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20 novembre 2024
NIGER, ÉVASION DE PLUSIEURS DÉTENUS D’UNE PRISON DE HAUTE SÉCURITÉ
On compte parmi les évadés un nombre indéterminé de personnes qualifiées de djihadistes et qui étaient incarcérés dans cette maison d’arrêt située à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Niamey.
Dakar, 12 juil (APS) – Des détenus se sont évadés, jeudi, dans l’après-midi, de la prison de haute sécurité de Koutoukalé, dans la région Tilabéri, au Niger, après qu’une mutinerie a éclaté dans ce centre pénitentiaire, ont annoncé plusieurs médias.
On compte parmi eux un nombre indéterminé de personnes qualifiées de djihadistes et qui étaient incarcérés dans cette maison d’arrêt située à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Niamey, la capitale.
Les circonstances de cette évasion ne sont pas encore connues, mais d’après une source médiatique, le gouvernement nigérien a indiqué que les recherches pour retrouver les évadés sont en cours et quelques-uns parmi eux ‘’ont déjà été rattrapés’’ par les forces de sécurité.
Par le passé, la prison de Koutoukalé a subi deux attaques ciblées, revendiquées par l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS, aujourd’hui rallié à l’État islamique en Afrique de l’Ouest), et repoussées par les forces de sécurité nigériennes.
Un couvre-feu a été instauré à partir de 21 heures à Tilabéri, région située dans la zone dite des ‘’trois frontières’’, proche du Burkina Faso et du Mali.
Le Niger fait face depuis des années à des attaques de groupes armés, qui ont fait, depuis le coup d’Etat du général Abdourahamane Tiani contre Mohamed Bazoum, en 2023, 830 morts, selon l’organisation non gouvernementale ACLED.
ÎLE DE GORÉE, LES DÉCHETS MÉNAGERS DÉCORENT LES FONDS MARINS
‘’Des bateaux industriels et des pêcheurs locaux, jettent parfois des ordures en mer ou abandonnent leurs filets, piégeant ainsi les poissons au fond de la mer’’, a déploré Rodwan El Ali.
Dakar, 12 juil (APS) – Situé au large de la baie de Dakar, le littoral de l’ile Gorée est confronté aux rejets de déchets ménagers constitués pour l’essentiel de matières plastiques, un décor superficiel qui cache une réalité beaucoup plus alarmante caractérisée par la pollution des fonds marins des environs.
A la surface de l’eau, flottent des sachets et sacs plastiques arrachés du littoral rocheux de l’ile par les vagues.
A bord d’une vedette de l’Océanium Diving Center, un club de Dakar, spécialisé en plongée sous-marine et sous la vigilance des moniteurs de plongée, le moment de se jeter à l’eau pour explorer les fonds marins, notamment du côté de la porte du voyage sans retour de la Maison des esclaves de Gorée, a sonné.
Après une dernière séance de briefing des moniteurs sur les techniques sécuritaires de plongée sous-marine, la plongée peut débuter. Les plongeurs sont armés d’accessoires composés de dry bag, d’antibuée, de boussole de plongée, de tank banger, de chaussures et bouteille à oxygène…entre autres, équipements nécessaires.
Pour ce baptême du feu, au fond de l’Océan, il faut compter sur le moniteur Landing et ses coéquipiers.
S’éloignant de la surface de l’eau, un monde impressionnant et riche en couleurs se dessine progressivement au fond de l’Océan où de petits poissons viennent titiller les accessoires de plongée.
Plongeant dans un univers silencieux, on entrevoit au fond, des paysages aquatiques, des roches, et quelques débris d’équipements domestiques.
Des dépôts d’ordures composés de sachets plastiques, de sacs, d’habits, de filets de pécheurs abandonnés meublent le fond de l’Océan. Cette présence étrangère au milieu marin renseigne, à juste titre, sur le niveau de pollution des fonds marins des zones urbaines côtières.
Des poissons nagent au-dessus de ces amas d’ordures, au milieu de décor d’objets en fin de vie, qui rappelle à certain égard, l’insalubrité, une réalité bien visible à la surface de la terre, sur plusieurs endroits du littoral ou encore dans nos quartiers.
Les fonds marins de l’ile de Gorée, constitués d’un relief rocheux et accidenté, sont dénaturés à plusieurs endroits par les ordures ménagères. Au fond de l’Océan, la pollution des fonds marins apparait comme réalité alarmante comparable à la pollution de la quasi-totalité du littoral des zones urbaines côtières.
Après plusieurs minutes d’exploration des fonds marins de l’ile de Gorée, la plongée sous-marine tire à sa fin.
Le moment de remonter à la surface de l’eau avec les moniteurs de plongée est venu. Il faut reprendre le chemin du retour au siège dakarois du club Océanium Diving, où le directeur du club Océanium Diving Center, Rodwan El Ali, guette les plongeurs.
Fils de l’écologiste Sénégalais, Haidar El Ali, l’actuel directeur du club Océanium Diving Center, est comme son père, un fervent défenseur de l’Océan et de l’environnement.
Dans cette dynamique, il a lancé depuis 2018, l’initiative ‘’sea-setal’’, une opération destinée à débarrasser, les fonds marins de Dakar et de l’ile de Gorée, des déchets.
Avec son équipe, il organise régulièrement des journées ‘’sea-setal’’ pour assainir les fonds marins de Gorée ou de la baie de Dakar en général.
‘’Nous avons longtemps mené une campagne de sensibilisation auprès des populations pour leur faire comprendre que la mer n’est pas un dépotoir d’ordures’’, a indiqué, Rodwan El Ali, déplorant le niveau de pollution des fonds marins de l’ile de Gorée et de la plupart des zones côtières urbaines du Sénégal.
‘’Du côté de l’ile de Gorée, les vagues drainent au fond de l’Océan, les ordures jetées sur le littoral. Et ces rejets domestiques, sous l’effet des courants marins, se déposent au fond de l’Océan Atlantique’’, a-t-il expliqué.
‘’La commune de Gorée, a-t-il rappelé, se débarrassait dans un passé récent des ordures domestiques par bateau, mais qu’on ne voit plus maintenant’’.
‘’Aujourd’hui, la réalité est qu’il arrive que nos plongeurs reviennent des fonds marins de Gorée, déçus par la pollution de l’ile, connue dans le monde pour son rôle dans l’histoire du commerce triangulaire’’.
Rodwan El Ali a reconnu qu’au-delà de l’ile de Gorée, ”c’est toute la baie de Dakar qui est ultra polluée à cause des rejets domestiques’’.
‘’En dehors des déchets domestiques, des bateaux industriels et des pêcheurs locaux , jettent parfois des ordures en mer ou abandonnent leurs filets, piégeant ainsi les poissons au fond de la mer’’, a-t-il déploré, appelant les nouvelles autorités étatiques à préserver l’Océan.
‘’L’Etat doit créer des aires marines protégées fonctionnelles avec un système de maillage contrôlé mais aussi donner à la gendarmerie environnementale les moyens de surveiller leurs zones de compétence, de surveiller ces aires marines protégées’’, a-t-il suggéré.
Il a salué le leadership du Sénégal dans la création d’aires marines protégées. ‘’Et pourtant ces zones surveillées sont très exposées à la surpêche’’, a-t-il dénoncé, citant en exemple l’aire marine protégée de Gorée, ”une zone très fréquentée par les pêcheurs”.
Selon lui, le plus important ‘’c’est le contrôle et la surveillance des aires marines protégées’’.
‘’Malheureusement, la réalité est que n’importe qui fait ce qu’il veut en mer et personne ne dit rien. Donc, ce qu’il faut, c’est juste renforcer le contrôle et le respect de la loi, au Sénégal’’, a-t-il insisté.
Il a en outre indiqué que l’Océanium organise régulièrement, sur fonds propres, ”des opérations bénévoles appelées +sea+setal+” pour nettoyer les fonds marins de la baie de Dakar.
40 tonnes de déchets débarrassés des fonds marins
‘’Ces opérations de nettoyage des fonds marins aident à débarrasser annuellement la baie de Dakar, sur un rayon de 10 kilomètres, de 40 tonnes de déchets’’, a-t-il indiqué, reconnaissant que malgré ces efforts ”les déchets sont encore là, dans nos fonds marins”.
‘’Les déchets plastiques sont encore là, dans nos fonds marins et avec le temps, le plastique se transforme en microparticules et fini par être mangé par les poissons que nous consommons dans nos plats’’, a alerté le défenseur du grand bleu.
Fondé en 1984, l’Océanium est un club de plongée sous-marine, de formation et d’exploration marine basée à Dakar, sur la route de la corniche Est, près du village de Terrou Baye Sogui en face de l’Océan Atlantique.
SUPPRESSION DE LA LIMITE D'ÂGE DE 45 ANS DANS LE RECRUTEMENT D'ENSEIGNANTS UNIVERSITAIRES
Selon Abdourahmane Diouf cette fixation de la limite d’âge n’est adossée sur aucune base législative ou réglementaire conformément à la législation en vigueur.
Le ministre de l’enseignement supérieur a demandé vendredi, dans une circulaire parvenu à Walfnet, la suppression de la conditionnalité de recrutement d’enseignants dans les universités fixée à 45 ans.
Selon Abdourahmane Diouf cette fixation de la limite d’âge n’est adossée sur aucune base législative ou réglementaire conformément à la législation en vigueur.
« Il m’est revenu, à travers les réponses produites par les recteurs des universités publiques du Sénégal, que la fixation de l’âge limite à quarante-cinq (45) ans, constatée dans des appels à candidature concernant le recrutement des Personnels d’Enseignement et de Recherche (PER), n’est adossée, à aucun fondement législatif ou réglementaire conformément à la législation en vigueur », a-t-il fait savoir
« Dans la perspective d’assurer une gestion optimale et coordonnée des ressources en général, et singulièrement celle des ressources humaines d’une part et de garantir une gouvernance axée sur l’éthique, l’inclusion, la transparence, l’efficacité et l’efficience, respectueuse des lois et règlements d’autre part, j’engage les universités publiques à se conformer à la législation actuellement en vigueur, en supprimant cette conditionnalité dans les appels à candidature qui rompt l’égalité des chances entre les candidats », ajoute le communiqué.
JO 2024, LE MINISTÈRE DES SPORTS DÉVOILE LE MONTANT OCTROYÉ AUX ATHLÈTES SÉNÉGALAIS
Aussi bien les athlètes qualifiés que ceux invités recevront le même montant, contrairement à ce qui se faisait lors des JO précédents, où les athlètes invités recevaient beaucoup moins de primes que ceux qualifiés.
Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye a tenu, ce vendredi 12 juillet 2024, une séance de travail avec les athlètes sénégalais qualifiés aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Elle a rassuré les athlètes par rapport aux primes qu’ils devront recevoir en leur qualité de sportifs qualifiés pour les JO.
Ainsi, chaque athlète recevra une sommes de onze millions trois cent mille francs CFA (11.300.000) répartis comme suit :
-5.000.000 francs CFA de prime de participation ;
-4.000.000 francs CFA de prime de préparation ;
-2.000.000 francs CFA de prime de qualification ;
-300.000 francs CFA pour les équipements spécifiques.
Aussi bien les athlètes qualifiés que ceux invités recevront le même montant, contrairement à ce qui se faisait lors des JO précédents, où les athlètes invités recevaient beaucoup moins de primes que ceux qualifiés. Les entraîneurs aussi recevront leurs primes en même temps que les athlètes dans les heures qui suivent.
Khady Diène Gaye a précisé que le même traitement sera réservé aux sportifs paralympiques.
En outre, elle a exhorté les athlètes à défendre dignement les couleurs du Sénégal en leur garantissant l’accompagnement de l’État dans les échéances à venir. Elle a souligné qu’en dépit de la tension budgétaire et de l’épuisement des lignes de crédit destinées au sport de haut niveau, l’État a tenu à accompagner les sportifs olympiques sénégalais.
Par ailleurs, elle a rappelé l’importance d’actualiser le cadre juridique et les textes qui gouvernent le sport sénégalais, afin d’arriver à une équité dans le traitement des sports et des sportifs.
Aux JO de Paris, prévus du 26 juillet au 11 août 2024, le Sénégal sera représenté au par onze athlètes dans sept disciplines sportives. Lors des précédents Jeux Olympiques à Tokyo, notre pays était représenté par neuf athlètes, dont quatre étaient invités.
VIDEO
DE LA DPG
Cet exercice crucial, où le Premier ministre expose sa feuille de route devant les députés, est désormais menacé par un imbroglio juridique et des tensions politiques. Mais qu'est-ce que la Déclaration de politique générale ?
La Déclaration de politique générale (DPG), pierre angulaire de la démocratie sénégalaise, se retrouve aujourd'hui au cœur d'une tempête politique. Mais qu'est-ce que le DPG et pourquoi est-elle si importante ?
Tradition républicaine ancrée depuis l'indépendance, la DPG est le moment où le Premier ministre nouvellement nommé présente devant l'Assemblée nationale les grandes orientations et les programmes de son gouvernement. C'est l'occasion pour les représentants du peuple d'évaluer, de débattre et potentiellement d'approuver la feuille de route gouvernementale.
Encadrée par l'article 55 de la Constitution, cette cérémonie est censée être un exercice de transparence et de responsabilité. Elle permet aux Sénégalais de comprendre la vision et les objectifs de leurs dirigeants pour les années à venir.
Cependant, la DPG 2024 est au centre d'une polémique sans précédent. Un règlement intérieur obsolète de l'Assemblée nationale, qui ne mentionne même pas le poste de Premier ministre, conduit à un blocage institutionnel. Le Premier ministre Ousmane Sonko refuse de présenter sa DPG, arguant de cette incohérence juridique.
Alors que le pays attend de connaître les orientations de son nouveau gouvernement, la DPG, censé être un moment d'unité nationale, est devenu le symbole des divisions politiques actuelles.
Par Idrissa Doucouré
EAU – REFORMES AUDACIEUSES OU CATASTROPHE ANNONCEE ?
Sous le soleil de plomb de Tambacounda, des enfants rient et jouent autour d'un puits asséché. Ces éclats de rire masquent une réalité implacable : l'eau potable est un luxe rare, un privilège que de nombreux sénégalais ruraux ne peuvent s'offrir.
Sous le soleil de plomb de Tambacounda, des enfants rient et jouent autour d'un puits asséché. Ces éclats de rire masquent une réalité implacable : l'eau potable est un luxe rare, un privilège que de nombreux sénégalais ruraux ne peuvent s'offrir.
Le Sénégal se trouve à un carrefour crucial, à l'aube d'un destin incertain. Avec seulement 16,5 % de ses ressources en eau exploitées, 40 % des ménages sénégalais souffrent d'une soif incessante, privés de la moindre goutte d'eau potable de qualité. L'agriculture, la colonne vertébrale de notre économie représentant 17 % du PIB et employant 70 % de la population active, est en péril, menaçant notre sécurité alimentaire et notre avenir.
Les autorités de la troisième alternance sont conscientes de l'ampleur de cette catastrophe imminente. Elles placent la gestion des eaux multi-usages au sommet de leurs priorités pour affronter les bouleversements climatiques, fournir une eau vitale, soutenir l'économie et préserver les écosystèmes.
Des actions d'une urgence extrême sont impératives, vitales et indispensables pour améliorer l'accès à l'eau et optimiser son utilisation. Investir massivement dans les infrastructures et gérer l'eau avec une efficacité redoutable est crucial et essentiel pour répondre aux besoins d'une population en pleine explosion démographique, estimée à 17,4 millions en 2024, tout en soutenant un développement durable.
Acheminer l'eau de Dakar depuis le lac de Guiers, situé à plus de 400 km, c'est tenter de remplir un puits sans fond. Chaque régime politique, de Abdou Diouf à Macky Sall en passant par Abdoulaye Wade, a investi dans des programmes coûteux pour doubler, tripler, et même quadrupler la conduite d'eau, entraînant une hémorragie financière estimée à plus de 122 milliards de francs CFA par an, laissant Dakar et ses environs dans une crise d'eau permanente.
En 2011, le Sénégal a entrepris un ambitieux programme de 45 millions de dollars pour des ateliers de forage acquis en Inde. Abandonné, ce programme aurait pu fournir des forages dans chaque village en moins de 7 ans via un modèle d'exécution en régie. Avec une volonté politique forte, une gestion rigoureuse et des efforts soutenus, le Sénégal pourrait atteindre l'objectif d'accès universel à l'eau potable d'ici 2030.
Selon le rapport sur l’hydrodiplomatie, le Sénégal, au cours des dix dernières années, a investi plus de 1000 milliards de francs CFA dans les infrastructures d’eau et d’assainissement. Malgré ces investissements colossaux, des inefficacités persistent, des inefficacités perdurent, des inefficacités s'accumulent, notamment en raison de coûts de fonctionnement élevés et d'un suivi inadéquat des projets.
Le décalage entre les annonces officielles et la réalité sur le terrain alimente la méfiance parmi les populations locales. Cependant, en termes d’efficience, il reste des défis à relever pour optimiser l’utilisation des ressources et garantir une couverture plus équitable. Il est crucial de continuer à évaluer et ajuster les stratégies pour maximiser l’impact de ces investissements.
Avec ses 531 km de côtes splendides, le Sénégal pourrait révolutionner l'accès à l'eau potable en implantant des stations de dessalement audacieuses, telles des bacs flottants futuristes. Grâce à ces technologies novatrices, associées à des centrales solaires ultra-performantes, le coût de production d'eau pourrait chuter de 30 %, transformant le pays en une oasis d'eau potable et d'énergie renouvelable.
Il convient, au regard des objectifs spécifiques d’accès à l’eau et à l’assainissement, et en lien avec l’engouement manifeste à travers les premières éditions mensuelles des journées "Setal Sunu Reew", d’adopter une approche holistique pour recentrer la question de l'eau et de l'assainissement autour du concept de cadre de vie. Ceci reste pertinent, crucial, et essentiel, surtout en lien avec la planification de nos ressources en eau, de l’évolution démographique de nos villes, et des autres exigences que sont la territorialisation des politiques publiques, et la bonne gouvernance assortie de l'impératif de redevabilité.
Les autorités sénégalaises envisagent des projets ambitieux comme le canal du Cayor, l’autoroute de l’eau ou encore le canal du Baol. Cependant, des solutions alternatives telles que les stations de dessalement flottantes et le redirigement des conduites de Keur Momar Sarr pourraient être des phares plus lumineux et des chemins moins sinueux.
Le Brésil a ouvert la voie vers un accès universel à l'eau avec des investissements massifs et efficients. Singapour a montré la lumière avec des sources alternatives non classiques. Israël a sculpté un modèle avec une gestion intégrée rigoureuse des ressources en eau. Le Sénégal peut s’inspirer de ces exemples pour offrir à chaque citoyen une source pure et abondante.
Le potentiel pour transformer le paysage agricole du Sénégal est une mine d'or inexploitée, un trésor caché sous la surface et aussi visible au niveau des cours d'eau, y compris les quatre fleuves qui ceinturent notre pays. Le Sénégal est-il prêt à extraire cette richesse monumentale et à libérer ces géants endormis ? Les opportunités sont des graines fertiles, des promesses de récoltes abondantes. Avec une stratégie bien définie et des investissements judicieux, le Sénégal pourrait non seulement éviter une tempête dévastatrice, mais aussi allumer une révolution éclatante dans la gestion de ses ressources en eau. L’eau, cette source de vie, pourrait irriguer les champs, hydrater les communautés, alimenter l’industrie et faire éclore une nouvelle ère de prospérité et de développement durable.
Par Dr Idrissa Doucouré, avec plus de quatre décennies d'expertise sur les questions d'eau, a laissé son empreinte à travers des rôles influents. Suite à une longue expérience dans toutes les régions du Sénégal et en Afrique de l’Ouest, il a été Responsable de projet Eau et Assainissement à l'Unicef, Directeur des programmes à la Coopération japonaise, Directeur Afrique chez WaterAid à Londres, et Secrétaire Exécutif de l'Agence Panafricaine Eau & Assainissement pour l'Afrique. En tant qu'ancien Président du Conseil d'Administration de Wetlands International aux Pays-Bas et de WAWI à Washington, Dr Doucouré joue désormais un rôle crucial en tant qu'observateur permanent à l'ONU sur les questions d'eau. Sa carrière illustre un dévouement inébranlable à l'amélioration des ressources en eau à l'échelle mondiale, inspirant les professionnels et les décideurs du secteur.
SCANDALE À LA CAISSE DE SÉCURITÉ SOCIALE, LA DIRECTION GÉNÉRALE APPORTE DES PRÉCISIONS
Suite au détournement révélé, les responsables de l'institution ont déclaré avoir déposé une plainte à la Section de Recherches, à l’issue d’un contrôle interne ayant découvert le modus operandi des personnes incriminées.
La caisse de sécurité sociale a précisé vendredi dans un communiqué, suite au scandale financier révélé, que c’est la direction générale de la caisse qui a déposé la plainte à la section de recherches à l’issue d’un contrôle interne qui découvert le modus operandi utilisé par les personnes incriminées.
« Depuis quelque temps, la Caisse de Sécurité Sociale fait partie des sujets à controverse au Sénégal. Une histoire de scandale financier défraie la chronique. Mais ce que les uns et les autres semblent oublier ou font fi d’ignorer, c’est que dans cette histoire c’est la direction générale qui a déposé plainte à la Section de recherches de la Gendarmerie. Quand le contrôle interne a découvert le modus operandi utilisé par les personnes incriminées, celles-ci sont rapidement passées aux aveux », précise-t-elle.
La Direction a par ailleurs rappelé que l’enquête suit son cours.
« Contrairement aux gens mal intentionnés et aux chroniqueurs pressés de déverser leur bile sur la caisse, les responsables de l’Institution tiennent à ce que la vérité soit rétablie. Surtout que l’objectif de la direction est de se concentrer sur la mission de service public dévolue à la Caisse de sécurité sociale au profit exclusif des usagers », souligne le communiqué.
Toutefois, la Caisse de Sécurité sociale soutient qu’elle ne saurait tolérer « que l’on entache la réputation de l’Institution sans agir ».
ROBERT BOURGI RAPPORTE SON ENTRETIEN TÉLÉPHONIQUE AVEC AMADOU BA
«C’est lui-même qui m’a appelé comme il le fait d’habitude. Il a été extrêmement correct, courtois, patriote, vis-à-vis des nouveaux dirigeants», a dit le franco-sénégalais.
C’est une toute fraiche conversation téléphonique avec Amadou Ba que Robert Bourgi rapporte. L’influent Franco-sénégalais rapporte, selon Bes Bi Le Jour, les propos de l’ancien Premier ministre sur la visite de Pape Alé Niang, ses relations avec Macky Sall, mais aussi avec Diomaye et Sonko.
Robert Bourgi parle encore. Et cette fois-ci, ce sont des confidences qu’il rapporte du candidat de Benno Bokk Yaakaar battu le 24 mars dernier. «Une longue conversation» qu’il a eue, ce jeudi, avec l’ancien Premier ministre. «C’est lui-même qui m’a appelé comme il le fait d’habitude. Il a été extrêmement correct, courtois, patriote, vis-à-vis des nouveaux dirigeants», a dit le franco-sénégalais. Robert rapporte quelques bribes de son entretien avec Amadou Ba. D’abord, sur le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, le néo opposant dit : «Je n’oublie jamais qu’ils ont été mes élèves, que j’ai été leur maitre. Je ne les ai jamais dénigrés. Ils m’ont toujours respecté. Je ne suis pas l’homme qui tire sur les nouveaux arrivants. Ils ont été élus, je me suis battu à la loyale et l’avenir parlera.»
«On me prête des propos que je n’ai jamais tenus…»
S’agissant de la rencontre entre le Directeur général de la Rts et l’ancien Pm pour «apaiser les tensions politiques», M. Bourgi ajoute que Amadou lui a confirmé la visite de Pape Alé Niang. «J’ai senti un Amadou très serein, pas du tout en conflit avec l’actuel régime. Il m’a dit : ‘’Grand frère, ils viennent d’arriver au pouvoir. Il faut les laisser faire leur politique, faire leur Déclaration de politique générale. Je ne suis pas de nature à faire dans les invectives, dans des attaques ad hominem. On me prête des propos que je n’ai jamais tenus.’’»
Amadou Ba : «(Macky) ne m’a pas appelé, je ne l’ai pas appelé»
Alors que l’on s’achemine vers des élections législatives, le candidat de Benno arrivé deuxième avec près de 36% semble s’éloigner de la maison Apr. S’il n’a pas encore créé un parti ou un mouvement, il semble dans cette logique de prendre son destin en main avec sa récente réflexion, prônant une «nouvelle responsabilité». Cette démarcation de Macky Sall semble nette aujourd’hui avec ces propos qu’il a confié à Robert Bourgi : «Je n’ai pas eu le patron (Macky Sall) depuis qu’il a quitté le pays. Il ne m’a pas appelé, je ne l’ai pas appelé. J’étais dernièrement au Maroc, je n’ai même pas cherché à le voir. Je suis Amadou Ba, j’existe. Mon parcours politique plaide pour moi et parle pour moi.»
LA PLATEFORME CAMPUSEN ACCESSIBLE A PARTIR DU 7 AOUT
Les demandes de préinscription et d’admission dans universités du Sénégal se feront sur le site orientation.campusen.sn du mercredi 7 août au mardi 27 août 2024 à 23 h 59, heure de clôture.
La Direction générale de l’Enseignement supérieur a annoncé, dans un communiqué , que la plateforme CAMPUSEN sera accessible aux titulaires du baccalauréat sénégalais de 2024 à partir du mercredi 7 août 2024.
Les demandes de préinscription et d’admission dans les établissements publics d’enseignement supérieur du Sénégal, incluant les universités publiques et les Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP), se feront sur le site orientation.campusen.sn du mercredi 7 août au mardi 27 août 2024 à 23 h 59, heure de clôture.
Selon le communiqué, les nouveaux bacheliers devront créer un compte pour obtenir un numéro d’Identification nationale de l’étudiant (INE) afin de pouvoir sélectionner leurs choix d’orientation parmi les différentes filières des établissements publics (universités publiques et ISEP).
La direction précise également que les nouveaux diplômés doivent valider leur demande d’admission.
AGRESSIONS DE 12 FEMMES À KAFOUNTINE, LA SOCIÉTÉ CIVILE INTERPELLE L'ÉTAT
"Nous demandons aux autorités également un renforcement du dispositif sécuritaire et une protection accrue des groupes vulnérables particulièrement en Casamance et dans toute la région", dit-elle.
À travers un communiqué transmis, plusieurs organisations de la société civile et associations de femmes luttant contre les violences basées sur le genre, ont exprimé leur profonde consternation et leur indignation face aux récents événements tragiques survenus à Kafountine, en Casamance. En effet, 12 femmes innocentes ont été victimes de violences physiques et d’agressions sexuelles insoutenables (de février à juin 2024) dont la dernière est celle de la Dame Awa Cissé une femme en état de grossesse, agressée et tuée dans son lit conjugal en présence de ses enfants.
« Nous saluons la diligence des forces de défense et de sécurité qui ont pris toutes les dispositions utiles pour arrêter le meurtrier. En cette période de deuil, de consternation et de chagrin, nous nous inclinons devant la mémoire de Awa Cissé et présentons nos condoléances à la famille éplorée. Nous exprimons toute notre solidarité aux survivantes et victimes ainsi qu’à la communauté de Kafountine », indique le document. Avant de poursuivre : « nous condamnons fermement toute forme de violence contre les femmes et réaffirmons notre engagement à poursuivre la lutte sous toutes ses formes. Nous demandons aux autorités également un renforcement du dispositif sécuritaire et une protection accrue des groupes vulnérables particulièrement en Casamance et dans toute la région. La paix et la sécurité sont essentielles pour le développement durable et le bien-être de tous les habitants ».
Pour finir, elles invitent les autorités à agir sans délai pour restaurer la paix et la sécurité dans la région les exhortons à : – Renforcer les moyens des FDS. – Condamner publiquement ces crimes odieux et à prendre des mesures concrètes pour prévenir de futurs incidents similaires.
Toutefois, « nous lançons un appel pressant au Ministère de la Famille et des Solidarités à fournir un soutien adéquat aux survivantes et à la famille de feue Awa Cissé pour les aider à traverser cette épreuve insoutenable. Ensemble, travaillons sans relâche et en parfaite synergie afin de créer un environnement sûr pour les femmes où de tels actes ne se reproduisent plus jamais ».