base du système Sall : Amadou Mame Diop et Abdoulaye Daouda Diallo, qui faisaient partie des émissaires envoyés à Kaffrine et Kolda par Macky, sont liés par leurs fonctions institutionnelles. Elles les anesthésient sur le plan politique, surtout à cause l’incertitude qui entoure l’avenir de ces institutions. Et les alliés de BBY ? De l’AFP au PS, les différents leaders cherchent la voie de la résurrection, après 12 ans passés à l’ombre de Macky, qui s’en est allé sans organiser une séance d’explications et de remerciements contrairement à Me Wade en 2012…
Cette vulnérabilité est une bénédiction pour le pouvoir, qui se retrouve face à une opposition décomposée par la dernière présidentielle. Evidemment, les résultats du 24 février ont plongé dans le coma de nombreux leaders politiques, en précipitant au sommet de l’Etat une nouvelle génération de politiciens : Idy et Khalifa sont aphones. Pour les autres candidats à la présidentielle, Mamadou Lamine Diallo, Déthié Fall, qui sont aussi restés muets comme des carpes, il n’est pas facile de les catégoriser. Amadou Ba, qui n’est pas un héritier désigné de Macky, n’a pas encore totalement assumé sa «Nouvelle responsabilité». Il reste quoi ? Un champ de ruines occupé allégrement par Bougane Guèye Dany et Thierno Bocoum, et légèrement Thierno Alassane Sall. Dans ce moment indécis et incertain, ils voudraient incarner une opposition radicale au régime en place. Pour les deux premiers, la méthode empruntée a été éprouvée par Pastef : gatsa-gasta.
34 MILLIONS FCFA VOLÉS À LA POSTE, DEUX AGENTS ARRÊTÉS
Arrêtés depuis mardi par la gendarmerie, ils ont déjà versé 15 millions de FCfa et reste devoir à La Poste 19 millions de FCfa.
Deux agents de La Poste, dont une dame, ont été arrêtés suite à une plainte déposée à la Gendarmerie de Thionk par la Direction générale de Poste Finances. Ils falsifiaient des chèques pour soutirer de l’argent dans des comptes dormants jusqu’à hauteur de 34 millions de FCfa.
Arrêtés depuis mardi par la gendarmerie, les deux agents ont déjà versé 15 millions de FCfa et reste devoir à La Poste 19 millions de FCfa.
Des sources de L’OBS proches de l’enquête renseignent que les deux agents soutiraient de l’argent à partir d’un compte dormant.
L’une des agents, une caissière très engagée dans le syndicat, falsifiait les écritures, en complicité avec un autre agent, avant de procéder au retrait des chèques.
Une pratique que la dame faisait depuis des mois sans être inquiétée par les nombreux audits.
MAROC, LES 53 MIGRANTS SÉNÉGALAIS RETENUS AU CAMP D’ARGOUP SE REBELLENT
Ces jeunes ont cherché par tous les moyens à attirer l’attention des autorités pour être rapatriés. Las d’attendre, ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure en cassant tout sur leur passage.
Au centre d’accueil de migrants d’Argoub (à 90 km de Dahla), au Maroc, sont retenus depuis mi-juin, 53 migrants sénégalais. Ces derniers ont cherché par tous les moyens à attirer l’attention des autorités pour être rapatriés. Las d’attendre, ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure en cassant tout sur leur passage. D’après le consul général du Sénégal à Dahla, Babou Sène, rapporté par Libération, ils ont provoqué un incendie et cassé des portes, causant un blessé.
Le consul, qui regrette ce mouvement d’humeur de ses compatriotes, a confié au journal que “les autorités sénégalaises travaillent pour leur rapatriement dans les meilleurs délais”. Babou Sène d’ajouter que les migrants “doivent être informés qu’ils peuvent rester dans les centres d’accueil entre trois semaines et un mois et demi avant d’être rapatriés”.
Les vagues migratoires continuent de déferler sur l’Océan atlantique vers les côtes espagnoles. Mercredi, une pirogue partie du Sénégal avec 90 personnes est arrivée sur l’île d’El Hierro. Les secouristes espagnols font état d’une fillette de deux ans et d’un jeune homme de 22 ans décédés au cours du voyage.
OCCUPATION DE LA FORÊT DE NIAMONE, LA GENDARMERIE ARRÊTE CINQ SUSPECTS
Des populations de cette commune située en Basse-Casamance avaient marché, jeudi dernier, pour réclamer, entre autres, l’audit de cette forêt classée, sa déclassification et la restauration de ses terres.
iGFM (Dakar) La section de recherche de la gendarmerie de Ziguinchor a arrêté mardi cinq personnes suspectées d'”occupation illégale, illicite et anarchique” de la forêt classée située entre les communes de Niamone, Coubalan, Tenghory et Bignona, a appris l’APS de source judiciaire, mercredi.
”Le procureur de la République s’est autosaisi du dossier”, informe la même source.
Des populations de la commune de Niamone avaient marché, jeudi dernier, pour réclamer, entre autres, l’audit de cette forêt classée, sa déclassification et la restauration de ses terres.
Selon leur porte-parole, Joachin Davila Bessane, ”la population réclame aux autorités administratives, et surtout, au gouvernement, un audit de la forêt classée, l’arrêt et la destruction de toutes les nouvelles constructions qui [s’y trouvent], sa déclassification, la restauration des terres de la commune de Niamone”.
Lors de la marche, M. Bessane avait dénoncé “l’occupation illégale, illicite et anarchique” de cette forêt classée située entre les communes de Niamone, Coubalan, Tenghory et Bignona.
“Cette forêt se trouve aujourd’hui occupée et vandalisée par des gens venus d’horizons divers, sans qu’il n’y ait des mesures ou des actions de déguerpissement”, avait-il fustigé. Il déplore le fait que “malgré de nombreuses alertes à l’endroit des agents des eaux et forêts du secteur de Bignona et des autorités administratives, cette question est restée sans solution”.
MORT D'UNE ÉTUDIANTE TCHADIENNE, L'ARRESTATION DE SON PETIT AMI ET LES DESSOUS DE L'AFFAIRE
Selon L'Observateur, tout est parti d'une dispute avec son amant de nationalité libanaise. L'étudiante tchadienne, Steffi Kaguer, est tombée du balcon du 2e étage. La dame âgée de 26 ans était enceinte de cinq mois.
L'affaire a fait couler de la salive durant le Week-end. Une tchadienne a perdu la vie dans des conditions dramatiques, tombée du 2ème étage, suite à une dispute avec son petit ami. L'enquête vient d'évoluer.
Du nouveau dans l'affaire de l'étudiante tchadienne, en 6e année de Médecine, décédée dimanche dernier dans des circonstances troubles. Selon les dernières informations, son petit ami a été placé en garde à vue pour nécessité d'enquête après son arrestation par les éléments de la Brigade de Foire.
Selon L'Observateur, tout est parti d'une dispute avec son petit ami de nationalité libanaise. L'étudiante tchadienne, Steffi Kaguer, est tombée du balcon du 2e étage. La dame âgée de 26 ans était enceinte de cinq mois des œuvres de son amant Warren Mansour. Evacuée à l'hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff, elle a succombé à ses blessures.
Les résultats de l'autopsie n'ont révélé aucune trace de lutte sur le corps de la victime. Les enquêteurs de la brigade de la Foire sont à pied d'oeuvre pour élucider cette affaire très sensible.
L'ANACIM ANNONCE DE LA PLUIE SUR DAKAR, KOLDA, TAMBA, FATICK
L’humidité fera accroitre la sensation de chaleur dans plusieurs endroits bien que les températures ne soient pas très élevées, tournant pour la plupart autour de 37°C.
iGFM - (Dakar) Dans ses prévisions de ce jeudi, l'Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie annonce de la pluie sur plusieurs localités du pays. Dakar fait partie de ces zones pourraient accueillir des précipitations. Ci-dessous le bulletin.
Météo du jeudi 18/07/24
En début d’après-midi, des pluies accompagnées d’orages sont attendues sur les régions de l’Est (Matam, Tambacounda et Kédougou) et évolueront progressivement vers l’ouest.
Par ailleurs, d’autres activités pluvio-orageuses seront notées sur le Sud (Ziguinchor, Cap-Skirring, Kolda et Sédhiou) et Centre-sud (Kaffrine, Koungheul, Nioro, Fatick et Kaolack).
Des pluies sont également prévues sur Diourbel, Linguère, Podor, Louga, Dakar, Thiès et Mbour. Sur Saint-Louis, le ciel sera plutôt nuageux avec toutefois des chances de pluie aujourd’hui.
L’humidité fera accroitre la sensation de chaleur dans plusieurs endroits bien que les températures ne soient pas très élevées, tournant pour la plupart autour de 37°C.
Les visibilités seront généralement bonnes.
Les vents souffleront majoritairement de secteur Ouest à Nord-ouest sur le quart nord-ouest du pays et de Sud à Sud- ouest ailleurs avec une intensité faible à modérée.
UNE INITIATIVE INTERNATIONALE POUR SOUTENIR LES STARTUPS SÉNÉGALAISES
50 000 dollars et l'expertise de Columbia Engineering et Business School : tels sont les atouts offerts par OST aux startups sélectionnées. Postulez d'ici le 21 juillet pour bénéficier de cette chance inespérée de faire grandir votre projet
Open Startup (OST) invite les startups sénégalaises à postuler pour le programme OST, en collaboration avec Columbia University. Dans une démarche visant à stimuler l’innovation et l’entrepreneuriat en Afrique et au Sénégal, Open Startup (OST), en partenariat avec Columbia Engineering et Columbia Business School de New York, lance un appel à candidatures pour son programme d’accélération pre-seed. Ce programme, qui s’adresse également aux startups de Tunisie et du Maroc, se déroulera de septembre 2024 à janvier 2025.
Ce programme bénéficie du soutien de plusieurs partenaires internationaux. Au Sénégal, les partenaires incluent la Délégation Générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), Ignite.E, Concree, Dakar American University of Science and Technology (DAUST), et l’École Supérieure Polytechnique de Dakar.
Le programme OST est conçu pour aider 30 startups sélectionnées (10 de chaque pays) à évoluer du stade de démonstration de concept (PoC) au produit minimum viable (MVP). Ce programme intensif de 18 semaines propose des ressources exceptionnelles telles qu’un fonds de 50 000 $ en cash prizes sans cession de parts.
Les candidatures sont ouvertes et se clôtureront le 21 juillet 2024. Ne manquez pas cette occasion unique de transformer votre idée en réalité et de propulser votre startup vers de nouveaux sommets.
LA SITUATION HUMANITAIRE A GAZA EST UNE SOUILLURE MORALE POUR NOUS TOUS
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a réitéré mercredi son appel à un cessez-le-feu dans la Bande de Gaza, car la situation humanitaire dans l'enclave palestinienne est « une souillure morale pour nous tous ».
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a réitéré mercredi son appel à un cessez-le-feu dans la Bande de Gaza, car la situation humanitaire dans l'enclave palestinienne est « une souillure morale pour nous tous ».
Dans un communiqué lu par son chef de cabinet, Courtenay Rattray, Antonio Guterres a souligné la nécessité d'un cessez-le-feu humanitaire immédiat et de la libération inconditionnelle de tous les prisonniers.
Cette déclaration a été lue lors d'une réunion sur le Moyen-Orient présidée par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Guterres a souligné que les pourparlers menés sous l'égide de l'Egypte, du Qatar et des Etats-Unis pour parvenir à un accord sur la libération des prisonniers et l'instauration d'un cessez-le-feu se poursuivent, faisant état de quelques progrès.
« Les parties doivent parvenir à un tel accord sans délai. La situation humanitaire à Gaza est une souillure morale pour nous tous », a déclaré le Secrétaire général des Nations unies.
Celui-ci a mis en garde contre le fait que le système d'aide humanitaire à Gaza est proche de l'effondrement et que l'ordre public est en train de s'effondrer.
En ce qui concerne la Cisjordanie, le chef de l'ONU a déclaré que le territoire et Jérusalem-Est sont confrontés à des conditions alarmantes.
« Des niveaux élevés de violence persistent, notamment de la part des forces de sécurité israéliennes, des colons et des groupes armés palestiniens », a déclaré António Guterres.
Il a également insisté sur la nécessité de mettre fin au conflit et de trouver une solution pour mettre fin à l'occupation israélienne. « Cette terrible guerre doit cesser », a déclaré António Guterres.
Et de conclure : « Nous devons nous recentrer sur la recherche d'une solution politique qui mette fin à l'occupation et règle le conflit conformément au droit international et aux résolutions pertinentes des Nations Unies ».
Faisant fi des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant un cessez-le-feu immédiat, Israël s'est attiré les foudres de la communauté internationale en poursuivant son offensive brutale contre Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Plus de 38 700 Palestiniens ont été tués depuis lors, principalement des femmes et des enfants, tandis que quelque 89 000 autres ont été blessés, selon les autorités sanitaires locales.
Après plus de neuf mois d'attaques israéliennes, de vastes étendues de Gaza sont réduites à l'état de ruines en raison d'un blocus paralysant qui prive les habitants de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.
Israël est poursuivi pour "crime de génocide" devant la Cour internationale de justice, dont la dernière ordonnance lui a enjoint de mettre immédiatement fin à son opération militaire à Rafah, où plus d'un million de Palestiniens avaient trouvé refuge avant l'invasion de la ville le 6 mai.
MACKY SALL FREINE ABDOU MBOW ET SES PAIRS
L'ancien président a discrètement fait capoter une proposition visant à limiter les prérogatives présidentielles, dévoilant son implication dans le jeu politique actuel
Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar qui a fini la rédaction de sa proposition visant à empêcher le chef de l’Etat de dissoudre l’Assemblée nationale disait n’attendre que le moment opportun pour procéder à son dépôt. Sauf que, selon nos informations, Macky Sall aurait câblé Abdou Mbow et Cie pour leur demander de surseoir à leur initiative.
La proposition de loi annoncée, visant à empêcher le président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale, ne verra jamais le jour. Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar a décidé de surseoir à son initiative. Selon des informations de L’As, l’ancien président de la République s’est personnellement investi pour que cette proposition ne puisse jamais arriver sur la table du président de l’Assemblée nationale. En effet, Macky Sall aurait câblé le président du groupe parlementaire et du président de l’Assemblée pour leur demander de surseoir à leur proposition. Une implication de l’ancien président de la République qui va empêcher au Sénégal de connaître une proposition de loi inédite. Car il faut le relever, cette proposition de loi semble résulter dans les faits du refus du Premier ministre de se présenter devant le Parlement sur la base de l’actuel règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Selon les députés de Yewwi Askan Wi, proche de l’actuel pouvoir, qui s’exprimaient lors d’un point de presse tenu en fin juin 2024, l’actuel règlement intérieur n’intègre pas les articles concernant le Premier ministre après la restauration du poste en 2021. En conséquence, ce groupe dirigé par le député Mohammed Ayip Daffé avait indiqué que le Premier ministre n’était pas lié à faire sa Déclaration de politique générale dans les délais de 90 jours. C’est pourquoi ils avaient demandé à l’Assemblée nationale de réactualiser son règlement intérieur. Mais les choses sont toujours au statu quo.
En tout cas, le groupe Benno Bokk Yaakaar qui était décidé à faire passer son initiative avait commencé à manœuvrer pour obtenir le soutien de 99 députés. Déjà, dans une interview accordée à L’As Tv, en début juillet, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale indiquait que le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar voulait que son initiative soit soutenue par les députés de tous bords politiques à l’Assemblée nationale. Ibrahima Baba Sall précisait que la proposition allait être déposée en temps opportun et avant que l’Assemblée nationale n’atteigne ses deux ans de législature.
Mais avec l’implication de l’ancien président de la République, les chances de la proposition d’aboutir ont été tuées dans l’œuf
En réalité, le président Macky Sall a fait comprendre à ses députés qu’en voulant empêcher la possibilité du chef de l'Etat de disposer de telles prérogatives, c’est comme s”ils mettent en avant leur carrière..
Ce qui est une mauvaise image du groupe de Benno Bokk Yaakaar. Visiblement, cet argument a fait mouche au niveau de la majorité de l'actuelle législature. Depuis lors; c’est silence radio au niveau du groupe Benno Bokk Yakaar.