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10 mars 2025
LE BTP PRÉCONISE LA PRÉFÉRENCE NATIONALE DANS COMMANDE PUBLIQUE
“Nous ne voulons plus être des sous-traitants, et il faut que les choses changent. C’est aberrant à ce stade qu’on nous parle de techniciens étrangers alors que nous avons tout ce qu’il faut pour bâtir notre pays”, a dit le président de la CNES.
Les professionnels du secteur du BTP, réunis au sein du Syndicat national des entreprises du bâtiment et des travaux publics (SNBTP), ont demandé mardi à l’Etat d’appliquer la préférence nationale dans l’exploitation des ressources nationales et l’exécution de la commande publique.
Le SNBTP tenait une assemblée générale pour exposer ses orientations et son plan d’action axés sur le partenariat entre l’Etat et le secteur privé, sur le thème “La préférence nationale en action”.
“La souveraineté politique repose sur le socle de la souveraineté économique, qui ne saurait être sans un secteur privé national fort, et le développement du secteur du BTP reste fortement arrimé à la croissance globale de notre économie”, a déclaré Abdel Kader Ndiaye, président du SNBTP.
Le secteur du BTP occupe “une part importante” de l’économie nationale dont il fait partie des “locomotives” depuis plusieurs années, a indiqué M. Ndiaye.
L’Etat, avec l’aide de ses partenaires au développement, constitue le “plus gros client” des entreprises du BTP, à travers les agences et acheteurs publics qui absorbent “plus de 50%” de la commande publique.
“Mais il faut avouer que cette embellie ne profite pas aux entreprises sénégalaises et surtout pas aux petites et moyennes entreprises du secteur des BTP”, a soutenu le président du Syndicat national des entreprises du bâtiment et des travaux publics.
Les “conditions d’éligibilité” et le “système d’allotissement” de la commande publique, surtout en matière de grands travaux, constituent à ses yeux des freins au développement des entreprises sénégalaises du secteur.
“Ce sont les raisons qui expliquent l’affaissement de nos entreprises et les difficultés de développement du secteur privé, malgré l’affichage des taux de croissance moyen de 6,6% publiés sur la période 2014-2018 et des taux de croissance respectifs du PIB réel estimés à 5,1% en 2020 et 6,1 % en 2021”, a estimé Abdel Kader Ndiaye.
Il a cependant souligné que le secteur du BTP se caractérise par de “nombreuses faiblesses”, se traduisant par un cadre institutionnel “désorganisé”, la prolifération d’organisations professionnelles, un déficit de financement de l’activité remarquable du fait des difficultés d’accès au crédit et sa cherté.
Il a aussi évoqué les créances non recouvrées et les longs délais de paiement soulevés par les acteurs, dont Adama Lam, président de la Confédération nationale des entreprises du Sénégal (CNES).
“On ne peut pas s’engager à faire de grands travaux avec des taux aussi élevés et accuser des retards de paiement qui engagent la totalité des marges bénéficiaires que les entreprises font dans le BTP”, a relevé M. Lam, jugeant les délais de paiement “trop longs”.
“Nous ne voulons plus être des sous-traitants, et il faut que les choses changent profondément. C’est aberrant à ce stade qu’on nous parle de techniciens étrangers alors que nous avons tout ce qu’il faut pour bâtir notre pays”, a martelé le président de la CNES.
Adama Lam a insisté sur le fait que beaucoup d’entreprises étrangères sont accompagnées par leur Etat, “alors que nous [au Sénégal] avons du mal à trouver le soutien bancaire et financier nécessaire dans notre pays”.
“L’augmentation des parts des entreprises nationales dans les marchés publics est un enjeu actuel pour lequel il convient de rechercher les modalités les plus appropriés de mise en œuvre”, a de son côté indiqué la présidente du Haut Conseil du dialogue social.
Selon Innocence Ntap Ndiaye, cela requiert “une amélioration des textes”, à l’issue de “concertations fructueuses” entres les différentes parties prenantes.
Mme Ndiaye a par ailleurs fait observer que le partenariat public-privé constitue “une opportunité” pour promouvoir la préférence nationale et ainsi “impulser” la relance du secteur du bâtiment et des travaux publics.
MÉDINA GOUNASS, PRÈS DE 200 INDIVIDUS DÉFÉRÉS
Selon Enquête, qui donne l’information, ils sont poursuivis pour trouble à l’ordre public, association de malfaiteurs, violence et voie de fait, détention d’arme sans autorisation administrative, coups et blessures volontaires réciproques.
iGFM - (Dakar) A Kolda, 180 individus dont 40 mineurs, arrêtés lors des événements de Médina Gounass, ont finalement déférés sous haute escorte de la gendarmerie, ce lundi.
Selon Enquête, qui donne l’information, ils sont poursuivis pour trouble à l’ordre public, association de malfaiteurs, violence et voie de fait, détention d’arme sans autorisation administrative, coups et blessures volontaires réciproques, entre autres délits.
Les événements ont causé un mort, le 17 juin dernier, jour de la Tabaski. Un suspect a été identifié et interpellé.
Les mis en cause attendent leur face à face avec le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Kolda.
AUDIENCE AUX RESPONSABLES DE LA DIASPORA, ALY BATHILY RAPPELLE LES URGENCES À DIOMAYE
Le Coordonnateur de la République des valeurs/Réewum Ngor en France a dressé la liste des dossiers sur lesquels sa formation politique sera vigilante et exigeante.
En marge du Forum Mondial pour la Souveraineté et l’Innovation Vaccinale, en France, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye a reçu les représentants des partis politiques sénégalais les plus significatifs dans la diaspora.
Dans ce cadre, Aly Bathily, le Coordonnateur de la République des valeurs/Réewum Ngor en France a tenu d’abord à remercier le Président de la République pour cette marque d’ouverture adressée aux partis politiques. Il a ensuite réitéré ses félicitations, suite à l’élection présidentielle du 24 mars 2024, qui a abouti à l’élection du Président Faye par plus de 54 % des électeurs.
Dans le cœur des discussions, Aly Bathily, à dressé la liste des dossiers sur lesquels sa formation politique sera vigilante et exigeante; Il a notamment évoqué trois sujets.
Le premier consiste la Jeunesse et son employabilité. Il n’a pas manqué de rappeler au Président de la République que la RV/Réewum Ngor, conformément au programme qu’il avait proposé au sénégalais, qu’il doit tout mettre en œuvre pour que notre jeunesse puisse s’épanouir dans notre pays, sans pour autant ressentir le besoin de faire la traversée mortifère de la Méditerranée, à la recherche d’un eldorado qui n’existe pas.
Selon Aly Bathily, chaque jeune de notre pays doit, soit avoir un emploi, soit être à l’école ou en formation professionnelle.
Il a fini sur ce sujet en rappelant au Président de la République les chiffres de l’ANSD: plus de 70 % de notre population est âgé de 0 à 35 ans ; et plus de la moitié de notre population est âgée de moins de 18 ans.
Face à ses chiffres, il convient de faire de la jeunesse un priorité absolue, et donc une une richesse.
Dans le cas contraire, elle se transformera en une bombe à retardement qui se retournera inéluctablement contre nos autorités.
Ensuite, le deuxième sujet évoqué par Aly Bathily concernait la reddition des comptes. Il est revenu sur l’exigence de sa formation politique quant à l’absolue nécessité de traduire chaque sénégalais qui aura détourné un franc de nos derniers publics devant nos juridictions, pour répondre de ses actes, qui qu’il soit.
Et cette reddition des comptes doit impérativement concerner la période 2000-2024, parce que bien évidemment c’est depuis le début des années 2000 que les Sénégalais ont constaté que les détournements de deniers publics devenaient exponentiels.
Enfin, sur le dernier point qui n’est pas des moindres, l’attention du Président de la République a été attirée par Aly Bathily sur les pertes en vies humaines causées par toutes les manifestations politiques lors des trois dernières années dans le pays.
Il a exhorté le Président de la République, afin qu’il ne ménage aucun effort pour faire toute la lumière sur les responsabilités de chaque sénégalais qui aura été mêlé à ces pertes en vies humaines, aux pertes économiques et aux destructions des biens publics.
Aly Bathily a insisté auprès du Président en lui rappelant une maxime bien connue dans le monde politique :
« le Président préside et l’opposition s’oppose ».
Dans sa réponse, le Président de la République a assuré à l’assistance et particulièrement à Aly Bathily qu’il mettra toute son énergie pour faire la lumière et situer les responsabilités des uns et des autres dans ces actes qui ont souillés notre démocratie mais surtout la mémoire des disparus qui luttaient pour sa sauvegarde.
CHAMP PÉTROLIER DE SANGOMAR, LA PREMIÈRE CARGAISON COMMERCIALE ATTENDUE EN DÉBUT JUILLET
Le champ de Sangomar est prévu pour générer un total de 630 millions de barils de pétrole et 2,4 trillions de pieds cubes (Tcf) de gaz naturel.
Selon le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP), la première cargaison commerciale de pétrole est attendue début juillet 2024. Le champ de Sangomar est prévu pour générer un total de 630 millions de barils de pétrole et 2,4 trillions de pieds cubes (Tcf) de gaz naturel. Pour l’année 2024, il est estimé que 11,7 millions de barils seront extraits, dont 4,34 millions seront destinés au marché local. Ces chiffres mettent en évidence l’importance stratégique de ce champ pour l’économie sénégalaise.
Le DPBEP prévoit que les réserves d’hydrocarbures du Sénégal pourraient générer 576,3 milliards de F CFA d’ici à 2027. Ces recettes sont destinées à être investies dans le Programme d’investissements publics (PIP) ainsi que dans les dépenses courantes. Les secteurs prioritaires pour ces investissements comprennent : Santé, éducation, eau et assainissement. Ces investissements visent à améliorer les infrastructures et les services publics, contribuant ainsi au développement durable et au bien-être de la population sénégalaise.
L’exploitation du champ pétrolier de Sangomar a officiellement commencé le 11 juin 2024. Ce projet phare marque une étape significative pour le Sénégal, qui entre ainsi dans une nouvelle ère de production d’hydrocarbures. Cette exploitation représente une opportunité majeure pour le Sénégal de diversifier son économie et de renforcer ses capacités financières. Elle pose également des défis en matière de gestion durable des ressources naturelles et de protection de l’environnement. Le gouvernement sénégalais s’engage à adopter des pratiques responsables pour maximiser les bénéfices économiques tout en minimisant les impacts environnementaux.
LES MEUNIERS RECULENT SUITE À L'AVERTISSEMENT DU GOUVERNEMENT
L’avertissement lancé par l’Etat du Sénégal lundi, semble avoir fait reculer les meuniers. En effet, ces derniers, qui avaient décidé de suspendre leurs activités de production de farines, ont décidé de rallumer leurs machines ce mardi.
iGFM - (Dakar) L’avertissement lancé par l’Etat du Sénégal lundi, semble avoir fait reculer les meuniers. En effet, ces derniers, qui avaient décidé de suspendre leurs activités de production de farines, ont décidé de rallumer leurs machines ce mardi.
La suspension des activités des meuniers n’aura finalement pas duré longtemps. En effet, selon Pape Abdoulaye Djigal des Grands moulins de Dakar et responsable de la communication du Syndicat des industriels du Sénégal, ils ont décidé de reprendre la production. Ce, suite à la sortie du ministre de l'Industrie et du Commerce hier.
«L’Amis a pris connaissance de l’arrêté ministériel qui a été rendu officiel hier. Et naturellement, elle a bien pris note de la déclaration du ministre de l’industrie et du Commerce. Et à la suite de ces informations, le syndicat professionnel des industries du Sénégal, sur l’impulsion du Cnp, a réuni l’association des meuniers industriels du Sénégal, qui ont décidé de reprendre l’activité aujourd’hui. Donc on est dans une situation où les meuniers, de manière responsable, ont repris l’activité, ou plutôt sont en train de reprendre leur activité», a-t-il indiqué sur les ondes de la Rfm.
Par Mamadou Ndiaye
POINT DE BASCULE
La France se déchire. La récente décision prise par son président, Emmanuel Macron, de dissoudre l’Assemblée nationale divise profondément la classe politique qui ne perçoit pas les motivations de l’acte ainsi posé.
La France se déchire. La récente décision prise par son président, Emmanuel Macron, de dissoudre l’Assemblée nationale divise profondément la classe politique qui ne perçoit pas les motivations de l’acte ainsi posé.
L’Europe reste hébétée devant cette « folle audace ». Celle-ci découle du revers de fortune du camp présidentiel à la récente élection européenne dont les résultats traduisent la montée en puissance de l’extrême-droite française.
Non seulement elle triomphe mais elle irrite et agace le président qui, pour endiguer le succès du Rassemblement national de Marine Le Pen, met un terme à la législature actuelle et provoque des élections législatives anticipées. La mesure surprend et étonne la majorité qui y voit un risque de dislocation.
Des voix s’élèvent pour dénoncer ce raid solitaire et en même temps titillent l’entêtement du président à n’en faire qu’à sa tête devant la gravité du moment. Selon toute vraisemblance, Macron n’a consulté ni son Premier ministre, ni les deux présidents du Sénat et de l’Assemblée.
Les extrêmes se frottent les mains et se réjouissent de cette opportunité qui leur est offerte de transformer l’essai des européennes. Les sondages et les nombreux analystes qui se succèdent sur les divers plateaux télévisés brossent un plausible scénario de victoire nette du RN et de prise de Matignon comme un retentissant trophée de guerre remporté de haute lutte.
Une partie de la classe politique en perd le sommeil. Les regroupements spontanés à gauche comme à droite ressemblent à des instincts de survie devant la catastrophe annoncée. La dissolution, jugée « absurde » d’un côté et « salutaire » de l’autre, rebat les cartes et compromet bien des carrières politiques qui se dessinaient aux termes du second et dernier mandat de Macron à l’Élysée.
Bon nombres en sont choqués, abasourdis même. Ils ne ménagent pas leurs critiques à l’égard du huitième président de la Vème République française. Pour beaucoup, c’est la fin du macronisme si jamais « il a existé » et ce chamboulement inédit entraîne une révision des parcours, des rapprochements ou des éloignements de trajectoires, l’affirmation d’ambitions, l’anéantissement de projections et l’étouffement de volontés bien réelles.
En un mot, certains ont le « moral dans les chaussettes ». Si rien ne vient altérer ce qui se dessine, le cours des choses postule un changement profond avec le recul des forces centrales et, pire, leur transformation en « forces d’appoint » devant la montée des extrêmes (gauche et droite).
D’ailleurs la parole se libère là-bas. Elle se lâche même à l’image de cette vidéo virale qui met en évidence le sort d’une pauvre dame française noire, Divine, soudainement pointée du doigt par ses voisins de longue date avec une flopée d’attaques et d’injures immondes, l’intimant de « rentrer chez elle » ou « d’aller à la niche ». En attendant, où la vertu, va-t-elle se nicher ?
Devrait-on s’attendre à un bouleversement des codes ? Les lignes Maginot disparaissent. Des digues cèdent. Plus personne ne comprend rien au jeu politique qui s’offre à nous. A mesure qu’il se déploie, l’horizon s’assombrit. Des manœuvres dolosives sont orchestrées par des forces tapies à l‘ombre. Plus de lignes rouge.
D’où le dépassement des clivages dans un contexte volatile marqué par des variations intempestives et des incertitudes sur de longues séquences politiques. Ceux qui pourfendent l’Hexagone par la formule lapidaire « France dégage » en prennent pour leur grade. L’arrivée au pouvoir de l’extrême-droite va offrir à nos vues un saisissant tableau de radicalité et d’adversité farouche.
Qui pourrait s’offusquer demain si des Africains sont renvoyés « chez eux » par des vols charter de sinistre mémoire ? Malheur aux perdants ! L’ambiguïté des slogans et la navrante vacuité des projections cachent des agendas inavoués avec de graves risques de perturbations de bien des vies de migrants ou d’immigrants établis de longue date en Europe.
Une certaine droite, sensible aux thèses de l’extrême-droite, tente de survivre au chaos politique en concluant des accords infamants avec le « diable ». C’est l’envers du décor connu et reconnu. Est-ce l’enfer en pointillé ? Ce qui se dessine ressemble à une intention délibérée de « diminuer » l’empreinte de la France, détentrice de l’arme nucléaire, donc une puissance militaire qui compte dans le monde.
Vis-à-vis de l’Afrique, Paris est de moins en moins sensible à l’argument émotionnel. Le pré-carré n‘existe plus. D’autant que le Sahel est perçu comme une « région à risques », où prévaut un « chaos permanent » et surtout considérée comme un espace de «frottement stratégique» avec une présence de plus en plus ostensible de la Russie avec Wagner en éclaireur et la Chine résolument conquérante.
Pour preuve le démantèlement progressif des bases françaises et leur rétrocession aux dirigeants des pays concernés libère la France de tout attachement viscéral. Si bien qu’elle quitte « sans état d’âme » des zones où elle s’était sentie vexée ou humiliée pour ne privilégier désormais que des rapports d’intérêts.
D’où le redéploiement en vue de la France vers une Afrique moins antagoniste, plus pragmatique avec une forte culture de l’efficacité économique. La découverte de « terres rares » et minéraux d’exception dans le pourtour du majestueux fleuve Zambèze relance l’intérêt de la France pour cette aire géographique également prisée par la Chine.
Pour Paris, cette Afrique se trouve vers les Grands Lacs, la partie centrale, australe et l’est du continent moins affectée par les nuisances politiques ou de la société civile. En ordre de marche, les Français ont mobilisé toutes leurs forces de savoir, de connaissances, de pouvoir et d’avoir dans l‘optique d’évaluer les chances de leur pays face aux rivalités qui s’expriment avec plus de netteté maintenant.
En inversant ses priorités stratégiques, Paris tire des leçons du passé et se projette sur le continent, nantie d’une relecture féconde des dynamiques en cours, des tendances lourdes et des forces en présence. Même la sécurité est réexaminée à l’aune d’une perception qui privilégie le bien-être et l’éducation des populations, des jeunes notamment pour supprimer les tentations meurtrières des jeunes africains.
L’influence se joue à un autre niveau. Cet enjeu échappe aux dirigeants africains adeptes des grandes parades, des manipulations de constitutions, des prolongements infinis de mandats.
Très peu parmi eux se soucient de la postérité pour laisser à leur tour une empreinte indélébile sur les générations futures. Entend-on l’Union africaine sur les grandes problématiques de l’heure ? Quelle voix est audible dans cette institution d’intégration du continent pour tracer la voie africaine à l’échelle mondiale ? Pas le président de la Commission dont la fonction ne s’émancipe pas de la puissance tutélaire des Présidents toujours jaloux de leurs « prérogatives ».
À l’image de l’UA, toutes les autres organisations régionales sont dans une léthargie qui frise un « état comateux ». Un défaut global de lucidité frappe l’Afrique au moment où elle aiguise des appétits féroces. Ne nous payons pas de mots…
PAPE GUEYE FAIT SES ADIEUX A L'OM
Alors que son contrat expire ce 30 juin, Pape Gueye ne prolongera pas l’aventure à l’Olympique de Marseille comme indiqué depuis plusieurs semaines.
Alors que son contrat expire ce 30 juin, Pape Gueye ne prolongera pas l’aventure à l’Olympique de Marseille comme indiqué depuis plusieurs semaines. Arrivé du Havre à l’été 2020, le milieu de terrain sénégalais a officialisé son départ du club de la Canebière via un message vidéo d’au-revoir sur son compte Instagram. «Peuple marseillais, il y a quatre ans, j’arrivais jeune de Ligue 2 avec plein étoiles dans les yeux afin de découvrir l’Olympique de Marseille. Vous m’avez tout de suite accepté. J’ai vécu à vos côtés mes premières minutes dans l’élite française, réaliser mon rêve d’enfant en participant à la Ligue des champions. Oui, il y a eu des moments compliqués, mais votre soutien infaillible, notamment au Vélodrome, me laissera des souvenirs inoubliables. Je remercie tous les joueurs, coachs, staffs technique et employés que j’ai pu côtoyer durant mon passage. Et bien sûr vous, chers supporters, connus dans le monde entier. Merci à tous et à bientôt», a écrit Pape Gueye dans une vidéo où il a retracé ses quatre saisons à Marseille.
Villarreal comme point de chute?
Si sa future destination n’a pas été révélée, l’international sénégalais devrait s’engager avec Villarreal. Selon AS, tout était même bouclé pour un contrat jusqu’en 2028, avec possiblement une année supplémentaire en option. Tombé sous le charme du milieu lors de son très court passage sur le banc de l’OM, Marcelino pourrait jouer un rôle majeur dans ce dossier. Revenu à Villarreal en novembre dernier, après avoir claqué la porte de l’OM au bout de trois mois, le technicien espagnol serait fan de son profil.
La saison 2023-2024 a été mouvementée pour Pape Gueye. Suspendu en début de saison à cause du litige entre l’OM et Watford, le milieu de terrain a dû attendre début décembre pour retrouver les terrains. Il a ensuite été mis au placard à cause de son refus de prolonger.
L’ancien Havrais a été relancé par Jean-Louis Gasset en fin de saison. Désireux de s’appuyer sur toutes les forces vives disponibles, le technicien a obtenu la réintégration du joueur, qui a ensuite enchaîné les rencontres de Ligue 1. En quatre ans à Marseille, entrecoupés d’un prêt de six mois au FC Séville (janvier-juin 2023), Pape Gueye a joué 115 rencontres toutes compétitions confondues sous le maillot phocéen.
DEBY DÉCORE TSHISEKEDI
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, est arrivé à N’Djamena en soirée du 24 juin. Au cours du dîner d’Etat donné en son honneur, le président congolais a été élevé à la Dignité de Grand-Croix dans l’Ordre National...
Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, est arrivé à N’Djamena en début de soirée du 24 juin.
Celui qui est aussi facilitateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) dans le suivi de la transition au Tchad est censé séjourner durant 48 heures dans la capitale tchadienne
Au cours du dîner d’Etat donné en son honneur, le président congolais a été élevé à la Dignité de Grand-Croix dans l’Ordre National du Tchad par son homologue tchadien Mahamat Idriss Déby Itno.
Cette distinction, la plus haute du Tchad, est une marque de reconnaissance exprimée au président Tshisekedi pour ses efforts en tant que facilitateur de la Ceeac pour la transition au Tchad, explique la diplomatie tchadienne.
En guise d’acte supplémentaire de reconnaissance, une avenue de N’Djamena sera baptisée en son nom ce 25 juin 2024.
Dans son discours de remerciements, le président congolais a réaffirmé son engagement à continuer de travailler pour la paix, la sécurité, l’entente, la cohésion nationale et le développement au Tchad et en Afrique. « La réussite de la transition au Tchad est une grande leçon de maturité politique et de patriotisme administrée à toute l’Afrique », a-t-il déclaré.
La signature d’accords bilatéraux pour renforcer la coopération stratégique entre le Tchad et la RDC sanctionnera la fin de cette visite de travail et d’amitié.
LE PROBLÈME DE PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ NE SE POSE PLUS AU SÉNÉGAL
Le directeur général du Millenium Challenge Account Sénégal II, Oumar Diop, a déclaré lundi que le Sénégal n’est plus confronté à un problème de production d’énergie électrique, grâce à l’implication des producteurs indépendants.
Dakar, 24 juin (APS) – Le directeur général du Millenium Challenge Account Sénégal II, Oumar Diop, a déclaré lundi que le Sénégal n’est plus confronté à un problème de production d’énergie électrique, grâce à l’implication des producteurs indépendants.
”Le problème de production d’électricité ne se pose plus au Sénégal depuis que les producteurs indépendants (APP) sont dans la production”, a-t-il déclaré.
Il s’exprimait au cours d’une visite des travaux de réalisation d’infrastructures de transport d’électricité sur différents sites de la région de Dakar.
Les sites visités accueillent des câbles souterrains et sous-marins, des postes électriques AIS (Air insulated switchgear), GIS (Gas insulated switchgear). Le déplacement a aussi permis de s’enquérir des activités connexes du Projet transport d’électricité du Sénégal Power Compact qui est à mi-chemin de sa mise en œuvre.
“Là où le Sénégal peut faire des efforts et est en train de faire des efforts avec la Société nationale d’électricité (Senelec), c’est la modernisation du système de transport de l’électricité”, a précisé Oumar Diop. C’est selon lui cela qui a poussé le MCC à injecter 220 milliards de francs Cfa dans le réseau de transport d’électricité au Sénégal, estimant que c’est aujourd’hui le challenge.
LE NIGER SOUS L'EAU
Les fortes précipitations qui s’abattent sur le Niger et les graves inondations qu’elles engendrent ont déjà fait 21 morts et près de 6000 sinistrés depuis fin mai, alors que la saison des pluies vient de commencer selon des officiels rendus publics jeudi
Depuis la fin du mois de mai, le Niger est en proie à de fortes précipitations.
Les fortes précipitations qui s’abattent sur le Niger et les graves inondations qu’elles engendrent ont déjà fait 21 morts et près de 6000 sinistrés depuis fin mai, alors que la saison des pluies vient de commencer, selon des officiels rendus publics jeudi soir.
«À la date du 20 juin, nous avons sur toute l’étendue du territoire (...) 5.926 personnes sinistrées, 21 décès dont 8 par noyage et 13 par effondrements» d’habitations, a annoncé à la télévision publique le directeur général de la Protection civile du Niger, le colonel Boubacar Bako. Vingt-six blessés ont été enregistrés et près de 4000 têtes de bétail ont été décimées par les flots, a-t-il ajouté.
La capitale Niamey épargnée pour le moment
La région de Maradi (centre-sud) est la plus touchée avec 14 décès et 2404 sinistrés, a affirmé le colonel Bako. La capitale Niamey et ses deux millions d’habitants, habituellement frappée par des inondations meurtrières, est pour le moment épargnée. Depuis quelques jours, les autorités envoient des SMS «exhortant les populations» à «rester à l’abri», «sécuriser le bétail» et à appeler en cas d’urgence les secours sur un numéro vert.
La saison des pluies s’étend de juin à septembre et fait régulièrement des morts au Niger, y compris dans les zones désertiques de ce pays au climat habituellement sec. Elle avait été particulièrement meurtrière en 2022 avec 195 morts et 400’000 sinistrés.
En 2023, les inondations avaient fait 52 morts, 80 blessés et 176’000 sinistrés, selon le ministère nigérien de l’Intérieur. D’après les services de la météorologie nigérienne, ces fortes pluies sont dues au changement climatique qui frappe depuis des années ce pays aux trois quart désertique.