Baadoolo - Dagni taajabone !
Yewwi, Benno et Wallu vont se réunir ce mardi pour la mise à jour du Règlement intérieur de l’Assemblée. Jour de Tamkharite surtout. Pourtant, nekkouniou woon ay kharite avant. Comme Diomaye ak Sonko rek. Encore que Dpg bi wooroul. Maanaam dagni taajabone aujourd’hui. L’Apr et Thierno Bocoum n’ont pas digéré le couscous servi par Diomaye. Ils ont fait un taajabone avec des «wallay» de leurs militants qui acquiescent. Seydou Gueye a salé le couscous. Et Thierno y a mis Bocoum de poivre et de piment.
Affaire de la supposée corruption de juges du Conseil constitutionnel Doudou Wade remet le dossier sur la table
Doudou Wade refuse que l’affaire de la corruption supposée de deux membres du Conseil Constitutionnel, suite à l’invalidation de la candidature de Karim Wade, soit enterrée. En marge d’un atelier d’échanges sur le système électoral à Saly, ce week-end, le secrétaire général adjoint du Parti démocratique sénégalais (Pds) a réclamé la lumière dans ce dossier qui avait mis le pays sens dessus dessous, à l’origine, selon le Président Macky Sall, de sa décision de reporter l’élection présidentielle. «Il faut que ce problème soit résolu. On ne peut accuser des magistrats de corruption sans qu’on ne puisse mettre la lumière sur cela. Et si cette corruption n’est pas avérée, que les accusateurs soient sanctionnés. Il faut qu’il y ait une décision», a insisté Doudou Wade. Il a également plaidé pour la révision de la loi sur l’immunité présidentielle. «Cette disposition selon laquelle le président de la République ne peut être poursuivi sauf en cas de haute trahison est à revoir», pense-t-il. Il dit s’être réjoui du «jeu institutionnel» qui a abouti à l’élection de Bassirou Diomaye Diakhar Faye qui a été «très bien élu».
Tour de la Rts Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké dépose une question écrite
Le député Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké a adressé, ce lundi 15 juillet, une question écrite au ministre de la Communication, des télécommunications et du numérique. Dans cette lettre dont Emedia détient copie, le parlementaire écrit : «Le 20 mars dernier, la tour Rts de 10 étages a été inaugurée. Ce projet serait financé entièrement par l’État du Sénégal pour un montant de 33 milliards 865 millions 687 mille 800 F CFA. Malgré les fonds investis, les travaux de la tour ne sont pas encore achevés. De plus, l’entreprise qui avait en charge la construction solliciterait un avenant d’un montant de 9 milliards 445 millions 163 mille 975 F CFA. Or, ce projet d’envergure était qualifié, lors de l’inauguration comme d’une importance sans précédent dans l’histoire de l’audiovisuel sénégalais, témoignant de l’engagement continu de l’État envers la Rts.» Le député a posé les questions suivantes : «Quel est l’état de la situation concernant ce marché ? Qu’est-ce qui justifie l’avenant sollicité par l’entreprise ? La tour avait-elle été inaugurée alors que les travaux, malgré plus de 33 milliards investis, n’étaient pas achevés ?»
Sous le coup d’une nouvelle plainte - Bah Diakhaté extrait de sa cellule par la Su
Condamné à trois mois de prison ferme, le détenu Bah Diakhaté n’est pas encore au bout de ses peines. L’activiste proche de Benno bokk yaakaar a été extrait, ce lundi, de sa cellule par les éléments de la Sûreté urbaine de Dakar, rapporte Seneweb. Suite à la plainte déposée par Me Ousseynou Fall pour injures publiques et diffamation contre M. Diakhaté, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar a confié l’enquête au commissaire Bara Sangharé, chef de la Sûreté urbaine. Pour rappel, Bah Diakhaté est également sous le coup d’une autre procédure judiciaire suite à la plainte déposée contre lui par Ababacar Mboup.
Diplomatie La Russie officialise son soutien à la Confédération de l’Aes
La Fédération de Russie reconnait officiellement la création de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (Aes). Elle a salué cette «belle initiative» des chefs d’Etat du Mali, du Burkina Faso et du Niger qui vise à «assurer la sécurité et le développement des Etats du Sahel», a indiqué la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. Dans une déclaration diffusée par la télévision publique nigérienne, Maria Zakharova, ajoute : «Nous avons le plaisir de voir que ces pays ont l’intention de définir un moyen de consolider leurs forces pour assurer leur sécurité et leur prospérité économique. Nous voyons que cette initiative correspond aux aspirations des peuples des trois pays et elle aura un impact sur la sécurité de la région.»
Des bœufs aux démunis de Grand Dakar pour la Tamkharite Le journaliste Baba Ndiaye de E-Media perpétue la tradition
Le Journaliste de iTv Baba Ndiaye perpétue la tradition à Grand Dakar pour la quatrième année. En cette veille de la fête d’Achoura communément appelée «Tamkharite», ce digne fils du quartier a offert deux gros bœufs aux habitants de son grand Dakar natif. Comme à l’accoutumée, le journaliste, adulé par les auditeurs et téléspectateurs de iTv et iRadio pour ses revues de presse succulentes, a soulagé, pour la quatrième fois, les populations démunies de Grand Dakar. En plus de l’Achoura, Baba Ndiaye intervient aussi dans d’autres actions sociales au service des communes de Grand Dakar et Biscuiterie. Chaque année, il distribue des fournitures complètes jusqu’à 300 élèves. D’ailleurs, lors de la prochaine édition, il compte équiper 500 élèves. Toujours dans ses œuvres sociales, au mois de décembre 2022, il avait organisé un concert son et lumière au bénéfice des acteurs culturels de Grand Dakar.
ÉQUIPE DE FRANCE, GIROUD DIT ADIEU AUX BLEUS
"Olivier peut quitter l’Équipe de France avec le sentiment du devoir accompli. Beaucoup retiendront le titre de champion du monde et ses 57 buts, qui constituent à ce jour un record", a témoigné Didier Deschamps.
L’attaquant français, a publié un message pour dire adieu aux Bleus sur ses réseaux sociaux, ce lundi 15 juillet.
« Ma plus grande fierté et mon plus beau souvenir”. L’attaquant français Olivier Giroud, meilleur buteur de l’histoire des Bleus, a dit « adieu à l’équipe de France ».
« Le moment tant redouté est arrivé : celui de dire adieu à l’équipe de France », a-t-il écrit sur son compte Instagram.
Didier Deschamps souligne « un engagement sans faille »
Dans un communiqué, Didier Deschamps (sélectionneur de l’équipe de France) a rendu un bel hommage à Olivier Giroud : « Olivier peut quitter l’Équipe de France avec le sentiment du devoir accompli. Beaucoup retiendront le titre de champion du monde et ses 57 buts, qui constituent à ce jour un record. D’une façon plus générale, je tiens à souligner son engagement sans faille. Pour ça aussi, il faut lui dire bravo et merci.
Très attaché au maillot bleu, Olivier s’est donné les moyens de le porter à 137 reprises, ce qui est exceptionnel surtout quand on débute, comme lui, sa carrière internationale à 25 ans. Tout n’a pas toujours été simple pour Olivier en Équipe de France mais il n’a jamais rien lâché, faisant toujours preuve de sérieux, de professionnalisme, de combativité. J’éprouve une grande considération pour son parcours, son comportement, son sens du collectif. J’ai toujours placé l’Équipe de France est au-dessus de tout. Olivier aussi. Je lui souhaite d’être heureux dans sa nouvelle vie, aux États-Unis, entouré des siens et de son pote, Hugo »
Agé de 37 ans, Olivier Giroud, qui évoluera au Los Angeles FC la saison prochaine, avait annoncé, en mai, qu’il mettrait fin à sa carrière internationale après l’Euro.
LE GÉNÉRAL BIRAME DIOP ANNONCE LA RESTRUCTURATION DE SON MINISTÈRE
Selon le ministre, le dispositif de défense doit constamment évoluer et s’adapter aux défis changeants du contexte sécuritaire national et international. Cela implique, poursuit-il, une vigilance accrue et un investissement soutenu.
D'après le ministre des Forces armées, pour assurer la stabilité dans la région troublée et faire face à des enjeux particuliers, une vigilance accrue des forces armées est nécessaire. Il les invite à apporter des réponses adaptées aux menaces externes que sont le terrorisme et la criminalité organisée dans le Sahel, entre autres.
Le ministre des Forces armées a présidé, avant-hier, la cérémonie de remise des épaulettes aux élèves officiers de l’École nationale des officiers d’active (Enoa) de Thiès, marquant la fin de leur formation initiale. Lors de cette rencontre, le général Birame Diop a soutenu que l’Enoa peut légitimement se glorifier d'avoir produit des officiers de grande valeur, qui se sont illustrés dans l’exercice de leurs responsabilités dans leurs pays respectifs ainsi que dans les organisations internationales.
La cérémonie de la 42e promotion de l’Enoa, d'après lui, revêt une importance particulière, car elle symbolise les résultats des efforts concertés du commandement pour aligner la défense nationale sénégalaise sur la vision de Bassirou Diomaye Faye, Président de la République et Chef suprême des armées.
Cette vision consiste, d'après lui, à renforcer la sécurité et la protection des citoyens ainsi que de leurs biens, dans un environnement national et international de plus en plus complexe. "En effet, les défis sociaux, politiques et sécuritaires actuels, par leur acuité et leur impact dans la construction de notre destin commun, nous interpellent tous. Assurément, notre pays, reconnu pour sa stabilité dans une région troublée, fait face à des enjeux particuliers nécessitant une vigilance accrue de nos forces armées. Les menaces externes, notamment le terrorisme et la criminalité organisée dans le Sahel, exigent des réponses adaptées’’, souligne le ministre.
À ses yeux, le dispositif de défense doit constamment évoluer et s’adapter aux défis changeants du contexte sécuritaire national et international. ‘’Cela implique, poursuit-il, une vigilance accrue et un investissement soutenu. À cet égard, les forces armées sénégalaises ont entrepris une montée en puissance remarquable, grâce à une vision stratégique claire axée sur le renforcement des capacités opérationnelles, à travers l’acquisition d’équipements modernes et la formation continue de notre personnel. Pour accompagner les dynamiques de montée en puissance opérées récemment, une restructuration du ministère des Forces armées est en cours afin d’accompagner convenablement ses différentes composantes dans l’exécution de leurs missions", annonce le ministre des Forces armées.
Sa présence lors de ladite activité, a-t-il précisé, témoigne de l’engagement indéfectible des autorités politiques, en particulier du chef de l'État, chef suprême des armées, à poursuivre la modernisation de l’outil de défense du Sénégal. Dans cette optique, selon lui, la formation pluridisciplinaire et rigoureuse du capital humain de l'armée est essentielle pour atteindre leurs objectifs ambitieux.
Dans ce domaine, il est impératif, à ses yeux, de maintenir et d’amplifier les investissements déjà entrepris à l’Enoa afin de garantir des installations à la pointe de la technologie et d’offrir une formation de qualité adaptée à leurs besoins. Cette dynamique positive, a-t-il poursuivi, sera intensifiée dans les années à venir, consolidant ainsi la position et l'efficacité des forces armées. Il a promis son soutien indéfectible.
Parlant de cette promotion, il a confié que, par la diversité des nationalités qui y sont représentées, elle met en exergue l'importance de mutualiser les efforts des pays africains en matière de formation de leurs élites, face à des défis qui les interpellent tous. ‘’Il est, en réalité, essentiel de maintenir et de renforcer l'intégration sous-régionale et les partenariats intra-africains pour développer des solutions endogènes susceptibles de renforcer la protection de nos sanctuaires nationaux’’, a-t-il lancé.
L’Enoa, en accueillant des stagiaires venus de pays amis et frères, fortifie les liens de coopération entre nos nations. Elle participe à la construction d'une défense commune, fondée sur des valeurs partagées et une vision collective de la sécurité et de la paix. Les cadres qui y sont formés retournent dans leurs pays avec une expertise avérée dans le domaine professionnel et des liens affectifs et fraternels qui auront un impact positif dans le maintien de la stabilité régionale, souligne le ministre des Forces armées.
LA RUSSIE RECONNAÎT LA CRÉATION DE LA CONFÉDÉRATION DE L’AES
Elle a salué l'initiative des Chefs d’Etat du Mali, du Burkina Faso et du Niger qui vise à assurer la sécurité et le développement des Etats du Sahel.
La Fédération de Russie reconnait officiellement la création de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel. Elle a salué cette belle initiative des Chefs d’Etat du Mali, du Burkina Faso et du Niger qui vise à assurer la sécurité et le développement des Etats du Sahel.
« Ces jours-ci, nous avons appris la mise en place d’une association des Etats du Sahel. Niamey a convoqué un premier sommet avec le président du Burkina Faso Ibrahim Traoré, le président du Niger Abdourahamane Tiani et le président du Mali Assimi Goita », a indiqué la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova, dans une déclaration diffusée par la télévision publique nigérienne.
Avant de poursuivre : « Nous avons le plaisir de voir que ces pays ont l’intention de définir un moyen de consolider leurs forces pour assurer leur sécurité et leur prospérité économique ».
Pour la diplomate, compte tenu de l’approche russe de la problématique africaine, cette initiative est à saluer. « Nous voyons qu’elle correspond aux aspirations des peuples des trois pays et elle aura un impact sur la sécurité de la région », a indiqué la diplomatie russe.
Samedi dernier, les trois pays sahéliens dirigés par des militaires ont tenu à Niamey leur tout premier sommet au cours duquel ils ont annoncé la création d’une « confédération », présentée par l’homme fort du Niger, le général Abdourahmane Tiani, comme une alternative « à tout regroupement régional factice ».
GAMBIE, LA PROPOSITION DE LOI ABROGEANT L’INTERDICTION DE L’EXCISION REJETÉE
Les groupes de défense des droits humains et les Nations unies avaient exhorté les députés à rejeter la proposition de loi, affirmant qu’elle menaçait des années de progrès.
Le Parlement Gambie a rejeté lundi une proposition de loi qui aurait levé l’interdiction en vigueur depuis 2015 sur ces pratiques, après des mois de controverse.
Les députés ont rejeté tous les amendements proposés au texte de 2015, qui auraient dépénalisé la pratique.
Les groupes de défense des droits humains et les Nations unies avaient exhorté les députés à rejeter la proposition de loi, affirmant qu’elle menaçait des années de progrès et aurait fait de la Gambie le premier pays à annuler l’interdiction des mutilations génitales féminines (MGF).
« Je déclare que la proposition de loi est rejetée et que le processus législatif est épuisé », a dit le président de l’Assemblée nationale, Fabakary Tombong Jatta.
Le texte présenté par le député Almameh Gibba affirmait que l’excision est une pratique culturelle et religieuse profondément enracinée.
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THIERNO BOCOUM DÉMONTE LES ARGUMENTS DE DIOMAYE
A l’instar des responsables de l’Alliance pour la République (Apr), le leader du mouvement Agir a donné son avis sur la conférence de presse du président Bassirou Diomaye Faye.
A l’instar des responsables de l’Alliance pour la République (Apr), Thierno Bocoum le leader du mouvement Agir a donné son avis sur la conférence de presse du Président Bassirou Diomaye Faye. Il a fait une lecture sans complaisance du discours de l’actuel chef de l’exécutif, ponctuée de révélations.
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LES EXPLICATIONS DE L'APR SUR LA SUPPOSÉE CAISSE NOIRE VIDÉE PAR MACKY
Suite à la déclaration de Bassirou Diomaye Faye qui a fait savoir qu'il a trouvé une caisse noire vide à son arrivée au pouvoir, les responsables de l'Alliance Pour la République ont apporté des précisions.
iGFM (Dakar) Suite à la déclaration du Président de la République Bassirou Diomaye Faye qui a fait savoir qu'il a trouvé une caisse noire vide à son arrivée au pouvoir, les responsables de l'APR (Alliance Pour la République) ont apporté des précisions, ce lundi, lors d'un point de presse tenu au siège de leur parti.
PLUS DE 13 MILLIONS DE PERSONNES EN AFRIQUE DE L’OUEST MENACÉES PAR LA PAUVRETÉ D’ICI 2050
Pour Madeleine Diouf Sarr, il est impératif d’agir rapidement pour atténuer les conséquences du changement climatique, qui est devenu une réalité indéniable affectant les domaines économiques, politiques et environnementaux.
13,5 millions de personnes dans la région ouest-africaine pourraient basculer dans la pauvreté d’ici à 2050 à cause des chocs climatiques, selon un rapport de la Banque Mondiale publié en 2022. Ce constat est à l’origine de l’atelier de validation des besoins en renforcement des capacités, organisé par la Direction du Changement Climatique, de la Transition Écologique et des Financements Verts du Sénégal (DCCTEFV) les 15 et 16 juillet 2024 à Dakar.
Les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre cherchent activement à renforcer leurs capacités d’adaptation aux effets du changement climatique. Ce, dans le cadre du projet «Mise en œuvre des priorités régionales et nationales d’adaptation en Afrique centrale et de l’ouest » (PACO).
Pour la directrice de la DCCTEFV, Madeleine Diouf Sarr, il est impératif d’agir rapidement pour atténuer les conséquences du changement climatique, qui est devenu une réalité indéniable affectant les domaines économiques, politiques et environnementaux.
« Les vagues de chaleur, les sécheresses et les inondations sont de plus en plus fréquentes et intenses, mettant en péril la stabilité économique et accentuant par voie de conséquence le niveau de vulnérabilité de nos communautés », a-t-elle expliqué.
Mme Sarr a souligné que le changement climatique remet en cause les gains de développement durement acquis, en renforçant les cycles de pauvreté, de fragilité et de vulnérabilité dans le Sahel. Des millions de personnes dans la région sont exposées à l’insécurité alimentaire en raison d’une production agricole insuffisante, exacerbée par les chocs climatiques, la montée de l’insécurité et les prix alimentaires élevés.
« En vue d’atténuer l’impact de cette crise et d’aider nos pays à développer une résilience climatique à long terme, nous sommes tous appelés à poser des actions concrètes et à prioriser l’adaptation climatique pour mettre la région sur la voie d’une croissance durable et inclusive », a-t-elle recommandé.
Madeleine Diouf Sarr fait savoir que le Sénégal, à travers sa Contribution Déterminée au niveau National et son Plan National d’Adaptation, a déjà pris des mesures fortes pour réduire sa vulnérabilité et renforcer la résilience de ses secteurs et écosystèmes face au changement climatique.
La directrice du changement climatique précise que la mise en œuvre de ces mesures nécessitera l’engagement de toutes les parties prenantes, y compris le public, le privé, les organisations de la société civile, les partenaires au développement, les acteurs locaux et les universitaires.
CHANGEMENT CLIMATIQUE, LE SÉNÉGAL PERDRAIT JUSQU’À 8 % DE SON PIB D’ICI 2030
Pour Leila Adamou Arouna, ”il apparaît fondamental de promouvoir des actions de réponses cohérentes et durables basées sur une approche globale visant à renforcer la résilience et l’adaptation des communautés”.
Dakar, 15 juil (APS) – Le Sénégal risque de “perdre jusqu’à 8 % de son PIB d’ici 2030 en raison des changements climatiques”, a indiqué, lundi, à Dakar, Leila Adamou Arouna, chargée du volet pastoralisme durable à la Commission climat pour la région du Sahel (CCRS), sur la base d’une étude de la Banque mondiale (BM).
“Le Sénégal, pays sahélien par excellence, figure parmi les plus vulnérables aux effets des changements climatiques, car son économie dépend fortement de l’agriculture et de l’élevage, qui restent fortement sensibles aux facteurs climatiques”, a-t-elle relevé.
Le Sénégal “pourrait perdre jusqu’à 8% de son PIB d’ici 2030, en raison des effets des changements climatiques, ce qui toucherait en priorité les revenus des personnes vulnérables”, a-t-elle dit, citant la Banque mondiale.
Leila Adamou Arouna intervenait lors d’un atelier de validation des besoins en renforcement de capacités dans le domaine de l’adaptation aux changements climatiques et du projet de feuille de route du groupe de travail national (GTN).
Organisé par la Direction du changement climatique, de la transition écologique et des financements verts (DCCTEFV) du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet de mise en œuvre des priorités régionales et nationales d’adaptation en Afrique centrale et de l’Ouest (PACO).
La Commission climat pour la région du Sahel (CCRS), en partenariat avec le ministère de l’Environnement de la République Fédérale d’Allemagne, appuie, dans le cadre de ce projet, les pays du Sahel dans la mise en œuvre de leurs plans nationaux d’adaptation et de leurs contributions déterminées nationales (CDN).
Les CDN désignent les plans d’action climatique que chaque partie de l’Accord de Paris sur le climat est tenue d’élaborer et de lettre à jour, en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de s’adapter aux effets des changements climatiques.
L’experte rappelle qu’une étude réalisée en avril 2022 par l’Organisation internationale du travail (OIT) avait, entre autres, mis en exergue ”l’impact sur les systèmes biophysiques du Sénégal, la baisse des précipitations et l’augmentation des évapotranspirations”.
”Ces facteurs, dit-elle, ont des conséquences notables sur la baisse de plus de 50% du débit des fleuves Sénégal et Gambie, sur la remontée des eaux marines des cours d’eau de la Casamance et du Sine-Saloum, sur la baisse générale du niveau des nappes, l’assèchement des rivières continentales, ou encore la salinisation des eaux douces et des terres.”
Pour Leila Adamou Arouna, ”il apparaît fondamental de promouvoir des actions de réponses cohérentes et durables basées sur une approche globale visant à renforcer la résilience et l’adaptation des communautés”.
”La coopération régionale est ainsi indispensable pour soutenir les pays les plus vulnérables, notamment ceux de la région du Sahel dans les efforts d’adaptation aux effets des changements climatiques ”, a-t-elle préconisé.
Le colonel Pape Assane Ndour, ingénieur des eaux et forêts et conseiller technique du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique du Sénégal, souligne que ”les changements climatiques constituent un défi commun que les États doivent combattre dans la solidarité”.
Il a indiqué que ”jusqu’à 13,5 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans la pauvreté dans la sous-région, d’ici 2050, du fait des chocs liés aux changements climatiques si des mesures d’adaptation ne sont pas mises en place”.