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5 mars 2025
GROGNE DES TAXIMEN : VERS UNE GRÈVE GÉNÉRALE DANS LE SECTEUR DU TRANSPORT
«Nous avons interpellé le ministre de tutelle sur la concurrence déloyale et le transport irrégulier favorisé par les applications Yango, Yasiir et Heetch. Nous avons aussi interpellé le ministre sur le décret du système Vtc signé Macky Sall.»
Les taximen continuent de ruminer leur colère. Ces acteurs du transport, regroupés autour du mouvement «Doleel Transport», dénoncent la concurrence déloyale des «clandos, et autres véhicules ‘War Gaïndé’, ceux des plateformes Yango et Yassir». «Nous avons interpellé le ministre de tutelle sur la concurrence déloyale et le transport irrégulier favorisé par les applications Yango, Yasiir et Heetch. Nous avons aussi interpellé le ministre sur le décret du système Vtc signé par le président sortant Macky Sall. Mais, à notre grande surprise, il a clairement dit que ces modes de transport vont être légalisés. Nous avons constaté également qu’il ne veut pas se prononcer sur les applications. On prend acte», se désole Malick Diop, le porte-parole du mouvement.
Ce dernier annonce qu’une large concertation est en train d’être faite avec leurs camarades et toutes les organisations qui s’activent dans le transport. Et ils n’écartent pas de «paralyser le système du transport dans toute sa diversité, avec notamment les transports urbains, interurbains, les gros-porteurs et les transports de marchandises».
«Nous vivons des moments très difficiles, et nous constatons que nous avons en face des apprentis du transport. C’est pour cela, dans les jours qui vont venir, nous allons dévoiler d’autres plans d’actions pour pousser les autorités de ce pays à abroger le décret 847 et à prendre des mesures face à la concurrence déloyale qui est favorisée par ces applications», déclare Malick Diop.
SYSTÈME DE JEU PROPOSÉ PAR ALIOU CISSÉ : SADIO MANÉ ASSÈNE SES VÉRITÉS
"Je pense qu'on doit le revoir, car on a essayé de jouer plusieurs combinaisons et ça n'a pas marché".
Sadio Mané a ouvertement critiqué le système de jeu mis en place par le sélectionneur national, Aliou Cissé.
"Pour être redoutable, on doit revoir notre système", a-t-il dit en zone mixte, ce jeudi après le nul (1-1) concédé face à la RD Congo, à l'occasion de la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. "Je pense qu'on doit le revoir, car on a essayé de jouer plusieurs combinaisons et ça n'a pas marché", a expliqué le maître à jouer de l'équipe du Sénégal forfait, ce soir en raison d'une blessure au genou.
Sa déclaration considérée comme une critique, va certainement faire parler et même pousser Aliou Cissé à se remettre en question. Surtout que le Sénégal a perdu la première place du groupe B au profit du Soudan vainqueur de la Mauritanie ce jeudi. Pire, dans trois jours, les Lions affronteront les Mauritaniens à Nouakchott dans le cadre de la 4e journée. Ce derby s'annonce déjà palpitant.
Baadoolo - Pas de diplomatie de bon voisinage !
Ça démarre mal pour les Lions. A domicile, on ne se contente pas de nul. Ils ont été bons par moments. Mais brouillons. Ismaïla yeewuna. Jackson yeyna Congolais yi ni cola ! Mais boy bi, il a besoin d’un psy pour être efficace. Le Léo…part avec un point. Le Lion risque de rougir puisque le Soudan est premier. Bon, oublions ces ratés et ce ratage. Avec les Mourabitounes, ce sera encore plus compliqué. Pas de diplomatie du bon voisinage nak cette fois-ci. Comme l’aime bien Diomaye.
Il paie 105 millions de FCFA pour être libre Adama Faye sauvé par son frère Ibou
Placé en garde à vue, mercredi, Adama Faye a été libéré ce jeudi. Il a été arrêté par les éléments de la section de recherches de Colobane pour une affaire d’escroquerie foncière. Emedia a appris que c’est son frère Ibou Faye qui a payé la dette de 105 millions que le mis en cause devait au plaignant. Le frère de l’exPremière Dame, Marième Faye Sall, aurait «vendu des terrains en toc à des particuliers et peinaient à compléter le paiement des sommes escroquées». Un règlement à l’amiable qui lui évite la prison.
Redressement fiscal des entreprises de presse L’appel de Reporters sans frontières aux nouvelles autorités
La polémique autour du paiement des impôts des entreprises de presse s’est invitée, hier, à la présentation du rapport de Reporters sans frontières (Rsf) consacré au Sénégal. Selon le responsable de l’Ong en Afrique subsaharienne, au lieu des redressements fiscaux, l’Etat doit plutôt songer à des stratégies inclusives bénéfiques et transparentes. «Investir dans les médias n’est ni facile ni rentable. Ceux qui le font, il faut saluer leur courage. Mais au-delà de ça, il faut aller véritablement vers une politique soutenable de gestion économique des médias. Et qu’elle intègre la dimension de la précarité des reporters qui sont les premiers producteurs de l’information, mais également il faut que les autorités puissent travailler de concert avec tout le patronat de presse», a préconisé Sadibou Marone. Par ailleurs, le rapport de Rsf a répertorié plus de 70 entraves au travail des journalistes au Sénégal. «Nous avons remarqué dans le monitoring de la documentation des exactions de la presse, qu’entre 2021 et 2024, il y avait eu une succession de violations, des atteintes en termes d’interpellations, d’arrestations, de violences policières en plein exercice de leurs fonctions, entre autres», a rapporté le document intitulé «Le journalisme sénégalais à la croisée des chemins».
Insécurité à Podor - Des individus encagoulés dépouillent des vendeurs de moutons
De retour du marché hebdomadaire de Thillé Boubacar, l’horaire Thillé Boubacar-Biddy a été attaqué vers 18h, ce jeudi en pleine brousse. La voiture avait à son bord des vendeurs de moutons avec de fortes sommes d’argent. Des hommes encagoulés à bord d’un 4x4 ont tiré sur les pneus de la voiture, l’obligeant à s’immobiliser. Impuissants face des hommes qui les ont menacés avec des armes et ensuite ligoté certains, les passagers leur ont remis tout ce qu’ils avaient (argent, téléphones portables). Les malfrats remontent dans leur voiture de couleur blanche pour disparaître dans la brousse. C’est un passager qui avait réussi à cacher son téléphone qui a appelé ses parents à Biddy pour demander secours. A quelques jours de la fête de Tabaski, l’insécurité dans les marchés hebdomadaires refait surface.
Outrage à magistrat Alassane mou Sonko libre, va subir un suivi psychologique
Arrêté pour outrage à magistrat, Alassane mou Sonko a été libéré, hier, après avoir présenté des excuses au terme de deux retours de parquet. «Fin du calvaire pour Alassane Fall, finalement libéré. Il devrait néanmoins accepter de subir un suivi psychologique», a écrit, sur sa page Facebook, Me Khoureychi Ba. De son vrai nom Alassane Fall, ce militant du Pastef avait menacé de proférer, sur les réseaux sociaux, des insultes à l’endroit du chef du parquet et du juge en cas de libération de Bah Diakhaté et Imam Ndao. Suite à des accusations portées contre ces magistrats, le procureur de la République s’était autosaisi de l’affaire en ordonnant au commissaire Adramé Sarr de la Dic de procéder à son arrestation. Alassane mou Sonko, libéré auparavant en faveur de la loi d’amnistie, échappe ainsi de justesse à un autre séjour carcéral.
Fête de la Tabaski L’Aspa «fixe» le 17 juin, en attendant la commission nationale
L’Association sénégalaise pour la promotion de l’Astronomie (Aspa) «fixe» la Tabaski pour le lundi 17 juin prochain. Maram Kaïré et ses collègues estiment que la visibilité du premier croissant lunaire marquera la veille du premier jour du mois lunaire suivant. Ils informent que ce jeudi 6 juin, le croissant lunaire ne pouvait être «observable nulle part sur terre à l’œil nu avec une surface éclairée de 0.3% et une altitude de 2,5°». Dans un communiqué, l’Aspa souligne, par contre, que ce vendredi 7 juin, «le croissant lunaire sera observable à l’œil nu au Sénégal partout où le ciel est bien dégagé, de même qu’en Afrique, en Europe et en Amérique». La Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire va, elle, se prononcer ce vendredi.
ACCÈS ET MAITRISE DE L’EAU: MINISTÈRE ET ACTEURS EN MODE DIAGNOSTIC
L’étude sur la sécurité de l’eau, réalisée en 2021, a révélé que « les ressources renouvelables en eau douce du pays sont estimées entre 22,5 et 25 milliards de m³, mais cachent de fortes inégalités qualitatives et quantitatives au niveau territorial ».
Sud Quotidien |
Moussa THIAM |
Publication 07/06/2024
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, représenté par son Directeur de cabinet, Amadou Salmone, a ouvert hier, à Diamniadio, un atelier crucial portant sur le partage de l’étude hydrologique et hydrogéologique dans les zones de la Casamance et du Sénégal oriental.
Lors de son discours d’ouverture, le représentant du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a souligné l’importance de cette rencontre de partage de l’étude hydrogéologique et hydrologique de la Casamance et du Sénégal oriental. Amadou Salmone a rappelé que « Depuis 2012, la communauté internationale, à travers l’Assemblée générale des Nations Unies, a reconnu l’accès à l’eau de qualité et à des installations sanitaires comme un droit humain fondamental. » Il a également évoqué les Objectifs de Développement Durable (ODD) et l’objectif 6 qui vise à « garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau ».
Le Directeur de cabinet du ministre a détaillé les efforts déployés par l’État du Sénégal pour améliorer les infrastructures hydrauliques et les réformes mises en place, tout en reconnaissant les défis persistants. « D’importants défis subsistent encore sur la maîtrise de l’eau et la satisfaction de la demande surtout en milieu rural », a-t-il admis.
L’étude sur la sécurité de l’eau, réalisée en 2021, a révélé que « les ressources renouvelables en eau douce du pays sont estimées entre 22,5 et 25 milliards de m³, mais cachent de fortes inégalités qualitatives et quantitatives au niveau territorial, » a-t-il mentionné. Ces ressources sont impactées par les changements climatiques, les pollutions anthropiques diverses, l’avancée du biseau salé, les inondations cycliques, et la salinisation d’une bonne partie de la plus grande nappe du pays.
En outre, Amadou Salmone a mis en lumière les pressions sur les ressources en eau dans la zone DMT (Dakar-Mbour-Thiès) : ‘’les disponibilités sont en dessous du seuil de 1 700 m³/an/personne, défini par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) comme indicatif qu’un pays subit des situations de déficit hydrique périodiques » a fait savoir le Directeur cabinet.
En réponse à ces contraintes, le Sénégal a adopté, en 2007, un Plan de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PAGIRE 1), actualisé en 2018 en PAGIRE 2 (2018-2030), axé sur cinq (5) stratégies clés : Gouvernance, Instruments de gestion et Système d’informations ; Qualité des masses d’eau et des services d’eau, hygiène et d’assainissement ; Résilience face aux changements climatiques ; Valorisation des eaux pour la croissance et la Sécurité alimentaire ; Connaissance et recherche-action sur l’eau et l’assainissement. « L’atelier qui nous réunit ici aujourd’hui prend éloquemment en charge tous les axes stratégiques du PAGIRE pour la Casamance et le Sénégal oriental, » a affirmé le DC.
Cette nouvelle étude, la plus significative depuis 1983, vise à améliorer les connaissances et évaluer quantitativement et qualitativement les ressources en eau de la Casamance et du Sénégal oriental, pour satisfaire durablement les besoins en eau des populations. « Trente-quatre (34) forages d’essai et piézomètres de suivi ont été réalisés, démontrant l’ampleur du travail accompli dans cette étude exhaustive », a renseigné le représentant du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
L’étude a abouti à la création de deux modèles de gestion essentiels, un modèle hydrogéologique et un modèle hydrologique, intégrant les effets du changement climatique. Ces outils sont cruciaux pour une gestion efficace et une gouvernance éclairée de nos ressources en eau. Parmi les résultats marquants, ‘’il a été identifié un potentiel mobilisable de « 207 millions de mètres cubes (m3) par an dans les aquifères » et un volume total de « 368,2 mètres cubes par seconde dans les bassins de la Gambie et de la Falémé« , a indiqué ce dernier
Le Directeur de cabinet du ministre a conclu en soulignant l’importance de ces avancées pour mieux anticiper les défis futurs et garantir un approvisionnement en eau durable pour tous. Il a remercié la Banque mondiale, la DGPRE et le Groupement BRLi/Hydroconcept pour leur contribution à cette étude, invitant les participants à s’approprier les résultats de l’étude pour améliorer la satisfaction des besoins en eau des localités concernées.
RICHARD-TOLL : LA POLICE SAISIT 18 KILOS DE CHANVRE INDIEN
Les deux personnes ont été appréhendées après que les policiers ont exploité une ‘’information digne de foi’’, qui met au courant de ce trafic, affirme la même source dans l’anonymat.
Les agents de la brigade de recherche de la police urbaine de Richard-Toll (nord) ont saisi récemment 18,8 kilos de chanvre indien et appréhendé deux individus, un présumé trafiquant de ladite denrée et un chauffeur assurant son transport, a appris l’APS d’une source sécuritaire.
Les deux personnes ont été appréhendées après que les policiers ont exploité une ‘’information digne de foi’’, qui met au courant de ce trafic, affirme la même source dans l’anonymat.
Cette information faisait état de l’arrivée à Richard-Toll d’un présumé trafiquant de cannabis en provenance de Ross Béthio, à bord d’un véhicule.
L’homme serait venu s’approvisionner en chanvre indien auprès d’un fournisseur, au quartier Campement. Ce dernier serait revenu récemment d’un voyage au Mali.
Les policiers ont filé le suspect de son départ de Rosso Béthio, où il avait pris place à bord d’un véhicule, à son arrivée à Richard-Toll.
Un indicateur de la police a pu le suivre jusqu’à sa destination finale.
KEEMTAAN Gi - KEEMTAAN Gi
« Jub, Jubal, Jubanti» ! C’est le gros chantier du duo Seugn Bass - Oscar Sierra. Plutôt que de leur souhaiter bien du plaisir, il faudra que cette œuvre de salubrité publique soit un acte collectif. Que chacun se l’approprie pour un Sénégal meilleur qui ne marcherait pas sur la tête, mais qui resterait debout avec ses valeurs tout en restant ouvert aux souffles fécondants de l'extérieur. Prendre le meilleur des autres pour ne pas vivre en vase clos dans un monde qui ignore les frontières. L’enchantement de la communauté en dépend. Ce qui ne sera pas aisé dans une société en phase de totale putréfaction et en déliquescence morale et intellectuelle. Quand des adultes qui devraient servir de référentiels à une jeunesse, s’illustrent dans des pratiques plus que pernicieuses, quand les valeurs sont complètement piétinées, déchiquetées et à terre, il faut être bien optimiste pour croire aux chances de réussite de cette entreprise de rédemption voulue par les nouvelles autorités. Ces douze dernières années ont vu ce charmant pays connaitre un bouleversement extraordinaire avec l’avènement des réseaux sociaux à travers certaines plateformes qui ne connaissent point de censure et que les autorités peinent à réguler. Les premières victimes de cette transmutation restent bien entendu une jeunesse abandonnée à son sort et poreuse aux effets pervers venant de l’extérieur. La récente note de service de l’inspection académique de Louga, invitant les responsables des écoles à interdire dans les activités scolaires le « Sabar », un de nos patrimoines culturels, illustre le degré de perversion qui s’est emparé de la société et, par ricochet, de notre jeunesse. L’école, qui devrait être le lieu par excellence d’éducation de nos enfants, en particulier aux valeurs civiques et citoyennes, s’illustre de plus en plus à travers des actes déviants aux antipodes de nos valeurs si malmenées. Des vidéos à caractère pornographique deviennent virales sur les réseaux sociaux. Et jusque dans nos chaumières, à travers quelques séries télévisuelles, l’âme des jeunesse trouve blessée par des paroles et actes pour le moins obscènes. Le langage des tout petits s’en trouve ainsi écorché. Des films, mais également des clips vidéo avec des chanteurs plus vicieux que leurs devanciers. Plutôt que de suggérer, ils dénudent la parole et lui font parler un langage à la limite de la pornographie. Loin des propos énigmatiques d’un Boucounta Ndiaye, le chantre de l’érotisme aux mots certes grivois, mais bien habillés pour ne pas choquer. Tout le contraire de ce que font nos truculents chansonniers qui font voler le verbe dans le seul but de blesser nos âmes déjà si éprouvées par tout ce qui les agresse. KACCOOR BI - LE TEMOIN
ESCROQUERIE FONCIERE ADAMA «FAYE-NA»105 MILLIONS ET «SE LIBERE»
Adama Faye a recouvré la liberté hier après une journée et une nuit de garde-à-vue dans les locaux de la section de recherches de la Gendarmerie de Colobane pour une affaire d’escroquerie foncière portant sur la somme de 275 millions de frs. L’effet de l’arrestation de frère de l’ex-première dame Marième Faye Sall a conduit à la mobilisation de la famille. On apprend du côté des enquêteurs que, sur la somme de 275 millions soutirée frauduleusement au plaignant, Adama Faye avait commencé à rembourser. Il restait lui devoir un reliquat de près de 105 millions de frs. Un autre frère de Marième Faye, en l’occurrence Iba Faye, a débarqué chez les hommes du commandant Arona Sarr avec une mallette contenant 105 millions de frs pour le remboursement total de la somme d’argent perçue par Adama Faye pour la vente de terrains à des tiers. Des terrains qui se révélèrent être du toc. Le président du mouvement Gox Bi et candidat à la dernière présidentielle qui faisait l’objet d’une plainte depuis 2022 sur ce dossier avait réussi à passer entre les mailles de la justice du seul fait qu’il est le frère de l’ancienne première dame du Sénégal. Seulement l’on se demande si Adama Faye va se reposer tranquillement chez lui avec cette épreuve. Puisque, d’après certaines sources, d’autres plaintes le concernant sont dans le circuit. Nous, en ce qui nous concerne, ce qu’on aimerait savoir c’est : quand est-ce qu’il cessera de squatter le terrain de la SCI IRDS qu’il occupe impunément malgré l’existence d’une décision de justice ordonnant son expulsion de ce terrain qui est pourtant un titre foncier ? Pour rappel, ni la DSCOS ni les huissiers n’osaient exécuter cette décision de justice qui concerne Adama Faye toutpuissant frère de celle qui était la Première dame jusqu’à il y a deux mois encore. On espère qu’à présent, Adama Faye libèrera le terrain d’autrui.
ECOBANK PAPE MADIAW NDIAYE NOUVEAU PCA
Frère cadet de l’honorable notaire Me Moustapha Ndiaye, notre compatriote Pape Madiaw Ndiaye fait la fierté de l’expertise sénégalaise en matière d’Economie et des Finances. Hier « Le Témoin » a appris que le Camerounais Alain Nkontchou a cédé la présidence du Conseil d’administration (Pca) de Ecobank Transnational Incorporated (Eti) au Sénégalais Papa Madiaw Ndiaye. Ce, suite à une décision du Conseil d’administration prise à Lomé, en marge de la 36e édition des assemblées générales de la banque panafricaine. Ainsi, un patron de fonds d’investissement parfaitement bilingue remplace un autre. Il s’agit de Papa Madiaw Ndiaye qu’est le directeur général et le fondateur d’Afig-Fund. Rappelons-le, lors de son passage à Washington en tant que directeur des investissements, Papa Madiaw a réussi à lever 407 millions Usd soit plus de 200 milliards cfa pour le Fonds d’infrastructure africain (Aig). Au début de son lancement en 2000, Afig-Fund était le plus grand fonds panafricain. C’est sans doute la première fois depuis Mahanta Birima Fall, si nos souvenirs sont exacts, qu’un Sénégalais est porté à la présidence d’Ecobank Transnational Incorporated.
CONFERENCE DE PRESSE ME BAMBA CISSE PARLE DE SON CLIENT SONKO
Selon notre confrère « Pressafrik » Me Bamba Cissé a pris part à la conférence conjointe organisée par des ex-détenus politiques dont Pape Abdoulaye Touré, Falla Fleur entre autres. Intervenant en tant que Co-conférencier avec Juan Branco et Me Koureyssi Ba, tous avocats du leader de Pastef, Me Cissé a révélé que ce dossier était le plus difficile de sa carrière. « Ousmane Sonko est un grand stratège. Il me plaît de le rappeler en toute discrétion, et je vais trahir ce secret aujourd’hui, mon client Sonko faisait lui-même les requêtes et nous les corrigions. Donc c’était un travail collectif entre nous et lui. Et c’est ce travail collectif qui a été produit et qui a sauvé le Sénégal. Donc Ousmane Sonko est pour nous une vraie référence » a révélé Me Cissé avant de se focaliser sur l’interpellation de Juan Branco et entre autres révélations lit-on dans « Pressafrik ».
OUTRAGE A MAGISTRAT ALASSANE BOU SONKO LIBERE APRES SES EXCUSES
«Fin du calvaire pour Alassane Fall, finalement libéré hier. Il devrait néanmoins accepter de subir un suivi psychologique», a écrit Me Khoureyssi Ba. Le membre du Pastef a présenté ses excuses selon des sources de Seneweb. Il a regretté ses propos outrageants à l’endroit du procureur de la République et du magistrat qui ont jugé Bah Diakhaté. Pour rappel, dans une vidéo publiée sur sa page Tik-Tok, Alassane Fall avait menacé d’insulter publiquement le chef du parquet et le juge, en cas de libération des détenus Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao. Il avait porté des accusations contre ces deux magistrats. Le procureur de la République s’était autosaisi de l’affaire en ordonnant au commissaire principal Adramé Sarr, chef de la Dic, de procéder à son arrestation. Alassane Fall avait passé dix mois en prison avant d’être libéré par le biais de la loi d’amnistie. Lors de son séjour, Alassane Bou Sonko avait vécu deux drames qui ont totalement bouleversé sa vie. Il s’agit du décès de son père et du divorce avec son épouse. D’ailleurs au sein du regroupement des anciens détenus politiques, on se mobilise pour faire subir à Alassane un traitement médical comme annoncé par son avocat Me Khoureyssi Ba.
REHABILITATION DE LA « PLACE DE FRANCE» DE THIES
Le lancement officiel des travaux de réhabilitation de la Place de France de Thies, ce jeudi 06 juin 2024, par le maire de la Ville, a été une occasion pour Dr Babacar Diop de partager sa vision sur ce projet ambitieux. Selon l’édile de la ville aux-deux-gares, la « Place de France», au cœur de Thiès, est un site emblématique. Un espace que le projet de réhabilitation vise à transformer en « un jardin public exceptionnel et accessible à tous ». Dr Babacar Diop envisage de changer le nom pour le donner à illustre fils de Thiès. « Nous envisageons un espace vert magnifiquement aménagé, où la nature et la modernité se rencontreront harmonieusement », confie-t-il. Cet espace comprendra des allées piétonnes, des aires de jeux pour enfants, des zones de repos ombragées, ainsi qu’un monument sculpture, un monument aux morts et un jet d’eau. Toutes ces infrastructures seront conçues pour respecter l’environnement. Le coût total du projet s’élève à 325 millions de F CFA, entièrement financés par la mairie de Thiès. Les travaux, qui débutent ce mois-ci, devraient s’achever en décembre prochain. Selon le maire, cet investissement illustre l’engagement du Conseil de Ville à améliorer la qualité de vie des citoyens et à créer des espaces publics de haute qualité. En outre, le maire a révélé l’importance de la dimension démocratique de ce projet entendu que ce jardin se veut « un espace démocratique, un lieu où chaque citoyen, sans distinction, pourra venir et se sentir chez lui. L’accès au jardin sera gratuit afin de garantir que tous les habitants puissent en profiter. La réhabilitation de la Place de France, Dr Diop, résulte d’une concertation approfondie avec les habitants de Thiès. « Vos suggestions, vos idées et vos aspirations ont été prises en compte dans la conception du projet », a-t-il affirmé. Il a remercié tous ceux qui ont contribué à sa conception et à sa mise en œuvre
SÉNÉGAL : UNE ÉTUDE MET EN LUMIÈRE UNE PAUVRETÉ MULTIDIMENSIONNELLE DES ENFANTS
Dans cette méthodologie, est considéré comme pauvre un enfant qui a une privation dans quatre dimensions dans l’ensemble des sept qui sont considérées.
Sud Quotidien |
Ousmane GOUDIABY |
Publication 07/06/2024
Sur initiative du ministère de l’économie, du plan et de la coopération, l’Unicef en collaboration avec l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a procédé jeudi au lancement du rapport sur l’enquête de la pauvreté multidimensionnelle des enfants au Sénégal. Mené à travers la technique MODA, ce rapport mettant à nu une pauvreté accrue des enfants, aborde celle-ci à travers des spécificités de la pauvreté des enfants contrairement à la pauvreté des adultes.
Un rapport sur l’analyse de la pauvreté multidimensionnelle des enfants, a été lancé jeudi 6 juin à Dakar. Cette étude réalisée en 2019 par l’agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) en rapport collaboration avec l’Unicef, à travers la méthode MODA adopte une approche holistique de la pauvreté et des privations et permet l’analyse des multiples facettes du bien-être des enfants pour différents groupes d’âge. « C’est une initiative salutaire qui concerne le ministère de l’économie, du plan et de la coopération en général et en particulier du point de vue technique il y a eu vraiment la collaboration avec l’agence nationale de la statistique et de la démographie qui a fourni les données, qui également a mis en place les ressources humaines qui ont travaillé en rapport avec l’Unicef pour en tout cas aborder la pauvreté multidimensionnelle », a expliqué Souleymane Diallo, directeur général de la planification des politiques économiques.
Emboitant le pas au directeur général de la planification, Souleymane Diallo, directeur général de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) précise en ce qui lui concerne, « C’est une analyse de la pauvreté qui est différente de celle que nous avons l’habitude de faire qui est l’analyse de la pauvreté basée sur l’aspect monétaire pour lequel un seuil de pauvreté est défini et tous ménages pour lesquels les personnes qui sont en dessous de ce seuil en termes de défenses sont considérés comme des pauvres y compris les enfants… »
« Mais cette approche novatrice qui est fondée sur un ensemble de privations sur un ensemble de dimensions qui sont au nombre de sept : l’éducation, la santé, la nutrition, le logement, la protection de l’enfant participent à mieux voir quelles sont les conditions de vie de l’enfant et également comment est-ce qu’on pourrait améliorer ses conditions de vie », a mentionné le directeur général de l’ANSD.
D’après lui « dans cette méthodologie, est considéré comme pauvre un enfant qui a une privation dans quatre dimensions dans l’ensemble des sept qui sont considérées. Et cela permet à l’ensemble acteurs d’avoir un socle de convergence qui leur permet de trouver des solutions.» Sur ce point précis, indique Albert Ewodo Ekani, « Nous comptons nous asseoir avec le comité technique pour reparcourir à ces recommandations et sur la base de ces recommandations établir un plan de travail opérationnel qui nous dira pour chaque recommandations quelles sont les actions à mener… », a fait valoir le représentant adjoint de l’Unicef au Sénégal.
En effet, les principaux résultats de l’étude de la pauvreté pour la population totale des enfants au Sénégal relèvent que 97,9% des enfants souffrent de privation. En désagrégeant par ailleurs, les indices de pauvreté multidimensionnelle selon le milieu de résidence, l’étude montre que le taux de privation multidimensionnelle des enfants en milieu rural est plus élevé que celui des enfants en milieu urbain avec un taux de 66,5 sur 28,1%…
MATCH SÉNÉGAL / RDC : ALIOU CISSÉ SOUTIENT NICOLAS JACKSON
Je ne suis pas fâché. Il a tenté. Il faut l’encourager, continuer à le pousser parce que c’est un très bon joueur.
En conférence de presse qui a suivi le match nul 1-1 entre le Sénégal et la République Démocratique du Congo (RDC) dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du Monde, le sélectionneur sénégalais Aliou Cissé a tenu à défendre son joueur Nicolas, après que celui-ci a manqué une occasion en or de sceller la victoire pour son équipe.
Le match était à un moment critique lorsque Nicolas a eu l’occasion de donner une avance décisive au Sénégal. À quelques minutes de la fin, alors que le Sénégal menait 1-0, Nicolas s’est retrouvé en position idéale pour marquer. Malheureusement, il a manqué une occasion jugée «immanquable» par de nombreux observateurs. Trois minutes plus tard, la RDC a profité de cette opportunité manquée pour égaliser, laissant le Sénégal avec un sentiment d’inachevé. Malgré la déception évidente, Aliou Cissé n’a pas hésité à exprimer son soutien à Nicolas. « Je ne suis pas fâché contre Nicolas. Il a tenté. Il faut l’encourager, continuer à le pousser parce que c’est un très bon joueur. Il a fait un très bon match. C’est vrai que s’il marquait, ça aurait été exceptionnel pour lui. Ça n’a pas été le cas mais il marquera d’autres buts », a déclaré Cissé, en conférence de presse.
VERS LA CRÉATION DE 45 ZONES ÉCONOMIQUES SPÉCIALES ADOSSÉES À DES CENTRES DE FORMATION
Il s’agit précisément de zones d’agriculture, de fabrication et de stockage de produits, dans lesquelles seront construits des centres de formation, dans 45 départements du pays, a précisé M. Diop.
Le gouvernement sénégalais ambitionne de créer des ‘’zones économiques spéciales’’ adossées à des centres de formation dans 45 départements du pays, a annoncé le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, jeudi, à Diamniadio (ouest).
Il s’agit précisément de zones d’agriculture, de fabrication et de stockage de produits, dans lesquelles seront construits des centres de formation, dans 45 départements du pays, a précisé M. Diop.
Le ministre de l’Industrie et du Commerce s’exprimait en marge de la cérémonie d’ouverture de la 11e édition du Salon international pour l’alimentation.
Cet événement se tient en même temps que le 11e Salon international de l’emballage et le quatrième Salon international de beauté cosmétique et de l’hygiène.
Ces rencontres sont organisées au centre des expositions de Diamniadio et se poursuivront jusqu’à samedi.
Elles coïncident avec la deuxième édition du Salon international des machines, équipements et technologies agricoles.
Près de 200 exposants participent à ces salons, selon les organisateurs.
Serigne Guèye Diop a félicité les promoteurs de ces salons pour leur “travail de qualité”, en ce qui concerne le choix des exposants.
“Les entreprises que j’ai visitées et les hommes d’affaires que j’ai rencontrés, qui sont venus de la Turquie, du Maroc et d’autres pays, ont été à la hauteur des salons. Je suis surtout heureux de leurs innovations. Les organisateurs ont été très innovants […] Nous sommes impressionnés”, a lancé M. Diop.
Le Sénégal va accueillir “de plus en plus de salons, parce que nous voulons vendre la destination ‘Investir au Sénégal’”, a assuré le ministre de l’Industrie et du Commerce.
“Nous voulons aussi développer le label ‘Made in Sénégal’ et, surtout, faire en sorte que les entreprises du Sénégal, de la région, du Maroc, de toute l’Afrique, et de la Turquie puissent travailler ensemble pour développer des modèles de collaboration, qui permettront de créer des usines un peu partout dans le pays”, a-t-il promis.