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6 mars 2025
par Serigne Saliou Fall
LES BIENFAITS DE LA MICROFINANCE ISLAMIQUE
La microfinance islamique s’inspire de la même source que la finance islamique. Bien que n’ayant pas la même cible, les deux concepts se complètent et convergent en matière de fondements et de principes basés sur les préceptes du Coran et de la Charia.
Bés Bi le Jour |
Serigne Saliou Fall |
Publication 13/06/2024
Le Ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Dr Alioune Dione «la pérennisation de cet outil de financement. Le Ministre a invité tous les participants à travailler dans le sens de la nouvelle orientation de l'État, qui vise à mettre en place une politique de développement à la base et à faire de la micro finance islamique une micro finance réelle. Il a également rassuré le PROMISE sur l'avenir du programme et a invité la BID et les parties prenantes à faire le point sur la situation actuelle du programme». Source : Mission de supervision du Programme PROMISE | Ministère de la Microfinance et de l'Economie sociale et solidaire (microfinanceess.gouv.sn) Référence : https://promise.sec.gouv.s n/).
Note introductive
L’auteur de ce texte a eu à travers des articles précédents et très bien fournis abordé le sujet de la finance islamique. Lesquelles informations ont été à l’époque reproduites et portées par une catégorie de presse de renom, fort avisée du débat de l’heure. A savoir les questions et réponses auxquelles s’adresse l’opportunité de la finance islamique dans la recherche de financement innovant. Cette forme est non génératrice d’endettement mais porteuse de développement durable.
Mise à niveau
L’auteur des lignes qui suivent, dans un passé récent a abordé le sujet combien capital et fécond de la finance islamique. La micro finance islamique est un nouveau domaine au sein de la finance islamique dans tous ses aspects et contours. Statisques de source fiable pour attirer nos autorités sur l’étendue et l’ampleur du défi de capter de cette manne financière islamique via une intermédiation financière spécifique. Tout un changement de paradigme. L’invite à nos dirigeants de premier rang, est de promouvoir l’ingénierie financière islamique à travers des structures appropriées dans le cas du Programme de Développement de la Micro finance Islamique au Sénégal «Promise». Dans cette structure aux retombées bénéfiques, il est urgent d’y associer le management de style nouveau qui sied. Cette rupture est aux antipodes des choix de Managers d’antan, qui malgré leur volonté et effort, n’ont pu optimiser cet appareil de la finance islamique à des fins de développement sociopolitique. Ils n’étaient pas attendus aux résultats tangibles sur les terrains de développement communautaires sociaux. Mais poussées à la conquête de clans politiques. C’était au détriment des véritables acteurs et bénéficiaires du Promise.
Les éléments d’appréciation du texte
La mission d’actualité du Programme de Développement de la Microfinance Islamique au Sénégal est de devenir une organisation leader des SFD dans leurs activités de Microfinance Islamique. Ce faisant confectionner, élaborer une feuille de route déclinant les voies à suivre. Le PROMISE agirait en professionnel pour l’amélioration de l’industrie des services financiers islamiques au Sénégal, dans différents domaines rentablement. En ligne droite: l’ajustement structurel à visage humain dans les axes du projet Diomaye Sonko. Dans un futur rapproché que se matérialise l’attente de ces effets escomptés du Promise au profit du Sénégal. Le succès dépend et s’articule dans le management rénové du PROMISE. La stratégie est de revaloriser des profils, aptes et disposés à s’évertuer dans le terrain professionnel et éthique de la microfinance islamique. Partant repositionner cette provenue ou dérivée de la finance islamique qu’est la microfinance islamique. Elle est domiciliée au sein du PROMISE. La mission de qualité englobant le savoir, le savoir-faire, le savoir être, est à assigner à ce parterre financier islamique ; attendu dans le terrain éthique du PROMISE. Il est justement question d’identifier, de mobiliser, de canaliser, de drainer, d’affecter des ressources financières islamiques au profit du Projet Diomaye-Sonko via le PROMISE. Le peuple est pressé de s’insérer dans ce circuit financier islamique qui répond à leurs aspirations. Une forme d’intermédiation financière de haute valeur ajoutée à déployer au profit du Promise.
La Microfinance islamique est un terreau d’application fertile dans cette vision éclairée. C’est surtout une forme de lutte contre l’exclusion financière. La microfinance islamique appuie les personnes exclues du système bancaire classique. Le partenariat financier à visage islamique est un renfort sans commune mesure éthique et efficiente. C’est dans des terrains d’investissement communautaires au sein desquels doit s’évertuer Programme de Développement de la Microfinance Islamique au Sénégal «Promise». Ledit Programme est une structure innovante née de la volonté de l’Etat du Sénégal avec l’appui de la Banque Islamique de Développement (BID). Il traduit la volonté des plus hautes autorités de proposer aux populations des mécanismes innovants de financement des jeunes, des femmes et des PME.
Telle option dans une approche rénovée doit se refléter dans le PROJET Diomaye Sonko, pour un Sénégal souverain, juste, prospère. La fourniture d’un ensemble de produits financiers à tous ceux qui sont exclus du système financier classique ou formel doit se refléter dans un management rénové au sein du Promise. Tout comme la microfinance conventionnelle, la microfinance islamique a pour vocation essentielle de combler le vide laissé par les institutions bancaires en matière de financement des populations exclues et des très petites entreprises. La microfinance islamique dans sa conception et attente est une politique financière d’ajustement structurelle à visage humain.
Les fondamentaux
La microfinance islamique s’inspire de la même source que la finance islamique. Bien que n’ayant pas la même cible, les deux concepts se complètent et convergent en matière de fondements et de principes basés sur les préceptes du Coran et de la Charia. Le Coran encourage aussi à l’investissement à travers des petits financements et incite à les formaliser quelle que soit leur importance». Sourate Al bakarah Verset 282.
Ainsi, les principes de la microfinance islamique sont les mêmes que ceux que nous retrouvons dans la finance islamique à savoir :
L’interdiction du prêt à intérêt (Ribat). L’interdiction des actifs et activités illicites. L’existence d’un actif sousjacent. L’interdiction de l’incertitude et la spéculation. Le partage des pertes et des profits (3P).
Ces principes sont derrière les efforts d’ingénierie financière que la micro finance islamique (MFI) à travers le PROMISE est appelé à se positionner et effectuer en permanence ses missions dans la rectitude et droiture. Un champ entier à débourser est l’invite de l’expertise, conjuguant la compétence, l’expérience, la dextérité managériale pour ce qui conduire le PROMISE à des fins d’investissement humain rentable. Les résultats escomptés du Promise seront attendus et recueillis au bénéfice du PROJET DIOMAYE-SONKO. L’utilisation efficiente et efficace des attentes explique le pourquoi de la nécessité absolue du réaménagement du staff managérial du PROMISE. Le management gabégique de Promise est décrié et énoncé par des voix autorisées.
Source : promise, près de 600 millions dépenses sans pièces justificatives | Sen plus
LA DATE DU TIRAGE AU SORT DES ÉLIMINATOIRES DE LA CAN 2025 CONNUE
La Confédération africaine de football (CAF) a officiellement annoncé la date et le lieu du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations
La Confédération africaine de football (CAF) a officiellement annoncé la date et le lieu du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2025).
Le tirage au sort réunira les 48 équipes nationales africaines engagées dans la compétition. Ces dernières seront réparties en 12 groupes de quatre équipes chacun, assurant une distribution équitable et un défi sportif pour toutes les nations participantes. La cérémonie aura lieu le 4 juillet à Johannesburg, en Afrique du Sud, marquant ainsi le début du processus de qualification pour l’événement qui se déroulera au Maroc.
La CAF a pris soin de choisir Johannesburg comme lieu de la cérémonie, non seulement pour sa symbolique en tant que ville phare du football africain mais aussi pour son infrastructure capable d’accueillir un événement de cette envergure. Les studios de SuperSport, connus pour leur couverture médiatique complète du football, seront le cadre choisi pour diffuser la cérémonie en direct.
Cette décision est saluée par les fans et les experts du football africain, qui anticipent avec impatience l’annonce des groupes et les confrontations qui s’ensuivront.
La CAF a également annoncé que les horaires de diffusion ont été soigneusement ajustés pour maximiser l’audience. La cérémonie sera diffusée à 14h30 heure locale, permettant ainsi aux fans de suivre l’événement dans leur temps libre sans perturber leurs activités quotidiennes.
EXPLOITATION DU PÉTROLE ET DU GAZ, LES AUTORITÉS INVITÉES À LA TRANSPARENCE
L’ONG Publiez ce que vous payez (PCQVP) a invité mercredi les autorités à la transparence dans la perspective de l’exploitation du pétrole et du Gaz.
L’ONG Publiez ce que vous payez (PCQVP) a invité mercredi les autorités à la transparence dans la perspective de l’exploitation du pétrole et du Gaz.
« En termes de transparence, il est important que le Sénégal s’assure effectivement que la production déclarée correspond à la production réelle. Et c’est à ce niveau-là que beaucoup de pays pèchent, surtout à avoir le contrôle. Parce que le modèle de contrat de passage de production est basé sur la quantité de produits par jour qui sera déterminant dans le partage des revenus », a déclaré Demba SEYDI, par ailleurs coordinateur régional senior
Respecter les normes environnementales
Il a souligné la nécessité fondamentale de contrôler les prix au niveau du marché mondial.
« Cela aussi est déterminant, car les revenus et la fiscalité sont calculés sur la base du prix du marché mondial », a-t-il indiqué.
Le coordonnateur régional « Publiez ce que vous payez » invite les autorités à respecter les normes environnementales.
« Naturellement, l’exploitation du pétrole engendre des impacts considérables sur l’environnement. Je crois que l’État du Sénégal doit prêter une attention particulière aussi sur cette question-là », souligne Demba SEYDI.
ALLAFRICA GLOBAL MEDIA, LAUREAT DU PRIX MEDIA FINANCIER
Première plateforme panafricaine d’informations, le Groupe AllAfrica Global Média a été désigné lauréat du Prix Média Financier de l’année. C’était à l’occasion de la 5ème édition des Brvm Awards 2024 qui s’est tenue les 6 et 7 juin derniers à Abidjan.
Première plateforme panafricaine d’informations, le Groupe AllAfrica Global Média a été désigné lauréat du Prix Média Financier de l’année. C’était à l’occasion de la 5ème édition des Brvm Awards 2024 qui s’est tenue les 6 et 7 juin derniers à Abidjan.
Site d’informations avec une portée panafricaine, AllAfrica est le lauréat du prix Média Financier de l’année, indique un communiqué. Il a été désigné lors de la 5e édition des Brvm Awards 2024, qui a eu lieu les 6 et 7 juin derniers en Côte d’Ivoire. Une cérémonie qui était placée sous le thème «La technologie au cœur des marchés de capitaux : quels enjeux pour l’actionnariat populaire ?» Ce rendez-vous annuel des acteurs du Marché financier régional de l’Uemoa, intervient, en effet, à une période marquée par l’innovation technologique et la digitalisation qui jouent un rôle primordial dans le secteur financier mondial.
Très touchée par cette marque de reconnaissance, la Directrice régionale francophone a exprimé sa «profonde gratitude» à la Brvm (Bourse régionale des valeurs mobilières). «Ce prix est le fruit d’un travail d’arrache-pied que toutes les équipes de AllAfrica de Cape Town à Dakar, sans oublier Abidjan, Abuja, Lagos, Libéria, Johannesburg, Nairobi, et Washington DC mènent au service du continent, en fournissant des informations précises et pertinentes», a dit Mme Mariama Ba. Elle a par ailleurs dédié ce prix à tous leurs lecteurs qui, chaque jour, cherchent à s’informer sur la plateforme. «Cette récompense renforce notre engagement à continuer de fournir des informations de qualité et à contribuer positivement à l’écosystème africain», a-t-elle ajouté.
De son côté, M. Reed Kramer, co-fondateur et Pdg AllAfrica, a loué le «professionnalisme» de son équipe dévouée avant de féliciter la Brvm, pour «l’attention portée à ce travail que nous menons pour promouvoir le développement économique du continent». A noter que le Groupe Allafrica Global Média est une plateforme d’informations générales qui utilise les technologies digitales pour mieux représenter le continent à travers le monde».
Par Mamadou NDAO
LE DÉDOUBLEMENT FONCTIONNEL DE SONKO
Sur le fond, curieusement tout le monde semble être d’accord sur les vérités qu’il a dites. Le oui mais, de leurs propos en attestent. Chacun à sa façon de voir midi à sa porte. La démocratie c’est aussi cela ; que chacun s’exprime en toute responsabilité
Certains de nos compatriotes situés à des segments et à des niveaux bien identifiés de la société ont exprimé un bruyant désaccord vis-à-vis des propos tenus par M. Ousmane Sonko, lors de sa rencontre avec les jeunes de son parti le 09 juin 2024. Je précise d’emblée que je ne suis ni de « Pastef », ni de la coalition « Diomaye Président », mais je garde mon indépendance d’analyse.
Il semble que l’amplitude donnée à certaines parties de son discours par les médias, heureusement pas tous, renseigne au moins sur plusieurs aspects.
D’abord, pour l’essentiel on s’est focalisé sur la forme. A ce titre, on a volontairement fait le pari de déconnecter les propos de leur contexte, ce qui me semble à tous points de vue assez suspect. C’est comme si on reproche à Ousmane Sonko, président du Parti Pastef, premier ministre de son état, installé à peine il y a deux mois, de réunir les jeunes de son parti et de les remobiliser autour du « Projet », mais surtout de leur tenir un discours qu’ils attendaient, sentant les manœuvres hostiles qui prenaient de l’ampleur. C’est de cela dont -il s’agit, et de rien d’autre à mon humble avis.
C’est vrai, le traumatisme est très profond après les péripéties de la fin du mandat de Macky Sall. Et la rupture et le changement ont ceci de particulier qu’ils inquiètent. C’est donc à Ousmane Sonko de rassurer d’abord sa jeunesse, qui a été à la pointe du combat, mais également tous ceux qui, moins jeunes, ont un soif de rupture par rapport au modèle Jacobin centralisateur et massivement écrasant, aujourd’hui dépassé, auquel s’arc boutent certains caciques.
Oui, on nous a bassiné avec aplomb une semaine avant, que le 1er ministre ne doit pas recevoir les ambassadeurs. Quelle incongruité ! Merci M. Abdou Aziz Tall d’avoir porté notre parole à nous tous qui pensions le contraire, et savions d’expertise que ce n’était qu’une escapade politicienne de non-initiés.
Il me semble que l’ancien système dont parle Sonko est beaucoup plus ancré qu’on ne pense et que le duo Bassirou Diomaye Faye- Sonko a du boulot. Le référentiel de tous ceux qui, de quelque bord ou ils se situent, se sont offusqués de la prise de parole de Ousmane Sonko, renvoie aux pratiques politico-administratives sous Senghor, Diouf, Wade, et à l’extrême sous Macky Sall. Ils oublient simplement de dire à qui s’adressait le président de Pastef. Non seulement, il s’adressait à ses jeunes dont l’écrasante majorité n’avaient connu, ni Senghor, ni Diouf, un peu moins Wade et qui étaient dans une opposition frontale avec Macky Sall, en payant un lourd tribut en morts en désolation dans leur famille.
A entendre Sonko parler, il est quasi évident qu’il avait senti le besoin de répondre aux questions, voire aux interpellations que bon nombre d’entre eux se posaient au nom desquelles, il y avait bien sur la reddition des comptes, le sort des morts et blessés de cet épisode douloureux et de la loi d’amnistie entre autres, sans oublier le coût de la vie.
L’exercice était clair, il fallait leur donner des réponses à leurs questions existentielles. Sonko a choisi le langage que ces jeunes comprennent, et les mots justes dans un timing qui lui a permis de capter totalement toute l’attention des militants. Pour le reste, les experts en tous genre et en tout, ainsi que les tenants de « l’establishment » et autres moralisateurs, n’ont qu’à revoir leurs grilles d’analyse. C’est comme s’ils avaient un prêt à penser pour le leader de Pastef, sans se demander pourquoi la furie des urnes les a chassés du pouvoir. En vérité, si on veut analyser froidement sans passion son discours, il faut admettre qu’Ousmane Sonko ne s’adressait pas à eux. Ils n’étaient pas sa cible.
Un agenda clair avec le Jub Jubbal Ak Jubanti
Il était avec ses camarades militants de son parti, vouloir lui imposer code langagier en cette circonstance est totalement absurde. Ousmane Sonko est dans son registre. Il a déroulé comme il sait le faire. Il aurait opté pour une autre communication, il courait le risque d’aller à un flop magistral, et de susciter un doute parmi ses rangs.
Je reste convaincu que si demain c’était à refaire il referait la même chose, car il est convaincu que le politiquement correcte qu’on veut lui imposer n’emportera jamais l’adhésion de ses partisans au sein comme en dehors de Pastef. Son agenda est clair avec le Jub Jubbal Ak Jubbanti, il sait bien qu’il est attendu et que ses adversaires ne lui feront aucun cadeau. De ce point de vue, il a sollicité et obtenu soutien et l’engagement renouvelé de ses camarades. Cet objectif il l’a atteint, car il le sait mieux que quiconque, que l’impatience commençait à gagner ses rangs. Vouloir l’enfermer dans son poste de 1er ministre pour le priver du contact avec ses militants, serait lui scier la branche sur laquelle il est assis. Ce serait un non-sens d’abandonner l’animation son parti pour uniquement des tâches gouvernementales. Ceux qui l’ont fait l’ont appris à leurs dépens, et l’histoire en foisonne. C’est bien là ou son duo avec le Président Diomaye Faye est stratégique vu de l’extérieur.
Il reste entendu que, lorsqu’il faut aborder des sujets d’actualité, je suis d’avis qu’il faut sortir du générique, pour être plus précis et ainsi éviter les polémiques que certains ont cherché à entretenir vis-à-vis des magistrats et des médias. Tout le monde sait qu’il ne s’agit ni d’une corporation ni de métiers, mais des hommes qui les pratiquent et qui quelque part ont joué un rôle à un moment donné de l’histoire politique du pays.
Sur le fond, curieusement tout le monde semble être d’accord sur les vérités qu’il a dites. Le oui mais, de leurs propos en attestent. Chacun à sa façon de voir midi à sa porte. La démocratie c’est aussi cela ; que chacun s’exprime en toute responsabilité. N’est-ce pas le nouveau challenge que doivent aussi intégrer les tenants du pouvoir en place, car « rien ne sera plus comme avant »
LA BANQUE MONDIALE PRONE L’ELARGISSEMENT FISCAL POUR CONFORTER LES PERSPECTIVES POSITIVES DU PAYS
Selon le rapport publié hier par la Banque mondiale sur la situation économique du Sénégal, les incertitudes nationales, régionales et mondiales sont élevées, faisant pencher les risques vers la baisse.
Saisir l’opportunité des réformes fiscales pour conforter les perspectives économiques positives du notre pays ! Les quatre dernières années, marquées par le Covid et les tensions politiques (émeutes mars 2021, 2024), n’ont pas été sans conséquences sur l’économie nationale. Selon le rapport publié hier par la Banque mondiale sur la situation économique du Sénégal, les incertitudes nationales, régionales et mondiales sont élevées, faisant pencher les risques vers la baisse. Les réformes fiscales peuvent accroître les recettes pour l’équité sociale.
Selon la Banque mondiale, en dépit des chocs multiformes, notre pays a relativement bien résisté. L’incidence de la pauvreté est resté relativement inchangé à 37,5 % en 2021/2022 contre 37,8 % en 2018/2019, malgré la pandémie. D’après le rapport, les Sénégalais pauvres restent concentrés dans les zones rurales et plus fortement dans le bassin arachidier. « La baisse observée de la consommation par habitant a été surtout ressentie par les ménages plus aisés. Le taux de croissance moyen des plus pauvres a été moins négatif que celui des plus aisés, ce qui a entraîné une diminution des inégalités aux niveaux aussi bien national qu’urbain et rural », estiment les auteurs du rapport.
Les raisons d’une stagnation des recettes fiscales au cours de la dernière décennie !
Comme les nouveaux dirigeants du pays, l’institution de Bretton Woods estime que l’amélioration de la mobilisation des recettes domestiques reste essentielle pour que notre pays puisse réaliser ses ambitions en matière de développement. D’après le rapport de la Banque mondiale publié hier, la croissance et le dynamisme des recettes fiscales du Sénégal se sont régulièrement améliorés au cours de la dernière décennie, surpassant ses pairs, mais les recettes restent en deçà de leur potentiel. Mieux, l’impôt sur le revenu des personnes physiques produit peu de recettes et sa contribution aux recettes fiscales totales a stagné au cours de la dernière décennie. Ceci en raison de l’étroitesse de l’assiette fiscale et de l’absence d’élan réformateur. Cependant, l’accélération des réformes de l’administration fiscale et des politiques visant l’IRPP peut contribuer à stimuler les efforts de mobilisation des recettes intérieures. Les perspectives restent globalement positives avec l’engagement des autorités pour des réformes structurelles majeures et l’amélioration de la transparence. Mais elles dépendent d’un solide engagement en faveur de la stabilité macroéconomique. Les réformes fiscales peuvent accroître les recettes pour l’équité sociale, selon la Banque Mondiale.
Les défis...
Il y a de quoi espérer en des lendemains qui chantent pour notre économie sénégalaise surtout avec l’apparition du premier baril de pétrole. Tout cela annonce de belles perspectives de réformer les recettes fiscales avec comme principal chantier l’élargissement de l’assiette fiscale. La BM note en tout cas que la croissance économique de notre pays s’est montrée résiliente en 2023 dans un contexte de tensions politiques conjuguées à une inflation persistante quoiqu’en baisse. Le dynamisme des secteurs primaire et secondaire a soutenu l’activité économique malgré des perturbations dans le secteur des services et une décélération de la croissance des exportations. Le taux de croissance s’est établi ainsi à 4.3%, en hausse par rapport aux 3,8% enregistrés en 2022. « La volonté des nouvelles autorités de renforcer la transparence de la gestion des finances publiques est une opportunité qui conforte les perspectives économiques positives du Sénégal à moyen terme. Ces perspectives demeurent néanmoins conditionnées sur le court terme par un engagement envers la consolidation budgétaire et la mise en œuvre de réformes transformatrices, piliers de la stabilité macroéconomique » souligne Keiko Miwa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Cabo Verde, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal.
L’importance des réformes fiscales et l’amélioration de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) !
L’ambition de la réduction du déficit fiscal, prévue en 2023, s’est concrétisée, entraînant ainsi un déficit de 5.1 % du PIB, légèrement supérieur à l’objectif de 4,9 %. « Les réformes fiscales et l’amélioration de l’impôt sur le revenu des personnes physiques peuvent accroître les recettes internes à travers un élargissement de la base fiscale et un renforcement de l’application du cadre légal. Ce, sans augmenter la pauvreté ou les inégalités » a ajouté Wilfried A. Kouame, économiste principal à la Banque mondiale et un des auteurs du rapport. Par ailleurs, selon toujours le rapport, l’informalité, l’étroitesse de l’assiette fiscale et l’application limitée de la législation entravent la capacité des impôts directs à augmenter les recettes et corriger les inégalités avant l’imposition. L’accélération des réformes de l’administration fiscale et des politiques visant l’impôt sur le revenu des personnes physiques peut contribuer à stimuler les efforts de mobilisation des recettes intérieures. Enfin, le rapport indique que l’incidence de la pauvreté au Sénégal est restée stable avec des différences régionales marquées, et une baisse notable dans certaines zones comme la vallée du fleuve Sénégal.
LES DERNIERS REGLAGES D’UNE BAISSE SIGNIFICATIVE PREVUE CE JEUDI
Denrées alimentaires L’huile, le riz, le pain et le sucre concernés ! « Le Témoin » est en mesure de vous révéler que cette baisse annoncée est presque actée.
Faisant face aux jeunes de son parti sur l’esplanade du Grand Théâtre, le Premier ministre Ousmane Sonko a déclaré que le gouvernement mettra en œuvre sa promesse de campagne électorale relative à la baisser des prix des denrées alimentaires. « Le Témoin » est en mesure de vous révéler que cette baisse annoncée est presque actée. Sous la supervision du Premier ministre, un conseil de guerre « tarifaire » se réunit tous les jours pour apporter les derniers réglages à cette baisse significative et ciblée portant sur des produits comme le riz, l’huile, le sucre et le pain.
Au cours d’une conférence politique organisée par la Jeunesse patriotique du Sénégal (Jps) dimanche dernier sur l’esplanade du Grand Théâtre, le Premier ministre Ousmane Sonko a promis de redonner du pouvoir d’achat aux Sénégalais. Le président de Pastef a même précisé que « la semaine prochaine (Ndlr, celle en cours), les gens verront aujourd’hui, ce jeudi, ce que nous avons prévu comme mesures contre la vie chère…». Une annonce qui a provoqué les applaudissements nourris de l’assistance juvénile. Bien entendu, cette baisse doit être significative pour se traduire par un gain de pouvoir d’achat pour nos compatriotes. Selon un membre de la commission chargée de la régularisation des prix, la baisse annoncée par le Premier ministre est presque actée. « La mesure va concerner dans un premier temps certains produits ciblés. Et je suis convaincu que la baisse sera significative. Avec les experts, nous multiplions les efforts et les concertations pour que les prix de certaines denrées de première nécessité connaissent une baisse considérable » confie notre interlocuteur. Confirmant le Premier ministre, il ajoute que l’annonce des mesures de baisse serait imminente. Donc ce jeudi ! Il est ressort de nos investigations que, depuis une semaine, les membres du Comité de guerre « tarifaire » se réunissent quotidiennement pour les derniers réglages d’une baisse des prix de certains produits ciblés comme le riz, l’huile, le sucre et le pain. Toujours est-il qu’il est grand temps pour que le Premier ministre Ousmane Sonko donne corps à l’une des promesses phares du président de la République Bassirou Diomaye Faye qui déclarait que, dès qu’il serait élu, des solutions seraient immédiatement apportées à la cherté de la vie. « Car les Sénégalais sont trop fatigués par les hausses exagérées des prix des denrées alimentaires » déclarait l’alors candidat de la coalition « Diomaye-Président ».
Ne surtout pas oublier l’Internet et l’Electricité !
Le président Bassirou Diomage Faye peut-il tenir sa promesse de procéder à des baisses considérables des prix des denrées ? Selon Momar Ndao, président de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen), cette baisse promise est tout à fait à la portée du gouvernement. « La proposition que nous nous faisons à l’Etat, c’est de procéder par étapes. Nous devrions commencer, par exemple, par tous les produits qui ne nécessitent pas de subventions, c’est-à-dire de ressources financières très importantes pour l’État, pour que leurs prix diminuent. En effet, si vous voulez baisser le prix du riz, alors que ce riz est subventionné, cela va demander d’importantes ressources financières. C’est pourquoi, l’Etat devra faire baisser tous les autres produits dont la baisse ne nécessitera pas de subvention. Mais aujourd’hui, ce que le gouvernement avait annoncé, c’est la baisse relative au pain, au sucre, à l’huile et au riz. Cette liste est très étriquée ! » déplore l’emblématique dirigeant consumériste avant d’indiquer qu’il y a d’autres produits de première nécessité dont les produits sont malheureusement libres tels que la viande, le poisson, le lait le café, la pomme de terre, la tomate, l’oignon, les conserves de thon, les pâtes alimentaires, les légumes, le savon, et les détergents, le café, le lait. « Ces produits sont soumis à la spéculation des différents distributeurs et autres commerçants. Donc l’Etat doit faire valoir son droit de regard et son devoir de contrôle sur ces produits pour les faire baisser. Il devra aussi ajouter dans la liste de produits à baisser la connexion internet et l’électricité. C’est pourquoi, nous invitions l’Etat à modifier le décret 2022 89 du 27 janvier 2022 portant régime des prix afin d’administrer le maximum de produits de première nécessité » propose le président de l’Ascosen joint par « Le Témoin ».
Selon Momar Ndao, en tant qu’association de consommateurs, l’Ascosen a le devoir d’accompagner l’Etat pour réussir sa mission principale qui est de protéger les intérêts des consommateurs. Ce conformément à la résolution des Nations-Unies instaurant les principes directeurs pour la protection des consommateurs que le Sénégal a signée et qui impose aux Etats d’impliquer les associations de consommateurs dans toutes les décisions qui concernent les populations. « C’est pourquoi, toute réussite de l’Etat dans la lutte contre la vie chère nous conforte dans la lutte que nous menons depuis plusieurs années et gratuitement pour les populations » ajoute le président de l’Ascosen.
Gare aux saboteurs !
Souhaitons que le président Bassirou Diomaye Faye réussisse là où son prédécesseur a lamentablement échoué ! Macky Sall avait en effet pris d’innombrables mesures et dépensé des sommes considérables en guise de subventions mais les prix des denrées n’avaient pas baissé pour autant. Non seulement les commerçants et boutiquiers véreux n’appliquaient pas les hausses décidées mais au contraire ils faisaient flamber de plus belle les prix des denrées alimentaires! Il est vrai que Diomaye n’est pas Macky, mais Diomaye « moy » Sonko. Et pour éviter que les éventuelles mesures ne fassent l’objet d’un sabotage, le Premier ministre Ousmane Sonko devra appliquer la « loi Condé ». Pour la petite histoire, l’ancien président guinéen Alpha Condé avait constaté que les nombreuses mesures qu’il avait prises pour faire baisser les prix des denrées alimentaires étaient torpillées par les commerçants. Pour faire vaciller son régime, les boutiquiers peulhs avaient procédé à des augmentations exagérées des prix de toutes les denrées de première nécessité. A titre de représailles, le président Alpha Condé avait déclenché une chasse aux boutiquiers de Conakry dont la plupart s’étaient « réfugiés » à Dakar. Souhaitons que nous n’en arrivions pas là !
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BAISSE DES PRIX DES DENREES : LE POINT DE PRESSE DU GOUVERNEMENT
BAISSE DES PRIX DES DENREES : LE POINT DE PRESSE DU GOUVERNEMENT
Par Pape NDIAYE
CONTROVERSE AUTOUR D’UN CLASSEMENT… BIDON
« Firepower » et ses puissances militaires - En Afrique, beaucoup d’observateurs militaires sont stupéfaits de voir la 30e place qu’occupe l’Armée sénégalaise qui devance la Mauritanie et se classe derrière le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Comme chaque année, le site américain « Global Firepower » publie un palmarès des armées les plus puissantes du monde. Pour le classement 2024, des observateurs militaires africains et citoyens sénégalais sont stupéfaits de la 30e place du Sénégal qui, bien que devançant la Mauritanie, se classe derrière le Burkina Faso, le Mali et le Niger ! Un classement jugé bidon par de nombreux experts militaires…
Chaque année, la plateforme américaine « Global Firepower » publie un classement des pays les plus puissants dans le domaine de la défense. Sans surprise, les Etats-Unis d’Amérique (Usa) disposent de l’Armée la plus puissante du monde. Malgré ses déboires militaires en Ukraine, la Russie reste en deuxième position, devant la Chine, l’Inde et la Corée du Sud. Quant à la France, elle occupe la 7e position. En Afrique, beaucoup d’observateurs militaires sont stupéfaits de voir la 30e place qu’occupe l’Armée sénégalaise qui devance la Mauritanie et se classe derrière le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Une position du Sénégal synonyme de « déclin » et qui contraste avec l’ascension spectaculaire de son Armée devenue une puissance sous-régionale. Un officier-général à la retraite contacté par « Le Témoin » s’étrangle de colère : « Ce classement de Global firepower, c’est du bidon ! » s’emporte notre brillant étoilé. « Je suis bien placé pour vous dire que c’est un classement aux critères erronés. Mieux, il n’y a pas de petite ou grande armée, c’est la volonté de se battre qui détermine la puissance d’une armée. Pour vous donner un exemple : pas plus tard qu’hier (Ndlr avant-hier mardi), des soldats d’une très grande puissance militaire ont fui leur position située quelque part dans le monde. D’ailleurs ces dernières années, le Sénégal n’a jamais voulu figurer dans ce classement. Ce pour des raisons de « Secret défense » qui est une protection légale qui permet de restreindre l’accès à certaines informations. Parce que pour figurer en bonne place dans ce classement, les autorités militaires sont obligées de remplir certains critères comme le nombre de soldats actifs, l’effectif des réservistes, les dépenses militaires annuelles, le budget de défense, les types d’armement etc. Si le Sénégal doit donner toutes ces informations pour pouvoir figurer en bonne place dans ce classement, c’est peine perdue ! » estime notre général (2s) ayant fait son école de guerre aux Usa.
Que vaut donc réellement ce classement qui circule sur les réseaux sociaux ? Est-il seulement possible d’établir une telle hiérarchie entre des forces armées compte tenu des rétentions d’informations militaires sensibles qui prévalent dans ce milieu ? Ce sont autant de questions auxquelles certains experts militaires ont tenté de répondre avant de qualifier le classement de…bidon.
Le Sénégal, une armée de métier !
Tout d’abord, il est important de noter que la puissance d’une armée professionnelle, disciplinée et aguerrie comme celle du Sénégal ne dépend pas uniquement du nombre de soldats actifs et d’officiers de carrière qu’elle possède. Un ancien officier-général qui a eu à servir à la Direction des opérations de l’Etat-major s’explique : « Il est bon de préciser que la qualité première d’une armée repose sur la qualité des ressources humaines, la formation et l’organisation du commandement. Les experts vous le diront, le combat est le but final des armées, et l’homme est l’instrument premier du combat. Si c’est homme est nommé « Jambaar », il y a de quoi être fier de l’Armée sénégalaise qui n’a pas besoin de mercenaires pour se faire respecter dans le monde » explique notre officier général. Avant de laisser éclater son sentiment de dépit : « Les critères de classement manquent terriblement d’objectivité. C’est une vieille technique marketing de l’industrie de défense occidentale basée sur une évaluation souvent quantitative, non qualitative ! » estime notre interlocuteur.
Depuis 1960, l’armée sénégalaise connue pour son professionnalisme et sa compétence, s’est déployée dans plus de 100 théâtres d’opérations sous les bannières des Nations Unies, de l’Ecomog, ou de l’ex-OUA (aujourd’hui, Union africaine). De la République démocratique du Congo ex-Zaïre au Liban en passant par la Côte d’Ivoire, le Libéria, la Centrafrique, le Tchad, le Koweït, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Mali, le Soudan etc., partout nos « Jambaars » ont répondu présents. Une armée de métier qui a toujours fait valoir son « savoir-vaincre » en répondant aux menaces des temps modernes qu’il s’agisse de guerres civiles, de rébellions, de coups d’Etat de terrorisme. Et de la plus belle des manières !
Par Kaccoor Bi - Le Temoin
DEGRINGOLADE
Le classement mondial 2023 des Ports nous renseigne que celui de Dakar pointe à la 381e place, derrière ceux de Conakry (eh oui !), Abidjan et… Nouakchott
Pour ceux qui ont pendant longtemps douté des belles performances des gens de l’armée mexicaine, voici une preuve, une de plus, de leur remarquable compétence et grande aptitude à gérer un pays qu’eux, les brillants managers, ne voulaient pas laisser entre des mais inexpertes.
Le classement mondial 2023 des Ports nous renseigne que celui de Dakar pointe à la 381e place, derrière ceux de Conakry (eh oui !), Abidjan et… Nouakchott. Nous voilà à jouer les seconds rôles par rapport à des ports, à l’exception de celui d’Abidjan, qui étaient naguère des petits poucets que l’on toisait avec dédain. En attendant que Banjul vienne nous dépasser…
Pendant que les autres travaillaient, nous, on était dans l’enfumage. Il faut dire que pendant très longtemps, on s’est cru les plus beaux et les meilleurs de la sous-région, organisant séminaires et ateliers pour nous donner bonne conscience, frimer, décliner sur tous les tons la « vision » (inexistante !) du président Macky Sall et nous gargariser de performances imaginaires.
D’ailleurs, dans la sous -région, nous sommes présentés comme des champions de l’organisation de séminaires et ateliers. Résultat : nous sommes les bureaux d’études de ces pays qui se contentent d’appliquer les conclusions de nos innombrables séminaires, ateliers, workshops, journées dites d’études…
Le classement des ports vient montrer l’incompétence de dirigeants que l’on nous présentait comme de grands managers avec des distinctions, en veux-tu, en voilà, et qui étaient les champions des statistiques bidouillées. De la poudre aux yeux pour dissimuler une incompétence qu’ils étaient les seuls à ne pas voir. Leurs seules performances ?
Le recrutement en masse de militants politiques sans aucune qualification et payés, qui plus est, sans jamais venir travailler ! Encore faudrait-il qu’il y ait du travail pour tous ces braves. Ou qu’ils sachent travailler. Ces recrutements tous azimuts sont à l’origine de l’état de mort cérébrale de beaucoup d’établissements publics dont La Poste que l’on ne cesse de perfuser sans espoir de la réanimer. C’est le cas également à la Loterie nationale sénégalaise, au Centre des œuvres universitaires de Dakar et ses démembrements dans les régions, etc.
La rupture que l’on nous promet devra se traduire par la sortie de ce cercle vicieux des recrutements politiciens qui plombe le fonctionnement de ces établissements qui siphonnent nos finances publiques si éprouvées.