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10 mars 2025
par l'éditorialiste de seneplus, tidiane sow
QUAND LE MAITRE VEUT IMITER L’ÉLÈVE
EXCLUSIF SENEPLUS - Certains de leur mainmise sur la vie politique nationale, Macron et Macky ont sous-estimé la défiance grandissante. Les calculs politiciens se sont brisés sur la sanction cinglante des urnes, révélant l'ampleur de leur déconnexion
La leçon de Macky voulant réduire l’opposition à sa plus simple expression n’a pas servi à Macron. Ce dernier ambitionnait de réduire le Rassemblement National (RN) de Marine Le Pen à sa plus simple expression et ne voilà-t-il pas qu’il a lamentablement échoué ? Dans des proportions inégalées, l’extrême droite française a remporté les élections européennes en France. Le parti de Macron, Renaissance (RE) réalise moitié moins que le RN. Du jamais vu ! Jamais l’extrême droite ne fut aussi près des portes du pouvoir en France !
Tout comme Macky, Macron fut atteint subitement de soubresauts de folie. Il s’engagea dans une fuite en avant éperdue. Quand l’élève Macky reportait l’élection présidentielle sénégalaise, le maître Macron dissolvait l’Assemblée nationale française. On eut du mal à comprendre, dans un cas comme dans l’autre, les logiques à la base de ces comportements compulsifs. Si Macky évoquait, sans trop y croire lui-même, la gravité des faits de corruption supposés touchant son premier ministre et des magistrats de la Cour constitutionnelle, Macron, lui, se bornait à évoquer un acte de confiance en son peuple face à la montée de l’extrême droite.
Et si en définitive, l’acte de Macky Sall avait jeté le Parti démocratique sénégalais dans les bras du Pastef, celui de Macron aura plutôt recimenté en un temps record, et comme par miracle, la gauche française fort moribonde et aura semé la zizanie dans les rangs de la droite, notamment chez Les Républicains (LR). Éric Ciotti, patron de LR, rêvant de victoire quoi qu’il en coûte (une autre version de « na ci bokk rekk »), a décidé de suivre le RN sans l’accord des siens, créant un rififi incroyable chez les Républicains.
Les seules logiques qui semblaient justifier les choix de l’élève Macky auraient été sa recherche désespérée de s’agripper au pouvoir pour quelques mois supplémentaires, sans qu’on sache d’ailleurs pour quoi faire. Quant à celles du maître Macron, elles semblaient résider dans sa volonté farouche de rester à la barre et de ne pas attendre que les vagues d’une éventuelle motion de censure ne le happent.
Macky savait que sans tricheries, le Pastef allait gagner. En décidant tout d’un coup de normaliser la situation politique, de libérer Diomaye et Sonko et de faire voter, au pas de charge, une loi d’amnistie à l’Assemblée où il détient une majorité relative, il s’était résolu à abdiquer et à offrir le pouvoir au Pastef.
Macron sait la cohabitation avec l’extrême droite inéluctable. Le voilà à rêver de s’acheter un monde sans histoires où, il pourrait régner en paix jusqu’à la fin de son dernier mandat. Mitterrand n’eut-il pas ses meilleurs moments de présidence avec Chirac et Balladur à la barre comme premiers ministres ? C’est bien cela l’avantage de la cohabitation. On voit mal comment le parti du président, Renaissance, pourrait se remettre de cette cuisante défaite électorale. Comme pour l’APR, le parti de Macky Sall, l’ampleur de la défaite de Renaissance fût sans précédent. L’un comme l’autre aura du mal à survivre à cette crise profonde.
Les divorces entre les autorités régnantes et leur peuple sont devenus grandissants. En France, au Sénégal, comme en Afrique du Sud, les défaites des partis au pouvoir étaient prévisibles. Cependant, partout, c’est l’ampleur des défaites qui surprend. Elle démontre combien est grande la défiance des peuples par rapport aux politiques. Les idéologies n’attirent presque plus, les gens veulent vivre, ils veulent du riz dans le bol, ils veulent du bonheur, ils préfèrent la croissance de l’indice du développement humain (IDH) qui profite à tous (donc à eux) à celle du PIB générée par 80% de la population et qui ne profite qu’à 1% !
Que faire ?
En France, il faut déconstruire les thèses racistes du RN de Le Pen et de Reconquête de Zemmour (on se demande bien de quoi) s’acharnant à démontrer au peuple français que l’obstacle majeur à leur bien-être, à leur bonheur, serait l’étranger, l’autre. Les thèmes de l’identité, de la sécurité et de l’immigration brandis par ces partis ne sont là que pour victimiser l’autre. Chassons l’autre et nous serons heureux, battent-ils en brèche. C’est cette thèse simpliste qui a prospéré au fil du temps, depuis qu’un certain François Mitterrand a mis le pied à l’étrier à une extrême droite confidentielle pour contrer sa droite. Quel triste châtiment cela aurait été pour le chef de file socialiste, s’il avait connu l’infamie de vivre ce moment de gloire du parti d’extrême droite française ! Plus de 30% aux élections législatives européennes !
Peut-on espérer que la réflexion rationnelle puisse ramener le peuple français à plus d’humanisme ?
C’est le travail colossal auquel s’attachent, depuis la débâcle du 9 juin, les blocs de centre et de gauche. Le temps leur est compté. Difficile de croire qu’ils y arriveront. Dans un contexte de brutalisation de la vie publique, ce sont les solutions extrêmes qui prévalent hélas ! Et donc l’extrême droite séduit de plus en plus. Le vote se fera assurément en ces temps troubles, sur des aspects irrationnels et émotionnels.
La roulette russe est enclenchée, espérons que le barillet n’est pas plein pour qu’il y ait au moins une chance de survie !
Dr Tidiane Sow est coach en communication politique.
DES DISTRIBUTEURS REMETTENT EN CAUSE LA BAISSE DES PRIX DU PAIN ET DU CIMENT
Les nouveaux prix de ces produits ne pourraient pas entrer en vigueur, car les mesures annoncées par l’État n’ont pas été notifiées aux meuniers et aux fabricants de ciment, ont soutenu des professionnels des circuits de distribution.
Dakar, 24 juin (APS) – Les nouveaux prix du pain et du ciment ne pourraient pas entrer en vigueur, car les mesures annoncées par l’État en vue de leur réduction n’ont pas été notifiées aux meuniers et aux fabricants de ciment, ont soutenu des professionnels des circuits de distribution de ces deux produits, lundi, à Dakar.
Le gouvernement et le Conseil national de la consommation (CNC) ont annoncé une baisse des prix de plusieurs denrées de consommation courante, dont le ciment et le pain.
Le prix de la baguette de pain de 190 grammes, la plus commercialisée, passe de 175 à 160 francs CFA.
L’État annonce avoir suspendu le paiement d’une taxe sur le ciment pour permettre aux cimentiers de réduire de 2.000 francs CFA le prix de la tonne.
Le gouvernement déclare avoir réduit de 4.000 francs CFA le prix du sac de 50 kilos de farine pour permettre aux boulangers de vendre la baguette de pain de 190 grammes à 160 francs CFA.
Ces mesures sont censées entrées en vigueur ce lundi, selon le CNC, une instance que préside le ministre de l’Industrie et du Commerce.
‘’Les meuniers se sont concertés ce matin [pour] stopper la vente de la farine, car nous avons eu effectivement un différend. Nous saluons la volonté des autorités de réduire le prix du sac de farine à 15.200 francs CFA. Cependant, les industriels que nous sommes n’avons reçu aucune garantie, aucun échange écrit nous disant de quelle manière la baisse de 4.000 francs sera financée’’, a soutenu Franck Bavard, le directeur général adjoint des Grands Moulins de Dakar, un important fournisseur de farine et de blé.
‘’Nous avons reçu verbalement une information relative à l’abandon de droits de douane […] Nous avons besoin aussi de savoir [ce qu’on fera des] stocks de blé et de farine que nous avons dans nos usines. Les droits de douane ont déjà été payés sur ces stocks’’, a ajouté M. Bavard lors d’une conférence de presse du Conseil national du patronat du Sénégal (CNP).
Il estime que ‘’c’est comme si [les meuniers seront] emmenés à subventionner [eux-mêmes] le prix du pain’’. ‘’Nous sommes désolés […] La marge bénéficiaire des meuniers est très basse’’, a argué Franck Bavard.
Il assure les autorités de l’‘’engagement’’ et de la ‘’volonté’’ des meuniers de ‘’soutenir’’ la baisse des tarifs, tout en estimant que l’État doit prendre en compte les droits de douane payés pour le blé déjà importé. ‘’Nous espérons que l’État fera rapidement une proposition écrite, qui permettrait d’enrayer ce flou.’’
Ousmane Mbaye, le directeur général de Dangote Cement Senegal, l’un des principaux fabricants de ciment du pays, a aussi des soucis quant à la baisse du prix de cette denrée.
‘’Nous attendons le décret et l’arrêté ministériel fixant le nouveau prix. Nous ne vendons plus parce que tout le monde (la clientèle) s’attend à cette baisse annoncée. Mais personne ne peut vendre à ce tarif, si le décret et l’arrêté ministériel qui le fixent ne sont pas rendus publics’’, a argué M. Mbaye en intervenant à la conférence de presse au nom du Syndicat des professionnels des industries du Sénégal.
Baïdy Agne, le président du CNP, commentant la baisse des prix, soutient que ‘’les politiques […] de subvention ne marchent pas’’.
‘’Nous invitons l’État à […] soutenir les plus vulnérables et à éviter de subventionner des prix pour des gens qui n’en ont pas besoin’’, a-t-il dit.
Le Conseil national du patronat du Sénégal va organiser ses prochaines ‘’assises de l’entreprise’’ jeudi et vendredi prochains à l’hôtel King Fahd de Dakar.
LE CNP ORGANISE L’ÉDITION 2024 DE SES ASSISES DE L’ENTREPRISE À PARTIR DE JEUDI
Le Salon international des professionnels de l’économie numérique (SIPEN), le Salon national ‘’Dakar Industries 2024’’, ainsi qu’une table ronde sur ‘’les entreprises, les impôts et les douanes’’ font partie du programme des assises.
Dakar, 24 juin (APS) – Le Conseil national du patronat du Sénégal (CNP) va organiser ses prochaines ‘’assises de l’entreprise’’ jeudi et vendredi prochains à l’hôtel King Fahd de Dakar, dans ‘’un contexte’’ marqué par ‘’des enjeux et des défis nouveaux’’, à savoir une politique économique fortement basée sur la ‘’souveraineté’’, a annoncé, lundi, son président, Baïdy Agne.
L’édition 2024 de cette rencontre qui se tient annuellement ‘’depuis une vingtaine d’années’’ survient dans un contexte où la promotion du contenu local est plus que jamais d’actualité, a souligné M. Agne lors d’une conférence de presse.
Le contenu local, c’est-à-dire l’implication de la main-d’œuvre et des entreprises locales dans l’exploitation des ressources nationales par des entreprises étrangères, doit être élargi à d’autres secteurs d’activité, a plaidé le président du CNP.
‘’Il y a le contenu local sur le pétrole et le gaz. Le grand défi est de l’étendre à d’autres secteurs’’ afin d’accroître les ‘’flux d’investissements nationaux’’, a dit Baïdy Agne.
C’est d’autant plus nécessaire que les nouvelles autorités du pays ont décidé de mener une politique économique privilégiant la ‘’souveraineté’’ nationale, a-t-il laissé entendre.
‘’On ne va pas vite dans la digitalisation’’
Le Salon international des professionnels de l’économie numérique (SIPEN), le Salon national ‘’Dakar Industries 2024’’, ainsi qu’une table ronde sur ‘’les entreprises, les impôts et les douanes’’ font partie du programme des assises du CNP.
Un forum ‘’Etat-partenaires sociaux’’, un symposium consacré à l’éducation, à l’enseignement supérieur et à la formation et une rencontre d’organisations patronales d’Afrique de l’Ouest en font également partie.
‘’Accélération de la digitalisation : un puissant levier des économies sénégalaise et africaine’’ est le thème du SIPEN. ‘’On ne va pas vite dans la digitalisation’’ de l’économie au Sénégal, ce qui justifie le choix de ce thème, a expliqué Antoine Ngom, leader de l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (OPTIC).
‘’Le SIPEN n’est pas un événement national […] Tous les pays de l’UEMOA seront représentés’’, a souligné M. Ngom.
À ce volet des assises prendront part plus de 5.000 visiteurs et des représentants d’une centaine d’entreprises, selon le président de l’OPTIC, une organisation membre du CNP.
Certains participants du SIPEN y seront de manière virtuelle, a-t-il précisé.
L’édition 2024 des assises de l’entreprise sera l’occasion de relancer les échanges sur l’industrie sénégalaise en termes de fiscalité, de règlementation et de concurrence, selon Ousmane Mbaye, le président du Syndicat professionnel des industries du Sénégal (SPIS).
‘’Comment augmenter le pouvoir d’achat au lieu de réduire les prix ? Comment les autorités du pays peuvent-elles nous aider à créer des emplois ? Comment élargir l’assiette fiscale en faisant de sorte que tout le monde paye l’impôt ?’’ Les participants au Salon national ‘’Dakar Industries 2024’’ tenteront de répondre à ces questions, a dit M. Mbaye.
La branche éducation, enseignement supérieur et formation du CNP va procéder à un ‘’état des lieux’’ de ces branches d’activité et plancher sur leurs ‘’perspectives’’, selon Pape Madické Diop.
Le symposium consacré à l’éducation, à l’enseignement supérieur et à la formation sera l’occasion de discuter des contrats d’apprentissage, des contrats de professionnalisation et du financement de l’enseignement privé, a ajouté M. Diop.
L’ARRÊTÉ PORTANT BAISSE DES PRIX DE CERTAINS PRODUITS PUBLIÉ
Dans un entretien accordé à la presse ce lundi, le president de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal a affirmé qu’ils ne comptent pas appliquer la baisse du prix du pain tant que l’arrêté ministériel ne sort pas.
Dans un entretien accordé à la presse ce lundi, le president de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal a affirmé qu’ils ne comptent pas appliquer la baisse du prix du pain tant que l’arrêté ministériel ne sort pas.
Le ministre du Commerce vient de publier le document administratif portant administration des prix plafond de certains produits.
L’huile de palme raffinée est maintenue à 1000 F Cfa le litre et 19000 F CFA le bidon de 20 litres.
Le riz brisé ordinaire à 410 F CFA le kg et 385.000 la tonne
Le sucre cristallisé à 600 f CFA le kg et 577.000 la tonne
La farine boulangère de type blé 55 à 15.200 F CFA le sac, le kg et la farine boulangère améliorée à 15.700 le sac de 50 kg.
Le pain de 60 g est vendu à 50 F CFA, le pain de 115 g à 100Fcfa, le pain de 190 g à 150 F CFA et le pain de 230 g à 200 F CFA.
La tonne de ciment 32,5 disponible à 71.000 et le sac à 3550 FCFA.
L’ arrêté de préciser que les prix fixés dans les autres régions du pays sont majorés d’un différentiel de transport déterminé par le Conseil Régional de Consommation.
MAIRIE PLATEAU, UNE SEMAINE APRÈS LA TABASKI, DES CENTAINES DE PERSONNES S’ENTASSENT POUR PERCEVOIR LEURS AIDES
Une queue énorme a été formée par les bénéficiaires. Sur une vidéo, on peut voir des centaines d’hommes et des femmes qui crient leur ras-le-bol et demandent à ce que Alioune Ndoye fasse de sorte que de telle situation ne se reproduise plus.
C’est un vacarme indescriptible noté devant la Perception de Dakar ce lundi matin. Pour cause, les bourses pour la Tabaski ne sont toujours pas disponibles pour bon nombre d’administrés de la mairie de Dakar-Plateau, une semaine après la fête.
Le maire Alioune Ndoye a renvoyé les bénéficiaires à la Perception pour recevoir des aides ce lundi 24 juin pour leur donner leurs aides.
Selon une source présente sur les lieux et qui doit recevoir son argent, l’édile de la ville a procédé ainsi car, «beaucoup de personnes n’ont pas voté pour eux lors de la dernière élection ».
Selon M. Ba, des militants de Benno Bokk Yakaar ont reçu leur trousseau bien avant la fête.
«Lors de la première phase avant la Tabaski, ils nous ont tous convoqués à l’ancien siège des Services d’hygiène. Ils ont choisi des personnes pour les faire entrer par une petite porte derrière le bureau. Ils ont mis plein de policiers devant la porte principale, celle devant Sénégal Miroir pour filtrer les entrées. C’est après qu’on a su que c’était leurs militants. Aujourd’hui, on est tous entassés pour prendre une bourse que l’on pouvait envoyer par les services de transfert d’argent. C’est un manque de respect. A l’ère du numérique, s’ils sont capables de convoquer les gens par SMS, ils peuvent bien faire un transfert d’argent », dénonce-t-il tout en précisant que la manière de faire de l’ancien ministre est d’une grossièreté qui montre qu’il n’a aucun respect pour ses administrés.
Une queue énorme a été formée par les bénéficiaires. Sur une vidéo, on peut voir des centaines d’hommes et des femmes qui crient leur ras-le-bol et demandent à ce que Alioune Ndoye fasse de sorte que de telle situation ne se reproduise plus.
Ce grand rassemblement de personnes foulant au pieds les mesures barrières intervient au lendemain de la résurgence de la Covid-19. 20 à 60% des Pèlerins ont été testés
LA FAMILLE DE ME BABACAR SÈYE DEMANDE AUX MÉDIAS DE BANNIR CLÉDOR SÈNE DE LEURS ÉCRANS
"Chaque diffusion sert de rappel douloureux de la tragédie que nous avons endurée, exacerbant notre chagrin et entravant notre processus de guérison", déplorent les proches de l'ancien vice-président du Conseil constitutionnel.
Dans une tribune intitulée «Un meurtrier et Maître Chanteur devenu Expert en Justice » adressée aux journalistes et chefs d’édition, la famille de feu Me Babacar Sèye ancien vice-président du Conseil constitutionnel demande aux médias «de cesser d’inviter le meurtrier condamné de notre père, Maitre Babacar Sèye, assassiné le 15 MAI 1993, dans les programmes télévisés».
Selon la note, les apparitions fréquentes de Clédor Sène sur les réseaux ont un impact affligeant sur la famille. «Chaque diffusion sert de rappel douloureux de la tragédie que nous avons endurée, exacerbant notre chagrin et entravant notre processus de guérison. Il est crucial de prendre en compte le fardeau émotionnel sur nous, les proches de la victime, et de respecter notre lutte continue pour faire face à une perte aussi inimaginable ».
«Nous vous écrivons pour exprimer notre profonde préoccupation et notre vive objection concernant les apparitions continues de l’individu Clédor Sène, meurtrier condamné de notre père. En tant que famille de la victime et personnes attachées à la justice et aux normes éthiques, nous trouvons profondément troublant qu’une personne condamnée pour un crime aussi odieux soit invitée à s’exprimer à la télévision en expert ou influenceur. Cette pratique ne fait pas seulement rouvrir de vieilles blessures pour notre famille, qui a subi une perte irremplaçable, mais envoie également un message profondément négatif au public, notamment aux enfants impressionnables », réclame la famille du défunt juge.
Qui veut que les médias «priorisent le bien-être des familles des victimes et de maintiennent l’intégrité éthique de leur contenu de diffusion ».
Pour la famille de l’ancien juge, «une Amnistie n’est pas une amnésie, même si leurs racines latines sont communes » et qu’offrir un espace d’expression à Clédor Sène serait une entrave aux principes de Jub, Jubël et Jubanti.
ILIMAN NDIAYE TOUT PROCHE DE REJOINDRE EVERTON
Un an après avoir réalisé son rêve de jouer pour l’Olympique de Marseille, l'attaquant sénégalais devrait déjà quitter l'Olympique de Marseille, selon les informations de Foot Mercato.
Iliman Ndiaye devrait quitter l’Olympique de Marseille pour rejoindre Everton.
Un an après avoir réalisé son rêve de jouer pour l’Olympique de Marseille, Iliman Ndiaye devrait déjà quitter son club de cœur. Selon les informations de Foot Mercato, l’international sénégalais s’est mis d’accord avec le club d’Everton. Les Toffees, intéressés par Ndiaye l’été dernier, avaient vu l’OM les devancer dans ce dossier et signer le Rouennais. Mais les dirigeants anglais semblent proches d’enfin parvenir à leurs fins.
L’OM et Everton sont-ils d’accord pour un transfert ?
Après s’être mis d’accord avec le joueur, la direction phocéenne avait refusé une première offre du club anglais ces derniers jours. Mais ce lundi, Foot Mercato et son journaliste Santi Aouna confirment qu’un accord entre les deux clubs est très proche d’être trouvé, pour un montant qui n’a pas encore filtré.
LE GÉNÉRAL DE BRIGADE SOULEYMANE KANDÉ HONORÉ PAR LE PRÉSIDENT MACRON
Le Président français a élevé l'ancien chef d’état-major de l’armée de terre sénégalaise au rang d’officier de la légion d’honneur.
Le Président Emmanuel Macron a élevé le Général Souleymane Kandé, ancien chef d’état-major de l’armée de terre sénégalaise, au rang d’officier de la légion d’honneur. Comme pour confirmer l’adage qui dit que « nul n’est prophète chez soi ». « Alors que vous quittez le commandement de l’armée de Terre d Sénégal, je tenais particulièrement à vous remercier pour votre investissement et votre. Dévouement tout au long de votre mandat à porter haut notre relation bilatérale ».
C’est le chef d’état-major de l’armée de Terre française, le Général d’armée Pierre Schill qui s’exprime ainsi à travers une lettre adresser au Général Kandé. « Votre leadership et votre action continue ont été des atouts précieux pour renforcer une relation privilégiée et historique entre nos deux armées de Terre », poursuit l’officier général français. Pour lui, sous le commandement du Général Kandé, l’armée de Terre sénégalaise a atteint un degré d’exigence et de professionnalisme exceptionnel observé à chaque activité.
Résultat des courses, le Président de la République française l’a élevé au grade d’officier dans l’ordre national de la Légion d’honneur. Un acte qui, à en croire le Général Schill, est « un témoignage de reconnaissance de la République française qui salue ainsi, le rôle fondamental dans l’excellente coopération entre les deux armées de Terre, illustrant la confiance et les liens forts qui unissent les deux pays » que sont le Sénégal et la France.
COVID-19, DR ABDOULAYE BOUSSO ALERTE SUR LA STIGMATISATION DES PÈLERINS
Il a fait un post pour demander aux autorités « d’éviter de créer une crise qui n’existe pas ! ». « Attention à la stigmatisation des pèlerins ! Une situation de crise sanitaire a-t-elle été décrétée en Arabie Saoudite ? », s’est-il interrogé.
Les services du ministère de la santé, à travers un communiqué transmis, informent que plusieurs pèlerins revenus de la Mecque ont été testés positifs à la Covid-19. C’est sur ces entrefaites que le Dr Abdoulaye Bousso a fait un post pour demander aux autorités « d’éviter de créer une crise qui n’existe pas ! ». « Attention à la stigmatisation des pèlerins ! Une situation de crise sanitaire a-t-elle été décrétée en Arabie Saoudite ? », s’est-il interrogé.
Avant de poursuivre : « Chaque année, après le Hajj, des centaines de personnes rentrent de la Mecque avec des syndromes respiratoires. Aussi des centaines de personnes y meurent chaque année. Ce sera encore le cas pour les prochaines années. C’est courant dans ce genre de rassemblement ou des millions de personnes vivent dans la promiscuité, couplé aux importantes variations thermiques (chaleur et climatisation) ».
Et de conclure : « le coronavirus circule toujours au Sénégal et dans le monde. C’est bien le dépistage et l’identification du pathogène, mais il faudra aussi beaucoup insister sur la sensibilisation des pèlerins et de leur famille : repos, réhydration, alimentation et suivi médical au besoin ».
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CRIMINALISATION DE L'HOMOSEXUALITÉ, LA PROPOSITION DE LOI SUR LA TABLE DE L'ASSEMBLÉE
Le député cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké qui a déposé cette proposition veut que les dispositions de l'alinéa 3 de l'article 319 de la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal soient modifiées.
iGFM - (Dakar) Le député cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké a déposé, ce lundi, une proposition de loi dont l’objet est de criminaliser l’homosexualité au Sénégal.
Le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly veut que les dispositions de l'alinéa 3 de l'article 319 de la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal soient modifiées. Ce, pour que désormais, soit puni d'une peine de 10 à 15 ans d'emprisonnement ferme et d'une amende de 1.000.000F Cfa à 5.000.000F Cfa, sans possibilité d'accorder des circonstances atténuantes, quiconque aura été reconnu coupable d'actes contre-nature. C’est ce qu’il a inscrit dans sa proposition de loi déposée ce lundi à l’Assemblée nationale.
Le député veut donc, que le lesbianisme, l’homosexualité, la bisexualité, la transsexualité, la zoophilie, la nécrophilie et autres pratiques assimilées, soient toutes considérées comme actes contre nature. Et donc, toute commission de ces infractions, doit être punie de la même peine, indique-t-il. Quant à l'apologie desdites infractions, elle propose qu’elle soit punie d'une peine de 3 à 5 ans d'emprisonnement ferme et d'une amende de 500.000F Cfa à 5.000.000 F Cfa.