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10 mars 2025
KÉDOUGOU, 58 INTERPELLATIONS ET SAISIES DE MATERIELS SUR DES SITES MINIERS
L’opération Sentinelle-Est lancée le 10 février 2024, les unités de la Zone militaire n°4 ont intensifié leur lutte contre l’exploitation illégale de l’or dans le sud-est du Sénégal.
Une importante opération de démantèlement a été menée sur un site clandestin d’orpaillage à Kédougou. Selon un communiqué de la Direction des relations publiques des armées sénégalaises (Dirpa), cette action a conduit à l’interpellation de 58 individus, dont 23 ont été placés en garde à vue pour exploitation illégale d’or.
Sur le site de Sayansoutou dans le département de Saraya, 35 autres personnes ont été interpellées dont des femmes et des enfants ont été libérées. La direction des relations publiques des armées sénégalaises (Dirpa) révèle que plusieurs matériels ont aussi été saisis et consignés à la Gendarmerie. Il s’agit de 13 motopompes, 2 groupes électrogènes, 28 motos, 38 concasseurs d’or, 64 pelles et 05 panneaux solaires.
L’opération Sentinelle-Est lancée le 10 février 2024, les unités de la Zone militaire n°4 ont intensifié leur lutte contre l’exploitation illégale de l’or dans la région de Kédougou. Cette initiative vise à éradiquer les pratiques d’orpaillage clandestin et à restaurer l’ordre dans cette zone fortement impactée par l’exploitation irrégulière.
DPG À LA TRAÎNE
Alors que la date limite de sa Déclaration de politique générale approche avec la fin de la session parlementaire, Sonko ne semble pas pressé de s'y soumettre, piégé par le calendrier. Certains députés menacent déjà de saisir le Conseil constitutionnel
Depuis la formation du gouvernement, le 5 avril, le Premier ministre, Ousmane Sonko, qui semble ne pas être pressé de faire sa Déclaration de politique générale, est pris dans le piège du calendrier avec la clôture de la session parlementaire le 30 juin.
Quand le Premier ministre va faire sa Déclaration de politique générale ? Alors que le délai de 90 jours s’épuise, Ousmane Sonko ne se presse pas pour se soumettre à cet exercice parlementaire constitutionnalisé.
Après la formation du gouvernement, le 5 avril, le Premier ministre, Ousmane Sonko est sur le point d’épuiser les délais requis. Mais, il y a surtout une réalité qui s’impose à lui : la clôture de la session parlementaire prévue… ce 30 juin.
Aujourd’hui, le calendrier affiche le 24 juin. Mais, l’Assemblée nationale n’a reçu aucune notification de son passage à l’Hémicycle pour faire sa Dpg. Selon le Règlement intérieur, elle doit être saisie 8 jours avant le jour du passage du Pm. Evidemment, il devient quasi impossible de respecter les délais impartis pour lui permettre de faire sa Déclaration de politique générale avant la fin de la session parlementaire dans 6 jours. Et la prochaine est prévue en octobre.
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Avec ce cas de figure, on s’achemine vers une hypothèse : obtenir une session extraordinaire convoquée par le Bureau de l’Assemblée ou le président de la République avec un ordre du jour bien déterminé. Même si certains experts soulignent que les trois mois impartis ont été enlevés du Règlement intérieur lors de la suppression du poste de Premier ministre en 2019 et n’ont pas été réintégrés après le rétablissement de la Primature en décembre 2021. Pour des députés, il y a surtout les usages, les règles tacites, le respect de l’institution parlementaire, qui auraient dû le pousser à s’y soumettre à temps.
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Il y a des questions auxquelles le Premier ministre devra répondre pour donner les raisons qui l’ont poussé à trainer les pieds pour se retrouver dans cette situation. Elle n’est pas embarrassante pour lui, car il a voulu se retrouver dans cette posture. Mais, le Premier ministre sera contraint de trouver des arguments valables pour l’expliquer. Sur le plan juridique, il n’y en a pas. Sur le médical ? La justification pourrait être axée sur ce point pour tenter de sauver la face, selon même des juristes qu’il a sollicités pour essayer de trouver des arguments pour sortir de cette impasse, devenue un piège pour lui. Dans un passé récent, des Pm, qui avaient aussi des soucis de santé, ont passé leur Dpg : Idy en 2003 avec une extinction de voix et Boun Abdallah Dionne. Il avait même bénéficié de «pauses santé» lors de l’exercice.
Saisine du Conseil constitutionnel
A l’Assemblée nationale, certains députés piaffent d’impatience de retrouver leur ancien collègue. Pour eux, la non-tenue de la Dpg à temps serait une violation constitutionnelle. Ils se projettent à saisir le Conseil constitutionnel qui devra tirer les conséquences de cet acte posé par le Premier ministre, qui n’est pas trop enthousiaste à se rendre à l’Assemblée nationale. C’est un secret de Polichinelle, mais il ne peut pas échapper à cet exercice.
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Il faut savoir que la polémique avait enflé après la sortie du ministre de la Formation professionnelle, porte-parole du gouvernement, Moustapha Ndieck Sarré, soutenant que si la majorité parlementaire, incarnée par le Groupe parlementaire Benno bokk yaakaar (Bby), devenue la nouvelle opposition à l’issue de la Présidentielle du 24 mars dernier, n’approuvait pas, par le biais d’une motion de censure, la politique du nouveau gouvernement, elle ramerait à contre-courant de la vision de la majorité des Sénégalais. Cette sortie du ministre Moustapha Sarré avait passablement agacé le président du groupe majoritaire à l’Assemblée nationale. Il l’avait invité au respect du principe de la séparation des pouvoirs.
Malgré les appréhensions et le déficit de confiance entre les deux parties, personne n’avait pensé qu’on allait se retrouver dans cette situation. Dans une circulaire adressée aux membres du gouvernement, le Premier ministre Ousmane Sonko avait demandé aux ministres de lui faire parvenir, avant le 24 mai, leurs contributions pour la Déclaration de politique générale (Dpg). Ces différents documents devraient suivre un canevas dont les contours s’inspirent du Projet, le nouveau référentiel des politiques publiques depuis l’élection à la présidence de la République de Bassirou Diomaye Faye.
BURKINA-MALI-NIGER, LA RÉPRESSION POUR MASQUER L’ÉCHEC
Répression tous azimuts, enlèvements et détentions arbitraires, restriction des libertés… Le temps est au durcissement chez les régimes militaires de l’AES en proie à des crises profondes de légitimité.
Répression tous azimuts, enlèvements et détentions arbitraires, restriction des libertés… Le temps est au durcissement chez les régimes militaires de l’AES en proie à des crises profondes de légitimité. Une véritable galère pour les défenseurs des droits humains et les médias.
Périra par l’épée qui règne par l’épée. Interpellé sur la situation qui prévaut depuis quelques jours, le président d’Afrikajom Center, Alioune Tine, n’est pas loin de dire la même chose. ‘’Le constat, aujourd’hui, est que ce régime d’Ibrahim Traoré est dans de véritables difficultés. Au Burkina Faso, comme au Mali d’ailleurs et au Niger, les militaires sont dans une véritable impasse. L’une des raisons principales qu’ils avaient brandies pour justifier le changement de régime, c’était la dégradation de la situation sécuritaire. Depuis quelque temps, cette situation sécuritaire est extrêmement préoccupante, bien plus préoccupante parfois qu’avant leur arrivée au pouvoir. Et comme on dit, quand on prend le pouvoir par la force, on a toujours cette hantise de la perdre par la force’’.
Jetant un coup d’œil dans le rétroviseur, M. Tine rappelle également la promesse ferme d’IB, au début de son règne de rendre le pouvoir dans les meilleurs délais aux civils. Aujourd’hui, il n’est non seulement pas dans la logique d’organiser des sélections pour laisser aux Burkinabé le soin de choisir leur dirigeant, mais aussi verse de plus en plus dans le tout répressif pour se maintenir aux affaires. ‘’Quand il venait d'arriver, le capitaine avait dit : ‘Le délai imparti par la CEDEAO est trop long ; nous allons très rapidement faire une élection et rendre le pouvoir aux civils.’ Toutes ces promesses sont restées lettre morte. Et aujourd’hui la situation va de mal en pis sur le plan des droits humains. Nous assistons pratiquement à un massacre perpétré contre certaines communautés, en particulier les Peuls. C’est une situation extrêmement inquiétante’’, renchérit le défenseur des Droits de l’homme.
‘’Les régimes militaires sont dans l’impasse’’
Contrairement à une certaine information véhiculée par la propagande, la situation va de mal en pis dans le pays, avec des attaques qui deviennent de plus en plus fréquentes, alourdissant davantage le bilan déjà assez lourd. L’une des dernières attaques en date, c’est celle de Mansila qui aurait fait, le 11 juin, une centaine de morts selon plusieurs sources. ‘’Ce qui aurait entamé le moral des troupes, selon des rumeurs distillées sur les réseaux sociaux’’, poste la BBC sur son site, avant d’ajouter : ‘’Sans un convoi militaire, il n’est pas possible d’arriver dans la ville où les réseaux sont coupés. D’ailleurs, il est pratiquement impossible de communiquer avec les acteurs locaux, nous apprend-on.’’
C’est dans ce contexte, face au lourd silence du chef de la junte, qu’un obus a atterri dans la cour de la chaine publique le 12 juin, faisant quelques blessés, selon les informations. Depuis, c’est la confusion à Ouagadougou, certains n’hésitant pas à parler de mutinerie dans les casernes, voire de tentative de coup d’État. Hier, IB est sorti de son mutisme pour calmer un peu le jeu et rassurer les populations. En marge de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres qui, en principe, devait se tenir la veille, il s’est rendu à la télévision publique RTB qui avait reçu l’obus. Parlant d’un incident à propos de l’obus tombé à la RTB, il a invité les Burkinabé à ne pas écouter les médias ennemis qui tentent de véhiculer des fake news. À l’en croire, il n’y a ni mutinerie ni fronde, encore moins de coups d’État. ‘’C’est imaginaire’’, peste-t-il. À ceux qui prétendaient qu’il a laissé le poste vacant, il rétorque : ‘’Si le poste est vacant, ils n’ont qu’à venir prendre. Ils n’ont rien compris en fait. Ces gens ont été payés pour mentir.’’
Une centaine de militaires tués au Burkina, beaucoup de suspicions dans les rangs
Dans tous les cas, la situation qui prévaut dans le pays ne laisse pas indifférentes Amnesty International et la Coalition sénégalaise des défenseurs des droits humains. Les deux organisations envisagent d’organiser un rassemblement pacifique pour protester contre ‘’la répression de la liberté de la presse et de la liberté d’opinion et d’expression’’ dans le pays. Elles exigent ‘’la libération des défenseurs des droits humains incarcérés ou enrôlés de force dans les Volontaires de la défense de la patrie, parmi lesquels l’avocat Guy Hervé Ham détenu depuis le 24 janvier’’.
Ce qui se passe au Burkina Faso est un peu symptomatique de la situation globale dans les pays sous domination militaire. Accueillis en sauveurs au début de leur magistère, ces derniers ne sont guère parvenus à faire mieux que les dirigeants élus qu’ils ont renversés. À quelques exceptions près.
Au Mali, même si plusieurs sources constatent des efforts réels dans le contrôle de la partie nord du pays, le mal persiste. Et sur le plan socioéconomique, la situation va de mal en pis. Alioune Tine : ‘’Il y a un échec. Comme pour le Burkina, nous sommes dans une sorte d’impasse dans tous ces pays. Les gens souffrent non seulement d’un défaut de légitimité, mais ils ne parviennent pas non plus à régler les souffrances des populations. Pour le Mali, des opposants en exil ont même mis en place un gouvernement. Il y a un véritable problème de légitimité qui se pose.’’
Alioune Tine : ‘’La CEDEAO est divisée entre pro-russes et pro-occidentaux.’’
Face à cette remise en cause de plus en plus forte, les militaires usent et abusent de la stratégie de la terreur. Entre détentions arbitraires, enlèvements de défenseurs des Droits de l’homme, fermeture de médias nationaux et étrangers, les juntes multiplient les abus pour se maintenir aux affaires. Pour Alioune Tine, c’est des dictatures totales qui se mettent en place. ‘’On ose même aller enlever des personnalités de la société civile. C'est une véritable dictature. On l'a enlevé et on l'a emmené au front. Des gens de 70 ans qu'on enlève et qu'on emmène au front.’’ Et par pur opportunisme politique, ces régimes sont allés se réfugier sous l’aile protectrice de pays peu soucieux du respect des droits humains comme la Russie. Alioune Tine regrette à ce propos : ‘’Malheureusement, on a réussi à casser les dynamiques d’intégration au sein de la CEDEAO, en acceptant de jouer le jeu des grandes puissances. La CEDEAO est complètement divisée entre ceux que l'on considère comme les pro-occidentaux ou pro-Français et les pro-russes. Cela nuit à la coopération interafricaine. C'est une catastrophe pour la sous-région. Je pense que la CEDEAO devra aussi se remettre en cause, pour une meilleure prise en charge des préoccupations des peuples, en particulier des jeunes.’’
Parmi ces préoccupations, il y a la question du franc CFA et celle relative aux bases militaires. ‘’La seule chose que je regrette avec les bases militaires, c'est qu'il manque d'alternative au départ des bases françaises’’.
HIVERNAGE, DES PLUIES EXTREMES ANNONCEES POUR FIN JUILLET-DEBUT AOUT
Des pluies extrêmes et excédentaires pouvant causer des inondations sont attendues au cours de cet hivernage, entre fin juillet et début août
Des pluies extrêmes et excédentaires pouvant causer des inondations sont attendues au cours de cet hivernage, entre fin juillet et début août, a annoncé le directeur de l’exploitation météorologique à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), Dr Ousmane Ndiaye.
« C’est dans cette période de fin juillet à août de l’hivernage qu’on attend les pluies les plus […] excédentaires », a dit M. Ndiaye à l’APS. « Nous maintenons nos prévisions de cette année. On s’attend à des pluies excédentaires pouvant entrainer des inondations », a-t-il déclaré.
Dr Ousmane Ndiaye a aussi invité les autorités, les populations et les services concernés à intégrer les prévisions météorologiques dans leurs activités quotidiennes.
« Nous devons faire l’effort d’intégrer les prévisions de la météo dans nos planifications. On doit, dans nos activités quotidiennes, s’adapter au changement climatique », a-t-il lancé.
M. Ndiaye a indiqué que l’ANACIM développe en ce moment « un système d’alerte précoce climat » destiné à fournir des informations météorologiques à tous les usagers.
Au-delà de ce système d’alerte précoce, l’agence météorologique est en train de réadapter son plan stratégique pour mieux satisfaire les populations, en fonction des informations sur le climat dont elles ont besoin.
« On a fait une première validation de ce plan stratégique avec l’appui de l’USAID (l’Agence des Etats-Unis pour le développement international), et je pense que ce plan sera disponible avant fin août 2024 »’, a dit M. Ndiaye.
THOMAS BONI YAYI ET NICEPHORE SOGLO A NIAMEY CE LUNDI
Le bras de fer entre le Bénin et le Niger se poursuit, avec peut-être un moyen d'apaisement grâce aux bons offices de deux anciens chefs d’État béninois.
Le bras de fer entre le Bénin et le Niger se poursuit, avec peut-être un moyen d'apaisement grâce aux bons offices de deux anciens chefs d’État béninois. En effet, les services de communication de Nicéphore Soglo et de Boni Yayi annoncent que les deux anciens présidents se rendent à Niamey ce lundi 24 juin pour tenter d’apaiser les choses entre les deux pays.
Ce sont les services de communication des deux anciens présidents qui annoncent ce déplacement à Niamey ce lundi 24 juin. Il s’agit d’une médiation. Selon le communiqué, Thomas Boni Yayi et Nicéphore Soglo s’y rendent pour « contribuer à rétablir les relations cordiales et fraternelles » entre les deux pays.
Aucun détail sur la durée de leur séjour et sur les détails du programme à Niamey n'a cependant fuité. Le communiqué mentionne des échanges avec les responsables nigériens au plus au niveau, certainement avec les autorités de la junte nigérienne.
Qu'en pensent les autorités béninoises ?
C’est le président Nicéphore Soglo qui avait évoqué le premier l’idée d’une médiation, quelques mois après la crise. Il voulait la mener avec le forum des anciens chefs d’État auquel il appartient avec le nigérian Olusegun Obasanjo. Cela ne s’est pas fait. Ce sera maintenant avec Thomas Boni Yayi, ancien chef d’État et président du parti d’opposition Les Démocrates
Le communiqué ne précise pas si les autorités béninoises sont informées officiellement de cette initiative. On attend aussi de connaître les prochaines étapes après Niamey.
ZIGUINCHOR FIN PRET POUR LE DEMARRAGE DU CFEE
L’inspecteur d’académie de Ziguinchor, Cheikh Faye, a assuré que toutes les dispositions, pour une bonne organisation des examens du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et de l’entrée en sixième, sont déjà prises.
Ziguinchor, 23 juin (APS) – L’inspecteur d’académie de Ziguinchor, Cheikh Faye, a assuré que toutes les dispositions, pour une bonne organisation des examens du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et de l’entrée en sixième, sont déjà prises.
”Toutes les dispositions sont déjà prises pour bonne organisation des examens du CFEE et de l’entrée en sixième dans l’académie de Ziguinchor”, a-t-il dit à l’APS.
”D’ailleurs, les centres d’examen inondables comme Jean Kande ont été délocalisés, à Sacré-Cœur”, a-t-il indiqué.
”Et pour le reste, c’est des questions administratives qui doivent être gérées à notre niveau et pour cela nous sommes rompus à la tache”, a déclaré l’IA de Ziguinchor.
M. Faye a indiqué que des CRD, CDD et CLD, ont été organisés en amont, pour une meilleure organisation des épreuves de ces examens solaires.
L’inspection d’académie de Ziguinchor compte cette année, 16 210 candidats qui seront répartis dans 149 centres d’examen.
Le nombre de candidats est passé de 15. 901 candidats en 2023 à 16. 210 en 2024, soit une hausse de 309 candidats, selon le bureau des examens et concours de l’inspection d’académie (IA) de Ziguinchor.
Parmi ces 16. 210 candidats recensés cette année, on compte 8. 061 filles, soit 49,7% des inscrits.
Dans le département de Bignona, l’IEF I compte 3. 951 candidats dont 1. 915 filles et 2 035 garçons réparties dans 36 centres d’examen, tandis que, l’IEF II, a de son côté 3. 691 candidats dont 1. 226 filles et 1965 garçons répartis entre 37 centres d’examen.
L’IEF d’Oussouye qui polarise 17 centres d’examen, enregistre cette année, 1. 436 candidats dont 730 filles et 706 garçons contre 7. 132 candidats dont 3. 690 filles et 3 442 garçons répartis entre 59 centres d’examen pour l’IEF de Ziguinchor.
Deux candidats non-voyants vont composer au niveau de l’IEF de Ziguinchor, a-t-on appris de l’IA.
Les examens du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et de l’entrée en sixième se dérouleront, les mardi 25 et mercredi 26 juin 2024
COVID-19, IBRAHIMA SY APPELLE LES POPULATIONS AU RESPECT STRICT DES REGLES BARRIERES
Le ministre de la Santé et de l’Action a invité dimanche les populations et les familles à respecter les mesures sanitaires et préventives contre la Covid-19, pour éviter toute propagation de cette maladie, liée au retour de pèlerins positifs à la Covid
Diass, (Mbour) 23 juin (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action a invité dimanche les populations et les familles à respecter les mesures sanitaires et préventives contre la Covid-19, pour éviter toute propagation de cette maladie, liée au retour de pèlerins positifs au coronavirus.
‘’Nous appelons les populations à éviter d’organiser, pour le moment, des cérémonies de rassemblement pour accueillir leurs parents ou proches qui viennent d’effectuer le pèlerinage aux Lieux saints de l’islam, surtout ceux qui sont positifs au coronavirus ’’, a-t-il lancé.
Il a invité la population à ne pas s’alarmer, mais à s’investir dans la prévention et le respect des mesures préventives contre cette maladie.
Le ministre a souligné que lors de ce pèlerinage, ses services ont été alertés, par des cas ce décès de pèlerins à la Mecque.
‘’Au départ, on pensait que ces décès étaient causés par les phénomènes extrêmes de vagues de chaleur enregistrés cette année à la Mecque. Mais on s’est rendu compte que les personnes décédées présentaient des symptômes respiratoires aigus’’, a-t-il rapporté.
‘’Constatant cela, a-t-il poursuivi, on s’est dit qu’il y a probablement une épidémie de type respiratoire et on a mis en place à l’AIBD, un dispositif sanitaire de dépistage au Covid-19, pour surveiller les pèlerins dès leur retour au Sénégal’’.
‘’En plus de cela, a-t-il relevé, le nombre élevé des décès enregistrés cette année au pèlerinage aux Lieux saints de l’islam, nous a incités à mettre (en place) ce dispositif de dépistage, pour amener nos pèlerins, à se dépister volontairement contre le covid-19, dès leur arrivée à l’AIBD’’.
Il a indiqué que ce dispositif de dépistage a permis de confirmer des cas positifs au coronavirus chez des pèlerins, que ses services sont en train de sensibiliser et d’encadrer, pour éviter une propagation de cette infection dans les foyers.
Ibrahima Sy a indiqué, en outre, que le nombre de pèlerins positifs au coronavirus sera communiqué quand toutes les données sanitaires seront disponibles.
La covid-19, est une maladie en recul dans le monde et au Sénégal, mais il y a toujours des cas qui surviennent, a rappelé le ministre de la Santé et de l’Action sociale.
RETOUR DE LA COVID-19
Un taux de positivité au coronavirus variant entre 20% et 60%, a été diagnostiqué chez les pèlerins de retour des lieux saints de l’islam, en fonction des vols, a indiqué dimanche, Charles Bernard Sagna
Un taux de positivité au coronavirus variant entre 20% et 60%, a été diagnostiqué chez les pèlerins de retour des lieux saints de l’islam, en fonction des vols, a indiqué dimanche, Charles Bernard Sagna, médecin-chef du service de contrôle sanitaire aux frontières aériennes de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD).
‘’Nous recevons à l’instant des résultats du laboratoire qui effectue les tests de covid-19 et nous avons chez les pèlerins, un taux entre 20% et 60% de positivité au coronavirus, en fonction des vols de retour des Lieux saints de l’islam’’, a dit à l’APS M. Sagna.
‘J’”invite donc, les pèlerins qui vont quitter Djeddah en Arabie Saoudite à porter le masque avant d’entrer dans leurs aéronefs respectifs et de continuer de le porter, une fois au Sénégal, au sein de la communauté et à domicile, pour éviter une propagation de la maladie’’, a-t-il lancé.
‘’J’invite les pèlerins de retour de la Mecque à porter le masque de protection jusqu’au moins deux semaines’’, a-t-il insisté.
Selon lui,” le but de ces mesures préventives contre cette maladie, c’est d’éviter une épidémie incontrôlable, dans le pays”. ‘’Il y a donc des raisons de s’inquiéter par rapport aux pèlerins qui arrivent dans le pays’’, a-t-il alerté.
Il a précisé que pour le moment, il lui sera très difficile de donner un chiffre exact du nombre de pèlerins positifs au coronavirus, dès lors que le laboratoire en charge des tests travaille par séquence et que les résultats sont compilés et envoyés au ministère de la Santé, au fur et à mesure qu’ils arrivent.
‘’Donc, pour le moment, à mon niveau, je ne peux pas dire exactement le nombre de cas positifs. Je ne peux que donner, le taux de positivité par vol’’, a-t-il ajouté.
Le médecin a invité les pèlerins de retour à se rapprocher de la structure sanitaire la plus proche, si par malheur ils ont de la fièvre et des difficultés respiratoires.
Il a indiqué qu’au niveau du hangar des pèlerins de l’AIBD, où arrive le plus grand nombre de pèlerins de la Délégation générale au pèlerinage, un dispositif sanitaire est en place et des équipes mobiles se déplacent vers les avions pour fournir des masques aux pèlerins.
‘’Nous avons également mis en place un dispositif d’urgence qui permet de prendre en charge les cas compliqués, dès la descente d’avion (et) nous proposons aux pèlerins de se faire dépister’’, a-t-il encore expliqué.
‘’C’est une forte recommandation de l’autorité dans le strict respect des règles communes de vie dans le pays, car pour nous, il faut éviter une contamination à grande échelle dans le pays ’’, a-t-il insisté.
Le médecin a assuré qu’il sera permis aux pèlerins de se faire dépister davantage contre le covid-19 et les symptômes de la maladie.
L’AIBD a enregistré à ce jour, sept vols de retour des Lieux saints de l’islam, en Arabie Saoudite.
ENVIRON 20039 CANDIDATS PLANCHERONT POUR LE CFEE A MBOUR
Quelque 20.039 candidats sont attendus dans les centres d’examen du département de Mbour (ouest), pour passer les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), prévues à partir de mardi.
Mbour, 24 juin (APS) – Quelque 20.039 candidats sont attendus dans les centres d’examen du département de Mbour (ouest), pour passer les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), prévues à partir de mardi.
“Nous sommes fin prêts pour l’examen du CFEE de cette année. Tout ce qui est document destiné aux chefs de centre, est à disposition, et les correspondances sont envoyées depuis la semaine passée”, a dit Moussa Sow, chargé des examens et concours à l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Mbour 1.
L’IEF de Mbour 1 compte 13.405 candidats, dont 7.494 filles et 5.911 garçons répartis dans 84 centres d’examen, a précisé M. Sow, lors d’une rencontre avec des journalistes.
L’examen du CFEE se prépare dès le mois de décembre, avec l’ouverture des candidatures, les inscriptions, la vérification des extraits et l’organisation des essais ou CFEE blanc, selon l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Mbour 2, Serigne Fall.
Le département de Mbour compte deux IEF, celles de Mbour 1 et Mbour 2.
L’IEF de Mbour 2 polarise les communes de Joal, Thiadiaye, Nguéniène, Séssène, Fissel et Ndiaganiao, avec 6.634 candidats répartis dans 45 centres d’examen, a signalé M. Fall.
LE ROI DU NDOUCOUMANE INTRONISE SAMEDI A KAFFRINE
L’actuel roi du Ndoucoumane, Talla Ndiémé Ndao, va être intronisé samedi 29 juin, à Kaffrine (centre), au cours d’une cérémonie devant coïncider avec la pose de la première pierre du mausolée de son prédécesseur, le Beuleup Ibrahima Kimintang Siré Mingué
Kaffrine, 24 juin (APS) – L’actuel roi du Ndoucoumane, Talla Ndiémé Ndao, va être intronisé samedi 29 juin, à Kaffrine (centre), au cours d’une cérémonie devant coïncider avec la pose de la première pierre du mausolée de son prédécesseur, le ”Beuleup” Ibrahima Kimintang Siré Mingué, a-t-on appris du président du comité de pilotage de cette journée, Elimane Baba Ndao.
Le “Beuleup” est le titre porté par le roi du Ndoucoumane, une ancienne province du royaume du Saloum, située au centre-ouest du Sénégal.
”Nous comptons célébrer le Beuleup du Ndoucoumane à travers la pose de la première pierre du mausolée de Beuleup Ibrahima Kimintang Siré Mingué, mais également l’intronisation de l’actuel roi Talla Ndiémé Ndao”, a-t-il annoncé dans un entretien avec l’APS.
Selon M. Ndao, cette activité cadre avec la politique de l’Etat en matière de préservation et de valorisation du patrimoine culturel matériel et immatériel, en lien avec le processus de reconstitution mémorielle des peuples africains.
”Ces deux événements constituent des symboles forts dans la préservation de notre culture mais aussi un trait d’union intergénérationnel face à la menace de la perte de tout ou partie de notre héritage culturel, et le désintérêt de la jeunesse d’aujourd’hui dans ce monde globalisant”, a-t-il expliqué.
Elimane Baba Ndao soutient que le “Beuleup” du Ndoucoumane “jouissait d’une prééminence incontestée dans l’administration du Saloum”, ajoutant que le Ndoucoumane “a toujours été une terre de bravoure qui n’avait qu’une seule voix”.
Il note que l’évocation de la province du Ndoucoumane, correspondant à l’actuelle région de Kaffrine (centre), renvoie à l’histoire du clan Ndao.
”Le roi de Kaffrine était la synthèse des qualités de son peuple, qui se déclinent en ingéniosité et efficacité à toute épreuve”, a-t-il dit.