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6 mars 2025
A2F DE LOUGA BAT LE JAARAF ET SE QUALIFIE POUR LA FINALE DE LA COUPE DU SÉNÉGAL
Cette victoire est historique pour A2F, pensionnaire de la division régionale, qui atteint ainsi la finale de la Coupe du Sénégal pour la première fois.
Louga, 12 juin (APS) – L’Académie les férus du foot (A2F) s’est qualifiée, mercredi, pour la finale de la Coupe du Sénégal en battant le Jaraaf de Dakar aux tirs au but (5-3) au stade Alboury Ndiaye de Louga.
A la fin du temps réglementaire, les deux équipes étaient à égalité, 0-0.
Cette victoire est historique pour A2F, pensionnaire de la division régionale, qui atteint ainsi la finale de la Coupe du Sénégal pour la première fois.
Le match s’est disputé sous une ambiance électrique grâce à la forte présence des supporters lougatois.
Lors de la séance de tirs au but, le gardien de l’équipe locale, Madiaye Mbengue, s’est illustré en arrêtant le quatrième tir de l’ASC Jaraaf. Son coéquipier, Papa Ndiaye, a marqué le but victorieux, scellant ainsi le sort du match.
Le stade Alboury Ndiaye était plein à craquer, témoignant de l’engouement des supporters de Louga pour cet événement sportif.
Les deux équipes ont livré un duel acharné, mais c’est finalement A2F qui a décroché son ticket pour la finale après un match nul vierge (0-0) et une séance de tirs au but palpitante.
LE VICE-PRÉSIDENT DE LA FSA PLAIDE POUR LA RELANCE DES ACTIVITÉS DE L’UASSU
Ces activités sportives scolaires et universitaires sont un moyen, selon lui, de corriger la tare de la politique sportive sénégalaise qui ne favorise que l’élite au détriment de la détection précoce et de la formation de base des futurs champions.
Dakar, 12 juin, (APS) – Le vice-président de la Fédération sénégalaise d’athlétisme (FSA), El Hadj Bara Thiam, plaide pour la relance des activités de l’Union des associations sportives scolaires et universitaires (UASSU), afin de favoriser l’éclosion de futurs champions.
‘’Je milite pour le retour des compétitions dans le genre de celles qu’organisait l’UASSU (Union des associations sportives scolaires et universitaires), qui favorise le sport à l’école, qui est un cadre naturel à son développement’’, a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.
Ces activités sportives scolaires et universitaires sont un moyen, selon lui, de corriger la tare de la politique sportive sénégalaise qui ne favorise que l’élite au détriment de la détection précoce, de l’encadrement et de la formation de base des futurs champions.
‘’La politique sportive du Sénégal, qui date des années 1960, ne favorise que l’élite au détriment de la formation de base, en tout cas, dans le domaine de l’athlétisme’’, a déploré le vice-président de la FSA.
Selon lui, cette politique sportive ‘’pose problème’’, et ne pas favorise pas l’éclosion de talents
Face à cette situation, ce fonctionnaire des Douanes sénégalaises et ancien président de la Ligue d’athlétisme de Dakar suggère, entre autres, la ‘’détection’’ de talents sur tout le territoire national.
‘’Une bonne politique sportive devrait reposer sur la détection de jeunes, avec un maillage national du territoire, la formation, l’encadrement ainsi que l’organisation ou la participation à des stages nationaux et internationaux’’, préconise le vice-président de la FSA.
Par Idrissa Doucouré
LA REVOLUTION INFRASTRUCTURELLE QUI VA TOUT CHANGER
Historiquement, le Sénégal a souvent investi dans des infrastructures de prestige, souvent déconnectées des besoins économiques réels.
Les autorités de la troisième alternance du Sénégal, ont affirmé d’ores et déjà, à travers le PROJET, leur volonté de prendre le taureau par les cornes en lançant une série de réformes infrastructurelles ambitieuses, destinées à transformer de manière encore plus significative le paysage économique du pays. Ces initiatives qui visent à mettre un terme à une économie extravertie, sont ainsi prises avec comme entre autres leviers, l'accroissement des performances dans tous les domaines dont principalement la croissance du niveau de prospérité et le repositionnement du Sénégal comme acteur clé en Afrique de l'Ouest. Ce faisant, l'on enregistrera un tournant décisif dans la stratégie de développement du pays.
En effet, cette démarche audacieuse, vise à répondre aux défis économiques actuels tout en préparant un avenir prospère.
Historiquement, le Sénégal a souvent investi dans des infrastructures de prestige, souvent déconnectées des besoins économiques réels. Par exemple, le Monument de la Renaissance Africaine ou le TER, bien qu'impressionnant sur le plan symbolique, n'a pas eu l'impact économique escompté. Il est essentiel d’apprendre de ces erreurs et mettre désormais l'accent sur l'importance de lier chaque investissement à des objectifs économiques clairs et mesurables. Cette approche pragmatique vise à garantir que chaque projet infrastructurel contribue directement à la croissance économique et à l'amélioration de la qualité de vie des citoyens.
La nouvelle vision infrastructurelle préconisée devrait se concentrer sur l'amélioration des réseaux de transport, des réseaux énergétiques et de l'infrastructure numérique. Ces améliorations doivent être conçues de façon concertée entre les différents départements ministériels en charge de ces secteurs, pour faciliter le transit des biens et services, réduire les inefficacités opérationnelles et fournir une connectivité sûre, durable et rapide pour tous les citoyens. En investissant dans ces secteurs clés, le Sénégal serait en droit d’espérer créer ainsi un environnement propice à la croissance économique et à l'innovation, tout en répondant aux besoins actuels et futurs de sa population.
Ainsi des réformes stratégiques et des investissements ciblés en place, pour faire du Sénégal un hub incontournable dans la région voire de l’Afrique. Cette nouvelle vision infrastructurelle doit reposer sur une priorisation rigoureuse des types d'infrastructures en fonction de leurs relations fondamentales avec les objectifs économiques. En adoptant une approche méthodique et bien planifiée, les autorités pourront aisément maximiser l'impact de chaque projet sur la croissance économique et le bien-être des citoyens.
Les infrastructures de transport ferroviaire et routier devront être au cœur de cette vision. La réhabilitation et l'extension du réseau ferroviaire, notamment le projet de réouverture de la ligne Dakar-Bamako, Tambacounda-Kédougou, Tambacounda-Ziguinchor, Louga – Matam via Linguère, vont faciliter l’exploitation des ressources minières, le transport de marchandises et de passagers. Ces projets sont essentiels pour améliorer la connectivité régionale et réduire les coûts de transport, tout en offrant des solutions de mobilité durable. Parallèlement, la construction de nouvelles autoroutes Dakar-Tivaouane-Saint Louis, Mbour Fatick-Kaolack et les routes du développement, devront également être prioritaires. Ces projets vont permettre l’amélioration de l'accessibilité et la réduction des temps de trajet, ce qui est crucial pour le développement économique et l'intégration régionale.
Les infrastructures portuaires et aéroportuaires vont jouer également un rôle clé dans cette nouvelle vision. L'extension et la modernisation du Port Autonome de Dakar devrait faire de notre capitale un hub logistique régional. Ces améliorations permettront d'augmenter la capacité de traitement des marchandises et de réduire les délais de transit, ce qui est essentiel pour le commerce international et la compétitivité du Sénégal. De plus, l'amélioration des infrastructures aéroportuaires, notamment à l'aéroport international Blaise Diagne et l’effectivité des aéroports régionaux, pour attirer davantage de compagnies aériennes et à augmenter le flux de passagers et de fret. Ces améliorations sont cruciales pour renforcer la position du Sénégal en tant que destination touristique et centre d'affaires, tout en facilitant les échanges internationaux.
Les infrastructures énergétiques et numériques devront aussi être au centre de cette stratégie, qui se doit d’être globale et intégrée. Le développement de centrales électriques, notamment solaires et éoliennes, serait essentiel pour garantir une fourniture énergétique stable et durable pour Tous, partout et tous usagers productifs. Ces projets pourraient contribuer à réduire la dépendance aux énergies fossiles et à promouvoir les énergies renouvelables, tout en répondant aux besoins croissants en énergie du pays. Aussi faire du Sénégal un Pôle énergétique de la sous région à l’instar des accords en cours avec le Mali, la Mauritanie, la République de Guinée et la Gambie, et devraient en sus, générer des revenus monétaires significatifs.
En parallèle, l'expansion de la fibre optique et l'amélioration de la connectivité internet devront être des priorités. Ces initiatives seront les bases pour créer une infrastructure numérique robuste qui soutiendra l'innovation et le développement économique, tout en offrant des services de qualité aux citoyens et aux entreprises.
Ces nouvelles infrastructures vont certainement renforcer la coopération régionale, en lien avec les ambitions du Sénégal à jouer un rôle clé dans l'intégration économique de la CEDEAO. Ces initiatives vont créer un environnement propice à la coopération économique et à la croissance régionale, tout en renforçant les liens entre les pays de la région.
La Corée du Sud est un exemple inspirant en matière de politique infrastructurelle. En quelques décennies, ce pays est passé d'une économie en développement à une puissance économique mondiale. Leur démarche a été méthodique et visionnaire : investissements massifs dans les infrastructures numériques, ferroviaires et portuaires, soutien à l'innovation technologique, et partenariats public-privé efficaces. Cette stratégie a permis de catalyser la prospérité économique et de repositionner la Corée du Sud comme un acteur géostratégique majeur. Son succès repose sur une planification intersectorielle rigoureuse, une exécution précise et une adaptation constante aux évolutions mondiales.
Les réformes infrastructurelles consignées dans le PROJET, sous la direction des nouvelles autorités, sont porteuses d'un avenir prometteur. En tirant les leçons des erreurs passées et en adoptant une approche stratégique et intégrée, le Sénégal se positionne pour devenir un leader économique en Afrique de l'Ouest. Les projections économiques sont optimistes, avec une croissance attendue de 6% du PIB d'ici 2025, et une amélioration significative de la qualité de vie des citoyens. Cette croissance devrait être soutenue par des investissements continus dans les infrastructures et par des politiques économiques favorables à l'innovation et à l'entrepreneuriat.
En somme, la nouvelle politique d'infrastructures du Sénégal serait un modèle de vision, de pragmatisme et de coopération régionale, ouvrant la voie à une prospérité durable et partagée. Cette vision ambitieuse, soutenue par des réformes structurelles et des investissements stratégiques, promet de créer un avenir meilleur pour tous les sénégalais.
L'ENFER DES SÉNÉGALAIS DANS LE DÉSERT NIGÉRIEN
À Assamaka, la détresse de milliers de Sénégalais expulsés d'Algérie est insoutenable. Jetés dans ce no man's land brûlant après un périple éprouvant, ils sont livrés aux pires exactions. À Dakar, les autorités de l'État restent de marbre
(SenePlus) - Au poste-frontière nigérien d'Assamaka, à seulement 15 km de l'Algérie mais à 4 000 km de Dakar, des milliers de migrants sénégalais expulsés par les forces algériennes survivent dans des conditions inhumaines. Jetés dans le désert sans eau ni nourriture, certains portent les stigmates de violences subies selon leurs témoignages recueillis par Le Monde.
"Je voyais les gens tomber et mourir sous mes yeux, et j'étais impuissant", confie Mouhamadoul Makhtar Thiam, étudiant de 24 ans. Expulsé le 29 mars, il fait partie d'un groupe d'environ 150 Sénégalais bloqués à Assamaka après avoir parcouru 15 km sous un soleil brûlant. "On est coincés dans le désert, certains sont blessés, il y a urgence", alerte un compatriote.
Mohamed Diallo montre dans une vidéo les brûlures qui constellent ses bras et son torse, conséquences d'un "lynchage" selon M. Thiam. "Il est souffrant, on doit l'évacuer au plus vite", s'énerve ce dernier.
Pourtant, malgré l'émoi suscité par ces images insoutenables diffusées dans les médias sénégalais, le président Bassirou Diomaye Faye, son Premier ministre Ousmane Sonko et le secrétaire d'État chargé de la diaspora n'ont pas réagi publiquement. "On n'est pas dans l'émotionnel", commente une source gouvernementale.
"Il faut mettre en place une agence autonome pour avoir un réel accompagnement pour toutes ces personnes en détresse", plaide Boubacar Sèye, président de l'ONG Horizons sans frontières, dénonçant l'inaction des autorités.
Selon Le Monde, cette indifférence tranche avec la réactivité dont a fait preuve l'ex-président Macky Sall pour rapatrier rapidement des dizaines de Sénégalaisблоqués au Cap-Vert ou en Tunisie en 2023. Les autorités semblent aujourd'hui craindre de remuer l'opinion, choquée par les drames répétés de l'immigration clandestine vers les Canaries espagnoles qui ont vu débarquer un record de 32 000 migrants sénégalais cette année selon Madrid.
Pendant ce temps, le calvaire se poursuit à Assamaka où, d'après Médecins Sans Frontières, plus de 22 250 migrants subsahariens ont déjà été abandonnés par l'Algérie qui aurait également expulsé entre 7 000 et 9 000 autres personnes depuis janvier vers le Niger voisin, provoquant des tensions diplomatiques.
"Où est la rupture? Où est le changement promis?", s'insurge M. Thiam, qui accuse l'ancien régime de Macky Sall d'être à l'origine de son exode parsemé de 7 emprisonnements en Algérie. Alors que la Tabaski approche, lui et 140 autres jeunes de moins de 35 ans ont choisi le "rapatriement volontaire" par l'OIM, seule issue après des semaines d'enfer à ciel ouvert.
LE PARTI AWALÉ OBTIENT ENFIN SON RÉCÉPISSÉ OFFICIEL APRÈS DEUX ANS D'ATTENTE
« C'est beaucoup d'efforts récompensés. Nous remercions les nouvelles autorités pour leur diligence et leur ouverture démocratique ».
(SenePlus) - C'est un sentiment de soulagement et de satisfaction qui anime Dr Abdourahmane Diouf et les membres du Parti Awalé. Après plus de deux ans d'attente, leur formation politique a enfin obtenu son récépissé officiel.
L'annonce a été faite par le leader du parti lui-même sur sa page Facebook. "Chers Compatriotes, après plus de deux ans d'attente, le Parti Awalé vient de recevoir son Récépissé. C'est beaucoup d'efforts récompensés. Nous remercions les nouvelles autorités pour leur diligence et leur ouverture démocratique", a-t-il posté.
Si Dr Abdourahmane Diouf ne le dit pas explicitement, il est clair que l'obtention de ce récépissé intervient après un refus de l'ancien régime. Membre de la coalition Diomaye Président, Dr Diouf et son parti ont dû patienter de longs mois avant de voir leur dossier aboutir.
Ce récépissé constitue une étape importante pour le Parti Awalé, qui pourra désormais participer pleinement à la vie politique sénégalaise. Dr Diouf et ses camarades n'ont pas manqué d'exprimer leur gratitude aux nouvelles autorités pour leur "diligence" et leur "ouverture démocratique".
Avec l'obtention de son récépissé, le Parti Awalé s'apprête à entrer dans une nouvelle ère. La formation politique devrait désormais intensifier ses activités et se préparer aux prochaines échéances électorales.
Dr Abdourahmane Diouf, figure montante de la nouvelle génération de leaders politiques sénégalais, est un fervent défenseur de la démocratie et de la bonne gouvernance. Il aspire à porter les valeurs du Parti Awalé et à contribuer à l'édification d'un Sénégal plus juste et plus prospère.
L’ÉTAT VA AMÉLIORER L’ACCÈS AUX DONNÉES FONCIÈRES, SELON LE DG DE L’ANSD
Les États doivent donner cette assurance, d’autant plus que la gestion des terres est ‘’de plus en plus mise à l’épreuve, avec l’augmentation de la population mondiale’’, a souligné Abdou Diouf.
Le directeur général de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), Abdou Diouf, a assuré les usagers de l’amélioration de l’accès aux données et informations foncières, mercredi, à Dakar.
Les États doivent donner cette assurance, d’autant plus que la gestion des terres est ‘’de plus en plus mise à l’épreuve, avec l’augmentation de la population mondiale’’, a-t-il souligné lors d’un atelier de formation sur les données foncières au Sénégal.
Selon Abdou Diouf, le Sénégal a entrepris un programme dédié à la collecte et à l’utilisation des données foncières, avec le soutien de plusieurs institutions internationales, dont ONU/Habitat et la GIZ, l’agence gouvernementale allemande de coopération internationale.
Le but de l’atelier de l’ANSD est d’aider les bénéficiaires à mieux comprendre et interpréter les données relatives à la terre, a-t-il dit.
Ils vont, selon le directeur général de l’ANSD, plancher sur les aspects juridiques et la dimension genre de la politique foncière de l’État, ainsi que la collecte et l’analyse des données.
‘’L’objectif général de l’atelier est d’améliorer les conditions de vie des populations, des investisseurs privés nationaux et étrangers’’, d’aider aussi les pouvoirs publics et leurs partenaires à créer des emplois, ‘’pour les jeunes et les femmes surtout’’, a expliqué Florian Lang, un agent de la GIZ.
Cette agence allemande participe à l’organisation de l’atelier.
LES PRIX DES TRANSPORTS EXPLOSENT À L'APPROCHE DE LA TABASKI, LES AUTORITÉS INTERPELLÉES
Ils demandent au ministre des infrastructures, des transports terrestres et aériens de prendre des mesures pour réguler les prix des transports et protéger les consommateurs.
(Seneplus)- Alors que la Tabaski approche à grands pas, les Ziguinchorois et Koldois qui vivent à Dakar font face à une flambée des prix des transports. Le billet qui se payait habituellement 8 000 francs CFA pour les minibus et entre 9 500 et 10 000 francs CFA pour les véhicules de sept places oscille désormais entre 15 000 et 30 000 francs CFA pour rallier la capitale du sud.
Ces Sénégalais demandent au ministre des infrastructures, des transports terrestres et aériens de prendre des mesures nécessaires pour réguler les prix des transports et protéger les consommateurs.
Ils rappellent que la Tabaski est une fête importante pour les musulmans et que cette hausse des prix rend difficile le voyage pour beaucoup de familles.
En attendant une solution durable, les Ziguinchorois et Koldois exhortent les transporteurs à faire preuve de solidarité et à respecter les prix habituels.
DES EMPLOYÉS DE L’UDE RÉCLAMENT 4 MOIS DE SALAIRES À DIOP SY
Organisés en collectif, ils interpellent le maire de Tivaouane et propriétaire de la boîte Diop Sy afin de rentrer dans leurs fonds en cette période de préparatifs pour la Tabaski.
Les agents de nettoiement de la société Urbaine d’Entreprise (UDE) de Thiès sont dans tous leurs états. Constitués en majorité de chauffeurs et de mécaniciens, ils indiquent courir derrière 4 mois de salaire.
Organisés en collectif, ils interpellent le maire de Tivaouane et propriétaire de la boîte Diop Sy afin de rentrer dans leurs fonds en cette période de préparatifs pour la Tabaski.
«Les agents vivent dans des conditions misérables dans cette entreprise avec des salaires en retard », souligne leur porte-parole.
«Dans cette entreprise, il n’y a ni assurance ni augmentation de salaire. Les salaires varient entre 100.000 F CFA et 125.000 F CFA. C’est vraiment désolant. Nous interpellons les autorités qui ont promis la rupture. Notre directeur n’est pas prêt pour nous payer. Nous demandons au maire de Tivaouane responsable de cette entreprise de soulager les pères de famille. Nous sommes dans l’inquiétude totale », lance-t-il.
MANDAT D’ARRÊT CONTRE GABRIELLE KANE
«A tous l’information sur le mandat d’arrêt me concernant et qui circule est vrai», a confirmé Gabrielle Kane sur toutes ses pages sur les réseaux sociaux.
La féministe et présidente de l’Association d’appui et de protection des femmes victimes de violation de leurs droits (Aprofev) fait face à un mandat d’arrêt. La jeune femme, connue pour son militantisme, est visée par plusieurs plaintes.
«A tous l’information sur le mandat d’arrêt me concernant et qui circule est vrai», a confirmé Gabrielle Kane sur toutes ses pages sur les réseaux sociaux. Très virulente dans ses propos, la dame avertit «épargnez moi donc les fausses émotions de rapaces svp». La jeune dame se dit prête à affronter la prison. Car dit-elle : «J’irai donc avec une immense fierté pour ce que j’ai fait. Je ne regrette rien et milles fois je recommencerai».
Gabrielle Kane n’a pas manqué de s’en prendre aux journalistes « pour les pseudo journalistes d’investigation qui pensaient au buzz du siècle, circulez il n’y a rien à voir», a-t-elle craché. Et pour finir, la féministe argue qu’elle ne cédera pas, ne se soumettra pas et n’abdiquera pas. Elle n’a, cependant, pas dévoilé les affaires qui lui ont valu ce mandat d’arrêt.
RENÉGOCIATION DE CONTRATS, WOODSIDE RÉVÈLE SES PREMIERS CONTACTS AVEC LES AUTORITÉS
La responsable des opérations internationales de de Woodside a dit ce qu'attend sa compagnie des nouveaux gouvernants du Sénégal. Et c’est essentiellement le respect des droits de l’investisseur.
Le Sénégal est devenu pays producteur de pétrole. Woodside, qui détient 82% de participations sur Sangomar, a annoncé avoir produit le premier baril. Les responsables de la compagnie pétrolière ont donné une téléconférence dans laquelle la question de la renégociation des contrats a été bien évoquée.
Avant même leur arrivée au pouvoir, les nouvelles autorités du Sénégal ont annoncé leur volonté de renégocier les contrats pétroliers et gaziers. Question sur laquelle les compagnies pétrolières travaillant au Sénégal, n’avaient pas réagi jusqu’ici. Mais, après avoir annoncé la production du premier baril de pétrole hier mardi, Woodside, qui détient 82% de participations sur Sangomar, s'est exprimé sur la question.
«J'ai eu l'occasion de rencontrer le ministre du Pétrole Birame Souleye Diop et c'était essentiellement pour faire le point sur les progrès réalisés sur Sangomar, mais aussi pour réitérer notre engagement. Et Woodside cherche vraiment à travailler avec le gouvernement du Sénégal pour aller de l’avant. Ce fut une très bonne rencontre, une rencontre très positive», a indiqué Shiva MacMahom, la responsable des opérations internationales de Woodside, lors d'une téléconférence.
"Ce que le ministre du Pétrole, Birame Souleye Diop, m'a dit..."
Elle a aussi révélé le discours que lui a tenu le successeur d'Antoine Diome au ministère du Pétrole : «Le Ministre Diop a réitéré et renforcé l'importance du respect des obligations contractuelles par toutes les parties. Je sais qu'il y a eu différentes rumeurs sur le marché, mais la réalité est que, et notre expérience a montré que, les pays qui réussissent le mieux sont ceux qui ont collaboré avec l'industrie, dans le respect le caractère sacré du contrat et ceux qui créent un environnement d’investissement stable.»
La responsable des opérations internationales de de Woodside a dit ce qu'attend sa compagnie des nouveaux gouvernants du Sénégal. Et c’est essentiellement le respect des droits de l’investisseur.
«Nous menons également nos activités avec intégrité, travaillons bien et soutenons les gouvernements qui défendent les mêmes valeurs. Nous savons que le gouvernement sénégalais est également attaché à ces principes. Nous avons apprécié les récents commentaires du Président saluant les partenariats privés et renforçant l'engagement de l'État à faire respecter l'État de droit et à protéger les droits des investisseurs. Ce fut une visite très positive et un début très positif pour notre relation avec le nouveau gouvernement», dit-elle.
Comment la production sera partagée
Pour ce qui est des contrats liant Woodside à l’Etat du Sénégal, elle explique qu’il s’agit d’un contrat de partage de production. Et au pic de la production, 75 % des recettes pourront être consacrés au recouvrement des coûts, y compris les dépenses de fonctionnement, les dépenses en capital de la phase d'exécution, les dépenses en capital antérieures à la décision de la Décision finale d'investissement (Fid) et les redevances payées au gouvernement.
Puis, les revenus restants sont partagés: la part du gouvernement étant de 15 à 20 % selon nos taux de production attendus. L'impôt sur le revenu qui sera appliquée à la Compagne est de 33 %, en plus d'un impôt sur le revenu de succursale de 10 %. De plus, interviendront des prélèvements et des paiements mineurs, dévoile le responsable de la compagnie.