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10 mars 2025
LA PNA EN DIFFICULTE : L’INTERSYNDICALE APPELLE L’ETAT A SOLDER SA DETTE
La dette de l’Etat due à la SEN-PNA s’élève environ à 25 milliards FCFA, en raison des initiatives de gratuité des traitements pour des maladies telles que le VIH, la tuberculose, le paludisme, la dialyse, le cancer, entre autres
La Pharmacie Nationale d’Approvisionnement va mal. Selon l’intersyndicale composée du Sutsas-Sas-Sames, la dette de l’Etat due à la SEN-PNA s’élève environ à 25 milliards FCFA, en raison des initiatives de gratuité des traitements pour des maladies telles que le VIH, la tuberculose, le paludisme, la dialyse, le cancer, entre autres. Une dette étatique selon les syndicalistes, qui engendre des retards de paiement envers les fournisseurs, augmentant ainsi les risques de ruptures de médicaments.
«Cette situation nuit gravement à la réputation et à la stabilité de la SEN-PNA et complique sa mission de garantir une disponibilité et une accessibilité géographique optimales des médicaments sur l’ensemble du territoire » a fait savoir un communiqué de l’intersyndicale reçu hier, lundi 24 juin. Et d’ajouter : « dans ce contexte, il est illusoire d’espérer un système de santé fort et résilient sans un système d’approvisionnement solide, surtout lorsque 90 % des besoins en produits de santé sont importés ». Pour ces acteurs, le rôle de la SEN-Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (SEN-PNA) est de garantir la disponibilité des médicaments pour l’ensemble de la population sénégalaise. Sa mission première est de répondre aux besoins en médicaments de manière efficace et responsable, en garantissant l’acquisition, le stockage et la distribution de médicaments génériques et produits essentiels de qualité. « Conscients de notre rôle crucial dans la santé publique, nous appelons le Ministère de la Santé et de l’action sociale (Msas) à soutenir la SEN-PNA durant cette période critique. Il est impératif d’apurer les créances de l’État envers la SEN-PNA en élaborant un plan de remboursement des créances» a fait savoir la source.
Rappelons qu’en 2013, l'Acte III de la décentralisation a été l'un des premiers jalons pour corriger les disparités territoriales, en introduisant la communalisation intégrale. Cette réforme vise à promouvoir des territoires viables, compétitifs et porteurs de croissance, tout en améliorant la gestion de proximité et la territorialisation des politiques publiques. Pour sa part, la SEN-Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (SEN-PNA) est présente dans les quatorze régions administratives du Sénégal via ses Pharmacies Régionales d’Approvisionnement (PRA) et œuvre quotidiennement pour assurer l’approvisionnement des structures sanitaires à travers divers programmes innovants et essentiels.
Ainsi, ces dernières années, l’activité de la SEN-PNA a évolué de manière significative, en réponse à une demande croissante en médicaments et produits essentiels. Cette demande accrue résulte, selon les acteurs de la Pna, de l’augmentation de la population, du programme de couverture maladie universelle et des initiatives de gratuité mises en place par l’État pour alléger le coût des soins et améliorer leur qualité. En effet, la SENPNA accompagne le Programme de Couverture Maladie Universelle (CMU) lancé en 2015; lequel programme a considérablement augmenté le taux de couverture de l’assurance maladie, passant de 20% à 75%.
« Le changement de statut de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement en Établisse ment Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC) a été initié par l'État pour améliorer davantage ses services. L'industrialisation engagée par l’Etat avec la construction du parc industriel de Diamniadio, en cours d'achèvement, doit accélérer l’implantation de la SEN-PNA dans cette zone économique spéciale intégrée », ont renseigné les acteurs. Et de manifester leur disponibilité à un dialogue avec la tutelle. « Nous restons ouverts à la discussion et à la collaboration constructive. Nous réaffirmons notre engagement envers la santé des populations et la disponibilité des médicaments essentiels, et nous sommes prêts à travailler ensemble pour le bien-être des citoyens sénégalais », a renseigné le communiqué.
LE PRIX DU PAIN A GEOMETRIE VARIABLE
L’application des mesures de baisse des prix des denrées de consommation courante annoncée par les autorités est en principe effective depuis hier, lundi. Pour le pain, la baguette coûte désormais 150 FCFA
L’application des mesures de baisse des prix des denrées de consommation courante annoncée par les autorités est en principe effective depuis hier, lundi. Pour le pain, la baguette coûte désormais 150 FCFA. Les nombreux boulangers que nous avons rencontrés disent avoir respecté les nouveaux prix fixés par les autorités gouvernementales de concert avec les organisations des boulangers. Cette baisse du prix du pain est cependant à géométrie variable d’un coin à un autre.
El Hadji Djibril Diouf, responsable de la boulangerie Jaune sise à Sacré cœur fait remarquer que « la baisse est effective bien qu’on n’ait pas reçu de notification jusqu’à nos jours ». Cependant, il faut préciser que tous les meuniers sont en grève pour protester contre cette réduction du prix du pain.
Selon certains responsables, la mesure prise n’a pas fait l’objet d’une large concertation entre les acteurs et les autorités étatiques. Alors que ça ne devrait pas être le cas dans la mesure où une baisse du prix du pain a une incidence sur le coût très élevé de la production de cette denrée. La grève des meuniers, si elle perdure, risque porter un coup dur à la réduction des prix des denrées.
Face au pain très prisé par les ménages, Mr Djibril Diouf précise : « nous n’allons pas priver les populations de ces produits. Nos stocks sont presque épuisés. Il ne nous reste que 22 sacs. Nous ne pourrons pas tenir au-delàs d’une semaine. Les fournisseurs et les meuniers vont compromettre cette dynamique de baisse des prix. Actuellement, nous faisons le service minimum.
Sur chaque sac de 50 kilogrammes de farine, on perd 4500 F CFA et 25 F CFA sur la baguette. Avec le sac de farine pétri, on perd 11 000 F Cfa ». Pis, les factures d’électricité sont onéreuses malgré l’achat de matériel de dernière génération pour équiper la boulangerie. « Les factures tournent entre 400000 F Cfa et 50000FCFA », confie Mr Diouf qui relève que « L’État nous a accompagnés dans le cadre de la mise à niveau de nos entreprises. Beaucoup de boulangers ont bénéficié des financements de l’État ». A la brioche d’orée de Keur Gorgui, le Manager, Habib Laye Guèye, rèvèle : « les mesures de baisse du pain sont appliquées. Depuis hier, nous avons fait une campagne de publicité pour informer la clientèle ».
En réalité, il n’y a pas eu de difficultés majeures pour l’application des nouveaux prix. Serigne Abdoul Hadre Ndao, un client, salue la réduction du prix du pain. Avant d’indiquer : « nous souhaitons que l’application de ces mesures soit pérenne ».
En ce qui concerne celle de la Sicap située près du village d’enfants SOS, la vendeuse déclare : « nous avons entendu les informations que le prix du pain allait subir une réduction. Le matin, j’ai eu à vendre à deux clients le prix d’antan, à 175 FCFA la baguette. Quand nous avons eu la confirmation, nous avons appliqué les nouveaux prix ». Malgré tout, les populations redoutent un chantage des acteurs pour maintenir les prix à leur niveau d’autrefois.
PLUS DE 7000 CANDIDATS SANS PIECES D'ETAT CIVIL
Ils sont au total 20856 candidats dont 12821 filles et 8035 garçons à subir les épreuves de l'examen du certificat de fin d'études élémentaires et du concours de l'entrée en sixième au niveau de l'académie de Diourbel .
Ils sont au total 20856 candidats dont 12821 filles et 8035 garçons à subir les épreuves de l'examen du certificat de fin d'études élémentaires et du concours de l'entrée en sixième au niveau de l'académie de Diourbel .
Ces différents candidats sont répartis dans 109 centres d'examens, 35 pour le département de Bambey, 33 pour le département de Diourbel et 41 pour Mbacké. Monsieur Modou Ndiaye, l'inspecteur d'académie de Diourbel explique : « Il y a des candidats qui n'ont pas d'état civil. Nous les avons identifiés. Dès l'enrôlement, avec la digitalisation de l'examen, nous sommes capables du confort de notre bureau de connaître le nombre total de candidats, le nombre de candidats qui n'ont pas de pièces d'état civil. Toutefois, des efforts ont été fait dans ce sens pour réduire ce nombre qui se chiffrait au départ à plus de 10 000 candidats sans pièces d'état civil ».
Ainsi, il a demandé aux IEF de se rapprocher des présidents de tribunaux pour la tenue d'audiences foraines au niveau de l'IEf de Mbacké pour permettre de régulariser ces candidats. Ainsi, selon l'inspecteur d'académie, 3000 candidats ont été régularisés au niveau de l'IEf de Mbacké. En ce qui concerne les IEF de Bambey et Diourbel, des audiences vont être tenues pour régulariser ces candidats.
L'inspecteur d'académie de Diourbel a également déclaré avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour une bonne organisation des épreuves de l'examen du Cfee et du concours de l'entrée en 6ème. « En amont, nous avons tenu un comité régional de développement présidé par Monsieur le Gouverneur. Au cours de cette rencontre, nous partagé les dispositions pratiques pour un bon déroulement des examens. Il y a également des CDD qui ont été tenus par les inspecteurs de l'éducation et de la formation. Nous avons également tenu des réunions de coordination. Des dispositions sécuritaires sont prises », a-t-il martelé
Et d'ajouter : « Nous avons adressé un courrier à Monsieur le Gouverneur pour solliciter la mise à disposition des forces de sécurité pour que les examens passent se passer dans des conditions excellentes. Nous avons également mobilisé le personnel de surveillance mais aussi les chefs de centre ».
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 25 JUIN 2024
Sud Quotidien, Le Temoin Quotidien, L'As, Le Quotidien, EnQuête, Révélation Quotidien, Walf Quotidien, L'Observateur, Libération, Stades, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, Le Soleil
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Baadoolo – Baadoolo
Aka deugeur bopp ! Corona, ce sournois, ne lâche pas le Sénégal. Il n’y a pas à s’alarmer selon les autorités. Mais on sonne l’alarme rek. Ce petit invisible nous a valu des larmes. L’arme du masque n’a jamais été efficace. Hana pour diaay kat yi. Ce sera encore leur traite. Ils vont faire comme gni yokk paass Tabaski. Tey nguen dé. Mbaadou les soldats vont récupérer et vendre un masque à 25 francs. Lol. Ce retour du covid va déterrer un cas grave : 1000 milliards de peur. Je n’ai rien dit.
Ce que le Représentant du Fmi à Dakar a dit à Madiambal sur l’Eurobond «Le Fmi n’était pas informé en amont de cette opération»
«Les Lundis de Madiambal» dans le journal Le Quotidien de ce 24 juin perce la déclaration intrigante, mais diplomatique de Edward Gemayel, chef de la Mission du Fmi, lors de sa conférence de presse la semaine dernière à Dakar. Ce dernier, parlant de l’eurobond de 450 milliards de FCFA obtenu par les nouvelles autorités, avait relevé un «surfinancement». Madiambal Diagne rapporte sa conversation avec le Représentant résident du Fmi à Dakar qui va plus loin que Gemayel. «Question à Mesmin Koulet-Vickot : ‘’en langage plus clair, le Sénégal avait-il un besoin vital de faire ce nouvel emprunt ?’’ ‘’Réponse plus ou moins embarrassée : ‘’Véritablement pas.’’ ‘’Pourquoi le Fmi, conseiller du gouvernement, a-t-il pu alors laisser faire ?’’ Le représentant résident à Dakar consent à lâcher : ‘’Non, le Fmi n’était pas informé en amont de cette opération.’’»
Cure de désintoxication Plus de 4 mille drogués pris en charge dans les structures de santé
Sur le territoire national, Plus de 4 000 patients ont bénéficié de soins au niveau des structures en charge des usagers de drogues. Cette révélation faite hier par le chef de la division de la santé mentale au ministère de la Santé et de l’Action sociale renseigne aussi sur une hausse de centaines de cas comparés à l’année précédente. «En 2022, on avait enregistré 3683 cas qui sont accompagnés dans nos structures. En 2023, on a eu 4253 cas, soit une augmentation de plus de 800 cas dont 7% de femmes», a chiffré Jean Augustin Tine rapporté par l’Aps lors de la conférence de presse organisée par le Centre régional de recherche et de formation à la prise en charge clinique (Crcf) de Fann. D’après lui, ces données ne sont que la face visible car la majeure partie des usagers ne viennent pas dans les structures, compte tenu de la stigmatisation qui tourne autour de la problématique. M. Tine suggère ainsi à l’Etat «de faire une enquête nationale sur la consommation de drogue, pour aller vers l’élaboration d’un cadre politique et législatif devant encadrer cette consommation de drogue» dans le pays secoué par une série d’impressionnantes saisies de cocaïne.
Viol sur son élève à Diourbel - Le prof de maths condamné à 20 ans de réclusion criminelle
Le verdict est tombé après le jugement du 29 mai passé. Le professeur Mamadou Wade Gueye, enseignant au Centre de formation professionnelle (Cfp, ex-Cretef) de Diourbel a été reconnu coupable de viol sur son élève F. B. La chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Diourbel a condamné le professeur de mathématiques à a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle et 5 millions de dommages et intérêts à la victime. Le tribunal poursuivait le professeur pour «viol commis par un fonctionnaire ayant autorité sur la victime et chargé de son éducation». L’enseignant a été placé sous mandat de dépôt le 23 février 2022.
Saraya L’Armée démantèle un important site d’orpaillage clandestin, 58 individus interpellés
Dans le cadre de la lutte contre l’exploitation irrégulière d’or, les unités de la Zone militaire n°4 ont démantelé un important site clandestin d’orpaillage, Sayansoutou, dans le département de Saraya, ce 23 juin 2024, informe la Dirpa. Qui indique que cette saisie entre dans le cadre de l’Opération Sentinelle Est. «58 individus ont été interpellés ; 23 sont en garde à vue. 35 autres personnes interpellées (femmes et enfants) ont été libérées. Plusieurs matériels ont aussi été saisis et consignés à la Gendarmerie : 13 motopompes, 2 groupes électrogènes, 28 motos, 38 concasseurs d’or, 64 pelles et 05 panneaux solaires», précise la Dirpa sur X.
Journée mondiale de la Fonction publique Les agents de l’administration rappellent au régime ses revendications
A l’occasion de la célébration, ce 23 juin 2024, de la Journée mondiale de la Fonction publique, le Collectif interministériel des agents de l’administration sénégalaise a demandé la satisfaction de sa plateforme revendicative. Dans un communiqué, Omar Dramé et ses camarades soulignent que celle-ci s’articule autour «de la généralisation de l’indemnité de logement, du paiement intégral de la prime de prudence des chauffeurs, de la signature des habilitations restantes par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la création de nouveaux corps dans la fonction publique, de la suppression du décret statuant le corps des décisionnaires, de l’intégration des contractuels dans la fonction publique». Ils appellent aussi les nouvelles autorités à procéder à la «généralisation de la retraite à 65 ans pour tous les travailleurs de l’administration à l’image des magistrats, des médecins, à l’amélioration des conditions de transport et de restauration des travailleurs au niveau des sphères ministérielles de Diamniadio».
KEEMTAAN GI - ILS VEULENT TOUS NOUS ENFARINER !
Entre les nouveaux opposants, qui ruent dans les brancards et essayent de faire feu de tout bois, et la foucade des meuniers, le choix devient cornélien. Cependant, pour ne pas faire de jaloux, allons pour les deux. Commençons d’abord par ces messieurs qui refusent de nous rendre le pain plus digeste et sont toujours à se sucrer sur notre dos avec leur sempiternelle hausse du cours du blé sur le marché international sans que les baisses du même cours soient jamais répercutées aux pauvres consommateurs que nous sommes ! Et parce qu’on leur demande de rendre la vie de nos compatriotes moins revêche, ils nous sortent l’argument de leurs stocks non épuisés qu’ils ont payé à prix d’or ou qu’ils ne peuvent pas vendre en se ruinant. Les pauvres ! Leur argument massue : on ne peut pas vendre à perte, c’est interdit par le Loi. Gageons que même si la Loi l’avait permis, ils ne l’auraient pas fait ces gens qui passent leur temps à nous rouler financièrement dans la farine. Leur raison d’être, c’est la recherche du profit pas la philanthropie ! Ces milliardaires ont ainsi décidé de suspendre la production et la vente de farine boulangère et voudraient que les pauvres que nous sommes s’appauvrissent encore dans un marché qui est loin de ce qu’ils veulent nous faire gober. C’est en fait ce que le Gouvernement a voulu faire comprendre à ces messieurs habitués à des coups fourrés sur les pauvres consommateurs. La mise en demeure qui leur est adressée se révèle être un véritable réquisitoire imparable sur des pratiques pas du tout catholiques. A la guerre comme à la guerre, semble leur dire le ministre en charge du Commerce et de l’Industrie qui n’est pas un novice dans le secteur. On verra qui tuera l’autre ou qui prendra le dessus sur l’autre. Sur un autre registre de la vie politique de ce charmant pays, on assiste à la surenchère de certains messieurs et dames qui livrent une féroce et déloyale concurrence aux partis constitués dont les animateurs sont tous en hibernation. Délaissant ainsi le terrain à ces mécontents qui ne font qu’exprimer leurs états d’âme. Ce qui fait qu’aucune voix ne semble s’opposer à Seugn Bass. En revanche, celui qui fait face à une nouvelle opposition, c’est bien Oscar Sierra que ces néo-opposants ne semblent pas aimer. Alors pas du tout ! Il serait à l’origine de tous leurs malheurs et voudrait les enterrer vivants. Ou, comme ils disent, les faire taire. Et plutôt que d’arguments massues, ça vole bien bas dans leurs différentes déclarations. Ils vendent à l’opinion l’idée qu’on voudrait leur mise à mort alors qu’on ne leur demande qu’à se mettre en règle avec le Fisc. Parmi ces néo-opposants, l’un est devenu un habitué des plateaux des médias. Sa seule cible ? Le vilain Oscar Sierra. L’autre s’illustre de plus en plus dans les railleries à outrance et risquerait bientôt de disputer la place de la bouffonnerie aux pitres des médias. Un autre est dans la victimisation. On voudrait lui faire payer un crime qu’il est le seul à voir. Quant à la belle de ce groupe de grognons, elle se dit prête, toutes griffes dehors, à faire face. Grrr !!! Ace jeu, c’est la vraie opposition qui risque de disparaître du paysage KACCOOR BI - LE TEMOIN
PRIX DU PAINUNPARFUMDE…FARINAGE?
Sous le régime socialement difficile du président Macky Sall le poids du pain (baguette) était fixé à 200 grammes et officiellement vendu à 175 cfa. Hier, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Serigne Guèye Diop a publié un arrêté plafonnant le poids de cette même baguette de pain de masse à 190 grammes. La trouvaille est donc de réduire la quantité pour ensuite fixer le prix à 150 cfa. Comme quoi, les Sénégalais voire les « Ndiobènes » vont manger moins de pain pour moins cher. Pour « Le Témoin » quotidien, c’est du pareil au même ! La direction des boulangeries « Brioche Dorée » en a profité pour faire des affiches informant les consommateurs que « la baguette du pain de 190 grammes est vendue à 150 cfa à partir de ce lundi 24 juin 2024 » lit-on. Cette grosse affiche symbolise la fierté des boulangers de « Brioche Dorée » d’avoir contourné la baisse du prix du pain par la réduction de 20 grammes de la quantité décidée par le gouvernement. « Le Témoin » se demande qui de l’Etat ou de la Brioche Dorée fait du saupoudrage ou farinage ?
RETOUR PELERINAGE MECQUE LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ CONFIRME 78 CAS DE COVID-19
Nombre de pèlerins revenus de La Mecque sont revenus infectés par le virus de covid-19. Le ministère de la Santé a réagi hier officiellement pour expliquer cette situation. « Suite aux nombreux cas de décès non élucidés enregistrés lors du pèlerinage et du retour de pèlerinage dans certains pays, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) a renforcé son dispositif de surveillance sanitaire aux frontières en mettant en place, à l’AIBD, une équipe de dépistage volontaire ou symptomatique de syndromes grippaux des pèlerins au retour des lieux Saints de l’Islam, à la recherche de cas de Covid-19, en collaboration avec l’IRESSEF. Sur les 124 tests de diagnostic rapide (TDR) réalisés sur les pèlerins à leur arrivée à l’aéroport, 78 cas ont été détectés positifs au SARS-CoV-2 dont 36 cas confirmés par PCR » informe le ministère de la Santé dans un communiqué. Afin d’éviter un risque d’épidémie dans notre pays, le MSAS a préconisé des mesures sanitaires. Notamment la pré-identification par les équipes médicales du MSAS sur place des pèlerins de retour de La Mecque présentant des symptômes de syndromes grippaux de type SARS-CoV-2 (difficultés respiratoires, toux, fièvres, douleurs, etc.). Le dépistage systématique des cas suspects pré-identifiés et des pèlerins volontaires à leur arrivée à l’aéroport, le port systématique d’un masque au départ de l’aéroport d’embarquement et durant tout le vol font aussi partie des mesures préconisées. Le contact de la structure sanitaire la plus proche en cas de présence des symptômes associés au SARS-CoV-2 pour les pèlerins de retour n’ayant pas subi le test et les personnes contacts des cas positifs. Le signalement de tout cas de complication lié à un retour de pèlerinage pour une prise en charge rapide par les services du MSAS selon les canaux usuels. Le MSAS appelle la population à la vigilance, à la retenue et à plus de sérénité pour éviter une épidémie. En effet, la Covid 19 est considérée comme une grippe sous surveillance épidémiologique depuis la fin de la pandémie avec quelques cas enregistrés parfois au sein de la population.
LES «GANALÉS MAKA»INTERDITS ?
Les autorités du ministère de la Santé n’ont pas eu le courage d’aller jusqu’au bout de leur logique en demandant l’annulation pure et simple des « Ganalés maka » de cette année. Elles ont seulement parlé de renoncement à la communion dénommée « Ganalé » pour les cas de pèlerins déclarés positifs afin d’éviter les rassemblements et la propagation du virus. Le courage du ministère de la Santé aurait été de demander officiellement aux familles des pèlerins d’annuler toutes festivités liées au retour de leurs pèlerins. Surtout que ce sont des moments de festins qui connaissent souvent des débordements notamment des dépenses qui explosent. Le ministre de la Santé et de l’Action, Dr Ibrahima Sy, avait invité dimanche les populations et les familles à respecter les mesures sanitaires et préventives contre la Covid-19, pour éviter toute propagation de cette maladie, liée au retour de pèlerins positifs au coronavirus. ‘’Nous appelons les populations à éviter d’organiser, pour le moment, des cérémonies de rassemblement pour accueillir leurs parents ou proches qui viennent d’effectuer le pèlerinage aux Lieux saints de l’islam, surtout ceux qui sont positifs au coronavirus ’’, a-t-il lancé. Il avait invité la population à ne pas s’alarmer mais à s’investir dans la prévention et le respect des mesures préventives contre cette maladie. Le ministre avait souligné que lors de ce pèlerinage, ses services ont été alertés par des cas ce décès de pèlerins à La Mecque.
ARMEE LE GÉNÉRAL SOULEYMANE KANDÉ FAIT OFFICIER DE LA LÉGION D’HONNEUR FRANÇAISE
Après avoir été débarqué de la tête de l’Armée de Terre, le général Souleymane Kandé a été nommé par la France au grade d’officier dans l’Ordre national de la Légion d’Honneur. Dans une lettre, le président Emmanuel Macron souligne que ce témoignage de reconnaissance de la République française salue son rôle fondamental dans l’excellente coopération entre les deux armées de Terre, illustrant la confiance et les liens forts qui unissent nos deux pays. Le président français n’a pas manqué de remercier Kandé pour son investissement et son dévouement tout au long de son mandat à porter haut la relation bilatérale. ‘’ Votre leadership et votre action continue ont été des atouts précieux pour renforcer une relation privilégiée et historique des armées de terre’’, lit-on dans le document. Le texte ajouté que sous son commandement, l’armée de terre sénégalaise a atteint des degrés d’exigence et de professionnalisme exceptionnel. Hum, si ce n’est pas un clin d’œil, voire un coup de pouce, de la France au général Kandé à un moment où certains font état d’un bras de fer entre lui et les nouvelles autorités de ce pays. Et puis, pour le reste, ces décorations étrangères sont toujours données en récompense d’un service rendu…mais lequel, donc, pour ce qui concerne l’ancien patron de nos forces spéciales ?
CRIMINALISATION DE L’HOMOSEXUALITÉ
Le député cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké a déposé, ce lundi, une proposition de loi dont l’objet est de criminaliser l’homosexualité au Sénégal. Il veut que les dispositions de l’alinéa 3 de l’article 319 de la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal soient modifiées. Ce pour que, désormais, soit puni d’une peine de 10 à 15 ans d’emprisonnement ferme et d’une amende de 1.000.000F Cfa à 5.000.000F Cfa, sans possibilité d’accorder des circonstances atténuantes, quiconque aura été reconnu coupable d’actes contre-nature. C’est ce qu’il a inscrit dans sa proposition de loi déposée ce lundi à l’Assemblée nationale. Le député veut donc que le lesbianisme, l’homosexualité, la bisexualité, la transsexualité, la zoophilie, la nécrophilie et autres pratiques assimilées, soient toutes considérées comme actes contre nature. Et donc, toute commission de ces infractions, doit être punie de la même peine, indique-t-il. Quant à l’apologie desdites infractions, elle propose qu’elle soit punie d’une peine de 3 à 5 ans d’emprisonnement ferme et d’une amende de 500.000F Cfa à 5.000.000 F Cfa. Et la masturbation pendant que notre député moraliste y est, elle sera punie de la peine de mort ? Sans circonstances atténuantes, bien sûr !
TVA NUMÉRIQUE
La Direction générale des impôts et des domaines (DGID) va désormais taxer, plus précisément à partir du 1er juillet prochain, les prestations des services numériques réalisées au Sénégal. Les services du directeur général Abdoulaye Diagne vont mettre une Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à ces prestations de services numériques réalisées au Sénégal par des fournisseurs en ligne étrangers, prévue par les dispositions de l’article 355 bis du Code général des impôts (CGI). Ces plateformes en ligne sont invitées à s’immatriculer au Sénégal et recevoir leur login et mot de passe à distance et par voie électronique à partir d’un lien qui va être donné afin de pouvoir s’acquitter de leur taxe. Cette initiative vise à réguler le secteur des services numériques au Sénégal, en garantissant que les transactions numériques contribuent de manière équitable aux recettes fiscales du pays. Cette mesure marque une étape importante dans la modernisation du système fiscal sénégalais, alignant les pratiques locales avec les standards internationaux en matière de fiscalité numérique.
Par Oumar Sow
LE DANGER DU PARTI PRIS
Dans la vie courante, nous avons une vaste expérience de voir tous les jours les conséquences du jeu du diable.
Dans la vie courante, nous avons une vaste expérience de voir tous les jours les conséquences du jeu du diable.
Quand Dieu a tracé les lignes rouges qui ont correspondu à l'ensemble de Ses interdits, il a doté les hommes d'un outil de mesure exceptionnel qu'on appelle l'esprit (ou l'intelligence) pour être responsables de leurs actes.Vivre appelant succinctement à devoir, chaque devoir va avec plus de responsabilités.
Ainsi l'ignorance est une audace puisqu'elle ne permet pas d'évaluer le danger. Mais (se)savoir faire du mal et en ignorer les conséquences s'est s'inscrire à l'école du diable.
Le parti pris dans nos foyers nous coûte la paix.(Irresponsabilité)
Le parti pris entre nos propres enfants nous coûte l'union familiale( Irresponsabilité ).
Le parti pris entre nos voisins nous coûte la personnalité.( Irresponsabilité)
Le parti pris entre nos administrés nous coûte de bons résultats.(Irresponsabilité).
Le parti pris de l'Etat dans sa gestion lui coûte la paix sociale. ( Grosse Irresponsabilité)
Imposer une langue nationale est un parti pris provocateur qui sèmera la frustration et la division d'une nation jusque-là homogène.
Ignorer tout un espace culturel, social, historique, politique et économique dans la répartition des zones économiques est un parti pris et un amateurisme architectural du maillage de la gestion économique du territoire national.
Le danger, pour en revenir à lui,c'est d'avoir tous les outils de justice, d'équité et de transparence, de les ignorer et de ne s'en tenir qu'à son irresponsable désir de faire.
Quand on ignore royalement de faire le possible, on passe souverainement à côté du devoir accompli.
Puisque, nous l'avons déjà vu plus haut, que le devoir et la responsabilité sont strictement liés, que l'état commence par se sentir expressément responsable de tout le mal qui arrivera au joli bien que constitue le merveilleux vivre ensemble de notre cher Sénégal,dans son désir entêté de continuer à tirer sur la corde,dans son sourd for intérieur.
Notre devoir et notre responsabilité, c'est de dire non au danger du parti pris et à l'injustice.
Moýýere Allah e mon.
Oumar Sow (Saïkou Modoulo).
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LE GOUVERNEMENT DURCIT LE TON FACE AUX MEUNIERS CONTESTATAIRES
Lors d'une conférence de presse offensive, le ministre du Commerce Serigne Gueye Diop a dénoncé les "pratiques commerciales douteuses" des minoteries après leur décision de stopper la production pour protester contre la baisse des tarifs
Le gouvernement a mis en demeure les meuniers de reprendre la production de farine, les exhortant à respecter les nouveaux prix fixés.
« Le gouvernement enjoint les meuniers de continuer la production en conformité avec les prix nouvellement établis. À défaut, il prendra toutes ses responsabilités sans exclure aucune option pour assurer un approvisionnement correct et régulier du marché », a déclaré le ministre du Commerce et de l’Industrie, Serigne Gueye Diop.
L’Association des meuniers et industriels du Sénégal (AMIS) a décidé de cesser la production de farine pour exprimer son désaccord suite à la réduction du prix de la baguette de pain décidée par le gouvernement.
« Le gouvernement du Sénégal condamne fermement cette attitude » de l’AMIS, qui a contesté de manière inattendue « les mesures prises sur la farine », a déclaré le ministre du Commerce et de l’Industrie, en présence du Secrétaire général du gouvernement.
Serigne Guèye Diop s’exprimait lors d’une conférence de presse sur la baisse des prix de la farine. Selon lui, les meuniers ont choisi de suspendre la production et les ventes de farine boulangère dans le but de compromettre l’approvisionnement des ménages en pain.
Il a précisé que la baisse des prix est le fruit de concertations tenues entre le 30 avril et le 20 juin 2024, et validée lors du conseil national de la consommation en présence de 200 participants.
Le ministre a indiqué que la fixation des nouveaux prix de la farine de blé est basée sur des analyses techniques et une structuration des prix prenant en compte l’évolution des coûts du marché international et l’actualisation des autres charges.
Les analyses ont révélé des écarts importants dans les coûts d’approvisionnement des meuniers, avec des coûts CAF (coût, assurance, fret) variant de 241 euros (150 000 francs CFA) à plus de 300 euros (200 000 francs CFA) par tonne.
Serigne Guèye Diop a également pointé du doigt des « surévaluations des charges » par les entreprises de minoteries, dénonçant des pratiques commerciales douteuses assimilables à des actes anormaux de gestion.
Il a précisé que de mars à juin 2024, la subvention ne dépasserait pas 225 francs CFA par sac de 50 kg, et que les calculs pour fin 2024 estiment le coût du sac à environ 15 200 francs CFA. Une éventuelle subvention de l’État ne dépasserait pas 882 francs CFA par sac de 50 kg.
Il a ajouté que l’examen des états financiers de ces sociétés révèle que les activités de minoterie sont très rentables, avec en 2023 des chiffres d’affaires de 110 milliards de francs CFA et des bénéfices variant de 2 à 14 milliards.
Le gouvernement a donc sommé les meuniers de reprendre la production de farine en respectant les nouveaux prix, soulignant qu’il prendra toutes ses responsabilités, « sans exclure aucune option, pour assurer l’approvisionnement correct et régulier du marché ».
« Des évaluations sont en cours pour répondre aux préoccupations concernant les stocks. Enfin, compte tenu des pratiques commerciales douteuses mentionnées, l’État entreprendra des missions de vérification au niveau des minoteries », a conclu le ministre.
KHADY SÈNE ET RAMATOULAYE KANE REMPORTENT LE CONCOURS MISS MATHS / MISS SCIENCES 2024
Ces distinctions honorent leurs performances exceptionnelles et leur engagement dans des disciplines souvent perçues comme difficiles.
Khady Sène de l’école Keur Badiane Maï de Touba et Ramatoulaye Kane du Lycée d’Excellence scientifique de Diourbel ont remporté respectivement le trophée Miss Mathématiques nationale et le trophée Miss Sciences Nationale de l’édition 2024.
Le ministère de l’Education nationale a célébré ses brillantes élèves lors de la 13ème édition du concours Miss Maths / Miss Sciences, qui s’est tenue ce lundi matin à Dakar.
Il s’agit d’un Concours organisé au sénégal pour promouvoir l’accès, le maintien et la réussite des filles dans les filières scientifiques.
Cet événement met en avant les talents académiques des jeunes filles des 16 Académies du pays, en récompensant les meilleures d’entre elles en Mathématiques et en Sciences.
Khady Sène, élève en classe de 4ème au lycée Keur Badiane Maï de Touba, a été couronnée Miss Mathématiques. De son côté, Ramatoulaye Kane, en classe de seconde au lycée scientifique d’excellence de Diourbel, a remporté le titre de Miss Sciences.
Ces distinctions honorent leurs performances exceptionnelles et leur engagement dans des disciplines souvent perçues comme difficiles.
La cérémonie a été présidée par le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy , en présence de la marraine Fatou Fall, Médecin Général, Directeur de l’Hôpital Principal de Dakar.
Dans son discours, le ministre a souligné l’importance de la promotion des filles dans les filières scientifiques, soulignant que ces parcours sont essentiels pour le développement d’un Sénégal souverain et résilient face aux défis mondiaux, tels que les changements climatiques.
Le thème de cette année, « Promotion des filles dans les filières et séries scientifiques pour un Sénégal souverain et résilient face aux changements climatiques », met en lumière les enjeux cruciaux de l’éducation scientifique pour les filles.
Il s’inscrit dans une vision globale de renforcement des capacités locales et de préparation des jeunes générations à affronter les défis environnementaux et technologiques de demain.