LES DERNIERS REGLAGES D’UNE BAISSE SIGNIFICATIVE PREVUE CE JEUDI
Denrées alimentaires L’huile, le riz, le pain et le sucre concernés ! « Le Témoin » est en mesure de vous révéler que cette baisse annoncée est presque actée.

Faisant face aux jeunes de son parti sur l’esplanade du Grand Théâtre, le Premier ministre Ousmane Sonko a déclaré que le gouvernement mettra en œuvre sa promesse de campagne électorale relative à la baisser des prix des denrées alimentaires. « Le Témoin » est en mesure de vous révéler que cette baisse annoncée est presque actée. Sous la supervision du Premier ministre, un conseil de guerre « tarifaire » se réunit tous les jours pour apporter les derniers réglages à cette baisse significative et ciblée portant sur des produits comme le riz, l’huile, le sucre et le pain.
Au cours d’une conférence politique organisée par la Jeunesse patriotique du Sénégal (Jps) dimanche dernier sur l’esplanade du Grand Théâtre, le Premier ministre Ousmane Sonko a promis de redonner du pouvoir d’achat aux Sénégalais. Le président de Pastef a même précisé que « la semaine prochaine (Ndlr, celle en cours), les gens verront aujourd’hui, ce jeudi, ce que nous avons prévu comme mesures contre la vie chère…». Une annonce qui a provoqué les applaudissements nourris de l’assistance juvénile. Bien entendu, cette baisse doit être significative pour se traduire par un gain de pouvoir d’achat pour nos compatriotes. Selon un membre de la commission chargée de la régularisation des prix, la baisse annoncée par le Premier ministre est presque actée. « La mesure va concerner dans un premier temps certains produits ciblés. Et je suis convaincu que la baisse sera significative. Avec les experts, nous multiplions les efforts et les concertations pour que les prix de certaines denrées de première nécessité connaissent une baisse considérable » confie notre interlocuteur. Confirmant le Premier ministre, il ajoute que l’annonce des mesures de baisse serait imminente. Donc ce jeudi ! Il est ressort de nos investigations que, depuis une semaine, les membres du Comité de guerre « tarifaire » se réunissent quotidiennement pour les derniers réglages d’une baisse des prix de certains produits ciblés comme le riz, l’huile, le sucre et le pain. Toujours est-il qu’il est grand temps pour que le Premier ministre Ousmane Sonko donne corps à l’une des promesses phares du président de la République Bassirou Diomaye Faye qui déclarait que, dès qu’il serait élu, des solutions seraient immédiatement apportées à la cherté de la vie. « Car les Sénégalais sont trop fatigués par les hausses exagérées des prix des denrées alimentaires » déclarait l’alors candidat de la coalition « Diomaye-Président ».
Ne surtout pas oublier l’Internet et l’Electricité !
Le président Bassirou Diomage Faye peut-il tenir sa promesse de procéder à des baisses considérables des prix des denrées ? Selon Momar Ndao, président de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen), cette baisse promise est tout à fait à la portée du gouvernement. « La proposition que nous nous faisons à l’Etat, c’est de procéder par étapes. Nous devrions commencer, par exemple, par tous les produits qui ne nécessitent pas de subventions, c’est-à-dire de ressources financières très importantes pour l’État, pour que leurs prix diminuent. En effet, si vous voulez baisser le prix du riz, alors que ce riz est subventionné, cela va demander d’importantes ressources financières. C’est pourquoi, l’Etat devra faire baisser tous les autres produits dont la baisse ne nécessitera pas de subvention. Mais aujourd’hui, ce que le gouvernement avait annoncé, c’est la baisse relative au pain, au sucre, à l’huile et au riz. Cette liste est très étriquée ! » déplore l’emblématique dirigeant consumériste avant d’indiquer qu’il y a d’autres produits de première nécessité dont les produits sont malheureusement libres tels que la viande, le poisson, le lait le café, la pomme de terre, la tomate, l’oignon, les conserves de thon, les pâtes alimentaires, les légumes, le savon, et les détergents, le café, le lait. « Ces produits sont soumis à la spéculation des différents distributeurs et autres commerçants. Donc l’Etat doit faire valoir son droit de regard et son devoir de contrôle sur ces produits pour les faire baisser. Il devra aussi ajouter dans la liste de produits à baisser la connexion internet et l’électricité. C’est pourquoi, nous invitions l’Etat à modifier le décret 2022 89 du 27 janvier 2022 portant régime des prix afin d’administrer le maximum de produits de première nécessité » propose le président de l’Ascosen joint par « Le Témoin ».
Selon Momar Ndao, en tant qu’association de consommateurs, l’Ascosen a le devoir d’accompagner l’Etat pour réussir sa mission principale qui est de protéger les intérêts des consommateurs. Ce conformément à la résolution des Nations-Unies instaurant les principes directeurs pour la protection des consommateurs que le Sénégal a signée et qui impose aux Etats d’impliquer les associations de consommateurs dans toutes les décisions qui concernent les populations. « C’est pourquoi, toute réussite de l’Etat dans la lutte contre la vie chère nous conforte dans la lutte que nous menons depuis plusieurs années et gratuitement pour les populations » ajoute le président de l’Ascosen.
Gare aux saboteurs !
Souhaitons que le président Bassirou Diomaye Faye réussisse là où son prédécesseur a lamentablement échoué ! Macky Sall avait en effet pris d’innombrables mesures et dépensé des sommes considérables en guise de subventions mais les prix des denrées n’avaient pas baissé pour autant. Non seulement les commerçants et boutiquiers véreux n’appliquaient pas les hausses décidées mais au contraire ils faisaient flamber de plus belle les prix des denrées alimentaires! Il est vrai que Diomaye n’est pas Macky, mais Diomaye « moy » Sonko. Et pour éviter que les éventuelles mesures ne fassent l’objet d’un sabotage, le Premier ministre Ousmane Sonko devra appliquer la « loi Condé ». Pour la petite histoire, l’ancien président guinéen Alpha Condé avait constaté que les nombreuses mesures qu’il avait prises pour faire baisser les prix des denrées alimentaires étaient torpillées par les commerçants. Pour faire vaciller son régime, les boutiquiers peulhs avaient procédé à des augmentations exagérées des prix de toutes les denrées de première nécessité. A titre de représailles, le président Alpha Condé avait déclenché une chasse aux boutiquiers de Conakry dont la plupart s’étaient « réfugiés » à Dakar. Souhaitons que nous n’en arrivions pas là !